"L’acte d’amour le plus parfait est le sacrifice, cacher ses sentiments pour pouvoir être bon ami. Je t’aime et je crois que je t’aime depuis que nos regards se sont croisés mais si ce que tu veux c’est que je te laisse tomber alors je vais le faire." Peyton, Les Frères Scott
Lyra & Charles
Cette soirée avait débuté comme chacun de ses rendez vous avec Charles Jagger. Un restaurant toujours le même. Une discussion sur les marchés communs toujours la même. Des sourires affectueux toujours les mêmes. Une amitié sans nom, inchangée depuis leur rencontre. Et pourtant, ce soir était différent de tous les autres qu'ils avaient passé à parler. Ce soir au restaurant, la conversation était tendu, pas dans un sens conflictuel non mais comme si toute leur amitié, tous leur rendez vous, reposait sur des non dits. Mais l'humeur de Lyra ce soir là y était sans doute pour quelque chose. Saevus l'avait prévenu qu'ils partiraient en voyage pendant une semaine, qu'ils devaient s'éloigner quelques temps. Elle comprenait ce que cela signifiait. Il était avec l'Autre. Celle qui avait brisé son conte, sa famille et son époux, du moins à ses yeux, et dont elle ne connaissait même pas le nom. Elle s'était d'ailleurs souvent dit que Charles ferait un meilleur mari que Saevus, dans le sens où elle savait que la fidélité pour cet homme d'affaire était une de ses plus grandes valeurs.
Les deux amis avaient passé cependant une excellente soirée au restaurant. Un excellent dîner au Kai, leur endroit favoris à tout les deux. Lyra s'étonnait d'ailleurs de ne jamais y avoir emmené son mari et surtout de ne pas en avoir l'envie. Depuis que Charles et elle devaient signer un contrat important ensemble pour leurs affaires en vu d'une association des deux entreprises pour un projet commun, ils étaient souvent amené à se voir. Leur amitié, déjà importante, avait évolué sous un nouveau jour pour Lyra, elle avait apprit à connaître plus profondément cet homme adorable qui avait toujours eut peu de chance en amour. Et aujourd'hui, elle lui souriait plus que d'habitude et ses remarques charmeuses ne l'avait pas gêné, loin de là. Elle était heureuse pour la première fois avec un autre homme que son mari. Epoux qui lui avait imposer un partage avec une autre femme. Même s'il restait avec elle le parfait gentleman et le parfait mari, il ne lui montrait pas un amour irrationnel, comme avec l'Autre, elle en était sûre et certaine. Et cette pensée lui laissait croire au fond d'elle même sans qu'elle l'assume, qu'elle aussi devait avoir le droit à ce bonheur.
Ils étaient donc sortit de leur restaurant fétiche et ils avaient prit la voiture de Charles pour les amener à l'hôtel et finir leur discussion sur leur projet déjà bien entamé. Elle avait accepté sans hésité. Entre rester seule chez elle à ruminer et passer la soirée à parler avec un bon ami, elle n'avait aucune hésitation. Pour une fois, Charles n'avait pas prit sa propre voiture mais avait demandé à son chauffeur de le ramener, en effet ils avaient tout les deux un peu bu et ça n'aurait pas été prudent de leur part. Dans la voiture, Lyra avait sentit une tension extrême grimper entre eux. Trop difficile à exprimer pour qu'elle le comprenne elle même. Charles avait alors levé la main pour caresser du dos de sa main l'épaule dénudé de Lyra qui portait une robe très élégante, grise qui laissait apercevoir son dos et ses épaules. Classe mais élégante, tel était la façon dont elle même se définissait et qu'elle voulait qu'on la voit.
Une fois dans l'ascenseur de l’hôtel luxueux que Charles s'était payé pour son séjour, la même électricité se faisait ressentir. Le coeur battant à mille à l'heure, des papillons dans l'estomac sans qu'elle puisse savoir pourquoi, elle en sortit pour arriver directement dans la suite de Charles qui se trouvait au dernier étage. Impressionné par le luxe de cet endroit, la première chose qu'elle fit fut d'aller voir l'immense baie vitré qui surplombait New-Phoenix. Elle avait la même vue chez elle mais ça l’impressionnait toujours. Absorbé par cet époustouflant paysage, Lyra ne sentit qu'au dernier moment les mains de Charles se poser sur ses bras pour qu'elle prenne la direction du canapé. Un immense frisson lui parcouru l'échine et elle se tourna vers lui. « Désolée, j'étais distraite par cette vue magnifique que tu as d'ici. » Puis, reprenant son sourire habituel en voyant Charles, elle reprit. « Tu nous sert un verre ? » et elle se dirigea vers le canapé de la suite pendant que Charles partit vers le bar.
Charles avait toujours adoré ce genre de soirée productive où il parvenait à se rendre exactement là où il le voulait et même plus loin. Après tout, il demeurait un homme d'affaire exigent qui avait tendance à mettre une grande pression de performance sur ses collaborateurs qui lui reprochait parfois sans pour autant pouvoir lui en vouloir puisque avouons le, Charles avait un certain talent pour être apprécié de ses paires. Ce soir, comme toutes les fois où il travaillait avec cette femme, il n'avait pas eu besoin de poussé. Lorsque leurs esprits pensaient vers un même but tout ce faisait naturellement. Lyra était une femme à part c'était certain.
Pourtant lorsqu'il quitta le restaurant, il sut que ce n'était pas du tout ce grand respect qui le faisait se sentir différent. Il ignorait pourquoi et ne savait comment l'expliquer, mais il sentait que quelque chose avait changé ce soir. Ce n'était pas leur premier diner, Lyra et lui se fréquentait depuis aussi longtemps qu'il pouvait se souvenir. Elle avait pratiquement toujours fait partie de sa vie et c'était grâce à elle et aussi grâce à son époux s'il était l'homme qu'il était aujourd'hui.... Le visage de Saevus Yaxley était d'ailleurs étampé dans son esprit depuis qu'il avait prit place à ses côtés dans la voiture les ramenant. Il ne pouvait s'empêcher de regarder son cou... ses lèvres.. Comment avait-il fait pour ne pas se rendre compte avant de la beauté envoutante de cette femme. Son rire le faisait sourire à chaque fois, un sourire charmeur dont il se servait naturellement à son avantage. Pourtant celui-ci demeurait incertain et nerveux, il se tenait tiraillé entre son envie indescriptible de la séduire et celui de rester en retrait. Elle est mariée un peu de retenue. Se dit-il alors que sans même qu'il ne le réalise vraiment, il avait porté le dos de sa main vers l'épaule dénudée de Lyra qu'il caressait. Retira sa main alors rapidement, mais néanmoins avec délicatesse. La façon dont Lyra portait cette robe captivait son attention. Il n'avait jamais été le genre d'homme a être attiré par une femme se dévoilant de façon trop évidente à lui, les jupes très très courtes et les décolleté trop plongeant le laissait indifférent. Il ne voulait pas d'une femme qui souhaitait attirer le regard des hommes de cette façon au contraire. Il préférait celle qui en dévoilait peu et parvenait néanmoins à se mettre à leur avantage et Lyra était l’incarnation parfaite. Il l'avait toujours su, mais apparemment il n'avait pas réellement ouvert les yeux avant aujourd'hui.
Ce soir, ça l'avait frappé de plein fouet malgré lui. Elle était parfaite. Son caractère, sa beauté... Tout d'elle incarnait exactement la femme qu'il avait toujours recherché. Depuis quatre ans.. Depuis son divorce avec Tabatha, il s'était promis de rester loin des femmes qui risquait de le charmer et de seulement profiter de celle ne recherchant que l'aventure et a qui il n'avait aucune chance de s'attacher. Il n'avait par contre pas prévu d'avoir à se "protéger" de Lyra et le voilà qui se faisait avoir à son propre jeu. Il était complètement envouté par son charme.
Alors qu'ils pénétrèrent dans la suite qu'il occupait à cet hôtel, il la regarda s'avancer vers la fenêtre avec un sourire aux lèvres. Il resta derrière un moment, se contenant de la regardé sans faire de bruit. Il sentait que Lyra n'était pas comme d'habitude ce soir, quelque chose la tracassait et il n'osait pas vraiment la questionner à ce sujet puisque lui-même n'était pas un homme s'ouvrant facilement. Il avait envie de lui permettre de passer une belle fin de soirée et de se changer les idées. Il savait que de l'inviter dans sa suite était particulièrement risqué vu l'envie de la séduire qui le tenaillait au plus profond de ses tripes. Après un moment, il vint délicatement poser ses mains contre ses bras, laissant ses doigts parcourir sa beau douce. D'ici il pouvait sentir son parfum et il ferma les yeux un instant.
Alors qu'elle se retournait, précisant son appréciation de la vue, un sourire se dessina contre ses lèvres. « Particulièrement ce soir » Il avait garder son regard clair bien encré dans le sien, intense, elle le fit reprendre le cours de ses idées lui demandant un verre. « Bien sure, viens. » Il déposa sa main contre son dos et la guida à mis chemin du canapé alors qu'il se dirigea vers le bar, il fut satisfait de voir qu'une bouteille de champagne y avait été réservé, bouteille qu'il ouvra avec dextérité avant de lui servir une coupe. Il s'approcha et lui remis la sienne avant de prendre place à ses côtés.
« Nous méritons bien un moment de détente après une journée aussi chargé. »
Sa voix était bien plus enjôleuse qu'il ne le voulait alors qu'il ne parvenait tout simplement pas à retirer son regard du sien.
« Tu semble distraite.. Je crois que j'ai exactement ce qui pourrait t'aider à te libérer l'esprit. »
Il vint saisir la télécommande multifonction posé près de canapé et en cliquant sur un simple bouton un douce musique ce mit à jouer, le violoniste favoris et Charles, et des flammes se mirent à danser dans le foyer devant eux.
« Ne parlons plus de travail. Je réalise que je ne sais pas ce que tu aimes en dehors, donne moi un indice. »
Il avait songé un instant à lui proposer de danser avec lui, la danse et la cuisine étant ses deux talents cachés, mais il ignorait tout simplement si elle appréciait ça. Il savait que s'il restait assis à ses côtés, silencieux, a simplement relaxer en regardant les flammes danser son envie de s'emparer de ses lèvres dont le gout était très certainement sucré ne ferait qu'augmenter. Non il avait besoin de mettre son attention ailleurs et une discussion avait été la première solution à traverser son esprit.
lumos maxima
Dernière édition par Charles Jagger Jr le 14.09.14 15:14, édité 1 fois
"L’acte d’amour le plus parfait est le sacrifice, cacher ses sentiments pour pouvoir être bon ami. Je t’aime et je crois que je t’aime depuis que nos regards se sont croisés mais si ce que tu veux c’est que je te laisse tomber alors je vais le faire." Peyton, Les Frères Scott
Lyra & Charles
Vous connaissez sans doute l'expression "yeux bleus yeux d'amoureux" qu'on utilise quand on est jeune ou qu'on chercher à expliquer quelque chose. C'est sans doute ce que Lyra aurait dit à Charles si elle avait eu vingt ans, toute la vie devant elle, et c'est pour ça qu'elle ne le fit pas et ne le pensa même pas. Pourtant elle aurait pu être ce genre de femme, à tomber amoureuse du bon homme au bon moment. Durant un instant, face aux yeux clairs de Charles, elle eut une pensée fugace qui était malgré tout en train de faire son chemin : il la charmait. Elle était charmé par son allure, sa présence, son caractère, sa façon de parler. Tout chez cet homme n'était que charme. C'est qu'elle ressentit quand elle le regarda droit dans les yeux, durant ce moment trop court qui n'avait pas duré assez longtemps à son goût. Mais la belle femme reprit vite ses esprits, elle alla s'asseoir là où son ami lui dit d'aller sur le canapé.
Elle regarda Charles revenir avec deux coupes de champagne vers elle dont une qu'il lui tendit avec un regard charmeur. Lyra lui renvoyait également un regard plein de malice, pétillant comme si sa présence l’apaisait. Non en fait, elle l'apaisait, elle avait passé la journée à penser à Saevus, à cette femme qu'il était partit voir, à son envie qu'à chaque fois qu'il revienne, il lui dise que c'était une erreur et qu'il ne voulait qu'elle. A chacun de ses voyages, elle avait nourrit ces espoirs. Et à chacun de ses retours, elle les jetait en sachant très bien que ce n'était que des rêves perdu d'une épouse trop gentille. Et en cet instant, alors que de sa voix délicieuse il lui disait qu'ils avaient bien mérité un peu de détente, elle ne pu s'empêcher de sourire et oublier tous ses problèmes. Charles était un ami très proche, mais ce soir elle avait un sentiment différent à son égard. Un sentiment d'attirance extrême alors qu'elle savait très bien qu'elle ne le devait pas. Elle avait un époux qui l'attendait à la maison... Qui l'attendait ? Non, il était avec une autre à assouvir son amour hors norme qui avait dépassé le statut de sa femme. D'ailleurs, Charles remarqua son trouble et lui proposa une solution à ce qui la tourmentait. Une douce musique d'un violoniste qui lui était inconnu et un feu dans la cheminée apparurent lorsque Charles appuya sur une télécommande. La magie de la technologie. « Cette musique est captivante. Je l'adore. »
Alors que Lyra n'arrivait pas à détourner son regard de son ami, il lui demanda ce qu'elle aimait en dehors du travail car il ne le savait pas. Lyra lâcha un petit rire adorable. Elle aimait sa famille et son travail, son hobby principal était son travail, la création de médicament et de traitement médicinaux pour tous et accessible à tous. « Un indice seulement ? » Elle ria, le taquinant. Mais elle eut une idée, d'une chose qu'elle aimait faire et que dans un élan de courage, elle décida de faire avec Charles. « J'aime danser sur de la musique et encore plus sur du violon, alors dansons. » Elle se leva du canapé et Charles la suivit dans le mouvement, se plaçant tout deux non loin du feu qui donnait à la musique une allure encore plus chaleureuse. D'abord gênée de sa propre idée, elle eut du mal à se placer correctement pour danser avec lui, mais, comme si leur corps parlaient à leur place, ils se mirent à danser, main dans la main. Yeux dans les yeux. Une des mains de Charles sur la taille de la chef d'entreprise la rapprochait doucement de lui. Aucun mot ne leur était utile, tout passait dans le mouvement de leur corps dans cette danse lente et romantique. Lyra ne pensait à rien, juste à Charles qui était en face d'elle. Leurs corps étaient plus proche que jamais, sa poitrine pouvait toucher le torse chaud de son ami, elle sentait leurs mains se caresser l'une contre l'autre. Que leur arrivaient-ils ? Que faisaient-ils ? Tout ça n'avait pas d'importance en réalité car doucement, le visage de Lyra comme celui de Charles se rapprochaient comme des aimants, à quelque centimètre des lèvres de l'autre, elle sentait la tension monter. La même tension que dans cette voiture tout à l'heure. Que dans l'ascenseur. Tension refouler de tout leur dîner à sauver les apparences d'une amitié qui se révélait n'être que tentation en ce moment. Lyra glissa alors ses lèvres contre celle de Charles. Elle n'était qu'une femme.
Charles ne put retenir un sourire en coin alors qu'il l'entendait rire... Elle le faisait complètement craquer. Alors qu'elle se moquait légèrement de lui lui demandant s'il voulait seulement un indice, il lui fit un clin d'oeil voulant embarquer dans son jeu. Elle avait le choix entre tout lui dire où se la jouer secrète, ça ne lui dérangeait pas le moins du monde, il avait seulement envie de lui faire passer une belle soirée loin de ce qui la tracassait et de l'entendre rire était pour lui signe qu'il faisait bien son boulot. Alors qu'elle lui fit part de cette proposition de danser, c'est avec un sourire joueur qu'il accepta volontiers. Ils avaient exactement les mêmes désirs ce soir...
Charles ne laissa pas passer l'occasion de lui démontrer ses talents de danseur alors qu'il guidait ses pas, son regard planté dans le sien, incapable de se détacher de ses yeux magnifiques. Les doigts entrelacer, il oubliait qui il était, mais surtout, il oubliait qui elle était, oubliait qu'elle lui était interdite. Elle était tout ce dont il avait toujours rêvé et pourtant il n'avait pas le droit, prendre la femme d'un autre était contraire à ses valeurs, prendre la femme d'un homme pour qui il avait le plus grand respect était tout simplement hors de ses principes et pourtant, en ce moment il n'y pensait pas, ses seules pensées était tournée vers elle et chacune des séduisantes expressions qui se dessinait contre son visage alors qu'elle suivait le rythme. Sans même réfléchir, il laissa son visage approcher du sien de plus en plus et voyant qu'elle se dirigeait pour l'embrasser, il franchit les centimètres le séparant de ses lèvres et il sentit un frisson parcourir sa colonne vertébral. Continuant doucement ses mouvements de danse, utilisant sa main toujours contre sa taille pour la presser d'avantage contre lui, il retira délicatement l'autre alors qu'il caressait du bout des doigts sont poignet, remontant le long de son avant-bras et de son bras, il continua sa course jusqu'à atteindre sa joue qu'il caressait. À la fois doux et passionné, il se laissait entièrement transporter dans ce baiser, leur langue s'entremêlant langoureusement.
Il n'avait pas envie de précipiter les choses, Lyra n'était pas qu'une simple conquête à ses yeux et bien que l'envie de la plaquer pour la baiser de la plus fougueuses des passions lui était venue en tête ce n'était pas ce dont il avait réellement envie. Non il avait envie de quelque chose de nouveau, il voulait lui faire l'amour avec toute la douceur et la passion qu'il possédait, cette femme était la perfection, ce dont il avait toujours rêvé et il ferait en sorte que cette nuit soit à son image.
Au bout d'un long moment, il sépara ses lèvres des siennes et colla son front au sien. Un sourire séducteur qui en dévoilait long sur ses intention, il vint glisser ses mains jusqu'à ses fesse et vu sa légèreté il n'eut pas de mal à la soulever afin qu'elle l'entoure de ses cuisse. Une fois certaine qu'elle était en place, il se dirigea vers son lit situé non loins d'où ils étaient et la déposa avec délicatesse avant de venir prendre place à ses côtés, embrassant son coup à de multiples endroit sensible alors que ses doigts caressait l'épaule opposée qu'elle avait si soigneusement dénudée dans cette robe, une robe qu'il adorerait voir contre le sol de cette chambre. Il arrêta son manège et releva sa tête afin de plonger son regard dans le sien, son bras cyrorg caressa ses cheveux, il ne dit rien et pourtant son regard parlait pour lui, il ne voulait pas surtout pas qu'elle se sente forcé ou qu'elle change d'idée, il lui laissa donc le choix, la regarda avec intensité attendant d'avoir son accord. « »
lumos maxima
Dernière édition par Charles Jagger Jr le 14.09.14 15:14, édité 1 fois
"L’acte d’amour le plus parfait est le sacrifice, cacher ses sentiments pour pouvoir être bon ami. Je t’aime et je crois que je t’aime depuis que nos regards se sont croisés mais si ce que tu veux c’est que je te laisse tomber alors je vais le faire." Peyton, Les Frères Scott
Lyra & Charles
Le goût sucré de ses lèvres sur les siennes était délicieux. La sensation de leurs langues s'entremêlant était exquise. La douce pression qu’exerçait sa main sur sa taille était excitante. Son autre main caressant sa joue était divine. Que de sensations différentes pour deux êtres qui n'avaient sans doute jamais penser que cela puisse arriver un jour. Un baiser si doux et en même temps si passionnel. Lyra était sur un nuage dont elle ne voulait pas redescendre. Ses caresses lentes et langoureuses sur sa joue lui provoquaient des frissons. Elle même porta ses mains autour de son cou rapprochant leur corps au maximum qu'ils purent. Lyra n'était plus qu'émotion et sensation.
Leur baiser s'arrêta au bout d'un long moment. Il avait été parfait, passionné, langoureux et sensuel. Dans tout les cas Charles était parfait et son regard flamboyant d'une nouvelle flamme qu'elle lui connaissait pas lui disait qu'ils allaient passer ensemble un moment merveilleux. Un moment unique. Mais chaque moment avec lui était unique dans tout les cas, de ce baiser surréaliste à leur dîner d'affaire. Ce soir, elle ne devait pas se préoccuper d'autrui, elle voulait cet homme et le regard qu'elle lui lança lorsqu'il posa son front contre le sien le lui disait haut et fort. Et dans un geste tendre, il glissa ses mains ses fesses pour la porter et l'attirer contre lui de façon à ce que ses jambes passent autour de sa taille. C'est dans cette position très sensuelle que Charles l’amena dans sa chambre et la posa délicatement, comme une fleur, sur son lit. Se plaçant à côté d'elle, il entreprit d'embrasser chaque parcelle de son cou, de caresser chaque centimètre de sa peau. Elle même caressait son bras tendrement, loin d'être hésitante dans ce geste, elle avait également son main sur son torse, passant ses doigts de façon sexy entre les boutons de sa chemise sans pour autant les enlever.
Il s'arrêta soudainement pour la regarder dans les yeux, comme pour lui demander son accord. Elle ne voulait pas penser à après, seul l'instant présent comptait à ce moment là et la main de Charles passant dans ses cheveux blonds lui en donnait encore plus la conviction. Alors dans un élan d'envie et d'excitation pour cet homme, elle plaça ses mains autour de son cou et se mise au dessus de lui à califourchon. Ses lèvres entreprirent de retrouver les siennes pour un baiser encore plus passionné que le précédent. Cet homme la rendait folle, c'était la seule explication qu'elle avait à ses actes en ce moment même. Elle était guidée par son corps et son coeur, ne laissant aucune place à sa raison dans ce débat. Son corps hurlait d'envie face au corps musclé et sexy de Charles, son coeur approuvait en dansant de joie, quant à sa conscience, elle s'était fait la malle dès qu'elle s'était retrouvée dans la suite de Charles seule avec lui. Et même si elle revenait le lendemain, elle s'en fichait, car là tout de suite elle voulait juste profiter de cette émotion et cette passion qu'elle ressentait entre eux. Cette électricité qui passait dans leurs corps sans pouvoir la contrôler. Cette envie incroyable d'assouvir un besoin qui aurait dû être impossible.
Lentement mais sûrement, tout en l'embrassant dans le cou, elle commença à défaire les premiers boutons de la chemise de Charles. Sa robe remontait jusqu'à ses cuisses pour qu'elle ne la gêne pas dans sa position laissant ainsi apercevoir le haut de ses bas en soie. Lyra avait toujours été une grande fan de lingerie fine et élégante, pouvant s'offrir les plus belles tenues pour se mettre en valeur, elle n'hésitait pas. Elle avait pensé que ça attirerait son mari hors des griffes de sa maîtresse mais non. Mais aujourd'hui c'était différent, rien avait été prémédité et son envie pour cet homme était décuplé comparer à ce qu'elle ressentait pour Saevus. Elle était excitée par Charles et elle comptait bien faire en sorte que lui le soit aussi. Lyra avait enlevé la totalité des boutons de la chemise de Charles et elle passait ses mains sur son torse tout en embrassant délicatement ses épaules, puis son cou, puis sa mâchoire jusqu'à remonter à ses lèvres, toujours dans cette position presque indécente.
Un sourire coquin prit naissance sur son visage alors qu'elle embraquait à califourchon contre lui. Sa main droit positionner contre sa fesse et la gauche caressant du bout des doigts le derrière de sa robe dont l'idée de la lui enlevée ne faisait que l'exciter davantage et cette position révélatrice qu'occupait leur corps l'allumait au plus haut point. Quand elle vint saisir ses lèvres, Charles lui retourna ce baiser en lui démontrant toute la passion qu'il avait pour elle. Jamais encore un simple baiser lui avait fait un si grand effet.
Charles ne put retenir un léger grognement roque alors que ses lèvres parcoururent son cou et il ferma les yeux savourant chaque seconde de cette douce attention. La main caressant son dos se déplaça vers sa crinière dorée dans laquelle il faufila ses doigts. Délicats et experts à la foi, ceux de la femme défirent les derniers boutons de sa chemise. Il expira bruyamment alors qu'elle laissait ses lèvres parcourir son corps jusqu'à se retrouver contre ses lèvres à nouveau. Ses attentions le rendait tout simplement fou. Utilisant la force de ses abdominaux parfaitement dessiné, il se releva légèrement fin d'être assis, gardant précieusement Lyra dans cette position indécente mais tellement aguichante, ses mains quittèrent le corps de Lyra pour venir saisir le col de sa chemise qu'il enleva avec habilité avant de revenir sur Lyra en caressant ses cuisses, profitant de ce bas si soigneusement choisit, et s’arrêtant uniquement lorsqu'il pouvait sentir le début de sa lingerie plus.. intime. Sans pouvoir attendre plus longtemps, il sait cette robe et la remonta doucement, caressant sa peau au passage afin de lui procurer les plus délicieux frissons, il ne se sépara de ses lèvres qu'au moment où cela devint nécessaire afin de lui enlever complètement.
Il se mordit doucement la lèvre inférieur en regardant ce corps plus que parfait se dessiner sous ses yeux, à la fois délicat et féminin, parfaitement mis en valeur et attirant. Sa bouche vint embrasser le coup le Lyra a des endroits des plus stratégique alors que ses mains la tenait par la taille, il descendit doucement ses baisers et ne s'arrêta qu'une fois à l’embrasure de ses seins. Son regard se leva alors vers elle, souhaitant profiter une nouvelle fois de ce visage si attirant, il la tint fermement contre lui et la retourna vers délicatesse afin de se retrouver par dessus elle. Il lui avait fait délibérément conservé son soutien-gorge souhaitant garde encore une nouvelle découverte pour plus tard. Il descendit ses baisers jusqu'à arrivé à sa petite culotte, qu'il enleva avec attention, continuant ses baisers. Lorsqu'il parvint à la retirer complètement, il la déposa aux côtés de son lit et remonta en embrassant ses cuisses. Il voulait lui donner le plus délicieux des avants-goûts sur ce qui les attendaient pour le reste de la nuit, ainsi, ses lèvres s'emparèrent de sa féminité alors qu'il laissait sa langue la parcourir langoureusement, s'attardant sur les zones dans lesquels ils la sentait plus sensibles. Ses doigts virent l'aider dans la tâche alors qu'il n'avait qu'un seul but, lui procurer le plus doux des premiers orgasmes qu'il souhaitait lui donner cette nuit. Il avait envie de l'entendre gémir pour lui et il s'appliqua à la fois avec passion, mais aussi avec une intensité passagère lorsqu'il sentait son corps en redemandé d'avantage. Son corps en entirer frémissait de ce contact intime qu'il avait avec elle. Il avait bien l'intention de ne pas s'arrêter tant qu'elle n'aurait pas atteint le 7e ciel...
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Dernière édition par Charles Jagger Jr le 14.09.14 15:14, édité 1 fois
"L’acte d’amour le plus parfait est le sacrifice, cacher ses sentiments pour pouvoir être bon ami. Je t’aime et je crois que je t’aime depuis que nos regards se sont croisés mais si ce que tu veux c’est que je te laisse tomber alors je vais le faire." Peyton, Les Frères Scott
Lyra & Charles
Elle adorait ce contact de peau à peau, chair à chair. Un contact charnel et sensuel. Deux corps qui s'animaient pour un même dessein. Mais surtout, ces deux corps étaient en parfaite mouvance. Chacun s'adaptant à l'autre avec une facilité inégalable. Lyra profitait de chaque instant, de chaque geste, touché, baisé que pouvait lui procurer le moment. Mais surtout, elle ressentait une excitation folle face à cette homme à qui elle se donnait totalement. Elle avait l'impression que les sensations qu'elle ressentait étaient décuplées face à lui. Un long frisson lui parcouru l'échine lorsqu'elle sentit les mains de son amant de se déplacer sur ses cuisses, juste au niveau du commencement de ses bas, remontant légèrement sa robe, dévoilant juste ce qu'il fallait pour le moment. Leurs lèvres ne se quittaient plus, comme aimanté l'une à l'autre. Les mains de Lyra se baladaient sur les muscles fins de cet homme qu'elle trouvait si beau. Si parfait. Elle descendait doucement ses caresses jusqu'à arriver au début du pantalon de son Apollon et jouer avec sa boucle de ceinture. Mais elle n'eut pas le temps de la défaire que déjà, leurs lèvres se quittèrent à regret et Charles fit glisser la robe de sa maîtresse pour la laisser pantelante face à lui en sous vêtements. Lyra n'en éprouvait aucune gêne, elle qui pourtant était si réservée. Mais elle le connaissait. Et tout ce qui se passait entre eux se déroulait avec une telle simplicité qu'elle avait l'impression d'avoir l'habitude de se retrouver dans cette situation.
Les baisers de Charles se firent de plus en plus provocateur de désir. Passant de son cou à ses seins, ses lèvres avaient un effet dévastateur sur elle. Gémissant de plaisir à ce contact elle croisa le regard de son amant. Elle sentait dans cet échange de regard une tension extrême, des émotions contradictoires et un désir augmentant au moindre contact. De plus en plus frissonnante, elle sentait au creux de ses reins l'envie grimper comme une flèche. Doucement, Charles la fit basculer de façon à ce qu'il se retrouve au dessus d'elle, prenant ainsi le contrôle de la situation. Les yeux de Lyra ne le quittait pas. Elle se sentait redevenir l'adolescente qu'elle était autrefois, sûre d'elle et romantique. Elle voyait en elle une boule d'excitation monter à mesure que le regard de braise de cet homme qui s'apprêtait à braver l'impossible s’imprégnait en elle. Comme une marque rouge sur elle imprimée par le fer, elle se sentait bouillir d'une émotion qu'elle identifiait mal. Il l'embrassa, encore et encore jusqu'à lui retirer cette barrière de tissu qu'il y avait entre lui et son intimité. Puis soudain, il n'y eut que le plaisir à l'état brut. Un flux de sensation qui la faisait tournoyer dans des émotions plus fortes les unes que les autres. Gémissant de bonheur, d'envie et de laisser aller au plaisir charnel, à sa langue experte qui ne voulait que leur plaisir à eux deux. Les mains de Lyra s'agrippaient à la couverture de soie glissante. Ses doigts fins tentant de contenir cette onde délicieuse qui vacillait au creux de son bassin. Elle sentait les aller et venu de ses doigts se mêler à sa langue. Et l'inévitable se produit forcement. Dans un gémissement plus aiguë, Lyra arriva à l’apogée de ce doux préliminaire. Se contractant de tous ses muscles, elle se délecta de ce moment de jouissance. Charles la rendait folle, il fallait qu'elle se l'avoue. Elle était folle ? Non juste folle de lui.
Elle eut alors un bref moment d'hésitation. Devait-elle lui rendre la pareil ? Elle n'attendait que ça, il fallait le dire. Se remettant de ce moment parfait, elle regarda Charles avec lueur de malice dans ses grands yeux. Alors que ce dernier remontait vers elle pour atteindre ses lèvres, elle le fit doucement basculer sur le dos pour qu'elle soit au de lui. Elle était plus désirable que jamais, en bas et soutient gorges uniquement. Elle avait beau avoir un peu plus que quarante ans, elle aimait son corps, sa taille fine et ses longues jambes. Mais jamais elle n'aurait pensée essayer de se faire désirer de Charles Jagger. Lyra se mordilla doucement la lèvre inférieur et dans un geste doux et sensuel, embrassa langoureusement son amant tandis que ses mains descendait avec délicatesse sur son torse puis jusqu'à la ceinture qu'elle n'avait pu défaire tout à l'heure. Alors, elle retira la boucle. Ses lèvres passèrent sur son cou. Elle enleva la ceinture. Sa langue caressa sa mâchoire. Elle défit un bouton de son pantalon de costume. Ses dents mordillèrent doucement son épaule. Puis les autres. Ses lèvres remontèrent sur ses lèvres. Elle le fixa avec un regard intense, remplit de son entendu et posa un baiser sur ses lèvres humides. Posa un autre baiser sur son cou, son torse, ses hanches. Ses mains se glissèrent sur les bords de son pantalon et elle le fit glisser lentement sur ses jambes jusqu'à ce qu'il tombe au pied du lit. Elle remonta alors doucement passa un doigt fin sur son entrejambe gonflé sur la ligne de son érection à travers le tissu. Elle se mordilla la lèvre et avec la même grâce, retira de la même façon le caleçon de son amant. Puis ne résistant plus à cette attirance qui se dégageait de ce moment, elle passa sa langue sur son intimité à son tour et entama un va et vient langoureux avec dans sa bouche.
Ses gémissements résonnait à ses oreilles comme la plus douce des musiques. Il y restait attentif et dès qu'il sentait qu'il venait de découvrir l'un de ses point faibles, il s'y attardait davantage, laissant ses mains augmenter avec délicatesse son plaisir. La sentir se cambrer légèrement le faisait frissonner et son regard ne manqua pas de voir ses doigts s'encrer dans les couvertures. Être l'objet de son plaisir ne faisait que le stimuler davantage, il ne pouvait s'empêcher de prendre goût à cette position, à ce pouvoir qu'il avait de lui faire plaisir. Ce moment était simple et pourtant il était parfait et magique, Charles se surprit même à penser qu'il aimerait pouvoir lui donner tout ce plaisir qu'elle mérite dès qu'elle en ressentirait le désir. Jamais il ne pourrait se lasser de ce corps parfait, mais cette attirance pour elle était bien plus que physique, il ne l'avait peut-être pas réaliser encore, mais elle était son âme sœur c'était certain.
Il ne lui aurait jamais exigé la même chose, les préliminaires était pour lui une occasion de donnée bien plus que de recevoir, mais il ne pouvait cacher que la lueur de malice dans son regard lui faisant comprendre qu'il aurait aussi droit à un moment des plus sensuel le fit frissonner. Il se senti alors durcir à son maximum avant même qu'elle ne le touche. Jamais n'avait-il autant désirer quelqu'un, il en était fou. Sentir ses lèvres et sa langue contre sa mâchoire et son coup le fit râler de plaisir. Il eut un sourire coquin alors qu'elle détachait ses pantalons, relâchant doucement sa virilité qui se sentait beaucoup trop serré. Il ferma les yeux et se mordit la lèvre intérieur alors qu'elle caressait sa puissante érection. Alors qu'il les ouvraient, il plongea son regard dans celui de Lyra, complètement envouté. Tout chez elle était absolument désirable. Il ne mit pas de temps avant de gémir dès que les douces lèvres de Lyra se posèrent contre sa virilité. Elle effectuait chacun de ses mouvements comme si elle connaissait déjà le moindre de ses points faible. Doucement, il vint enrouler ses doigts dans ses cheveux dorés, ne guidant en rien sa tête par contre, il n'aurait pas pu mieux la contrôler de toute façon. Les râles rauques se firent alors de plus en plus fréquent. Au bout de longue minute du plus parfait des plaisir, son nom quitta ses lèvres, souhaitant l'averti de la jouissance qui arrivait.
« Lyra... »
Il voulait avertir, jamais il ne la forcerait à quoi que ce soit. Une fois ce moment passé et son souffle retrouvé, il lança un regard de défi à Lyra. Grâce à ce moment, elle venait de lui permettre de se libérer de son trop grand désir, maintenant, il se sentait prêt à le faire atteindre de nouveaux sommets. Charles avait toujours eu grandement confiance en ses qualité d'amant et il comptait mettre tout ses talents dans l'unique but de lui faire plaisir. Reprenant le contrôle sur son corps, il la renversa contre le lit, se positionnant par dessus elle, entourant ses jambes autour de son bassin. Avec agilité, il dégrafa son soutien gorge et le déposa à ses côtés sur le lit, conservant ses fin bas qu'il adorait. Il vint capturer ses lèvres pour un baiser des plus passionné alors que l'une de ses mains se dirigeait vers son intimité qu'il stimulait. Lorsqu'il la sentit prête, il se retira du baiser et la regarda dans les yeux alors que d'un coup de bassin, il prit possession de son corps pour la première fois, prêt à lui faire goûter à ses mouvements de plus en plus intense.
lumos maxima
Dernière édition par Charles Jagger Jr le 14.09.14 15:14, édité 1 fois
"L’acte d’amour le plus parfait est le sacrifice, cacher ses sentiments pour pouvoir être bon ami. Je t’aime et je crois que je t’aime depuis que nos regards se sont croisés mais si ce que tu veux c’est que je te laisse tomber alors je vais le faire." Peyton, Les Frères Scott
Lyra & Charles
Elle était folle. Folle de lui, de son corps, de sa bouche, de son torse, de sa façon d'embrasser, de la toucher, de l'exciter, de son sourire, de ses gémissements. Elle était folle de tout chez lui. Il était juste parfait. Ils étaient parfait. Lui donner du plaisir était une sensation agréable, elle adorait ça. Son envie pour lui augmentait à chaque râle qu'elle lui procurait, à chaque frisson sur sa peau qu'elle sentait. Usant de ses doigts et de ses lèvres pour lui donner du plaisir au maximum. Lyra sentait le corps de son amant se crisper et la tension dans son intimité augmenter au fur et à mesure que ses caresses s'accentuaient. Quand elle entendit son prénom sortir de la bouche de Charles elle sut ce que ça signifiait et pourtant elle ne s'arrêta pas. Elle irait jusqu'au bout, parce qu'elle était folle de lui. Sa râle rauque qui prouvait son plaisir final ne fit que l'exciter davantage et ne la dégoûta absolument pas du moment.
Lyra regardait les yeux bleus de son amant la dévoré des yeux, elle se replaça au dessus de lui, ne quittant toujours pas son regard de glace. Dans une passion que désormais ils ne cachaient plus, Charles la renversa et se plaça au dessus d'elle, reprenant ainsi le contrôle de la situation. Elle se sentait si... Bien avec lui, dans cette position on ne peut plus excitante avec cet homme qui lui retirait délicatement son soutiens gorges, laissant ainsi sortir sa poitrine nue à sa vue. Ses jambes encerclaient les hanches de son amant qui lui donna un baiser passionné. Leurs lèvres étaient attirés entre elles comme deux aimants... Soudain, elle eut un gémissement aiguë lorsqu'elle sentit Charles entrer en elle dans un coup de bassin. Ses bas glissaient sur les hanches de cet homme qui prenait possession d'elle de plus en plus dans ses lents va et viens. Le corps de Lyra réagissait à chacun de ses mouvements au dessus d'elle. D'abord modéré, la passion prit le dessus sur leurs émotions et le bel homme accéléra ses coups de bassin, laissant ainsi échappé à Lyra des gémissements qu'elle ne contrôlait pas. Ses mains étaient autours du cou de Charles et l'une d'elle griffa dans un geste d'excitation l’omoplate de son amant. Elle remonta ensuite à ses cheveux courts, pour redescendre sur son épaule. Ses gestes n'avaient rien de cohérent, ils étaient la retranscription de ce qu'elle ressentait. Elle qui avait toujours tout prévu et tout planifié dans sa vie, se retrouvait dans le chaos le plus total, dans un tourbillon d'émotion qu'elle n'avait pas prévu. Alors que d'autre, avec leur amant, aurait employé le terme de "baiser", Lyra savait que ce qu'ils faisaient était bien plus que ça. Charles lui faisait l'amour, elle en était intimement convaincue par sa façon d'être avec elle. Il la désirait et lui prouvait de façon la plus charnel qui soit. Il faisait d'elle la sienne et elle sentait que dans un sens, il était à elle.
La respiration de Lyra augmentait, encore et encore au fur et à mesure que ses gémissement s’intensifiait. L’apogée de ce moment arriva dans une râle de Charles et le corps de Lyra fondant sont le siens tout en se cambrant. Leur orgasme s'était fait au même moment, preuve de leur parfaite union, preuve qu'ils étaient fait l'un pour l'autre. Sans doute seule et unique preuve de cet amour interdit. Lyra, fatiguée de cet instant doux et passionné, s'écroula dans les bras de Charles, sur son torse sans penser à autre chose que cet instant qu'ils venaient de passé. Son souffle s'apaisa et elle sentit le baiser de Charles dans ses cheveux et sa mains enserrant son corps nu contre le siens.
***
Lyra se réveilla doucement, ses yeux papillonnant et ses muscles endolorit. Dans un battement de cil, alors qu'elle s'apprêtait pourtant se retrouver seul, ses yeux se posèrent sur Charles, nu et encore endormit près d'elle. La jeune femme le regarda avec surprise. Non... Elle n'avait pas pu. Et pourtant, la soirée de la veille lui arriva en pleine figure. La musique, le baiser, les préliminaires et les caresses... Ils avaient fait l'amour. Un sentiment de culpabilité s’imprégna en elle. « Oh non... » souffla-t-elle. Elle sortit doucement du lit, une boule dans le ventre, récupérant au pied de celui-ci ses sous vêtements et sa robe qu'elle enfila en vitesse. Elle alla rapidement dans la salle de bain se passer un coup d'eau sur le visage, quand elle en sortit elle vit les yeux ouvert de Charles posé sur elle.
Lorsque Charles ouvrit les yeux, il fixait le rideau de sa chambre à coucher, un sourire au lèvres. S'étirant en baillant il était complètement perdu dans ses pensées. Il venait de faire un rêve des plus surprenant... agréablement surprenant. Il savait qu'il était mal de s'imaginer un moment aussi érotique avec une femme marié, mais un rêve n'avait jamais fait de mal à personne...
Il ferma les yeux et revit leurs corps se fondre de la plus parfaite des façons, ils étaient fait l'un pour l'autre et chacun des mouvements était passionné à un tel point que s'en était presque indécent. Il pouvait encore entendre ses cris de plaisir, sentir son souffle chaud contre sa peau. Un ébat des plus longs et intenses autant en effort qu'en satisfaction. C'était comme si l'image de Lyra au sommet du plaisir était encrée dans sa tête. Tout ceci était réaliste, tellement réaliste....
Le bruit provenant de la salle de bain le fit sursauté et sortir de ses pensées. La porte venait de s'ouvrir et une Lyra portant exactement les mêmes vêtements qu'hier en sortit. Les yeux de Charles la fixèrent et il ne parvint pas à dire un mot. Son coeur battait à tout rompre, ce n'était donc pas un rêve... Il ne sut quoi dire et rester muet semblait être la seule chose qu'il était capable de faire présentement. Il ignorait ce qui le prenait le plus par surprise, le fait qu'il venait d'aller à l'encontre de tout ce qu'il croyait en passant la nuit avec une femme mariée où le fait qu'elle le rendait tellement fou qu'il avait envie de recommencer encore et encore.
« Bon matin. »
Aussitôt les mots dit il se sentait ridicule. Il le voyait dans son regard, elle était aussi paniquée que lui. Charles avait beau être surpris, il demeurait un gentleman et présentement Lyra était la seule personne qui comptait.
« As-tu faim ? Besoin que je t'appelle un taxi ? Lachlan est d'une grande discrétion... »
Il lui fit un sourire tentant d'être rassurant. Il ne s'était jamais retrouvé dans une telle situation et ignorait ce qu'il devait faire, Charles ne pouvait s'empêcher de se sentir ridicule d'être aussi confus. Il se leva et se dirigea et vint chercher des sous-vêtements afin de s'habiller, tentant de rendre la situation moins.. étrange.
lumos maxima
Dernière édition par Charles Jagger Jr le 14.09.14 15:14, édité 1 fois
"L’acte d’amour le plus parfait est le sacrifice, cacher ses sentiments pour pouvoir être bon ami. Je t’aime et je crois que je t’aime depuis que nos regards se sont croisés mais si ce que tu veux c’est que je te laisse tomber alors je vais le faire." Peyton, Les Frères Scott
Lyra & Charles
Lyra était perdue. Dans sa tête se mélangeait toute sorte de sentiments en contradiction les uns avec les autres. D'un côté, elle avait eu du plaisir, tellement de plaisir, avec Charles cette nuit là. Il lui avait sans doute donné un des plus beaux instants de sa vie et son plus grand plaisir. Leur attirance avait été tellement évidente hier qu'elle n'avait plus du tout pensé à sa situation, seule son envie comptait. Et d'un autre côté, elle était marié, à un homme qui avait toujours tout fait pour elle et qui malgré le fait qu'il en aimait une autre, l'avait toujours respecté. "Mais il en aime une autre... Tu as bien le droit d'en aimer un autre, non ? Il t'a trompé, tu t'es sentis humilié quand il te l'a dit. Tu as élevé l'enfant de l'autre. Tu ne penses pas avoir le droit à ta part de plaisir toi aussi ?" lui soufflait la petite voix dans sa tête. Non. Elle n'était pas comme ça, elle n'était pas comme Saevus. Ses voeux de mariage avaient toujours été une valeur à laquelle elle devait s'accrocher pour elle, même si ce n'était pas réciproque. Et puis... Elle avait accepté l'autre non ? Ils n'en parlaient plus...
Son regard était confus, comme celui de Charles face à elle. D'ailleurs, les mots qui sortirent de sa bouche ne firent que confirmer sa confusion apparente. Bon matin ? "Je me rend compte que j'ai coucher avec un de mes meilleurs amis et plus fidèle associé qui a eut plus de tendresse avec moi que mon mari en vingt cinq ans de mariage. Et le pire dans tout ça c'est que je l'ai fais en mon âme et conscience, j'ai même pas bu ! Alors non Charles, ce n'est pas ce que j'appelle un "bon matin" " pensait-elle. Et soudain, le Charles adorable, gentleman et amical revint à la surface. Il s'inquiétait pour elle. Lyra n'eu pas le coeur de lui reprocher cette confusion qu'elle avait aussi, mais cette histoire la paniquait énormément. « Non merci... Je vais me débrouiller ne t'en fais pas. » répondit-elle en détournant le regard. Ses yeux bleu... Elle n'avait qu'une envie c'était se replonger dedans, l'embrasser, toucher à nouveau ses lèvres, son corps... Cet homme était tout simplement irrésistible. Rien que de repenser à la nuit dernière Lyra avait du mal à garder son calme et sa raison.
Pendant qu'il alla s'habiller un minimum, ce qui allait l'aider à résister à ce corps qui lui donnait tellement envie, Lyra alla dans le salon pour prendre son sac à main. Elle regarda qu'elle avait bien assez de liquide pour prendre un taxi, sans l'aide de Charles de préférence. De toute façon sinon elle aurait trouvé un distributeur, mais pour le moment sa raison lui hurlait de partir d'ici, que de rester était une mauvaise idée. Charles arriva, en caleçon, dans l'encadrement de la porte de la chambre face à elle. Il était... Tellement beau, comme ça. Son coeur battait plus fort dans sa poitrine et elle sentait le sang battre dans ses tempes. Cet homme la retournait, l’envoûtait. « Charles... On ne devrait en parler à personne... Et surtout pas à... » Elle n'arrivait même pas à dire son nom. Comment réagirait-il ? Face à elle, il ne comprendrait pas mais il ne lui ferait rien... Mais face à Charles ? Non c'était trop risqué, surtout pour lui. Lyra replaça nerveusement une mèche derrière son oreille. « Il faut que j'y aille... » murmura-t-elle confuse. Elle sentait les yeux bleu de son amant d'un soir la regarder. C'était vraiment dur de ne pas se jeter à son cou et lui dire de retourner dans le lit immédiatement.
Elle refusait son aide et pourtant il ne se sentait pas le courage d'insister, pas maintenant, pas aussi peu vêtu. Il la laissa partir en direction du salon profitant de l'occasion pour cacher sa masculinité. Il se dirigea ensuite pour attraper chemise et pantalon, mais il suspendit son geste. Il n'avait jamais été très rapide pour se vêtir et il craignait que Lyra soit partit lorsqu'il quitterait la chambre. Il ne pouvait la laisser partir ainsi... mais en même temps que pouvait-il lui dire. Qu'elle lui faisait vivre quelque chose qu'il croyait impossible ? Qu'elle venait de faire éclater en mile morceaux la promesse qu'il s'était fait de rester célibataire, mais surtout de ne jamais toucher à une femme marié.. Marié à un homme tel que Saevus Yaxley d'ailleurs... Sentant la panique le gagner, il préféra quitter la chambre et rejoindre Lyra avant de se dégonfler.
Il sortit donc de la chambre, suspendant son geste rendu vis-à-vis du cadre de porte là où il s'appuyait légèrement. Il resta muet et la regarda, se sentant complètement idiote. Son cerveau roulait a mile à l'heure à la recherche de la phrase magique à dire, mais rien ne venait. Son regard croisa le sien et le monde sembla s'arrêter. Il serait rester là, immobile à la regarder, mais sa demande le fit brutalement reprendre contact avec la réalité.
« Bien sure Lyra... Je te jure de ne jamais en parler. Tu peux me faire confiance... »
C'était bien l'une des seules choses pour lesquels il n'y avait aucune confusion dans son esprit. Elle pouvait lui faire confiance. Jamais il ne commettrait quelconque geste pour la mettre dans l'embarra. Elle parvint à le sortir de son mutisme lorsqu'elle l'informa partir. Non pas si vite, pas ainsi.
« Lyra attend..»
Il s'approcha d'elle et voulu venir caresser son dos, mais il suspendu son geste craignant de ce bruler contre cette peau si parfaite qu'il se sait interdite. Une part de lui craignait qu'elle est honte de ce qu'elle ait fait, qu'elle regrette d'avoir partagé le lit d'un homme comme lui, mais au fond il savait que leurs sentiments étaient le miroir de ceux de l'autre. C'était mal, mais pas repoussant. Elle était son fruit défendu.
« J'ai passé une soirée merveilleuse... Je suis désolé.»
La soirée tout comme la nuit avait été inoubliables, ce n'était pas seulement une aventure d'un soir et il le réalisait de plus en plus, mais surtout il était désolé. Navré de la mettre dans une telle situation. Il devait mettre cet attraction intense pour elle de côté et être l'ami qu'il était avant de la découvrir sous une autre facette. Il avait envie de la pousser et la plaquer contre le mur, de profiter de ses lèvres, de son cou,de ses seins une nouvelle fois, mais il la respectait beaucoup trop pour céder à de telle pulsion. Il préfèrait la raccompagner à la porte qui était pourtant à quelques pas seulement, il voulait lui montrer qu'il continuerait d'être là pour elle.
"L’acte d’amour le plus parfait est le sacrifice, cacher ses sentiments pour pouvoir être bon ami. Je t’aime et je crois que je t’aime depuis que nos regards se sont croisés mais si ce que tu veux c’est que je te laisse tomber alors je vais le faire." Peyton, Les Frères Scott
Lyra & Charles
Lyra attend. Elle le regarda de ses grands yeux azures. Attendre quoi ? Elle avait fait une erreur... Ils avaient fait une erreur et cette erreur elle savait qu'elle pèserait énormément sur sa conscience. Il s'avança vers elle et le geste qu'il commença à faire avec sa main se suspendit dans les airs. Lyra détourna le regard. Il allait machinalement lui caresser le dos... Et elle aurait adoré, sans aucun doute. Son envie pour cet homme dépassait la raison et l'entendement. Freud disait qu'il fallait laisser aller ses pulsions, Lyra n'avait jamais aimé ce philosophe à cause de cette vision libéraliste du couple et de l'amour qu'il avait. Elle avait juré fidélité et n'avait pas tenue parole T'es pas la première des deux à tromper l'autre... lui souffla sa conscience. Oui mais je ne suis pas comme Saevus... pensa-t-elle. Elle s'était toujours mise à l'écart des sentiments possible qu'elle pouvait avoir pour d'autres personnes que son époux et voilà qu'hier soir elle avait franchis ses propres limites... Et pourtant elle ne regrettait rien. Il était parfait.
Il qualifia leur excès de soirée merveilleuse... Et c'était vrai. Elle n'avait jamais autant aimé faire l'amour à un homme qu'à Charles. Elle n'avait jamais ressentis cette émotion si spécial qu'il y avait eu entre eux hier... Cette tension, cette envie si soudaine, si pressante. Tout s'était passé si rapidement que leur conscience avait lâché et que leur corps avaient parlé... Mais elle ne regrettait pas. « Moi aussi Charles... Mais je... Je dois vraiment y aller. » murmura-t-elle presque.
Ses yeux se posèrent dans ceux de Charles. Elle devait partir vite avant de perdre pieds. Elle déposa rapidement un baiser sur sa joue en guise d'au revoir et se hâta vers la porte qui menait à l'ascenseur, elle appuya rapidement encore sur le bouton et monta dans cette cage d'acier qui l'avait déjà emmené au septième ciel la veille. Et maintenant ? Retour à la réalité.
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