AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

Partagez
 

 [Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Anonymous
Invité
Invité


[Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil Empty
MessageSujet: [Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil   [Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil Empty13.12.14 22:31


 

Nothing remains of it but memories



Le jeune Ewan en avait eu plus que marre de New York. C’était une ville fantastique mais il en avait eu assez. Il avait appris là-bas tout ce qu’il avait besoin de savoir.  Il avait débarqué il y avait plus d’un mois par bateau et avait pas mal bougé dans la ville. Il savait se repéré et était suffisamment malin pour ne pas s’attirer des ennuis. Cela ne l’empêchait pas d’être impressionné par les gratte-ciels, Manhattan et l’accent new-yorkais. La ville lui avait aussi permis de comprendre que la situation des sorciers était assez particulière. Ce n’était pas du tout comme en Angleterre. Les choses étaient assez spéciales pour faire vibrer la fibre aventureuse qui sommeillait en lui. C’est pourquoi il s’était embarqué dans le premier bus à l’aube prêt à aller n’importe où. Peu importait la destination, seul l’aventure avait de l’importance. Le voyage serait long en bus. Les moldus ne possédaient pas vraiment de moyen de locomotion plus rapide que l’avion et Ewan n’avait jamais vraiment apprécié de voler de cette manière dans le ciel. C’est pourquoi il était assis dans ce vieux fauteuil qui avait dû en voir d’autres. Il était très tôt le matin, Le soleil pointait à peine le bout de son nez. Les rayons filtraient à travers le ciel et créaient comme un halo doré au-dessus des arbres. C’était une vision enchanteresse. La radio du bus crachait avec peine un vieux tube d’Elliot Smith, un parfait inconnu pour Ewan.

« I had tender feelings that you made hard. But it's your heart, not mine, that's scarred… »

Il regardait par la fenêtre les subtils changements de la lumière qui s’éveille doucement. Il se souvenait d’avoir fait ça une dernière fois sur la colline qui permettait de tout apercevoir de Birmingham. Il avait voulu graver cette vision une dernière fois dans sa tête. Il ignorait s’il se rendrait à nouveau là-bas. Il était partie comme ça, dans un silence troublant.  Ses yeux fatiguèrent. Il était resté éveillé presque toute la nuit et le jour se levait alors que lui-même s’éteignait doucement comme une bougie qui à atteint le fond de la mèche. Il se trouvait à nouveau sur les collines Lickey Hills, où l’on avait vu sur toute la ville, avec l’usine de Longbridge à l’avant-plan. A ce moment-là, le soleil aussi se levait dans toute sa beauté. Il inondait les toits des vieux bâtiments et venait percer à travers le sommet de l’église. Ici on croyait être au –dessus du monde. Il y avait une atmosphère tel qu’il était impossible de ne pas se trouver exalté par ce que l’on pouvait apercevoir. Il était là, allongé dans l’herbe grasse, un filtre à la bouche remplie de tabac et de nombreuses personnes autour de lui. La petite bande  « de voyous » (comme disait le père Diggles) avec qui il trainait toujours. Elle était à ses côtés à tenter de le dissuader de partir. Mais il n’écoutait déjà plus le son de sa voix. Il était à mille lieux de là.

« It's all now to you, there ain't no before. Now that you're big enough to run your own show. You're just somebody that I used to know… »

La musique semblait porter un message qu’il avait entendu il y a bien longtemps. A travers son sommeil, elle prenait sa voix à la jeune femme à ses côtés qui supporter la fumée du tabac avec une obstination persistante. Elle tentait tant bien que mal de luis faire comprendre qu’il finirait par ne devenir qu’un souvenir, s’il s’entêtait. Mais il avait déjà pris sa décision et il ne voulait pas en changer. Sa valise l’attendait dans sa chambre. Sa mère dormirait et il serait déjà loin quand elle se lèverait. Elle était habituée à perdre les hommes de sa vie. Son père était bien partie alors qu’il était amoureux d’elle. Elle se consolerait peut-être en pensant qu’il ne la quittait par pour ce qu’elle était mais parce qu’il avait besoin de voir le monde. Il ne l’embêterait pas avec une lettre qu’elle lirait en pleurant alors qu’elle pensait que personne ne l’entendait. Il savait que cela ferait plus de mal que de bien. Il n’avait jamais pu se contenter de son amour envahissant. Sa mère aurait dû tenter de trouver une meilleure personne à qui donner tout cet amour plutôt que de le donner exclusivement à un fils qui ne demandait que peu de choses.

« I know you don't think you did me wrong. And I can't stay this mad for long. Keeping ahold of what you just let go…»

Elle avait abandonné en pleurant qu’il était un lâche de les abandonner ici. Il avait des responsabilités. Partir vadrouiller à travers le monde n’était pas l’une d’elle. Qu’est-ce qu’ils allaient devenir ceux qui restaient ? Mais rien ne pouvait le faire changer d’avis. Il avait écouté ses pleurs et n’avait même pas tenté de les sécher. Il ne voulait pas se retrouver prisonnier d’une existence sans saveur pour faire plaisir à ses proches. Il se sentait bien trop jeune pour un destin pareil. Par-delà les mers, il y avait beaucoup plus à voir : des villes de verres, des montagnes plus hautes et un soleil nouveau. Birmingham resterait gravé dans son cœur mais il n’y avait plus rien pour lui ici. Il ne regretterait pas de laisser des êtres chers derrière lui. Il n’avait jamais prétendu qu’il n’était pas égocentrique, cela aurait été mentir. Il avait pourtant porté son front à ses lèvres et lui avait dit adieu. Elle pouvait s’estimer chanceuse, personne d’autre n’y aurait droit. Il n’écrirait pas de sitôt. Il avait écrasé son roulé sous son talon et avait quitté la colline. Il était monté dans sa chambre et avait pris sa valise. Un bateau l’attendait…

« You're just somebody that I used to know …»

Il s’était réveillé lorsque le bus s’était arrêter dans un endroit sans nom. Il été alors descendu et avait marché pendant des kilomètres sans se soucier d’où il allait finir sa route. Il s’était arrêté à divers endroits pour se restaurer, rattraper un peu le sommeil et se changer. De nombreux jours s’étaient écoulé avant qu’il n’arrive à son prochain stop pour les quelques semaines à venir : Chicago ! C’était une immense ville. Il avait entendu dire qu’elle était la troisième plus grande ville des Etats-Unis. Il était certain qu’il y aurait bien plus à découvrir ici que dans les petites villes qu’il avait traversées pour arriver là. C’était un voyage initiatique sans aucun doute. Il portait son sac sur le dos et il sentit qu’il était plus que temps de découvrir si la variété des plats n’était qu’une rumeur infondé sur la ville. Il ne fut pas déçu de voir que la ville était à bien des égards parfaite et recelait bien plus de surprise qu’il n’y paraissait au premier abord. Il n'allait pas tarder à le découvrir à proprement dit...

Spoiler:

 
fiche codée par Empty Heart
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


[Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil Empty
MessageSujet: Re: [Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil   [Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil Empty15.12.14 20:47


 

Nothing remains of it but memories



Chicago était sa ville natale bien que la meute vivait à l'extérieur, la région des Grands Lacs étant parfaite pour eux mais Cécil avait toujours eu un faible pour la ville. Il aimait y rester plus que dans les forêts. Il trouvait qu'il y avait bien plus de choses à y apprendre. Les gens disaient que dans une ville d'une telle taille, personne ne se connaissait, personne ne prêtait attention aux autres, c'était une vraie jungle sans humanité, mais il n'était pas d'accord. Cécil pensait que si on prenait le temps de se poser et observer, Chicago était bien mieux que cela. Il avait déjà eu l'occasion de voyager dans d'autres villes des Etats-Unis avec son grand-père mais jamais il s'était sentit chez lui autant qu'ici. Il savait qu'il finirait toujours pas y revenir.
Aujourd'hui il devait voir de jeunes Lycans d'une autre meute qui aimaient traîner sous un pond. Leur passes-temps préférés : se battre et effrayer les autres. Le stéréotype même des Loups-garous mais pour leur défense ils faisaient leurs crises d'adolescence eux aussi, juste un peu plus violemment peut-être. Cécil n'avait rien en commun avec eux. Il se battait rarement, il n'aimait pas ça et il était bien trop supérieur à eux pour s'amuser à cela mais il gardait ce dernier détail pour lui. Cette fois il venait les voir pour en apprendre plus sur eux. Il avait besoin d'en attendre plus sur le fonctionnement de leur meute. S'il voulait les unifier, il fallait commencer petit d'abord et prudemment augmenter ces objectifs.
Cécil n'avait pas oublié pourquoi il le faisait. Le dixième anniversaire de la mort de ces parents approché. Il n'en était pas triste, il en était que plus déterminé même s'il devait traîner dans des endroits qui lui étaient moins familier.
La journée avait passé lentement mais Cécil sentait déjà que les autres Lycan commençaient à s'intéresser à lui un peu plus, même s'il n'avait pas dis grand chose encore. Il préférait attendre qu'ils se méfient moins de lui avant de partager ces idées, personne ne voulait avoir une meute entière contre lui.
Sur le chemin du retour alors qu'il réfléchissait à comment il agirait la prochaine fois, il croisa quelqu'un. Un jeune homme de son âge, peut-être légèrement plus vieux. Cécil le salua d'un hochement tête en le dépassant. Le nouveau venu ne sentait pas Chicago encore, il n'avait pas l'air d'avoir encore goûter une des fameuses pizza de la ville, il n'avait même pas l'air américain. Après l'avoir dépasser, Cécil se rendit compte qu'il avait un sac avec lui, il était sûrement du genre aventurier. A bien y regarder il avait l'air assez typé Irlandais et ce n'était pas ce qu'il manquait ici, il rendait peut-être visite à de la famille...
Peut-être mais s'il continuait à marcher tout droit, il allait tomber sur les Lycans que venait de quitter Cécil et si ces doutes étaient juste, dès que le nouveau ouvrirait la bouche, il était probablement certain d'avoir le portrait refait. Cécil, qui avait tranquillement les mains dans son jean avec l'air nonchalant de ces 17 ans, fît demie-tour et tapa légèrement l'épaule du nouveau pour attirer son attention.

-Excuse-moi mais tu es nouveau ici, non ? Si je serais toi, j'éviterais de passer par là.

En le voyant de plus près, Cécil vît tout de suite qu'il était au moins Britannique à défaut d'être Irlandais. Il avait toujours aimé en apprendre plus sur les cultures étrangères, surtout concernant les Lycan et Vampire. Cécil savait que la situation des Sorciers n'y était pas aussi étrange qu'ici, peut-être était-ce pareil pour les Loups-Garous et leur meilleurs ennemies ?
En attendant, il fallait mieux que Cécil se présente plus proprement pour éviter que le « nouveau venu » se méfie et finisse par vraiment vouloir aller voir de lui-même pourquoi il ne devait pas passer par ce pond.

-Je suis Cécil de Cormontaigne, tu veux aller où ? Je suis d'ici je peux te montrer un autre chemin si tu veux.

C'était plus que la vérité. Cécil connaissait Chicago par cœur. Il évitait certaines parties plus que d'autres lorsqu'il savait qu'elles étaient peu fréquentables mais il pouvait amener le nouveau absolument où il voudrait et il lui éviterait bien de mauvaises rencontres en même temps.
Chicago n'était pas particulièrement dangereuse lorsqu'on y avait grandit mais si on y venait pour la première fois, il était facile de se tromper et de passer par les mauvais quartiers. C'était un peu comme le jour de chance pour le voyageur et une occasion pour Cécil de rencontrer une nouvelle personne.

 
fiche codée par Empty Heart


Dernière édition par Cécil de Cormontaigne le 13.02.15 23:23, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


[Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil Empty
MessageSujet: Re: [Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil   [Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil Empty09.01.15 18:51


 

Nothing remains of it but memories



Ewan ne savait pas trop où aller pour le moment. Il y avait tant à voir et à faire. Mais son ventre ne tarda pas à le réprimander. Il était plus que temps de trouver de quoi manger ou celui-ci allait lui faire payer. Avec le ticket de bus il restait encore assez d’argent pour un repas et trouver une mansarde où loger puis il faudrait alors chercher un nouveau travail. Ce qu’il avait gagné à New York ne lui servirait pas à grand-chose longtemps. Le dollar était un monnaie si faible par rapport à la devise qu’il avait chez lui ; Les choses lui avait semblait si abordable que la première semaine il avait perdu son argent plus vite qu’en une année. Mais Ewan ne s’inquiétait pas. Il était plein de ressources et il trouverait en moins de deux quelque chose pour l’aider à vivre. Il ne demandait pas grand-chose. Il marchait donc avec un seul but précis : se sustenter. Il n’avait pas de carte ni rien et préférait laisser le hasard décider de sa destination. Ce n’était pas toujours une bonne idée c’est vrai mais c’était celle qu’il préférait. La deuxième semaine de son séjour à New York, il avait flâné comme cela est été tomber sur une gargote infâme qui servait quelque chose d’à peine mangeable. Donc son instinct n’était pas toujours fiable pour ce qui était de trouver un bon restaurant. Mais la fois suivante il avait mangé bien mieux. Il ne fallait juste pas se laisser abattre par un échec.

Alors qu’il marchait, il sentit que quelqu’un lui tapait dans le dos. Il se retourna et se trouva face à un jeune homme qui semblait ne pas être plus âgé que lui. Il s’était exprimé avec un fort accent américain. Ewan avait eu du mal les premiers temps à les comprendre. Apparemment pour être un bon américain il fallait mâcher la moitié des mots et oublier d’articuler. C’était assez surprenant. Il comprenait mieux pourquoi son professeur lui avait toujours reproché de parler comme un « américain » lorsqu’il lui répondait la bouche pleine. C’était un peu exagéré mais pas terriblement lin de la vérité. En tout cas c’était on ne peut plus exotique. Surtout pour un petit gars de la campagne. L’inconnu lui conseilla de ne pas se rendre dans la direction où il allait. Ewan y jeta un coup d’œil mais n’y vit rien d’extraordinaire. Cependant le jeune homme avait l’accent de la conviction dans la voix. Qui était-il pour le contredire ? Il valait mieux faire confiance à un local sur ces questions-là. Ils sont souvent bien plus informés et ce n’est pas plus mal de tirer le meilleur de leurs informations. L’inconnu se présenta alors sous le nom de Cécil de Cormontaigne. Un nom qui sonnait un peu français à l’oreille. Il se proposait pour lui indiquer un meilleur chemin. En bon voyageur vagabond qu’il était Ewan sauta sur l’occasion :

«Salut ! Merci pour le tuyau. J’éviterai le chemin à l’avenir. «Mais j’y pense, mon nom est Ewan Ó Ceallaigh et j’imagine que c’est inscrit sur mon visage mais je viens d’arriver. »

Ce qui était sûr c’est que s’il n’en avait pas l’air son accent caractéristique de Birmingham venait de le trahir. Il y avait peu d’anglophone capable d’imiter ce genre d’accent et même ceux qui y vivaient depuis longtemps mais n’y était pas né avaient un peu de mal à s’y faire.

« Pour dire la vérité, je cherchais un endroit où je pourrais manger pour une somme modeste. »

Il rit. Il avait tout du cliché du gentil touriste avec son sac sur le dos. Il lui faudrait encore un moment avant de se faire à sa nouvelle terre d’accueil.

« Tu connais peut-être un endroit qui correspondrait à cette description ? Mon ventre crie famine et je m’en voudrais de lui porter offense. »

Pour ponctuer cette phrase son ventre n’hésite pas à gronder. Il aurait dû acheter quelque chose avant de prendre le bus mais il était tellement euphorique à l’idée de continuer son voyage qu’il avait oublié. Puis il s’était endormi et la faim s’était tue avec lui.

« D’ailleurs je ne dirai pas non pour une bière ! S’il y a quelque chose de buvable... »

Mouais peut-être pas son meilleur mouvement. Mais il avait déjà testé la bière américaine et il n’était pas convaincu. Selon lui, il n’y avait pas beaucoup de goût à se breuvage et son sang d’irlandais criait son malheur. Ce n’était pas la communauté irlandaise qui manquait à New York et après ces premières expériences avec les boissons locales, il s’était contenté de se rendre dans des endroits qui n’en servaient pas. Il pouvait presque entendre la voix de sa mère lui rétorquer qu’il n’avait qu’à se contenter d’eau. Ce qui serait d’autant plus sain pour lui. Il eut une pensée pour sa mère. Il se demandait comment elle avait réagi en constatant sa disparition ; mais il faisait confiance au professeur pour alléger sa peine. Ils auraient tout le loisir de fustiger son comportement ensemble vu qu’ils excellaient à ce petit jeu. Ils avaient beaucoup comptés mais leurs attentions étouffantes étaient plus qu’un jeune homme ne pouvait supporter. Un océan n’était pas de trop entre eux. Cela valait mieux pour chacun. Il était plus que près à découvrir Chicago culinairement parlant.

« Allons-y fais-moi découvrir la cuisine locale. On ne m’a dit que du bien de Chicago en termes de nourriture. Je suis sensé y trouvé un délice pour les papilles et une féérie pour la bouche. Je me demande si les rumeurs ne sont pas un peu trop exagérées. Qu’est-ce qu’un vrai Chicagoan peut me dire sur le sujet ? » Plaisanta-t-il.

Le rapport d’Ewan avec la nourriture n’était un secret pour personne dans sa ville. Bien que sa mère et lui ont toujours eu une vie décente. Lorsque son bon à rien de père avait fui, ils avaient eu du mal à joindre les deux bouts tout le temps. Il fut une période où les repas ne variaient jamais. Ewan détestait la monotonie. La routine passait encore mais la monotonie ne rimait pas toujours avec routine et heureusement. Voilà pourquoi il ne ratait jamais un moment où manger quelque chose de nouveau. C’était le genre de plaisir coupable qu’on n’avoue jamais. Il avait une réputation de vaurien à préserver mais chacun avait su la vérité. Cela avait été un sujet de plaisanterie sans fin mais il ne s’était pas gêné pour renvoyer les remarques cinglantes en utilisant les propres plaisirs coupables des autres comme arguments. Il avait hâte de voir ce que Chicago proposait. Alors qu’ils se déplaçaient. Il jeta un dernier regard dans la direction qu’il avait failli emprunter. Il aperçut du coin de l’œil un groupe de jeunes à l’air patibulaire. Il connaissait ce regard. Il avait bien fait de ne pas s’y rendre. Il n’est jamais bon de s’engager dans une bagarre le ventre vide. Ça vous rend hargneux. Pour son premier jour à Chicago, il valait mieux éviter les ennuis.

 
fiche codée par Empty Heart
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


[Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil Empty
MessageSujet: Re: [Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil   [Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil Empty16.01.15 16:20


 

Nothing remains of it but memories



Le nouveau répondait donc au nom de Ewan O' quelque chose, que Cécil n'avait aucune idée de comment cela pouvait s'écrire. La particule O' indiquait qu'il s'agissait d'un nom de famille Irlandais et il savait que parfois l'écriture gaélique était encore utilisée. Ewan était donc définitivement bien un européen même si Cécil pensait qu'il venait d'Angleterre et non pas d'Irlande. Les Irlandais étaient assez présents dans les environs et ils n'avaient pas le même accent que Ewan. Ce nouveau venu promettait d'être intéressant, sans compter qu'il avait l'air d'un voyageur, il avait peut-être vu d'autres pays européens ou des villes américaines que Cécil n'avait pas encore visité.
En attendant la discussion avait tout de suite virée sur la nourriture. Cécil s'attendait à une certaine méfiance mais ce fut tout le contraire, Ewan avait tout de suite accepter son aide et vantait même les qualités culinaires de Chicago, d'ailleurs quand il lui demanda ce qu'il pouvait lui en dire à ce sujet Cécil regarda le ciel l'air très sérieux. Il réfléchissait vraiment sérieusement à la question. Ayant grandit ici, il ne savait pas réellement ce qui était « bizarre » et faisait les spécialités culinaires de la ville, après quelques secondes de réflexion, il finit par dire :

-Je connais l'adresse parfaite pour ce que tu recherches! Par contre ça sera sans bière.

Aussitôt dit, Cécil reprit le chemin qu'il avait pris avant de faire demi-tour pour interpeller Ewan et continua la discussion.

-Je ne savais pas que Chicago était autant connue pour sa nourriture, c'est vrai que nous avons quelques spécialités mais à vrai dire nous mangeons surtout italien. La communauté italienne est très présente ici et malheureusement pour toi, les italiens ne sont pas connus pour leur bière.

Cécil ria légèrement en imaginant la tête qu'aurait des bières italiennes.

-Par contre il y a également pas mal d'Irlandais donc tu trouveras ton bonheur au quartier Irlandais, je te montrerais le chemin si tu veux, pour l'instant direction « Little Italy », il faut que tu goûtes une des exclusivités d'ici.

Il partit alors dans une explication des fameuses pizza de Chicago ; les « deep-dish Chicago Pizza ». Elles étaient faîtes dans une sorte de poêle, ce qui leur donnait une épaisseur beaucoup plus élevée que les pizza habituelles, vous pouviez mettre tout ce que vous vouliez dedans mais ce que préférait Cécil c'était l'énorme couche de sauce tomate qu'il y avait. Il se rappelait avoir été très déçu lorsque son père et lui avaient été à New-York pour la première fois alors qu'il était encore enfant, ils avaient commandé une pizza mais ça n'avait absolument rien à voir. Les pizza italiennes habituelles étaient présentes à Chicago aussi mais tout touriste se devait de goûter la version spéciale de la ville au moins une fois ! Puis Ewan avait l'air si affamé qu'il lui fallait bien cela.

-Nos hot-dogs sont différents aussi, on y ajoute d'autres ingrédients dedans comme des cornichons, des tomates, etc... Et nous avons les « italian beef » sandwich aussi, il faudra que tu goûtes ça tant qu'on sera à Little Italy ! Hm... Je crois que c'est tout, le reste doit être les classiques de la cuisine italiennes : pizza, pâtes, lasagnes et compagnie.

Tout ce que adorait Cécil maintenant qu'il y pensait, la nourriture était sûrement une des raisons pourquoi il aimait tellement sa ville natale. Il aurait adoré aller en Louisiane pour les spécialités culinaires aussi mais maintenant que c'était le territoire des Inquisiteurs, il ne serait pas près d'y goûter mais peut-être Ewan y avait été ?

-Si tu aimes autant la nourriture, tu es allé en Louisiane? Apparemment c'est très différent là-bas... Ha on est arrivé! Vient on passe par derrière.

Le chemin avait duré une vingtaine de minute, la plupart des gens auraient mis le double mais Cécil connaissait tout les raccourcis possibles, ce qui leur avait fait gagner beaucoup de temps.
Little Italy version Chicago ou New-York revenait un peu au même, il n'y avait pas grand chose qui changeait alors Ewan ne raterait rien s'ils allaient directement au restaurant, puis ils passeraient dans les rues principales après, pour l'instant s'il voulait mangé pour « pas cher » il allait devoir faire les yeux doux à la Mama du quartier : Mme Valentini. Elle était le stéréotype même de la Mama italienne ; petite, légèrement potelée, un fort accent, considérant tout les enfants du coin comme les siens et elle ne pouvait jamais résisté à nourrir plus que de raison quiconque se présentait à elle.
Ils arrivèrent dans une ruelle à l'arrière d'un restaurant italien d'où s'échappait les hurlements des cuisiniers. Cécil frappa trois coups à la porte avant d'entendre répondre en italien, il se tourna rapidement vers Ewan.

-Elle risque de t'écraser mais contente toi de sourire et tu seras nourris pendant un siècle gratuitement.

Aussitôt Madame Valentini arriva, pris Cécil dans ces bras, enfin l'écrasa irait mieux. La corpulence de Cécil était très maigre, il avait atteint sa taille adulte presque, il était déjà à 1m85 mais les muscles n'avaient pas suivit encore. Il était de loin le plus maigre de toute la meute, mais Cécil n'avait pas besoin de muscle son cerveau lui était largement suffisant.

-Cécil! Comment peux-tu être aussi maigre?! Si seulement ta mère était encore là.

Avant que Madame Valentini ne commence à tout déballer de la vie Cécil, il se décida à présenter Ewan.

-Regardez, nous avons un petit nouveau, fraîchement débarquer d'Angleterre ! Il veut goûter les spécialité de la ville alors j'ai tout de suite penser à votre pizza.

Madame Valentini pinça les joues de Cécil en remerciement, ce qui était plutôt douloureux vu ces joues creuses mais il soufra en silence en pensant au repas qu'il l'attendait. Elle se dirigea vers Ewan, se plaignant qu'il avait l'air lui aussi mal nourris ce qui était intolérable, avant de les inviter à entrer dans la cuisine et de demander aux cuisiniers de leur faire deux « deep-dish » pizza et bien sur c'était la maison qui payait.
La cuisine n'avait rien de particulier, elle les installa sur des comptoirs vides près d'une fenêtre qui donnait sur la ruelle où ils étaient avant. L'heure du service touchant à sa fin, l'activité était assez calme par mis les chefs.

-Il reste plus qu'à attendre maintenant, par contre si je serais toi, je ne demanderais pas de bière à Mme Valentini, elle nous considère comme trop jeunes pour boire. Tu as été à New-York avant de venir ici?

Cécil demandait parce qu'il savait que la plupart des moyens de transport reliant l'Europe et l'Amérique s'arrêtait à New-York avant de pouvoir aller autre part, Ewan avait donc sûrement du s'y arrêter également.

 
fiche codée par Empty Heart


Dernière édition par Cécil de Cormontaigne le 08.02.15 17:29, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


[Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil Empty
MessageSujet: Re: [Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil   [Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil Empty23.01.15 22:15



Nothing remains of it but memories


Les gens ne mentait pas lorsqu’ils disaient que les américains étaient bien différents des britanniques. Non pas qu’Ewan se soit sentit britannique. Il restait attaché à sa patrie d’origine bien qu’il n’y ait jamais mis les pieds. Sa mère lui parlait sans cesse de Dublin, de sa musique et de ses légendes. Elle voulait qu’il n’oublie pas d’où il venait. Ici les gens était plus relax et se prenait moins la tête. Il était aussi vraiment beaucoup plus pressé. Ewan savait qu’il faisait paysan en voyage. Cela ne l’avait jamais gêné. C’était un déguisement des plus seyants et qui trompait tout le monde. Lorsqu’il était jeune, il s’en servait, pour chaparder sur les étalages ou échapper à une poursuite. Ici, rien ne changeait. Les américains le voyait plutôt comme un campagnard snob avec l’accent des contrés lointaine mais Ewan ne leur en voulait pas. Il se fichait pas mal de ce que pensaient les autres. Il avait une haute opinion de lui-même qui se trouvait rarement amoché par les plaisanteries ou les quolibets. Cela lui permettait de se concentrer sur l’essentiel. Ce qu’il pouvait voir à l’instant présent était qu’il allait enfin pouvoir satisfaire les besoins de son ventre. Son nouvel « ami » semblait savoir où aller. Il jeta un dernier coup d’œil derrière lui. On n’est jamais trop prudent. Les regards des types qu’il avait aperçu ne lui avait pas semblé des plus amicaux et il y a toujours des gens stupides. Il ne vit rien mais il ne se laissa pas avoir à baisser sa garde. D’autant plus dans une ville dont il ignorait tout. Alors qu’ils avançaient, Cecil et lui, ce dernier lui avoua qu’il ignorait que Chicago était réputé pour sa nourriture.

« Vraiment ? Je ne fais que répéter ce que mon guide affirme. La population de Chicago est très diverses et venu de nombreux coins du monde alors ça me semblait normal qu’on y trouve autant de choix. Mais je ne dirai jamais non pour une spécialité italienne… ou non. » Répondit Ewan avec un sourire insouciant face à la réflexion qu’ajouta Cecil à propos des bières italiennes. « Ah, ils ne sont pas réputé pour leurs bières mais c’est probablement parce que le vin prends plus que ça part de la vedette pour ce qui est des boissons alcoolisés. Je pourrais vivre une journée de plus sans bière. »

La conversation partie ensuite sur la communauté irlandaise. Impossible de les rater. Ils étaient partout. Sa mère avait coutume de dire, que les irlandais étaient un peuple de survivants et de voyageurs. Il était presque certains que l’on pouvait en trouver un dans une ville où on se rendait. Surtout si cette ville se trouvait dans un pays anglophone. Les États-Unis avaient été le eu d’immigration favoris des irlandais même si la tendance était à l’Australie depuis quelques années. Le miracle américain n’attirait plus autant et les rivages lointains revêtaient plus de beauté aux yeux des siens. Bien qu’Ewan se sentait plus proche des irlandais que des britanniques, il n’avait pas traversé un océan pour se retrouver avec eux. Il avait bien d‘autres choses à voir et à faire.

« Je te remercie. Les miens sont comme l’agropyrum, partout et tenace. Je n’ai pas d’intérêt particulier à me retrouver dans la communauté irlandaise. J’en ai suffisamment vue à New York. »

Son compagnon de route lui indiqua qu’il se dirigeait vers le quartier italien de la ville afin d’y goûter les spécialités italiennes du coin. Chemin faisant, Cecil l’interrogea sur la Louisiane. Ewan se rappela qu’il avait lu quelque chose à propos de cette région dans son guide mais il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. S’il avait oublié c’est que ce n’était pas si important. Pourtant le mot flotta dans sa tête comme si cela devait déclencher une quelconque alarme.

« Je ne suis pas encore allé en Lousiane. Je fais un tour des Etats-Unis un peu bizarre. Je n’ai pas encore décidé quel serait ma prochaine destination et quand je m’y rendrais. Je n’ai pas vraiment d’agenda et je me donne la possibilité de faire mon voyage à mon rythme. Mais pourquoi tu ne t’y rends pas par toi-même pour voir ? Les voyages ne t’intéressent pas ? J’avoue que Chicago à son charme mais il y a tellement plus à voir.»

Apparemment Cecil connaissait bien le coin car il les fit passer par des coins auxquels Ewan n’aurait pas prêter attention si on ne lui courrait pas après. Le trajet pris moins d’une demi-heure et ils passèrent à l’arrière d’un restaurant. Il lui semblait que ce n’était pas la première fois que Cecil s’y rendait. Il semblait savoir exactement quoi dire ou faire. Cela n’était pas pour déplaire à notre héros. Il savait qu’il valait mieux ne jamais railler sa bonne fortune au cas où elle déciderait de vous laisser tomber : parole de joueur (mais il savait de quoi il parlait). Cecil se tourna vers lui et le prévint de quelque chose par rapport au fait de se faire écraser ou quelque chose comme ça. Ewan n’était pas sûr d’avoir bien tout compris et il hésita un instant. Dans quoi c’était-il encore fourré ? Ça ne serait pas la première fois qu’il devrait faire face à des mauvais choix… Une femme apparut alors et elle sera dans ses bras Cecil. Ewan contempla la scène et se demanda un instant s’il arrivait à respirer où s’il allait devoir lui porter secours. Mais non, il s’en sortait plutôt bien. Ewan avait presque pitié pour lui. Heureusement pour lui il évita le pire : les pincements aux joues, non merci ! Oh ! Il comprenait à qui il avait affaire. Cette femme, semblait être le stéréotype de la mère poule italienne. Ils entrèrent dans le restaurant et se retrouvèrent installé au comptoir. Le restaurant était plutôt vide. C’était la fin du service. Ewan s’installa confortablement et posa son sac à ses pieds. Toute sa vie dans un petit baluchon. Il n’avait pas grand-chose à quoi il portait de l’importance. L’essentiel se trouvait dans le revers de sa veste : son couteau fétiche et sa baguette. Cecil lui demanda s’il venait de New York avant d’arriver ici.

« Oui, j’y étais. N’est-ce pas le point d’arrivé de tout bon migrant qui se respecte ? J’avoue que je me suis un peu compliqué la tâche en venant en bateau mais je voulais suivre le chemin qu’un tas d’autres personnes avaient fait avant moi. »

La femme revint et ils commandèrent chacun de dont ils avaient envie. Suivant le conseil de Cecil, il n’insista pas sur la bière et se contenta d’un soda.

« Que dire de New York… C’est une grande ville, grouillante et bruyante. Je comprends l’attrait qu’on puisse avoir pour cette ville. On sent qu’il y a des choses qui se sont passé là. Cependant, je me suis vite lassé de ce train de vie. Ce n’était pas ce que je recherchais. Quand j’ai senti qu’il était temps pour moi de partir, j’ai pris mon sac et j’ai pris le premier bus en partance. Peu importe la destination. »

Il oubliait de mentionner, les nuits aux tables de jeu et les paris à foison. L’argent… cette drogue plus attractive que nul autre. Ewan avait été impressionné par combien il pouvait gagner en piégeant les moldus du coin. L’argent des sorciers tout entier n’était pas assez diversifié pour satisfaire les besoins de son addiction. Il avait trouvé le bonheur dans l’argent vert des moldus. Il était surtout partie quand sa tête avait fini par attirer des curieux et des gêneurs. Il était jeune et pas encore bien habitué à toutes les différences qu’on pouvait trouver aux Etats-Unis. Il était partie quand cela avait fait un peu trop longtemps. Il faudrait qu’il trouve une profession annexe. Quelque chose à faire à côté. Il savait que sinon, il ne lâcherait jamais les paris et les salles de jeux. Quand on gagne trop d’argent pour aucune raison, on attire les suspicions. Ewan n’était pas un mauvais bougre. Juste un vaurien et un accro aux jeux. Il le savait. Il l’avait accepté malgré les diverses tentatives de sa famille et de quelques amis de le dissuader. Il n’y avait pas de magie plus forte dans sa vie. Mais il savait qu’il n’y avait pas de quoi pavoiser. Il préférait garder ça pour lui. Après tout, cela ne faisait qu’une heure presque, qu’il avait rencontré Cecil. Ils n’avaient pas encore gardé les petits cochons ensemble. Les pizzas arrivèrent au bon moment pour le distraire de ses sombres pensées. L’odeur le faisait saliver. Il remercia leur hôtesse et leva son verre dans la direction de Cecil :

« Merci pour ça ! Je ne crois pas que j’aurai trouvé mieux. »

Ils trinquèrent et Ewan attaqua le premier sa pizza.

« Alors, raconte-moi, tu fais quoi de tes journées de Chicagoan ? C’est quoi la journée typique d’un Cecil de Cormontaigne ? »
fiche codée par Empty Heart

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


[Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil Empty
MessageSujet: Re: [Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil   [Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil Empty01.02.15 17:22


 

Nothing remains of it but memories



Le point de vue de Ewan sur New York avait légèrement surpris Cécil, peu de gens disaient que New-York les « lassait ». C'était la grande ville qui ne dormait jamais par excellence, on ne se lassait jamais d'une telle ville, il y avait toujours quelque chose à y faire. Cécil y avait été lui-même plusieurs fois, même s'il était vrai qu'il préférait Chicago, il n'avait pas de problème à s'imaginer vivre à New-York et ne jamais en être lasser. Peut-être que Ewan n'avait pas réussi à s'intégrer ou à accepter les habitudes New Yorkaises.
Ou peut-être qu'il ne lui disait pas tout, ce que Cécil comprenait parfaitement, ils venaient à peine de se rencontrer, bien qu'il lui avait fait gagner un repas gratuit, il n'y avait pas de quoi sortir les violons et commençait les confessions larmoyantes.
Leur commandes arrivèrent et après avoir trinquer, Ewan décida de commencer à questionner Cécil. Que faisait-il de ces journées ? Généralement il allait en cour mais maintenant les cours étaient finis, il se préparait pour les concours d'admission à l'université, il voulait suivre un cursus de droits international magique. Ce n'était peut-être pas la meilleure idée mais il pensait que ça l'aiderait pour ces prochaines négociations. C'était d'ailleurs un point qu'il ne pouvait pas exposer à Ewan pour l'instant.
Cécil était plutôt une personne transparente, il n'avait rien à cacher, pas de secret honteux seulement un léger détail, sa nature de Lycan. Ce n'était certainement pas une chose qu'il allait dire à la première personne venue. Il n'en avait pas honte, il était même fier de montrer qu'il ne correspondait pas au stéréotype que les gens se faisaient d'eux mais s'il n'était pas obligé d'en parler il préférait éviter. Etre un Lycan n'était pas la seule chose qu'il le définissait, Cécil était un jeune homme comme les autres qui passait son temps à étudier ou à voyager à travers les Etats-Unis avec son grand-père, c'était bien là la seule chose exceptionnelle dans sa vie, le reste était «normal» sauf durant la pleine lune. Malheureusement à l'instant où les gens connaissaient sa «vrai nature», ils le jugeaient immédiatement. Il n'allait donc pas le dire à Ewan sans pour autant lui cacher.

-Je ne fais pas grand chose pour être honnête. Je passe la majorité de mon temps à étudier pour les examens d'admission à l'université, lorsque je n'étudie pas, je pars régulièrement en voyage avec mon grand-père, son métier lui permait de voyager beaucoup à travers les Etats-Unis, je suis donc allé à New-York également. Tu es la première personne que je rencontre et qui me dis s'être « vite lassé » de cette ville, j'espère que Chicago ne te lassera pas si vite, au moins nous avons de quoi te remplir l'estomac.

Il avait dit ça avec un sourire sincère parce que c'était un point important lorsqu'on savait qu'une des spécialités New-Yorkaises était les Bagels qui venaient tout droit des Pays-Bas, ce n'était pas mauvais mais bien moins nourrissant que ce qu'ils avaient sous les yeux. Cécil commença d'ailleurs à attaquer sa pizza lorsqu'il se rappela de ce que Ewan avait répondu au sujet de la Louisiane.

-Pour la Louisiane, je ne peux pas y aller. C'est en territoire inquisiteurs, c'est interdit au sorcier.

Cécil avait dit ça tranquillement parce qu'ils étaient actuellement en territoire des Mages-Fondateurs, s'ils auraient été en zone neutre il aurait sûrement chuchoter cette information de peur qu'un Inquisiteurs ne se trouve dans les horizons. Il ne les détestait pas, malgré leur méthodes discutables mais il était évident qu'il préférait éviter de les croiser.

-Tu connais les Inquisiteurs ? Est-ce qu'ils sont présent dans d'autres parties de monde ou juste ici ? J'espère juste ici, être persécuté n'est jamais une bonne chose, ça engendre toujours les pires situations notamment la guerre.

Il savait de quoi il parlait. Il avait entendu beaucoup d'histoire de famille brisée à cause de cette guerre, à cause de  la volonté des inquisiteurs de tuer les sorciers et ces derniers qui leur rendaient la pareille. Comme il avait lui-même perdu ces parents dans des circonstances semblables, il espérait que la paix se fasse rapidement entre chaque groupes, cette guerre faisait bien plus de victime collatérale qu'autre chose.

 
fiche codée par Empty Heart


Dernière édition par Cécil de Cormontaigne le 08.02.15 17:30, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


[Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil Empty
MessageSujet: Re: [Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil   [Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil Empty07.02.15 17:31



Nothing remains of it but memories


La pizza était délicieuse. Bien meilleur que le paquet de chips enfiler à la va vite au départ de New York. Il n’avait pas vraiment eu le temps de trouver mieux. Il faut dire qu’il était pressé de quitter la ville où on le reconnaissait un peu trop. Il avait pensé qu’avec une ville aussi grande, il passerait inaperçu mais c’était sans compter certains aspects de sa personnalité qui le mettaient souvent dans de nombreux ennuies.  Hors quiconque ayant déjà ressenti la faim le tirailler vous dira qu’un paquet de chips c’est bien beau mais ça dure pas bien longtemps, ça donne soif et ça remplie pas votre ventre.  Du coup, Ewan ne se faisait pas prier pour déguster quelque chose de bien plus consistant et bon. Le fromage fondait sous la langue, la pâte était plus épaisse que ce qu’il avait déjà pu voir chez lui mais ça n’avait pas beaucoup d’importance. Son ventre le remerciait en émettant des bruits de satisfaction. Pendant qu’il dégustait son plat, Cecil répondit à sa question. Il faisait encore des études ce à quoi Ewan aurait bien répondu par une grimace de déplaisir mais tout le monde n’avait pas sa vision des études et il ne voulait pas offenser le jeune homme qui s’était montré plus que serviable avec l’étranger qu’il était. Ewan aimait apprendre de nouvelles choses mais il avait abandonné l’idée de consacrer plus de temps  à ses études dans un cadre formel. Il restait persuadé que c’était plus sur le terrain qu’il allait pouvoir apprendre quelque chose de véritablement utile.

« C’est génial d’avoir voyager à travers le pays ! Personnellement c’est mon but premier en arrivant ici. Je me poserais quand j’aurai trouvé ce que je cherche. D’ici là je compte profiter un maximum de ce que m’offre le pays. » Plaisanta Ewan en avalant un bout de sa part de pizza.

A partir de ce point Cecil lui avoue qu’il était surpris qu’il se soit lassé de New York aussi vite. Ewan se dit que sa raison était un peu faible finalement. Apparemment malgré tous ses voyages, Cecil, n’avait jamais rencontré quelqu’un qui puisse se lasser si vite de la grosse pomme. Il ne savait trop quoi lui dire. Il est rarement bien venu d’avouer à une connaissance que votre addiction pour l’argent vous avait fait mal voir de la plupart des gros bonnets du coin et qu’on pouvait reconnaitre son visage aux tables de poker de la plupart des établissements qui offraient ce genre de divertissement. Non ! Décidément pas la meilleure chose à dire.

« Ah tu en verras d’autres ! Disons que l’appel de l’inconnu était plus fort que les splendeurs de New York. » Ajouta Ewan pour tenter de faire passer l’excuse qu’il avait servie à Cecil plurtôt sur les raisons de son départ.

Cecil ajouta une remarque sur Chicago et Ewan le rassura vite fait sur ces intentions par rapport à la durée de son séjour dans la ville :

« Je pense rester un petit moment dans le coin. Histoire de m’habituer à la ville et d’en découvrir les moindres recoins. Puis comme tu le dis, il y a de quoi faire saliver les papilles par ici. Si je trouve des restaurants moitié moins bons que celui-ci, je ne risque pas d’être déçu. »

Et sur ces belles paroles, Ewan engloutis la part de pizza et en pris une seconde. Ça serait dommage de laisser refroidir quelque chose d’aussi alléchant.  Il valait mieux d’ailleurs car lorsque son nouvel « ami » lui avoue la raison pour laquelle il n’avait jamais pu se rendre en Louisiane, Ewan cru qu’il allait avaler de travers. Heureusement, pour lui, il réussit tant bien que mal à cacher sa gêne. Décidément, Cecil, sans le vouloir, savait où appuyer pour que ça fasse mal.  Bien sûr, il n’était pas partis aux Etats-Unis en total touriste et s’était un minimum informé avant de partir mais il avait certainement du sauter quelques pages dans le guide. Les informations qui arrivaient en Angleterre pouvaient aussi ne pas être à jour mais Ewan n’avait pas pensé qu’elles étaient aussi anciennes. Il aurait dû étrangler le bouquiniste de Londres qui lui avait vendu le fameux guide des Etats-Unis pour sorciers sur le Chemin de Traverse à Londres. Dire que cela lui avait couté une petite fortune. Sa mère, n’était pas bien riche et l’argent sorcier est moins facile à acquérir que celui des moldus.  11 Galions bien plus que pour un manuel de cours. Ce qui en argent moldus équivalait à 80,63 dollars : une vrai fortune. Ewan détestait faire la conversion. Ça lui donnait l’impression qu’il aurait pu être bien plus riche.

« Les Inquisiteurs ?! Non je n’en ai pas entendu parler… Tu pourrais peut-être m’éclairer un peux. Je pense que les informations que j’ai sont un peu datées. »

Ewan se mit à réfléchir et soudain cela fit tilt dans sa mémoire. Il fallait absolument qu’il se procure une carte du pays d’actualité avec les bonnes zones de délimitations entre les différentes factions. Il se rendit compte que le guide qu’il avait dans son sac ne lui serait peut-être pas très utile. S’il avait de la chance il arriverait peut-être à le revendre mais il en doutait. Personne ne voudrait d’un truc aussi vieux.

« En Angleterre, les sorciers tentaient encore de passer inaperçu même si depuis les révélations, ici, aux Etats-Unis, il est plus difficile de faire semblant. C’est même peine perdu selon moi. Je pense que d’opinion générale : ce n’était pas vraiment une si bonne chose. Surtout que le reste du monde n’a pas eu son mot à dire. Chose que les autres pays ont en horreur c’est de passer derrière les actions d’une puissance. »

Ewan essayant de se remémorer ce qu’il s’était passé à la suite de l’annonce de la découverte des sorciers aux Etats-Unis. Il se souvenait que dans la petite communauté de sorciers à Birmingham, il y avait eu de nombreuses discussions à ce sujet. De nombreux sorciers en voulaient aux sorciers américains d’avoir dévoilé un secret caché depuis des siècles. Mais surtout le fait de ne pas avoir eu le choix les exaspérait particulièrement. Car bientôt les sorciers d’Europe devraient se dévoilés. Les moldus n’étaient pas stupides. Ils se doutaient que s’il y avait des sorciers aux Etats-Unis, il y en avait aussi dans les autres pays. Bien sûr, les choses commençaient à peine à bouger en Angleterre. Le vieux continent ne porte pas le surnom pour rien. Tout comme un vieillard, il avait parfois du mal à évoluer sur certaines choses. Sa mère craignait que cela tourne à l’exclusion, la haine et la peur. Elle n’avait peut-être pas tort. La preuve avec ses inquisiteurs. Ewan ne savait pas s’il y avait une telle organisation dans son pays mais c’était fort probable qu’il y ait quelque chose de semblable. Que l’on soit moldus ou sorciers ou quoi que ce soit d’autres, on craint toujours l’inconnu et la première réaction et de se battre contre. Réfléchir vint souvent bien après quand les choses sont déjà trop mal parties pour être améliorer.

« Il est possible que quelque chose d’approchant existe chez moi. Je ne me suis pas bien renseigné. Pour dire la vérité, j’avais déjà abandonné dernière moi, les aspects de ma vie de mon pays. Cela faisait plusieurs mois déjà que je préparais mon voyage pour venir par ici. J’ai passé un petit moment sur un bateau et on est comme coupé du monde. » Ajouta Ewan pour tenter d’expliquer son ignorance sur le sujet.

Il ne le saurait jamais. Il avait coupé tous les ponts avec les gens qu’il avait connu. C’était plus facile. Ils oublieraient par la suite. Peut-être avaient-ils ressentis du chagrin mais Ewan savait qu’ils se soutiendraient dans cette épreuve et très vite ils ne se souviendraient plus de rien. Le temps efface ce genre de blessure. Il ne reviendrait jamais. Il avait vécu étouffer dans l’amour destructeur de sa mère, de son professeur et de son amante. Il voulait autre chose de la vie.

« Est-ce que tu as déjà rencontré ces inquisiteurs ? »

Il semblait à Ewan que Cecil semblait plus grave que lorsqu’ils étaient arrivés. La simple mention de ce groupe semblait jeter un froid sur l’atmosphère ambiante. Ewan n’était pas du genre à combler le silence et il finit sa part de pizza doucement en attendant la réponse de son compagnon de table.
fiche codée par Empty Heart


Dernière édition par Ewan Ó Ceallaigh le 14.02.15 17:51, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


[Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil Empty
MessageSujet: Re: [Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil   [Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil Empty13.02.15 23:28


 

Nothing remains of it but memories



Ewan avait l'air d'un véritable voyageur. Il avait quitté New-York parce qu'il pensait qu'il y avait plus à voir autre part. Pour avoir traverser un océan et tout laisser derrière lui, Cécil admirait son courage. Il ne pourrait jamais faire ça, il aimait sa ville natale mais surtout la meute dans laquelle il avait grandit, son grand-père également, il ne pourrait pas tout quitter. Il pourrait partir pour plusieurs mois mais il reviendrait toujours, ce qui n'avait pas l'air de faire partit des plans de Ewan. Ce dernier avait la ferme attention de voyager jusqu'à qu'il trouve où s'installer.
Certaines personnes y verraient sûrement un comportement inquiétant de la part de Ewan mais pas Cécil, les raisons que Ewan lui avait donné lui suffisait, ça se tenait et il ne voyait pas pourquoi il fallait voir des mauvaises intentions absolument partout.
Cécil fut surpris de savoir que Ewan ne connaissait pas les Inquisiteurs. Heureusement qu'il l'avait rencontré, il aurait pu très vite se retrouver devant des Inquisiteurs sans le savoir. En effet les états juste à l'est de Illinois étaient en territoire Inquisiteurs, sans savoir, en choisissant une ville un peu plus loin Ewan aurait pu se retrouver en face de gros problème. Bien sur les Inquisiteurs n'attaquaient pas les moldus mais Ewan n'en était pas un, Cécil pouvait le sentir. Il n'avait pas été surpris par le fais que Cécil était un sorcier mais plus par l'existence des Inquisiteurs, ce qui avait confirmé son impression sur la nature de son nouvel ami.
Ewan avait développé un point intéressant en répondant à Cécil sur sa question pour l'Angleterre. C'était vrai que les autres pays n'avaient rien demandé. Le monde entier avait appris l'existence des sorciers à cause d'une action passée ici et on ne leur avait rien demander. Cécil se rapellait que son père voulait l'amener en Europe pour qu'il puisse voir à quel point les gens, les villes, les cultures, etc... Etaient différents d'ici mais il n'en avait pas eu l'occasion encore. Il allait devoir se contenter des informations que lui donnerait Ewan en attendant.
Malheureusement, le jeune Irlandais avait l'air d'avoir été déconnecter du reste du monde entre son voyage en bateau et son expérience New-Yorkaise ce qui fait sourire Cécil. Avec une vie pareille, il était plus que normal de ne pas avoir le temps de s'occuper de choses telles que la politique. Si Cécil pouvait s'en passer, il le ferait volonté également.
Ewan lui demanda alors s'il avait déjà rencontré des Inquisiteurs. Cécil décida de finir une de ces part de pizza et de boire une grande gorgée de son soda, il allait sûrement devoir parler pendant un moment afin de lui expliquer la situation actuelle ici et sa rencontre avec les Inquisiteurs parce qu'ils avaient malheureusement du en rencontrer.

-Suite à une guerre les Etats-Unis ont été partager en différents territoires . Je suppose que tu as du en entendre parler avant de quitter l'Angleterre mais peut-être pas en détail. Il y a les Mages-Fondateurs, Chicago fait partit de leur territoire, ils ont la majorité du Nord-Est et l'état de Washington avec Seattle. Ils sont des sorciers classiques. Les plus extrémistes d'entre eux se trouvent à leur siège à Boston. Je pense rien d'apprendre à propos des sorciers de sang-pur et leur obsession pour la pureté de leur sang? C'est là où ils se trouvent. C'est plus tranquille ici mais il y a quand même certaines familles qu'il vaut mieux éviter. Les mages-fondateurs sont naturellement anti-moldu.

Cécil prit une bouchée de sa pizza avant de continuer.

-Ensuite nous avons les Partisans du Nouveaux-Monde. Ils sont pour un monde où Moldu et Sorcier cohabiteraient en paix. Leur capitale est New-Phoenix dans l'Arizona, ils sont ceux avec le plus de partisans et le plus de territoire également, la majorité étant dans le Grand Ouest à l'exception de l'état de Washington bien sur.

Les différents territoires étaient quelque chose que tous les américains apprenaient très jeunes, il ne faudrait pas que vous vous retrouviez là où il ne faudrait pas.

-On arrive ensuite aux Inquisiteurs. Ce sont les anti-sorciers, ils utilisent la technologie comme arme, ils n'hésitent pas à faire des attentats pour faire entendre leur opinion. Ils ne sont pas très ouverts au dialogue.

La voix de Cécil avait naturelle montré sa répulsion pour les manières des Inquisiteurs. Il n'avait rien contre eux mais leurs manières de faire n'étaient vraiment pas le meilleur choix qu'ils pouvaient faire.

-La majorité de leurs territoires sont dans le Sud, leur capitale se trouvant en Louisiane, c'est pour ça que nous ne pouvons pas réellement s'y aventurer à souhait. Il reste quelques territoires indépendants comme le Tennessee, le Kansas ou encore le Nebraska. Ce ne sont pas des états très importants, ni stratégiquement, ni économiquement, je pense que c'est pour ça qu'ils sont encore indépendants, mais ce n'est pas sur qu'ils le restent pour longtemps, les différents partis se battent souvent pour avoir ces territoires.

Cécil décida alors de parler de sa rencontre avec des Inquisiteurs qui s'était passé quelques années auparavant.

-J'ai, en effet, déjà rencontré des Inquisteurs. Bien que la majorité de leur territoire soient dans le sud, ils ont une percée dans le nord avec le Michigan, l'Indiana et l'Ohio. Ils sont donc assez proches de nous, ici à Chicago. J'étais partit avec mon grand-père rendre visite à de la famille qui habite près de la frontière avec l'état de l'Indiana.

Par famille, Cécil sous-entendait une autre meute avec qui son grand-père voulait s'entretenir au sujet d'une meute rivale. Cécil avait absolument voulu venir avec lui mais son grand-père lui avait interdit d'insister à leur discussion, il avait finit par s'ennuyer et s'était aventuré dans les alentours avant de tomber sur un groupe d'Inquisiteurs mais il n'allait pas tout raconter à Ewan maintenant, ça serait bien trop long et pas tout les détails étaient nécessaires.

-Nous nous étions un peu éloignés des routes habituelles, lorsqu'une jeep nous a demandé de nous arrêter. Ils nous ont rien fait, parce que...

Cécil faillit dire « parce que nous sommes des Lycans » mais il ne pouvait pas et trouva une excuse à peine crédible.

-Ils ont du avoir pitié d'un pauvre grand-père et son petit fils, nous ne représentions pas de menace, je suppose.

Il recommença à manger sa pizza l'air de rien.

-Il est possible d'en croiser en zone indépendante aussi mais ils sont généralement en minorité donc nous sommes moins danger. Beaucoup de gens disent que c'est ridicule de se méfier des Inquisiteurs mais, au vue de la grandeur de leur territoire, je ne pense pas qu'ils doivent être pris à la légère.

Trop passionné par sa pizza et commençant à être habituer à la présence de Ewan, Cécil en oublia les bonnes manières et continua de parler en mangeant.

-Le problème c'est que les gens ont tendance à croire que tout les moldus sont des Inquisiteurs ou que tout les sorciers sont de l'avis des Mages-Fondateurs, ce qui créait beaucoup de tension, certains états sont aux bords de la guerre civile régulièrement, mais c'est plutôt calme ici.

Maintenant qu'il y pensait, Ewan aurait certainement du entendre des gens en parler à New-York pourtant il avait eu l'air au courant de très peu de chose lorsqu'il lui avait demandé. Peut-être qu'il n'avait pas eu beaucoup de contact avec les locals à New-York...

 
fiche codée par Empty Heart
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


[Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil Empty
MessageSujet: Re: [Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil   [Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil Empty14.02.15 17:50


 

Nothing remains of it but memories


Ewan n’avait pas pensé que ce déjeuner allait finir en cours de géopolitique sur les différents territoires et les différentes factions qui vivaient aux Etats-Unis.  Le problème quand on part précipitamment de chez soi en faisant le minimum syndical pour préparer son voyage, c’est qu’on peut faire face à tout un tas de surprises. Ewan aurait pu partir n’importe où. De toute manière, de nos jours, presque tout le monde se mets à l’anglais. Mais bon sang ne serait mentir, son côté irlandais l’avait fait hésiter entre le Etats-Unis et l’Australie, deux terres d’accueils, où les siens se rendaient toujours. Ce qu’il l’avait fait pencher pour les Etats-Unis plus que pour l’Australie, c’était simplement que le premier bateau qu’il avait vu pour pas cher se rendait là-bas. Qui sait, s’il avait acheté son billet plus tard, il serait en ce moment même à se balader à Perth ou Cambera. Heureusement pour lui, Cecil était on ne peut plus au courant de ce qu’il se passait ici. Il prit le temps de lui expliquer les différentes factions une par une. Il commença par lui parler de Mages Fondateurs qui semblait être l’équivalant des extrémistes de sang-pur qu’on pouvait déjà trouver en Angleterre. Il ne fallait pas s’étonner, ils avaient été les premiers à s’expatrier à l’Ouest, après tout. De toute évidence, Ewan allait faire une croix sur Boston. De toute manière, la ville ne l’avait pas vraiment intéressé aux premiers abords. D’où le fait qu’il s’était rendu de New York à Chicago. Il comprenait néanmoins pourquoi il avait fini par faire la route à pied une fois que le bus s’était arrêté. Pendant que son nouvel « ami » continuait ses explications, Ewan avait presque déjà terminé la moitié de sa pizza.

La seconde faction des Partisans du Nouveau Monde, il en avait déjà entendu parler. Bien qu’il soit resté plus souvent avec des moldus que des sorciers dans la ville, il n’était pas stupide au point de ne pas avoir remarqué que la sorcellerie ne se cachait pas. Il trouvait l’idéal des partisans du nouveau monde un brin idéaliste et utopique. C’est le rêve de tous que de voir un monde unis sous une même bannière peu importe qui vous êtes ou d’où vous venez. Ewan pensait que la nature humaine faisait qu’il fallait bien plus que des idéaux pour atteindre ce but. D’autant plus que les partisans avaient de nombreux ennemis. Il leurs faudrait du temps pour accomplir ce qu’ils voulaient. Il leur souhaitait toutes les chances du monde mais ça serait sans lui. En tout cas, il pouvait s’estimer heureux d’être tombé sur eux en premier. Cela aurait pu être n’importe qui d’autres. Ce qui étonnait particulièrement Ewan c’était que ces choses-là semblaient être une notion commune pour de nombreux américains mais à l’extérieur de leurs frontières le monde n’avait pas encore eu le temps de s’adapter à ça. Oh ! Il ne doutait pas que ce qu’il voyait ici pourrait se reproduire bien assez vite ailleurs. C’était peut-être déjà le cas d’ailleurs. Mais comment le savoir ?

« On peut dire que j’ai eu de la veine de commencer par New York alors ! » affirma Ewan à la fin de l’explication de Cecil sur les partisans du nouveau monde.

Vint ensuite la fameuse explication sur les Inquisiteurs. De toute évidence des gens aussi extrémistes que les adorateurs du sang-pur. Ewan ne s’étonnait plus de la bêtise humaine. Les sorciers comme les moldus avaient décidément beaucoup plus de choses en commun qu’ils pouvaient l’imaginer les uns et les autres. Ewan qui avait vécu au milieu de moldus toute sa vie jusqu’à ce jour, n’avait jamais vraiment ressentie de haine envers eux. Il ne les craignait pas et avait parfois même de l’admiration pour le type de vie qu’il menait. Son professeur avait coutume de dire qu’il savait mieux manier un couteau qu’une baguette. Sa mère, elle, pensait que c’était parce qu’il n’avait jamais connu son père et que c’était la raison de son attrait pour les moldus. Du fait que son père en était un. Ewan n’avait jamais réussi à lui avouer que si les moldus lui plaisaient avant tout c’était pour leur argent. Apparemment les inquisiteurs avaient l’air d’être aussi obtus que les amoureux du sang-pur chez les sorciers. Pas du tout son genre.

« Ils m’ont l’air particulièrement amicaux ceux-là ! »  S’exclama le jeune homme alors qu’il but une gorgé de son soda.   « Je sens que je ne vais pas particulièrement me rendre dans le sud alors. C’est dommage, mon guide, affirmait que la Nouvelle Orléans c’était magique (cette bonne blague). »

Il fit une pause puis repris :

« Donc si je comprends bien les territoires indépendants, le sont uniquement car ils ne sont pas stratégiquement intéressant. Ils n’ont donc aucun leader et aucune partie principale pour les diriger. Ces territoires restent donc à la merci du premier groupe qui les trouverait utile… »

Ewan aimait particulièrement cette information. Si aucun groupe n’avait de vue sur ses territoires, cela voulait signifier une plus grande liberté pour un jeune homme comme lui. Il n’hésiterait pas à s’y rendre lorsqu’il se serait lassé de Chicago. Mais il n’eut pas le temps de mieux former ce projet que Cecil expliqua sa rencontre avec les inquisiteurs. Il trouva certaines explications un peu faibles. On aurait dit son excuse sur la raison pour laquelle il avait quitté New York. Mais il ne dit rien. Ce n’était pas à lui d’insister sur ce point. Il ne faut jamais forcer les gens à s’ouvrir à vous, surtout quand vous vivez dans une sorte de pays en guerre et que vous venez de rencontrer votre interlocuteur il y a à peine une heure. Ewan hocha la tête et continua à l’écouter. Une fois son histoire terminé sur cette rencontre, Erwan embraya sur une question :

« Pourquoi certaines personnes ne prennent-elles pas au sérieux les Inquisiteurs. J’ai vu les dégâts que peuvent faire une arme à feu ou un couteau. Je ne crois pas que ça soit à prendre à la rigolade. »

Ewan eut une pensée pour un des garçons des rues avec lesquels il jouait jeunes dans les rues de Birmingham. Chaque garçon avait sa propre faction ou son propre groupe. Ewan se tenait à l’époque loin de ses questions mais il avait de nombreuses connaissances dans les différents groupes de voyou qui se battait à coup de poing et de pierres pour une parcelle de rue. Un jour, les poings avaient été remplacé par des couteaux et Laclan avait perdu la vie parce qu’il ne prenait pas suffisamment au sérieux son adversaire. Ewan n’avait pas oublié les yeux écarquillé et le sang. Sorciers ou moldus, le sang est de la même couleur pour tous. Laclan avait été un peu plus qu’une connaissance et il n’oubliait pas. Ca avait été sa première leçon sur les armes.  Une des raisons pour laquelle, il gardait contre son cœur en toute circonstance, le Sgian-dubh de son père. Il aimait sentir le métal froid contre la peau. Cela lui rappelait que même désarmer de sa baguette, il était loin d’être sans ressources. C’est pourquoi il ne comprenait pas que quiconque puisse ne pas voir la menace que peut faire une arme entre de mauvaise mains.

« Même si tous ne sont pas d’une faction ou de l’autre, je puis comprendre que les choses ne soit pas sûres. Il suffit d’un homme fou et avec suffisamment de charisme pour créer un conflit. Enfin un homme ou une femme. »

Et oui le beau sexe, n’était pas exempt de méchanceté et de vilenie. Ne racontait-on pas le règne de la sorcière  Marie la sanglante en Angleterre. Certes, les moldus avait transformé l’histoire en légende de folklore et donné son nom à un cocktail mais elle était une des preuves que les femmes peuvent être aussi cruelle que les hommes.  Ewan se rendait compte que la conversation prenait un ton résolument politique et se demandait comment un étudiant qui semblait aussi bien né que Cecil pouvait se préoccuper de ce genre de questions. Il avait probablement une version erroné, mais dans sa tête un étudiant se préoccupait davantage de rendre ses devoirs à temps et de profiter de sa jeunesse. Il était pour profiter de sa jeunesse mais les devoirs il avait voulu s’en passer. Très peu pour lui.

« Tu me semble vraiment intéressé par ses questions. J’avais dans la tête qu’un étudiant était un peu plus insouciant. Est-ce que la politique t’intéresse ? » Demanda le jeune homme véritablement curieux.

Sur cette dernière question, Ewan entama l’avant-dernière part de sa pizza.
 
fiche codée par Empty Heart
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


[Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil Empty
MessageSujet: Re: [Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil   [Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil Empty15.02.15 18:59


 

Nothing remains of it but memories



Ewan avait, en effet, eu beaucoup de chance de commencer par New York. C'était un soulagement de voir qu'il n'avait pas l'air de partager les idées des Mages-Fondateurs parce que Cécil ne les partageait pas non plus. Etant de sang-mêlé, il lui serait bien mal venu de rejoindre leur camp, ce serait comme rejeter sa mère en quelque sorte.
La blague de Ewan sur la Nouvelle-Orléans étant magique fit rire Cécil, même s'il était triste qu'un endroit aussi intéressant leur soit interdit, il fallait mieux en rire qu'en pleurer. Peut-être qu'un jour Cécil oserait faire une escapade clandestine là-bas ? Voir comment les Inquisiteurs vivaient réellement. Il y avait beaucoup de rumeurs, tellement qu'il était difficile de discerner le vrai du faux.
Toutes les remarques qu'avaient fait Ewan étaient pertinentes. Il n'y avait aucune raison de ne pas craindre les Inquisiteurs mais si certains sorciers ne les craignaient pas, c'était parce qu'ils ne les connaissaient pas, ils les pensaient naturellement inférieurs à eux de par leur nature moldue et ne s'intéressaient donc pas à leurs armes, etc... Mais lorsqu'on avait vécu en contact avec des moldues, comme ça avait l'air d'avoir été le cas pour Ewan, vous saviez qu'ils avaient bien des moyens de palier à leurs manques de pouvoir magique. La mère de Cécil l'avait longuement mis en garde contre les armes à feux mais aussi les armes blanches, beaucoup plus discrètes mais tout autant meurtrières.
Ewan lui demanda ensuite s'il s'intéressait à la politique, Cécil fît une grimace de dégoût avant de hocher la tête en signe de négation.

-Non pas réellement, je préférerais l'éviter si je pourrais, mais si je veux changer le monde sans violence, la politique est malheureusement le seul moyen à ma disposition.

Cécil ne préférait pas s'attarder sur ces ambitions politiques. Elles s'attachaient directement à sa nature de Lycan qu'il ne pouvait pas dévoiler, il ne savait pas encore comment Ewan les considérer. Ils avaient plusieurs points communs pour l'instant et aucunes de leurs idées semblaient contraires  même s'ils étaient visiblement différents, rien n'était donc sûr sur l'avis que Ewan avait considérant les Lycans, il fallait mieux faire l'impasse.

-Concernant les états indépendants -Cécil mangea son dernier morceaux de pizza- tu as plus ou moins raison, le présidents moldus y a un minimum d'autorité mais sinon, oui, aucun des trois partis, dont je t'ai parlé, n'y fait autorité. D'ailleurs si tu es partisan d'un de ces partis, il y a de forte chance que tu vives dans leurs territoires, les gens vivants dans les états indépendants ont donc tendances à rester neutre dans le conflit actuel.

L'idée de la neutralité était très importante pour Cécil, les Lycan étant constamment sous la pression d'un des partis pour rejoindre un de leurs camps. Il avait bien l'intention de s'affirmer comme indépendant avec le temps et en faire de même pour tout les Lycans, mais encore une fois, ils ne se connaissaient pas assez pour qu'il puisse en parler à Ewan.

-Tu as l'air d'être intéressé par les zones indépendantes, je te comprends mais si New-York t'a ennuyé tu risques de t'y ennuyer encore plus. Je crois que la plus grande ville est Nashville dans le Tennessee, c'est sûrement tranquille pour se poser définitivement mais je ne pense pas que ça soit se que tu recherches maintenant.

Cécil finit son soda et il semblait que Ewan avait fini également. Ils partirent donc du restaurant après avoir remercier Mme Valentini qui avait l'air d'avoir déjà adopter Ewan et n'avait de cesse de lui répéter qu'il pouvait revenir quand il voudrait, ça serait toujours gratuit pour lui, tout comme pour Cécil.
Une fois sortit, Cécil s'étira et se tourna vers Ewan.

-Maintenant que nous avons manger, il y a t-il un endroit où tu veux que je t'accompagne en particulier?

Cécil ne pensait pas que Ewan allait encore avoir faim et maintenant qu'il connaissait Little Italy, le sujet de la nourriture était plus ou moins clos. Il avait peut-être d'autres questions concernant les Etats-Unis, ça ne dérangeait pas Cécil, il n'avait rien à faire de sa journée, comme il avait dit avant à part réviser pour les futurs concours il ne faisait rien. Il avait tout son temps pour amener Ewan là où lui conseillait le fameux guide disant que « la Nouvelle-Orléans était magique ».

-Ou si tu as une idée de comment aller en Nouvelle-Orléans sans se faire repérer je ne suis pas contre non plus!

Malheureusement pour lui Cécil n'avait pas d'amis proche qui serait partant pour une telle aventure. Les Lycans avaient tendance à rester proches de leur meute et même s'ils bougeaient s'était souvent en compagnie d'un des leurs, mais Ewan avait l'air assez « fou » pour ne pas être contre l'idée même si Cécil l'avait lancé plus comme une blague qu'autre chose. Ils n'allaient pas partir à pied jusqu'à la Nouvelle-Orléans mais l'idée était intéressante. Si Cécil était capable de voir comment vivait les Inquisiteurs peut-être qu'ils les comprendraient plus ? C'était sûrement l'idiotie de sa jeune qui parlait mais à bien y réfléchir ça ne semblait pas une si mauvaise idée que ça...

 
fiche codée par Empty Heart
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


[Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil Empty
MessageSujet: Re: [Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil   [Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil Empty22.02.15 20:37



Nothing remains of it but memories


Cecil n’avait pas tort. Les mots pouvaient être puissants. Si on voulait changer les choses et l’ordre, il n’y avait pas mieux que de se tourner vers une carrière politique. Il trouvait impressionnant que le jeune homme encore étudiant puisse vouloir tourner ses ambitions vers ce domaine particulier. Cependant Ewan ne comprenait pas ce qui pouvait le tourner vers ce domaine. Qu’est-ce qu’il voulait changer dans ce monde qui laisse sous-entendre que des violences puissent être de la partie ? Il ne voulait pas trop insister. Ce n’était pas son genre. Il posait beaucoup de questions mais il préférait qu’on lui offre des réponses sans poser la question. Le savoir était un trésor impressionnant dont il comprenait beaucoup la valeur. Il trouvait que la politique s’appliquait bien à la personnalité calme de Cecil. C’était une personne qui écoutait bien et qui vous mettait à l’aise. Sa physionomie et sa gentillesse lui accordaient une confiance rapide de ces interlocuteurs. Il pouvait lui-même s’en rendre compte. C’était le cardinal Richelieu qui disait lui-même : «Il faut écouter beaucoup et parler peu pour bien agir au gouvernement d’un Etat ». Cette maxime lui semblait parfaitement convenir à la personnalité même de Cecil.

La conversation avait vite tournée vers les territoires indépendants. Il n’avait pas prévu de se rendre dans ces états quand il n’avait pas assez d’information sur les Etats-Unis. Cecil avait raison. Ils n’étaient pas très intéressants. Que les trois factions régnantes ne soit pas intéressées par ses états car c’était on ne peut plus compréhensible. Même pour un voyageur ça n’avait pas d’intérêt. Mais après discussion, il se rendait compte qu’il devrait y réfléchir un peu plus. Son parcours devait le mener après Chicago vers le territoire des Partisans du Nouveau Monde. Si ce territoire en venait à le lacer il pourrait peut-être se lancer vers ses territoires qui n’attiraient personne. Il devait y avoir pas mal de possibilité pour se faire de l’argent sur place. Les doigts d’Ewan bougeaient comme s’il avait hâte de pouvoir mettre la main dessus. Il savait que ça ressemblait à une réaction de dépendance mais en fait c’était plus l’excitation et le jeu qui lui faisaient avoir cette réaction. Il finit son soda et la réaction se dissipa aussi vite qu’elle était apparu. Il devenait de mieux en mieux pour cacher son plaisir coupable mais il était encore jeune et n’était pas toujours bien disciplinés.

Par contre il se demandait comment les présidents des Etats-Unis faisaient pour s’en sortir avec les différentes factions, les sorciers, les humains ou les autres créatures qui ne tenaient pas particulièrement à se faire connaitre. Cela laissait entendre qu’ils avaient peu de pouvoir. Déjà que le système américain n’en accordait que peu à leurs présidents, cela devaient être une véritable torture. Comment pouvait-il s’en sortir ? Les sorciers avaient été malins d’aller s’installer aux Etats-Unis, un pays qui accordait plus de pouvoir à leurs états qu’à leur gouvernement fédéral. Ewan ne pouvait qu’admirer une filouterie aussi bonne. C’était un petit joueur face à ce type de réflexion assez poussé. Enfin ça ne changeait pas le fait que ça devait être un véritable casse-tête pour le gouvernement américain. Il se demandait si un des leaders tentaient d’en profiter en faisant ami-ami avec le président pour faire en sorte que sa faction soit mieux apprécié. Il termina les dernières gouttes de son soda alors même que Cecil lui faisait remarquer que malgré les points intéressants que pouvait présenter les territoires indépendants, il était peu probable qu’il veuille s’installer là-bas s’il souhaitait profiter de sa jeune ville. Ce à quoi il ne pouvait qu’acquiescer.

Ils avaient terminé leurs pizzas et ce qui allaient avec. Il était plus que temps de s’en aller. Ils firent leur adieu à Mme Valentini chez qui il irait probablement à nouveau s’il avait des envies d’Italie. Une fois qu’ils eurent quitté le restaurant, Cecil se tourna vers lui pour lui demander s’il voulait aller quelque part en particulier. Ewan fit mine de réfléchir mais en fait il n’avait pas vraiment besoin d’aller quelque part en particulier. Quand il arrivait dans une nouvelle ville, il se contentait de tourner et tourner partout pour découvrir de nouvelles choses. Il ne sortait son vieux guide que lorsque c’était nécessaire. Il avait plus que le temps de faire ça une autre fois.

« Tu peux peut-être me montrer ce que je dois voir en particulier dans la ville. Après c’est toi qui la connais et mon guide n’est pas fameux. Je pense que tu es celui qui me sera le plus utile que ce vieux bouquin. » Répondit Ewan en souriant.

Il leva les bras en l’air et s’étira aussi. Il avait hâte de voir ce que la ville réservait de plus. Il était certain qu’il y avait encore des tas de choses à voir. Cela lui prendrait du temps avant de bien connaitre la ville. Il voulait mieux savoir comment les choses marchaient. En tout cas mieux que ce qu’il avait pu voir à New York. Maintenant qu’il comprenait mieux le schéma des différentes factions, il lui serait d’autant plus simple de s’en sortir. C’était la connaissance de son environnement qui permettait à l’homme d’avancer. Il regarda Cecil et se demanda s’il ne venait pas de se faire sa première connaissance à Chicago. Il ne s’était lié à personne quand il était arrivé à New York mais il pensait faire mieux que la dernière fois. Pourquoi ne pas prendre la main tendu qui pourrait déboucher sur une plus grande compréhension de l’homme qu’était Cecil. Le temps serait seul juge pour voir ce qu’il adviendrait de cette amitié naissante. Alors qu’il se faisait cette réflexion, le jeune homme ajouta que s’il avait une idée pour se rendre en Louisiane, il était plus que partant. Cela fit sourire Ewan. Oh ! Ça pourrait être intéressant de se filer entre les mailles du filet et voir ce qu’on pouvait cacher derrière l’icône menaçante qu’était censé représenté les inquisiteurs.

« Il ne fallait pas lancer cette idée en l’air. Je crois qu’elle va faire son chemin et si je trouve quelques choses je n’hésiterai pas à t’entraîner avec moi. Il faut bien vivre et le frisson de l’angoisse offre parfois plus de sensation que n’importe quoi d’autres. »

Oui, Ewan avait le gout du risque. Sinon il ne s’assiérait pas à une table de poker pour jouer des piécettes et sortir avec des billets. Il perdait parfois mais il gagnait bien souvent. Il adorait les paris non pas uniquement pour l’argent (bien que cela y contribuait bien) mais aussi pour le gout du jeu. Le jeu était dangereux. Les paris ne sont jamais bien admis surtout quand l’état ne peut pas mettre la main sur une partie de la mise. Il avait le frisson de la découverte et aussi de l’affrontement possible avec l’adversaire face à soi. On ne pouvait jamais savoir comment le perdant allait réagir… Ewan ignorait si c’était la petite voix dans sa tête, insidieuse et terriblement stupide du fait de sa jeunesse, qui le poussait en s’engager dans des chemins tortueux plutôt que de se contenter d’une existence simple comme de nombreux jeunes gens de son âge. Il rejetait ses conventions. Ce n’était pas pour lui ; il avait déjà tenté d’être le bon fils pour faire plaisir à sa famille et finalement il s’était renier. Il ne le ferait plus jamais. Il n’hésiterait pas à passer ses propres besoins avant ceux des autres. Il allait être égoïste pour son propre bien. Mais il n’était pas non plus fait de pierre. Il n’était pas contre ouvrir son cœur à quelques rares personnes.

« Si je viens avec une idée pendant que tu me montres les splendeurs de Chicago, je t’exposerai mon plan. En attendant montre-moi ce que j’ignore encore de cette ville. » Plaisanta le jeune homme.

Il était jeune et insouciant. Le monde était grand et il avait encore beaucoup à voir. Il était content de pouvoir passer le reste de la journée en la compagnie rafraichissante de Cecil. Plus tard il s’inquiéterait de là où il irait dormir et de ce qu’il comptait faire pour survivre. Sa bourse ne resterait pas toujours pleine et il était si difficile de se faire de l’argent dans un territoire régit par les sorciers. Il ne le savait que trop bien. Il allait peut-être devoir réfléchir à exercer un travail pendant un certain moment. Il verrait bien…
fiche codée par Empty Heart

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé


[Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil Empty
MessageSujet: Re: [Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil   [Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

[Flashback] Nothing remains of it but memories ft. Cécil

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» The beast inside me (flashback) - feat Cécil
» Flashback - Le Glamour ne suffit pas...
» Cécil de Cormontaigne
» Cecil's wedding
» What do you propose ? [ft. Cécil]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bellum Orbis :: les reliques du passé :: Les cadavres dans votre placard :: Rp inachevés-