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 Intrigue : Kingdom come

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MessageSujet: Intrigue : Kingdom come    Intrigue : Kingdom come  Empty14.09.17 0:23


Kingdom come
ft Séraphine, Abigor & Ethan

Combien de nuits avait-elle passé sans dormir, l'esprit complètement obnubilé par ce moment si crucial qui les attendait. Séraphine ne s'était jamais véritablement impliquée auprès du cercle, elle ne se considérait pas comme l'un de leur membre, elle n'en était pas un officiellement non plus, mais elle était toujours tapis dans l'ombre afin de les aider. Leur combat n'était pas le sien, ce n'étaient pas tant eux qu'elle tentait de protéger, mais celui qui aujourd'hui serait à la tête de ce moment qui allait tout révolutionner. Son Abigor. Elle n'avait pas le droit à l'erreur. Sa propre vie était entre ses mains, mais pas seulement, si elle échouait, il se retrouverait en une posture beaucoup trop risquée et elle ne pouvait tout simplement pas supporter cette idée.

Le coeur battant à tout rompre à cette idée, elle avait pris de longue respiration afin de retrouver sa concentration. Alors que son rythme cardiaque s’apaisait, son esprit devenait clair en suivant la même cadence. Doucement, elle redevenait imperturbable. Ouvrant une fiole qu'elle avait habillement caché, elle buvait le polynectar qui s'y trouvait et prenait la direction de la court fédérale de Chicago où les survivants pro-moldus allaient être jugés. Les rues étaient encore désertes à cette heure, mais il était certain que bien rapidement curieux comme journalistes allaient s'y entasser. Devant la discrète porte qui menait aux quartiers des jurés, Séraphine tendait à l'homme qui en assurait la sécurité les cartes d'identité de la vielle femme de qui elle avait usurpé l’apparence. Par mesure de sécurité, l'identité d'aucun membre des jurés n'avait été dévoilé, mais quelques amis haut placé avaient su facilement surpasser ce souci mineur. Entrant sans difficulté, elle rejoint les autres et prit place en leur compagnie, prête à entendre les explications sur le travail qui les attendaient avec une attention parfaitement feinte. En vérité, tout ce qui l'importait, était le moment de liberté pendant lequel elle pourrait s'assurer de mettre hors d'état de nuire les forces de l'ordre qui assureraient la sécurité. Avec quelques complices, ils s'étaient séparé cette charge et pour sa part, elle était prête à transformer les agents de sécurité se trouvant à l'intérieur des murs de la salle en gentil pantin.

Prenant une nouvelle gorgée de polynectar dès qu'elle en eut l'occasion, elle suivit le groupe, restant en retrait sans difficulté vu la crédibilité d'un pas lent pour une femme de son âge. Prenant soin à passer près du plus d'agent possible, elle agitait le mouchoir qu'elle tenait dans sa main près d'eux, libérant les effluves de ce parfum si particulier qui allait faire son effet dans moins d'une heure et pour lequel elle avait préalablement but le remède. Certains indésirables passants près d'elle au mauvais moment risquaient aussi d'être sous les effets, mais ça l'importait peu. Après tout, il n'y avait pour une fois rien de nocif tout au contraire. Ces gens allaient bientôt être heureux et vivre dans leur monde, oubliant ce qui les entoure.... Elle s'était d'ailleurs bien tenue d'expliquer les effets à Abigor.

Les gens entraient enfin dans la salle et sagement, elle attendit que ce soit à leur tour de faire leur entrer et d'aller s'asseoir contre ses sièges de bois horriblement inconfortable. Heureusement, elle n'allait pas avoir à les supporter trop longtemps. Séraphine était impatiente de voir son amour en pleine action et comme toujours même s'il n'en avait peut-être toujours pas conscience, elle serait là près de lui. La salle était pleine et les journalistes en occupait clairement plus de la moitié. De nombreuses personnalités importantes s'y trouvaient également. Il s'agissait sans aucun doute du procès le plus médiatisé à ce jour et ils ne savaient pas encore à quel point il serait épique.
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Abigor Crawley
Abigor Crawley

Intrigue : Kingdom come  Tumblr_oxpb37jb4c1v6vromo1_400

ϟ Métier : Prof de philo ϟ Âge : 48 ans ϟ Race et sang : Sorcier partisan du Néo Cercle ϟ Particularité : Drag en cavale ϟ Statut civil : Libre comme l'air

ϟ Messages : 165 ϟ Date d'inscription : 29/06/2016 ϟ Disponibilité RP : 1 / semaine ϟ Célébrité : Rufus Sewell ϟ Crédits : -

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MessageSujet: Re: Intrigue : Kingdom come    Intrigue : Kingdom come  Empty18.09.17 17:19


   

Kingdom Come





D'ordinaire le professeur Crawley était quelqu'un qu'il fallait calmer par tout les moyens. Lui même en avait conscience, et « par tout les moyens » était rapidement devenu une dépendance forte aux opiacés. Son corps malade lui faisait horriblement mal par moment, ou alors c'était les insomnies qui lui pourrissaient la vie. Ou tout simplement, et il fallait tout de même se l'avouer, ce sentiment tout doux et tout chaud de plonger dans le calme absolu qui l'attirait irrésistiblement. Sinon en dehors de ces moments où il réclamait la paix, il ne faisait que s'agiter, trop heureux d'être vivant. Agissant à l’impulsion comme le pervers narcissique qu'il était, il ne réprimait aucune de ses envies. Si quelque chose, même d'extrêmement tordu lui passait par la tête, il le faisait aussitôt. C'est comme ça que dans la même semaine il s'était retrouvé avec Séraphine, un chien pelé, un piercing sur le bout de la bite, et une magnifique batterie sur laquelle il tapait nuit et jour comme un cinglé.

Puis il avait fallu le ramener à la raison, et quoi de mieux pour cela que de le laisser donner libre cours à ses convictions politiques. Ainsi donc il avait été décidé qu'il agirait, et pour cela il n'était plus nécessaire de le garder au calme. Abigor était quelqu'un qui appelait la lumière, et enfin il était temps de le laisser exposer ce pourquoi il était fait. Assit par terre dans sa cuisine, son chien allongé à côté de lui sur le carrelage, la tête posé contre sa cuisse, il préparait gentiment son arme à feu en lui caressant la fourrure. Alors oui, à son grand désarrois, aujourd'hui n'était pas le jour où il ferait péter le Parlement. Mais kind of. Enfin disons que le projet le motivait, bien plus que l'idée de passer son après midi sur youporn à mater la rubrique des grands mères coquines. C'est dire s'il était motivé.

Après tout l'initiative avait été la sienne, et il avait presque été surpris que son projet trouve un écho auprès de ces messieurs du Cercle. Sans doute que son envie folle de plastiquer le Parlement américain avait beaucoup joué à rendre cette idée là nettement plus envisageable. Car après tout cette fois on ne s'en prenait pas à des bâtiments publiques, même si ça avait été avec un plaisir tout assumé qu'il avait participé à l'attaque d'Albuquerque. Qu'y avait il de mieux que d'aller régler leur compte à une bande de fonctionnaire payés pour assassiner des gens ? Le Cercle ne s'en prenait pas aux populations, contrairement à ces ramassis de dégénérés de pro moldu avec qui la presse les comparait souvent. D'ailleurs il serait peut être temps d'aller leur expliquer la nuance à cette bande de rats collaborationnistes, mais une chose à la fois. Ils attendraient leur tour comme les autres.

Pour l'instant cette bande de gentils journaleux apparaissait presque comme des alliés. Après tout ils allaient avoir un rôle de premier ordre dans ce qui allait se passer aujourd'hui. Et le plus beau dans tout ça c'était que sans eux rien de cela n'aurait été possible. Il faudra qu'il pense à les remercier de leur complicité d'ailleurs, c'était bien la moindre des choses. Et si cette troupe de petits vautours mangeurs de cadavres venait encore à les traiter d'assassins et à étouffer leur message politique, alors oui il allait devoir avoir une petite discussion. Le Cercle ne s'attaquait jamais aux innocents, ceux qui étaient dans leur viseur avaient toujours quelque chose à se reprocher. La tuerie qui avait fait tant de victimes parmi les étudiants de Santa Fe avait pour sa part, été l'élément déclencheur de toute cette série de vendetta.

Le Cercle était juste dans ses actions, et à défaut d'être des héros, ils étaient au moins des hommes libres et conscients. Le seul coup d'éclat qui lui semblait un peu moins justifié était l'enlèvement de cet enquêteur envoyé par les Partisans. Même s'il avait été chargé de ce kidnapping, Abi n'était pas à l'origine de cet ordre qu'il n'approuvait que très vaguement. Il soupçonnait lourdement Ethan d'être dans le coup d'ailleurs. Alors certes ce petit monsieur marshall était un flic, mais si on l'écoutait ça ferait longtemps qu'ils seraient tous pendus aux arbres. Non ce coup ci on lui avait simplement demandé de le mettre à l'ombre quelques jours, et ensuite de le rendre. Ce n'était pas comme ça qu'Abi travaillait. Individuellement ce type n'avait rien fait qui puisse mériter de se faire un peu chahuter. S'ils voulaient secouer les Partisans et leur programme politique de débile il y avait mieux à faire. Faire péter les Tours Yaxley par exemple. Abi adoraient les plans qui commençait par « faire péter... », c'était beau, c'était classe et ça marquait les esprits. Grand sentimentaliste dans l'âme, il n'appréciait rien de plus que de voir de grands symboles s'effondrer comme des châteaux de cartes.

Le marshall Fernandes n'était pas un grand symbole, ce n'était qu'un minable petit fonctionnaire moustachu, et il avait le sentiment d'avoir perdu son temps à s'en prendre à lui. Même si au final il n'avait pas fait grand chose de plus que de l'enfermer dans un vide sanitaire sans eau, ni bouffe, ni lumière, et l'abandonner à son propre sort. Un quart d'heure après l'avoir laissé là dedans, il l'avait complètement oublié et regardait le Muppet Show en se roulant un joint.

Mais aujourd'hui serait une journée bien mieux remplie. Quelques instants plus tard il entendit sa porte s'ouvrir et il bondit sur ses pieds. Ce n'était pas Séra qui attendait sur le palier en petite tenue. Ce n'était pas non plus son gros voisin obèse qui venait se plaindre de la batterie à quatre heure du matin. Ce n'était heureusement pas le FBI qui venait lui mettre un sac sur la tête. Enfin, kind of.
Cinq types entrèrent en silence et refermèrent derrière eux. Abi les fixa d'un air absent. C'était bizarre ce sentiment d'excitation qui montait en lui, et en même temps il ressentait une peur sourde le tétaniser. On venait le chercher, le timing tendu allait commencer.


« Merde les mecs vous êtes relou à toujours vous pointer à l'heure... »


Traînant des pieds, il alla dans la cuisine et sortit du frigo un bon morceau de steak haché dans une barquette en plastique. Soupirant lentement, il ajouta une poudre issue d'un comprimé qu'il avait méticuleusement pilé, et malaxa bien pour mélanger à la viande. Son chien tordu le regardait avec des yeux brillants d'envie, et s'il ne s'était pas sentit aussi triste, il l'aurait trouvé presque mignon. Posant la barquette par terre, il le vit se précipiter le plus rapidement que ses petites pattes foireuses pouvaient le porter, et manger avec un appétit certain. Abi avait beau avoir une certaine cruauté en lui, bien utile pour ce qu'il allait faire bientôt, il avait du mal à soutenir l'image de son chien en train de faire un festin d'un bon steak farci à la cocaïne et au cocktail médicamenteux. Pour une fois il avait longuement réfléchi à ce qu'il allait devoir faire, et avait choisi la sagesse à l’impulsion. Personne ne savait ce de quoi demain serait fait pour lui, et Lemmy ne méritait pas de souffrir. Même s'il l'adorait, désormais tout devait redevenir comme avant, juste Sera et Abi.

Prenant sa veste, il suivit docilement les mecs qui étaient entrés chez lui. Parmi eux il n'y en avait aucun de ceux qui avaient participé avec lui à l'enlèvement d'Elijah. Dieu seul sait pourquoi. Plusieurs voitures banalisées les attendaient, et Abi monta dans l'une d'elle. Le type qui s'assit à l'arrière avec lui devait être un médecin. Pas du genre bavard, il se contenta de lui poser des questions courtes sur son état, qui ne demandait comme réponse qu'un oui ou un non. Ce n'était pas plus mal, Abi n'était pas d'humeur aux bavardages. Et tout en se faisant prendre sa tension il regardait l'autoroute défiler par la fenêtre. Pourquoi n'était il pas content de ce qui lui arrivait enfin ? D'ordinaire il aurait du être surexcité, hors là il ressentait comme une profonde tristesse, une trouille sombre qui lui broyait les entrailles. Le docteur remarqua ce changement d'humeur, et tout en serrant le poing, Abi sentit une aiguille lui perforer la peau à l'intérieur du coude. Docile, il ne remua même pas un muscle. A l'intérieur il était plongé dans une profonde mélancolie. Combien de fois en tout s'était il fait manipulé de cette façon ? Combien de médecins qui avaient injectés Dieu sait quoi dans le sang ? Incapable de se rappeler en détails, il lutta avec sa conscience jusqu'à tomber dans un trip qui le propulsa hors de sa réalité.

Tenant sa baguette dans sa main gauche et son arme à feu dans la droite, il enleva la sécurité de cette dernière. Après tout peu importe quelle main il utilisait, ses tremblements faisaient qu'il n'avait presque aucune chance de viser juste à distance. Il balançait ses hanches sur une musique que lui seul entendait. À l'intérieur de son cerveau malade résonnait des distorsions sourdes et des cris étouffés sur des rythmes lancinants. Pourquoi est ce qu'il entendait le son gras du punk anglais à chaque fois qu'il était sous acide ? Aucune idée, mais c'était franchement marrant. Balançant sa tête, il sentit qu'on le poussa entre les omoplates, et il suivi les autres. Comment il était arrivé là ? Aucune espèce d'idée, et au fond il s'en foutait par mal. Cet état second était génial, il ne ressentait absolument aucune peur, simplement un puissant et rassurant sentiment d'assurance. Il avait l'impression de pouvoir parcourir le monde en un seul pas, élever les hommes et soumettre les nations.


« Salut les traîtres !! » Hurla t il dans ce qui de toute évidence était un tribunal. Entouré de sa troupe d'hommes masqués et armés qui braquaient la foule, il pouvait se permettre de faire le fier. Même si honnêtement il aurait pu choisir d'autres mots pour la postérité. Levant les bras en l'air à la manière d'une rock star, il avait l'impression d'être au milieu d'une foule en délire. Pourtant la réalité était moins propre. L'audience était terrifiée et c'était le visage découvert qu'il faisait face aux caméras braquées sur lui.

« Camarades, camarades, ceci est une exécution ! Whouuu ! Enfin ! Mais pas de stress, papa s'occupe de vos culs, en toute amitié. C'est pas qu'on s'emmerdait, mais l'ambiance était un peu à chier sur cet épisode. Et puis spoiler alerte, on connaissait déjà la fin. Bah ouais... Come on ! Comment ça se fait que cette joyeuse brochette de fils de pute ait pas déjà eu sa petite piquouse létale si la justice existe dans notre pays ? C'est comme ça qu'on traite les tueurs de sorciers ? On les garde au chaud et ensuite on leur fait  un faux procès où leurs avocats complaisants vont nous raconter que leurs mamans les ont pas assez allaitées ? Pitié, si vous croyez que c'est ça être un état civilisé, please ladies, récupérez vos boules là où vous les avez laissés. Ces mecs là sont pas des petites victimes, malgré ce que la presse collaborationniste adore répéter. Cette jolie bande de rats à sur les mains le sang des étudiants de Santa Fe, et à le bras assez long pour organiser des assassinats de sorciers jusque dans Boston. Hé ouais mes petits Fondateurs, va peut être falloir regarder la réalité en face ! C'est le moment de se sortir les doigts du fion et d'arrêter de se planquer comme des petites lopettes dans votre territoire à la con ! C'est fini, vous êtes pas plus en sécurité que nous désormais, alors maintenant va falloir se prendre en main si vous vous voulez pas vous faire baiser le cul dans vos propres maisons. Ici à Santa Fe on est habitué à voir les gamins se faire buter dans les facs vous savez. Ces gosses étaient mille fois plus courageux que vous ne le serez jamais, et eux au moins avaient comprit que la défense de notre pays ne se fait pas en faisant des compromis avec des assassins, pas plus qu'en s'enfermant à double tour chez soi en pissant dans son froc. Qu'est ce que vous attendez pour vous battre bordel de merde ?! Et vous en minimisant leurs crimes vous devenez leurs complices messieurs les journaleux, alors il va peut être être temps de se remettre en question et de savoir si vous voulez avancer dans le sens de la justice et de la liberté du peuple, ou continuer à lécher le cul de votre bonne conscience. Le Père Noël n'existe pas et pour la paix c'est niqué, que ceux qui y croyaient encore aille se pendre en silence. Il n'y a plus de retour en arrière possible, et ça on le doit à nos grands gagnants du jour ! Jean Jean tu veux bien les faire sortir hors de leur joli box blindé payé aux frais du contribuable ? Je suis pas sur qu'ils méritent franchement qu'on les protège si ? »

L'un des gardiens qui était évidement un des leurs ouvrit le box des accusés avec sa clef magnétique, et attrapant le premier qui venait par la nuque, le poussa dehors sans ménagement. C'était de loin le plus faible et le plus jeune. Il avait l'expression terrifié du gars paumé qui se retrouve là sans avoir comprit le pourquoi ou le comment.

« Hein t'en pense quoi amigo ? Approche dans la lumière que tout le monde voit bien ta petite face de fils de pute... »


Lui mettant un chassé dans l'estomac, Abi fit preuve d'une force déconcertante, totalement dû aux substances qui inhibaient ce qui restait de sens commun à son cerveau. Puis aussitôt qu'il fut à terre, il appliqua son arme à feu contre sa nuque et deux déflagrations résonnèrent dans la salle, étouffant tout autre son. Quand aux gardiens et aux flics envoûtés par la substance de la Corneille, ils ne bougeaient pas d'un cil, la tête relâchée en avant. Ils n'étaient pas paralysés, mais simplement dans un état second, doux et calme, à tel point que même un son aussi perçant que celui d'un coup de feu ne suffit pas à les rappeler à la réalité. Bref Séra avait encore fait du magnifique boulot, et on aurait presque pu croire que ce fou avec une arme était son œuvre.

Chantonnant une ligne de basse que lui seul entendait, Abi s'éloigna du corps du prisonnier qui s'affaissa à terre. A l'intérieur de sa tête battait une mesure imaginaire, confondue au milieu des cris de la foule terrifiée et des pas de sa troupe armée qui entra dans le box et fini joyeusement le travail. L'esprit ailleurs, Abi fixait l’œil artificiel de la caméra la plus proche de lui, avec une espèce de contemplation bizarre.


« Bon bah je crois qu'on a fini... En vrai ça me fait mal de laisser repartir ces connards d'avocats, mais à un moment faut savoir rendre l'antenne... »

Il tourna très lentement la tête vers le banc des jurées. Ils s'étaient réfugiés sous leur table, les bras couvrants leurs crânes. Montant les trois marches qui le séparaient d'eux, ils se pencha au dessus d'un des pupitres.


« Coucou toi. »


La personne recroquevillée là était une petite vieille dont il n'avait aucune doute sur la véritable identité. Mais il y avait quelque chose de marrant de la voir avec ce tailleur prout prout et cette permanente pourrie couleur caniche. Qui pouvait se douter que derrière ce sosie de Bernadette Chirac se trouvait une rousse incendiaire à la peau d’albâtre et aux petits tétons pointus ? Dans le brillant de ses yeux, Abi retrouvait son âme sœur. Lui chuchotant à l'oreille, il articula tendrement.

« J'ai toujours rêvé de m'enfuir avec une vieille tu sais. »

Puis il l'attrapa par l'épaule, et sans ménagement il l’entraîna à sa suite.


« Bon Maman et moi on part en lune de miel, mais ne vous en faites pas mes petits lapins, on reviendra vous essuyez les fesses si vous êtes toujours pas capable de le faire tout seul. Bichon tu garde la maison hein ? Allez bisou ! »

Il fit mine d'envoyer des baisers dans la foule, mais avec sa main tremblante tenant toujours son arme, ça faisait un peu flipper. Tirant la petite grand mère par le bras, il quitta la salle escorté de sa  troupe armée et masquée. A partir de maintenant les choses ne seraient plus jamais comme avant, et le professeur Crawley se sentit particulièrement heureux de n'avoir corrigé aucun partiel de l'été, malgré les mails insistants de l'administration.

Depuis des années il vivait comme si le monde allait s'écrouler demain. Aujourd'hui que c'était chose faite, il se sentait partir en paix et heureux.
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Ethan A. Devaney
Ethan A. Devaney
Ace of spades

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ϟ Métier : travaille au Département de la Sécurité intérieure des États-Unis ϟ Âge : 32 ans ϟ Race et sang : Sang-mêlé ϟ Particularité : Aucune ϟ Statut civil : Célibataire

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ϟ Messages : 1111 ϟ Date d'inscription : 23/10/2015 ϟ Disponibilité RP : 1X par semaine ϟ Célébrité : Matt Bomer ϟ Crédits : Moi

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MessageSujet: Re: Intrigue : Kingdom come    Intrigue : Kingdom come  Empty21.09.17 12:21


Kingdome Come
le Cercle & Ezekiel



Debout sur la terrasse, un café noir à la main, Ethan observait le soleil se lever sur la ville de Santa Fe. Admirer les premières lueurs du soleil était un spectacle magnifique dont il ne se lasserait jamais, que l'on soit ici, à New-Phoenix, les îles Phi Phi, New-York ou encore à Puerto Iguazú. Observer les premières lueurs du soleil qui recouvrait le paysage quel qu'il soit de ses doux rayons rose-orangé lui rappelait à quel point le monde pouvait être beau. Le politicien n'était pas parvenu à trouver le sommeil de toute la nuit, la faute était dû en grande partie aux températures étouffantes portées par la vague de chaleur qui déferlait actuellement dans la capitale du Nouveau-Mexique mais ce n'était pas la seule raison... quittant la terrasse, il s'en retourna à l'intérieur de la chambre et fixa le corps endormi de la magnifique brune qui partageait son lit en ce moment même et qui dormait encore profondément. Malheureusement, tout comme la célèbre Cendrillon, la jeune femme avait un couvre-feu à respecter et n'allait plus tarder à s'éveiller avant de disparaître de sa chambre aussi discrètement qu'elle y était entrée. Si cela ne tenait qu'à lui, il aurait souhaité qu'elle reste là, jusqu'au matin, qu'ils prennent le petit-déjeuner ensemble avant de rejoindre tout le monde mais ce petit programme n'était vraiment pas d'actualité. Leur relation ne devait surtout pas s'ébruiter car beaucoup trop de choses étaient en jeu. Tout d'abord, tant que le Cercle serait considéré comme étant l'ennemi public numéro 1 à abattre et que Thémis secondé par les membres de cette stupide coalition exigé par Barry Marshall dans laquelle en vérité, tous les représentants privilégiaient le chacun pour soi, les traquerait, il devait se montrer prudent, tant pour sa propre sécurité que pour la sienne. Ils devaient se faire une raison, il fallait que le monde comprenne, que tant que les sorciers ne s'imposeraient pas, qu'ils se laisseraient faire sans réagir, les moldus ne les accepteraient jamais et chercheraient à les faire disparaître par tous les moyens. Vivre caché n'était pas une solution mais vivre dans la peur non plus. Tout ce qu'il voulait, c'était de pouvoir vivre tranquillement auprès de celle qu'il aimait, de fonder une famille, mais comment réaliser ce rêve en se sachant menacer en permanence ? Et puis comment pourrait-il avancer tant qu'il n'aurait pas non plus retrouvé son identité et exorcisé son passé ? Sans oublier qu'il y avait-elle... Quel genre d'avenir pourrait-il lui offrir tant qu'il n'aurait pas retrouvé ceux qui avaient détruit sa vie ?
Prenant place à ses côtés sur le lit, il effleura avec douceur ses longs et soyeux cheveux anthracite avant de faire glisser quelques-unes de ses mèches entre ses doigts afin de les diriger vers le bout de son charmant petit nez qui se retroussa dès lors qu'il se mit à la chatouiller avec.

- Salut, fit-il dans un grand sourire en en déposant un baiser sur ses lèvres. Bien dormit ?

Elle, qui, sans qu'il ne comprenne comment et pourquoi, avait pris une place primordiale dans sa vie et ce malgré leur terrible rupture. Aujourd'hui, une seconde chance leur était donnée et il ne comptait pas la gâcher car il ne voulait surtout pas la perdre, et pour cela, il était prêt à tout.
Finalement ce combat qu'il menait c'était aussi pour elle, pour eux, pour leur avenir, qu'il y prenait part mais tant que le gouvernement ne reconnaitrait pas que leurs actions étaient parfaitement justifiés, tant qu'ils refuseraient de comprendre, tant qu'ils continueraient à s'obstiner de les assimiler à de vulgaires terroristes, tant que son implication pouvait lui faire courir le moindre risque, il se refusait de s'afficher ouvertement avec elle, de l'impliquer dans ses combats d'une quelconque manière, prêt ou de loin.
Nul ne savait comment les choses allaient se terminer, ni même quelles tournures elles allaient prendre, lui-même n'en savait rien, par contre, il se savait assez malin pour s'en sortir quoi qu'il arrive.... seul. Entrainer Thémis là-dedans, uniquement à cause de leur relation, pourrait avoir de lourdes répercussion sur sa carrière, sa vie or, il n'était pas question pour lui de détruire sa vie, sa carrière ou de lui faire du mal une nouvelle fois. Et surtout, il ne voulait plus la perdre

- Tu as encore un peu de temps, la rassura-t-il en s'allongeant à ses côtés

La prenant dans ses bras pour qu'elle s'y blottisse, il emmêla ses doigts dans les siens tout en déposant un baiser sur son front. Aujourd'hui était un grand puisque c'était aujourd'hui que s'ouvrait le grand procès tant attendu des Pro-moldus. Ces vermines allaient enfin payer pour leurs crimes et tous attendaient ce procès avec impatience : les victimes, les familles des victimes, les sorciers, les pro-moldus, les pro-sorciers, et même ceux qui n'avaient aucune opinions sur la choses mais qui était tout simplement curieux, bref, la population en règle général et surtout les médias qui n'attendaient que cela pour commencer à en faire leurs choux gras et qui avaient la fâcheuse tendance à transformer en héros les pires des criminels. Ces derniers voyaient leurs photos s'afficher dans les journaux ou passer au journal télévisé. Ils alimentaient les journaux tant qu'ils agissaient mais s'ils ne faisaient plus l'actualité, on entendait plus parler d'eux, c'était un cercle sans fin. Certains producteurs ou écrivains profitaient sans scrupules de ces faits divers sanglants pour nourrir leurs cruelles absences d'imagination en réalisant des films ou des livres sur ces monstres. En faisant cela, ils ne faisaient qu'alimenter une sorte de légende autour de ces criminels, en romançant leurs vies et en les rendant attachant. Comble de l'ironie, ça marchait, il y avait toujours des illuminés pour encenser et admirer ces malades. Tout récemment, un téléfilm était sorti et s'inspirait de faits réels sans les nommer, mais tous avait reconnu les exploits du Boucher derrière le personnage principale. Au lieu de montrer la réalité, un type dérangé et fou dangereux qui découpait ses victimes vivantes on se penchait sur ce qui l'avait poussé à devenir ainsi afin de ne pas le rendre trop mauvais car il ne fallait pas oublier que les téléspectateurs devaient regarder ce navet jusqu'au bout et pour ce faire, il devait trouver le « héros » attachant. A cause de ce genre d'attitude, de leur psychologie à deux sous, ces inconscients en faisaient des stars.
Les pro-moldus allaient eux aussi connaître leur heure de gloire mais certainement pas de la manière dont tout le monde ce l'imaginait.

C'était aujourd'hui qu'aurait lieu leur jugement, mais le Cercle comptait bien appliquer la sentence qu'il jugeait mérité, épargnant ainsi du temps et de l'argent à leurs chers contribuables. Pour tous les crimes qu'ils avaient commis nul besoin de procès pour savoir ce qui convenait de faire et le sort qu'ils méritaient. Ce serait une intervention coup de poing préparé avec minutie ou chaque élément de l'organisation avait un rôle clé à jouer et contrairement au Pro-moldus, le Cercle bénéficiait du soutien d'une partie de la population qui comprenait le pourquoi de leurs agissements et les soutenait dans leur combat. Ethan n'avait aucun doute que cette intervention serait appuyée et compris par une grande partie de population. L'avantage de voir ce procès être public c'est que toutes les chaines de télé seraient présentes et qu'il serait filmé en direct. De ce fait, les actions du Cercle, leurs agissements et la cause qu’ils défendaient ne pourraient pas, cette fois, être déformé par la presse, et à vrai dire, cette perspective le rendait encore plus impatient de se rendre au tribunal pour assister à cela. Ce furent les vibrations de son téléphone qui le tira de ses réflexions et en évitant de bouger un maximum pour ne pas trop déranger Thémis, il tendit le bras pour l'attraper et lire le message qu'il venait de recevoir. A sa lecture, Ethan se mit à sourire de toutes ses dents.

- Houla ! Fit-il avec un amusement non dissimulé en se tournant vers Thémis. Devines qui m'accompagne jusqu'au tribunal ? Moi et Grayson dans une voiture, ça va être super drôle

Ethan n'avait absolument pas prévu d'être accompagné en se rendant au tribunal et surtout pas par Grayson mais cela ne changeait rien au plan initiale, qu'il soit présent ou non ce n'était pas ce faux médium qui empêcherait le Cercle d'agir et de faire ce qu'ils avaient à faire....

****

Vêtu d'un costard bleu nuit, Ethan était confortablement assis aux côtés de Grayson dans la voiture qui devait les conduire jusqu'au tribunal. Très détendu, il se tourna en direction de son acolyte pour engager la conversation

- Vous avez déjà assisté à un procès ? Personnellement, je trouve ça très intéressant, surtout depuis que j'ai compris que tout ceci n'était en réalité qu'une véritable arnaque. Ah ne dites pas le contraire, chacun des opposants cherche à convaincre le jury que son récit est vrai, et c'est le meilleur qui s'en sort. C'est une arnaque.

Voilà tout ce qu'était un procès, une arnaque. La justice ? Un concept utopique qui n'existait pas dans la réalité. Plus on avait d'argent plus on avait des chances de s'en sortir même si l'argent ne faisait bien sûr pas tout. L'intelligence, la roublardise, l'intimidation,... absolument tous les moyens étaient bons gagner. Pour beaucoup ce procès était joué d'avance, mais Ethan n'était pas d'accord. Il avait vu de brillants avocats parvenir à innocenter des pseudos Al Capone à plus d'une reprise, des criminels de la pire espèce qui auraient dû passer le restant de leurs jours en prison être libéré sans avoir à être inquiété. D'ailleurs la libération de Lennox sans le moindre procès, ne faisait qu'étayer ses dires. L'homme bénéficiait de bons appuis et s'en était sorti sans être inquiété. Il n'arrivait vraiment pas à comprendre ce qu'Imane faisait à fréquenter cette racaille, elle qui pourtant avait été une victime directe de leur folie.

- J'avoue être très curieux de découvrir quel va être la défense de leur avocat. Je sens que ça va être très intéressant, fit-il en plongeant son regard dans celui d'Ezekiel. J'ai cru comprendre que pour une raison qui m'échappe totalement Rebecca vous porte beaucoup d'affection. Quelle coïncidence qu'il s'agisse de ma secrétaire, rajouta-t-il dans un sourire qui laissait sous-entendre nombre de choses, comme le fait principalement, qu'il ne croyait pas une seule seconde au fait que l'intérêt que Grayson portait à Rebecca soit totalement innocent

Le trajet qui menait de l'hôtel Rosewood Inn Of the Anasazi au tribunal fut très rapide et ce fut sous le crépitement des flashes que les deux hommes descendirent de la voiture comme des stars de cinéma sous quelques acclamations. Ethan pris le temps de sourire à quelques visages et de serrer des mains avant de disparaître à l'intérieur du tribunal. Alors qu'il passait le portique de sécurité, l'alarme se mit à retentir à son passage. Ethan s'arrêta aussitôt en mimant la surprise puis plongeant sa main dans la poche de sa veste, il en retira un trousseau de clé en souriant de confusion

- Oh désolé, j'ai oublié de les sortir, fit-il en toute innocence en s'avançant vers le gardien prêt à repasser le contrôle une seconde fois sans les clés cette fois

- Non, je vous en prie Mr Devaney, allez-y

- Merci, c'est gentil, le remercia-t-il dans un grand sourire tout en empruntant le couloir pour se diriger vers la salle d'audience où aurait lieu le jugement.

Tout en s'avançant, Ethan s'arrêta à de nombreuses reprises pour serrer quelques mains sur son passage, des connaissances pour la plupart ou juste des personnes désireuses de le féliciter ou de le remercier. Parmi ces personnes se trouvait un homme du nom de Bryan Fisher, un juge qui n'allait pas officier dans l'affaire qui le concernait mais qu'il connaissait de longues dates et pour cause c'était Nathan qui les avait présenté l'un à l'autre, lorsqu'il avait intégré le Cercle. Cet échange de poignée de main et de quelques banalités aurait parfaitement pu paraître anodin si en réalité, Ethan n'avait pas glissé dans sa main un sac de sport réduit à une taille miniature dans laquelle se trouvaient les armes dont Abigor et son équipe allaient avoir besoin sous peu. Tout avait été réduit à l'état de miniature afin de pouvoir passer le contrôle de sécurité, Ethan ayant parfaitement conscience qu'au vu de son statut personne ne se serait permis de le fouiller, ce serait ensuite à Fisher de les déposer à l'endroit convenue. En théorie, la Corneille avait pour mission de maîtriser les agents de sécurité présent sur les liens pour les empêcher d'intervenir, il ne savait pas comment ce tueur avait l'intention d'opérer, mais même s'il allait leur être utile sur le moment, il n'était pas prêt d'oublier le sale coup qu'il leur avait fait et il comptait bien ouvrir l'oeil pour tenter de le débusquer. Si le choix des armes à feu pouvait en surprendre certains, Ethan lui, trouvait cela très ironique. Utiliser leurs propres armes contre eux était au final un coup de génie.

Prenant place sur le banc des témoins, Ethan échangea encore quelques mots avec sa charmante voisine de droite tout en gardant un oeil sur Grayson qui n'était jamais très loin, lorsque le garde des sceaux annonça l'arrivé du Juge McFarlane réputé pour sa sévérité et son intransigeance. Le moindre manquement au respect dans son tribunal, les interventions intempestives et inappropriées ainsi que les provocations gratuites entre les deux parties étaient sévèrement réprimandées. Un petit sourire mutin se dessina sur ses lèvres en songeant au spectacle auquel l'homme allait être obligé malgré lui, il risquait fort d'en faire une véritable syncope. Dès son entrée, les murmures s'estompèrent et tout le monde se leva en signe de respect avant de s'assoir. Ce fut ensuite autour des accusés d'entrer puis des jurys. Les avocats commencèrent leurs palabres d'introduction alors qu'Ethan passait sa main sur sa cravate tout en fixant tour à tour chacun des accusés. Il y en avait de tous les styles et de tous les âges, son regard s'arrêta sur cet ancien militaire qui avait conduit l'assaut sur la maison Jones. Comme s'il avait pu sentir son regard se poser sur lui, il leva les yeux dans sa direction et leurs regards se croisèrent. Un petit sourire provocateur se dessina sur ses lèvres alors que son regard lui, se faisait assassin, comme s'il cherchait à lui faire comprendre qui il était vraiment. L'expression de son visage se décomposa presque aussitôt, comme s'il venait de comprendre et ce fut à cet instant précis qu'un groupe armé fit irruption dans la salle d'audience, provoquant la surprise et la peur au sein de toute la petite assemblée. Quelques personnes se baissèrent, comme si ça allait pouvoir les protéger, qu'ils étaient naïf. Lui-même avait sursauté au moment de leur intervention, après tout, il avait beau savoir qu'ils entreraient dans le tribunal, il ignorait à quel moment exactement ce serait le cas. Et s'il était devenu blanc comme un linge, ce n'était pas par la peur comme chacun aurait pu le supposer mais bien parce qu'Abigor avait choisi d'intervenir à visage découvert. A quoi jouait donc ce fou ?!! Voulait-il causé leurs pertes à tous ?!

Le pas léger presque dansant, l'homme entra sur scène telle une star de rock, sauf qu'il n'y avait ici aucune acclamation mais plutôt un silence des morts après plusieurs hoquets de surprise. Sa garde rapprochée pointait leurs armes en direction de la foule présente et le juge eut beau se tourner en direction des hommes chargés de la sécurité, personne ne bougea. Ethan ignorait ce que la Corneille leur avait fait mais force était de constater que c'était efficace. Son regard glissa discrètement sur chacun des protagonistes présents dans la salle. Etait-il ici ? Si oui qui était-il ? Son attention se porta à nouveau sur Abigor qui commença son discours qui était à son image : vulgaire, percutant mais dans le fond, absolument très pertinent. Il avait raison, il avait juste sur tous les points et il espérait que son influence ouvrirait les yeux de certains. Il partageait son opinion, ces hommes et ces femmes ne méritaient pas le moindre jugement, c'était une perte de temps pour tout le monde. Tout le monde connaissait le sort qu'ils méritaient alors pourquoi s'embêter face à tout ce cirque ? Pour respecter la constitution et les principes fondamentaux des droits de l'homme ? Foutaise que tout cela ! Ces assassins ne méritaient plus le moindre droit. Pas après tous les crimes qu'ils avaient commis et certainement pas après tout ce qu'ils s'apprêtaient à faire. Abigor avait raison, les Mages Fondateurs devaient cesser de se cacher et de vivre retranché dans leur petite partie du monde comme si rien ne pouvait les atteindre, comme s'il n'était pas concerné par tout ce qui se passait au-dehors de leurs territoires ! Ils devaient s'allier à eux et faire comprendre aux moldus dont ils connaissaient le vrai visage, qui étaient réellement les sorciers

Sur l'ordre d'Abigor, un des gardiens présent déverrouilla le box des accusés et attrapa le premier prisonnier par la peau du cou pour l'obliger à sortir et le balancer face à celui qui allait l'exécuter. L'homme était jeune, stupide, tremblant, complétement tétanisé des larmes de terreurs ruisselant sur son visage. Quelques personnes sursautèrent en voyant Abigor frapper la vermine au niveau de l'estomac mais pas Ethan, il observait le spectacle avec une certaine fascination tout en affichant un masque de surprise sur son visage. Les deux détonations qui suivirent firent s'écrier la foule présente, certaines personnes se mirent également à pleurer. Pourquoi ? Pour ses vermines ? Il voulait croire qu'elles avaient plutôt peur pour leur vies et qu'elles craignaient d'être exécuté, mais elles n'avaient rien à craindre de ce côté-là, ce n'était pas elles, que le Cercle visait, il serait peut-être temps que toutes ces personnes comprennent enfin que le Cercle ne s'en prenait pas aux innocents mais bel et bien à toutes les personnes coupables de crimes contre les sorciers et en l'occurrence ce qu'avait fait les pro-moldus était impardonnable. Ils ne méritaient pas d'autres sorts que celui qui leur avait été réservé. Alors que le corps de cet assassin s’écroulait dans une mare de sang, et que le reste de son corps armé s’engouffrait dans le box des accusés pour terminer le travail, Abigor lui, se dirigea vers l’œil de la camera qui tournait toujours et diffusait en direct les évènements qui se déroulaient présentement. Le cameraman devait posséder des nerfs d’acier pour ne pas s’enfuir en voyant Abigor s’adresser à la camera qu’il manipulait car malgré la peur qui transparaissait sur chaque pores de sa peau, l’homme continuait de filmer. Abigor s’était montré très pertinent jusqu’alors tout ce qu’il espérait c’était que ça continue ainsi et que cela ne dérape pas. Il eut un coup de chaud en l’entendant proféré des menaces à l’encontre des avocats mais fut soulagé de réaliser qu’il ne leur ferait rien même si son inquiétude revint au galop en le voyant s’approcher du banc des jury pour prendre en otage une vieille femme qui allait plus le ralentir qu’autre chose. A quoi jouait-il ? Son agacement fut légèrement plus perceptible lorsqu’il fit usage du sobriquet stupide duquel il l’affublait et qu’heureusement pour lui personne ne connaissait. Puis Abigor quitta la salle avec son otage suivi par son corps armé qui les tenait tous en respect le temps qu’ils quittent la salle. Aussitôt que les lourdes portes en bois finement sculptés se refermèrent sur eux, le juge McFarlane ordonna aux policiers de les arrêter mais aucun d’eux ne bougea, ils étaient comme indifférents à tout ce qui se passait autour d’eux contrairement aux personnes présentent qui n’hésitèrent pas à s’enfuir de la salle et à quitter le bâtiment si tôt le danger écarté.

- Il semblerait que le procès se soit terminé plus tôt que prévu, fit-il calmement à l’adresse d’Ezekiel tout en fixant les corps sans vie de tous ces assassins qui baignaient désormais dans leur sang.

Leurs victimes avaient été jugées et vengées comme il se devait


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MessageSujet: Re: Intrigue : Kingdom come    Intrigue : Kingdom come  Empty08.10.17 22:39


Kingdom come
ft Le cercle & the best

Ezekiel ne pouvait pas se venter d'avoir particulièrement envie de se rendre assister aux procés des pro-moldus. Il savait que de toute façon vu le cirque médiatique qui l’entourait, les peines allaient sans doute être très élevée question de aire passer un message et bien qu'il était entièrement d'avis avec cette conclusion, il détestait voir un film dont il connaissait la finale. Et puis... même s'il y avait en lui un peu de curiosité à l'idée d'y garder un oeil, elle n'était clairement pas assez importante pour que l'idée de faire le voyage en compagnie d'Ethan Devaney soit facilement tolérable. Pour l'instant assez silencieux, Ezekiel ne pouvait pas se plaindre du comportement de monsieur parfait. À dire vrai, il espérait le voir rester dans le même silence jusqu'à ce qu'ils soient arrivés à destination.. mais bien entendu, dès qu'il le briserait, il serait incapable de ne pas en rajouter une voir plusieurs couches supplémentaires. Un combat pour découvrir qui allait avoir le dernier mot était sans aucun doute à prévoir et Ezekiel n'avait pas l'intention de le perdre.

« Intéressant comme vision de la justice pour quelqu'un travaillant au gouvernement dans un département aussi important que celui de la sécurité intérieure.  »

Ezekiel ne comprenait vraiment rien à cet insupportable personnage, combien de fois avait-il tenu des propos ne faisant qu’enfoncer sa méfiance envers lui. Il ne fallait pas croire que le mentaliste croyait véritablement en leur service de justice, mais la vision de Devaney était particulièrement sombre et surprenante. Se tournant à nouveau vers lui alors qu'il reprenait la parole, Ezekiel ne put s'empêcher de sourire avec amusement et satisfaction en l'entendant évoquer sa délicieuse secrétaire. Il pouvait facilement deviner que ce lien qui commençait doucement à se forger entre eux ne devait pas plaire à son patron et Ezekiel s'en amusait d'ailleurs grandement lorsqu’il y était confronter.

« Je vous avoue que la rencontre de Rebecca m'a beaucoup surpris. Vous avez vraiment eu beaucoup de chance, ce n'est pas tous les jours qu'en engageant une femme aussi magnifique on y obtient aussi quelqu'un de très compétent. Désolé d'avoir un peu chamboulé vos plans, mais bon vous trouverez sans doute une autre magnifique assistante célibataire pour venir vous soutenir. »

Ezekiel en était certain, Rebecca était arrivée peu de temps après Nikolas et il était convaincue que sa présence était uniquement destinée à contre balancer la présence de celui qu'il n'avait pas choisit par hasard pour venir l'aider.

«  Comme vous pouvez d'ailleurs voir il est resté à Santa Fe....Je trouvais qu'il n'était pas très prudent de laisser Miss Baldwin seule en des temps si troubles. »

Il aurait pu passer encore des heures à le provoquer il ne s'en serait pas lassé, mais malheureusement ils avaient aussi un travail à faire ! Quittant la voiture et respirant un air qui n'était pas souillé par le désagréable parfum de Devaney, Ezekiel jetait un coup d'oeil autour de lui. Le nombre de personne venu assisté de près ou de loin à ce procès était impression que l'homme savoura l'attention que toutes ces personnes tourna vers eux bien qu'avouons le, la majorité regardait Ken à côté de lui. Se retenant de rouler des yeux et s'attardant sur les femmes de la foule qui avaient heureusement plus de goût, Ezekiel continua son chemin et passa par le dispositif de sécurité, ne s'arrêtant que lorsque l'alarme de ceux-ci retentit quelques secondes après qu'il soit passé. Se retournant vers Ethan, il roulait des yeux en voyant qu'il n'avait toujours pas compris le principe de retirer tout le métal porté sur sois et se remettait à marcher. C'était en ces moments qu'Ezekiel prenait véritablement conscience de l'importance du travail qu'il était à accomplir. Certe, il était habitué de ressentir l'amour d'une foule lors de ses spectacles, mais ce n'était pas le même genre d'amour. Il y avait pour ces gens une immense reconnaissance à laquelle il n'était pas habituée et pour laquelle il commençait doucement à développer une addiction. Être utile était intéressant finalement... Et pas uniquement lorsqu'on l'était en semant des ennuis derrière soit.

Entrant dans la majestueuse salle, Ezekiel ne put s'empêcher de se demander si elle n'avait pas subit des rénovations récentes uniquement pour être à son meilleur sous le feu du nombre impressionnant de caméras éparpillées un peu partout prêtes à capturer le moindre instant. Le mentaliste n'était que d'une oreille distraite ce qui se passait sous leurs yeux, se concentrant surtout sur tout ce qui les entourait. Tout était calme, trop calme à son goût Grayson était incapable de dire si pour une fois ils étaient parvenus à effectuer un parfait contrôle sur les possibles semeurs de troubles où si c'était seulement le calme avant la tempête. Croisant les bras, son regard se portait parfois vers Devaney un peu plus loin, simplement à voir ses insupportables sourires, Ezekiel le devinait entrain de tenter de séduire sa voisine. De son côté, il restait sage, ayant une jolie rousse à l'hôtel qui l'attendait... mais aussi parce qu'il n'avait pas aussi bien choisit que lui l'endroit où s'arrêter et assister au procès et qu'il n'avait pas un éventail aussi intéressant parmi lequel choisir. Reportant son attention sur ce qui se passait à l'avant, il ne put s'empêcher de la faire bifurquer à nouveau vers Devaney, y restant cette fois par contre beaucoup plus longuement. Les sourcils froncés, il regardait l'échange de regard entre l'accusé présentement à la barre et Ethan. Devaney avait-il participé à son arrestation en particulier ? Peut-être, il devait vérifié, parce que si ce n'était pas ça, il était convaincu que ces deux là se connaissaient. Il était vrai que la vision de Devaney avait dequoi agacer n'importe quelle personne, mais pas un inconnu avait en ce moment même bien d'autres endroit où poser son regard vu l'exposé que faisait son avocat pour le défendre au même moment. Ezekiel ne put toutefois pas tenter de mieux comprendre ce qui les liait exactement que la porte s'ouvrait avec fracas, la main cherchant l'arme qu'il portait habituellement en toute circonstance, il se maudit de ne pas avoir demandé un permission spéciale pour la porter aujourd'hui. En retrait, impuissant, il regardait les terroristes entrer dans la pièce, n'utilisant toutefois pas les armes qu'ils avaient en main. Le fait qu'ils usent la technologie était d'un ridicule pour lui qui ne comprenait pas comment de tels imbéciles pouvaient se sauver d'eux aussi facilement. Attrapant son cellulaire, il se mit doucement à filmer tout ce que son angle de vision lui permettait, espérant qu'il y capturerait quelque chose qui échapperait aux caméras déjà présente. Le seul aspect positif qu'y voyait Ezekiel était que ces imbéciles venaient de commettre une grave erreur en leur dévoilant l'un des leur. Grâce à ce visage, il savait qu'ils pourraient enfin commencer à amasser des preuves sur les possibles sympathisant qui jusqu'à maintenant n'était malheureusement que des suspects. Immobiles, il écoutait les paroles horriblement biaisées prononcées par l'homme qui prenait aujourd'hui le rôle titre. Il y avait quelque chose de profondément ironique dans ce qu'il disait car les exactes même reproches pouvaient être fait à certains sorciers qui traitaient les tueurs de moldus avec la même distance. Il y avait véritablement une cause à laquelle il croyait de plus en plus et qui heureusement verraient bientôt un parti naître ou renaître pour la défendre, mais bien que ces salaud tentaient de justifier leur acte comme de la protection et de la bravoure, ils ne valaient pas mieux que ceux enfermés derrière le banc des accusés. Tournant le regard vers Ethan, il y avait une distance écœurante chez cet homme qui regardait pourtant l'accusé avec lequel il avait partagé un long regard se faire battre. Si la confiance qu'il avait en lui avait toujours été très basse, cette fois si un soupçon qu'il ne parvenait pas à nommer s’immisçait en lui. Les coups de feu qui retentirent n'avaient rien à voir avec la véritable justice contrairement à ce qu'ils tentaient de faire croire grâce aux caméras. Ezekiel espérait que les diffuseurs seraient assez intelligent pour interrompre la diffusion en directe, mais vu comment les gens avaient soif d'images choquantes de nos jours il en doutait fortement. Sans doute pour fuir plus facilement, une otage fut prise parmi le jury et cette fois encore, personne ne put y faire quelque chose. Ce n'est que lorsque les portes se refermèrent derrière eux que les gens commencèrent à être frappé par tout ce qui venait de se produire. Aucun membre de la sécurité ne bougea, c'était comme si pour eux rien ne venait d'arriver et si au départ Ezekiel avait mit leur inaction sur la possibilités que ceux à l'interne ne soit pas armé pour une raison qui lui échappait, maintenant il comprenait que non, ils avaient été ensorcelés.

Concentré à réfléchir à tout, la voix agaçant de Devaney le tira de ses pensées et le fit se tourner vers lui. Il ne semblait pas véritablement choqué par tout ce qui venait de se produire et c'était loin de lui plaire même s'il ignorait encore si quelque chose d'autre qu'un profond égocentrisme en était la cause.

« Mais le boulot lui ne fait que commencer... »

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