Régina ressentait le besoin de voyager avec Ilaria de plus en plus souvent. L'insistance dont son père faisait preuve avec elle la rendait malade et elle espérait qu'en partant dès qu'elle avait du temps laissé libre par les Mages Fondateurs, il finirait pas jeter son dévolu sur quelqu'un d'autre. Ce soir, Régina devait se rendre et représenter la maison Hopkins dans une soirée organisée à Kansas City et ouvert à tous afin de présenté une toute nouvelle exposition du musée Nelson-Atkins. Une soirée très couru et situé dans un zone neutre dans laquelle il souhaitait ardemment qu'elle établisse des contacts pouvant accroitre la force des Mages Fondateurs. Ilaria pour sa part avait préférée passer un peu de temps à l'hôtel et au service renommé de Spa qu'elle offrait ce qu'elle accepta immédiatement, après tout, Régina surtout se divertir et inventerait une histoire à son père de toute façon sur le déroulement de cette soirée.

Elle était allée se chercher une coupe de vin provenant d'un bouteille moldue, c'était bien la seule chose qu'elle devait reconnaître, ils faisaient du bien meilleur vin qu'eux. Elle dut se retenir afin de la boire en une seule gorgée afin de tenter d'oublier tout ce qui se passait présentement, mais elle se retint. Alors qu'elle s'engageait dans une discussion complètement ennuyante avec l'un des sorciers neutres de cette soirée, son regard fut attiré par un jeu homme qui se frayait un chemin parmi cette foule. Après de longues minutes de discussion, elle s'excusa et quitta en direction du bar où elle sorti son porte monnaie, auprès attendit voyant qu'elle n'était pas la seule cliente et leva son regard vers l'homme à ses côtés. Début vingtaine, une mâchoire franche et un regard qui semblait être capable de vous lire, tout ceci lui fit penser à Saevus et lui arracha son premier sourire de la soirée. « Bonsoir. » Elle commanda la même chose à la femme qui lui demanda ce qu'elle désirait boire. « Cette soirée en l'honneur de la nouvelle exposition est particulièrement réussite vous ne trouvez pas ? » Bon ce n'était pas totalement vrai, mais elle ne savait pas encore qui il était. « Vous n'êtes pas du coin pas vrai ? » Elle détestait le style des gens du Kansas et ce garçon n'en avait rien.

Régina laissa paraître un sourire amusé devant sa réponse. Elle porta sa coupe à ses lèvres afin d'y prendre une légère gorgée sans toutefois perdre son sourire. Régina adorait se pavaner dans ses plus belles robes et tenter de manipuler le plus de gens possibles, c'était ce qui lui avait toujours plu dans ce genre de soirée mondaine : Le divertissement et non la compagnie. « Oh vous ne me froissez absolument pas. » Il était rare que les gens est l'honnêteté de le dire aussi fort, elle-même avait toujours préféré le mensonge.

Elle hocha la tête d'un air satisfait de son intuition alors qu'il se renseignait sur la raison de cette découverte. « Vos habits. Un style et une élégance que les gens de Kansas City ignore... Ils sont tous identiques. Les hommes du Missouri n'ont pas ce talent pour agencer les couleurs. »

Il s'agissait d'un très vaste préjugé et pourtant, alors qu'elle posait son regard sur les hommes de la soirée, elle avait entièrement raison. Elle venait tout juste d’apporter sa coupe à ses lèvres alors qu'il lui retournait la question.

« Vous ne me connaissez donc pas ? »

Elle avait un instant crut qu'il devait être en politique, trompée par sa prestance, mais tout homme au placé dans l'un des clans se livrant la guerre présentement savait parfaitement qui elle était. Elle n'avait pas encore eu l'occasion de réellement se présenter ce soir, les autres savant parfaitement qui elle était comme elle courtisait leur arrivé pour les Mages depuis un moment.

« Je suis une effectivement une Bostonienne. Je suis ici en voyage d'affaire et vous ? »

Elle ne savait pas encore exactement pourquoi, mais ce jeune homme l'intriguait et puis elle était convaincue qu'il lui offrirait une bien meilleure discussion que le reste des convives.

Régina ne put retenir un certain sourire alors que le jeune homme lui sortait un sourire charmeur parfaitement maîtriser. Elle faisait partie de celle adorant charmer et être charmé. Elle n'allait jamais plus loin que les mots, deux seuls hommes ayant eu le privilège de touché ses draps dans sa vie. C'est pourquoi elle ne voyait rien de mal à prendre plaisir à cette partie de charme avec un homme semblant encore plus jeune que sa propre fille.

« Oh vous n'aurez pas à le regretter longtemps. Nous avons toute la soirée pour apprendre à nous connaître. »

Elle écouta son explication sur l'amour de l'art et hocha la tête. Il était vrai que ce musée disposait d'une assez bonne renommée et que bien des amateurs étaient conquis par les œuvres si trouvant. Régina n'avait jamais été une grande fan de l'art asiatique quoi qu'elle appréciait particulièrement leur architecture ce qui rendait la visite en tant que telle plus agréable. Le jeune homme ne lui avait toutefois par dit de quel coins des États-Unis il était originaire, elle comptait bien s'en renseigner un peu plus tard. Elle fut par contre légèrement surprise lorsqu'il dit ne pas toucher à la politique.

« Pourtant vous seriez sans doute excellent, vous parlez comme un politicien. »

Il ne se trompait pas sur une chose, Salem était particulièrement agréable présentement, quoi qu'elle l'était toujours. Il lui confirmait par le fait même ne pas provenir de ce quoi des États-Unis également. Régina était convaincue que cet homme n'était pas un moldu, son sang-pur était évident à ses yeux et elle se trompait rarement sur les origines de quelqu'un. Elle se doutait qu'il ne devait pas supporter les idéaux des Mages fondateurs comme il connaitrait son nom, il n'avait rien d'un inquisiteurs, il lui restait donc deux options, un indépendant ou un partisans et elle était bien décidé à satisfaire sa curiosité simplement par amusement comme elle ne comptait pas avoir une discussion politique avec lui.

« N'avez-vous donc jamais entendu parler des Andropov, le roi des Vampires traditionnels et sa famille ou même des Hopkins, l'une des famille fondatrice donc le chef est le bras droit de Washington ? »

Elle n'avait pas l'intention de lui faire un cours sur qui elle était, elle souhaitait seulement tenter de trouver un indice lui permettant de découvrir de quel coin il pouvait bien venir même si tout pointant vers les Partisans du Nouveau-Monde à ses yeux. Sa façon d'agir n'était pas sans lui rappeler celle de son grand amour et elle ne pouvait que se douter que la raison était qu'il provenait de la même section du continent.

« Je suis Régina Andropova.»

De toute façon, il le découvrirait bien assez vite. Elle prit la dernière gorgée de sa coupe avant de la déposer et de remettre toute son attention sur lui. Elle se décida à lui exposer sa petite théorie. Après tout, il avait beaucoup trop de classe pour être un inquisiteurs et elle était convaincue qu'il venait d'une bonne famille comme il semblait avoir reçu une éducation de grande qualité. Si ce n'était pas sur le territoire des mages, il ne restait que celui des partisans.

« Et vous vivez sur le territoire des Partisans du Nouveau-Monde.. Votre allégeance ne m'importe peu, mais je suis convaincue que vous y êtes originaire. »

Alors qu'il lui demandait si elle était intriguée par lui, Régina en prit réellement conscience. Elle le trouvait mystérieux, c'était bien vrai et il avait une attitude éveillant sa curiosité, mais la réalité était qu'il dégageait quelque chose de familier. Elle avait cette impression intense de le connaître ou du moins de connaître quelque chose à propos de lui. Régina avait toujours été particulièrement joueuse, c'est pourquoi elle se laissa prendre complètement dans ce qu'elle venait de créer, un sourire satisfait aux lèvres alors qu'il lui confirmait être originaire du territoire des Partisans du Nouveau-Monde.

« J'en étais sure. »

Elle avait beaucoup voyagé ce qui lui avais permis d'en savoir plus sur les façons de vivre de chacun des groupes et elle s'y était beaucoup intéressée. On n'en savait jamais trop sur nos ennemis. Mais ce soir si elle s’intéressait à ce jeune habitant des Territoires Partisans, ce n'était pas pour s'en prendre à eux, il y a bien longtemps qu'ils n'étaient plus ses ennemis numéro 1, sa rencontre avec le leader même ayant changé bien des choses. Elle réfléchissait à d'autre détail le concernant pouvant éclairer son esprit à en savoir plus sur ses origines lorsqu'il satisfait sa curiosité en se présenta, le nom suivant le "Je suis" lui fit manqué plusieurs battements alors que son regard restait entièrement plongé dans le sien. Le visage de Régina était peut-être de glace, mais elle se sentait fondre à l'intérieur. Priscus... Son Priscus. Elle avait demandé à Saevus de lui parler seulement de l'essentiel le concernant et de ne pas lui montrer de photos depuis le jour de son dixième anniversaire. Régina n'avait jamais arrêté de pensé à son petit garçon qu'elle avait dû laissé dans les bras de la femme de l'homme qu'elle aime, consciente que c'était la seule façon qu'il demeure en sécurité. Elle camoufla habillement cette grande surprise afin de ne pas éveiller de soupçon.

« Ravie de vous connaître Priscus. Il est vrai que votre prestance rappelle beaucoup celle de votre père... Saluez le de ma part. »

Elle parvint avec difficulté à le quitter du regard. Elle se sentait idiote de ne pas l'avoir deviné avant. Il avait tout de son père si ce n'était qu'il avait hérité de son don de métamorphomage et elle était heureuse qu'il en soit ainsi. Ils avaient eu la chance que leurs enfants dont ils avaient respectivement la garde leur ressemblait en tout point ce qui n'éveillait pas les suspicions. Elle avait toujours été dure et la compassion n'était pas l'une de ses qualités. Si Régina avait un point faible, c'était bien Saevus et ses enfants et voilà qu'elle posait les yeux sur Priscus, qu'il était là que quelques centimètres d'elle et qu'elle ne pouvait le prendre dans ses bras. Elle revoyait ses grand yeux brun la dernière fois qu'elle les avait croisé avant de laisser Saevus partir avec lui.. Régina était émue de le voir et pourtant parvenait à garder cette émotion bien caché en elle. Elle avait du mal et pourtant elle y parvenait comme elle savait bien qu'elle ne pouvait craquer sans mettre la vie de son fils en danger. Voulant continuer la discussion, elle laissa échapper un rire très léger.

« J'ai visité la tour Yaxley une fois il y a longtemps. Vous n'étiez pas né si je ne m'abuse et votre frère était encore bien jeune... Votre père s'en rappelle surement, mais quoi qu'il pourrait vous dire, je n'étais pas coupable. »

Elle savait que le mieux si elle voulait parvenir à finir cette discussion comme si rien n'était était de faire de bien jouer son simple rôle d’héritière des Mages Fondateurs. Elle devait mettre de côté tout le reste et ce centré sur ce que l'histoire disait. Son arrestation suit à l'attentat avait été bien connu et feinter qu'elle n'avait jamais rencontré son père serait une très mauvaise idée si elle ne souhaitait pas prendre le risque d'attirer l'attention.

« Je crois que c'est ce qui vous rend si intriguant. Contrairement à plusieurs convives dont je fait parti où le nom est ce qui m'apporte a être présente, vous préférez rester en dehors et simplement profiter de l’aspect artistiques... Voilà qui confirme pourquoi vous m'intriguiez à ce point sans savoir pourquoi. »

Saevus lui parlait de moins en moins de Priscus à sa demande. Régina souffrait d'entendre parler de cette vie à laquelle elle ne pouvait participer. Elle aurait aimé être près de lui, ne pas voir ses premiers pas.. sa première manifestation magique... toutes ces petits moments qui ne pourront jamais se reproduire et dont elle avait été privée. Elle avait alors compris ce que son grand amour avait ressenti pour Ilaria quand elle avait connu les mêmes étapes.

Malgré les nombreux moments gardés sous silence, Régina était parfaitement au courant de l'amour de son fils pour les fugues en tout genre, elle ne commenta pas, après tout elle ne devait pas oublier qu'elle se trouvait devant un inconnu et se contenta hocher la tête. Elle s'amusait légèrement de la tête que ferait Saevus lorsqu'il apprendrait qu'elle l'avait rencontré. Si c'était arrivé il y a quelques mois, elle lui aurait écrit pour lui dire, mais présentement elle fuyait la présence du sorcier du mieux qu'elle le pouvait.

« Oh je ne suis pas là pour vous faire la morale sur les relations avec son paternel... Je suis assez mal placé pour juger et conseiller. »

Elle n'ajouterait rien de plus sur le sujet. Après tout, parler de Saevus ne faisait que rendre les choses plus difficile alors elle était bien d'accord pour orienter la discussion vers autres chose. Elle eut un léger sourire ironique.

« Tous ? Non... Mais les plus "intéressant" oui. C'est pourquoi j'étais aussi surprise que vous soyez à la fois digne d'intérêt et ici de façon solitaire. »

Régina n'avait jamais réellement pensé à la liberté. Elle était incapable de ne pas s'impliquer dans le plus de choses possibles. En y repensant, le seul véritable moment de liberté qu'elle avait vécu était lors de sa fuite de plusieurs mois alors qu'elle était enceinte de lui. Elle était partie lorsque son ventre se faisait trop rond et revenue seulement lorsqu'il avait repris un aspect similaire à avant. Seul Jaroslav savait qu'elle avait un autre enfant, mais il le croyait en adoption quelques part.

« Je dois vous avouez que cette proposition me parait fort alléchante... L'ennui est surtout qu'une très grande partie des convives la connaisse déjà. »

Régina se demandait bien l'idée que son fils avait eu afin que sa lui vienne à l'esprit.

« Je dois donc avouer être bien intriguée par votre idée. Qu'avez-vous en tête ?»

Anouilh était un nom qu'elle n'avait jamais entendu auparavant et pourtant Régina avait une culture générale particulièrement excellente.. Du moins, lorsqu'il s'agissait s'agissait de l'histoire sorcières des États-Unis et du monde. L'inconnu que lui inspirait ce nom était la preuve d'une seule chose : Il n'était pas sorcier. Et pourtant elle n'en demeurait pas moins impressionnée par les paroles, attirée à l'idée de faire ce "pas" dont parlait l'auteur.

Régina avait déjà gouté à cette tentation il y a de nombreuses années lorsqu'elle s'était fait passée comme la plus banale des femmes et qu'elle était parvenue à séduire Hadès Travers. Du moins presque, elle avait vu son masque tomber et son mensonge être exposé aux yeux de tous le jour de l'attentat qui passa bien près de couter la vie au beau-frère de son fils qui se tenait aujourd'hui devant ses yeux. Ce jeu lui avait permis de rencontrer celui qui allait devenir son grand et unique amour et engendrer la vie de cet homme à qui elle s'était attachée après seulement quelques paroles, ainsi que de celle de sa princesse, l'être qu'elle chérissait le plus, sa fille qui se trouvait a quelques part dans Kensas City présentement, ignorant que son frère était a quelques pas... Ignorant tout simplement qu'elle avait un frère. Comment pouvait-elle refuser l'idée de tenter à nouveau cette expérience, mais cette fois-ci sans but derrière la tête, par simple plaisir de ce fondre dans la masse...

« J'en dis qu'à partir de maintenant, vous pouvez m'appeler par mon deuxième prénom : Victoria. »

Un grand sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'elle se permettait ce risque : être une étrangère, mais surtout : passer un moment avec son fils sans risquer de se compromettre. Écouter du piano avait toujours été un immense plaisir pour elle et apparemment son fils partageait ce goût avec elle, mais surtout pas son père, l'un des hommes les plus doués qu'elle avait eu la chance d'entendre. Saevus parvenait à la calmer, à la charmer simplement en laissant ses doigts agiles se promener de touche en touche.

« J'ai toujours eu une préférence pour le piano. Et si nous partions maintenant ? J'ai apportés d'autre tenues dont certaines sont bien plus sobre, il ne faudra qu'un coup de baguette pour être convenablement vêtue. »

Régina déposa l'argent pour le barman et elle se leva de son tabouret, désignant à l'aide de sa main la porte de sortie.

« Et bien Priscus, je vous suis. Maintenant dites moi comment vous appelez ?»

Après tout, elle devait également connaître le nom d'emprunt choisit s'il voulait être tous les deux dans le parfait anonymat.

Il était déjà trop tard pour ne pas être surprise par tout ce qui s'était déroulée depuis le début de la soirée. Elle avait beau trouver difficile de ne pouvoir lui dévoiler ce lien qui les unissait, mais elle ne pouvait pas choisir l'option la plus simple et partir sans se retourner, non, elle avait besoin d'apprendre à connaître son fils et elle ignorait si elle pourrait un jour lui dévoiler son identité alors au moins elle aurait eu l'occasion de passer ne serait-ce qu'une soirée en son agréable compagnie. Elle vint alors entourer son bras autour du sien qu'il lui proposait si galamment.

Ils ne leurs fallut pas beaucoup de temps pour se vêtir d'une toilette bien moins prestigieuse et se retrouver face à ce piano-bar dont il lui avait parler. Elle ne put retenir un sourire alors qu'ils étaient invités à rentrer. Elle adorait cette attitude chez son fils et ne pouvait s'empêchait de se demander si elle serait d'avantage comme lui si elle avait eu une enfance différente. Elle avait après tout un immense gout pour l'aventure, si ce n'est qu'elle était plus attachée que lui au pouvoir.

Régina ne se rappelait pas la dernière fois qu'elle avait mit les pieds dans un endroit qui ne respirait pas le luxe. Elle n'y serait d'ailleurs probablement jamais venue sans cette proposition de son fils. Son horreur des moldus lui avait bien souvent bloqué certaine porte et à ce niveau, l'épouse du Roi des Vampires ne semblait pas prête à changer. Cela ne l'empêchait pas d'être charmé par cet ambiance inhabituel pour elle et étrangement chaleureuse. La mélodie qui les entourait la faisait sourire, Priscus était la troisième personne a qui elle parlait de son amour pour cet instrument, il fallait dire qu'il était en grande partie motivée par l'histoire derrière.

« Je n'ai malheureusement pas la chance d'avoir ce talent. Je suis une spectatrice hors pair, mais une musicienne de piètre talent. Et vous ?»

Peut-être avait-il hérité du talent de son père ? Elle le souhaitait ardemment. Si c'était le cas elle lui oserait très certainement lui demander un extrait si l'occasion se présentait. Elle plongea alors son regard dans celui de son fils et lui adressa un sourire. Elle regrettait de ne pas avoir surpassé sa tristesse pour en savoir davantage sur lui avant, mais en même temps celui lui permettait de le découvrir par elle-même.

« Je vous sens un habitué de ce genre d'endroit. Qu'est-ce qu'y vous y attire autant ? C'est plus que la musique n'est-ce pas... plus qu'une recherche de liberté ? »

Elle avait utiliser un ton bas afin que lui seul ne l'entende. Elle savait que s'il adorait l'anonymat, cet endroit était parfait pour lui en plus de lui permettre de profiter d'une discipline qu'il apprécie particulièrement. Mais elle avait l'impression que c'était pas seulement pour se sentir libre, mais pour le devenir. Elle devait avouer que de ne plus être Régina Andropova pour le reste de la soirée serait un plaisir en ces temps difficile. Elle ne voulait pas penser à Charles Hopkins ce soir.

Régina ne put retenir un sourire alors qu'il réagissait à sa question. Elle se savait intelligente, bien entendu, mais elle avait surtout toujours eue le don d'écouter quand les autres parlais. De prendre en note des détails et ce don était encore plus présent lorsque la personne en question l’intéressait autant du au sang qu'ils partageaient. Elle écouta son récit avec une grande attention, comprenant mieux ce qui l'attirait dans ce genre d'endroit. Elle comprenait la fardeau d'un nom, être l'enfant du leader du Nouveau-Monde ne devait pas être facile, particulièrement lorsque ce dernier était aussi exigent que son grand amour, mais elle compris que de lui cacher son identité avait été la meilleure chose à faire. Il aimait mettre de côté le sang des Yaxley, elle craignait d'imaginer ce que ça aurait provoquer d'être également le fils de l'ennemi.

« C'est tout à votre honneur. Le courage de vivre selon sa seule volonté. »

Régina était consciente qu'elle ne souhaitait pas se battre pour le même monde que son fils. Elle n'avait pas vraiment envie d'éradiquer tous les moldus, enfin les inquisiteurs oui, mais elle voulait surtout que les sorciers soient à sa juste place à ses yeux, au sommet. Elle n'était peut-être pas la plus extrémiste des Mages Fondateurs et elle chérissait le rêve d'utiliser les avantages qu'amenait d'être la Reine du Roi des Vampire afin d'obtenir plus de pouvoir chez les Mages Fondateurs et enfin pouvoir se battre pour un monde à sa manière. Elle ne pouvait s'empêcher de sourire alors qu'il qualifiait un politicien comme son propre père d'ennuyeux.

« Alors François, c'est que votre parole et vos idées ne sont pas écoutés à leur juste valeur. »

Elle attrapa alors son bras et l'entraina avec elle vers la table disponible près de la scène qui leurs avaient été assignée lors de leur entré. Elle prit place contre une chaise et vint attraper sa main afin de la regarder, suivant de son doigt la ligne de tête.

« Votre ligne de tête est longue et profonde.. Selon ce que j'ai lu à ce sujet, cela signifiait que votre pensée est claire et déterminé... »

Elle n'avait jamais vraiment cru à ses balivernes, mais adorait néanmoins en faire la constations. Elle aimerait que son fils prenne d'avantage sa place tout en demeurant lui-même et libre, mais elle ignorait si c'était vraiment possible ou si Saevus le laisserait faire.

« Je crois que vous êtes un savant mélange entre la liberté et l'ingéniosité. »

Il lui parlait de se battre et elle savait que d'utiliser son nom pouvait s'avérer très utile dans cet escient. C'était en partie pourquoi elle se torturait à rester auprès de son père, par crainte oui, mais surtout afin de pouvoir se servir de ce nom pour satisfaire son ambition. Elle n'était peut-être pas fait pour être une figure publique, mais elle ne souhaitait que murmurer à l'oreille de ceux qui l'était.