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 [Flashback] Can You Give Me A Lift ? ♦ ft. Charlie

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Aurelia C. Jenkins
Aurelia C. Jenkins

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ϟ Métier : Sans Emploi ϟ Âge : 22 ans ϟ Race et sang : Sang Pur ♦ Mages Fondateurs ϟ Particularité : Trouble de la personnalité multiple ϟ Statut civil : Fiancée

[Flashback] Can You Give Me A Lift ? ♦ ft. Charlie 19355780

ϟ Messages : 430 ϟ Date d'inscription : 23/11/2014 ϟ Disponibilité RP : Disponible 1/2 ϟ Célébrité : Jennifer Lawrence ϟ Pseudo : Atae ϟ Crédits : omgsolame & Tumblr

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MessageSujet: [Flashback] Can You Give Me A Lift ? ♦ ft. Charlie   [Flashback] Can You Give Me A Lift ? ♦ ft. Charlie Empty20.12.15 22:08


   

Can You Give Me a Lift ?



¤*¤Flashback¤*¤ 1 an plus tôt.


Aurelia s’était réveillée d’une de ses crises avec une impression d’avoir trop abusé de la Bière au beurre la veille. Mais le mal de tête ce n’était pas dû à cela. C’était simplement que Cecily était passé par là avant d’être reconnu par sa mère et qu’on lui administre la fameuse potion qui lui donnait presque l’impression d’être normale. La vérité c’était qu’elle ne l’était pas et que cela lui pesait de plus en plus. Aurelia n’avait jamais souhaité être différente. Elle aurait préféré être comme sa meilleure amie Ilaria : une jeune femme sans problème et sans soucis. A l’aube de ses 20 ans, elle se sentait encore une petite fille, effrayé par le monstre sous le lit qui viendrait la dévorer. Sauf que le monstre n’était pas sous son lit, mais dans sa tête, bien réel, et prêt à tout pour devenir le maitre de son corps. Il semblait qu’il n’y ait rien qu’elle ne puisse faire pour l’en empêcher. Aurelia avait donc fait la seule chose qui lui était veneu en se réveillant e cette crise : pleurer toutes les larmes de son corps en envisageant son avenir. C’était un futur bien sombre qui s’ouvrait devant elle. Sans parler de son mariage qui se profilait à grands pas. Deux choses auxquelles elle ne voulait pas penser, mais qui par la force des choses finissaient toujours par s’imposer. La sorcière avait l’impression qu’elle ne pouvait pas y échapper. Cela entretenait sa profonde dépression et son dégout d’elle même qu’elle tentait tant bien que de cacher à sa famille. Ils faisaient tant pour qu’elle ne soit pas anormales, mais elle se rendait bien compte qu’elle n’était qu’une tragique déception.

Les larmes finirent par s’arrêter d’elles-mêmes et Aurelia se traina jusqu’à la salle de bain pour laver son chagrin et son corps. L’eau coulait sur son visage et Aurelia pensa un instant qu’elle aurait la force de descendre en bas rejoindre sa famille. Comme elle aurait aimé que Faith soit là. Elle était une de ses meilleures confidentes. Toujours prête à lui venir en aide. Elle calmait ses doutes et ses peurs de sa voix réconfortante. Faith avait tout pour être une mère formidable. Elle compensait les défauts de la leur. La sorcière, une fois sa toilette faite, enfila une robe toute simple, mauve et se prépara à descendre. Dans les escaliers, elle croisa un des elfes de maison qui venaient s’enquérir de sa santé et lui proposer un rafraichissement. Aurelia déclina l’attention probablement provoqué par une directive de sa mère et s’apprêta à descendre l’escalier de la maison pour rejoindre le séjour quand elle entendit un éclat dans le petit salon bleu. Elle s’approcha à pas de loup pour voir son père et sa mère se disputer. Il suffit de tendre l’oreille pour comprendre que le sujet de la conversation c’était sa dernière crise. Son père s’emportait contre la bêtise de sa mère d’avoir fait confiance à Perceval pour arranger son problème. Aurelia souffrit d’entendre le nom de celui qui avait trouvé la potion pour soulager ses crises, mais qui n’avait pas hésité à la prendre comme un sujet d’étude contre son consentement.

C’était trop dur d’entendre tout cela. La jeune femme avait envie de se boucher les oreilles pour ne pas entendre la dispute de ses parents. C’était d’une tristesse de les voir se mettre dans ses états à cause d’elle. Ils avaient bien d’autres soucis. Son père commençait à se faire vieux et son statut de chef de la famille Jenkins lui prenait beaucoup de son temps et de son énergie. Quant à sa mère, elle était très impliquée dans la vie citoyenne des sorciers et sorcières de la ville de Boston. Ulrich et Faith étaient les enfants parfaits, malgré leurs petits défauts, mais elle qu’est-ce qu’elle avait qui pouvait provoquer la fierté de sa famille ? Elle n’était ni très belle, ni très bonne sorcière et son handicap devenait de plus en plus un fardeau éternel contre lequel il ne semblait pas y avoir d’issu. Aurelia avait envie de fuir. Il fallait qu’elle respire l’air pur au dehors de la prison que semblait être devenu sa maison en instant. Elle fila vite dans sa chambre pour en sortir un manteau et sa fidèle sacoche avec ses vieux papiers. La sorcière se demanda s’il valait mieux se rendre à la balançoire près du Boston Moldu ou si elle devrait se rendre ailleurs. Le chemin qui menait à la balançoire n’était pas sûr et la journée était déjà bien avancée. Même si elle n’avait jamais fait de mauvaises rencontres là-bas, Aurelia sentait que l’endroit ne suffirait pas à apaiser son esprit, aujourd’hui.

Elle sortit bien vite dans sa chambre, sa baquette à la main, avant qu’on ne l’interroge sur ses agissements, et passa par la porte de derrière. Il n’était pas bien difficile de prendre le grand chemin et de se laisser guider par ses pieds quelque part où elle pourrait cesser de ressasser son malheur. Comment parviendrait-elle à se sortir de cette vie qui lui semblait trop sombre, trop triste ? Devrait-elle rejoindre le logis de son amie, Ilaria pour lui compter ses problèmes ? Non elle ne le ferait pas. Ses derniers temps, elle avait l’impression de trop souvent le faire. Elle ne voulait pas que son amie en vienne à être agacée de ses visites. Elles restaient de bons moments pour Aurelia qui quittait rarement la maison. Sa famille ne tenait pas vraiment à ce qu’elle ait une de ses crises pendant un déjeuner protocolaire ou au milieu d’une manifestation. Peu de gens savaient pour son problème. Elle n’en parlait à personne parce qu’elle ne voulait pas qu’on la regarde comme une bête curieuse. Parfois, la sorcière se demandait s’il n’aurait mieux pas valu être une cracmol que d’être affublé de ce sérieux handicap qu’elle avait. Dans tous les cas, elle aurait probablement été enfermée dans la maison. Mais au moins, elle aurait eu l’impression d’être quelqu’un au lieu de cette ombre qu’elle se sentait devenir, de jours en jours, par la force des choses.

Alors qu’elle marchait sans regarder, elle ne vit pas la racine d’un arbre au bord du trottoir qui sortait de la terre et contre lequel elle allait buter et trébucher. Aurelia perdit l’équilibre sur le trottoir. Elle faillit lâcher sa baguette, qu’elle avait au poing depuis qu’elle avait quitté la maison. Bien heureusement, elle évita de la projeter en l’air, mais ne put échapper à sa rencontre avec le bitume. Alors même qu’elle allait se relever, une détonation se fit entendre et une lumière aveuglante jaillit. Elle plaça ses mains devant ses yeux pour se protéger de cette lumière. Elle ne vit pas les deux roues immenses surmonter des phares à la lumière aveuglantes, s’arrêter à quelques pas d’elle. Aurelia se déplaça d’un pas et ne se retrouva plus devant le jet de lumière, elle put donc baisser ses mains pour contempler ce qui venait de s’arrêter à quelques pas d’elle dans un crissement de pneu. Il s’agissait d’un bus surgit du néant que tout sorciers digne de ce nom connait : le magicobus. C’est en  1835 que le premier magicobus avait fait son apparition sur les terres de la Grande-Bretagne, à l’initiative du ministre de la magie de l’époque. Si le véhicule connu quelques remarques critiques de la part des Sang-pur qui le qualifiait de « scandale molduesque », il finit vite par conquérir le cœur de tous les sorciers, Sang-pur compris, qui ne pouvait nier que c’était une formidable alternative à la poudre de cheminette, les balais ou encore les tapis volants. Certains puristes continuaient cependant de décrier le moyen de locomotion.

Aurelia n’hésita pas un instant et décida de grimper à son bord. Que pouvait-elle risquer ? Elle était déjà montée dans un magicobus et celui-ci lui permettrait de peut-être gagner la maison de vacances de la famille Jenkins, situé dans le Rhode Island. Elle y avait passé de nombreux moments, quand elle était en traitement avec Perceval. C’était ainsi qu’il avait pu faire toutes ses opérations dans la plus grande discrétion, avant que sa famille ne se rende compte qu’il en faisait un peu trop. Il faut dire que l’éloignement avait surtout été pensé pour que personne ne se pose trop de questions sur la benjamine de la famille Jenkins. Ils n’avaient pas pu imaginer que ce dernier profiterait de leur trop grande confiance pour abuser d’eux et de leur fille. Aurelia chassa ses pensées de sa tête avant d’entrer et de se retrouver face au conducteur. Qu’elle ne fut pas sa surprise de se retrouver en face d’une jeune fille qui ne devait pas être bien âgé. Elle ne pouvait pas mettre un chiffre précis sur son âge, mais son visage juvénile ne laissait pas trop de place au doute. Aurelia haussa les épaules. Qui était-elle pour dire quand on doit ou peut exercer un métier ? Elle n’en avait pas et n’avait pas fait ses classes à l’école de magie traditionnelle. La sorcière était bien ignorante de ce qu’il pouvait se faire dans le monde.  

« Vous pouvez m’emmener à Rhode Island? Le cottage des cerisiers ? » Demanda-t-elle de sa voix fatiguée et encore pleine des larmes qu’elle avait versé plus tôt.

Elle espérait que oui. Pourquoi retourner là où elle avait vécu des épreuves difficiles ? Pour se convaincre principalement qu’elles n’avaient plus d’emprise sur elle et qu’elle pouvait peut-être un jour dépasser son handicap.

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