AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

Partagez
 

 (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Anonymous
Invité
Invité


(Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty
MessageSujet: (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie)   (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty23.06.14 15:39


 
Sur un air de mensonge
avec LIVIE & PRISCUS

 
La nuit avait déjà déclaré sa venue crépusculaire en étendant son châle sombre sur le monde des partisans, et surtout sur la ville de New-Phoenix. Elle offrait une autre vision de cette même cité dans laquelle Priscus avait découvert une autre façon de vivre, trop loin des espoirs de son paternel, mais il lui semblait inévitable de s'opposer à lui, mais également de vivre sa vie comme il l'entendait... et si on ignorait son nom, la chose était encore plus simple pour que son père ne puisse le suivre à la trace. Et les endroits qu'il fréquentait durant ses fugues, ne faisaient généralement pas parti des lieux que les membres de sa famille avaient pour habitude de côtoyer. Non pas qu'ils étaient mal famés, mais le côté populaire enveloppait les âmes, qu'elles soient celles de moldus, de sorciers, ou bien. Ici, il vivait égoïstement, se moquant des inquiétudes de ces mêmes personnes qui le trouvaient trop inconscient des responsabilités que le nom qu'il portait réclamaient, ou bien indifférent face aux dangers de la vie continuelle. Il était une proie de choix, le fils d'un homme puissant et dangereux qui, s'il l'avait admiré durant son enfance, avait conscience des défauts de son paternel et que la plus imprudente des décisions serait de s'en faire un ennemi. Mais même s'il ne clamait pas être Priscus Yaxley dans ces lieux de perdition qu'il adorait, profitant de la musique, y traînant, y jouant lorsque la nuit s'avançait bien plus, il aimait ce père auquel il en voulait de ne pas lui révéler l'identité de celle qui l'avait mis au monde, celle qui lui avait légué cette particularité... métamorphomage.

Il la maîtrisait bien mieux qu'autrefois, même s'il lui arrivait encore, sous l'effet d'un sentiment trop puissant, de laisser ses cheveux le trahir... Mais ceux qui connaissaient son talent et ce qu'il sous-entendait, savaient qu'il ne pouvait être l'enfant de Lyra. A ceci près qu'ils devaient sûrement être sous la coupe du patriarche Yaxley. Mais ce soir, il conservait son visage, la couleur naturelle de ses cheveux, dans ce lieu où on ne le connaissait que sous le simple surnom de François... son second prénom, réalité plus discrète que son véritable prénom qui était le second de son père. Il n'était de toute façon pas le visage que l'on mettait en avant, pas avec les disputes et les fugues répétés depuis ses douze ans. Il n'était pas l'héritier, qu'importait ses actes ? Il écoutait la musique, buvait un verre d'alcool en compagnie d'un ami de ces lieux. Depuis le temps où il fuguait, il avait ses habitudes, ces lieux où on le "connaissait", ces autres où il ne faisait que passer dans les heures trop tardives d'une nuit pour laisser ses doigts glisser sur les touches d'ivoire et clamer sa différence à l'esprit des songes, aux regards des quelques badauds restant dans un tel lieu.

Ici, l'esprit était léger, les rires se laissaient porter par la musique provenant d'un piano ensorcelé, à moins qu'un être ne vienne s'asseoir sur le siège, comme il venait de le faire lui-même quelques secondes auparavant. Mais à cette seconde, il releva les yeux pour voir une nouvelle personne, un nouveau visage de ce lieu dont il était un habitué. Où "François" venait jouer à l'occasion, offrir le plaisir de son talent, avant tout par égoïsme, puisqu'il ne pensait pas aux autres, mais bien à son propre plaisir en agissant ainsi. De même que la direction que prirent ses pas à cet instant.

"Je ne vous ai jamais vue dans les parages... vous aimez ? Ou êtes-vous une demoiselle ayant perdu sa route ?" demanda-t-il en s'installant près d'elle, un sourire taquin incrusté à ses lèvres, tandis qu'une personne grimpait sur scène pour chanter avec le piano ensorcelé. C'était agréable, plaisant même, léger, mais l'instrument n'avait pas ce cœur, cette passion qui vibrait sous l'écho de ses propres doigts, ou de ceux de son père lorsqu'il jouait encore. "François." précisa-t-il en lui tendant la main.


 
© EKKINOX
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


(Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty
MessageSujet: Re: (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie)   (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty23.06.14 21:35

on a way of lie
livie rose adams - priscus françois yaxley


T
out commença par une dispute entre une mère et sa fille, sur un sujet de discorde répétitif et agaçant. Livie hurlait après sa mère et vice versa. Des larmes de rages coulaient le long des joues de la jeune femme. Une simple lettre les avait mis dans cet état. Tout à l'heure, dans le courrier, une lettre était arrivée au nom d'Eliott Argentus Adams. Le père de Livie et l'ex-mari de sa mère. Elles étaient restées bouche bée devant. C'était une écriture féminine avec leur adresse écrite dessus, mais au nom de leur père. Livie s'était précipitée sur l’enveloppe, elle avait beau haïr son père, il l'avait élevé jusqu'à ses onze ans. Sa mère, Elizabeth, l'attrapa avant elle et lui défendit de la lire, que c'était sans doute une erreur ou autre chose comme ça. La dispute commença. Livie voulait lire cette lettre, elle était importante à ses yeux, bien plus que sa mère ne pouvait le penser. De rage, les propos de Livie dépassèrent ses pensées, elle lui hurla que de toute façon, elle ne comprendrait pas vu qu'elle l'avait abandonné par peur, par lâcheté alors que son mari et sa fille avait besoin d'elle. Sur ses mots, elle partie en claquant la porte.

Les disputes chez elle ne durait pas bien longtemps, et c'était souvent les mêmes sujets de conflit. Son père ou la magie. La jeune femme essuya rageusement ses larmes sur ses joues. Elle avait songé à rentrer chez elle mais elle n'en avait pas envie. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle déambulait dans les rues, marchant à l'improviste. Elle ne faisait jamais ça, sa vie étant planifiée d'avance, elle ne faisait jamais quelque chose pour contredire ce planning si soigné. Elle avait besoin d'ordre, mais pas ce soir.

Tout en vagabondant et songeant à ses idées noires, elle remarqua un petit piano-bar qui avait l'air moins miteux que ceux devant lesquelles elle était passée tout à l'heure. La musique qu'elle entendait était douce et agréable, comme l'odeur qui se dégageait de l'endroit. Intrigué et presque curieuse, elle rentra dans l'établissement. Il y régnait une douce chaleur, très agréable. Elle voyait sur la petite scène, plusieurs instruments comme un piano, des guitares, des basses et des batteries, presque tous ensorcelés quand personne n'en jouait pour qu'ils jouent des airs divers en attendant.

La jeune femme s'assit à une table et défit son manteau qu'elle glissa sur sa chaise. Elle commença à se laisser bercer par le son de la musique comme une vraie mélomane quand un inconnu l'accosta. Avait-elle l'air si nouvelle que ça ? Il y avait peut-être un code à respecter dans ce genre d'endroit ou il ne devait y avoir que des clichés du parfait mélomane. Pourtant, l'inconnu qui lui parla n'avait pas l'air d'appartenir à un cliché, loin de là. « Sans doute un peu des deux. » répondit-elle en souriant également. Une douce voix accompagné d'un piano s'éleva dans la pièce. Elle aimait bien cet endroit et en même temps, elle ne savait pas trop ce qu'elle y faisait. L'inconnu lui donna son prénom. « Livie. » dit-elle en lui serrant la main qu'il lui tendait. Il avait une certaine force de poigne mais Livie, malgré ses petits muscles, avait appris à répondre à ce genre d'homme. Elle le faisait souvent lors d'entretient comme récemment quand elle avait postulé chez Yaxley. Elle relâcha sa main. « Et vous François, êtes vous un mélomane dans l'âme ou un Mozart sans inspiration ? » demanda Livie avec le même sourire taquin qui montait sur ses lèvres. Elle avait remarqué sur ses mains les signes d'un longue pratique du piano, ongles coupés, main sèche à cause du talc pour ne pas glisser sur les notes quand les mains sont moites, doigts fins et agiles. Elle se félicitait presque intérieurement de l'avoir remarqué.

lumos maxima


Dernière édition par Livie R. Adams le 24.06.14 14:16, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


(Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty
MessageSujet: Re: (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie)   (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty23.06.14 23:08


 
Sur un air de mensonge
avec LIVIE & PRISCUS

 
La musique qui s'élevait, ensorcelée pour ce qui était des instruments, se laissait écouter avec cette voix féminine qui était venu rejoindre la mélodie. Elle ne travaillait pas ici, non, c'était la particularité de cet endroit, les clients pouvaient jouer, c'était une opportunité, une possibilité que Priscus n'avait pas vu souvent. A ceci près aux heures tardives où cela ne dérangerait plus personne. Mais ici, il était question de permettre, comme dans un karaoké, aux personnes de venir partager leurs talents, à ceci près que ce n'était pas des canards qui chantaient, des débutants stupides qui jouaient. Le public pouvait être sévère, Priscus plus que nul autre dans son caractère des plus égoïstes et directs qu'il possédait. Ainsi, s'il pensait que la musique était agréable, elle aurait pu l'être bien plus pour n'importe qui d'autre, mais difficile, il l'avait toujours été. Difficile, car avant tout un esprit libre, un mélomane exigeant parce qu'il savait ce qu'il était lui-même capable de produire, habitué à entendre le talent de son propre père, et celui conjugué de leurs jeux à quatre mains. Mais les choses avaient relativement changé, et le sang vif et belliqueux du Yaxley ombrageait ses propres réactions et ses gestes parfois acides.

Pourtant, à cet instant, auprès de cette nouvelle venue, il était plutôt courtois et charmeur. Une autre facette de sa personnalité compliquée qui se dévoilait dans l’atmosphère chaude et musicale des lieux, alors qu'elle avouait aimer et être sans doute un peu perdue également. Il ne pouvait imaginer meilleur lieu pour s'égarer, volontairement ou non. Son propre engouement pour ses murs relevait sûrement d'une vie trop dissolue pour son paternel, alors qu'il était encore si jeune et qu'il paraissait plus mûr que ne le voudrait son âge. Plus mûr par la faute de cet esprit ingénieux, de ce caractère belliqueux, de son attitude, quelle qu'elle puisse être. Il était infiniment compliqué de cerner Priscus, plus encore lorsqu'il n'était que François à la face d'un monde composé de certains êtres au courant de son identité mais qui n'en soufflaient pas un traître mot. Non par crainte, mais parce que ce milieu le voulait bien, les véritables identités ne comptaient pas, ici, ce n'était qu'une affaire de passion partagée.

Ainsi, alors qu'il glissait ce second prénom qui était le sien comme son identité, elle glissa ses doigts entre les siens pour lui serrer la main tout en lui confiant son prénom. Livie. Un diminutif d'Olivia ? Peut-être. Ou peut-être bien que cela n'avait strictement rien à voir. Après tout, Priscus n'était guère mieux, peu courant, compliqué, imposant derechef une origine contre laquelle il ne pouvait pas lutter, même s'il le désirait, ce qui n'était pas le cas. "Un prénom aussi doux que semble l'être celle qui le porte." commenta-t-il en laissant son regard glisser sur ces traits délicats, cette peau lascivement fragile, ces lèvres toujours étirées d'un sourire, tandis que leurs doigts se séparaient.

Un léger rire s'esquiva de ses lèvres à sa nouvelle question, amusé par l'audace de la demoiselle qu'il avait presque imaginée aussi douce et délicate que le prénom qu'elle portait, un océan, une mer d'huile soyeuse et posée. Mais elle venait de le détromper et d'intriguer le musicien de par l'observation qu'elle venait de faire. Peut-être l'avait-elle entendu jouer, ou peut-être était-elle assez attachée aux détails pour avoir remarqué d'un simple contact la passion du clavier. "Déjà percé à jour ?! Moi qui pensais vous surprendre en me présentant comme le nouveau virtuose, le nouveau Mozart à la recherche d'une nouvelle muse." déclama-t-il de ce sourire à la fois taquin et charmeur, de même que son timbre amusé lui soufflait qu'il disait autant la vérité qu'un mensonge. A vrai dire, difficile de savoir avec "François". "Il m'arrive de jouer et d'écouter. Et vous Livie ? Ou est-ce que je peux vous réquisitionner comme ma nouvelle muse attitrée ?" ajouta-t-il de ce regard joueur qu'il déposait sur elle.


 
© EKKINOX
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


(Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty
MessageSujet: Re: (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie)   (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty26.06.14 15:14

on a way of lie
livie rose adams - priscus françois yaxley


C
'était très étrange comme endroit pour Livie. Elle qui restait souvent chez elle ou à la bibliothèque, voir un bar comme celui-ci la désorientait quelque peu. Cependant, c'était très agréable. Elle sentait une douce quiétude ma gagner tandis que le chant se propageait lentement dans la pièce. Mais le plus étrange à ses yeux, c'était cet homme qui l'avait accosté. La jeune femme n'avait pas l'habitude de se faire aborder de la sorte, et encore moins de façon aussi charmante. Ce François avait une manière élégante de parler, comme si c'était instinctif chez lui et Livie appréciait cela. Il avait l'air spontané dans ces propos ce qui l'avait surprise. Pouvait-on avoir l'air aussi naturel que lui tout en disant votre prénom est doux ? Pourtant cette phrase aurait pu être banale mais il avait une façon de la dire qui interloquait la bibliothécaire. Et de plus il la faisait sourire, avec ses traits d'humours charmants. Ce qui l'intriguait encore plus, c'était le mélange des deux, de François et du lieu. Ils avaient l'air de s'accorder parfaitement, en tout cas de l'extérieur. Elle comprenait pourquoi ce lieu pouvait avoir cet effet si on jouait de la musique assez souvent pour se sentir en harmonie parfaite avec celle-ci. Avait-il l'oreille absolue ? Livie avait toujours admiré ce talent.

Elle se souvenait que son père tenait à ce que sa fille sache absolument jouer du piano, mais Livie avait refuser, elle ne voulait pas y toucher. Eliott avait alors amené sa fille dans la Denmark street à Londres, une des rues de la ville où il y avait le plus de magasins d'instruments de musiques. En rentrant dans un magasin, le petite fille avait jeté son dévolu sur une harpe toute dorée. Pour son anniversaire, son père lui acheta et Livie commença à apprendre à en jouer. C'est grâce à cet instrument qu'elle apprit notamment l'origine de son prénom. Une des partitions qu'elle avait venait d'un Opéra sur l'empereur Auguste et son épouse, Livie qui le guida vers la rédemption et le pardon des dieux grâce à ses paroles. C'était sa mère qui lui avait envoyé cette partition, et depuis elle était très fière de porter ce prénom mais aussi de jouer de la harpe.

Apparemment, sa question avait fait un peu rire François. Il ne s'attendait peut-être pas à ça mais elle avait répondu de façon instinctive. C'était toujours comme ça avec Livie, elle agissait puis réfléchissait quand elle ne savait pas quoi faire ou quoi répondre. Par contre quand elle avait le temps, c'était l'inverse, peut importe le temps de sa réflexion. François se disait percé à jour et qu'il recherchait sa nouvelle muse. Encore une fois, il avait l'air totalement naturel, comme s'il était une rivière calme qui déversait son eau tranquillement dans la mer tumultueuse. Était-il aussi calme à l'intérieur que le laissait dire son visage ? Cependant, il avait rit doucement, se rendait-il compte qu'il la surprenait à chaque phrase ? Il continua en lui posant des questions. Si elle jouait et écoutait. Si elle voulait être sa muse. «Je joue et j'écoute aussi.» dit-elle avec un sourire mystérieux à son interlocuteur. «Quant à devenir votre muse... Je crains de ne pouvoir accepter.» commença la jeune femme en renforçant son sourire énigmatique et en jouant avec ses doigts. «Je ne pense pas ressembler à Erato ou jouer comme Euterpe.» Deux des célèbres neuf muses de la mythologie grecque qui s'occupaient de la poésie lyrique pour Erato et des chants festifs pour Euterpe. Elle avait lu ça dans la bibliothèque municipale et avait su trouver une nouvelle passion dans la mythologie.


lumos maxima
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


(Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty
MessageSujet: Re: (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie)   (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty28.06.14 23:00


 
Sur un air de mensonge
avec LIVIE & PRISCUS

 
Il est parfois étrange de se souvenir de ce qui vous a conduit à apprendre à jouer d'un instrument, de se remémorer des bons souvenirs, avant que ceux-ci ne deviennent si rares qu'ils en sembleraient presque chimériques. Priscus adorait le piano... et pourtant, c'était avec l'être avec lequel il était en conflit et en opposition que sa fascination première pour l'instrument était née, sous ses conseils et leurs éclats de rire qu'il était devenu celui qu'il était à ce jour. Celui qui possédait ces mains parfaites pour ébaucher ces touches d'ivoire parfaitement lisses et réactives au moindre de ses désirs, comme s'il n'avait finalement qu'à les effleurer pour extirper des notes incroyables à l'instrument si vieux qu'il botterait le cul des plus vieux vampires, sans doute... ou peut-être que non. Il ne faisait qu'un avec l'instrument, retenait les airs à l'oreille... ces mêmes mélodies qu'il était capable de reproduire à présent que l'instrument était devenu cette sorte d'extension de son être. Il était saisissant... sûrement la raison pour laquelle les agents qui l'abordaient parfois, tentaient de le pousser à faire carrière. Mais non, inlassablement c'était sa réponse, son rejet le plus absolu, et sa colère la plus fourbe lorsque certains se permettaient d'aller trop loin dans le jugement ou les réflexions. Enfin... une seule avait osé agir ainsi, celle qui connaissait sa véritable identité, qui avait cru bon de toucher à une vérité qui n'avait rien de réel et il n'avait pas apprécié qu'elle puisse tenter de l'atteindre de cette manière.

Livie ne faisait pas parti de ces personnes, elle n'était qu'une fille assez culottée pour faire remarquer qu'elle avait deviné ce qu'il était et avec laquelle il partageait l'amour de la musique. Un point commun non négligeable, à n'en point douter, d'autant plus dans un lieu tel que celui-ci, où la jeune femme terminait son chant pour quitter la scène et laisser le piano reprendre sa litanie sans le moindre accompagnement. L'âme était partie, elle s'était envolée... car la magie ne parviendrait jamais, à moins de rendre l'instrument aussi vivant que certains objets légendaires doués de personnalité, à retranscrire les sentiments originaux qu'un être fardé d'un véritable talent était capable d'apporter. Car aux yeux du musicien, c'était comme s'il y sacrifiait un morceau de son âme à chaque touche ébauchée. Mais cela s'écoutait, tout simplement.

Pourtant, dès l'instant où la douceur étonnante personnifiée se permit d'avouer qu'elle écoutait et jouait, ce ne fut plus le piano ou un autre être dans cette pièce qu'il eut envie d'entendre, mais elle. Intrigué, amusé, il l'écouta refuser de devenir sa muse de ce sourire qui refusait de déserter ses lèvres. Mais ce refus... suivit d'autres explications qui lui rappelèrent d'anciennes lectures le firent sourire de plus belle, tandis que d'un geste de la main, il faisait apparaître une couronne de fleurs sur la tête de Livie. Le parfum délicat les enveloppa immédiatement, sans prévenir, comme si finalement ils ne se trouvaient plus vraiment dans ce piano-bar, mais au détour d'un champ ou bien d'un pré quelconque. Lieux qui, il fallait s'en douter, Priscus n'avait pas vraiment pour habitude de côtoyer. C'était un gars des rues, un mec de la ville, un homme du monde, et non pas un rat des champs.

"Qu'en savez-vous Livie ? Ne vous a-t-on jamais murmuré au creux de votre cou combien vous étiez belle ? Soufflé contre vos lèvres combien votre parfum était enivrant ? Avoué entre deux soupirs combien votre peau était douce et délicieuse ?" murmura-t-il justement en s'inclinant vers elle, croisant volontairement son regard avec sérieux... car s'ils jouaient ensemble, le fait qu'elle se dévalorise d'après une muse aux représentations loin d'être attirantes... le laissait se questionner sur le fait qu'elle ignorait peut-être combien elle était jolie, à quel point son être exhalait un charme évident. "Et puis vous portez déjà la couronne de fleurs d'Euterpe et vous êtes plus cultivée que la moitié des personnes ici présentes. Alors laissez-moi seul juge de savoir si vous méritez de devenir ma nouvelle muse, à moins que le défi vous effraie et ne vous semble trop difficile ?" poursuivit-il en retrouvant l'éclat amusé de son sourire, ce sarcasme charmeur, ce défi de la voir agir enfin. "Jouez." termina-t-il en désignant la scène d'un geste de la main l'invitant à la rejoindre.


 
© EKKINOX
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


(Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty
MessageSujet: Re: (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie)   (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty29.06.14 22:08

on a way of lie
livie rose adams - priscus françois yaxley


J
amais elle n'avait été le centre d'attention d'un homme jusqu'à ce soir. Livie ne sortait pas, ne faisait pas la fête, ne parlait pas d'elle. Vous connaissez le cliché de l'étudiante modèle dans le fond de sa bibliothèque qui fait tout pour qu'on ne la remarque pas ? C'était un peu ça pour elle, en un peu moins poussé quand même. Livie restait un minimum sociable, la preuve elle ne s'était pas enfuie en courant face à cet inconnu qui manifestement était séduisant et savait séduire. Après tout, elle n'en restait pas moins une femme. C'était sans doute pour ça qu'elle souriait à François.

Et c'est pendant un de ses sourires que d'un geste précis de la main, François fit apparaître sur sa tête une couronne de fleurs. Surprise, la jeune femme un peu hébétée, porta sa main sur ses cheveux, désormais ornés d'un somptueux cercle fleuris. Ces fleurs qui leur renvoyaient une odeur exquise, comme si elle venait d'être cueillis. Charmée, Livie ne pu s'empêcher de sourire à nouveau. Elle adorait les fleurs, sa mère lui avait appris à en prendre soin. Elle avait toujours été captivé par les couleurs, l'odeur qu'elles dégageaient et la forme que la nature leur avait donné. Ce jeune homme plein d'audace semblait conquit par son tour de magie. La bibliothécaire nota dans un coin de sa tête qu'il était donc sorcier, même si elle s'en était doutée, cela ne faisait que confirmer son hypothèse.    

Soudain, François prit la jeune femme au dépourvu. Tout en la regardant dans les yeux, il lui parla comme si elle était un livre ouvert pour lui. Tout ce que le jeune homme supposa, cela ne lui était jamais arrivée. Elle n'en avait jamais eu l'occasion ou l'envie. Jamais un homme n'avait osé avoir de tel propos envers elle. A vingt-deux ans, personne encore ne s'était intéressée à elle de façon aussi équivoque. Sans doute l'avait-on déjà dragué mais elle ne s'était jamais montré optimiste quand à un éventuel aboutissement. Livie soutint le regard de François sans ciller. « Jamais. » murmura-t-elle a son tour. Elle ria doucement quand il lui dit qu'elle était plus cultivée que la moitié des gens dans la pièce. Il ne fallait pas non plus la surestimée, elle était sûre qu'il avait autant de culture qu'elle, voir plus. Il portait sur lui cette image d'homme qui apprécie la culture pour ce qu'elle ait, et à ses yeux, quelqu'un qui aime la musique comme il l'air de l'aimer doit être un homme de bon goût. Et donc qui apprécie aussi la culture et l'art en général. Il la mit ensuite au défi de jouer. Livie prit un faux air choquée. « J'aurais adoré relever ce défis, mais malheureusement pour vous, l'instrument que je joue ne se trouve pas sur cette scène. » Evidemment, la harpe n'était pas l'instrument de musique le plus conventionnel qui soit. Avec un petit sourire énigmatique sur les lèvres, elle ajouta : « Il est évident qu'en évoquant des muses et avec cette magnifique couronne de fleur je joue de la harpe, et je n'en vois aucune ici. » Et heureusement, s'il y avait bien une chose que la jeune femme détestait c'était se montrer en public. Quand elle était plus jeune, elle avait déjà joué pour des récitals mais c'était toujours en orchestre, donc à plusieurs. Elle n'avait joué que devant sa mère et son père pour s'entraîner.


lumos maxima
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


(Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty
MessageSujet: Re: (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie)   (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty01.07.14 22:55


 
Sur un air de mensonge
avec LIVIE & PRISCUS

 
S'il ne le souligna pas, il vit bien que la couronne de fleurs eut son petit effet, venant faire à nouveau naître un sourire sur les lèvres de la jeune femme, tandis que lui-même se projetait bien plus loin dans les hypothèses face à ses dires. Alors que ses propres lèvres commençaient à déverser des paroles murmurées comme pour qu'elle n'en soit que la seule destinatrice, leurs corps se rapprochant de sa propre volonté pour les lui glisser. Leurs yeux restèrent accrochés, comme pour défier ces hypothèses qui pourtant étaient véridiques, puisqu'elle les confirma d'un même murmure. "Les hommes que vous avez croisés sont des crétins." Et si ses prunelles dérivèrent finalement sur l'arrondi des lèvres de la jolie brune, ses doigts s'emparèrent simplement de sa main avec douceur, comme s'il craignait de la briser d'un geste trop brutal. Un sourire taquin commença à dérider ses lèvres alors qu'il venait d'y mener cette main qu'il avait dérobée à sa propriétaire un instant plus tôt. Mais alors qu'il semblait prêt à lui faire un baise-main, il la fit pivoter du mouvement de la sienne pour venir ébaucher la peau sensible de l'intérieur de son poignet du bout des lèvres, sans jamais quitter son regard du sien. Son souffle oppressant sa peau... "Vous êtes belle Livie, plus qu'Erato ne le sera jamais." ... son pouce caressant lascivement sa paume. "Et si j'en avais le droit, je soufflerais bien plus à vos lèvres carmines." ajouta-t-il avant de finalement se redresser.

Beau-parleur ? Il avait cette facilité à jouer avec les mots, pourtant il en pensait chacun à cette seconde. Elle se dévalorisait alors qu'elle n'avait rien à envier à la plupart des femmes présentes dans cette pièce, et sûrement pas à une muse aux cuisses redessinées par les bourrelets. Il était grand temps que quelqu'un lui fasse comprendre à quel point elle pouvait être femme, et à quel point elle pouvait plaire. Et esprit direct et hédoniste, il lui avait presque suggéré de lui donner l'autorisation de l'embrasser... même s'il doutait d'une réponse positive. D'où la presque apparence du jeu, mais les mots étaient pensés et teintés de cette étrange sincérité déconcertante en ce qui le concernait. Puis il reprit d'un sourire plus amusé qu'il pouvait lui-même juger pour savoir si elle méritait de devenir sa muse, puisque les arguments de la jeune femme ne se valaient pas, la laissant éclater de rire. Avant de finalement la mettre au défi de jouer si elle s'en pensait capable, ce qui cette fois-ci lui fit arborer un air choqué tout aussi factice que les mannequins dans les grands magasins.

Le sourire de Priscus commençait déjà à s'étirer plus encore avant même qu'elle n'affirme qu'elle aurait adoré... à d'autres. Oui, oui, il le pensa suffisamment fort pour que cela se lise sur ses traits. Il doutait de la sincérité de la comédienne sous l'éclat taciturne du vaudeville qu'ils interprétaient. A ceci près que si, effectivement, mademoiselle n'avait pas son instrument sur scène, elle se trouvait en présence d'un sorcier qui n'avait pas froid aux yeux. Aussi lorsqu'elle annonça jouer de la harpe, s'il était vrai que les lieux ne se prêtaient pas forcément à ce genre d’interprétation, la simple circonstance où elle serait menée à en jouer, captiverait un certain nombre de personne. François défiait, et peut-être même que François participerait... puisqu'il était capable de jouer à l'oreille sans la moindre difficulté.

Son sourire se fit plus sarcastique, voir peut-être un peu sardonique à cet instant, où il murmura dans l'ombre de son esprit le sort qui seconda le mouvement de sa main en direction de la scène. Et brusquement, là, face au public, comme une moquerie suave dans leur direction, apparut une harpe. Quelques exclamations se firent entendre en réponse dans la pièce alors qu'un petit air satisfait se dessinait sur les traits du Yaxley et qu'il se levait, tendant une main dans la direction de Livie, attirant inévitablement quelques regards qui comprirent que c'était un coup du musicien. Ce qui, indubitablement donna à ceux-ci l'envie de découvrir le fin mot de l'histoire. Et puis harpe ou pas harpe, ils aimaient la musique. "Si mademoiselle Livie veut bien se donner la peine, sa harpe est avancée." déclara-t-il avec le naturel taquin et défieur qui le caractérisait, tandis que son regard semblait pourtant lui souffler... Courage petite muse, je ne vous laisserai pas vous faire dévorer.


 
© EKKINOX
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


(Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty
MessageSujet: Re: (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie)   (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty02.07.14 11:03

on a way of lie
livie rose adams - priscus françois yaxley


C
et homme la... Chamboulait. Elle ne trouvait pas d'autre mot pour qualifier les sensations étranges qui montaient en elle au fur et à mesure que François se rapprochait d'elle. Elle sentait cet air charger, presque oppressant, s'abattre sur chaque parcelle de corps. François lui envoya un regard qu'elle ne pu s'empêcher de soutenir, comme un défi, ils se rapprochèrent encore un peu plus. Cette atmosphère s'intensifia par les murmures du jeune homme, sois disant que les hommes qu'elle avait connue étaient des crétins, en avait-elle vraiment connue au moins ? Elle en doutait fortement. Mais cet homme là, n'était pas comme les autres et Livie le ressentait dans chacun des frissons de sa peau à son contact. Et particulièrement lorsqu'il vint prendre sa main et déposer un délicat baiser au creux de son poignet. Ce geste lui donna bizarrement envie de plus, mais il ne fit que laisser une marque invisible sur sa peau immaculée. Marque qu'elle avait l'impression de ressentir comme un feu palpitant au seins même de ses veines, comme s'il avait réussit à rentrée en elle grâce à ce baiser. Il continua de murmurer des choses que seuls eux pouvaient entendre, tout en caressant doucement de son pouce la paume de sa main. François avait des effets sur elle qu'elle n'avait jamais connu. Sa respiration s'accélérait tandis que le jeune homme se recula et la laissa pantelante face à lui. Je soufflerais bien plus à vos lèvres carmines, ces mots lui confirmèrent que lui aussi en aurait sans doute voulu plus qu'un baiser au creux d'un poignet mais Livie reprit ses esprits.

Elle sentait dans le regard de François comme une forme d'insistance, comme s'il voulait qu'elle l'embrasse. Mais elle resta hors de portée. Elle acceptait peu facilement le côté tactile de ses amis mais cet homme avait la capacité de briser presque toute ses défenses. Cependant, le barrage qui consistait à empêcher toutes personnes non autorisées à approcher de ses lèvres lui avait tenu.

Puis vint le défi qu'il lui avait lancé. Apparemment, le fait qu'elle ne joue pas un instrument qui était sur la scène ne le gêna pas tant que ça. En effet, ça ne le gênait absolument puisqu'une magnifique harpe couleur or apparue sur la scène devant eux et devant plusieurs personnes qui se demandaient ce qui se passait. Bouche bée, elle regarda la scène avec une grand appréhension. Pourquoi est-ce qu'un des seuls hommes qui l'accostait essayait dès leur rencontre de lui faire affronter ses plus grandes peurs ? Il lui demanda poliment de "se donner la peine" de se lever. Oui ça de la peine elle en avait en ce moment même. Livie regarda François, encore sous le choc de cette harpe qui était apparue de façon totalement incongrue. « Comme c'est sympathique de votre part François... » dit la jeune femme avec un sourire un peu crispé. Mais Livie n'était pas du genre à laisser tomber un défi, au contraire elle était bien trop têtue pour ça.

Livie se leva de sa chaise avec une assurance toute neuve et avança vers la scène trônait désormais une harpe. La jeune femme déglutit et s'approcha de l'instrument de musique. Elle s'assit sur le tabouret près d'elle, ajusta sa jupe tailleur et fit basculer la harpe vers elle. A présent totalement concentrée, elle s’assura que les chevilles étaient bien en place pour la musique qu'elle s’apprêtait à jouer en tendant les bonnes cordes. La bibliothécaire regarda juste sa harpe, se concentra juste sur elle, si elle regardait dans le public voir si François y était ou s'il l'avait suivit, elle serait complètement perdue et n'arriverait pas à jouer. Elle souffla, et ses doigts fins et agiles passèrent sur la première corde de sa musique. Et alors, une symphonie légère emplit la salle comme une douce mélodie d'enfance. Elle entendit alors le piano derrière la rejoindre...

lumos maxima
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


(Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty
MessageSujet: Re: (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie)   (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty04.07.14 22:17


 
Sur un air de mensonge
avec LIVIE & PRISCUS

 
Il voyait bien la méfiance de la jeune femme, cette non envie de gravir les marches qui la mèneraient jusqu'à la scène. Il se demanda même si elle oserait finalement relever ce défi qu'il était prêt à l'aider à effectuer, sans l'abandonner aux griffes lacérantes d'un public trop critique si c'était sa plus grande crainte. Ou bien encore si elle avait cette peur tenace de voir la réalité d'un jeu public face à elle. Il était prêt à gravir cet escalier à ses côtés, la soutenir pour que cette peur n’ankylose jamais ses gestes. Mais s'il la vit lui répondre avec ce sourire crispée, elle n'hésita pas plus longtemps à déserter son siège avec une assurance qu'il ne lui aurait jamais imaginée, tant elle avait tenté d'éviter cette épreuve.

Elle ne tarda pas à gravir la scène pour finalement se retrouver près de l'instrument, celui que la magie prêteuse lui avait permis de faire apparaître ici-même pour lui permettre de jouer comme elle s'apprêtait bel et bien à le faire. D'un pas léger, discret, le pianiste la suivit avec nonchalance, l'observant avec attention se placer face à l'instrument, le faire basculer. La couronne de fleurs semblaient égarées dans sa chevelure, caressant du bout des doigts une image presque irréelle... divine muse surpassant bien trop la pâle saveur d'une Euterpe sur toiles décrépites. C'était une véritable musicienne qu'il avait sous les yeux, et si la jeune femme était parvenue à oublier tout le reste, la salle toute entière semblait retenir son souffle, tandis que Français la rejoignait à présent sur scène, s'installant négligemment sur le tabouret faisant face au piano. Mais il ne prenait pas la peine de dévoiler les touches, elles restaient sous leur noir rempart, alors que lui-même semblait totalement accaparé par celle qui tendait ses cordes. Il le voyait, le sentait... l'appréhension de se produire était bien là, alors qu'un sourire à la fois doux et amusé étirait ses traits rappelant tant ceux de son paternel, quand son âme insoumise renvoyait à celle qui l'avait mis au monde.

Mais il y eut la première note cristalline, vapeur insoupçonnée de la valeur de la jeune femme, cette musicienne dont il écouta la mélodie, relevant silencieusement le clapet, il ferma un court instant les yeux, le temps de s'en imprégner, alors que ses doigts commençaient à caresser les touches d'ivoire. A cette seconde, oubliant le reste du monde comme bien souvent lorsqu'il jouait, Priscus... François... se laissa envelopper par la musique et répondait invariablement à la harpe. L'effet était d'une douceur presque lascive... Comme si par son jeu c'était la peau de la jeune femme qu'il effleurait. L'impression n'avait pourtant rien de dérangeant aux yeux du public, cela offrait cette aurore délicate, ce parfum d'interdit sans pourtant dépasser cette ligne invisible sur le sol. Une invitation aux effluves de secret, l'aveu cristallin du désir fascinant qu'il ressentait pour cette femme qui n'avait nullement conscience de sa propre beauté.

Les spectateurs retenaient leur souffle, alors que les prunelles du pianiste revenaient se déposer sur elle, comme s'il n'avait pas réellement besoin de regarder ce qu'il touchait, comme si le clavier était une vieille maîtresse dont il connaissait la moindre aspérité de sa chair, le moindre recoin de son être... mille fois par cœur. La mélodie emplissait le monde, déjouant les complots, désarmant les assassins, préservant les innocents... cherchant à entraîner la jeune femme dans les méandres d'un besoin plus passionné. C'était son talent... il faisait parler les mélodies, faisait ressentir ce qu'il désirait, à l'image de ces musiciens qui vous chamboulent et vous entraînent dans un autre monde. Mais à cette seconde, il ne murmurait à travers son jeu que cette envie taciturne de l'ébaucher.

Puis la fin trébucha naturellement, et le piano s'interrompit avant la harpe, la laissant poursuivre et terminer, tandis que lui-même refermait le clapet et se levait pour traverser la scène jusqu'à elle, sans que nul bruit à travers la scène ne s'élève. Personne ne disait rien. Personne n'avait d'importance. Venant se placer derrière elle, il attendit qu'elle tire de la corde l'ultime note pour déposer une main sur son épaule, la douce caresse de ses doigts, comme un reflet de son souffle contre sa joue. "Il n'y a de plus belles muses que vous." Presque un soupire irréel... celui qui jurait aux ténèbres que si ses traits se tournaient vers les siens, il s'emparerait de ses lèvres pour quelques secondes.


 
© EKKINOX
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


(Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty
MessageSujet: Re: (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie)   (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty05.07.14 18:04

on a way of lie
livie rose adams - priscus françois yaxley



L
a musique l'emmenait ailleurs. Comme à chaque fois qu'elle jouait de la harpe, elle se sentait transportée dans un autre monde. Un monde avec plus de couleurs, de goûts et d'odeurs, des sensations qui n'existent pas dans la réalité juste dans la musique. C'était un art à n'en point douter splendide, sans doute le plus riche en émotion avec la peinture. Il ne reflétait pas la réalité mais une réalité, bien plus vivante que la leur. Evidemment selon les morceaux cette réalité pouvait être joyeuse ou triste et même lunatique, mais à chaque fois c'était une foule sentimentale qui s'associait au son. Ce qu'elle jouait en duo avec François était tout simplement magique, au delà même d'un quelconque sang, c'était la magie du moment. Deux êtres animés d'une même passion sur un même air et une même motivation. Alors qu'elle avait pensée passer sa soirée seule à maugréer contre sa propre mère, Livie se retrouvait finalement dans une spirale de sentiments contradictoires qu'elle ressentait envers la musique, la magie, François, sa mère. Ses pensées dérivaient au fur et à mesure que ses doigts touchaient les cordes angéliques de la harpe. Ils se parlaient à travers la mélodie, comme une conversation idyllique.

Quand le morceau toucha à sa fin, le piano s'arrêta d'abord tandis que les doigts de Livie agrippaient les dernières cordes pour jouer les dernières notes. Elle adorait cette sensation du travail bien fait qu'elle avait ressentis à chacun de ses entraînements à la harpe. Souvent, quand Londres lui manquait elle jouait les musiques les plus compliqués qu'elle connaissait, parfois des morceaux pouvaient durer jusqu'à quarante minutes sans qu'elle ne fasse une pause. Alors qu'elle touchait la corde finale, elle sentit une présence derrière elle. François. Elle ne l'avait pas entendu approcher et elle se surprit d'avoir un frisson lorsque sa main se posa sur son épaule. Comment était-ce possible ? Même le charisme ne pouvait avoir un tel effet sur les gens. C'était tout simplement dans sa nature d'être, il était charmeur mais jamais charmé sans doute. Comme une souffle agréable sur sa peau il lui murmura qu'il n'y avait pas plus belle muse qu'elle. Elle inspira longuement et se retourna vers lui, son visage si proche du sien. « Alors j'espère vous avoir donné l'inspiration pour devenir le prochain Bach. » souffla-t-elle à son tour, presque sur le bout de ses lèvres. Puis interrompant cet échange, les gens applaudir leur prestation. Livie sourit à François et recula son visage du sien, se levant et remerciant les gens qui les applaudissaient. Elle tourna la tête vers cet homme, qu'elle aurait très bien pu embrasser il y a encore quelques secondes, mais elle ne regrettait rien. Livie ne s'était encore jamais sentit aussi déboussolée face à un homme. Mais celui-ci avait quelque chose de spécial, un charme sauvage qu'il avait réussit à discipliner. Les yeux planter dans les siens avec une lueur maline au fond de ses pupilles, elle ne pu s'empêcher de le taquiner gentiment. « Comment est-ce qu'un homme que je connais à peine peut-il me faire oublier mes phobies en si peu de temps ? » C'était une véritable énigme, autant pour elle que pour son subconscient. Et pourtant malgré cette question qui aurait pu être posée par quelqu'un d’offensée, les yeux de Livie pétillaient face aux siens.

lumos maxima
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


(Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty
MessageSujet: Re: (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie)   (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty05.07.14 23:17


 
Sur un air de mensonge
avec LIVIE & PRISCUS

 
La réponse de la jeune femme le fit sourire, amusé, tandis que ses prunelles semblaient se refuser à quitter les siennes... oui, avec une muse telle que cette fille qu'il ne connaissait pas encore quelques heures plus tôt, il pourrait devenir le plus grand musicien, trouver en son écoute, en son jeu, l'envie de partager plus que nécessaire avec une créature rencontrée dans un bar quelconque. Et c'était une envie plus profonde qui s'érigeait au fond de son être, susurrant sous sa chair ce désir d'ébaucher ses lèvres, de caresser sa peau. Mais tout sembla vouloir leur rappeler qu'ils n'étaient pas seuls sur cette scène, car le public se mit brusquement à applaudir, ressentant peut-être cette électrique attraction dont il ne savait que faire dans la position qui était leur. Elle se mit à sourire et s'évada avant qu'il n'ait eu le temps de lui dévoiler l'audace de l'embrasser dans cet instant intemporel. Elle se désintéressa de lui pour aller remercier les spectateurs tandis qu'un sourire ironique et amusé naissait sur ses lèvres. S'avançant à son tour, il tendis un bras dans sa direction, paume levée en direction du ciel... "Livie, ensorcelante muse de la musique." clama-t-il assez fort pour que la salle puisse l'entendre.

Elle semblait aimer s'être ainsi surpassée, pourtant, alors que les mots qu'elle lui souffla pouvait passer pour quelqu'un n'ayant pas apprécié l'influence qu'il pouvait avoir. Livie, elle, paraissait s'amuser de cette mystérieuse sensation. "Je pourrais vous répondre que j'ai dérobé de la poudre d'étoiles pour accéder à la course du ciel et que vous en avez oublié le reste." commença-t-il en s'emparant de sa main, glissant ses doigts entre les siens. "Mais je devrais simplement vous dire que Merlin se joue de nous cette nuit, comme si les Parques l'avaient écrit : vous me faites confiance parce que je vous donne l'impression d'être vivante à mes côtés." lâcha-t-il pour eux seuls, un sourire mystérieux étirant ses lèvres.

C'était d'une insolence sans borne, de l'égoïsme brutal qui lui conseillait de ne pas s'en aller trop vite, de ne pas disparaître sans être allée au bout de ce que le destin avait précisément décidé pour eux, sous l'éclat taciturne de la lune invisible en ces lieux. Et pourtant, ses prunelles semblaient la défier d'oser affirmer le contraire, de ne pas avoir ressenti cet étrange dialogue qu'ils avaient eu sur cette scène, de ne pas avoir brimé ses craintes simplement pour oser répondre à son défi, de ne pas avoir frissonné au contact de sa main sur son épaule quelques instants plus tôt, de ne pas avoir été troublée par ses questions sur la connaissance des vérités soufflées par un homme et qu'il lui murmurerait jusqu'à l'aube si elle était ce genre de fille à baisser ses remparts le premier soir.

Mais ce n'était pas le cas, le simple fait qu'il ait senti ce même désir alors qu'il l'avait rejointe, lui confirmait qu'elle ne faisait pas parti de ces filles qui lui diraient oui ce soir. Et si nul homme ne lui avait soufflé ces simples mots qu'il avait dit un peu plus tôt alors qu'il s'interrogeait sur sa façon de se dévaloriser... il pouvait se douter que c'était parce qu'ils n'avaient eu le courage d'affronter les gardiens de son être. Peut-être même était-elle l'une des filles les plus cultivées et les plus innocentes qu'il ait pu croiser sur cette terre... troublante créature dont il ne savait quoi penser, son monde fardé de l'indécision de l'attitude à lui offrir. "Ma muse a-t-elle soif ?" décida-t-il finalement, empruntant un chemin plus léger que le désir qui crevait dans sa poitrine, soulevant son torse de sa respiration posée qui pourtant sentait vrombir cette passion dévorante pour les arts... et cette fille qu'il désirait un peu trop, ne serait-ce que dans l'ébauche obsédante de ses lèvres. Ainsi l'invita-t-il à descendre de scène pour rejoindre le lieu de leurs premiers mots... et en dévoiler d'autres, jusqu'à ce que l'heure mette un terme à leur échange.


 
© EKKINOX
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


(Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty
MessageSujet: Re: (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie)   (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty06.07.14 2:01

on a way of lie
livie rose adams - priscus françois yaxley


E
lle regardait François tel un Homère dans l'âme et un Mozart dans son génie musical. Il était sans doute un des plus beaux hommes qu'elle est rencontrée. Pas uniquement dans le sens physique, car son charisme et se démarche intellectuel était véritablement impressionnante, du moins à ses yeux. Il n'hésita pas à la présenter aux gens comme une muse ensorcelante et Livie ne pu s'empêcher de rire devant ce geste et cette phrase si théâtrale. Mais c'était encore un atout de plus dans son charme enivrant. Après son numéro, la foule se calma et retourna à ses occupations tandis que cet homme face à elle restait un mystère total. De lui, elle ne connaissait que son prénom et sa passion pour le piano et sans doute la culture. Elle ne savait rien mais pourtant, elle ne pouvait s'empêcher d'être attirer par lui comme un papillon de nuit par la lumière. Et comme le papillon elle allait devoir savourer ces instants éphémère car sans doute ne le reverrait-elle jamais. Mais cette sensation étrange dans son ventre grandissait au fur et à mesure que François la charmait. La peur sans doute. Peur de l'inconnu, de l'étranger, de plaire à quelqu'un et qu'il nous plaise en retour.

Le jeune homme répondit alors à sa question par des métaphores plus énigmatiques et poétiques les unes que les autres. Livie avait toujours aimé les énigmes et cet homme en était une un peu plus à chaque mot qui sortait de ses lèvres. Comme si cette rencontre était écrite sur ce fil qu'est la vie. Tout en affirmant ces mots, il lui prit la main et glissa ses doigts dans ceux de Livie. Elle rougit doucement, cachée par l'éclairage de la pièce. Il avait sur elle un effet dont elle ignorait même l'existence avant ce soir là. « A côté de vous on ne peut que se sentir vivant. » ne put-elle s'empêcher de dire avec une certaine admiration dans les yeux. Elle se défit de sa main un peu gênée de la situation mais néanmoins avec un regret certain. Sa main était douce et agréable... Comme pour s'excuser elle lui fit une légère caresse sur le dos de sa main avant de la retirer.

Ils se jaugeaient du regard. Et si celui de François la défiait, le sien était doux et naturel. Elle ne pouvait s'empêcher d'être douce envers les gens autours d'elle. Livie avait toujours eu un naturel gentil et guilleret, bien qu'un peu timide. C'est pour ça que son regard ne pouvait renvoyer à ce jeune homme qu'une image douce d'elle. Mais au bout d'un moment, elle baissa les yeux, sans doute gênée par leur interlude musicale qui avait été si étrange et si nouveau pour elle. Mais surtout, cet échange de regard silencieux était beaucoup trop intense.

François lui demanda alors si elle avait soif. « Oui, je l'avoue. » répondit-elle poliment au jeune homme. A vrai dire, elle n'avait pas tellement envie de boire que ça, mais sa proposition était si délicate qu'il aurait été malvenue de sa part de la refuser. C'était tellement agréable de se sentir apprécié par quelqu'un de cette façon. Elle accompagna sa réponse d'un sourire presque niais. La soirée qui s'annonçait si désastreuse ne l'était pas tant que ça finalement. François était si... Raffiné. Presque trop pour un homme qui venait dans un piano bar. D'ailleurs, était-il un habitué ? C'est sur cette réflexion que la jeune femme descendit de la scène pour retourner à la table à laquelle elle s'était installée plus tôt dans la soirée. « Après ce verre, je pense que je vais devoir me sauver malheureusement. » dit-elle avec un air navré. Elle travaillait le lendemain et elle trouvait déjà peu raisonnable le fait qu'elle soit aller dans ce bar. Et pourtant, elle ne regrettait rien à leur rencontre ou à leur échange. Au contraire, elle remerciait presque son père d'avoir envoyé cette lettre de tourmente.

lumos maxima


Dernière édition par Livie R. Adams le 06.07.14 23:22, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


(Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty
MessageSujet: Re: (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie)   (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty06.07.14 22:26


 
Sur un air de mensonge
avec LIVIE & PRISCUS

 
Elle l'admirait, avouait qu'elle ne pouvait que se sentir vivante auprès de lui, comme un soupir au creux des lèvres, au bord d'un souffle. Pourtant, ses doigts se délièrent des siens, non sans avoir caressé sa peau comme pour lui dire au revoir ou adieu. C'était presque un dialogue invisible, juste compréhensible d'eux seuls. Tandis que leurs regards ne se perdaient pas encore... jusqu'à ce que le sien disparaisse finalement, comme pour dissimuler la gêne de ces instants on ne pouvait faire plus étranges. Ils avaient partagé quelque chose d'unique, comme des caresses impossibles qui n'avaient jamais existé dans la réalité, mais bel et bien dans la complicité de ces secondes.

Aussi se contenta-t-il de lui demander si elle désirait boire, pour adoucir ces secondes et endormir la gêne de la demoiselle, sa muse délicieuse aux parfums de fleurs. Celle qu'il raccompagna à sa table, celle-là même où il était venu la rejoindre un peu plus tôt sans vraiment savoir que tout ceci allait se produire. C'était comme si quelque chose d'autre était venu se glisser entre eux... les guider jusqu'à ces instants... Si elle n'avait pas été cette douce errance, sûrement l'aurait-il déjà oubliée, et elle ne l'était pas alors qu'il aurait tant souhaité goûter à la saveur de ses lèvres, au sel de sa peau, à l'écoute lancinante de ses gémissements. Contradiction personnifiée, le jeune Yaxley l'écouta lui dire qu'elle se sauverait ensuite. Trop vite. Trop tôt. Foutaise insatisfaisante qui lui laisserait un goût d'inachevé sur la langue, une frustration prenante qui lui crevait le ventre.

"Si tôt? Pourtant la nuit vient à peine de commencer." déclara-t-il en faisant signe à un serveur d'approcher pour commander, ce qu'ils firent, avant d'être à nouveau seuls, à cette même table qui avait été le témoin de leur rencontre, de l'étrange attraction qui faisait frémir la chair de ceux qui n'étaient même pas amants. "Si vous jouez les Cendrillon, Livie, à vous sauver avant de redevenir citrouille, il faut me laisser l'équivalent d'une pantoufle de verre pour que je puisse vous chercher et vous retrouver." avança-t-il d'un petit sourire taquin et amusé.

Il savait que ce n'était qu'un soir au détour d'une vie, une seconde au carrefour d'une ville, et qu'ils ne se reverraient tout simplement pas. Elle était cette rencontre qu'il aurait aimé prolonger jusqu'aux méandres de l'aube, l'entraîner dans les ruelles aux histoires troublantes, dans des draps à l'éphémère chaleur. Mais tout avait une fin, tout finissait par atteindre son terme, et elle n'était pas comme la majorité de ces filles qui n'auraient pas dit non. Pour preuve, elle disait déjà devoir se sauver, et quelque chose lui assurait que cela n'avait rien d'un jeu pour se faire désirer. Sa muse s'évaporerait bientôt, le laissant seul avec sa musique, dans les dérives d'une vie qui l'amènerait prochainement à quitter la ville pour l'inauguration d'une exposition d'un musée de Kansas City.

Déjà, le serveur déposait leurs verres devant eux, tandis que François posait son menton dans le creux de sa paume, ce sourire étirant éternellement ses lèvres. "C'est la règle, Cendrillon ne peut y déroger." ajouta-t-il, tendant son autre main en direction de la sienne, caressant du bout des doigts le dos de sa main. Il ne le soufflait pas, mais ses gestes et son regard lui murmuraient presque de rester avec lui... impossible proposition.


 
© EKKINOX
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité
Invité


(Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty
MessageSujet: Re: (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie)   (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty07.07.14 21:32

on a way of lie
livie rose adams - priscus françois yaxley


S
ans doute Livie aurait préférée rester au côté de cet homme qu'elle connaissait à peine. Cette attraction irrésistible la déconcertait totalement. Elle avait envie de lui dire que finalement, elle changeait d'avis, qu'elle ne s'en irait pas, qu'ils continueraient de parler de musique et d'autres choses jusqu'à la fin des temps. Mais c'était impossible. Elle devait partir. Déjà parce qu'elle venait de dire qu'elle le ferait et ensuite parce qu'elle avait des obligations qui ne lui permettait pas de rester plus longtemps. Livie aurait pu être déraisonnable et céder à la tentation, mais ce n'était pas quelque chose de fréquent chez elle. Elle n'avait pas pour habitude d'aller contre les règles qu'elle s'instaurait et c'était sans doute une des raisons qui faisait d'elle une solitaire dans l'âme.

François fit remarquer qu'il était encore tôt. Oui c'était vrai, mais dans un sens c'était mieux ainsi. Livie savait très bien qu'elle ne reverrait sans doute jamais cet homme de sa vie. Profiter de l'instant était la meilleure chose à faire. Carpe diem pensait-elle en le voyant. Après tout on ne rencontrait pas un homme tel que lui tous les jours. Pourtant quelque chose la gênait dans cet échange et elle se rappela pourquoi elle n'avait pas d'amis, d'amour ou d'amant. Tout simplement parce qu'elle ne pouvait pas, pas avec son secret du moins. Elle avait fait une promesse à la femme qui l'avait mise au monde et qui l'avait élevée, sa mère, et elle ne pouvait pas penser à la rompre. Zachary était une exception, elle étudiait encore la magie à l'époque et le contexte était très différent d'aujourd'hui. Penser à cette réalité la ramena sur terre, loin des étoiles dans lesquelles elle était depuis qu'elle avait rencontré François. Elle vagabondait dans un univers de sensations inconnues et maintenant elle était obliger de se confronter à nouveau aux couleurs ternes de la vie.

Les contes de fées, Livie en avait toujours rêvé, mais ce retrouver assimilée à Cendrillon était une nouveauté pour elle. Elle ria quand François la compara à la princesse à la pantoufle de verre. Il voulait quelque chose qui vienne d'elle et qui l'aide à la retrouver plus tard. C'était assez étrange comme demande mais c'était vraiment original. Qui sait, il chercherait peut-être à savoir qui elle est en dehors de ce bar. Elle réfléchissait donc à ce qu'elle pouvait lui donner comme indice comme une pantoufle de verre, elle devait trouver quelque chose qui était en même temps simple mais aussi compliqué pour pimenter la chose en question. Elle sortie alors un papier de son sac à main et un stylo en fouillant un peu. Elle écrivit de sa calligraphie soignée un nom de pièce de théâtre : Cinna ou la clémence d'Auguste de Pierre de Corneille. Elle fit glisser le papier vers lui avec un sourire. « Voici ma pantoufle, bien qu'incongrue, j'espère qu'elle vous sera utile François. » Livie regarda avec malice le jeune homme prendre le papier. Cette pièce, qu'elle avait lu quand elle était beaucoup plus jeune, contait une tragédie politique mais ce n'était pas ce qui comptait dans le message que Livie voulait faire passer. L'oeuvre de cet auteur français avait inclue une impératrice qui plaçait son époux au niveau des dieux, Livie. Le serveur amena la boisson que François leur avait commandé et la jeune bibliothécaire en sirota un peu de son nectar avec la paille qu'il avait mit. Cocktail sans alcool. Tiens, avait-il comprit qu'elle n'en buvait pas ou du moins très rarement ?


lumos maxima
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé


(Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty
MessageSujet: Re: (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie)   (Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

(Flash bask) Sur un air de mensonge (Pv. Livie)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» (Flash bask) Blood and love (regina)
» L'invasion des fourmis [ Livie ]
» FLASH BACK : Vivre c'est souffrir ft Livie
» Changement d'avis ? [PV Livie]
» un anniversaire (pv Zack et livie ?-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bellum Orbis :: les reliques du passé :: Les cadavres dans votre placard :: Rp inachevés-