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 after war ▬ camille

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MessageSujet: after war ▬ camille   after war ▬ camille Empty15.03.17 19:44

Tout avait été très vite. Ma mère avait été enlevée et avant même que je puisse me faire à cette nouvelle, mon père et mon frère ainsi que la cour et les sorciers se joignaient au combat dans le but de la délivrer. J’avais moi aussi voulu participer mais mon père me l’avait formellement interdit. Dans un excès de rage j’avais quitté le manoir pour me rendre chez Anton. Lui il me comprendrait. Il n’avait d’ailleurs pas eu besoin que je m’expliquer pour savoir. J’étais restée avec lui en attendant qu’on me rende ma famille. Quand est-ce que le cauchemar allait prendre fin ?

J’avais reçu un hibou rapide des fidèles de mon père m’informant que ma mère était de retour chez elle. Je n’avais pas alors hésité à vouloir la voir mais l’on m’interdisait l’accès à sa chambre. Comment ma mère pouvait-elle me faire un coup pareil. Je n’y comprenais plus rien. Alors que je bataillais un moment en vain, je finissais pas abdiquer et je rentrais une nouvelle fois chez Anton. Là-bas je ne sais pas ce qu’il m’a pris. Je me mis à tout casser, détruisant, passant ma rage et ma frustration sur des objets. Anton lui me regardait sans tenter de me stopper bien au contraire. Il réparait les objets au fur et à mesure que je les cassais me permettant ainsi de ne pas être à cours. Je ne savais pas combien de temps ma crise avait duré mais je m’effondrais épuisée au sol. Comment avait-elle pu me faire cela ?

Ce n’est qu’en fin de journée que je réveillais dans le lit de mon ami. Il était dans le salon en train de lire des dossiers qu’il ne garda pas longtemps parce que j’avais besoin d’un câlin. C’est alors que je lui dis vouloir retourner à l’hôpital mais cette fois ci pour voir mon frère Camille. Il semblait surpris que j’ai un frère mais il ne me posa pas de question. Il me dit juste qu’il allait m’accompagner. Je n’avais pas le choix mais en même temps je voulais qu’il soit à mes côtés. J’avais fait déjà l’erreur de me rendre sans lui à l’hôpital le matin même pour voir ma mère… Je ne voulais pas recommencer une nouvelle fois.

***

« Vous allez me dire où se trouve mon frère et plus vite que cela ! »
« Nous sommes désolées Mademoiselle Andropova. Nous le surveillons nous vous l’assurons mais… »
« Visiblement pas assez ! Si lui arrive quelque chose vous entendrez parler de nous ! »

Je me sentais trembler de rage mais aussi de peur. Je ne savais pas comment allait mon frère. Bon Richard m’avait dit qu’il n’allait pas trop mal mais cela me faisait peur qu’il doive rester en observation même si c’était la procédure standard d’après mon oncle. Je ne supportais pas de ne pas pouvoir le voir lui aussi. J'en avais assez bavé le matin même avec l'interdiction de voir ma propre mère.

« Calme toi Ilaria ils vont le retrouver. »
« Tu ne connais pas Camille il est capable de se mettre dans des sales coups. »
« Un peu comme toi en fait… »

Je tournais ma tête vers Anton et je le frappais en souriant. Il n’avait pas tords en me disant cela mais je ne l’admettrais jamais. Il ne pouvait pas me connaitre aussi bien. Anton s’approcha alors de moi et déposa un premier baiser sur mon front et un second sur mes lèvres. Je tremblais comme une feuille et je voyais bien qu’il tentait de me calmer mais je ne serais sereine que lorsque j’aurai pu voir mon petit frère. Nous ne nous étions jamais vraiment entendus lui et moi et pourtant je mettais un point d’honneur à ce qu’il ne lui arrive rien. Je me calais dans les bras de mon ami – non Anton et moi nous ne sortons pas ensemble ! Je sentis Anton se redressait un peu alors j’en faisais de même. Je reconnus l’infirmière que j’avais incendiée il y a à peine vingt minutes.

« Nous l’avons retrouvé il était dans un placard et… »
« DANS UN PLACARD ? »
« Oui il se cachait et… Attendez Mademoiselle ! »

Je pestais de rage tout en faisant les cents pas dans la petite chambre de mon frère. Non mais elles étaient incapables de surveiller un gosse. Bon ok Camille est un monstre – et ce n’est pas sa condition de vampire qui me fait dire cela ! – mais ça restait quand même un gosse !

« Vous le ramenez tout de suite. »

L’infirmière ne se fit pas prier pour tourner les talons. Nul doute que Camille allait se prendre une remontrance par cette dernière mais nul doute aussi qu’il n’en aurait que faire. Je sentais toujours mon corps trembler. Anton glissa ses mains sur ma taille et me serra contre lui. Mon crâne reposait sur son torse. Mes yeux étaient fermés.

« Il va bien j’en suis sûr. »
« Et s’il ne va pas bien ? »
« Ily tu m’as toi-même dit que s’il n'était pas cloué au lit c’était qu’il irait bien. »
« Tu restes avec moi ? »

Il ne me répondit pas mais je sentais ses mains serrer plus les miennes. Je savais qu’il acceptait cette demande. Je me tournais alors vers lui. Il passa ses pouces sur mon visage et replaça une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Il me sourit mais ce n’est que quand j’entendis la porte s’ouvrir et que je baissais la tête pour LE voir que je retrouvais mon propre sourire. Je lâchais les bras de Anton pour aller prendre mon frère dans mes bras. Je n’entendis pas les infirmières s’excuser une nouvelle fois. J’étais juste contente de constater qu’il allait bien.

« Espèce de petit monstre tu m’as fait très peur. »

Oui c’était peut être la première fois depuis que je connaissais Camille que j’avais réellement eu peur de le perdre.

« Il est mignon. »

Je souriais un peu plus à la remarque de mon cher et tendre ami – j’insiste nous ne sommes pas ensemble ! - tandis que je lâchais enfin mon frère.

HRP Les paroles en italique sont dites en pensées entre les deux legilimens.
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Camille Chastel
Camille Chastel

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ϟ Métier : Lieutenant vampirique ϟ Âge : 265 ans ϟ Race et sang : Vampire traditionnel after war ▬ camille Tumblr_nkywoydStE1r5l858o3_250

ϟ Messages : 591 ϟ Date d'inscription : 02/05/2016 ϟ Disponibilité RP : 1x / semaine ϟ Célébrité : Asa Butterfield ϟ Crédits : moi

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MessageSujet: Re: after war ▬ camille   after war ▬ camille Empty16.03.17 13:59


   

After war




Il s'était écoulé plus de vingt quatre heures depuis que les loups avaient sortit le petit garçon des décombres. Pourtant très affaibli, Camille s'estimait chanceux de ne pas être en trop mauvais état. Jaroslav avait été blessé, et Régina il l'avait à peine vu mais au moins il la savait en vie. C'était le principal. Tout le monde avait perdu des plumes dans cette bataille, mais lui au moins tenait encore sur ses deux jambes. Tous avaient été transférés à l'hôpital de Boston, dans un petit bâtiment réservé aux vampires. Là bas même au zénith le soleil ne perçait pas, et ils étaient parfaitement en sécurité.

Après avoir passé la majorité de son temps à dormir, il avait été réveillé par la faim et l'envie de bouger. Assis dans son lit d'hôpital, il se grattait le visage qui le démangeait. Il était éraflé de partout, et avaient encore les brûlures de soleil qu'il s'était fait pendant sa dernière mission. Bref il pelait et s'arrachait consciencieusement les croûtes, ce que bien évidement les infirmières lui avaient interdit de faire. Il avait aussi un bandage qui recouvrait le poignet et deux doigts, ainsi qu'un pansement qui entourait son crâne. C'était la raison principale pour laquelle on le gardait en observation. Il s'était bouffé un gros coup sur la tête lorsque le plafond lui était tombé dessus, et il avait une plaie superficielle assortie d'une vilaine bosse.  Pourtant il était clair qu'il n'avait rien ! Les docteurs cherchaient toujours des problèmes là où il n'y en avait pas. Richard était comme ça aussi, à s'inquiéter tout le temps pour des bobos insgnifiants. Il était simplement épuisé voilà tout ! Il avait juste besoin qu'on lui fiche la paix, qu'il se repose et se change les idées. Qu'est ce qu'ils étaient pénibles à venir le solliciter tout le temps pour des examens.

Camille essaya de déplacer la bande de gaze qui entourait son crâne. Ça lui donnait chaud et envie de se gratter le front. Mais une douleur aiguë au niveau de la plaie l'arrêta bien vite. Il se demanda alors ce qu'il allait bien pouvoir faire pour s'occuper. Il n'y avait absolument rien d'intéressant dans sa chambre. La pièce était calme, plongée dans la pénombre et uniquement éclairée par une petite lampe dans laquelle une flamme bleue dansait sous un globe de verre. Il l'avait longuement fixé pour s'endormir, mais maintenant qu'il était bien réveillé, il s'en fichait complètement.
Dehors tout était tranquille, et mis à part les pas lents et les murmures des infirmières, il n'y avait aucun bruit. Il appréciait ce calme, mais percevait les sons de façon légèrement différente de d'habitude. Les fusillades et l'explosion toute proche lui avaient vrillées les oreilles, et depuis il entendait un sifflement aiguë en permanence et chaque bruit lui paraissait comme étouffé. Il en avait parlé aux médico mage qui avaient examinés l'état de ses tympans, et qui avaient conclu que comme beaucoup de ses blessures, ça finirait par passer tout seul. Vraiment à se demander à quoi ils servaient ces pseudo docteurs...

Attiré donc par l'envie de s'amuser, Camille sauta lestement de son lit et parti en exploration dans le bâtiment. Les hôpitaux sorciers étaient moins amusants que les hôpitaux moldus. Il n'y avait pas toutes ces machines à regarder et à toucher, et autant les médicaments avaient des aspects rigolos, autant il se méfiait comme de la peste des potions et des onguents magiques. Ces trucs là ça pouvait vous péter à la gueule rien qu'en les regardant de trop prêt. Vraiment il valait mieux ne pas toucher à ces trucs de sorcellerie.

Planqué derrière une porte, il entendit un échanges de murmures étouffés mais inquiets. Visiblement son absence avait été remarquée, et on partait à sa recherche. Tant mieux ! Le jeu ne serait que plus amusant. Personne n'avait jamais réussi à mettre la main sur Gévaudan, ce n'était pas ces petites gourdasses qui allaient y arriver. Changeant régulièrement de cachette, il les faisaient tourner en bourrique et s'amusait de les voir paniquer. Il était bien plus rapide qu'elles, et dans la pénombre il pouvait se glisser dans leur dos sans qu'elles ne sentent sa présence. Ouvrant silencieusement la porte d'un placard dans lequel elles avaient déjà fouillées un million de fois, il s'aménagea une petite place juste à sa taille derrière une pile de draps. Les genoux repliés contre sa poitrine, il gloussait en imaginant leurs têtes. Les pas approchaient de la chambre, et il les entendit entrer. Elles recommençaient à regarder sous les lits, derrière les rideaux, dans la salle de bain. Tout en ricanant silencieusement il tendit son bras et poussa légèrement le battant de la porte qui s'entrouvrit en grinçant. Une série de pas se rapprochaient, et lui changea de position pour s'accroupir. Dès que les deux volets de la porte s'ouvrir en grand et qu'il aperçut la silhouette de la femme il bondit hors du placard en poussant de grands hurlements et en renversant les draps. L'infirmière tomba à la renverse en poussant un cris terrifié, et lui éclata de rire, tout content de lui avoir filé la frousse de sa vie.

Les réprimandes houleuses qui suivirent coulèrent sur lui comme de l'huile sur du téflon. Il les ignora, gardant son petit sourire insolent à l'affiche et le souvenir réjouissant de la femme qui hurlait de peur. Bien sur le moyen le plus efficace de lui faire ravaler son insolence aurait été une bonne claque, mais il savait pertinemment qu'on n'allait pas le frapper. Au contraire, on lui changea son pyjama qu'il avait salit en traînant n'importe où, on rajusta ses pansements et on lui colla dans la main un petit berlingot d'une boisson sucrée au sang qu'il téta à la paille en faisant de grands bruits de succion. Puis on le ramena dans sa chambre où deux personnes l'attendaient. Il pensait  tomber sur Richard, mais non l'homme qui se tenait debout devant lui n'était pas son oncle. Il ne n'avait même jamais vu et entama un mouvement de recul. Par contre la jeune femme qui l'accompagnait il la connaissait très bien, il l'avait même vu naître et se rappelait parfaitement de ce petit bout de viande rose qui chouinait dans son couffin.  

Plissant les yeux d'un air méfiant, il se laissa néanmoins prendre dans les bras avant de se dégager en grimaçant. Avec sa poitrine Ilaria avait appuyé contre son torse, pile là où la balle avait été arrêté par son gilet. Il avait un douloureux hématome, qui d'heure en heure passaient par toutes les nuances de violet / rouge / jaune / bleu.


« Hé ! Toi aussi tu m'as fait peur, t'as pas vu ta tête mocheté ! »


Il ricana, la paille toujours coincée entre les dents, ce qui produisit des bulles qui firent un glouglou bizarre dans le carton.

« Et lui c'est qui ? » Demanda t il en désignant Anton du doigt.
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MessageSujet: Re: after war ▬ camille   after war ▬ camille Empty30.03.17 20:46

Camille était dans mes bras. Il devait être fatigué pour ne pas m'avoir esquivé ou alors il voulait tout simplement me faire plaisir pour une fois. Je le serrais aussi fort que je le pouvais jusqu'à ce que je me rende compte que mon grand frère grimaçait. Je le lâchais quand il se dégagea de mes bras. Je vis une petite grimace sur son visage d'ange – oui je ne le redirais pas alors prenez le bien en compte !

« Hé ! Toi aussi tu m'as fait peur, t'as pas vu ta tête mocheté ! »

Je souriais en coin en frottant mes yeux. Oui je devais avoir une tête horrible. J'avais pleuré et je n'avais pas pris le temps de me remaquiller. Je devais ressembler à un panda. Enfin si c'était le cas Anton aurait pu me le dire quand même !

« Et lui c'est qui ? »

Je me tournais vers Anton. Un doux sourire s'afficha sur mon visage. Lui. C'était mon tout. C'était mon meilleur ami, mon amant, celui qui m'aidait, celui qui me soutenait.

« C'est Anton. C'est mon ami. »

Pourquoi avais-je ressenti le besoin d'ajouter qu'il n'était que mon ami ? Je ne le savais pas que je l'avais fait tout simplement. Je regardais Anton. Il était temps que mon « ami » se présente.

« Je peux sortir si tu veux rester avec ta grande sœur. »

Je levais les yeux au ciel. Je n'étais pas la grande sœur de Camille. Je ne le serais jamais. Il aurait quoi qu'il arrive des siècles de plus que moi. Mais à me touchait que Anton veuille faire cela pour nous... Et en même temps ça m'énervait.

« Tu m'as promis de rester Anton ! »
« Je ne veux pas lui faire peur. »
« Camille n'a peur de rien. »
« Comme toi en fait. »

Je levais une nouvelle fois les yeux au ciel avant de prendre la main de mon frère pour le conduire dans son lit. Au moins s'il était dans ce dernier je saurais où il serait. Je le faisais grimper et je le bordais. J'imaginais bien la tête de mon frère surtout au vu du rire qui résonnait dans mon esprit de la part de Anton. Je n'avais pas besoin de lever mes yeux pour savoir que mon frère devait faire comme s'il était en train de mourir. Pourquoi je m'inquiétais pour ce vilain garnement ?

« Alors bonhomme tu m'expliques comment tu t'es fait ses blessures de guerre ? »

Je levais un sourcil. Je connaissais les récits de mon frère. Je m'asseyais dans un fauteuil et je demandais alors rapidement avant que mon frère ne commence son discours.

« Tu n'as pas mal Camille tu es sur ? »
« Ne le materne pas trop Ily. »

Je m'enfonçais un peu dans mon fauteuil en lançant un regard noir à Anton. Et bien s'il commençait à tenir avec mon frère je n'avais pas fini d'en baver avec eux d'eux. Je sentais le regard de Camille sur mes épaules et je tournais ma tête vers lui nonchalament.

« C'est bon vas y raconte ton histoire. »

Je fermais les yeux. C'était une bataille à laquelle je n'avais pas pu assister malheureusement. Quand je rouvrais les yeux je vis que Anton était toujours debout devant le lit de Camille. Je suis également mon frère qui ressemblait vraiment à un enfant. Je voyais presque une vraie famille.
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Camille Chastel
Camille Chastel

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ϟ Métier : Lieutenant vampirique ϟ Âge : 265 ans ϟ Race et sang : Vampire traditionnel after war ▬ camille Tumblr_nkywoydStE1r5l858o3_250

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MessageSujet: Re: after war ▬ camille   after war ▬ camille Empty09.04.17 17:28


   

After war




Camille dévisageait le dénommé Anton de façon pas très élégante. Richard lui répétait continuellement de ne pas désigner les gens du doigt et ne pas les regarder fixement ensuite. Mais s'il ne faisait pas ça, comment est ce qu'ils sauraient qu'on parle d'eux ? Vraiment Richard avait ce qu'on appelle des manières, mais cela n'était pas très pratique.
Le petit vampire tétât une gorgée de sang à la paille, avant de sourire d'un air entendu. Il avait ce regard coquin qui ne trompait personne et qu'il destina à Ilaria.


« Nan tu ment.... C'est ton amoureux ? » Demanda t il en gloussant. Clairement parfois Camille avait la maturité d'un élève d'école primaire. Et l'on cessait de trouver cela atterrant lorsque l'on réalisait qu'en effet, c'était bel et bien ce qu'il était.

Tout contente de détenir une information qui pourrait se monnayer très cher auprès de Régina ou mieux, de Jaroslav, il continua à détailler le jeune homme. Pour être bien sur de se rappeler en détail de son physique, et de pouvoir le cafter correctement.


« Hé du calme mon gars ! C'est pas ma grande sœur, c'est ma petite sœur ! »
Puis il lança un regard de fripouille plein de fierté à Ilaria. « T'es ma petit sœur pour toujours... » Traduisez, en gros t'es pas dans la merde ma cocotte.

Sans doute Ilaria avait envie de se donner cet air important de personne adulte responsable, car elle prit la décision de le mettre au lit.
Comme si quelqu'un sur cette terre avait assez d'autorité pour garder Camille Chastel dans un lit contre son gré ?
Ces humains étaient bien naïfs. Pourtant il consentit à obéir, parce qu'il savait qu'il aurait de meilleurs occasions de rigoler à ses dépends. D'ailleurs le fameux Anton s'avérait plus intéressant qu'il ne l'avait pensé au premier abord. Il était exceptionnellement bon public et réagissait à chacune de ses pitreries de façon satisfaisante, ce qui flattait grandement son ego de comédien. Sans doute Ilaria comprit qu'il y avait une connexion entre ses deux là, et commença à sentir venir la coalition des garçons contre les filles. Ce qui était très clairement une idée qui plaisait beaucoup à Camille.

Oui vraiment le dénommé Anton était de bonne compagnie, parce qu'il riait à ses blagues, même quand celles ci se moquaient ouvertement de sa copine. Ce qui soit dit en passant est un très très mauvais plan garçon, surtout avec une Andropov, et tu vas le payer cher.

Et évidement en écho à ce que je viens de dire, ce cher Anton ne trouva rien de mieux à faire que de reprendre Ilaria devant Camille, lui assurant qu'elle le maternait trop. Le sale gamin ricana, incapable de laisser passer une aussi belle occasion.


« Oui, ne me materne pas trop Ily <3 » Appuya t il en prenant une voix volontairement ridicule et niaise.

Une fois installé dans le lit, Anton demanda à Camille de lui raconter comment il s'était blessé. Ce qui était évidement un sujet important, et le petit vampire mit le maximum d'emphase dans son récit. En vérité ce n'était pas la grande gloire, la mission avait foiré misérablement, et heureusement que le sorcier Beller était ressortit entier de l'affaire sinon Jaro le lui aurait fait la misère. Alors essayer d'expliquer ce pitoyable échec de façon héroïque, ça demandait de déployer tout ses talents d'acteur.


« Hé bah tu ne le sais sans doute pas, mais c'est moi le chef du bataillon des éclaireurs, hé ouais ! Alors c'est à moi que le Roy a confié la mission de faire un repérage des alentours du bâtiment où s'étaient planqués les inquisiteurs. Pour nous empêcher d'approcher, ces crevards avaient mit des lampes solaires. Et pour emmerder les sorciers ils avaient aussi une balise anti magie. Bref c'est des gros tricheurs ! Mais ça on le savait. Sauf qu'il en faut plus pour arrêter Gévaudan. Les moldu sont mignons avec l'électricité, ils pensent qu'on est pas comprit qu'il suffit de débrancher la prise. Mais tu vois l'électricité c'est très très méchant, bien plus encore que la magie ! Si t'y touche ça te grille comme une chipolata ! Tu aimes jouer avec l'électricité ? Moi j'aime bien. Ça fait TCHOUFF ! Et parfois ça sent le cramé. »


Il resta un moment les yeux dans le vague et un sourire énigmatique sur les lèvres. Puis il accola ses paumes l'une contre l'autre et prononça en marmonnant solennellement les paroles suivantes :


« Petit Jésus, pardon pour le chat. »

Fin de la minute de recueillement. Libéré de ce soupçon de culpabilité, il était prêt à reprendre son récit.
 

« Mais je suis pas un débile, alors je ne me blesse pas avec l'électricité d’abord ! C'est une pétasse qui m'a tirée dessus, regarde mon bleu. »


Il déboutonna son haut de pyjama et montra fièrement à Anton l'hématome coloré qui s'étendait sur tout son plexus.

« Heureusement qu'elle a pas visée la tête sinon c'était tchao bye bye. Hé tu sais mon père il a tué un vampire en lui tirant juste là, entre les deux yeux. Bah il était mort avant de tomber par terre. Moi j'avais mon gilet, du coup j'ai juste un bleu. Mais mon gilet est niqué maintenant c'est malin... Tu trouve pas que mon bleu ressemble à une galaxie ? Ou alors dans ce sens là on dirait un peu une tête de chien... Là les oreilles, et là les yeux... Hé tu veux voir ma balle ? »


Tout content, il passa la main sous son oreiller et en sortit un flacon en verre fermé par un bouchon de liège. A l'intérieur se trouvait la balle en argent qu'on avait extrait de son gilet.


« Regarde ! Ça en vrai ça te traverse un bonhomme comme si c'était de la paille. Et puis c'est de l'argent, ça veux dire qu'en plus de te trouer la viande ça te crame. Y sont trop cons ces inquisiteurs, pourquoi est ce qu'ils veulent absolument qu'en en chie alors que de toute façon quand on se prend un pruneau pareil on est déjà presque sur de crever ? Ils savent vraiment pas quoi foutre de leur tunne... Heureusement que l'argent ça va c'est pas trop cher, t'imagine si la seule chose qu'on craignait le platine ? Tu crois que ces andouilles se feraient des remparts en platine ? Ou en mithril ? ...Ou en adamentium ! Tu sais qu'ils avaient quand même une porte recouverte d'argent dans leur bâtiment tout pourrit ? Trop con, ils auraient mieux fait d'investir dans leur installation électrique, ou alors se faire construire une vraie base souterraine de méchant chai pas ! Genre gardée par des requins avec des lasers sur la tête. J'aimerai trop avoir un requin mais Richard ne veux pas, il est chiant. Mais une porte en argent ça doit valoir un max de sous quand même, je me demande ce que Jaro va en faire... En tout cas ma balle elle est à la moi, je la garde ! »


Il se perdit dans la contemplation de son bien, avec le plaisir évident de détenir quelque chose de cool qu'il n'avait pas payé.


« Et puis après y'a eut une explosion et le plafond m'est tombé sur la gueule. » Marmonna t il en glissant ses doigts sous son bandage pour se gratter la tête.

« Du coup j'ai mal aux oreilles, et ça fait ihhhh... quand on fait silence. »
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MessageSujet: Re: after war ▬ camille   after war ▬ camille Empty16.04.17 21:09

Je voyais très bien dans le regard de mon grand frère qu'il ne me croyait absolument pas quand au fait que Anton n'était pas mon amoureux et pourtant c'était le cas. Il n'était pas mon amoureux. Enfin pas officiellement. D'abord avec Anton nous n'avions jamais parlé de cela. Il me laissait rentrer chez lui, il me laissait être avec lui quand j'allais mal mais ce n'était pas du tout un comportement d'amoureux. J'avais déjà eu des « petits amis » et je savais comment ça se passait dans une relation et ce n'était pas cela entre Anton et moi.

« Nan tu ment.... C'est ton amoureux ? »

Je levais les yeux au ciel. Il ne me croyait pas du tout. Bon okay il n'avait peut être pas forcément tord mais c'était comme cela. Je ne pouvais pas contrôler mon cœur.

« Non. Ce n'est pas mon amoureux. »

Et j'entendais tiquer dans ma tête. Anton n'aimait pas que je dise cela. Bien sur lui aussi n'assumait pas du tout ce qui commençait à naitre entre nous mais une chose était certaine : je ne lui dirais jamais en premier que je l'appréciais c'était juste hors de question.

« Si. Un peu quand même. »
« Ne commence pas Anton. »
« Et pourquoi pas ? »
« Je te déteste. »
« Moi aussi. »

Je soupirais puis je ricanais un peu à la pauvre tentation de fraternisaiton de Anton. Il n'arriverait pas à se faire un ami de Camille. Le petit garçon ne voudrait pas d'un ami comme Anton. Du moins je l'espérais vraiment.

« Hé du calme mon gars ! C'est pas ma grande sœur, c'est ma petite sœur ! T'es ma petit sœur pour toujours... »

Je levais de nouveau les yeux au ciel. Je ne risquais pas d'oublier que j'étais sa petite sœur. Il me le répétait tout le temps ce qui accentuait mon sentiment d'insécurité par moment. D'ailleurs Anton dû s'en rendre compte parce que je sentais qu'il essayait de sonder mes émotions.

« Pour toujours ? »
« C'est un vampire moi pas. »
« Oh je vois. »

Je prenais Camille dans mes bras pour le coucher et encore une fois Anton ne m'aida pas. Bien sur le monstre rentra de suite dans le jeu de mon pseudo ami.

« Oui, ne me materne pas trop Ily <3 »

Je fronçais alors les sourcils. Je commençais par être en colère. Je détestais qu'on se moque de moi et c'était très clairement le cas là.

« Traitre. »
« Non je sais que tu m'aimes. »
« Ta gueule. »
« Ilaria... »
« Ce soir tu dors sur le canapé. Je prends ton lit approche toi de moi et tu le regretteras. »
« Je m'approcherais alors. »

Je levais les yeux au ciel avant de m'asseoir dans le fauteuil juste à côté de Camille. Je me sentais lasse tout à coup et je ne savais pas si j'arriverais à suivre toute l'histoire de mon frère. C'était étonnant de se dire que Camille pouvait être très démonstratif dans ce genre de situation.

« Hé bah tu ne le sais sans doute pas, mais c'est moi le chef du bataillon des éclaireurs, hé ouais ! Alors c'est à moi que le Roy a confié la mission de faire un repérage des alentours du bâtiment où s'étaient planqués les inquisiteurs. Pour nous empêcher d'approcher, ces crevards avaient mit des lampes solaires. Et pour emmerder les sorciers ils avaient aussi une balise anti magie. Bref c'est des gros tricheurs ! Mais ça on le savait. Sauf qu'il en faut plus pour arrêter Gévaudan. Les moldu sont mignons avec l'électricité, ils pensent qu'on est pas comprit qu'il suffit de débrancher la prise. Mais tu vois l'électricité c'est très très méchant, bien plus encore que la magie ! Si t'y touche ça te grille comme une chipolata ! Tu aimes jouer avec l'électricité ? Moi j'aime bien. Ça fait TCHOUFF ! Et parfois ça sent le cramé. »

Je fermais les yeux essayant de calmer mes pensées contradictoires. Il y avait cette haine de ne pas pouvoir être allée sur place au fond de mon cœur. C'était incroyable.

« Petit Jésus, pardon pour le chat. »

Je rouvrais les yeux et je fronçais les sourcils. Il se fichait de moi là ?

« Tu as encore tué un chat Camille ? »

Je secouais la tête ne sachant pas si je voulais vraiment une réponse à ma question mais je fus dérangée par une réfléxion de Anton dans mon esprit. Je l'aurais engueulé de rentrer dans mon esprit tout le temps comme cela.

« Il a un soucis avec les chats ? »
« Oui un gros soucis. »

Et pas qu'avec les chats d'ailleurs mais ça Anton l'apprendrait avec le temps.

« Mais je suis pas un débile, alors je ne me blesse pas avec l'électricité d’abord ! C'est une pétasse qui m'a tirée dessus, regarde mon bleu. »

Je sourpirais. Mon dieu mais qu'est-ce que cette bataille avait bien pu donner.

« Heureusement qu'elle a pas visée la tête sinon c'était tchao bye bye. Hé tu sais mon père il a tué un vampire en lui tirant juste là, entre les deux yeux. Bah il était mort avant de tomber par terre. Moi j'avais mon gilet, du coup j'ai juste un bleu. Mais mon gilet est niqué maintenant c'est malin... Tu trouve pas que mon bleu ressemble à une galaxie ? Ou alors dans ce sens là on dirait un peu une tête de chien... Là les oreilles, et là les yeux... Hé tu veux voir ma balle ? »

NOOOOOOON !!! Mais c'était trop tard.

« J'en serai ravi. »

Je fermais les yeux et je soupirais. Mais pourquoi faisait-il cela ? Pourquoi l'encourageait-il bordel !

« Regarde ! Ça en vrai ça te traverse un bonhomme comme si c'était de la paille. Et puis c'est de l'argent, ça veux dire qu'en plus de te trouer la viande ça te crame. Y sont trop cons ces inquisiteurs, pourquoi est ce qu'ils veulent absolument qu'en en chie alors que de toute façon quand on se prend un pruneau pareil on est déjà presque sur de crever ? Ils savent vraiment pas quoi foutre de leur tunne... Heureusement que l'argent ça va c'est pas trop cher, t'imagine si la seule chose qu'on craignait le platine ? Tu crois que ces andouilles se feraient des remparts en platine ? Ou en mithril ? ...Ou en adamentium ! Tu sais qu'ils avaient quand même une porte recouverte d'argent dans leur bâtiment tout pourrit ? Trop con, ils auraient mieux fait d'investir dans leur installation électrique, ou alors se faire construire une vraie base souterraine de méchant chai pas ! Genre gardée par des requins avec des lasers sur la tête. J'aimerai trop avoir un requin mais Richard ne veux pas, il est chiant. Mais une porte en argent ça doit valoir un max de sous quand même, je me demande ce que Jaro va en faire... En tout cas ma balle elle est à la moi, je la garde ! »

Il avait récupéré la porte ? Quel crevard quand même ! Comme s'il n'avait pas assez de frique comme cela.

« Et puis après y'a eut une explosion et le plafond m'est tombé sur la gueule. »
« Le langage Camille. »

Je savais que j'étais comme il le disait si bien « relou » mais je n'avais pas pu m'en empêcher. Un petit héritage de notre oncle.

« Du coup j'ai mal aux oreilles, et ça fait ihhhh... quand on fait silence. »

Je levais les yeux au ciel en me levant du fauteuil pour m'asseoir sur le bord du lit de Camille. Il faudrait que j'en parle aux médecins quand même de ce bruit.

« Oh... Je vois que tu as été un grand soldat. »

Mais bordel tait toi Anton. Je lui jetais un regard noir et je voyais bien qu'il ne comprenait pas pourquoi je réagissais comme cela. Camille n'allait plus pouvoir se tenir maintenant. Il était relativement calme et maintenant c'était mort.

« Tu as dit au médecin que tu entendais ce bruit ? »

Je m'inquiétais quand même pour lui même si c'était un monstre. Je ne pouvais pas m'empêcher de l'aimer mon grand-frère.
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Camille Chastel
Camille Chastel

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ϟ Métier : Lieutenant vampirique ϟ Âge : 265 ans ϟ Race et sang : Vampire traditionnel after war ▬ camille Tumblr_nkywoydStE1r5l858o3_250

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MessageSujet: Re: after war ▬ camille   after war ▬ camille Empty28.04.17 15:35


   

After war




Tout ceux qui connaissaient Camille Chastel de près ou de loin s'accordaient à dire que c'était une méchante petite peste. Il était voleur, menteur, égoïste, ingrat et insolent. Bref c'était un enfant comme les autres, à la différence près que pour lui il n'y avait aucun espoir qu'il mûrisse et devienne une bonne personne au bout du compte. Ilaria elle avait finit par devenir une adulte raisonnable, après de longues années à subir les méchancetés mesquines de ce gosse qu'elle appelait son frère, mais qui n'avait aucun sang en commun. C'est à partir du moment où elle avait fait une tête de plus que lui, qu'il avait commencé à arrêter de lui chercher en permanence des noises, et avait limité ses agressions à des paroles cruelles.

Lorsque Camille est en compagnie d'autres enfants sa force surnaturelle ne surgis pas. Elle apparaît en même temps que ses crocs, c'est à dire quand il est en chasse ou se sent menacé. Du coup quand il joue à se bagarrer avec d'autres gosses, il a tendance à y aller franchement, comme du temps où il était encore humain.

Dès qu'Ilaria avait été suffisamment grande et costaude pour le maîtriser et lui coller une rouste, il  comprit qu'il allait devoir revoir sa stratégie. Il n'était alors plus question de lui tirer les cheveux, de lui jeter un cailloux ou de soulever sa jupe pour la voir pleurer, parce que désormais elle était capable de lui faire regretter son geste. Mais c'était mal connaître Camille Chastel que de croire qu'il n'avait qu'une corde à son arc, car en matière d'humiliation et de cruauté, son imagination était plus que débordante. Les mots pouvaient faire aussi mal que les coups de pieds, et à l'entendre lui répéter constamment quelle était bête, moche et que personne ne l'aimait, la petite fille avait finie par en souffrir réellement et était devenue une jeune femme fragile.

Quand à lui il restait toujours le même, méchant, jaloux et à cet instant très heureux d'être le centre de l'attention. Quand Ilaria réfuta qu'elle était amoureuse d'Anton, Camille la regarda longuement avec ses petits yeux suspicieux, brillants de malice. Puis il se tourna vers Anton, toujours avec ce regard de fripon avant de glousser :


« Ouh la menteuse... elle est amoureuse ! Hihihi »


Se cachant à moitié derrière ses mains, il se gondolait de rire comme un idiot puéril, qu'il était. Mais au fond il avait bien raison, et avait tout de suite capté qu'on essayait de lui cacher quelque chose. Bien malin celui qui arrivera à entuber Camille Chastel.

Anton en revanche était un excellent public, et malgré lui il encourageait Camille dans ses pitreries et ses insolences. Et puis il suffisait de voir les regards noirs que lui jetait Ilaria pour deviner qu'elle n'aimait pas du tout la tournure que prenait cette tentative de fraternisation. Et elle avait bien raison, Camille remarqua immédiatement que ça l'énervait, ce qui ne faisait qu'augmenter son plaisir de faire le clown.

Le sois disant pas petit ami donc, lui demanda de lui faire le récit de la bataille, et Camille lui raconta du mieux qu'il pu les événements auxquels il avait prit part. Alors oui ce n'était pas la grande gloire, mais au moins il n'avait pas été fait prisonnier, et à part quelques bobos il allait bien.
Tout en parlant, Camille repensa à comment il s'y était prit pour couper le courant, et saisi par le remord, car oui il avait vaguement un sens du remord, il joignit ses petites mains et pria comme sa maman lui avait enseignée. Ilaria ne comprit pas à quel point il était sincère dans ses paroles, et en profita pour lui adresser un reproche. Aussitôt Camille bondit, outré qu'on lui fasse une remarque qu'il estimait ne pas mériter.


« C'est même pas vrai ! J'ai rien fait ! Y s'est tué tout seul d'abord ! »


Réaction classique, on le prend la main dans le sac et il répond « c'est pas ma main m'dame ! »... Il n'avait même pas eut besoin d'être allé à l'école pour y apprendre la mauvaise foi, à croire que tout ces vieux trucs il les avait inventés lui même.
Cependant après voir débité un mensonge aussi gros que lui, il ricana en repensant au véritable feu d'artifice qui avait éclaté dans le poste électrique. Puis il reprit son récit, et montra à Anton sa blessure et la balle qui avait manquée de le tuer. C'était désormais son petit trésor, et il pourrait aller la cacher dans sa chambre au manoir avec toutes les choses amusantes qu'il avait collecté ça et là au cours des siècles.

Ce qui en revanche était nettement moins amusant, c'était cette capacité naturelle qu'Ilaria partageait avec Richard, c'est à dire de passer son temps à faire des remarques sur sa conduite. Là en l’occurrence c'était son langage fleuri qui ne lui revenait pas. Camille leva les yeux au ciel de manière exagérée et franchement insolente, en poussant un grand soupire. Pour quelqu'un qui ne respire pas, un soupire comme celui ci n'avait pas d'autre raison d'être que de la pure grossièreté.


« Le langage Camille <3 » Marmonna t il de façon volontairement aiguë et maniérée, avec un petit regard complice pour Anton, juste histoire de savoir s'il réagissait à son insolence.

Et oui pour le plus grand malheur de Ilaria il sourit, ce qui conforta Camille dans l'idée qu'il était très drôle.
Ce garçon était très bien, et en plus ça énervait Ilaria qu'ils s'entendent tout les deux. Que demander de plus ? Un petit coup de firme ne serait pas du luxe ! Quand le jeune homme le félicita d'être un grand soldat, Camille gonfla le torse avant de commencer à se la péter franchement.


« Qu'est ce que tu crois ! Y faudrait pas trop me prendre pour un perdreau de l'année mon gars ! J'suis le meilleur ! Et j'étais déjà un soldat quand ton pays c'était encore qu'une petite province angloise toute paumée, avec rien d'autre que trois indiens pelés et le choléra. »


Alors oui c'était un peu exagéré de dire ça, mais un peu d’impertinence ça ne faisait jamais de mal.
Lorsque Camille avait décidé qu'il avait assez refait l'histoire pour le moment, il se tourna vers Ilaria et lui demanda en la fixant dans les yeux :


« Dis tu sais si papa et maman vont bien ? Je ne les ai pas vu, c'est les loups qui m'ont ramenés et ils étaient déjà parti avec les docteurs depuis longtemps. »
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MessageSujet: Re: after war ▬ camille   after war ▬ camille Empty30.04.17 20:13

Je ne comprenais pas pourquoi mon soit disant frère avait toujours envie de me la mettre à l'envers. En plus il faisait toujours tout pour m'énerver et sincèrement après vingt et un ça commence à bien faire. Par moment, je me disais que quand je serais morte je pourrais au moins me reposer un peu mais d'un autre côté je me disais que d'autres subiraient cela et que ce n'était pas forcément la bonne chose. Alors je levais juste les yeux au ciel quand mon frère reprit la parole parce que je savais très bien ce qu'il allait dire.

« Ouh la menteuse... elle est amoureuse ! Hihihi »

Et voilà. C'était tellement prévisible. Je soupirais non sans le cacher. J'étais vraiment agacée par son comportement moi qui avait eu peur pour lui. Je me sentais vraiment bête.

« Tiens tu ne dis plus rien Ilaria. »
« Tais toi. »

Je fronçais les sourcils et je jetais un regard mauvais à mon ami. Anton fronça lui aussi les sourcils mais je ne détournerais pas le regard en premier. Il ne gagnerait pas ce combat silencieux et pourtant quand Camille parlait, je détournais mon regard pour lui faire une remarque sur le chat que mon frère avait encore une fois tuée.

« C'est même pas vrai ! J'ai rien fait ! Y s'est tué tout seul d'abord ! »

Je toussais genre j'allais le croire. Il était totalement hors de question que je le crois sur parole. Camille avait une capacité à mentir comme il respirait chose que j'avais mis du temps à comprendre et qui me faisait surtout maintenant douter de tout ce que mon frère pouvait dire.

« Le langage Camille <3 »

Quel petit con ma parole.

« Saloperie. »
« Ilaria c'est ton frère. »
« Je le hais. »
« Bien sur. »

Je fermais les yeux. C'était épuisant. Toute cette histoire était épuisante.

« Qu'est ce que tu crois ! Y faudrait pas trop me prendre pour un perdreau de l'année mon gars ! J'suis le meilleur ! Et j'étais déjà un soldat quand ton pays c'était encore qu'une petite province angloise toute paumée, avec rien d'autre que trois indiens pelés et le choléra. »

Je levais les yeux au ciel encore une fois.

« Soit gentil Camille. »

C'était usant de toujours répéter la même chose surtout avec lui, surtout en sachant que ça ne changerait rien du tout quant au comportement de mon grand frère.

« Dis tu sais si papa et maman vont bien ? Je ne les ai pas vu, c'est les loups qui m'ont ramenés et ils étaient déjà parti avec les docteurs depuis longtemps. »

Je soupirais.

« De Cormontaigne est venu ? »

Super je n'étais vraiment au courant de rien dans cette famille. Je soupirais avant d'entreprendre de répondre à la question de mon frère.

« Je ne les ai pas vu encore. Mais je suppose que si on ne nous a rien dit c'est qu'ils vont bien. »

Oui c'était la seule chose qui pouvait me faire tenir. Camille pouvait sentir dans ma voix que j'étais fébrile. Je ne savais pas comment réagir à cela.

« Quelqu'un approche. »

Je levais un sourcil. Je ne voyais pas qui pouvait approcher en fait. Cela m'étonnerait que mes parents viennent et puis... Ce fut comme une évidence pour moi. Quand la porte s'ouvrit avant même de me lever je dis :

« Oncle Richard. »

Je souriais à mon oncle tout en me levant de mon fauteuil pour l'accueillir comme il se devait.

▬▬▬▬▬

J'avais du attendre que le jour se finisse pour me rendre auprès de mon neveu. Si j'avais pu me cacher du soleil je n'aurais pas attention. Je voulais tellement m'assurer qu'il allait bien. J'avais appris que des loups s'étaient occupés de le soigner et de l'évacuer mais je n'en savais pas plus.

« Bonjour Princesse.... Monsieur.... »

Je m'inclinais devant la princesse et j'adressais un bref regard au jeune homme présent dans la pièce.

« Camille comment te sens-tu ? »

Je m'asseyais à côté de mon gredin de neveu avant de le regarder sous toutes les coutures. Je me devais de l'examiner afin de m'assurer sur les médecins avaient fait du bon travail.

« Ne vous inquiétez pas les enfants. Vos parents vont biens. »

Je souriais aux deux Andropov mais mon sourire se fana quand je portais une nouvelle fois mes yeux sur le jeune homme qui n'avait toujours rien dit.

« Qui est ce jeune homme ? »
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ϟ Métier : Lieutenant vampirique ϟ Âge : 265 ans ϟ Race et sang : Vampire traditionnel after war ▬ camille Tumblr_nkywoydStE1r5l858o3_250

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MessageSujet: Re: after war ▬ camille   after war ▬ camille Empty04.05.17 17:19


   

After war




Redevenant brusquement sérieux, Camille demanda a Ilaria si ses parents allaient bien, ou plutôt si leurs parents allaient bien. Car après tout avant que Jaroslav ne l'abandonne en le confiant à Richard, il avait été comme son fils. Un fils dont il s'était dépêché de se débarrasser en se remariant, et ça c'était quelque chose qui lui restait encore en travers de la gorge. Heureusement que Richard était une personne en or et  prenait bien soin de lui, sans quoi il n'aurait jamais réussi à aller de l'avant après ce qu'il prenait comme une odieuse trahison.

Au début les choses n'avaient pas été faciles, il tapait continuellement de grosses colères et fuguait des jours entiers jusqu'à ce que Richard parvienne à lui remettre la main dessus. Pourtant si le petit garçon était aussi imbuvable, c'était surtout parce qu'il était très malheureux. Les choses avaient finies par se tasser, et à défaut de pardonner, il avait apprit à vivre avec. Sa colère n'était plus dirigée vers Jaroslav et Régina, mais vers ce bébé qui avait détruit son univers. Il était monstrueusement jaloux d'elle, et plus elle grandissait, pire c'était. Richard aussi semblait l'apprécier, et quand il s'est mit à lui faire la classe, Camille avait vécu une nouvelle crise. Pourtant Richard avait essayé de les rapprocher, et de montrer au petit garçon qu'il était toujours au centre de son univers. Il y avait eut une grosse colère particulièrement mémorable.

Quand Ilaria avait été en âge d'apprendre à lire,  leur oncle lui avait proposé de se joindre à la leçon. Sur le papier l'idée était bonne, ils auraient pu travailler ensemble et s'aider. Camille lisait très mal, et revoir les bases ne lui ferait assurément pas de mal. Sauf que le gosse était aussi buté qu'il était malheureux, et lui avait lancée au visage des horreurs qu'on n'imaginerait pas voir sortir d'une si petite bouche. Jamais il n'avait été aussi méchant avec tonton Richard, et après il l'avait regretté très fort. Depuis l'eau avait coulé sous les ponts, mais il avait toujours dans le fond du ventre cette trouille de se retrouver tout seul encore une fois.

Du coup en représailles il lui volait ses parents. Après tout c'était mérité. Elle s'était incrustée dans sa vie, alors lui revenait en lui rappelant incessamment que maintenant qu'elle était grande elle n'intéressait plus personne. Sauf peut être ce petit freluquet à la jolie gueule, mais ça c'est parce qu'il venait juste de le rencontrer.

Il lui parla des loups, et à sa grande surprise Ilaria ignorait que De Cormontaigne et ses hommes s'étaient ralliés à eux. Encore quelque chose qu'il savait et pas elle ! Bon il consentit à lui raconter, après tout ça devait déjà se chuchoter dans Boston.


« Oui madaaame ! Sieur De Cormoran est venu avec tout son équipage et une troupe de ses plus vaillants soldats ! » Il mimait de son mieux le bel accent de coincé de Richard, et se laissa même aller à un semblant de révérence ridicule avant d'éclater de rire. Il pouvait passer la nuit à faire des bouffonnerie dans le même genre. « Bon sans déconner, le Roy des loups il vaut pas un pet de lapin ! Il est tout sec, par contre son second y claque ! Un gros costaud ! Géant ! Avec des bras comme ça ! Et une barbe comme ça ! Et des sourcils méchants comme ça ! Nan l'autre à côté y vaux pas un... Hé Anton ! Tu sais ce que ça sent un pet de lapin ? » Il gloussa comme un idiot. « Ça sent la carotte... »

Crise de rire. Il se tenait la poitrine parce que ça lui faisait mal à son bleu l'air de rien.

On s'amusait bien, enfin surtout Camille, quand Ilaria cassa l'ambiance en rappelant qu'elle n'avait eut aucune nouvelle de Jaro et de Régina.


« De qui ? Ah... bah ouais c'est qu'y vont sûrement bien. »

Au fond il ne s'en foutait pas vraiment, mais il avait juste oublié de quoi on parlait.

Anton eut comme un frisson, et d'une façon extrêmement discrète, il tourna les yeux vers la porte. Le legilimens venait de sentir la présence d'une personne approchant, et quelques secondes plus tard, Camille tendit l'oreille attiré par un bruit. A cause des acouphènes il ne le reconnu pas tout de suite, pourtant c'était un bruit familier. Un démarche désabusée, lente et molle. Avec le couinement quasi imperceptible mais agaçant, d'un mocassin à gland taille quarante cinq. Qui sur terre à part un hipster en mal de style pouvait porter des chaussures aussi moches ? Et bien Ilaria répondit à la question en même temps que la porte s'ouvrit...


« Oncle Richard. »

Wééé !! Oncle Richard ! Camille leva ouvertement les yeux au ciel, et se laissa tomber mollement sur son oreiller en soupirant. D'un coté il était heureux de le voir, mais d'un autre il sentait qu'il allait lui casser les pieds. Camille il faut être plus prudent ! Camille tu te rend compte que j'ai eut très peur ! Camille tu t'es abîmé les oreilles en restant trop près d'une explosion ! Mais oui ! Oui ! OUI ! Évidement qu'il le savait ! Il allait encore s'inquiéter pour rien et le saouler de constatations obvious. Le petit garçon roula sur le côté et tira son oreiller sur sa tête. Comme si ça pouvait suffire à ce qu'on l'oublie... Il sentit le matelas s'affaisser et Richard lui demander comment il allait.


« Si je te dis que je vais bien, tu me crois ? »

Richard lui prit l'oreiller et souleva le draps pour commencer à l'examiner sous toutes les coutures, en particulier cette plaie à la tête qui était la plus inquiétante. Bien entendu Camille gesticulait, pestant qu'il ne voulait pas qu'on le touche, qu'il lui faisait mal... bref il faisait son gros bébé grognon.
Ensuite Richard le fit asseoir et déboutonna son haut de pyjama pour tâter ses côtes et inspecter ce bleu. Puis après avoir rassuré Ilaria et Camille comme quoi le roi et la reine allaient bien, son regard bleu gris glissa sur le garçon qui accompagnait sa petite chouchoute de toujours. Sur un ton un peu sec, il demanda qui c'était. Et vu qu'il ne lui avait pas posé la question directement à l'intéressé, ce qui est très mal poli vilain Richard, Camille en profita pour mettre son grain de sel. Un large sourire étira tout son visage alors même que ses yeux brillaient d'une lueur maligne.


« C'est l'amoureux d'Ilariaaaaa !!! »
S'exclama t il à tue tête avant de se répandre en gloussements satisfaits. Dans le dos de Richard, mais bien à la vue du pauvre Anton, il passa lentement son index sur sa gorge d'un geste menaçant.

Ce malheureux garçon était cuit comme une chipo un dimanche de barbecue. Maintenant tout ce qui restait à faire, c'était de prendre un siège et de lancer les paris sur ce que Jaro allait lui faire endurer pour avoir mis la main sous la jupe de sa petite princesse.
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MessageSujet: Re: after war ▬ camille   after war ▬ camille Empty17.05.17 16:36

Si j'avais pour habitude de ne pas montrer à mon frère à quel point il pouvait parfois me surprendre cette fois ci je n'avais pu m'en empêcher. Ce n'était pas tous les jours qu'on apprenait une nouvelle comme cela.

« Oui madaaame ! Sieur De Cormoran est venu avec tout son équipage et une troupe de ses plus vaillants soldats ! »

De Cormontaigne était donc venu ? Il était venu aider ma famille. Je ne comprenais pas pourquoi il était venu. Peut être que je pourrais lui écrire une lettre pour lui demander des explications et sûrement aussi pour le remercier.

« Bon sans déconner, le Roy des loups il vaut pas un pet de lapin ! Il est tout sec, par contre son second y claque ! Un gros costaud ! Géant ! Avec des bras comme ça ! Et une barbe comme ça ! Et des sourcils méchants comme ça ! Nan l'autre à côté y vaux pas un... Hé Anton ! Tu sais ce que ça sent un pet de lapin ?... Ça sent la carotte... »

Je levais les yeux au ciel. Camille était vraiment un gamin.

« On n'insulte pas un roi Camille. »

Je soupirais un peu. Je ne savais pas pourquoi j'avais tout à coup un peu d'estime pour De Cormontaigne peut être parce que je pensais qu'il avait aidé à sauver ma mère ou je ne savais pas quoi d'autre. Cependant j'étais irritée. Anton riait comme un idiot.

« Arrête c'était drôle. »
« Non. »
« Oh si. »
« T'es aussi crétin que lui alors. »
« Peut être. »

Je souriais un peu avant de rappeler à Camille que je n'avais toujours pas de nouvelles de nos parents et ça m'angoisser énormément. Je sentis alors Anton se plongeait dans mon esprit pour calmer ma peine. Je lui souriais. Il me regardait et me fit un petit clin d'oeil.

« De qui ? Ah... bah ouais c'est qu'y vont sûrement bien. »

Je souriais un peu tristement. C'était une chose qui me faisait beaucoup de peine. J'avais l'impression de ne pas compter assez pour eux d'être mise encore une fois à l'écart. Richard pourrait être m'en dire plus maintenant qu'il nous avait rejoins.

▬▬▬▬▬

Je ne savais pas comment me comporter. C'était étrange. Je ne m'attendais déjà pas à me retrouver avec la princesse Ilaria à l'hôpital. Je l'aurais plus imaginé à côté de sa mère mais visiblement la princesse avait décidé de venir voir son frère. Je ne savais pas si elle se rendait compte de l'heure qu'il était et elle semblait vraiment fatiguée comme si elle ne pouvait pas vivre.

« Si je te dis que je vais bien, tu me crois ? »

Je soupirais. Bien sur que j'aurai dû lui faire confiance mais je me devais de vérifier tout de même. Je voulais à tout prix qu'il aille bien surtout que je n'avais pas pu le voir après la bataille. J'avais été piégé par le soleil.

« C'est l'amoureux d'Ilariaaaaa !!! »
« Plait-il ? »

Blanc. Mon cerveau se mit sur off et me yeux se firent plus perçant, menaçant. Je ne cautionnais pas du tout cela. Mes yeux scrutaient cet homme. Il était bien trop vieux pour la princesse. Il était également trop ressemblant à notre roi. Elle faisait visiblement un transfert et...

▬▬▬▬▬

QUOI ? Je ne faisais pas du tout de transfert ! Mon oncle se trompait lourdement.

« Ton père me ressemble ? »
« Mais non ! Et techniquement il n'est pas mon père »
« C'est étrange quand même qu'il pense cela. »
« Oh je t'en prie Anton ! »

Je levais les yeux au ciel en le regardant. Il était vraiment ridicule ! Je vis alors le geste de Camille et mon sœur se glaça. J'avais toujours su que c'était une possibilité mais je ne l'avais jamais admi. Je prenais alors une décision radicale. Je voyais que Anton ne bougerait pas et je le connaissais assez pour savoir qu'il était du genre à ne pas bouger même devant une menace et là très clairement Richard était une menace.

« Richard. Reprenez-vous. »

Je me levais de mon siège non sans jeter un regard mauvais à mon frère. C'était à cause de cette petite ordure que tout ce passait mal. Il ne pouvait pas se taire un peu !

« Ilaria. Camille n'est pas en faute. »
« Il suffit Anton. Tu n'as pas à me dire quoi penser. »

Je contournais le lit de mon frère et passait devant Richard. Mon oncle n'avait toujours pas bouger d'un cil. Je me plaçais à côté d'Anton et je lui prenais la main. Je regardais Richard. J'étais prête à agir s'il se passait quoi que se soit.

« Camille devrait être notre seul centre d'attention aujourd'hui mon oncle. Tu n'as pas encore entendu son récit. »

Je souriais puis je jetais à un regard à mon frère. S'il ne marchait pas dans mon jeu ça se passerait très mal pour lui. Je sentais la main d'Anton se glisser sur ma taille et toucher ma baguette.

« On n'en aura pas besoin tu sais. »
« Juste au cas où mon cœur. »

Je souriais un peu en coin.

▬▬▬▬▬

Il était peut être temps que je me décide à dire quelque chose. Je voyais bien que la princesse n'allait pas bien et je ne voulais pas donner raison à Camille même si je détestais déjà cet homme qui avait su visiblement ravir le cœur de la petite blonde.

« Et bien enchanté Monsieur. »

J'inclinais légèrement ma tête vers lui. Après tout cet homme n'était rien et même s'il ne connaissait mon histoire je ne voulais pas qu'il pense qu'il pouvait mettre supérieur. Je regardais les deux jeunes devant moi. Je savais que Ilaria connaissait mon côté dangereux et du coup je me retournais vers Camille.

« Tu as donc un récit à me conter ? Je t'écoute jeune enfant. »

Malgré tout mes yeux se posèrent à nouveau sur cet homme que je ne trouvais pas à sa hauteur. Il allait falloir que j'en parle au roi et rapidement. Je ne voulais en aucun cas semer la zizanie mais il était hors de question qu'elle reste avec lui. J'avais surtout une envie furieuse d'arracher la tête à cet homme et j'avais bien du mal à réfreiner cette envie. Peut être étais ce à cause du fait que je n'avais pas encore manger.

« T'a-t-on dit quand tu pourrais sortir Camille ? »

Il fallait changer mes idées.
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MessageSujet: Re: after war ▬ camille   after war ▬ camille Empty31.05.17 14:26


   

After war




« Peuh ! Tu parles ! C'est surtout une insulte pour les lapins ! »

Il ricana, tout en croisant à nouveau le regard pétillant d'Anton qui ne s'en remettait pas de sa vanne. Camille Chastel se considérait comme quelqu'un de très drôle, et ne manquait jamais de faire le pitre. Ce comportement agaçait prodigieusement le roi, alors que Richard lui se montrait beaucoup plus tolérant. Bien sur les deux hommes n'avaient ni la même faculté de patience, ni le même caractère. Mais à la décharge de Jaro, Richard ne le supportait que depuis une vingtaine d'années, alors que lui avait déjà passé plusieurs siècles à entendre la blague du pingouin qui respire par l'anus. Personnellement je ne m'en lasserait jamais, mais ce n'est pas forcément le cas de tout le monde.

D'ailleurs en parlant du loup, on en voit justement la queue. Ou pour être plus exacte, en parlant de l'écossais on en voit la que... le kilt. Un peu de pudeur mesdames ! Richard entra donc dans la chambre, tout en pantalon vêtu, et adressa immédiatement un regard on ne peut plus glacial à l'intrus. Et après on ose dire que Jaro est un mec désagréable ! Clairement sur ce coup là Richard n'avait rien à lui envier. Il dévisageait de la tête aux pieds ce pauvre Anton qui se prenait de plein fouet des pensées agressives à son égard. Est ce vraiment une bonne chose de savoir ce que les gens pensent de vous ? En l’occurrence, vu la tension dans la pièce il n'était pas nécessaire d'être légilimen pour remarquer que Richard ne rêvait que de l'étriper.

Et qui a t il de plus amusant de de jeter de l'huile sur le feu ? Tout simplement de balancer Anton directement dans le brasier ! A la une, à la deux, à la trois ! Camille ouvrit grand sa petite bouche pleine de dents de lait et laissa éclater la vérité. « Petit ordure » était un terme qui lui convenait parfaitement. Et le plus beau dans tout ça c'est qu'il continuait de faire sa petite bouille innocente, et que cette imbécile d'Anton ne réalisait pas qu'il venait de lui planter un couteau dans le dos. Les yeux bleus pâles du petit vampire se mirent soudainement à pétiller de malice.


« Oh oui ! <3 Camille devrait être le centre de l'attention tout les jours ! »

Et c'est comme ça qu'on gagne une guerre.
Il jeta un regard narquois à sa sœur, avant de revenir à Richard et d'adopter une expression d'amour éperdu. C'est vrai qu'il lui avait manqué, et qu'il avait eut peur de ne jamais le revoir. Mais le bonheur de retrouver son oncle n'était rien comparé au plaisir méchant de piétiner Ilaria. C'était presque aussi drôle que d'écrabouiller exprès les escargots les jours de pluie. Il visualisa Ilaria sous la forme d'un escargot baveux et ricana.

Ensuite il reprit son récit presque à l'identique de ce qu'il avait déjà dit, tout en expliquant à Richard qu'il avait vu les loups, et même que c'était eux qui l'avaient sorti des décombres et donnés les premiers soins C'était la première fois que Camille avait eut affaire aux loups de De Cormontaigne, et il en gardait un souvenir impérissable. Il avait de l'admiration dans sa voix, en particulier quand il parlait du grand barbu haut comme une montagne. Du point de vu d'un petit garçon c'était tout simplement un géant, et il avait eut un pincement au cœur quand il l'avait vu entouré des médecins avec son bras en écharpe. Gros loup par ci, Gros loup par mi. Richard l'écoutait patiemment, mais il était évident qu'il allait devoir calmer son admiration en présence de Jaro. Sans quoi il était certain qu'il serait puni.

Une nurse entra peu de temps après, et demanda au tuteur du petit vampire de signer quelques formulaires, après quoi on lui rapporta un sac dans lequel on avait mit toutes ses affaires. Richard était en train de déplier ses vêtements quand Camille se jeta directement sur son sac à dos. Son arme à feu était là, ainsi que sa veilleuse et d'autres de ses affaires. Jugeant qu'il était temps de prendre congé, Ilaria se leva et annonça qu'elle et son ami allaient partir. Richard remercia la princesse de s'être déplacée, et adressa un au revoir avec une froideur évidente à l'homme qui l'accompagnait. Dès que la porte claqua, Camille sursauta et se précipita dans le couloir.


« Attend !! Hé la mocheté c'est à toi que je parle ! Attend j'te dis ! »


Il trottina jusqu'à elle, et sortit de son sac à dos un objet rectangulaire et plat. C'était un portable, avec une face recouverte par une coque en plastique décorée d'un gros méli mélo de strass roses, de fleurs en plastique et de hello kitty trop mignons <3 C'était cute et surchargé, comme si une licorne avait chié ce truc.


« Tiens c'est pour toi ! Maman m'avait demandée de lui rapporter quelque chose du territoire indépendant mais je n'ai pas trouvé. Par contre je me suis dit que ça ça te plairait, comme t'aime bien les trucs de princesse qui brillent... »

Alors oui, comme tout le monde Ilaria avait eut une phase princesse paillettes cucul vers cinq / six ans, mais depuis ce n'était plus d'actualité depuis un loooong moment. Sauf que comme Camille ne grandissait pas, il avait tendance à faire comme les vieux, c'est à dire à avoir du mal à réaliser que les mioches devenaient des ado, et ensuite des adultes. Quand il pensait à elle, il visualisait toujours Ilaria à cinq ans, et quand il avait volé ce téléphone dans un sac à main, il avait aussitôt pensé qu'il lui plairait.


« Il ne marchera pas ici à Boston, mais si tu sort tu pourras m'envoyer un message ou m'appeler. J'ai mis mon numéro dedans. Par contre si tu galère avec ne demande pas à Richard, il est trop vieux il sait pas se servir du tactile. »

Il mima l'action et ricana. Puis il releva les yeux vers sa sœur avait de les baisser. Il était visiblement un peu ému alors il détourna l'attention en faisant le con.


« Hé Anton mon copain, faudra que tu vienne nous voir à la maison. Tu sais c'est bientôt mon anniversaire ! Tu vas me faire un cadeau hein ! Bon je vous laisse, sinon Richard va faire son grognon ! Siffle si t'as besoin de moi petite soeur ! »

Il fit un petit signe de la main, et retourna en trottinant dans la chambre.
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