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 Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis]

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Ethan A. Devaney
Ethan A. Devaney
Ace of spades

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ϟ Métier : travaille au Département de la Sécurité intérieure des États-Unis ϟ Âge : 32 ans ϟ Race et sang : Sang-mêlé ϟ Particularité : Aucune ϟ Statut civil : Célibataire

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ϟ Messages : 1111 ϟ Date d'inscription : 23/10/2015 ϟ Disponibilité RP : 1X par semaine ϟ Célébrité : Matt Bomer ϟ Crédits : Moi

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MessageSujet: Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis]   Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis] Empty29.10.15 13:23


   
Ethan & Thémis

THE ONLY ONE WHO CAN FIND ME, IT'S HER


   L'esprit encore embrumé, Ethan entrouvrit légèrement les paupières. La pièce dans laquelle il se trouvait était plongé dans une certaine pénombre. Seul source de lumière, une petite lucarne située tout en hauteur du mur suintant l'humidité qui se trouvait à sa droite, laissait filtrer la lumière du jour. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre qu'il se trouvait dans une cave. Dans la cave d'une maison, cette maison isolée, perdue au milieu de nulle part. Il était étendu sur le dos, sur une table en bois, les poignets et les cheville s entravés par des bracelets de métal cloués à même la table. Il avait dans sa bouche un goût de cuivre, le goût du sang, de son sang. Une odeur très forte de sang séché se dégageait d'ailleurs tout autour de lui. Le sang qu' « il » avait fait couler, le sang de ses précédentes victimes.

Les souvenirs de ces horribles moments lui revinrent alors en mémoire. Tout s'était passé si vite... Kramer lui avait demandé de vérifier une piste concernant ce serial-killer qu’ils traquaient depuis 2 semaines et qui avait déjà fait 5 victimes. Son téléphone s'était mis à sonner alors qu'il s'engageait dans une ruelle. A l'autre bout du fil, se trouvait Thémis, dont il avait fait la connaissance au cours de cette enquête et avec laquelle une certaine alchimie était née. Le son de sa voix était paniqué, ce qui ne lui ressemblait absolument pas. Elle lui demandait de rebrousser chemin et de revenir au plus vite. Elle voulu l'avertir de quelque chose, mais déjà il était trop tard, une décharge électrique dans le creux de son cou s'était chargé de l'envoyer au pays des rêves, ou plutôt des cauchemars. Lorsqu'il avait repris connaissance il s'était retrouvé ligoté dans une grange de laquelle il était pourtant parvenu à s'échapper, mais « il » avait fini par le rattraper. En réalité, il l'avait laissé faire, et s'était amusé à le traquer comme une bête. Le coup qu'il avait reçu sur la tempe et qui l'avait littéralement assommé l'élançait encore douloureusement mais ce n'était rien en comparaison à ce qui l'attendait. En repensant aux cadavres mutilés et à ce que ce type avait fait subir à ses victimes la panique le gagna, mais il avait beau tirer comme un forcené avec toute l'énergie du désespoir, ses bracelets de fer étaient solidement rivés aux planches de la table, et sans sa baguette magique, il n'avait aucun moyen pour lui de se libérer. Une silhouette, se détacha alors du mur, immobile et silencieuse, qui figea Ethan de surprise. Depuis quand était-il là ? Son regard était rivé sur le grand couteau de boucher qu'il tenait en main et dont la simple vision menaçait de faire exploser son cœur dans sa poitrine.

Ravi de son petit effet, l'homme se rapprocha encore, laissant apparaître un rictus inquiétant en guise de sourire. Les yeux bleus d'Ethan s'écarquillèrent alors de stupeur. Sur son avant-bras gauche, ce tatouage si particulier qu’il arborait, il aurait pu le reconnaître entre mille.

- Toi... ?color] Réalisa-t-il avec horreur, alors que l’homme sortait enfin totalement de l’ombre, dévoilant son horrible faciès.

On lui avait dit qu'il était mort, qu'il avait été exécuté, que les détraqueurs en avait fait leur affaire....

- Surpris ? Il ne faut pas. J'ai souvent repensé à nos retrouvailles...

- Non,... NON, NOOONNN !!
Hurla-t-il de terreur en le voyant diriger sa lame vers lui

Mais son ravisseur ne le blessa pas dans sa chaire préférant s’acharner sur le fin tissu de sa chemise afin de mettre son torse à nu. Son rythme cardiaque s’accéléra soulevant sa poitrine à un rythme effréné. Posant sa main glacé au niveau de son cœur, pour qu’il se calme il se pencha vers lui en souriant de toute ses dents. Il jubilait. Il se nourrissait de la terreur qu’il lui inspirait et qu’il était incapable de dissimuler. Il allait le saigner à mort en prenant tout son temps



3 jours plus tôt......

Cela faisait une dizaine de jours qu’Ethan était chargé d'une affaire pour le moins délicate. Le meurtre de 3 personnes 1 homme et deux femmes. L'homme, la trentaine était avocat. C'était un homme sans histoire et sans le moindre PV qui avait fini sa vie entièrement dépecé dans une décharge. Il avait été l'objet d'un travail minutieux et particulièrement vicieux, nulle doute qu'il avait vécu un véritable supplice avant de mourir, et ce qu'il en restait était à vous retourner les sang. Sa femme avait été retrouvé chez eux, abandonnée dans le salon, la gorge tranché. A la manière dont avait été disposé le corps, laissé à l'abandon, il était clair que ce n'était pas elle qui l'intéressait. L'homme avait été enlevé chez lui et tué ailleurs. La troisième victime était un flic moldu, trentenaire également, et sans histoire si ce n’est qu’il était anti-sorcier. Une mort que Ethan ne regrettait pas, même s’il prétendait le contraire.

Aujourd'hui le corps d'un autre homme avait été retrouvé. Lui aussi était trentenaire, mais surtout, il s’agissait d’un auror et tout comme l’avocat et l’agent de police, il avait connu la même fin tragique et douloureuse ce qui laissait supposer qu'il s'agissait du même auteur et qu'ils avaient à faire à un serial-Killer qui s'intéressait aux hommes trentenaire, mais aussi visiblement aux hommes qui incarnaient la justice et les forces de l’ordre. En se rendant sur la scène de crime, Thémis, une de ses coéquipière n'avait pas tenu plus de deux secondes avant de tourner de l'oeil et de s'effondrer dans ses bras. Ethan s'était occupé de la jeune femme et avait chargé Milicent Andrews de lui faire un rapport détaillé de la scène de crime. Plutôt que de retourner au bureau où régnait un sérieux problème de climatisation, Ethan avait proposé de continuer à éplucher leur rapport chez lui puisque l'appartement de Thémis était en plein travaux ce qui pouvait s’avérer quelques peu dérangeant.

Grace au réseau de cheminette ils passèrent d’une ville à l’autre en un rien de temps. L’appartement d'Ethan était situé sur le toit d'un magnifique immeuble d'un quartier assez aisé. L'appartement qu'il occupait avait la superficie de 90 mètres carré, pourtant, la chambre, la cuisine et le salon ne formait qu'une seule et même pièce. Il bénéficiait d'une superbe terrasse qui équivalait au moins à un peu moins de la moitié de son appartement. Laissant Thémis s'installer sur la table qui trônait au centre de la pièce, il se dirigea vers la porte de la terrasse qu'il ouvrit afin de laisser entrer la fraicheur de la nuit. A proximité de la porte vitrée, se trouvait un chevalet sur lequel était posée une toile en cours de réalisation. Il s'agissait de la reproduction d'un tableau de maitre « The green dancer » de Degas. Contre l’un des murs se trouvait un carnet de croquis réunissant tout et n’importe quoi : un chat qui s’étirait, le paysage urbain qui s’étendait devant lui à perte de vu, ou de corps féminins alanguis qui avaient très certainement posé pour lui
Arrachant Thémis a ses pensées, il lui sourit en lui tendant un verre  de vin provenant d'un excellent Bordeaux avant de s'installer face à elle après avoir retiré sa veste.

- Comment tu te sens ? Ça va mieux ? Tu sais, tu n'as pas à être gêné, si tu étais restée impassible face à une telle boucherie c'est ça qui n'aurait pas été normal,
lui sourit-il gentiment sans la quitter de son profond regard.

Ensemble, ils commencèrent à éplucher les dossiers qu'ils avaient en leur possession. Il y avait les rapports d'enquêtes, mais également les dossiers de différents suspects et des différentes victimes, mais absolument rien ne semblait les rapprocher et pourtant il y avait forcément un point commun entre eux, pourtant aucun d’eux n’avait travaillé sur une même affaire. Plus Ethan les feuilletait et plus il avait l'impression de perdre son temps. Il y avait quelque chose de pas clair dans ce dossier, quelque chose qui le chiffonnait mais il n'arrivait pas à mettre la main sur ce qui le dérangeait ce qui avait pour effet de l'énerver et de le rendre encore plus impatient qu'il ne l'était déjà. De temps à autre, il levait le nez de ses dossiers pour observer sa jeune partenaire qui travaillait avec application, scrutant chaque détail à la loupe. De temps à autre leurs regards se croisaient, loin d'en être gêné il se contentait de lui sourire sans baisser le regard, comme s'il cherchait à lire en elle.  

- Tu as déjà entendu parler du boucher ? Brian Murphy de son véritable nom, je l'ai arrêté il y a 7 ans. Ces crimes me font beaucoup penser à lui depuis le début mais... ça ne peut pas être lui, il a été exécuté il y a deux ans si j'en crois ce rapport.

Ethan était déçu car il pensait tenir une piste, mais paradoxalement il était rassuré de savoir que ce n’était pas lui et que cet individu ne nuirait plus jamais. Aurait-il à faire à un copycat ? Un de ces assassins imitateur qui agissait de manière similaire à une action lue dans les médias. C’était l’hypothèse la plus probable. Se passant la main devant son visage, il glissa son regard sur l'horloge mural et constata qu'il était presque 23h, ils avaient travaillé sans relâche tout ce temps et pourtant ils passaient à coté de quelque chose d'essentiel il le sentait.

- ça te dis d'en rester là pour ce soir ? On ne fera rien de plus de toute manière et puis je commence à avoir faim, lui avoua-t-il en reculant sa chaise tout en desserrant son nœud de cravate avant de porter le verre de vin qu’il venait de leur resservir à ses lèvres. Alors ?

La voyant l'interroger du regard, il lui sourit tout en reposant son verre devant lui sans la quitter du regard.

- Pourquoi es-tu devenue flic ? Lui demanda-t-il en l'observant avec attention. Il est évident que tu n’aurais pas pu travailler dans le domaine médicale souligna-t-il les yeux rieurs, mais pourquoi la police ?



   
Bloody Storm


Dernière édition par Ethan A. Devaney le 21.11.15 16:02, édité 2 fois
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Thémis P. Baldwin
Thémis P. Baldwin
Set fire to the rain

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ϟ Métier : Agente au FBI ϟ Âge : 25 ans ϟ Race et sang : Cracmol ϟ Statut civil : Nouvellement au bras d'Ethan Devaney.

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ϟ Messages : 731 ϟ Date d'inscription : 10/07/2015 ϟ Disponibilité RP : Ouverte ϟ Célébrité : Jessica de Gouw ϟ Pseudo : PresleyCash ϟ Crédits : beloved & Tumblr

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MessageSujet: Re: Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis]   Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis] Empty08.11.15 21:57

SAVOIR SAISIR SA CHANCE —


   

   

   




— ETHAN&THÉMIS
Baldwin, vous devez vous rendre sur la scène de crime. Maintenant ! ❞  La jeune femme s'était retenue de jeter un regard noir à son supérieur et avait attrapé le nécessaire avant de quitter le poste de police. Elle était bien loin d'être l'une des employées les plus anciennes, elle avait quand même été mise sur le cas sérieux d'un meurtrier en série. Thémis avait plus d'une fois su prouver son talent afin de démasquer un meurtrier, particulièrement grâce à son talent de déduction et d'observation. Elle était jusqu'à présent parvenue à rester loin des scènes de crimes, mais cette fois si son supérieur ne semblait pas avoir envie d'être compréhensif. Thémis n'avait aucune envie d'y aller, mais elle était bien consciente qu'elle n'allait pas avoir le dernier mot aujourd'hui.

Elle tentait de cacher le tremblement de ses mains alors qu'ils arrivaient sur la scène de crime. Le vision du corps dépecé de sa chair et du sang qui décorait l'entièreté de la scène de crime remporta rapidement la bataille et elle sentit la pièce tourner avant que le noir complet ne l’absorbe. Elle avait repris conscience un peu plus tard alors que l'air frais de l'extérieur caressait son visage. Ses yeux s'était posé sur celui qui lui avait vraisemblablement permis de ne pas se cogner la tête. Elle lui avait adresser un sourire gêné, consciente qu'elle n'avait pas donné la meilleur impression d'elle. ❝ Merci. ❞ Ils ne travaillent pas ensemble depuis bien longtemps et l’orgueil de la jeune policière avait pris un dure coup.

Elle acceptait par contre volontiers sa proposition d'éplucher cette enquête d'un autre endroit et c'est ce qui l'amène dans l'appartement d'Ethan. Son regard se promène un peu partout et elle ne peut s'empêcher d'en apprécier la vue. Ils avaient définitivement des points en commun en termine de goût. Thémis adorait les grands espaces à air ouverte et les vue sur la ville. Elle se dirigea vers l'une des chaise qui entourait la table et ferma les yeux un moment alors qu'il ouvrait légèrement une issue afin de faire entrer un peu d'air. Elle allait mieux, mais le malaise ne partait jamais complètement rapidement, cette bouffée d'air lui faisait beaucoup de bien. En ouvrant les yeux, elle ne put s'empêcher de remarquer le chevalet. Curieuse, elle avait bien envie de lui demander si c'était lui qui l'avais peint, mais elle se retint, du moins pour le moment. La jeune femme avait aussi un côté artistique qu'elle laissait exprimer grâce au théâtre.

Ce n'est qu'en l'entendant lui proposer un verre de vin qu'elle sortit de ses pensées. Elle l'accepta tout en le remerciant, cela saurait très certainement lui faire un grand bien. ❝ Beaucoup mieux merci... ❞ Elle lui retourna son sourire et le remercia également silencieusement de sa gentillesse, Thémis n'était pas aussi convaincu que lui, mais le fait qu'il semble sincère lui permettant de faire disparaitre le petit malaise qu'elle ressentait et de se concentrer sur ce qui était réellement important. Thémis avait déjà lu la plupart de ses documents, mais elle leur portait néanmoins la même attention que si elle les regardait pour la première fois. Il lui arrivait de se sentir observer et de lever les yeux en direction de son coéquipier, croisant ainsi son regard. Elle se sentait parfois sourire, Ethan était un homme séduisant et excellent dans son domaine. Thémis appréciait réellement de l'avoir comme coéquipier vu l'alchimie naturelle qui les reliait, mais elle n'avait pas l'intention de jouer de son charme avec lui. Depuis Nikolas, elle préférait utiliser la présence des hommes pour passer du bon temps et ensuite ne plus jamais les revoir et l'idée de tomber sous le charme d'un homme était loin d'être quelque chose à laquelle elle pensait.

Lorsqu'il lui parla du boucher, Thémis hochait la tête pour confirmer qu'elle savait de quoi il lui parlait. Ils avaient étudié ce fou furieux lors de l'un de ses cours. ❝ Je crois que tout le monde a entendu parler de lui.. ❞ Thémis attrapa le rapport dans il lui parlait et jeta un coup d'oeil à ce qui confirmait l’exécution du boucher. ❝ Tu as raison... Un copycat est très possible. Ce genre de malade à bien souvent des fans. ❞ Thémis hochait la tête alors qu'il lui offrait de terminer le boulot pour aujourd'hui. Elle détestait arrêté avant d'avoir déchiffrer le mystère, mais elle n'avait souvent pas le choix. ❝ Oui tu as raison. Nous pourrons certainement mieux réfléchir demain. Peut-être que ça nous sautera au visage. ❞ Elle attrapait le verre de vin à son tour. ❝ Est-ce qu'il y a des restos qui livrent encore à cette heure dans ce quartier ? ❞ Manger lui ferait beaucoup de bien après la chute de pression qu'elle avait vécu. Son regard posé sur elle attira néanmoins son attention lors qu’enfin il pausa une question qui devait l'avoir travaillé depuis un moment et elle pouvait le comprendre. Thémis en parlait très rarement, mais vu comment il avait été au première loge de sa faiblesse il avait bien le droit de savoir et puis, elle se sentait confortable avec lui. ❝ J'ai toujours voulu être policière, aider les gens en portant secours aux victimes et en empêchant les criminels de faire du mal, c'est réellement une passion pour moi. J'ai seulement du mal avec les scènes de crimes... ❞ Elle en était terrifiée plutôt, mais c'était plus difficile à dire à voix haute. ❝  J'ai certaines forces dont ils ne veulent pas se passer alors, disons qu'habituellement on trouve un moyen d'éviter que je sois directement sur la scène de crime, mais ça dépend de l'humeur de mon supérieur. ❞ Elle était bien consciente qu'elle était anormale et qu'elle avait de la chance qu'on la laisse exercer son métier malgré ça. ❝ Et toi ? Pourquoi avoir choisi cette vocation ? ❞ Demanda-t-elle sincèrement curieuse de connaître ses motivations.


********

Ethan ?... ETHAN !! ❞ Thémis raccrochait immédiatement le téléphone et et faisait signe aux autres membres de l'équipe de la suivre à l'instant. Elle n'était peut-être pas la plus ancienne, mais elle était certainement la deuxième personne à connaître le mieux cette enquête après Ethan et vu la position dans laquelle il se trouvait présentement, elle savait qu'elle devait agir et vite. Alors qu'ils marchaient vers les voitures, Thémis lui expliqua brièvement ce qu'ils venaient tout juste de découvrir. ❝ Comme vous le savez déjà, on vient de découvrir qu'il y avait une taupe parmi nous. Il est dans la salle interrogatoire présentement. Cette taupe a donner des informations à Krammer qui ont conduit Devaney dans un piège. Nous n'avons pas beaucoup de temps, il faut le retrouver. ❞ Thémis essayait de garder son calme, mais elle avait bien du mal. Elle ne pouvait expliquer pourquoi, mais l'idée de le perdre représentait bien plus que l'idée de perdre un simple collègue. ❝ Il faut interroger la taupe afin de connaître les cachettes favorites du pseudo-boucher. ❞ Au vue des nouvelles informations, il était facile de croire que l'homme n'était finalement pas mort, après tout, la dite taupe était celle ayant participer à rédiger le rapport confirmant l’exécution. Sa collègue confirma qu'elle s'en chargerait et qu'elle n'hésiterait pas à prendre certains moyens magique au besoin avant de quitter. Se tournant vers son autre collègue, elle confirma ce qu'il avait déjà deviné.  ❝ Séparons-nous, mais restons en contact. Commençons par se rendre dans le piège où a été conduit l'agent Devaney et voyons si nous pouvons trouver un indice. ❞ Embarquant chacun dans un véhicule, ils foncèrent à haute vitesse en direction de la dite ruelle. Le temps passait et le boucher semblait ne pas avoir laisser de trace.

Le téléphone de la jeune femme sonna enfin et elle se dépêcha de répondre. Sa collègue lui confirmait qu'ils étaient parvenue à obtenir certaines informations concernant les préférences du boucher, rien de très précis, mais assez pour leur permettre de s'orienter vers le bon quartier. La zone possible couvrait pas mal de territoire et ils décidèrent de se séparer. Thémis portait son attention et n'hésitait pas à vérifier les entrepôts, maison et granges dans lesquels elle remarquait un peu d'activité. Son collègue la contacta pour lui confirmer qu'il avait trouvé certaines preuves laissant croire à une possible scène de crime et qu'il allait investigué plus loin. Elle croisa ses doigts pour qu'il ne soit pas trop tard et continua de chercher, convaincue qu'il n'était pas mort.

En faisant le tour d'une des maisons les plus éloignées de la route, elle remarqua que quelque chose semblait récemment avoir été trainé et aussitôt son rythme cardiaque s'emballa. L'arme en main, elle marche discrètement afin de trouver une ouverture qu'elle pouvait utiliser sans trop attirer l'attention, c'est grâce à lui des fenêtres mal fermée qu'elle put se faufiler à l'intérieur avec une grande subtilité. Elle resta un moment immobile, écoutant tout ce qui se déroulait autour d'elle. Retirant ses chaussures, elle se déplaça lentement en tentant de ne pas faire de bruit ce qui était difficile vu les vielles planches du sol. Ouvrant lentement la porte de la cave, l'odeur qui en remonta provoqua un haut le coeur qu'elle parvint à contrôler. Elle ne pouvait pas se permettre de perdre connaissance, la vie d'Ethan en dépendait. Le bruit de l'action qui si déroulait lui confirma qu'il était bel et bien là et toujours en vie. Elle déglutit difficilement et descendit une nouvelle marche, mais le craquement sonore de celle-ci attira rapidement l'attention. Régissant immédiatement, elle se dépêcha d'en descendre quelques une des plus, son regard se posant sur l'imposant meurtrier avant de bifurquer vers Ethan, ligoté contre une table. Elle pria pour que le sang ne soit pas le sien. ❝ C'est fini le boucher... Posez cette arme où je vous envoi là où vous devriez déjà être depuis deux ans. ❞ Le doigt sur la gâchette, Thémis comptait bien tirer dans le mile s'il osait faire un mouvement, aussi infime soit-il.

 
 
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HRP : Si tu as besoin je te laisse faire en sorte qu'elle tire dans ta réponse ♥
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Ethan A. Devaney
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MessageSujet: Re: Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis]   Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis] Empty22.11.15 12:40


 
Ethan & Thémis

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La main glacée posée sur sa poitrine, cette enflure pouvait sentir les pulsations accélérées de son coeur battant à toute allure aussi surement qu'Ethan pouvait ressentir toute l'excitation que ce fou éprouvait à le savoir en son pouvoir. La peur n'était pas le seul sentiment qui envahissait Ethan la colère l'habitait également. Une colère noir envers lui-même qui était tombé si facilement dans ce piège grotesque. Comment avait-il fait pour ne rien voir ? Il aurait du suivre son instinct et ne pas se conforter sur de la paperasse qui lui confirmait ce qui l'arrangeait de croire ! N'était-il pas le mieux placé pour savoir que des rapports pouvaient se falsifier en un tour de main ? Il s'était montré naïf et stupide et voilà où ça l'avait conduit ! Il ne se faisait aucune illusion sur ce qui l'attendait si on ne le retrouvait pas très vite. Sa seule chance de survit reposait sur Thémis. Thémis, il voulait croire en elle, s'il y avait bien une personne  capable de le retrouver c'était elle. Il l'avait vu travailler, et étudier ce dossier avec minutie relevant des détails qui auraient pu échapper à n'importe qui de pourtant consciencieux. Elle finirait par le retrouver, le tout était de savoir si elle y parviendrait à temps. Combien de temps s'était-il écoulé depuis son enlèvement ? Il était 23h lorsqu'il avait reçu cette décharge électrique dans cette ruelle. Quand il avait reprit conscience dans cette grange, il fait déjà jour. S'il se fiait à la lumière du matin et à sa fraicheur, il ne devait pas être bien tard, entre 8 et 9h du matin. Le temps qu'il parvienne à se détacher, à s'enfuir une heure avait du passer. Il n'était pas parvenu à aller bien loin. S'il avait eut sa baguette magique il aurait pu transplaner mais sans il n'avait pu compter que sur ses jambes. A force de regarder derrière lui et de se montrer trop prudent, il n'avait pas vu son agresseur lui asséna un violent coup de cross. Combien de temps était-il resté inconscient ? Il n'en n'avait pas la moindre idée... ils étaient soit en fin de matinée soit en début d'après-midi, mais à présent qu'il se retrouvait cloué sur cette table et qu'il avait reprit connaissance il savait que son calvaire allait seulement commencer. L'odeur nauséabonde qui s'échappait de la table couverte du liquide vitale de ses prédécesseurs et le goût âcre du sang qu'il pouvait déjà sentir dans sa bouche n'était qu'une petite mise en bouche de ce qui allait suivre. Une goutte de sueur coula sur son front. Non, on allait le retrouver, Thémis allait le retrouver, il devait juste l'aider un peu et la seule chose qu'il pouvait faire, c'était de gagner du temps. Parcourant la pièce du regard, ses yeux bleus s'arrêtèrent sur l'homme qui était penché sur lui. Essayant de faire taire la terreur que sa position actuelle de vulnérabilité extrême lui inspirait, il entama la conversation avec son bourreau

- Comment as-tu réussi à t'en sortir ? Tu as été exécuté

- Mais voyons je suis un fantôme sorti d'outre-tombe pour me venger

- Je te trouve bien vivant pour un revenant

La remarque d'Ethan lui étira un sourire inquiétant qui découvrit une dentition jaunis, il jubilait

- Je suis déçu Ethan, tous ces indices que j'ai laissé à ton attention aurait du éveiller tes soupçons. Ces hommes qui te ressemblaient, la boite de chocolat... Tu as toujours été ma cible principale, comment as-tu pu passer à coté de tout cela ? Est-ce la jolie brunette aux yeux bleus qui t'accompagnait qui t'a distrait ? Je devrait peut-être la punir aussi et me charger d'elle quand j'en aurai fini avec toi

Thémis ! Il parlait de Thémis !! Il les surveillait depuis le début. Par Merlin !! Tirant sur ses entraves, il ne réussi à qu'à se meurtrir un peu plus les poignets à la plus grande satisfaction du psychopathe. Bon sang comment avait-il fait pour ne pas réagir ?!


****


Lorsque la jeune policière était venue travailler chez lui et qu'ils pensaient être sur la trace d'un copycat, ils avaient vraiment passé une agréable soirée... Travailler à ses cotés était agréable et vivifiant, il aimait son implication et toute la passion qu'elle mettait dans ses recherches. Plus il passait du temps avec elle, et plus il se sentait irrésistiblement attirer par la jeune femme, et il sentait bien qu'elle aussi ne lui était pas indifférente. Ils avaient d'ailleurs beaucoup de points communs, à commencer pour leur goût pour le bon vin....

- Le boucher est dans le programme, c'est vrai on me l'avait dit, réalisa-t-il soudainement songeur avant d'arborer un immense sourire de gamin, si on parle de lui, on y parle aussi de moi ? Lui demanda-t-il les yeux pétillants d'espièglerie

Il n'y avait rien de prétentieux dans son attitude, c'était une réaction bien plus enfantine. En cet instant, il ressemblait plus à un enfant qui était fier d'avoir rapporté un bon point qu'à un arriviste ambitieux et présomptueux.

Cesser de travailler leur fit réaliser qu'ils n'avaient rien avaler depuis midi et leurs corps le leur rappela de manière tonitruante. A son inquiétude de savoir s'il n'était pas trop tard pour qu'on vienne leur livrer un repas, le sourire d'Ethan s'agrandit.

- Pourquoi crois-tu que je me suis installé ici, outre la vue ? Les gens ne dorment jamais dans ce quartier et lorsque l'on n'a pas d'heure comme c'est le cas dans notre boulot, c'est des plus appréciables. Qu'est-ce que tu préfères manger ? Italien ? Chinois ? Coréen ? Grec ?

Ethan la laissa choisir puis après s'être mis d'accord il passa la commande qui leur fut promis dans moins d'une demi heure. Cela leur laissait donc une demi-heure pour discuter et apprendre davantage à se connaître. Ethan , qui n'était jamais à court de conversation orienta immédiatement la discussion sur la jeune femme qu'il désirait connaître un peu plus. S'intéressant à elle, il voulu savoir ce qui l'avait poussé à embrasser leur profession qui était très loin d'être un métier facile. Il l'écouta avec attention, sans se moquer ou porter le moindre jugement quand à son handicape comme elle le nommait elle-même. Il n'était jamais aisé de reconnaître ses faiblesses pourtant elle l'avait fait, même si c'était à demi-mot. Elle ne supportait pas les scènes de crimes ? Qui pourrait le lui reprocher ? Il fallait effectivement avoir le coeur bien accroché pour faire ce qu'ils faisaient, mais ce n'était pas le tout, comme Thémis l'avait souligné elle avait bien d'autres compétences et cette tare ne faisait pas d'elle un mauvais flic, tout comme le fait qu'elle soit une cracmol, bien au contraire, la jeune femme était un précieux atout pour leur service. Elle avait peut-être une sérieuse faiblesse qui pouvait être sujet à des moqueries de la part de collègues peu scrupuleux mais elle ne s'était pas laissé intimider, bien au contraire, elle avait transformé cette faille en force. Il lui sourit gentiment lorsqu'elle partagea avec lui le fondement de ce en quoi elle croyait et pourquoi elle se battait. Lorsqu'elle lui demanda à son tour les raisons qui l'avait poussé à embrasser cette profession, il baissa le regard tout en arborant un pauvre sourire en faisant légèrement tournoyer la robe écarlate qui se trouvait dans son verre à vin

- J'ai bien peur que mes raisons soit beaucoup moins altruistes que les tiennes, et beaucoup plus égoiste aussi, lui répondit-il en levant un regard désolé sur elle

C'était il y a 26 ans, pourtant, il s'en souvenait encore comme si c'était hier, et il savait que ce serait pareil dans 100 ans. Jamais il ne pourrait oublier ce moment qui avait détruit sa famille et qui l'avait fait grandir beaucoup trop vite...


****


C'était le jour de thanksgiving... le matin même, son père et lui étaient partis de bonne heure pour rapporter une magnifique dinde à sa mère. Il se souvenait de chaque instant passé en leur compagnie durant cette journée, une journée qui était passé beaucoup trop vite surtout lorsque l'on savait après coup que c'était la dernière qu'il passerait jamais en famille. Allison, qui n'était encore qu'un bébé dormait paisiblement dans sa chambre, le soir était tombé depuis longtemps lorsque sa mère déposa cette succulente dinde traditionnelle aux marrons sur la table de la salle à manger richement décorée pour l'occasion. Son père s'était levé de sa chaise, un couteau en main, prêt à découper cette viande succulente dont la douce odeur leur flattait déjà les narines et émoustillait d'avance leurs papilles, lorsque soudainement la porte d'entrée s'ouvrit à toute volée leur faisant faire un bond de surprise. Le petit garçon qu'il était alors avait à peine eut le temps de se tourner en direction de la porte pour comprendre ce qui se passait, que deux hommes cagoulés et armé se retrouvait déjà dans leur salon. Un premier coup de feu retentit, rapidement suivit d'un deuxième. Les cris de sa mère le firent se retourner en direction de son père dont le corps secoué de spasmes s'effondrait lentement sur sa chaise, soutenu par les bras de sa mère en larmes. On venait de lui tirer 3 balles en pleine poitrine, la bouche ouverte dans un hurlement silencieux, les yeux exorbités de surprise sa chemise se teintait de rouge. Puis, la rafale de tir se poursuivit et cette fois se fut au tour de sa mère d'être prise pour cible et de s'effondrer aux pieds de son mari. Sous le choc, incapable de réagir ni même de pleurer ou de crier, l'enfant leva son regard sur l'assassin de ses parents

- Allez bute-le ce môme qu'on fiche le camps

Ethan attendit, incapable de réagir comme statufié sur place. Ses yeux bleu étaient plongé dans ceux de l'homme qui le tenait en jout prêt à l'abattre comme il venait de le faire avec ses parents qu'il n'allait pas tarder à rejoindre, pourtant le coup ne vint pas

- Je peux pas, c'est qu'un môme

- Dans ce cas je m'en charge fit le second homme en le mettant en jout

- Ce n'est qu'un gosse ! S'exclama l'homme en déviant le bras armé

- C'est un sorcier

- On n'en sait rien ! Si ça se trouve il n'est pas un sorcier, il paraît que ça arrive

Alors que les deux hommes se disputaient sur son sort, Ethan sortit de sa léthargie en entendant Allison, qui avait été réveillé par les coups de feu, pleurer à chaude larmes, et fila rejoindre sa petite soeur. Ils devaient se cacher où ces hommes les tueraient aussi tous les deux.

- Je prendrais pas ce risque. Bon sang, où est-il passé ?!!!

Des sirènes se mirent à retentirent au loin, effrayant les deux assassins, et les incitant à s'enfuir avant qu'ils n'arrivent

- Les flics ! Trop tard !! Allez on se casse.

Lorsque les aurors retrouvèrent les deux enfants , ils s'étaient réfugiés dans la cabane que leur père avait construit à son fils en haut d'un des arbres qui ornait le jardin  En état de choc, le garçon ne prononça pas le moindre mot, refusant cependant de lâcher sa petite soeur qu'il tenait de toutes ses forces. Pris en charge, ils furent conduit à l'hôpital ou des médicomages prirent soin de lui. Tous étaient au petit soin pour lui, mais personne ne pouvait comprendre ce que l'on ressentait lorsque l'on voyait chacun des membres de sa famille se faire abattre tour à tour. Il n'avait que 7 ans, mais déjà ce jour-là, il s'était juré de se venger, voilà pourquoi il avait embrassé cette carrière. ..

****

Chassant ses horribles souvenirs, il adressa un sourire à Thémis. Sourire était sa meilleure défense pour cacher au mieux ses véritables troubles.

- Soit j'allais dans le camps des méchants, dit-il en se levant son verre de vin en main pour se diriger vers son tableau, et se dit en passant j'aurais pu faire un excellent faussaire tu ne trouves pas ? Soit je rejoignais les gentils. Etant donné que ce sont toujours ces derniers qui terminent avec la jolie fille de l'histoire, le choix n'a pas été bien difficile, lui avoua-t-il dans un grand sourire. Qui sait, si j'avais suivit la mauvaise pente tu m'aurais peut-être poursuivit, je suis sur que j'aurais adoré ça, sourit-il à la fois taquin et charmeur au moment où l'on sonna. Ah ça c'est surement notre diner.

Se dirigeant vers la porte, il posa son verre de vin à l'entrée et alla ouvrir pour récupérer leur livraison. Posant ses mains sur les poches de son pantalon qu'il tata à la recherche de son portefeuille, il réalisa qu'il l'avait laissé dans la poche de sa veste. Se dirigeant à nouveau vers la table où se trouvait toujours Themis, il le récupéra et paya son du. Puis les bras chargés de leur sachet repas d'où se dégageait une excellente odeur, il invita Thémis à venir le rejoindre sur le canapé où ils seraient mieux installés. Posant les repas sur la table basse, il se figea en apercevant une boite de chocolat qui ne lui appartenait pas et qui n'aurait jamais du être là.... Quelqu'un s'était introduit chez lui, mais ça ce n'était pas le pire... Toutes les victimes du boucher recevaient toujours ce petit cadeau avant de disparaître. Une sorte de repas du condamné, sauf que... cette information personne ne la connaissait, elle n'avait jamais été révélé à qui que ce soit et n'avait jamais été rendu publique. Un copycat n'aurait pas pu le savoir... est-ce que les précédentes victimes avaient également reçu du chocolat ? Il ne se rappelait pas avoir lu ça dans le rapport. Sortant sa baguette, il fit signe à Thémis de se taire et de surveiller ses arrières. Baguette en main, il entra dans la pièce qui lui servait de dressing, puis, dans la salle d'eau, mais il n'y avait rien à signaler. Prudent, il se rendit sur la terrasse, toujours suivit de Thémis arme au poing, mais n'aperçut personne...


*****


- Espèce de salopard je t'interdit de la toucher !!

- Ne soit pas aussi agressif veux-tu ? Cette femme a vraiment une mauvaise influence sur toi. As-tu apprécié mes chocolats ?
Lui demanda-t-il. Allez, j'apprécie vraiment de me rappeler tous ces bons souvenirs que nous avons en commun mais ce n'est pas tout ça, nous avons assez discuté, or nous avons beaucoup de choses à faire tous les deux, et il me tarde de commencer

- On te retrouvera et on te butera, et moi je serais là pour jouir de ce spectacle mort ou vivant

Ethan pouvait sentir le souffle chaud de ce psychopathe sur sa figure tandis que ce dernier ce saisissait de sa mâchoire qu'il attrapa fermement de sa main gauche. Avec horreur, Ethan vit le couteau s'approcher de son visage.

- Je vais commencer par te couper la langue, tes bavardages m'ennuie

Le coeur d'Ethan se mit à battre à vive allure, il essaya bien de détourner la tête et de résister mais l'homme possédait une poigne de fer, il avait la sensation d'être immobilisé dans un étaux et que tout ce qu'il tentait de faire était vain... Alors que son rythme cardiaque était entrain de défier les lois de la nature, Ethan ferma les yeux tandis qu'une larme indiscipliné s'échappa de son oeil. Il ne voulait pas voir ça,...
Alors qu'il se débattait comme il le pouvait malgré son immobilisme le craquement sonore des marches en bois les fit sursauter tous les deux. La voix de Thémis se mit à retentir dans la pièce aussitôt tel un ultimatum. Ils étaient là,.. elle avait réussi à les conduire jusqu'à eux !!! Ethan se sentit soulagé, mais l'inquiétude revint très rapidement, lorsqu'il réalisa qu'il y avait quelque chose d'anormal. Pourquoi n'entendait-il pas d'autres bruit de pas ? Où étaient les autres ? Pourquoi était-elle seule ?

- Regardez qui voilà un petit chat égaré, ricana Murphy. Nous parlions justement de toi

Thémis ! Elle était seule ! Non !!! Elle devait tirer où il la tuerait elle aussi !! La simple idée que Thémis puisse se retrouver entre les mains de ce salopards suffirent pour que la magie d'Ethan se manifeste. Les vitres se brisèrent, volant en éclat alors que le couteau s'abaissait dans sa direction. Il y eut le retentissement d'un coup de feu, puis le bruit d'un corps qui s'écroule sur le plancher. Cloué sur la table, sa vision de l'espace était limité, mais Ethan se tordit le cou pour essayer de voir ce qui se passait.

- Thémis ?!! L'appela-t-il fou d'inquiétude pour la jeune femme.

De furtif bruit de pas, s'avancèrent prudemment l'arme en main. Un soulagement sans nom se peignit sur son visage lorsqu'il réalisa qu'elle allait bien. Elle allait bien ! Prudente elle s'assura que l'assassin était hors d'état de nuire avant de se pencher au-dessus de lui. La pression retombée, il se sentit vaseux mais tellement heureux d'être toujours en vie et entier...

- Tu as mis le temps, tenta-t-il de plaisanter dans un sourire qui se voulait rassurant mais qui, s'il imaginait la tête qu'il devait avoir ne devait pas être très convainquant. Tu as vu ça, toi aussi tu vas entrer dans les cours de l'académie

Il se sentait complétement vidé, mais ce qu'il voulait c'était sortir d'ici, sentir les mains de Thémis sur lui pour le soutenir et respirer un bon bol d'air frais à ses côtés.  

- Détache-moi, murmura-t-il en plongeant son regard dans le sien, et fais moi sortir d'ici, s'il te plait




 
Bloody Storm


Dernière édition par Ethan A. Devaney le 18.12.15 8:30, édité 1 fois
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Thémis P. Baldwin
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Set fire to the rain

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MessageSujet: Re: Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis]   Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis] Empty18.12.15 1:09

SAVOIR SAISIR SA CHANCE —


   

   

   




— ETHAN&THÉMIS

Thémis ne pouvait s'empêcher d'être amusée par sa question, elle adorait l'étincelle qui brillait dans ses yeux. Elle parvenait d'ailleurs facilement à deviner ce qu'il ressentait, il était tout à fait normal d'être fier d'avoir joué un rôle aussi important dans l'arrestation d'un criminel aussi sadique et dangereux que le boucher.

Il y a quelques mots à ton sujet oui...

Répondait-elle en faisant exprès de rester vague. Elle ne parvenait pas à se rappeler s'il y avait une photo de lui, possible oui, mais elle n'avait pas réalisé à quel point il était charmant... Thémis chassa rapidement cette pensée de sa tête et se concentra plutôt sur sa réponse à propos du quartier bien vivant au coeur duquel il habitait. La jeune policière eu besoin de quelques secondes avant de prendre une décision au sujet de leur repas, non pas que rien ne lui donnait envie, mais plutôt parce qu'elle avait tellement faim qu'elle avait bien envie de s’empiffrer d'un peu de tout.

Va pour le grec ! Ça fait bien trop longtemps que je n'en ai pas mangé..

Trente minute était un délai plus que satisfaisant et pourtant elle était bien heureuse d'être en aussi bonne compagnie afin d'oublier son appétit dans une discussion des plus intéressante avec lui. La conversation coulait véritablement bien avec lui et elle avait été surprenant à l'aise de lui parler de sa plus grande faiblesse. Thémis se disait que c'était uniquement parce qu'il avait pu le deviner par lui-même un peu plus tôt, mais au fond elle savait - bien qu'elle ne voulait pas le reconnaître - que c'était surtout parce qu'elle se sentait réellement à l'aise en sa compagnie. La jeune femme se demanda si elle avait bien fait de lui poser cette question en ressentant un certain malaise à l'idée de répondre, elle allait préciser qu'il n'était pas obligé de lui répondre lorsqu'il précisa qu'il était moins altruiste. Elle ne put empêcher un léger rire.

Ne fais pas cette tête... Chaque raison sont bonnes, nous passons nos journées à aider les autres alors sa rachetè amplement cet égoïsme dont tu parles... Allez dis-moi.

Elle suivi son geste en direction du tableau et hocha légèrement la tête, elle était loin d'avoir de grandes connaissances en peinture donc il était difficile pour elle de confirmer avec certitude qu'il aurait réellement été doué, mais elle trouvait quand même intéressant de voir qu'il avait été confronté face à ce choix. Pour sa part elle n'avait jamais eu cette hésitation et elle pouvait difficilement réellement comprendre, mais il piquait réellement sa curiosité. L'humour dont il fit preuve ensuite le retira un rire des plus cristallin et elle se sentit immédiatement gênée intérieurement d'avoir rigolé de cette façon. Cet homme possédait un charme certain qui était bien loin de la laisser indifférente, mais elle tentait de se faire croire le contraire. Ils étaient collègues de travail, rien de plus. Heureusement pour elle, elle n'eut pas à répondre comme le livreur choisit le moment parfait pour venir les interrompre. Elle se leva aussitôt en le voyant approcher les bras chargés dans sa direction et lui proposa naturellement son aide avant de se contenter d'aller s'installer sur le canapé après qu'il est décliné son offre.


Ça sent délicieusement bon...

Elle s’apprêtait à ouvrir les boîtes lorsqu'elle remarqua l'expression grave sur le visage d'Ethan. N'osant pas le déranger en parlant, elle se contentait de l’interroger du regard. Le voyant lui demander de rester silencieuse, elle hocha la tête et sortit son arme de service doucement afin de ne pas faire de bruit. Elle le suivi dans sa petite ronde dans son appartement en observant chaque coin avec attention et ce même si elle ne savait pas pourquoi elle devait être aussi prudente. Ethan était peut-être entrain de lui faire une blague, mais elle préférait mordre à l'hameçon que de leur attirer des problèmes. Ils avaient terminés de faire le tour lorsqu'ils se retrouvèrent sur la terrasse. Voyant qu'il baissait légèrement sa garde, elle se risqua à parler.

Que ce passe-t-il Ethan ?

Quelque chose dans son expression lui laissait croire que c'était grave, du coins de l’œil, elle continuait de getter l'appartement à la recherche du moindres évènement inhabituel.

Tu as vu quelqu'un ?


*******


Thémis avait du mal à supporter ce genre de scène et pourtant elle était là, pleine de confiance ne laissant pas la peur prendre le dessus sur elle. La policière avait de nombreuses peurs malgré la façade complètement impassible qu'elle aimait démontrer. Elle parvenait par contre à mettre tout ça de côté quand elle se retrouvait ainsi plongé dans l'action. Elle n'avait pas le droit à l'erreur. La petite provocation du boucher ne lui retira réaction.

Déposer votre arme. Maintenant.

Le boucher décidait pourtant de faire le contraire et elle ne fut pas la seule à réagir. Contrairement au boucher, Thémis ne se laissa pas distraire par les éclats de vitre et elle se dépêcher de lui tirer en pleine poitrine. Son arme qu'elle gardait fièrement stable entre ses mains se mit alors soudainement à trembler. Elle la gardait pointer en direction du boucher, craignant de voir le monstre se relever. Ce n'est que lorsqu'elle entendit sa voix qu'elle reprit réellement contact avec la réalité et qu'elle se remit à avancer rapidement tout en ne laissant pas son regard quitter le boucher. Elle soupir de soulagement quitta ses lèvres quand elle fut certaine qu'il était réellement mort et elle se releva ensuite afin de donner sa pleine attention à Ethan. Caressant doucement son visage, elle sentait enfin la peur de le perdre s'évaporer. Elle sourit légèrement en l'entendant plaisanter, la légèreté dont il tentait de faire preuve lui faisait du bien même si elle avait du mal à réellement se détendre.

C'est bien la dernière chose qui m'importe présentement.

Disait-elle simplement avec un petit sourire.

Dis mois que tu vas bien...

Soufflait-elle simplement les yeux attachés aux siens. Elle hochait doucement la tête alors qu'il lui demandait de la détacher, se sentant ridicule de ne pas l'avoir fait à l'avancer. Cet homme la déstabilisait réellement dans toutes les situations. Avec une grande délicatesse, elle défit les liens qui le retenait. Le sang lui donnait des chaleurs et elle sentait son coeur s'affoler, mais elle tentait de se concentrer car il n'était pas question pour elle de tourner de l'oeil. Elle réussissait finalement s'approchait du côté de la table tout en lui proposant ses mains et ses bras afin de l'aider à se relever, mais aussi à marcher afin de quitter cette cave maudite. Alors qu'il marchait, Thémis se demandait presque qui supportait qui. Elle avait beau lui offrir ce dont il avait besoin pour rester sur pied, la proximité entre eux lui faisait énormément de bien.

Quand on en aura terminé si le médecin est d’accord je... Je crois que ce serait bien que tu m'accompagne à mon appartement.

Les travaux étaient enfin terminés, mais si elle voulait qu'il vienne chez elle ce n'était certainement pas pour lui offrir le privilège d'être le premier homme à profiter de la vue, mais bien parce qu'elle avait réellement envie d'être auprès de lui, comme si il pouvait disparaitre à nouveau si elle le laissait partir. Elle était passée si près de le perdre. Thémis l'avait réalisé durement, mais elle ne pouvait qu'avouer qu'elle refusait de gâcher cette chance. Elle ne savait pas encore ce qu'elle ressentait exactement pour lui, mais il n'était pas un homme parmi tant d'autre, elle tenait à lui et la vie était bien trop courte pour continuer de l'ignorer.

Alors qu'ils sortaient de la maison, les sirènes retentirent et les lumières des gyrophares des voitures de polices et des ambulances apparurent. Thémis était heureuse de ne pas les avoir attendu, elle aurait très certainement besoin de pas mal de temps pour s'en remettre, mais elle préférait vivre avec ces horribles images en tête que de devoir vivre avec l'idée qu'il soit arrivé quelque chose de plus grave si elle les avaient attendus. Thémis laissa Ethan être pris en charge par les ambulanciers et répondit du mieux que son état le permettait aux questions de son supérieur. Elle avait du mal à donner des réponses claire et elle les oubliait au fur et à mesure qu'il les posait. Quand il la libéra enfin, elle retourna auprès d'Ethan.

Je t'interdis de me refaire un coup du genre...

Disait-elle avec un petit sourire lorsqu'elle fut certaine que personne d'autre ne pouvait les entendre. Elle blaguait bien entendu, personne ne se serait délibérément mis dans une telle situation, mais elle espérait réellement ne plus avoir à vivre une telle émotion.

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Ethan A. Devaney
Ethan A. Devaney
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MessageSujet: Re: Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis]   Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis] Empty21.12.15 12:33


 
Ethan & Thémis

THE ONLY ONE WHO CAN FIND ME, IT'S HER


  Une légère bise nocturne s'engouffrait dans leurs cheveux alors qu'ils se trouvaient sur la terrasse. L'eau en surface de la piscine se mit à onduler légèrement, tandis qu'en contre-bas, le bruit incessant de la circulation des voitures malgré l'heure tardive, leur parvenait comme un lointain murmure. Les lumières artificielles qui illuminaient la ville leur offraient un spectacle d'un paysage urbain à la beauté ensorcelante. S'il garda le silence à la première question de Thémis, elle eut le mérite de le tirer de ses méditations internes. A sa deuxième question, il se retourna vers elle pour lui faire face. Il savait qu'il lui devait une explication pour son comportement plus au moins étrange, mais il ne voulait pas commencer à fabuler à cause d'une stupide histoire de boite de chocolat qui aurait très bien pu être, déposé par Allison, ou... Ethan lâcha un soupire, conscient de nier l'évidence pour mieux se voiler la face.

- Non,
lui répondit-il tout en retournant à l'intérieur de son appartement. Thémis, est-ce que tu te souviens si on a retrouvé des boites de chocolats chez nos victimes ?

Sans attendre de réponse, il s'empara à nouveau des dossiers qui étaient restés sur sa table et les parcouru en diagonal sans y trouver ce qu'il cherchait. Avait-il fait une erreur de jugement ? Oui cela ne pouvait être que ça, comment pourrait-il en être autrement... mais ses espoirs furent bien vite anéanti lorsque son regard fut attiré par une des photos prise sur l'une des premières scènes de meurtres. Elle était posée là, un peu plus loin, sur la table basse du salon. On la voyait à peine car elle se trouvait clairement sur cette photo par le plus pur des hasards. Le photographe s'était principalement concentré sur le corps sans vie de l'épouse de la première victime, cet avocat qui avait été retrouvé entièrement dépecé sur une autre scène de crime. Personne n'y avait prêté attention, lui-même en avait presque oublié ce détail, pourtant elle était bien là, chez au moins une des victimes. Son regard se dirigea sur la table basse de son salon où se trouvait les fameux chocolats. Lâchant un soupir résigné, il s'asseya sur la chaise occupée un peu plus tôt par sa jeune partenaire.

- Ce que je m'apprête à te révéler je ne veux pas que tu en parles à qui que ce soit, est-ce que c'est compris ? Et ce n'est pas un service que je te demande c'est un ordre, rajouta-t-il  afin d'être sur qu'il ne souffrirait d'aucune contestation.

Inspirant profondément avant de poursuivre, il posa un regard grave sur la jeune femme

- Cela ne figure pas dans le rapport officiel et cela n'a jamais été divulgué au public mais... le Boucher avait pour habitude d'offrir ces chocolats, fit-il en glissant son regard sur la table basse où se trouvait la boite qui lui avait été offert, à ses futures victimes. Une sorte de dernier repas du condamné. Cette boite de chocolat ne m'appartient pas, et ce n'est ni un cadeau de ma soeur ni de mes amis

Allison avait horreur du chocolat et ce n’était pas le genre de chose qu’elle lui offrait. Quand à ses rares amis qui possédaient la clé de son appartement ce n’était pas non plus dans leurs habitudes de venir déposer une boite de chocolat. Une énigme à résoudre, une bouteille de bon vin, oui mais certainement pas du chocolat, et cela ne pouvait signifier qu’une seule chose. Comprenant à son regard inquiet où il voulait en venir il feinta une certaine légèreté

- Au moins maintenant on sait à qui il s'attaquera c'est déjà une bonne chose

Se saisissant de la main de Thémis il la retint pour l'empêcher de dire ou de faire quoique ce soit.

- Attends, on va tourner cette information à notre avantage. Si tu en parles à nos supérieurs non seulement on risque de laisser passer notre chance de le coincer, mais en plus je risque d'être exclu de cette affaire ce qui serait totalement idiot, sans oublier qu’on voudra me placer sous protection et ça il n'en n'est pas question.

Attendre patiemment dans un hôtel miteux qu’une autre équipe ait débusqué ce fou furieux, très peu pour lui d’autant plus si le fruit pourri se trouvait bel et bien dans son équipe comme il le pressentait cela ne servirait strictement à rien. De plus, même si Thèmis ne pouvait pas le savoir, il avait suffisamment donné. Durant toute son enfance, il avait bénéficié de cette protection étouffante suite à l’assassinat de ses parents et il n’était pas prêt à recommencer, il avait passé l’âge d’être protégé.

- Il veut s'en prendre à moi, alors nous allons tirer ça à notre avantage et le faire tomber tous les deux. Fais-moi confiance, fit-il tout en serrant bien sa main dans la sienne, tout comme je te fais confiance. Je vais mettre ma vie entre tes mains et jouer les appâts, parce que nous pourrons mieux le débusquer ainsi et… que j’ai foi en toi.

Oui, curieusement, alors que ça ne faisait pas longtemps qu’ils se connaissaient, il lui faisait confiance au point de placer sa vie entre ses mains. Elle n’était pas corrompue et était portée par cet idéal, cette foi en la justice que lui-même commençait à perdre tout doucement. De plus, même si elle n’en n’était qu’au début de sa carrière, il avait deviné en elle pour l’avoir vu travailler, une habilité naturelle à résoudre des énigmes avec intelligence et faire des remarques pertinentes. Il ne doutait pas un seul instant qu’elle saurait prendre les décisions qu’il faudrait en cas de nécessité

- Nous savons que le Boucher est mort et que ça ne peut pas être lui. L'histoire du dernier repas du condamné n'est connu que du Boucher, de moi et des trois autres personnes qui ont travaillé avec moi sur cette enquête, dont William et Kramer qui se retrouvent également sur cette enquête avec nous. Il ne nous reste plus qu'à découvrir qui est notre traitre et on trouvera notre copycat. Je te laisse investiguer de ton coté pour ces recherches, je crois que tu n'as pas ton pareil pour passer à la loupe toutes les informations que nous possédons, mais n’en parle à personne, car cela peut être n’importe qui. Qui qu'il soit et quoi qu'il arrive on va le débusquer, tous les deux....


***
Voir son beau visage rongé par l'angoisse se pencher au-dessus de lui était comme un rêve, mais la douceur de sa main légèrement tremblante, caressant son visage lui signifia qu'il ne rêvait pas, et qu'elle était bel et bien là à ses côtés, venue pour le sauver et le libérer. Le petit sourire inquiet qu'elle lui adressa ne le trompait pas. Elle était encore toute retournée par ce qui venait de se passer et avait besoin d'être rassurée. Est-ce qu'il allait bien ? Il se sentait sale et poisseux, il avait la lèvre éclaté, une blessure à la tempe qu'il faudrait probablement recoudre, peut-etre une cote ou deux de fêlé ou de cassé qui serait rapidement soigné avec l'aide de la magie, mais compte tenu de ce qui l'attendait, il n'avait véritablement pas à se plaindre

- J'ai eu plus de chance que ma chemise alors je crois qu’on peut dire que ça va aller, lui sourit-il légèrement. Et toi ? Comment tu te sens ?

Il savait que les scènes de crimes n'était pas son truc et qu'elle avait du prendre sur elle pour ne pas flancher. Tout ce sang séché dont la table était imbibée et dont la seule odeur lui faisait lui-même tourner la tête devait être une vision qui devait être au-delà du supportable pour elle. Ils avaient besoin tous deux de s'extirper au plus vite d'ici, sans oublier qu'il n'était pas tranquille à la simple idée de savoir le cadavre du Boucher à leurs pieds alors qu'il se trouvait toujours solidement attaché à cette maudite table et par conséquent, toujours vulnérable. Des que les doigts de Thémis le libérèrent et qu'il senti ses entraves glisser de ses poignets et de ses chevilles, il s'asseya en grimaçant mais au lieu de prendre la main que Thémis lui tendait pour l'aider à se relever, il l'attira vers lui et la serra dans ses bras sans prononcer le moindre mot, des mots inutiles. Sentir son corps contre le sien, humer son doux parfum, en cet instant il n'avait besoin de rien d'autre. Elle n’avait rien, c’était ça l’essentiel. Sans desserrer son étreinte, son regard glissa sur le corps inerte du Boucher qui gisait sur le plancher sans vie, une expression stupide figé sur son visage. Il l'avait prévenu, il lui avait dit qu'il assisterait à sa mort, il n'avait pas menti. A force de le fixer, il avait l'impression que son expression changeait et que par-delà la mort, il les regardait tout en se moquant d'eux, comme s’il s’apprêtait à les frapper au moment où ils s’y attendaient le moins.

- Sortons...

Passant son bras sur ses épaules et sentant le bras de Thémis entourer sa taille, ils se soutinrent mutuellement jusqu'à ce qu'ils parviennent aux escaliers. Ethan n'avait jamais été claustrophobe mais il avait la désagréable sensation que cette maudite cave allait très vite les engloutir avec le Boucher s'ils n'en sortaient pas bien vite. Le pas chancelant et mal assuré, il se serait probablement écroulé s'il s'était retrouvé seul, mais avec Thémis à ses côtés, et la pression de ses mains posés sur lui, ses forces semblaient lui revenir. C'est alors qu'en passant devant l'établit du monstre, qui contenait tout son arsenal de dépeçage, il l'aperçut, posé là, négligemment comme un vulgaire bout de bois, ce qu'elle était forcément pour un stupide moldu, entre une pince et une scie à métaux couvert du sang séché de ces précédentes victimes. En passant à proximité, il s'en empara avec adresse de sa main gauche et la glissa subtilement dans la manche de sa chemise. Pourquoi avoir fait ça en cachette ? Il l'ignorait lui-même à vrai dire.... Probablement cette mauvaise habitude qu'il avait de toujours tout dissimuler qui avait repris le dessus. Concentré sur sa petite affaire, il ne réalisa qu'un peu tardivement ce que Thémis venait de lui dire. Déconcerté, il lui posa un regard qui trahissait totalement le sentiment de surprise qui venait de l'envahir. Avait-il bien compris ou au contraire avait-il très mal interprété les paroles qu’elle venait de prononcer ? Il ne la quittait pas du regard, jusqu'à ce que la lumière du jour lui agressa les yeux en le faisant grogner de mécontentement. Un vent chaud et rassurant les enveloppa, comme pour leur confirmer qu'ils étaient bel et bien sortis vivant de cet enfer. A bout, Ethan se laissa tomber sur le perron de la maison. Il n'avait plus la force ni l'envie d'aller plus loin.

Assis sur le perron de la maison des cauchemars comme il l’avait baptisé, Thémis à ses côtés, il  pouvait entendre et voir au loin, les sirènes et les gyrophares des voitures de polices et de l'ambulance qui se rapprochaient de la propriété abandonnée. Heureusement pour lui que Thémis était arrivée bien avant les renforts, sans quoi, le Boucher aurait largement eut le temps d'en finir avec lui et de se sauver en les entendant arriver d'aussi loin. Un frisson le parcouru alors qu'il essayait de se remettre de ses émotions. Ses jambes encore flageolantes avaient eu besoin du soutien de Thémis pour sortir de cette maudite cave, quand à sa main droite elle était secouée de tressaillement régulier et ininterrompue. Agacé, il avait refermé sa main gauche par-dessus pour qu’elle cesse ses tremblements. Il était en état de choc, il le savait parfaitement, il avait suffisamment vu des victimes de tout âge réagir exactement comme il le faisait en cet instant, mais il ne pensait pas se retrouver un jour à nouveau de l’autre côté de la barrière. Il détestait ça, ce sentiment de vulnérabilité  d'autant plus lorsqu'il se retrouvait en présence de témoin, il devait se reprendre et vite.

- Je comprends ce que tu ressens, et je déteste ça, fit-il dans un pauvre sourire à Thémis sans oser la regarder

Ce sentiment incontrôlable qui s'emparait d'elle à chaque fois qu'elle se rendait sur une scène de crime et qui lui faisait perdre ses moyens. Quittant sa main du regard il posa ses yeux sur la jeune femme à qui il devait la vie. Sans elle, il ne serait plus là aujourd'hui. Thémis qu'il pensait ne plus jamais revoir... Il ouvrit la bouche pour lui dire quelque chose mais en fut empêché par l'arrivée des premiers secours qui se précipitèrent sur eux...


Ethan s'était laissé faire avec docilité, sans émettre la moindre protestation, tel un patient exemplaire. Ses blessures n'étaient que superficielles et on lui avait assuré que même si c'était préférable, il n'était pas obligé de faire des bilans de santé supplémentaires s'il ne le souhaitait pas. On lui avait cependant intimé l'ordre, s'il ne désirait pas se rendre à l'hôpital, qu'il devait se reposer un peu pour reprendre des forces. Ils avaient été très clairs à ce sujet avec lui, ils ne le laisseraient repartir uniquement lorsqu'ils l'en jugeraient capable. Des conditions qu'il jugeait parfaitement raisonnable. Son regard se perdit sur cette maison où il avait été retenu prisonnier d'où l'on sortait le cadavre du criminel sur un brancard. Tout était enfin terminé, cette fois, il était véritablement mort. Las, il détourna la tête et ferma les yeux, jusqu'à ce qu'il entende quelqu'un grimper dans l'ambulance. Il lui semblait que deux secondes à peine s'étaient écoulées depuis qu'il avait fermé les paupières mais sa notion du temps avait été quelques peu altéré car somnoler durant deux secondes à peine n'avait pas de vertu aussi réparatrice, du moins pas à sa connaissance. Souriant en reconnaissant Thémis, son regard se mit à pétiller lorsqu'elle le rejoignit pour le sermonner gentiment.

- Si tu me promets de ne plus jamais agir aussi inconsidérément, lui répondit-il au tac-o-tac mais avec énormément de douceur. Lorsque j’ai réalisé que tu étais venue seule j’ai cru que j’allais mourir d’angoisse, parce que je n’aurais pas supporté qu’il t’arrive quelque chose par ma faute. Si je n’avais été que ton supérieur dans cette affaire, je t’aurais passé un savon mémorable mais… j’ai aussi ma part de responsabilité dans cette histoire et si tu n’étais pas intervenue,… alors… merci. Je ne sais pas comment tu as fait pour nous retrouver mais tu t'es montrée très perspicace et très courageuse

Ne pouvant détacher son regard des éclatants yeux bleus de la jeune femme, il se souleva légèrement du brancard pour prendre appui sur son bras droit et caressa son beau visage de sa main gauche.

- Lorsque j’étais attaché à cette table, j’ai bien cru que je ne pourrais plus jamais faire ça, mais je me suis promis que si j’en avais à nouveau l’occasion, je n’attendrais pas une minute de plus.

Saisissant l’intimité de ce moment où ils se retrouvaient seuls tous les deux dans cette ambulance, il glissa sa main derrière sa nuque et l’attira vers lui. Lentement, il l’embrassa avec douceur. Ignorant si c’était ce qu’elle désirait elle aussi. Son baiser était hésitant mais lorsqu’il la sentit répondre avec beaucoup plus de passion, ses quelques doutes, craintes et incertitudes s'envolèrent. Ses baisers se firent alors plus gourmands et plus insistant, laissant ainsi libre cours à ces sentiments qu’ils avaient tous deux fait taire trop longtemps.
Lorsque leurs lèvres se séparèrent, pour leur permettre de reprendre leur souffle, Ethan ne put s'empêcher de lui adresser un sourire. S'asseyant sur le rebord du brancard pour lui faire face correctement, il se rapprocha à nouveau d'elle, tout en plaçant une de ses longues mèches brune derrière son oreille. A présent qu'il venait de gouter à ses lèvres, il n'avait plus qu'une seule envie, celle de recommencer, alors il n'hésita pas, et s'empara à nouveau de sa bouche tandis que sa main remontait sur le jeans de la jeune femme, le long de sa cuisse pour regagner sa taille et l’enlacer afin de la serrer un peu plus contre lui. Tout entre eux semblait si naturel, si parfait, rien d'autre n'avait plus d'importance. C'est alors que la porte de l'ambulance s'ouvrit sur eux les interrompant aussi sec.  

- Et bien il semblerait que vous ayez récupéré toutes vos forces, ironisa l'ambulancier qui venait de surprendre le couple

L'atmosphère si chaude quelques secondes plus tôt venait de se refroidir subitement. Ethan adressa un sourire forcé à l'opportun qui semblait plus amusé qu'embarrassé de le avoir interrompu.

- Je peux rentrer chez moi ?

- Vu que vous ne serez pas seul et que vous semblez aller beaucoup mieux à ce que j'ai pu en voir, je n'y vois pas d'objection, je vais juste prendre une dernière fois votre tension. Si vous voulez bien m'excuser, je vous l'emprunte deux petites secondes et je vous le rends, fit-il à l'adresse de Thémis en prenant sa place.

- Vous êtes sur que c'est prudent ? Demanda-t-il à l'homme qui venait de prendre place face à lui avec une certaine espièglerie, de prendre ma tension, là tout de suite

Lorsque la porte s'ouvrit à nouveau, Ethan descendit du véhicule et rejoignit Thémis qui l'attendait dehors. Un membre de leur équipe était entrain de féliciter la jeune femme pour son exploit d'une poignée de main chaleureuse. Lorsqu'il aperçut Ethan venir vers eux, il lui adressa un immense sourire à son tour tout en lui assurant d'être heureux de constater qu'il allait bien avant de le gratifier d'une tape amicale et de les laisser seuls. C'était étrange de se retrouver ainsi l’un en face de l’autre, en-dehors de ce fourgon, à la vue et au sus de tous, loin de cette intimité où ils avaient eu la sensation d'être seuls au monde... du moins, jusqu'à ce qu'on leur rappel que c'était loin d'être le cas.

- Je vais rentrer chez moi, j'ai besoin de prendre une douche et de me changer...

La saisissant par le poignet il l'attira à lui sans violence et l’emprisonna dans ses bras, comme s'il craignait qu'elle puisse chercher à s'enfuir. Il ne savait pas trop ce qui était entrain de se passer entre eux, mais il avait une certitude, il ne voulait surtout pas que ça s'arrête

- Cela étant je n’ai pas la moindre idée du lieu où l’on se trouve et je n’ai pas non plus de moyen de locomotion, de plus, l’urgentiste me déconseille formellement de rester seul ces prochaines 24h, se plut-il à lui rappeler dans un sourire, et j’ai à cœur de toujours obéir aux médecins. Tu me disais quoi déjà au sujet de ton appartement ? Lui demanda-t-il innocemment dans un sourire complice



 
Bloody Storm
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Thémis P. Baldwin
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ϟ Métier : Agente au FBI ϟ Âge : 25 ans ϟ Race et sang : Cracmol ϟ Statut civil : Nouvellement au bras d'Ethan Devaney.

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MessageSujet: Re: Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis]   Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis] Empty30.12.15 17:20

SAVOIR SAISIR SA CHANCE —


   

   

   




— ETHAN&THÉMIS
Thémis arquait un sourcil et le suivait, refermant la porte de la terrasse derrière elle. La question qu'il lui posait la prenait légèrement par surprise et elle se mit à réfléchir, elle avait attentivement lis les rapports et analysé les photos, mais aucune boite de chocolat n'avait retenue son attention. Après un brève regard vers celle qu'elle remarqua sur la table de son salon, elle se retourna vers lui.

Non... Enfin je ne crois pas. Pourquoi ? 

Elle compris rapidement en le voyant agir que sa réponse n'avait que peu d'importance et elle fut bien loin de s'en insulter. Elle avait tendance elle aussi à se refermer dans son monde quand elle réfléchissait. S'approchant simplement de lui, elle le laissa chercher la réponse à sa question tout en gardant un oeil attentif sur l'appartement. Le mystère dans laquelle elle était tenue la forçait à se montrer méfiante envers ce qui les entourait. Elle resta silencieusement près de lui, le suivant du regard alors qu'il allait prendre place sur l'une des chaises. Le sérieux dont il faisait preuve alors qu'il reprenait la parole et le changement dans sa façon d'agir lui laissait croire le pire, qu'avait-il découvert ? S'approchant de lui, elle répondit avec un grand sérieux.

Oui bien sure... Tu peux me faire confiance. Que ce passe-t-il ?

Elle s'immobilisait à sa droite, prenant légèrement appui contre la table. Une drôle de sensation la traversa lorsqu'il lui confirma que ces chocolats étaient un cadeaux du boucher à l'attention de ses futures victimes. Elle qui avait tenté de retenir le moindre détail n'avait effectivement rien trouvé à ce sujet et donc elle n'avait pas de mal à croire que cette information était toujours secrète. Elle était bien loin d'être réjouite par ce que cela signifiait. L’imitateur le visait donc désormais ? Thémis n'était pas réellement convaincue que c'était un bonne chose, Ethan était réellement un atout dont ils ne pouvaient se passer et elle n'avait pas envie de voir sa vie être en danger. Elle restait muette attendant la suite, ignorant comment elle devait réagir devant cette découverte. Elle était à demi d'accord avec lui... C'était une bonne chose de savoir à qui il allait s'en prendre, mais elle refusait de le voir se mettre ainsi en danger. Elle allait répondre lorsqu'elle sentit sa main contre la sienne, baissant le regard dans cette direction. Sa main avait véritablement quelque chose de doux et de rassurant... Elle reprit contact avec la réalité lorsqu'il reprit la parole afin de lui préciser pourquoi il ne voulait pas qu'elle en parle. Elle savait qu'il avait raison au fond, ils ne pouvaient pas se passer de lui, il était réellement leur meilleur chance et ce carnage devait cesser. Elle se mordillait légèrement la lèvre de nervosité alors qu'il lui précisait qu'il mettait sa vie entre ses mains. Thémis ne serait tout simplement pas capable de le supporter s'il arrivait quelque chose à quelqu'un par sa faute.

C'est d'accord... Et je te fais aussi confiance.

Elle passa doucement son pouce contre sa main, il était celui qui connaissait le mieux le boucher et elle était la seule personne qu'ils étaient certains de pouvoir compter comme non corrompu, l'idée de l'envoyer en appât avait beau la rendre nerveuse, elle était leur seule chance. Réalisant que cela faisait déjà plusieurs secondes que sa main était dans la sienne, elle la retira délicatement. Attentive à son explication, elle hochait la tête alors qu'il lui confirmait que nous savions déjà que c'était un imitateur particulièrement bien informé.

C'est une chance pour nous qu'il est poussé sa personnification à ce point, on a l'assurance que le copycat est - ou a un lien très privilégié avec - un de ses trois.

Elle ne pouvait retenir un mince sourire lorsqu'il confirmait qu'elle était particulièrement douée pour faire jaillir le meilleur des informations qu'ils possédaient. Hochant la tête, la crainte qu'elle ressentait au départ à cette idée se transformait doucement en confiance.

Dis-moi... Est-ce que tu sais si les boîtes de chocolat étaient offertes à un moment précis ? Je veux dire si les victimes étaient attaquées le lendemain par exemple où si le moment variait ?

Thémis espérait que ce ne soit pas un signe que l’imitateur comptait passer à l'action le lendemain, elle devait faire attention à la façon avec laquelle elle comptait découvrir qui était derrière tout ça si elle ne voulait pas éveiller les soupçons et de se retrouver presser par le temps rendrait les choses plus difficiles, mais si c'était la seule option elle comptait bien s'y mettre dès ce soir.

Pour avoir une avance sur lui, le mieux serait de trouver un moyen de garder un certain contrôle sur le moment où il va tenter de s'en prendre à toi. C'est pourquoi c'est aussi importante que je découvre de qui il s'agit... comme ça je pourrai faire en sorte de ne pas le perdre de vue... Et toi de ton côté ?

La policière se demandait ce qu'il pourrait bien faire en attendant que le moment crucial approche. Peut-être était-il mieux pour lui qu'il reste dans des lieux où le boucher n'oserait pas attaquer puisqu'il y avait trop de risque qu'il attire l'attention de quelqu'un ou se fasse surprendre.


*****

Thémis restait silencieuse alors qu'elle attendait qu'il réagisse à sa proposition. Elle ne pouvait réellement expliquer cette sensation qui l'assaillait alors qu'il restait muet, elle se sentait à la fois ridicule de lui avoir proposer de cette façon dans un moment aussi peu important, mais aussi confuse. Elle se tourna légèrement vers lui et se sentit rougir immédiatement en voyant le regard qu'il lui offrait, cette fois elle fut incapable de soutenir son regard et après un sourire plus gêné qu'elle l'aurait voulu, elle se tourna afin de regarder droit devant. Erreur, car même si elle avait été dans cette cave beaucoup moins longtemps que lui, la lumière lui donna momentanément mal à la tête et elle ne pu retenir un éternuement comme il lui arrivait bien souvent lorsque son regard croisait le soleil. Thémis tenta de le retenir du mieux qu'elle le pouvait afin d'amortir sa chute lorsqu'il se laissait tomber contre le perron. Toujours muette, elle vint prendre place à ses côtés, d'être à l'extérieur lui faisait enfin réaliser ce qui venait d'arriver. Tout avait beau ne pas s'être passé comme ils l'avaient prévus, mais ils avaient quand même réussis à mettre hors d'état de nuire ce monstre. Du coins de l'oeil, elle avait vu le mouvement de ses mains et sans se retourner, elle avait tendu sa main gauche vers lui afin de venir la pauser contre les siennes, les caressants doucement comme si cela pouvait réellement changer quelque chose. La discussion était brève, rien de plus normal après tout ce qu'il avait vécu. La jeune femme tentait de lui laisser tout l'espace dont il avait besoin tout en restant près de lui, lui assurant qu'elle était là s'il avait besoin et ce même si elle-même était loin d'être impassible avec ce qui venait d'arriver. Elle se tourna vers lui que lorsqu'elle sentit qu'il allait lui dire quelque chose, mais cette fois si ce fut au tour des secours de les plonger dans le silence.

Thémis avait attendu d'être certaine de ne déranger en rien le travail des secours avant de se diriger vers Ethan. Il était difficile de savoir quoi dire pour briser la glace dans ce genre de situation, mais la jeune femme croyait sincèrement qu'une pointe d'humour était presque toujours la solution. Si elle s'amusait de l'entendre lui faire la leçon de façon bien similaire, son air devint plus sérieux et une drôle de sensation l'envahit en l'entendant dire qu'il n'aurait pas supporter qu'il lui arrive du mal. Elle connaissait cette sensation, elle avait ressenti la même lorsqu'elle avait sauté au volant de sa voiture pour le retrouver, il avait mis sa vie entre ses mains et elle était passé bien près d'échouer. Elle ne savait pas quoi répondre, mais ses regard parlait pour elle-même. Elle avait agit naturellement, cette histoire était devenue plus qu'un simple travail, ce n'était pas simplement une victime qu'elle était venue secourir... c'était lui. Sa main gauche contre sa joue vint prolonger son mutisme, elle était complètement noyée dans ses yeux, incapable de s'en détacher. Son coeur et sa respiration s’emballèrent alors qu'elle comprenait là où il voulait en venir. Fermant les yeux, elle se sentit électrisé dès l'instant où leurs lèvres se frôlèrent timidement. Posant une main à moitié contre sa joue et contre sa nuque à son tour, elle prolongea le baiser sans même hésiter. Un baiser inoubliable qui sembla durer seulement seulement quelques secondes, mais qui avait dû être bien plus long vu le besoin de reprendre son souffle qui la força à s'éloigner délicatement. S'approchant d'avantage du brancard, elle arrêta lorsque ses cuisses le heurtèrent. Le regard et le sourire qu'ils s'échangeait étaient suffisant pour exprimer ce qui se passait présentement, les mots étaient devenus inutiles. Naturellement, leurs lèvres vinrent se retrouver à nouveau, encore plus passionné si c'était seulement possible. Thémis n'avait qu'une seule envie, poser ses mains contre lui et pouvoir caresser sa peau par dessus le tissus de ses vêtements, mais la crainte de lui occasionner la moindre douleur la forçait à les garder simplement contre ses épaules.

Elle sentait une immense bulle les entourer, une bulle que l'ambulancier vint faire exploser bien trop tôt. Soupirant légèrement, elle se sentit immédiatement embarrassé et la sensation augmenta alors qu'il confirmait qu'il pouvait partir avec elle afin de pouvoir reprendre là où on les avait interrompu. Les joues vermeilles, elle ne se fit pas prier lorsqu'il lui demanda accès à Ethan.

Bien sure. Je t'attendrai un peu plus loin.

Elle salua l'ambulancier avant de sortir pour rapidement être accueillis par des collègues. Elle avait beau ne jamais avoir fait ce travail pour les remerciements, elle ne pouvait s'empêcher d'apprécier lorsqu'ils arrivaient. Le fait qu'elle soit cracmol mélangé à sa peur des scènes de crimes lui valait bien souvent les moqueries de ses collègues et lui donnait l'envie de leur prouver que cela ne l'empêchait pas de bien faire son travail. Elle était seule avec l'un d'entre eux quand elle entendit la porte s'ouvrir à nouveau et que du coin de l'oeil elle pu apercevoir Ethan s'approcher vers elle. Cette fois elle ne fut pas la première a briser le silence, elle ne sut pas quoi répondre, mais elle n'eut même pas le temps d'y réfléchir qu'elle se retrouvait à nouveau blottit contre lui. Une main contre sa nuque, la tête légèrement blottit dans son coup, elle hocha les épaules avec innocence.

Si c'est sur ordre du médecin...

Un sourire éclairait son visage alors qu'elle se reculait légèrement afin de pouvoir le regarder. Elle était également heureuse de voir que finalement l'idée de venir chez elle était loin d'avoir été réellement ignorée.

Je disais... ❞ Elle marqua une légère pause, la complicité entre eux rendait les choses tellement faciles, amusantes. ❝ Que ce serait bien d'arrêter chez toi en route afin d'aller te chercher des vêtements.. Pour le reste... j'ai tout ce qu'il faut.

Se reculant légèrement, elle laissa ses mains glisser jusqu'à rencontrer les siennes et elle l'attira vers elle, l'invitant à la suivre. La voiture était à quelques pas seulement, la façon horrible avec laquelle elle s'était stationnée et le fait que la portière soit toujours ouverte eu pour effet de l'amuser, témoignant de sa hâte d'aller inspecter la maison. Y prenant place en sa compagnie, ils durent rouler un moment avant de rejoindre la ville, Thémis le laissa aller récupéré ce dont il allait avoir besoin pour les prochains vingt-quatre heures, car il était aussi très important de respecté les heures donnés par les médecins, lui proposant de l'accompagner s'il n'était pas certain d'être capable de le faire seul. Une fois de retour dans la voiture, le trajet vers l'appartement de Thémis fut plus court. Elle se gara dans le stationnement sous-terrain et s'approcha de lui.

J'y ai moi-même à peine vécu.. Vous avez beaucoup de chance Monsieur Devaney.

Un sourire amusé au visage, elle dirigea l'une de ses mains dans la sienne, comme si le contact physique était la seule façon pour elle d'être certaine que tout ça était réel et qu'elle n'allait pas se réveiller. Prenant l’ascenseur, ils arrivèrent rapidement dans le haut de la bâtisse. Les clés en main, elle n'avait encore jamais été aussi soulagée de voir cette porte apparaitre sous ses yeux. Elle avait tellement besoin de ce sentiment de sécurité. Elle allait s'assurer qu'Ethan récupérait bien tel que demandé par les soignants, mais elle savait que sa présence saurait soulager bon nombre de ses inquiétudes également et lui faire oublier les horreurs qu'elle avait vu. Elle soupira légèrement en fermant la porte derrière eux. Ils étaient enfin réellement seul, comme un peu plus tôt dans l'ambulance... Se tournant vers lui, elle laissa tombé les clé dans le petit réceptacle prévu à cet effet à côté de la porte. Autour d'eux, tout était neuf. À la fois simple, épuré, mais aussi chaleureux. De l'entré on pouvait déjà voir la magnifique vu sur la ville qu'offrait l'appartement bien qu'elle était moins impressionnante que celle d'Ethan.

Fais comme chez toi... Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas.

Elle s'approchait légèrement de lui, elle caressa son visage. Ses traits étaient tirés, rien de plus normal après ce qu'il venait de traversé, mais il était également souillé par du sang et de la saleté.

Suis-moi, la salle de bain est juste à côté.

Elle-même n'avait qu'une seule envie et c'était de plonger dans une eau chaude. L'attirant à elle, elle le dirigea vers la salle de bain, nul besoin d'ouvrir la lumière avec le soleil qui s'y engouffrait. Thémis restait adossée contre la porte, comme si elle hésitait à le laisser y aller... comme si elle avait peur qu'il disparaisse. Son regard toujours contre lui, elle finit par reculer. Elle avait songé lui proposer de profiter de l'eau chaude ensemble, mais elle croyait qu'il avait peut-être besoin de se détendre un peu seul.

Je resterai tout prêt.

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Ethan A. Devaney
Ethan A. Devaney
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MessageSujet: Re: Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis]   Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis] Empty12.01.16 10:35


Ethan & Thémis

THE ONLY ONE WHO CAN FIND ME, IT'S HER


Plus Thémis prenait conscience de ce qu'il lui révélait, et moins elle lui semblait rassurée. Il lui parut même qu'elle s'apprêtait à protester mais il ne lui en laissa pas le temps, et bien que cela ne semblait pas l'enchanter, elle devait reconnaître qu'il avait entièrement raison. Révéler toute la vérité à leurs supérieurs hiérarchiques était le meilleur moyen pour lui de se voir définitivement retirer l'affaire et être mis à l'écart. Et en faisant cela, ils verraient leur échapper la meilleure opportunité qui leur était donnée depuis le début de cette enquête de pouvoir enfin coincer ce fumier. Il devait reconnaître que lui-même n'était pas spécialement emballé de savoir qu'il était la prochaine cible du pseudo Boucher, car il était mieux placé que quiconque pour savoir comment tout cela se terminerait si ce dingue parvenait à mettre réellement la main sur lui, mais c'était leur seule chance pour l'arrêter. Ils seraient complétement stupides de passer à côté, mais il avait besoin d'elle. Par le passé, il était parvenu à arrêter le véritable Boucher seul, cette fois-ci les choses étaient différentes, il sentait que s'il décidait de s'attaquer à ce type en agissant seul, ses chances de réussites seraient beaucoup plus mince car beaucoup de facteurs jouaient en sa défaveur. Tout d'abord l'homme qu'ils recherchaient était un copycat extrêmement bien renseigné. Il appartenait aux forces de l'ordre ou avait une personne de son entourage qui avait travaillé sur cette affaire, ce qui signifiait qu'il connaissait leurs méthodes et le connaissait. Pour le coincer, il devait donc totalement chambouler sa manière de faire et de penser, à commencer par faire confiance. A eux deux ils pouvaient y arriver, il en était intimement convaincu. Son regard glissa de son beau visage à leurs mains tendrement enlacés lorsqu'il sentit le doux contact de son pouce qui faisait un doux va-et-vient sur sa main, dans une caresse qui se voulait rassurante. Avait-elle perçu qu'il était moins rassuré qu'il ne voulait bien s'en donner l'air ? Ou peut-être parvenait-elle à lire en lui plus facilement que les autres... Lorsque sa main se détacha de la sienne, il regretta presque aussitôt la chaleur de son contact de sa main sur la sienne mais n'en laissa rien paraître. Imperturbable, il poursuivit son analyse sur ce nouvel élément qu'ils étaient désormais les seuls à détenir

- Oui c'est une chance, ça va nous aider à restreindre notre liste de suspects, approuva-t-il dans un sourire confiant tout en se levant de sa chaise pour se servir un autre verre de vin.

Non pas parce qu'il avait soif ou parce qu'il avait envie de savourer cet excellent vin issu de ça cave à vin personnel mais bien parce que cette fois, il en avait vraiment besoin. Alors que le liquide vermeille s'écoulait dans son verre, il écouta Thémis lui poser une question pertinente qui le fit grimacer malgré lui.

- Je t'en resserre ? Lui demanda-t-il avant de lui répondre dans un soupire. C'est une excellente remarque malheureusement je n'en connais pas la réponse. On n'a jamais pu déterminer avec exactitude à quel moment avant leur mort, les victimes recevaient ces... présents.

Est-ce que cela se comptait en heures ? En jours ou en semaines ? Il l'ignorait et c'était probablement ce qu'il y avait de pire dans cette histoire. Vivre avec une épée de Damoclès de au-dessus de sa tête sans savoir à quel moment elle allait s'abattre sur lui. Perdu dans ses réflexions, son regards fixant un point invisible sur le mur, il approuva cependant d'un signe de tête la remarque formulé par Thémis. Elle avait raison, ils devaient absolument garder l'avantage voir même pousser leur copycat à agir au moment où eux l'auraient décidé.

- Qu'est-ce qui pourrait bien le pousser à agir avant l'heure ?

Demanda-t-il à haute voix tout en réfléchissant lui-même à la question qu'il venait de formuler. Qu'est-ce qui pourrait bien pousser un psychopathe à ne pas respecter ses propres directives et à agir précipitamment ? La réponse lui parut presque évidente

- Voir sa proie s'échapper ! Il faut qu'il puisse penser que j'ai pris peur et que je vais tenter de prendre le large, fit-il dans un sourire à l'adresse de Thémis alors qu'un plan était entrain de germer dans son esprit. Pendant que tu feras tes recherches le plus discrètement possible moi j'occuperais notre ami. Je vais passer mon temps à lui faire croire que je vais essayer de disparaître, tout en donnant l'impression que je continue d'enquêter. Avec le Copycat, nous sommes les seuls à savoir pour ces boites de chocolats. S'il sait que je suis au courant en revanche, il ignore que toi tu l'es aussi. S'il me connait aussi bien que je le pense, il va surement s'imaginer que je n'en n'ai parlé à personne et que j'ai gardé cette information pour moi. A plus forte raison qu'il sait pertinemment que j'ai compris son message et que je n'aurais aucune envie de me retrouver seul en compagnie d'un partenaire avec lequel je n'ai plus la moindre confiance. Il n'y aura donc rien de surprenant à me voir travailler seul, et en profiter non pas pour enquêter mais pour préparer ma fuite. Pour donner un peu le change j'enquêterai sur les différentes boutiques de cette chaine de chocolat pour le retrouver, qui sait, ça donnera surement quelque chose, il ne doit pas y avoir quinze mille chocolatiers qui confectionnent ces douceurs, et notre ami est certainement un bon client. Tout cela va l'occuper un peu et pendant ce temps, toi tu auras le champs libre pour agir et faire tes recherches.

Oui, tout cela lui paraissait être un bon plan sur le moment. Il n'avait cependant pas pensé que Le boucher le prendrait de vitesse...

*****

Les rougeurs de Thémis devant son silence éloquent, ou lorsque l'ambulancier les avait interrompu alors que plus rien au monde ne comptait si ce n'était le baiser qu'ils étaient entrain d'échanger avec tant de ferveur, la chaleur de sa main posée sur les siennes pour le rassurer, sa présence réconfortante, chacun de ses petits gestes, de ses intentions, de ses regards, chacune de ses caresses, de ces simples contacts physique comme un simple effleurement, le transcendait. Quand à son sourire et son regard, ils le faisaient littéralement fondre. Depuis quand avait-elle prit une telle importance dans son existence ? Elle l'attirait, c'était incontestable, mais il ne s'agissait pas d'une simple attirance physique, tout lui plaisait chez elle. Son intelligence, sa présence, son esprit, son humour,... Il avait bien cru ne jamais la revoir mais à présent, tout était différent, une nouvelle chance lui était donné, mieux encore, il savait désormais qu'elle ressentait exactement la même chose que lui.
Il aurait aimé que les circonstances soient différentes, car il se sentait encore fébrile et détestait cette sensation. Il aurait préféré être comme d'habitude, afin d'être capable de la rassurer ou de la faire sourire à travers un trait d'humour, mais bien qu'il essayait de se reprendre il y avait des choses qui ne se contrôlaient pas et qu'il peinait à dissimuler car il avait beau faire et beau dire, il se sentait encore secoué par ce qui avait bien faillit lui arriver... Cependant, le magnifique sourire qu'elle lui adressait l'aidait à se sentir déjà beaucoup mieux. Lui souriant à son tour, il l'écouta lui énoncer son programme dès plus attrayant.

- J'en dit que c'est très tentant, lui sourit-il tout en s'emparant de ses lèvres dont il n'arrivait plus à se rassasier depuis qu'il y avait gouté.

Pour la première fois depuis longtemps il venait de rencontrer une personne qui chassait par sa seule et unique présence le vide de sa solitude. Pour la première fois depuis bien longtemps, Thémis faisait renaitre en lui des sentiments qu'il pensait avoir oubliés et l'espoir d'aimer quelqu'un. Se fut elle qui mit fin à leur baiser en se reculant légèrement, sans pour autant rompre tout contact physique avec lui puisqu'elle glissa ses deux mains dans les siennes. Leurs doigts enlacés, ils ne se quittèrent pas du regard durant un instant avant de marcher d'un même pas vers la voiture de la jeune femme. Un sourire amusé apparu sur ses lèvres lorsqu'il réalisa de quelle manière la voiture avait été abandonnée.

- J'espère que tu ne te gares pas tous les jours comme ça...

Maintenant que tout cela était derrière eux, et qu'ils s'en étaient sortis tous deux indemnes, il pouvait se permettre d'en rire un peu. Mais derrière le comique de la situation, il comprenait dans quelle précipitation et avec quel affolement la jeune femme s'était lancée sur cette piste. Si elle ne s'était pas dépêchée, si elle ne l'avait pas retrouvé....
Un frisson le parcouru rien qu'en y pensant. Son regard s'arrêta sur cette grange qui se dressait un peu en retrait sur la propriété, sur leur gauche. Cette grange dans laquelle il avait d'abord été retenu prisonnier avant d'être déplacé dans cette cave sordide... Si Thémis n'était pas arrivée à temps, son supplice ne ferait que commencer. Il lui devait la vie et il entendait bien ne pas la gâcher. Son regard se perdit alors dans la contemplation de sa partenaire qui était assise à coté de lui, occupée à mettre le contact. Se sentant observer elle leva son regard sur lui, auquel il répondit par un simple sourire. Alors que la voiture démarrait, il baissa la fenêtre de la portière coté passager, et senti le vent lui fouetter le visage. C'était une sensation banale qu'il n'espérait pourtant plus revivre un jour. Se tournant vers Thémis, il l'observa à nouveau durant un instant de cette manière si particulière qu'il avait de la regarder et qui avait pour habitude de généralement déstabiliser les personnes qui en étaient la cible, avant d'entamer la conversation, car s'il y avait bien une chose que Ethan détestait c'était les silences. Le sujet de conversation ne fut guère difficile à trouver, ce n'était pas ça qui manquait et en l'instant, il désirait savoir comment elle s'y était prise pour le retrouver. La jeune femme commença alors par le début de son histoire, ce moment où tout s'était précipité, cet instant fatidique où elle venait d'identifier la taupe et où elle avait tenté de le joindre pour l'avertir du danger qui le menaçait. Il eut la surprise de découvrir que le Boucher avait eut un fils qui portait le nom de sa mère et qui, comble de l'ironie, était entré dans la police. Il ignorait tout de son lien de parenté avec ce criminel jusqu'à ce qu'il découvre la vérité, dès lors, il se renseigna sur l'affaire de celui que l'on avait si justement surnommé le Boucher, de ses crimes à son arrestation. Ce qui aurait pu passer pour un simple intérêt avait fini part devenir une véritable obsession. Son appartement était rempli de coupures de presses datant de cette époque et de photos d'Ethan. C'était lui qui avait réalisé un faux certificat de décès pour faire croire que son père, Brian Murphy, alias le boucher, avait été exécuté, puis il avait fait sortir son corps de prison dans un cercueil. C'était également lui qui avait aidé son père à trouver des victimes dont le profil correspondait au sien pour se refaire la main et parfaire à nouveau son art avant de s'attaquer à sa pièce maitresse. Plongé dans ce rapport orale que lui faisait Thémis, le trajet lui paru très rapide et avant qu'il ne s'en rende compte ils étaient déjà garés au pied de son immeuble. Alors qu'il regardait cet endroit qu'il avait bien faillit ne plus jamais revoir, la voix de Thémis lui proposant de l'accompagner s'il le souhaitait le tira de sa torpeur.

- Non ça va aller. Attends moi ici, j'en ai pour 5 mn

Il l'attira vers lui et l'embrassa avant de descendre de voiture et de claquer la portière derrière lui. Il regagna sa maison en deux grandes enjambés, s'engouffra dans l'immeuble et monta les escaliers jusqu'au derniers étages, deux à deux. Lorsqu'il se retrouva enfin chez lui, il verrouilla aussitôt sa porte au cas où Thémis aurait décidé de le suivre et de le rejoindre malgré ses consignes, puis il s'agenouilla sur le plancher à proximité de son lit. Il y souleva une latte de bois sous laquelle était dissimulée un espace secret. Il fit ensuite réapparaitre sa baguette magique qu'il avait récupéré chez le Boucher à l'insu de tous et la fit tourner entre ses doigts. Il l'observa durant un long moment tout en se demandant pour quelle raison il n'avait rien dit. Il l'ignorait lui-même. Il possédait cette baguette depuis qu'il avait fait son entrée à l'école de sorcellerie de Poudlard. Il l'avait acheté chez Ollivander et elle lui avait toujours très bien servi jusqu'ici mais quelque chose lui disait qu'avoir en sa possession une baguette qui n'était pas connue ou du moins qui n'était plus répertorié lui serait surement très utile. Il l'y déposa soigneusement, rejoignant ainsi de faux papiers et de l'argent qui s'y trouvait déjà avant de refermer sa cachette puis, il attrapa un sac de voyage et y fourra à l'intérieur quelques vêtements, son rasoir électrique ainsi que quelques petites affaires de premières nécessité. Il ne lui fallut guère de temps pour faire son bagage, mais avant de quitter son appartement, il l' observa une dernière fois, comme s'il devait ne plus jamais y revenir, avant de refermer la porte derrière lui pour rejoindre Thémis qui l'attendait toujours patiemment dans la voiture. Son grand sourire s'agrandit dès elle l'aperçu la rejoindre, et automatiquement il en fit autant tout en reprenant place à ses côtés dans sa voiture

- Je suis tout à toi à présent

Le trajet qui les mena jusque chez elle lui parut étonnement rapide. La voiture s'engouffra dans un parking souterrain et lorsqu'elle se stationna à sa place, il sourit en la voyant s'approcher de lui tout en lui révélant qu'il était un homme chanceux.

- C'est indéniable approuva-t-il sans la quitter du regard

Il avait parfaitement conscience de sa chance, mais ce n'était certainement pas uniquement parce qu'il s'en était sorti et encore moins parce qu'il avait l'immense honneur de venir découvrir son appartement comme elle l'avait dit en plaisantant. Non, s'il avait beaucoup de chance c'était uniquement parce qu'elle était entrée dans sa vie.

Main dans la main, ils s'engouffrèrent à l'intérieur de l'ascenseur, et lorsqu'ils se retrouvèrent enfin seul tous les deux dans la sécurité de son appartement, c'était comme si tout cet horrible cauchemar avait enfin été abandonnée sur le pas de la porte derrière eux. Ethan balaya la pièce centrale du regard et prit le temps de découvrir le lieu de vie de la femme qui était entrain d'éveiller de nouveaux sentiments en lui. Le salon était à l'image de la jeune femme, beau, simple, chaleureux et rassurant. Lorsqu'il entendit le tintement des clés qui venaient d'être déposé dans le petit réceptacle pourvu à cet effet il se tourna en direction de Thémis qui l'invita à faire comme chez lui. Doucement, elle s'approcha de lui et lui caressa le visage avec une tendresse infinie. Il laissa la paume de sa main effleurer sa joue, fermant les yeux pour mieux en savourer le contact avant de les ouvrir à nouveau lorsqu'elle l'invita à le suivre dans la salle de bain. Une fois sur place, elle resta là, adossée contre la porte hésitante à le laisser seul, à s'en aller. Ainsi, il avait l'impression de découvrir la véritable Thémis qui lui avait toujours paru si forte et si sur d'elle, aujourd'hui, elle lui laissait entrevoir celle qui ne se dissimulait pas derrière son travail, une femme timide et incertaine, presque fragile. Ce ne fut qu'au prix de ce qui lui sembla être un effort considérable qu'à sa grande surprise, elle se recula tout en lui promettant de ne pas trop s'éloigner. Mais avant qu'elle n'eut le temps de disparaître, il l'attrapa par le poignée pour la retenir et l'empêcher de partir.

- Attends !... Reste

Il recula doucement tout en l'invitant à le suivre, jusqu'à ce que ses jambes heurtent le rebord de la baignoire. Sans la lâcher un seul instant et surtout sans rompre le contact visuel, il prit place sur le rebord de la baignoire et attira Thémis qui était toujours debout vers lui avant d'encercler sa taille fine.

- Je vais bien, lui assura-t-il en la regardant droit dans les yeux. S'il on tient en compte que nous sommes toujours vivant et qu'aucun de de nous n'a été blessé, alors je peux dire sans l'ombre d'une hésitation que j'ai survécu à un traumatisme bien plus éprouvant que celui-ci qui se termine très bien. Je le surmonterai sans peine ne t'en fais pas. Bon, je ne vais pas te mentir, j'en tremble encore rien qu'à imaginer ce qui aurait pu se passer... admit-il dans un sourire gêné

Il ne s'agissait pas que d'une image, sa main tremblait encore nerveusement, mais beaucoup moins que lorsqu'ils se trouvaient sur le perron de la maison des cauchemars. D'ailleurs, même s'il n'en n'avait rien dit, il était heureux qu'elle fut auprès de lui à ce moment-là, bien qu'il se sentait honteusement misérable et vulnérable, elle avait su le calmer en posant tout simplement sa main sur les siennes pour lui transmettre de sa force. Il avait beau être un professionnel, il était comme tout le monde et la peur ne l'épargnait pas non plus. Il en allait de même pour la douleur, il avait horreur de la souffrance et possédait un seuil de tolérance à cette dernière qui était très faible. Il était le premier à en avoir conscience, heureusement pour lui connaître ses faiblesses le forçait à les pallier en se concentrant sur ses atouts, un peu comme Thémis.

- J'avais peur pour moi bien sur mais pas uniquement. J'avais peur pour toi, de ce qu'il aurait pu te faire parce que tu étais la prochaine sur sa liste.

Devant sa surprise, il poursuivit

- Il pensait que je m'étais laissé subjuguer par ta présence et que cela obscurcissait mon jugement. Il n'avait pas tout à fait tort, reconnu-t-il sans la quitter des yeux. Alors... quand je t'ai vu débarquer dans cette cave, seule... s'il t'étais arrivé quoique ce soit, s'il t'avait touché,...


Ses mots s'étranglèrent dans sa bouche. Il n'aurait rien pu faire dans sa situation pour lui venir en aide, et c'était probablement ce qui aurait été pire que tout. Vois Thémis se faire torturer sous ses yeux aurait probablement été la pire des tortures qu'on aurait pu lui infliger. Il posa sa tête contre sa poitrine comme si le fait d'entendre son coeur battre et de sentir la chaleur de son corps lui permettait de prendre conscience qu'elle allait bien. A ses yeux, c'était tout ce qui comptait. Il releva à nouveau ses yeux sur elle et captura à nouveau son regard.

- Comment tu te sens ? Je veux dire vraiment.

Thémis allait bien physiquement parlant mais il n'empêchait qu'elle aussi avait du faire face à des épreuves que l'on pouvait qualifier de traumatisantes. Elle avait du entrer dans une scène de crime, ce lieu dans lequel le boucher torturait et charcutait sans pitié toutes ses victimes. Elle ignorait ce qu'elle allait y trouver en pénétrant dans cet enfer pourtant elle y était entrée sans attendre l'arrivée des secours alors qu'elle savait très bien qu'elle risquait de s'effondrer à tout moment. Et puis, elle avait également abattu un homme, même s'il s'agissait d'un monstre, ôter la vie restait malgré tout une épreuve à laquelle chacun d'entre eux était confronté tôt ou tard. Avec tendresse ses doigts glissèrent le long de son visage

- Reste

Il ne voulait pas la voir s'éloigner, et il ne voulait pas rester seul. Il voulait qu'elle soit à ses côtés à chaque instant.

- J'ai peur que si tu t'éloignes de moi, je finisse par me réveiller et que je réalise que tout ceci n'était qu'un rêve

L'idée que tout ceci puisse être le résultat de son imagination le fit frissonner, mais si c'était le cas, il ne voulait plus jamais se réveiller. Lentement, il se leva pour la prendre dans ses bras et la serrer contre lui. Il déposa un, puis deux baiser dans le creux de son cou et c'est là qu'il l'aperçut, cette trace de sang qui souillait la blancheur de sa peau de porcelaine. C'était probablement lui, qui lui en avait mis accidentellement, ainsi que sur son débardeur réalisa-t-il. Se détachant d'elle, sans trop s'éloigner, il se pencha légèrement vers l'arrière pour attraper une serviette de bain qu'il imbiba d'eau. Puis, il revint vers elle, et tendrement, il passa délicatement sur l'endroit souillé sans jamais la quitter des yeux. Une fois terminé, il l'attira à lui et déposa un baiser sur la partie de son corps qu'il venait de nettoyer.

- Je crois qu'on à tous les deux besoin d'un bon bain

Il s'agissait clairement d'une invitation à laquelle il espérait la voir répondre favorablement. Il souhaitait laisser tout cela derrière eux une bonne fois pour toute et avancer, avec elle, dans la même direction. Entourant son visage de ses mains, il l'embrassa une nouvelle fois. C'était un baiser très différent de ceux qu'ils avaient partagé jusqu'à présent. Il n'était pas uniquement guidé par le désir qu'elle éveillait en lui, il était ampli de tendresse et sembla ne jamais vouloir s'arrêter.

Bloody Storm
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Thémis P. Baldwin
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Set fire to the rain

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ϟ Métier : Agente au FBI ϟ Âge : 25 ans ϟ Race et sang : Cracmol ϟ Statut civil : Nouvellement au bras d'Ethan Devaney.

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MessageSujet: Re: Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis]   Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis] Empty08.02.16 20:50

SAVOIR SAISIR SA CHANCE —


   

   

   




— ETHAN&THÉMIS

Elle avait réellement eu espoir de pouvoir savoir à quel moment l’imitateur comptait frapper, mais sa grimace et son offre de remplir sa coupe de ce délicieux nectar lui fit rapidement comprendre que la réponse ne serait pas à leur avantage. Elle avait beau être consciente qu'il blaguait, elle lui tendit sa coupe dans laquelle il restait toujours une ou deux gorgée de vin afin qu'il la remplisse à nouveau. Ce n'était pas un secret de toute façon, elle avait toujours eu beaucoup de mal à dire non à un peu d'alcool...

Ça aurait été trop facile... Le véritable boucher était réellement un professionnel. Heureusement j'ai espoir que l’imitateur se trahisse.

La meilleure façon était d'ailleurs de le pousser à faire une erreur en le prenant de vitesse. En choisissant à sa place le moment où il allait agir. Cela ne réglait pas la principale question et elle n'était pas surprise d'entendre Ethan la lui poser. Elle ne répondit pas tout de suite, cette question était bien trop importante et elle ne comptait pas parler uniquement pour remplir le silence. Une idée lui traversa l'esprit comme une éclair.

Que..

La voix d'Ethan s'élevait au même moment formulant ce à quoi elle venait de penser à voix haute. Elle ne put retenir un léger sourire en voyant qu'ils avaient eu la même idée au même moment. Ça pouvait paraitre cliché, mais elle ne pouvait s'empêcher d'être amusée de voir à quel point ils travaillaient bien ensemble. Ça ne lui était jamais arrivé d'avoir une telle connexion professionnelle avec quelqu'un. Elle avait réellement l'impression qu'ils allaient y arriver, elle avait confiance en lui et croyait que cet imitateur ne s'était pas frotté aux bonnes personnes et qu'il allait bientôt pourrir en prison. L'idée que ce soit un des leur lui faisait un pincement au coeur, mais elle n'avait pas de pitié pour les traite. Non pas par haine, mais parce qu'elle croyait que dans la vie il fallait assumer les conséquences de ses actes. Thémis se sentait d'ailleurs flattée en l'entendant préciser que l’imitateur le connaissait surement assez pour savoir qu'il n'avait pas l'habitude de faire confiance facilement et de travailler en équipe avec n'importe qui, confirmant ainsi que c'était parfaitement réciproque. Elle hochait la tête devant cette idée qui lui semblait réellement excellente.

Le copycat risque de jeter un rapide coup d'oeil à mes actions, mais je doute qu'il s'y attarde vu comment tu vas le forcer à se précipiter. Je vais aussi prétendre avoir des questions en lien avec l'enquête à poser aux suspects, comme ça si l'un d'entre eux me semble impatient et pressé, ce que l’imitateur sera très certainement, j'aurai un réponse particulièrement rapide. Ça ne fonctionnera pas si le copycat est plus expérimenté que je le crois, mais ça vaut la peine de prendre quelques minutes pour le faire, ça fonctionne presque à tous les coups.

Elle prit une légère gorgée avant d'avouer dans un sourire.

Être ainsi sous-estimée jouera très certainement à mon avantage. Ce sera facile de faire ma petite enquête discrètement.

Elle n'avait pas besoin de masquer cette carte de son jeu à Ethan de toute façon. Il l'avait vu travailler dernièrement et il savait ce dont elle était capable.

Tu comptes prévoir ta fuite cette nuit ou demain ?

Après-tout, même si elle allait prétendre ne rien en savoir, elle voulait avoir une idée du planning de son évasion afin d'avoir un meilleur contrôle sur le temps qu'il lui restait, mais aussi de pouvoir elle-même planifier ses actions partiellement avant de les mettre en application. La fatigue se faisait sentir et elle commençait à avoir bien hâte de retrouver le confort de son lit, mais elle était également capable de boire plusieurs café afin d'être capable de rester éveiller toute la nuit s'il le fallait.

*****

La seule pensée qui l'aidait à s'éloigner était qu'elle aurait beau être seule dans une pièce dans elle serait pas seule dans son appartement. Elle se sentait faible d'être ainsi secouée par de nombreuses émotions alors qu'en réalité, elle n'était pas celle ayant vécu le pire dans cette histoire. Elle devait être forte pour Ethan, mais aussi pour toutes les victimes du boucher qui n'avaient pas eu cette même chance. Elle eut à peine le temps de faire quelques pas qu'une main vint saisir son poignet, avec fermeté, mais aussi une grande délicatesse, et l'attirait à lui. Elle ne pouvait s'empêcher d'être en quelque sorte heureuse de l'entendre lui demander de rester avec lui. Sentait-il son besoin ? Ou avait-il également envie de ne pas se retrouver seul. Le regard accroché au sien, elle le suivi et le laissa l'encercler. Son contact lui faisait tellement de bien. Elle ne put d'ailleurs pas retenir un léger sourire alors qu'il lui certifiait qu'il allait bien vu les circonstances. Elle se questionna intérieurement alors qu'il lui parlait de sa survie à un évènement encore plus traumatisant que celui-ci, mais elle ne releva pas se détail et ne posa aucune question. Non pas parce qu'elle n'avait aucun intérêt pour cette partie de sa vie, mais parce qu'elle savait qu'il y avait des choses qu'on préférait garder pour sois-même et que si un jour il avait besoin ou encore envie de se confier à elle, il le ferait par lui-même. L'une des mains de Thémis qui jusqu'alors étaient restées contre ses épaules descendit doucement jusqu'à l'une de ses mains à lui, encore posée sur elle. Sa force l’impressionnait réellement, elle avait beaucoup de respect pour ce trait de caractère qui n'était pas prétendu. Ethan semblait assumer ses faiblesses et les compenser, ce qu'elle tentait depuis toujours de faire. Si la majorité du temps cela fonctionnait très bien, il y avait des moments où elle ne pouvait tout gérer seule et aujourd'hui était l'un de ceux-là. Heureusement il était là près d'elle et il la comprenait mieux que personne.

Thémis fermait légèrement les yeux en l'entendant lui dire qu'il avait eu peur pour elle, si seulement il pouvait savoir tout ce qui s'était passé en elle lorsqu'elle avait réalisé qu'il l'avait attrapé. La peur et le désespoir qu'elle avait dû étouffer afin de rester le plus alerte possible, afin de pouvoir le retrouver sain et sauf. Elle n'aurait pu se pardonner s'il lui était arrivé quoi que ce soit par sa haute. Elle ouvrit les yeux en l'entendant lui dire qu'elle était la prochaine sur sa liste.

Moi ?

Demandait-elle clairement surprise, se demandant comment elle avait pu éveiller l'intérêt de se malade. Elle avait beau craquer légèrement en l'entendant lui dire qu'elle l'avait légèrement déconcentré, elle ne pouvait s'empêcher de comprendre ce qu'il avait ressenti pour l'avoir vécu également. Elle laissait sa main pour venir poser sa main contre sa joue puis contre sa nuque. Elle tentait de chasser les images qui avaient envie de naître dans son esprit. C'était inutile de s'effrayer en s'imaginait ce que le boucher aurait pu lui faire, en s'imaginant à quel point il aurait prit plaisir à exploiter ses peurs et ses faiblesses et à la torture. Elle caressait légèrement ses cheveux alors que sa tête était blottie contre elle. Ils étaient réellement chanceux et elle ne pouvait s'empêche de remercier le ciel de leur permettre d'être tous les deux vivants.

La question d'Ethan pouvait sembler simple et pourtant comme il lui demandait une réponse honnête elle était terriblement difficile à formuler. Les personnes avec qui elle se sentait assez proche et en confiance pour ne pas prétendre simplement aller bien étaient rares, mais Ethan faisait parti de celles-ci.

Je ne sais pas. C'est la première fois que je me sens aussi déstabilisée, effrayée, vulnérable et soulagée en même temps. Mais ça va aller. J'ai seulement besoin de temps... et de toi.

Elle ne pouvait qu'accepter sa proposition de rester près de lui. Elle ne voulait pas non plus s'éloigner. Comme si le fait de partir signifie qu'il pourrait disparaitre à nouveau. Thémis ne pouvait comprendre ce qu'il avait ressenti alors qu'il était seul avec ce tortionnaire, mais quelque chose était certain, elle était décidée à rester auprès de lui tant et aussi longtemps qu'il en aurait besoin. Décidée à lui prouver que ce n'était pas un rêve.. et à se le prouver en même temps.
 
Je n'irai nul part.

Elle fermait les yeux alors qu'il la serrait et embrassait son coup. Il y avait longtemps qu'elle se s'était pas senti aussi attacher à quelqu'un. À vrai dire, ça n'était jamais arrivé depuis Nikolas et pour une raison qu'elle comprenait pas et ne cherchait pas non plus à comprendre, elle ne tentait pas d'expliquer ce sentiment, ni de s'enfuir. C'était peut-être parce qu'elle avait cru le perdre à jamais. Sa délicatesse lui faisait tellement de bien même si elle ressentait une certaine culpabilité de profiter ainsi de ses attentions. Elle était celle qui devait prendre soin de lui, c'était lui qui avait été le plus éprouvé dans cette histoire. Pourtant elle ne parvenait pas à l'arrêter, le laissant essuyer le sang, complètement hypnotisée par son regard.

Je crois que c'est une excellente idée.

Ses mains se posait le long de son corps alors qu'il s'approchait d'elle à nouveau pour l'embrasser. À chaque fois que ses lèvres touchaient les siennes, elle sentait ses peurs et ses doutes s’évanouir et disparaitre. Se baiser la faisait se concentrer sur une certitude : Celle qu'elle ne voulait plus jamais être séparée de lui. Thémis répondait au baiser avec une infinie tendresse, le laissant durer aussi longtemps que possible. À cet instant elle aurait aimé avoir le pouvoir de ses soeurs afin de faire couler un bain chaud sans avoir besoin de s'éloigner de lui pour le faire. Elle perdait complètement le fil du temps et ne pouvait dire depuis combien de temps elle avait commencer à l'embrasser lorsqu'elle s'éloigna à contre coeur, déjà désireuse de recommencer. Activant l'eau de la baignoire afin qu'elle se remplisse à sa température fétiche, elle revint près d'Ethan, lovant son corps contre le sien. Ses iris accrochés aux siens, elle commençait délicatement à le déshabiller, heureuse de voir les vêtements souillés quitter ses épaules. Ce bain serait réellement l'occasion pour eux d'effacer certaines preuves de ces dernières heures infernales et de passe à autre chose. Son regard glissait doucement sur ce corps qu'elle découvrait pour la première fois et bien que la finesse de sa sculpture était particulièrement douce pour les yeux, elle était frappée de voir à quel point son attirance pour lui n'était pas uniquement basée sur ce genre de détail physique, mais bien sur la personne qu'il était en entier. Thémis n'était pas gênée de voir leurs deux corps être exposés ainsi pour la première fois sous la lumière du soleil qui s'engouffrait des fenêtres par lesquels heureusement personne ne pouvait les voir.

Se reculant afin de fermer l'eau qui avait atteint un niveau plus que respectable, elle l'attira à elle une dernière fois afin d'échanger un nouveau baiser qui trahissait le désir qu'elle ressentait pour lui en cet instant et bien plus encore. Doucement, regardant derrière elle, elle prit place dans le bain et l'invita à faire de même, ne perdant pas de temps pour venir se lover à nouveau contre lui lorsqu'il allait avoir trouvé son aise. La baignoire était juste assez grande pour eux deux, mais cette grandeur lui convenait parfaitement, tout ce qu'elle voulait était de sentir son corps être blotti entièrement au sien.

Ethan ?

Murmurait-elle, le regard toujours accroché au sien. Elle n'avait rien de plus à ajouter et pourtant elle avait besoin d'entendre sa voix. Comme si le seul moyen pour elle de surmonter ce qui venait d'arriver était de pouvoir profiter de tous ses sens. Un sourire gênée aux lèvres devant le ridicule de ce besoin, elle s'étira afin d'attraper un linge propre qu'elle trempa afin de nettoyer à son tour son beau visage et ses épaules. Le sang et la saleté venait doucement souiller l'eau du bain, mais elle n'en avait rien à faire. Elle appréciait simplement de pouvoir retrouver, en quelque sorte, celui qu'il était avant de se faire attraper. Laissant le linge glisser contre son torse dans une trajectoire inégale, elle approcha à nouveau son visage du sien, comme si cela faisait une éternité qu'elle ne l'avait pas embrassé.

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Ethan A. Devaney
Ethan A. Devaney
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MessageSujet: Re: Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis]   Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis] Empty11.02.16 13:42


 
Ethan & Thémis

THE ONLY ONE WHO CAN FIND ME, IT'S HER


  Ce ne fut que lorsqu'il eut formulé la solution à sa propre question qu'il prit conscience que Thémis avait tenté de dire quelque chose à son tour. Ce n'était pas la première fois que ce genre de chose lui arrivait. Plongé dans ses réflexions internes il occultait complétement le monde extérieur et ce qui l'entourait. En formulant à haute voix le cheminement de ses pensées, les personnes présentent pouvait à juste titre penser qu'il s'adressait à elles, alors qu’il n’en n’était rien. S'il agissait ainsi c'était uniquement parce que parler à voix haute lui permettait de mieux réfléchir, c'était la seule et unique raison. L'avantage c'est que cela permettait aux personnes présentent de pouvoir suivre le cheminement de sa pensée, mais il n'attendait pas particulièrement de réponses de leur part, et bien souvent, il les occultait totalement, ce qui n'était pas toujours très bien perçu.

Lorsqu'il réalisa un peu tardivement que Thémis aurait souhaité également intervenir il regretta presque aussitôt cette manie quasi-égoïste qu'il avait de procéder. Il s'apprêtait à s'excuser  lorsqu'il la vit lui adresser un doux sourire en le regardant de cette manière si particulière qui reflétant à la fois une certaine admiration et beaucoup de complicité, mais à aucun moment, il n'y lu le moindre reproche, ce qui le soulagea et il se sentit sourire à son tour. Non seulement Thémis ne lui tenait pas rigueur de son comportement alors que ça faisait deux fois qu'il lui faisait le coup en peu de temps mais en plus elle avait eu exactement la même idée que lui. Cette femme était vraiment à part.

Loin de rester en retrait, la jeune femme apporta à son tour sa pierre à l'édifice. Elle aussi avait sa petite idée sur la manière d'opérer pour obliger le copycat à se trahir. Elle était jeune, oui c'était vrai, mais elle connaissait son boulot et elle était plus alerte, compétente et passionnée que certaines personnes qui avaient 20 ans d'expérience derrière elles. On pouvait bien se gausser d'elle parce qu'elle était une cracmol ou parce qu'elle s'évanouissait sur les scènes de crimes, mais la réalité était que ceux qui agissaient de la sorte, n'étaient que des imbéciles qui n'avaient strictement rien compris à la personne merveilleuse qu'elle était ! Ils pouvaient ricaner de jalousie oui, parce qu'ils avaient tout à lui envier...

- Sous-estimer ses adversaires est de base une grave erreur, te sous-estimer toi, c'est carrément fatal. Tu es bien partie pour faire une brillante carrière. Comptes sur moi pour que tes compétences soient reconnues à juste titre.

Il ne s'agissait pas de paroles prononcées en l'air, il le pensait sincèrement. Son travail et ses compétences méritaient d'être reconnus et il ne manquerait pas de le signifier dans son rapport. Il perdit un instant son regard sur la jeune femme. Il se dégageait de son magnifique regard azuré dans lequel il était facile de s'y noyer énormément de force de caractère. Thémis avait tout pour elle, des lèvres  pulpeuses et bien dessinées, de longs cheveux ébènes, une silhouette irréprochable et avenante. Il ne pouvait qu'imaginer la douce texture que devait avoir sa peau nacré et parfaite. Elle était à l'image même de ses nymphes idéales, généreusement belles et envoûtantes, que les artistes peintres se plaisent à dessiner sans toutefois jamais parvenir à incarner l'essence même de cette perfection. S'ils l'avaient eu pour modèle, nul doute qu'elle aurait fait chavirer bien des coeurs, et qu'ils l'auraient fait poser nue dans des poses qui se voulaient lascives et sensuels et comme de bien entendu, ils seraient tombés amoureux de leur muse. Elle aurait incarné la nouvelle Venus, reléguant celle de Boticelli à un idéal féminin d'une époque clairement révolue
La question qu'elle lui posa concernant son évasion prochaine le tira de sa contemplation. Il venait de se laisser emporter par sa créativité artistique alors que ce n'était vraiment pas le moment de penser à ce genre de choses. Se maudissant intérieurement d'avoir laissé son esprit vagabonder il reporta toute son attention sur la jeune femme qui attendait de sa part qu'il prenne une décision. En toute logique il était prêt à agir dès ce soir, et s'il ne doutait pas que Thémis soit parfaitement capable de suivre son rythme, il préférait la savoir en pleine possessions de ses moyens lorsque le moment serait venu, et pour cela, elle devait rentrer dormir un peu

- Demain matin, répondit-il sans l'ombre d'une hésitation. Je te proposerais bien de dormir ici mais pour que notre plan ait une chance de fonctionner il est préférable que je te raccompagne chez toi.

Alors qu'il se dirigeait vers elle, sa baguette magique apparut dans sa main droite, tandis que de sa main gauche, il l'invita à se lever, pour enlacer sa taille de guêpe et l’attirer vers lui. Collé l'un à l'autre, il se perdit à nouveau dans l'océan azuré de son regard. Thémis avait des yeux magnifiques  mais pas seulement, leur proximité soudaine le troubla bien plus qu’il ne l’aurait voulu. Il ne désirait qu’une chose en cet instant, s’emparer de ses lèvres, elle était entrain d'éveiller en lui un désir, et une attirance qu'il pouvait presque voir se refléter dans son regard. A croire que ses histoires de muses et de peintre était entrain de le perturber bien plus qu'il ne l'aurait imaginé. Mais céder à la tentation maintenant, serait une grossière erreur de jugement de leur part. Prenant sur lui, il essaya de dissimuler son trouble derrière l'un de ses éternels sourires

- Prête ? Lui demanda-t-il, tout en la penchant vers l'arrière dans un pas de danse imaginaire

Et avant qu'elle n’ait le temps de répondre, ils transplanèrent. Le voyage ne dura que quelques secondes et pourtant, ils en avaient parcouru des kilomètres pour passer de son appartement qui se trouvait dans une autre ville à celui de New-Phoenix, devant le bâtiment qu'elle occupait. La rue était déserte à cette heure tardive de la nuit, et la rue parfaitement éclairée était tout à eux. Il la tenait toujours dans ses bras, et n'avait aucune envie de la lâcher.

- Nous sommes arrivés je crois, lui dit-il dans un sourire, tout en la faisant tourner pour qu'elle se retrouve face à son bâtiment. Bien, c'est là que je vais te laisser. Fais attention à toi et essais de dormir un peu, lui conseilla-t-il. A demain

Il l'attira à lui pour l'embrasser à la commissure de ses lèvres, puis s’arrachant à son regard, il s’éloignant en lui souriant avec tendresse et la regarda s'engouffrer dans son bâtiment jusqu’à ce que la lumière de son appartement s’illumine avant de transplaner à nouveau

Ce soir-là, il n'avait pas dormi. Il lui aurait été impossible de trouver le sommeil alors il faisait ce qu'il faisait de mieux pour se détendre, il peignait. Et ce soir-là, pour la première fois, c'était le portrait de Thémis, qu'il avait dessiné

*****

Thémis n'en n'avait visiblement pas conscience mais sa seule présence avait quelque chose d'incroyablement magique. Elle n'agissait absolument pas comme les autres femmes qu'il avait connu et c'était probablement ce qui la rendait si particulière et si importante à ses yeux. Il avait évoqué à demi-mot le traumatisme qui l'avait marqué à vie non pas pour qu'elle lui pose des questions à ce sujet, même s'il s'y attendait un peu, mais pour qu'elle ne s'inquiète pas pour lui, pour qu'elle prenne conscience qu'ayant vécu bien pire il se remettrait très vite de cette expérience. Et si elle venait à lui poser des questions indiscrètes, il savait déjà comment il les éluciderait. Il lui aurait tout simplement répondu dans un sourire « un jour peut-être, je te raconterais » tout en sachant pertinemment qu'il n'en ferait jamais rien, clôturant ainsi définitivement toute discussion à ce sujet, mais c'était mal la connaître que de penser qu'elle puisse l'interroger sur un sujet aussi personnel. Bien au contraire, tout comme lorsqu'ils se trouvaient sur le perron et qu'il n'avait pu calmer les tremblements de sa main, elle s'était montrée présente sans pour autant se révéler envahissante. Elle l'avait écouté, oui, mais elle avait respecté son choix de ne pas en dire plus. Loin de se vexer de ce peu d'intérêt qu'elle paraissait afficher à cette histoire qui faisait partie de son passé, il lui en était très reconnaissant au contraire car elle semblait avoir compris et respecté son désir, de ne pas en dire plus à ce sujet. Son silence n'était pas du désintérêt de sa part mais une sorte d’égard pour lui. Elle savait comment l'épauler sans qu'il ait le lui dire. Elle possédait une force inébranlable sur laquelle il pouvait se reposer. Thémis était bien plus forte et mature que la plupart des femmes de son âge. La chaleur de sa main, qu'il pouvait sentir glisser sur sa joue puis dans sa nuque avant d'arrêter leur course dans ses cheveux, avait eu sur lui un effet rassurant et apaisant. Il savait qu'elle se montrait forte pour lui, mais ce n'était pas ce qu'il voulait, il ne voulait pas que l'on se concentre uniquement sur lui, il ne voulait pas avoir l'impression d'être vulnérable. Après tout, il n'était pas le seul à avoir subi un traumatisme aujourd'hui et si elle désirait prendre soin de lui, il en allait de même pour lui, c'est la raison pour laquelle il lui demanda comment elle se sentait en insistant bien sur l'adverbe vraiment. Il n'avait aucune envie d'entendre une de ces réponses toutes faites qui se voulait rassurante. Il ne désirait pas être rassuré tout ce qu'il voulait c'était la vérité. Qu'elle s'ouvre à lui avec la même honnêteté dont il avait fait preuve précédemment.

Il ne pouvait pas prétendre être surpris lorsqu'il l'entendit lui avouer qu'elle se sentait complétement déstabilisé, effrayée, vulnérable et soulagée, après tout lui-même éprouvait ces mêmes sentiments. Et même si elle avait dit cela pour tenter de s'en convaincre, elle avait parfaitement raison, tout allait aller beaucoup mieux à présent que le Boucher était définitivement mort. Avec le temps, cette histoire finirait par s'estomper même s'ils ne pourraient jamais l'oublier définitivement. Du temps oui, c'est ce qui leur faudrait à tous les deux mais pas seulement. A sa grande surprise, elle rajouta quelque chose à laquelle il ne s'était pas du tout attendu et qui le désarçonna complétement.  En plus du temps elle allait avoir besoin... de lui ? Sa réaction ne se fit pas attendre et il la serra précieusement contre lui.

- Tu n'es pas vulnérable, tu es forte et courageuse, aujourd'hui tu m'as sauvé la vie. Que tu te sentes déphasée c'est tout à fait normal après une telle expérience, mais tu n'as plus à avoir peur, il ne te fera plus jamais aucun mal, tout est terminé pour lui, mais pour nous, ça ne fait que commencer... je suis tout à toi, tu pourras toujours compter sur moi

Elle n'irait nulle part, et lui non plus. Il la sentit s'abandonner à ses caresses et à ses baisers  qu'il déposait dans le creux de son cou. Un sentiment étrange les envahissait. Etait-ce lié à cette journée si particulière qui les avait vu frôler la mort de très près ? A ce qu’ils ressentaient ? Il aurait été bien incapable de le dire, la seule chose qu'il savait était que le goût de ses baisers l'enivrait complétement
Lorsqu'elle se détacha de lui à regret mais aussi à bout de souffle, pour faire couler l'eau du bain il ne la lâcha pas, gardant toujours une main posée sur elle, sans entraver le moindre de ses mouvements elle était juste posé sur sa hanche dans un effleurement à peine perceptible. Il ne pouvait absolument plus se passer d'elle ou de son touché. Lorsqu'elle revint vers lui, le bleu de ses yeux capturèrent les siens et l'hypnotisèrent complètement tandis que ses mains habiles et expertes commencèrent à le déshabiller. Alors que ce qu'il restait de sa chemise alla s'écraser à leurs pieds, ni l'un ni l'autre ne rompirent le contact visuel, se dévorant littéralement des yeux. L'imitant, il tira sur son débardeur en deux ou trois mouvements pour le sortir de son jeans avant de le lui retirer en le faisant glisser le long de ses bras qu'elle avait levé au-dessus de sa tête. Glissant à nouveau sa main virile dans son dos, il dégrafa le soutien-gorge puis, il se pencha sur son épaule droite délicate et laiteuse sur laquelle il déposa à nouveau un baiser humide tout en faisant glisser l'une après l'autre les deux lanières de son sous-vêtement, qui ne tarda pas à rejoindre leurs chemises sur le sol. Il sentit les bras de Thémis s'agripper à son cou afin de l'embrasser avec fougue. Un baiser auquel il répondit tout en glissant sa main sur la peau de son dos nu qu'il pouvait sentir frissonner à son simple contact. Très vite, sans que leurs lèvres ne se quittent une seule seconde, leurs mains trouvèrent le chemin de leurs pantalons respectifs. Il déboucla sa ceinture pendant qu'elle faisait de même pour lui. Bien vite leurs vêtements éparpillés sur le sol ne furent plus qu'un souvenir. Exposée ainsi à sa vue, complétement nue à la lumière du soleil, il pouvait admirer chacune des courbes de son corps parfait qui ne faisait que susciter davantage encore le désir qu'elle lui inspirait.

- Tu es magnifique,... souffla-t-il

Doucement, elle prit place dans l'eau de ce bain qu'elle avait fait couler et qui n'attendait plus qu'eux. Ni trop petite ni trop grande, la baignoire avait la taille adéquate pour qu'ils aient un peu d'espace pour pouvoir bouger sans se sentir à l'étroit mais elle était suffisamment petite pour qu'elle soit obligée de se lover contre lui. Lorsqu'elle l'appela par son prénom, il plongea son regard dans le sien, et lui sourit à son tour

- Thémis... murmura-t-il à son tour dans un souffle tout en mordillant le lobe de son oreille

Elle s'étira légèrement pour s'emparer d'un linge et entreprit à son tour de le laver. Elle passa d'abord la serviette humide sur son visage qui était probablement à faire peur. Puis lentement, elle descendit sur ses épaules. Ethan ferma les yeux, appréciant le doux contact sur sa peau nue mais lorsqu'elle descendit sur son torse, ses yeux s'ouvrirent brusquement. La dernière personne à avoir posé sa main sur sa poitrine était le Boucher mais il n'y avait absolument aucune comparaison à avoir. Sa main était cailleuse et froide alors que celle de Thémis était douce et chaude....

- Continue, l'encouragea-t-il tout en posant sa main sur la sienne qui s'était arrêtée à son sursaut involontaire alors que leurs lèvres se retrouvèrent.

A son tour, il récupéra l'éponge et entreprit de la laver, explorant  de ses mains  chacune des courbes de son corps sans oublier de couvrir de milliers de baiser chaque centimètre de sa peau qu'il nettoyait avec douceur, passant ainsi de ses épaules avant de descendre le long de son dos puis, son autre main, enlaça son ventre bien ferme pour l'inciter à se coucher un peu plus contre lui. Sa main passa ainsi de son dos à sa poitrine si bien dessiné pendant que son autre main descendait le long de ses cuisses avant de caresser son intimité, avec pour seuls satisfactions, le doux écho de satisfaction de son amante. N'y tenant plus, il se leva en l’invitant à faire de même. L'eau savonneuse s'écoula le long de leur corps enflammés. Enfiévrés et trempés, ils quittèrent la salle de bain, incapables de calmer leurs ardeurs. Il la souleva dans ses bras sans le moindre effort tandis que ses longues jambes s'accrochèrent à sa taille jusqu’à ce qu’ils aillent s'abattre sur le lit qui n’attendait plus qu’eux. Se fichant de mouiller les draps ou d'être vu par des voisins indiscrets qui pouvaient surprendre leurs ébats, ils se donnèrent l’un à l’autre sans retenue mais avec une même et égale passion !
Un homme avait-il déjà pris soin d'elle autant que lui en cet instant ? Faisant passer ses propres plaisirs avant les siens ? Il était prêt à parier que non...

Après avoir fait plusieurs fois l'amour, les deux amants finirent par s'endormirent complétement épuisés, mais comblés d'avoir pu partager ensemble un tel moment...

La première fois qu'il se réveilla ce fut suite à un cauchemar dans lequel Thémis se faisait égorger sous ses yeux par le Boucher, mais il lui suffit de tourner la tête pour voir que la jeune femme allait bien, et qu'elle dormait profondément, une main reposant sur sa poitrine, et sa tête dans le creux de son épaule, leurs jambes emmêlées tandis que sa magnifique chevelure brune s'éparpillait sur la couverture. Glissant son bras autour de taille, pour la serrer contre lui, il l'observa dormir avec tendresse tout en effleurant son doux visage avant de se rendormir à son tour.

La seconde fois qu'il se réveilla, la lumière du jour avait grandement décliné, signe qu'ils avaient dormis une bonne partie de l'après-midi, toujours endormi dans ses bras, Thémis lui paraissait sereine et apaisée. Bougeant légèrement, il déposa un baiser sur son épaule, puis un second sur son bras jusqu'à ce qu'elle ouvre ses magnifiques yeux sur lui

- Salut,
lui sourit-il avant de l'embrasser....

Elle dans ses bras, il savait qu'ils n'avaient besoin de rien d'autre pour être heureux....
Ils restèrent ainsi chez elle à farnienter et à faire l'amour pendant deux journées entières jusqu'à ce que le monde extérieur leur rappel qu'ils n'étaient pas tous seuls....


****

Cela faisait deux semaines à présent que le Boucher avait été mis hors d’état nuire et qu’Ethan et Thémis avaient entamés une relation des plus fusionnels, et heureusement que Thémis était entrée dans sa vie, sans quoi il ne doutait pas qu’il serait devenu fou. Suite à leur mésaventure avec le psychopathe les deux agents avaient été arrêté le temps de voir le psy de leur département afin qu’il puisse juger s’ils avaient surmontés leurs traumatismes respectifs et s’ils étaient aptes à reprendre le terrain. Si Thémis avait pu reprendre ses activités au bout d’une semaine, Ethan lui, était coincé au bureau, et plus le temps passait plus il devenait insupportable.
Assis à son bureau, la mine contrarié, il resongeait au dernier entretien qu’il avait eu avec la thérapeute la veille en matinée tout en lançant au-dessus de lui et en le rattrapant à intervalle régulier dans un mouvement de la main qui trahissait son ennui, un vif d’or …  

Au début, l’idée de ces séances l’amusait et il pensait vraiment parvenir à se montrer plus malin qu’elle, mais la thérapie avait vite fini par tourner à l’affrontement…

- Cela fait une semaine que l’agent Baldwin a repris ses fonctions, pourquoi est-ce que je suis toujours ici.

- Parce que nous sommes loin d’avoir fini

- En clair ?

- Vous êtes un cas intéressant Mr Devaney

Il lui avait souri amusé par la remarque. Il n’en doutait pas en effet, mais ça ne l’avançait pas beaucoup quand à la reprise de ses activités

- Merci, mais je serais beaucoup plus utile sur le terrain que dans votre bureau même si votre compagnie est… tout aussi intéressante

- Pourquoi ?

- Pourquoi quoi ?

- Pourquoi voulez-vous à tout prit retourner sur le terrain ?

- Pour sauver des gens, répondit-il abasourdit qu’elle puisse lui poser une telle question

- Et qui voulez-vous sauver exactement ?

- Je vous demande pardon ?

- Vous m’avez très bien comprise dit-elle le fixant droit dans les yeux.

Un lourd silence s’ensuivit durant lequel ils s’étaient fixés droit dans les yeux. Elle sous-entendait clairement qu’en résolvant des enquêtes et en sauvant la vie de certaines personnes s’était en réalité lui qu’il sauvait

- Tout ce que je veux s’est reprendre mon travail

- Et si ce n’est pas possible ?

- Vous n’êtes pas très encourageante, avait-il répondit en riant nerveusement

- Je ne suis pas ici pour vous encourager mais pour vous aider à découvrir la vérité et que vous l'acceptiez, et pour cela vous allez devoir être un livre ouvert

- Je ne serais jamais un livre ouvert

- Vous réprimez déjà des choses

- Vous ne me pensez pas honnête ?

- Non mais vous le deviendrez

- Et vous êtes-vous honnête ? Pourquoi notre thérapie n’était-elle toujours pas terminé ?

- Parce que je pense que vous avez un comportement de sociopathe.

- Je vous demande pardon ? S’exclama-t-il estomaqué

- Vous travaillez sur la perception des autres à réagir selon vous, cela influence vos actions et vos pensées davantage que vos propres émotions. La duperie et la manipulation sont caractéristiques de ce désordre et vous excellez dans ces domaines

- Duper et manipuler c'est mentir. Or tout le monde ment docteur, même vous, se défendit-il

- Oui c'est vrai, mais tout le monde ne croit pas à ses mensonges

- Et pourquoi je me mentirais à moi-même ?

- Parce que vous ne voulez pas que l'on voit vos vulnérabilités

- Vous insinuez que je ne suis pas sûr de moi ? Se moqua-t-il comme si ce verdict était complétement ridicule et soulignait l’incompétence de cette thérapeute

- Quand on est sur de soi on admet ses défauts, vous, vous ne le faites pas, vous souriez à la place, sans arrêt. Plus une personne s'évertue à être parfaite plus elle refoule sa véritable nature

Son sourire disparu de ses lèvres, à la place se trouvait une gêne perceptible qu’il essaya de masquer

- Dans ce cas quelles sont vos défauts ?


- Vous réorientez parce que vous êtes troublés

- Et vous vous esquivez

- C’est plus fort que vous, il faut toujours que vous ayez le dernier mot n’est-ce pas ? Vous pensez être la personne la plus intelligente de la pièce. Vous pensez être doué avec les autres

- Pas plus que vous

- C’est mon métier

- A moi aussi, lui répondit-il sans se laisser démonter



Vouloir se montrer plus malin qu’elle n'avait pas été la bonne tactique à adopter. Il aurait du apprendre à tourner sa langue 7 fois dans sa bouche avant de lui tenir tête, mais au moins à présent il savait ce qu'il y avait dans son dossier, un dossier qui pourrait bien lui porter préjudice et qu'il ne pouvait pas laisser tel quel et qui devrait avoir été remplacé à présent. Une silhouette féminine passa alors au loin et attira son regard l’extirpant de ses pensées et lui redonnant enfin le sourire. Abandonnant son vif d’or sur son bureau, il rejoignit la jeune femme qui se trouvait devant la cafetière et qu’il enlaça tendrement par derrière

- Tu es partie tôt ce matin, si tu étais restée je t’aurais préparé le petit-déjeuner… et un bien meilleur café, rajouta-t-il en grimaçant. C’est pour l’affaire sur laquelle tu travailles ?

Elle ne lui en avait pas parlé et pour cause, il n’avait pas le droit de mettre le nez dans le moindre rapport, mais peut-être qu’avec une bonne dose de câlin elle serait plus disposée à lui révéler sur quoi elle travaillait, et avec un peu de chance, il pourrait sûrement l’aider lorsqu’une voix tonitruante va retentir désagréablement dans ses oreilles derrière eux

- Je t'avais dit de ranger les dossiers pas de refourguer le travail à Matthew Johnson, Bonjour Thémis

- Non mais t’es sérieux là ? Dis-toi que je lui rends service, c’est un bleu il a encore tout à apprendre, il me remerciera plus tard ! Allez Kevin, dis-moi que tu vas nous mettre sur l’affaire des faux passeports ?

- Non pas de terrain pour toi,… mais comment tu es au courant de ça ? S’interrompit-t-il soupçonneux. Non, je retire ce que je viens de dire, je ne veux même pas savoir ! Epargne-moi tes salades. Par contre j’ai effectivement quelque chose sur lequel tu peux travailler d’ici, il s’agit d’une fraude fiscale....

Kevin n'eut pas le te temps d'en dire plus que Ethan se mit à ronfler bruyamment en fermant les yeux tout en enfuyant sa tête dans le creux de l’épaule de Thémis

- Ça y est je m'endors déjà d'ennui !

- Tu sais que tu n'as pas le feu vert de la psy, tu ne peux pas retourner sur le terrain pour le moment

- C'est qu'une question de temps, ça devrait bientôt se clarifier cette histoire

- Mais en attendant ce n'est pas le cas ! Themis fait quelque chose, il est encore plus intenable que d’habitude et il va finir par me rendre fou, la supplia-t-il avant de s'en aller avec son café



 
Bloody Storm
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Thémis P. Baldwin
Thémis P. Baldwin
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ϟ Métier : Agente au FBI ϟ Âge : 25 ans ϟ Race et sang : Cracmol ϟ Statut civil : Nouvellement au bras d'Ethan Devaney.

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MessageSujet: Re: Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis]   Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis] Empty15.02.16 4:56

SAVOIR SAISIR SA CHANCE —


   

   

   




— ETHAN&THÉMIS
 Ce n'était pas la première fois que la jeune femme transplanait, elle avait eu l'occasion de le faire avec ses frères et soeurs à de nombreuses reprises, mais jamais de cette façon. Thémis avait du mal à réfléchir clairement et ça n'avait rien à voir avec l'étourdissement provoqué par le transplanage. Non son trouble était dû à autre chose, à ses yeux, son odeur, cette façon qu'il avait eu de l'attraper par la taille... de la faire danser avant de transplaner. La jeune femme ne savait pas vraiment comment elle devait réagir, la seule chose qu'elle savait c'était qu'elle était bien heureuse d'être dans son quartier et de bientôt pouvoir allez s'enfermer chez elle et éviter de faire une bêtise. Elle ignorait depuis combien de secondes ils étaient atterri, mais elle était toujours entre ses bras, complètement muette. Il fut le premier à rompre le silence et elle ignorait si elle serait parvenu à décrocher son regard de lui s'il ne l'avait pas fait tourner avec une telle galanterie.

Merci de m'avoir raccompagné. Bonne nuit...
 
Elle allait s'éloigner lorsqu'il l'attira à lui à nouveau. Ses lèvres passèrent bien proche d'effleurer les siennes alors qu'ils s'embrassaient à la limite de la joue. Toujours aussi déboussolée, elle s'éloigna tant bien que mal de lui et ne se retourna pas afin de vérifier s'il était toujours là, craignant de faire une bêtise qu'elle regretterait certainement. Elle poussa la porte de chez elle et enfila le pyjama le plus confortable et réconfortant qu'elle possédait. Depuis Nikolas, elle n'avait jamais ressenti ce genre d'attirance pour quelqu'un et déjà que l'idée en elle-même n'était pas pour lui plaire, il fallait qu'en plus il s'agisse de son coéquipier. Thémis ne voulait pas laisser ses impressions et ces sentiments naissants prendre le dessus, elle devait les enfouir au plus profond d'elle et les emprisonner avant de faire une nouvelle bêtise. Elle savait déjà que la finalité serait chaotique : Soit elle allait s'enfuir à nouveau dès que les choses deviendraient sérieuses, soit elle allait créer un malaise en ayant une relation frivole avec cet homme et briser ce duo professionnel efficace qu'ils formaient. Se faufilant dans ses draps, elle soupira longuement avant de sortir un album photo de sa table de nuit. Caressant la couverture, elle ferma les yeux un moment avant de ce décider à l'ouvrir. Des dizaines de photos y étaient éparpillées, sans ordre particulier. Thémis ne put s'empêcher de caresser une photo, là où se trouvait le visage de Nikolas. Elle se rappelait encore parfaitement cette journée, de sa soeur qui avait pris cette photo à leur insu quelques minutes après qu'elle ait accepté sa demande en mariage. ❝ Je suis désolée... ❞ Murmurait-elle alors qu'elle refermait le livre pour le cacher à nouveau au fond de sa table de nuit. Elle avait gâchée cette relation avec un homme merveilleux qu'elle avait sincèrement aimé et elle savait qu'elle allait faire la même chose si elle apprenait à connaître d'avantage Ethan. Elle ne voyait pas comment il pourrait en être autrement...

*****

Sous ses baisers et son toucher, Thémis parvenait à oublier le monde entier. C'était comme si la terre arrêtait complètement de tourner, que tout était suspendu. Plus rien n'avait d'importance. Il n'y avait que lui, qu'eux. Que ses lèvres parcourant sa peau fraîchement nettoyée. Ses attentions la faisait frémir, soupirer de satisfaction. Fermant les yeux, elle laissait le contrôle lui échapper complètement, se cambrant alors que ses doigts atteignaient son intimité. Elle tournait son visage afin de l'approcher de ses lèvres, ne parvenant plus à résister plus longtemps. Incapable de retenir ce désir plus longtemps, elle s'accrocha à lui et se laissant guider dans cette chambre où elle n'avait pas l'intention d'inviter un autre que lui. Lèvres contre lèvres, peau contre peau, elle s'offrait à lui, entièrement à lui. Ce n'est que lorsque son souffle ne parvint plus à suivre la cadence qu'elle se blottit contre lui et s'endormit presque aussitôt pour un sommeil qui ne fut surprenamment pas peuplé de nombreux et terribles cauchemars. Elle ne s'était pas aussi bien senti depuis longtemps lorsqu'elle se réveillait sous ses baisers. Prenant son temps avant d'ouvrir les yeux, elle savoura cette sensation le plus longtemps possible avant d'ouvrir les yeux, consciente qu'il devait avoir deviné qu'elle ne dormait plus réellement.

Hey...

Elle enroulait ses bras autour de lui, prolongeant le baiser comme si cela faisait des années qu'elle n'avait pas gouté ses lèvres, lovant son corps d'avantage contre le sien. Elle ne voulait rien faire d'autre que de profiter de cette chance que la vie venait de leur offrir. Pour la première fois Thémis n'avait pas envie de s'enfuir. Elle venait de réaliser que la vie ne tenait qu'à un fil et elle refusait de continuer d'accumuler les regrets. Thémis était bien décidé à rester auprès de lui... et quoi de mieux pour commencer à respecter cette promesse que de faire l'amour encore et encore avec lui jusqu'à ce que leurs obligations ne les rattrape.

****

Ce serait mentir de dire qu'elle avait complètement oublié tout ce qui c'était passé avec le boucher, mais Thémis était soulagée de voir qu'elle avait un certain contrôle sur ses souvenirs et qu'elle parvenait à travailler comme si elle ne s'était jamais retrouvée aux premières loges d'une scène de crime aussi terrifiante. Lors de ses rencontres avec la psychologue, elle s'était retenue de rentrer dans les moindres détails. Elle craignait que si elle avouait toutes les craintes qui hantaient son esprit, ont lui demande de se retirer complètement de la police et ça c'était absolument hors de question. La psychologue était malheureusement bien trop douée pour ne rien remarquer de ses détournements de sujets, mais elle avait dû décider que cela ne l'empêchait pas de faire son travail car elle avait quand même approuvé son retour à l'emploi.

Le premier dossier qu'on lui avait confié avec été d'un ennui mortel, mais ses supérieurs avaient apparemment décidé de lui redonner des cas psychologiquement plus complexe hier car celui qu'elle tenait entre les mains s'annonçait être un défi particulièrement intéressant. L'excitation de ce nouveau dossier l'avait d'ailleurs réveillée particulière tôt ce matin et bien qu'à ce moment elle n'ait eu aucune difficulté à ouvrir les yeux, la fatigue semblait vouloir la gagner. Devant ce besoin évident en caféine, elle quittait son bureau et vint peser sur l'option mokaccino de la cafetière. Après tout, rien de plus efficace pour se réveiller que ce savant mélange d'expresso et de sucre. Elle était concentrée à regarder le liquide coulé lorsqu'elle entendit cette voix qu'elle aimait tant s'élever derrière elle. Thémis tournait légèrement la tête et posait ses mains contre les siennes tout en prenant un léger appui contre lui.

Je sais.. Il faudra se reprendre bientôt pour le petit-déjeuner au lit.

Elle adorait commencé sa journée par un moment en tête en tête, mais depuis son retour officiel au boulot elle n'en avait pas vraiment eu l'occasion. Après tout, Thémis savait très bien comment ces petits moments se terminaient et de devoir s'arracher à ses bras était une véritable torture... Il valait mieux ne pas céder à la tentation, cela rendait la suite plus facile. Les jours de congés par contre... là c'était autre chose. Elle lui adressait un sourire navré suite à sa question concernant son dossier lorsqu'une voix retentit venant la sauver. Elle détestait devoir le garder loin de ses enquêtes, elle s'imaginait à quel point cela devait être difficile pour lui et le voir tourner comme un lion en cage la désolait. La jeune femme attrapait son gobelet de moka afin de libérer l'espace vers la cafetière.

Bonjour Kevin.

Préférant masquer le sourire amusé qui avait envie d'apparaitre sur son visage, elle prit une gorgée de moka bien trop longue pour être réaliste tout en écoutant la conversation entre les deux hommes. La policière arquait les sourcils lorsque le sujet vint sur une affaire de faux passeports dont elle n'avait jamais entendu parler. Choisissant de ne pas poser de question afin de ne pas rendre ce moment d'avantage pénible pour Kevin qui semblait réellement ne plus pouvoir supporter l'ennui d'Ethan. Ne pouvant se retenir d'avantage de sourire, elle caressait les cheveux de l'homme de sa main libre alors qu'il prétendait ronfler. Elle ne comprenait pas pourquoi la psychologue refusait de le laisser recommencer à travailler. La jeune femme passait énormément de temps avec lui depuis cette histoire et elle était véritablement convaincue qu'il s'en était remis, probablement mieux qu'elle d'ailleurs.

C'est promis j'essaierai.. Même si je ne crois pas aux miracles. ❞  

Avouons le, elle comprenait pourquoi il se sentait ainsi. Devoir se contenter de petit dossier bureaucratique alors qu'on possède un aussi grand talent d'enquête était réellement horrible. Se tournant afin de lui faire face, elle lui caressa la joue avec délicatesse. Il n'y a pas si longtemps elle ne s'imaginait pas vivre une relation sérieuse, ni fréquenter un collègue et encore moins lui démontrer son affection sur son lieu de travail et pourtant aujourd'hui tout semblait si naturel que ça en était déconcertant.

C'est quoi cette affaire de passeport ?

La question qui lui brulait les lèvres depuis toute à l'heure et qu'elle avait longuement résisté à poser. Elle savait que ce n'était pas vraiment ce qui comptait présentement, mais sa curiosité n'avait pas pu s'en empêcher.

Je ne comprend pas pourquoi elle ne te donne pas feu vert. J'ai confiance en toi... Je sais que tu peux faire ton travail, espéreront qu'elle le remarque elle aussi bientôt.

Thémis ne lui parlait pas de ses enquêtes pour ne pas s'attirer des problèmes si ça venait à se savoir, mais une part d'elle avait véritablement envie de le faire.

J'en ai encore pour quelques heures ensuite je compte bien terminer tôt afin de me relaxer un peu chez moi... Tu pourrais venir me rejoindre...

S'approchant d'avantage, elle vint poser ses lèvres près de son oreille.

Je sais exactement quoi faire pour te changer les idées... Alors supporte les quelques heures qui reste. Tu ne sera pas déçu.

L'embrassant tendrement tout en se gardant une retenue certaine, elle s’éloigna de lui légèrement.

Je t’appelle quand j'ai terminé ? Tu viendras me rejoindre chez moi si tu n'es pas trop absorbé par ses histoires de fraudes.

Thémis lui adressait un petit clin d'oeil amusé par la petite pique affectueuse qu'elle venait de lui lancer. Elle savait que cela semblait être une promesse d'une soirée et d'une nuit rempli de luxure dont elle était incapable de se passer depuis deux semaines, mais c'était en réalité tout autre. Elle avait réellement envie de demander son aide au sujet de ce dossier sur lequel elle devait travailler et elle était certaine que ça allait lui faire le plus grand bien.

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[hj: Je ne sais pas si tu voulais mettre quelque chose en place au boulot donc j'ai laissé le champ libre à ce qu'il la retienne et prolonge la discussion, sinon il peut aussi très bien venir cogner chez elle car elle va lui préparer une soirée repas+travail secret :mdr:]
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Ethan A. Devaney
Ethan A. Devaney
Ace of spades

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ϟ Métier : travaille au Département de la Sécurité intérieure des États-Unis ϟ Âge : 32 ans ϟ Race et sang : Sang-mêlé ϟ Particularité : Aucune ϟ Statut civil : Célibataire

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MessageSujet: Re: Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis]   Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis] Empty24.02.16 8:39


 
Ethan & Thémis

THE ONLY ONE WHO CAN FIND ME, IT'S HER


  Ethan observa son partenaire s'éloigner en bougonnant avec un petit sourire au coin tandis que ses mains enlacèrent à nouveau tout naturellement la taille de Thémis de pour l'attirer vers lui

- Kevin, l'interpella-t-il alors que ce dernier se retournait, au cas où, je connais un bon psy

Kevin lui jeta un regard courroucé accentuant par là-même l'immense sourire d'Ethan, qui était assez fier de sa petite boutade. Kevin était si facile à tourner en bourrique, il ne s'en lasserait jamais. Une douce caresse qui effleura sa joie lui fit tourner la tête pour se plonger dans le regard bleu azuré de Thémis et aussitôt son sourire moqueur disparu pour laisser place à énormément de tendresse.  Il avait l'impression de pouvoir lire en Thémis comme dans un livre ouvert et dans son regard il pouvait y lire beaucoup de compassion. Elle ressentait pour lui un sentiment d'injustice de le voir ainsi être privé de la sorte de son travail. Comme la plupart des agents, Ethan ne portait pas les psy dans son coeur surtout lorsqu'il ne parvenait pas à les manipuler comme ce médecin actuel. Enfant, après l'assassinat de ses parents, il avait dû suivre une thérapie en Angleterre qui avait duré 6 mois, mais cela n'avait pas porté à conséquence, mais là ça devenait franchement pénible d'autant qu'elle avait bien faillit compromettre son avenir.
La voix de Thémis le ramena à la réalité et le fit sourire lorsqu'il la vit s'intéresser à cette histoire de faux passeport. Après s’être assuré qu’il n’y avait aucune oreille indiscrète qui pouvait les écouter, Ethan consentit à lui répondre

- C'est Allison qui m'a mis sur la piste, tu sais... quand elle est venue l'autre jour... en fait c’était pour me parler de ça

Comment oublier la première rencontre entre sa soeur et sa petite amie ? Cela resterait probablement un de ces moments mémorables qu'aucun des trois protagonistes ne risquaient d'oublier et certainement pas Thémis. Ils étaient chez lui ce soir-là et venaient de rentrer d'un restaurant. Ils avaient fêté la reprise en service de Thémis et par a même occasion la sienne qui s'imaginaient-ils alors allait suivre dans la foulée. Autant dire que la température était chaude comme toujours lorsqu'ils se retrouvaient seuls tous les deux dans une pièce. Insatiables, ils ne cessaient de s'embrasser tout en se dirigeant à l'aveugle vers son lit. Thémis avait déjà déboutonné tous les boutons de sa chemise qui était ouverte et laissant apparaître un torse parfait quand à lui, il s'était attaqué là la fermeture éclair qui se trouvait dans le dos de sa robe. Lorsque ses jambes heurtèrent le bord du lit il s'y laissa tomber. Thémis se trouvait à califourchon au-dessus de lui lorsqu'une voix outrée s'était mise à retentir dans la pièce pour leur conseiller de prendre une chambre pour faire ce genre de chose. Sauf erreur de sa part, même si la pièce principale sur laquelle s'ouvrait sa porte d'entrée faisait office de salon, cuisine et chambre, ils étaient dans une chambre, sa chambre. La présence d'Allison avait immédiatement fait tomber la température pour sa plus grande frustration.

- Nous sommes dans une chambre. Ma chambre !

- Oui ben la prochaine fois met une chaussette sur ta porte au moins ce sera clair, avait-elle rétorquée sans se laisser démonter

S'il y avait bien une chose que les Devaney avaient en commun, en plus de se montrer impitoyablement charmeurs pour obtenir ce qu'ils désiraient, c'était de toujours vouloir avoir le dernier mot et ce, même lorsqu'ils étaient en tort....
Fort heureusement malgré une rencontre que l'on pouvait qualifier de gênante, le courant était rapidement bien passé entre les deux femmes ce qui n’était pourtant pas gagné d’avance notamment à cause de la profession de Thémis. Arnaqueuse et voleuse, Allison avait la flicaille en horreur à l’exception de son frère bien sûr, mais Thémis c’était différent. La jeune femme avait sauvé la vie d'Ethan d’une mort certaine et affreuse et rien que pour ça, elle aurait toujours toute sa considération. Cerise sur le gâteau, elle  semblait le rendre heureux, alors comment pourrait-elle la détester ? Il était indéniable que sa profession était un vrai point négatif mais sommes toutes considérations, personne n’était parfait. Loin d’être embarrassée par la scène qu’elle avait interrompu, ou de se sentir de trop et de s’éclipser comme n’importe qui d’autre, Allison était restée avec eux au salon et avait ouvert une bouteille de vin obligeant les deux amants à se rhabiller. Si Ethan avait était clairement frustré de la voir s’installer il ne pouvait nier qu’il avait été ravi de constater que le courant était passé aussi bien entre les deux femmes. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour comprendre que sa sœur était venue pour s’entretenir avec lui de quelque chose dont elle ne voulait pas parler en présence de Thémis. Aussi quand il l’avait finalement raccompagné sur le pas de la porte très tard dans la soirée, ne fut-il pas surpris d’entendre sa sœur lui murmurer discrètement dans son oreille une heure et un lieu de rendez-vous pendant leur embrassade.

Si Ethan avait embrassé la carrière d’Auror dans un but bien précis, sa sœur elle, trempait dans de nombreuses petites arnaques. Ethan en savait beaucoup plus long à ce sujet qu’il ne voulait bien l’admettre et il essayait de la couvrir un maximum pour lui éviter de sérieux ennuis. La jeune femme était une véritable experte dans le vol et la revente d’objets rares magiques ou moldus, ainsi que dans la confection de potions plus au moins prohibés tels que les filtres d’amour ou le Felix Felicis, de toute évidence, Allison avait trouvé les cours de potions de Sean absolument passionnants et enrichissants. Il y avait également un autre domaine dans lequel elle excellait, la contrefaçon des faux passeports et autres pièces d’identités, or, la jeune femme n’aimait pas la concurrence, et c’était justement là le problème, car quelqu’un était entrain de développer un trafic de faux passeports plus vrai que les vrais.

- … Et il s’avère que hier en journée, Vince est passé avec un carton remplis de faux-passeports devant mon bureau. Il a dû en faire tomber un par inadvertance, fit-il en levant les épaules innocemment, et le temps que je le remarque il était déjà en réunion alors j’ai pris le temps de l’étudier un peu. Thémis je n’ai jamais rien vu de tel, c’est du travail d’orfèvre, fit-il sans chercher à cacher la pointe d’admiration qui transparaissait dans le son de sa voix et son regard pétillant. Rends toi compte que même la puce fonctionne, je ne sais pas du tout comment ils ont réussi cet exploit. Quoi ? Je suis toujours admiratif du travail bien fait, quel qu’il soit

Il était très difficile de susciter l’admiration d’Ethan concernant une contrefaçon, car il avait un œil très critique mais lorsqu’on y parvenait c’est que l’auteur avait clairement du génie. Il allait sans dire que si Allison l’avait informé de ce trafic ce n’était pas sans raison, et certainement pas par pur devoir civique. Si elle l’avait fait c’était uniquement parce qu’elle espérait bien en tirer un bénéfice et Ethan savait très bien ce qu’elle avait en tête puisqu’il avait exactement la même idée. Non contente de se débarrasser de ces dangereux concurrents, la jeune femme espérait bien forcer la main à son frère pour être inclus dans cette enquête en tant qu’indic’, car plus que tout, ce qu’elle désirait s’était pouvoir chaparder un ou deux exemplaires de ces puces pour tenter de les reproduire et réaliser à son tour de véritables fausses identités absolument intraçables, sauf que… lui aussi était très intéressé par la conception de ces faux passeports. Etre en possession de ce genre de faux papiers vous rendait définitivement invisible et vous noyait dans la masse. Ethan possédait déjà un faux passeport réalisé par Allison qui était dissimulé avec sa baguette magique qu’il avait prétendu avoir perdu lors de son enlèvement par le Boucher, mais ils n’étaient pas aussi parfait que ceux qui risquaient bientôt d’inonder le marché de la contrefaçon. Avant la saisit, tout comme Allison, lui aussi désirait mettre la main sur 2 ou 3 exemplaires des planches originales, nécessaires à la confection des puces afin de posséder au moins deux passeports pour lui et Allison qui les feraient totalement disparaitre aux yeux du monde entier y compris du gouvernement américain, si le besoin s’en faisait sentir, mais ce n’était pas tout. Il voulait également posséder cette technique pour en faire bénéficier les membres du Cercle, afin qu’en cas de problème si leur identité devait un jour être dévoilé, ils puissent disparaitre dans la nature sans être inquiété, mais cela signifiait qu’en aucun cas, Allison ne devait posséder cette technique, sous peine d’attirer l’attention des Aurors et du FBI, qui mettrait non seulement tout en œuvre pour l’arrêter et en quel cas, il ne pourrait rien faire pour elle s’ils y parvenaient mais également pour contrer l’intraçabilité de ces faux papiers et parvenir à identifier leurs possesseurs, ce qui n’aurait plus le moindre intérêt d’en posséder.

- Les personnes qui possèdent ce genre de passeport auront une nouvelle identité qui nous sera impossible d’identifier. Ils ont arrêté le revendeur hier en début de journée, c’est pour ça qu’ils ont pu saisir quelques passeports, mais j’ai lu sa déposition,…  

Il s’interrompit en sentant le regard interrogatif de Thémis posé sur lui. Comment avait-il pu prendre connaissance d’une déposition alors qu’il était mis sur la touche ?

- Il était posé sur le bureau de Kevin à la vue de tous, alors j’ai jeté un oeil…, se défendit-il innocemment. Quand on ne veut pas qu’un dossier tombe entre n’importe quelles mains on ne le laisse pas en évidence sur le bureau, bref c’est pas ça l’important, ce qui l’est par contre c’est que ce type ne sait rien, ou en tout cas c’est ce qu’il prétend, mais que ce soit vrai ou non, il ne faut surtout pas qu’il le relâche. Son arrestation n’a pas dû passer inaperçu et ses fournisseurs risquent fort de vouloir se passer définitivement de ses services et ce de manière radicale pour être certain que la police ne remonte jamais jusqu’à eux

Ethan avait commencé à travailler sur une piste à ce sujet, et comptait bien s’en occuper plus sérieusement mais avoir un aval officiel lui simplifierait bien la vie. Pourquoi le bureau n’avait-il toujours reçu le feu vert de la psy, normalement, elle aurait dû le faire parvenir ce matin à la première heure….

Trop dangereuse, en découvrant qu’elle avait commencé à monter tout un dossier sur son « cas » comme elle aimait le spécifier elle-même, Ethan l’avait attendu en bas de chez elle la veille au soir. Il était tard quand elle s’était enfin décidée à apparaitre, seule au pied de son bâtiment, sa petite sacoche dans la main. Il savait que lui faire du charme n’aurait servi qu’à la rendre plus méfiante aussi avait-il choisi de miser sur la thérapie et ce fut non sans mal qu’il parvint à la convaincre de le recevoir chez elle. Là, il s’était assuré qu’elle n’avait encore parlé de son dossier à personne puis, à l’abri des regards il lui avait lancé un impero dans lequel il l’obligeait à jeter toute trace du dossier qu’elle avait commencé à rédiger sur lui et d’en écrire un autre dans lequel elle expliquait avec son jargon médicale que les séances de thérapies s’étaient parfaitement bien déroulées, qu’elles l’avaient aidé à se remettre du traumatisme auquel il avait été confronté et qu’à présent elle l’estimait tout à fait apte à reprendre du service.

Ce n’était plus qu’une question de temps mais c’était encore trop long, plus le temps passait et plus cette affaire risquait de lui passer sous le nez.

- Comme je n’ai rien de spécial à faire, je me suis amusé à vérifier les vols internationaux et devine qui est arrivé pas plus tard qu’hier ? Rodrigo Sanchez, si des types comme lui viennent à posséder ce genre de passeport imagine… On doit les retrouver avant qu’ils n’inondent le marché. Je connais le dossier et je pourrais être très utile mais au lieu de ça je suis coincé ici pour bosser sur un… dossier de fraude fiscale, c’est vraiment frustrant, soupira-t-il.

Sincèrement navrée pour lui de le voir dans cette situation qu’elle estimait aussi injuste que lui, elle lui fit part de son soutient tout en lui assurant qu’elle avait confiance en lui. Il savait qu’émotionnellement impliquée, elle n’était peut-être pas tout à fait objective le concernant mais le fait qu’elle lui assurait qu’elle avait une totale confiance en lui, lui fit plaisir mais paradoxalement pour la première fois de sa vie, il se sentait légèrement culpabiliser, parce que dans le fond, en toute honnêteté, il savait que cette confiance n’était pas totalement mérité. Fort heureusement, Vince qui passait par là en coup de vent et qui avait entendu la remarque de Thémis ne put s’empêcher de leur adresser une boutade. Pour une fois qu’ils pouvaient tous charrier Ethan ils n’allaient pas s’en priver

- Que veux-tu Thémis, c'est son charme légendaire elle ne peut plus se passer de lui, se moqua l’agent. N'est-ce pas gueule d'amour ?

- Ne m'appelle plus jamais comme ça, répondit Ethan sans agressivité qui n'appréciait clairement pas la remarque, mais assez fermement toutefois pour passer l'envie à Vince de recommencer

Thémis attira à nouveau son attention. Cette dernière lui faisait part de son programme pour la journée et de toute évidence, elle l’incluait dans ce dit programme ce qui le fit sourire en imaginant aisément ce qu’elle avait en tête.

- Oh ça je n’en doute pas,
lui assura-t-il dans un sourire coquin alors qu’elle lui confirmait qu’il ne serait pas déçu du voyage. Ça va me paraitre bien long d’ici là.

Ils échangèrent un tendre baiser, tout en retenu, avant qu’elle ne s’éloigne de lui avec douceur, pour son plus grand regret. Sa dernière boutade lui tira un sourire très amusé tandis qu’il l’observait s’éloigner avec son café… Son attention fut alors attirée par le jeune bleu Matthew Johnson à qui il avait confié la tâche de ranger des dossiers que lui avait préalablement assignés Kevin. Tout sourire, il se dirigea vers lui…

****

Kevin et Ethan étaient partenaires depuis presque 5 ans à présent  et les deux hommes s'entendaient très bien malgré leurs relatives différences. De douze ans son ainé, Kevin avait pris l'habitude de chaperonner son équipier qu'il considérait un peu comme ce fils en pleine crise d'adolescence que sa femme et lui n'avaient jamais eu. Non content de faire équipe avec Ethan, Kevin avait également sous sa responsabilité tout un service composé d'hommes et de femmes qui lui étaient entièrement dévoués. Intègre, il possédait une énorme foi en la justice, même s'il n'était pas naïf au point de s'imaginer que le système était parfait, mais il croyait en la justice de son pays et il restait convaincu que le meilleur moyen de la faire triompher était de rester intègre et de respecter le protocole pour mener à bien ses enquêtes, et c'était très souvent ce qui l'opposait à Ethan qui n'en faisait qu'à sa tête, même lorsqu'on lui disait non. Surtout quand on lui disait non parce que l’on ne disait pas non à Ethan Devaney particulièrement lorsqu'il avait une idée en tête. De toute évidence ses parents n'étaient jamais parvenus à lui faire entrer dans son crâne que lorsque l'on disait non, c'était non. Il ne savait pas d'où ça venait mais aussi paradoxale que cela pouvait paraître pour un agent des forces de l'ordre, Ethan n'avait aucune confiance en la justice. Il y avait quelque chose de désabusé chez lui par rapport au système et Kevin n'avait jamais compris d'où cela pouvait venir.
L'homme était sincèrement heureux de savoir que son ami et équipier fréquentait désormais l'agent Baldwin. Leur relation était certes toute nouvelle mais il fallait être aveugle pour ne pas remarquer qu'il y avait quelque chose de fort entre eux. Les voir ensemble lui rappelait un peu cette complicité qu'il avait lui-même toujours avec sa femme au bout de 15 ans de mariage, et c'était ce qui le poussait à croire qu'Ethan avait peut-être trouvé celle qu'il lui fallait, seul le temps lui dirait s’il avait tort ou raison. Leur idylle avait surpris tout le monde au bureau mais quand on les observait c'était comme une évidence. Kevin espérait juste qu’elle aurait une bonne influence sur lui, et que ce ne serait pas l'inverse qui se produirait, après tout, Thémis était encore jeune et influençable. Il était 14h lorsque revenant de sa pause déjeuner, Kevin réalisa que le bureau d’Ethan était… vide.

- Où est passé Devaney ? Demanda-t-il en se tournant vers l’agent Johnson. Et qu’est-ce que vous faites ? Lui demanda-t-il intrigué

- Oh l’agent Devaney a pris sa journée et je travaille sur la Fraude fiscale dont vous m’avez chargé.

- Moi j’ai… ?

Levant les yeux au ciel il s’interrompit. Oui il avait demandé qu’on s’occupe de ce dossier mais c’était Ethan à qui il l’avait demandé pas à Johnson. Il arrivait sans mal à imaginer ce qui s’était passé. Lâchant un soupir complétement désabusé, il passa devant le bureau de Thémis et s'y arrêta

- Est-ce que tu sais où est passé Ethan ? Il t’a dit quelque chose ? Parce que visiblement il a pris sa journée ... Bon, ça m'arrange en fait, est-ce que tu pourras passer me voir avant de partir ? J'aimerai m'entretenir avec toi en privé.

****

La fin de journée s'écoula très lentement aux yeux de Kevin lorsque Thémis apparut à la porte de son bureau en frappant trois petit coup.

- Thémis ! Entre je t'en prie, l'invita-t-il, et ferme la porte derrière toi. Merci d'être passé. Je t'ai demandé de venir parce que je voulais connaître ton avis.... Vous passez beaucoup de temps tous les deux, toi et Ethan, qu’est-ce que tu en penses ? Tu crois qu’il est apte à reprendre le travail ?

L’opinion de Thémis pouvait paraitre totalement subjectif puisqu’il risquait d’être influencé par ses sentiments personnels pourtant il lui faisait confiance pour avoir un avis totalement impartiale sur le sujet. Un avis qu’il écouta avec la plus grande attention.

- Je te remercie pour ta franchise. Tu sais qu’on parle beaucoup de lui à Washington depuis quelques temps, il pourrait être promis à une brillante carrière s’il mettait un peu d’eau dans son vin. Thémis, vous avez fait de l’excellent travail sur l’affaire du Boucher mais cela aurait très bien pu très mal se terminer pour tous les deux, rouspéta-t-il finalement. Je sais, je sais, je connais vos raisons, la devança-t-il, j’ai lu vos rapports, mais je voudrais que tu prennes conscience d’une chose… c’est toujours ainsi avec lui, il a toujours une bonne raison pour justifier ses actes, mais la vérité est qu’il fonce toujours sans se préoccuper des conséquences et sur cette affaire tu as réagi exactement comme lui. Je n’aimerais pas que tu te réveilles un matin et que tu ne te reconnaisses plus.


*****

Ethan n’avait pas attendu que Thémis l’appelle pour se rendre à son appartement, elle comptait lui offrir une magnifique soirée, il comptait bien y contribuer aussi. Depuis qu’ils étaient ensemble ils n’avaient pas encore eut le plaisir de partager un diner romantique à la maison et il comptait bien se rattraper ce soir. Il savait qu’elle avait prévue de rentrer tôt mais de toute évidence elle avait été retenue ce qui dans leur boulot n’avait strictement rien de surprenant et c’était tout à son avantage puisqu’il était parvenu à faire ce qu’il avait à faire avant de rentrer chez elle pour lui préparer sa surprise.

Il avait chargé l’un des fils de la voisine du 5ème de le prévenir dès qu’il apercevrait Thémis entrer dans le bâtiment ce que le gamin s’était acquitté de faire avec beaucoup de sérieux et sa rétribution fut à la hauteur de son travail puisqu’Ethan lui offrit une jolie réserve de bonbons de Bertie crochues, chocogrenouilles, pralines longues langues et autres sucreries à se partager avec ses frères.

Arrivée devant son appartement, alors qu’elle s’apprêtait à mettre la clé dans sa serrure, la porte s’ouvrit sur Ethan habillé de manière décontracté avec un pantalon noir et une chemise de la même couleur légèrement déboutonné. Sur son épaule était posé une serviette ce qui indiquait qu’il était entrain de cuisiner et à en juger par la bonne odeur qui s’en dégageait il s’agissait de son fameux risotto qu’il lui avait promis de lui faire goûter un jour. Il l’accueillit d’un immense sourire, fier de sa surprise, tout en sachant qu’elle n’avait encore rien vu, puis il se décala pour la laisser entrer tandis qu’il referma la porte derrière elle. Quelques bougies flottaient dans la pièce et la table était déjà soigneusement dressée. Déposé au cœur de chacune des assiettes se trouvait une rose rouge qui n’avait pas été choisi par hasard puisqu’elles symbolisaient parfaitement ce qu’ils vivaient


 
Bloody Storm
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Thémis P. Baldwin
Thémis P. Baldwin
Set fire to the rain

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ϟ Métier : Agente au FBI ϟ Âge : 25 ans ϟ Race et sang : Cracmol ϟ Statut civil : Nouvellement au bras d'Ethan Devaney.

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ϟ Messages : 731 ϟ Date d'inscription : 10/07/2015 ϟ Disponibilité RP : Ouverte ϟ Célébrité : Jessica de Gouw ϟ Pseudo : PresleyCash ϟ Crédits : beloved & Tumblr

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MessageSujet: Re: Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis]   Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis] Empty29.02.16 17:29

SAVOIR SAISIR SA CHANCE —








— ETHAN&THÉMIS
Thémis ne put retenir un petite sourire en entendant le nom de la soeur d'Ethan être évoqué. Elle se rappelait parfaitement de cette première rencontre, premièrement parce qu'elle avait sincèrement apprécié la jeune femme, mais surtout parce que la position dans laquelle elle se trouvait lorsqu'elle avait annoncé sa présence était des plus ... compromettante. À moitiés dévêtue, à califourchon contre lui entrain de bouger légèrement son bassin afin de réveiller d'avantage ce désir qui les consumait pourtant déjà. La voix l'avait fait sursauté et lui avait donné l'impression qu'on lui lançait un saut d'eau glacée contre le corps. Alison était dotée d'une personnalité des plus particulière, c'était certain, mais cela ne l'avait pas empêchée de laisser un souvenir positif dans son esprit.


Ah oui... C'est drôle je ne m'en rappelle pas.

Disait-elle sarcastiquement dans un rire avant de reprendre d'avantage son sérieux pour écouter cette mystérieuse histoire dont elle mourait d'envie de connaître la suite. Elle pencha la tête légèrement et fronça en sourcil en l'entendant dire que Vince avait fait tomber un passeport par inadvertance devant son bureau. Ouais c'est ça... Elle ne put d'ailleurs pas non plus s'empêcher d'avoir un petit sourire moqueur en le voyant aussi admiratif devant le travail de ces criminels. Elle savait bien pourquoi, comme il le disait si bien, elle savait qu'il était réellement admiratif du travail bien fait. Elle n'avait pas de méfiance particulière envers les gens qui faisaient de la contrefaçon, mais elle avait plutôt du mal avec les conséquences de ces actes. Elle ne pouvait s'empêcher de penser aux dangers que cela pouvait entrainer de mettre un de ses faux passeport entre les mains de quelqu'un de dangereux. Elle était noyée dans sa réflexion lorsqu'Ethan la fit en submerger en disant qu'il avait lu la déposition.

Sérieusement ?

Il était terrible, absolument terrible et impossible à tenir en place. Mais bien qu'elle savait qu'il n'avait absolument pas le droit de mettre son nez dans les affaires des autres, elle ne lui faisait aucune remarque à ce sujet. Ethan était excellent dans son travail et il devait être insupportable pour lui de devoir voir tous ces dossiers lui passer sous le nez sans avoir le droit d'y prendre part. Ce côté enfant intenable avait le don de la faire craquer d'avantage, même si elle était bien décidée à ne jamais lui confesser ce détail.

Mmm mmm... Et qu'as-tu l'intention de faire ?

Elle était en accord avec lui et à quelques part son ventre fourmillait d'envie de se lancer dans cette enquête avec lui, mais elle savait que c'était impossible et surtout déraisonnable. Elle ne devait pas l'encourager et pourtant... Elle avait envie d'en savoir plus. Il devait effectivement mettre un frein à cette pratique qui risquait de faire disparaitre à jamais certains criminels particulièrement dangereux. Le nom de Rodrigo Sanchez suffit à lui confirmer sa pensée et elle secoua légèrement la tête. Elle savait qu'ils avaient besoin d'Ethan et que c'était dangereux de gaspiller son talent sur des dossiers aussi faciles. De lui faire savoir son avis sur cette situation avait été plus fort qu'elle et ce n'est que lorsque Vince vint rompre le moment qu'elle détourna les yeux de lui. Gueule d'amour La réaction agacée d'Ethan lui retira un petit sourire moqueur, mais elle évita la moindre remarque afin de ne pas briser d'avantage ce petit moment qui touchait à sa fin. Ethan avait énormément de charme et de charisme, c'était absolument certain, et pourtant ce qui l'attirait autant en lui n'était même pas sa gueule parfaite...

Heureusement elle avait prévu trouver un moyen de chasser cette ennuie qui semblait vouloir le rendre fou et après un court baiser, elle s'éloigna de lui. Elle était également impatiente de voir ce soir arrivé afin de le retrouver sans retenue cette fois.

****

Pourtant elle n'eut pas le temps de s'ennuyer. Des tas de dossier contre son bureau, elle se rongeait les ongles à tenter de chercher d'autre liens à ce "caméléon" qui commençait véritablement à la rendre cinglée. Elle adorait ce genre d'enquête, ces moments où elle vivait un véritable défi à tenter de trouver le moindre détail qui aurait pu leur échapper, le moindre moyen de parvenir à sa fin. Elle ne remarqua même pas la présence de Kevin devant son bureau, ce n'est que lorsque l'homme prit la parole qu'elle sursauta presque en levant son regard vers lui. Elle fronçait les sourcils en entendant sa question. Il avait pris sa journée... Thémis ne savait pas si c'était bon signe ou non.

Euh non. Il ne m'a rien dit je ne savais pas qu'il était parti et bien entendu j'irai te voir avant de quitter.

Aussitôt reparti, elle s'était plongée à nouveau dans son enquête et pourtant la concentration n'y était pas autant. Une part d'elle avait peur qu'Ethan soit entrain de faire une bêtise, une autre mourrait d'envie de connaître la bêtise qu'il était entrain de faire et finalement elle ne pouvait s'empêcher d'être curieuse de savoir ce dont Kevin voulait lui parler. Secouant la tête, elle tenta de chasser ses distractions et jeta un coup d'oeil à sa montre. Il ne lui restait que quelques heures et elle devait se concentrer pour faire avancer les choses.

Le son de sa montre qui l'avertissait que c'était bientôt l'heure de quitter la fit sursauté et elle déposa le dossier d'une enquête jusqu'alors irrésolu a ses côtés. Attrapant les dossiers les plus importants, elle se dirigea vers le bureau de Kevin avec ses derniers dans les mains après avoir enfilé sa veste. Prête à partir lorsque cet entretien serait terminé. Quelques coups contre la porte du bureau et le regard de l'homme fut immédiatement attiré. Après un sourire, elle suivi ses directive et ferma la porte derrière elle avant de prendre place dans la chaise face à son bureau. Elle hocha la tête pour confirmer qu'elle lui donnerait son avis puis elle du se retenir pour ne pas sourire en entendant sa question. Thémis ne voulait pas laisser son affection pour Ethan entrer dans la balance et c'est pourquoi elle réfléchi un moment afin de donner un avis le plus juste possible.

Ethan a vécu une épreuve particulièrement horrible, mais je ne comprend pas pourquoi on ne lui a toujours pas autorisé le retour au travail. Je trouve qu'il est très bien ressorti de cette épreuve et que vu les circonstances il va bien. Alors oui.. je crois sincèrement qu'il est apte à reprendre le travail.

Thémis ne pouvait être plus sincère. Elle ne disait pas cela parce qu'elle fondait dès qu'elle croisait le regard d'Ethan, mais parce qu'elle croyait sincèrement qu'il pouvait recommencer à travailler. Thémis ne put retenir un sourire en entendant Kevin lui confirmer qu'il était le centre de bien des discussions à Washington et elle espérait véritablement qu'il aurait cette opportunité. Ethan méritait de gravir les échelons et elle savait qu'elle ne pourrait en rien l'aider face à cette critique. Elle allait d'ailleurs critiquer sa remarque au fait qu'elle avait agit sur un coup de tête, mais il l'empêcha de placer le moindre mot en continuant sa pensé. Thémis savait qu'il avait raison et que le fait qu'Ethan soit surement entrain de faire des recherches sur cette histoire de passeport le prouvait et pourtant elle savait qu'elle ne lui demanderait jamais de se calmer. Elle hocha la tête afin de confirme à Kevin qu'elle comprenait bien ce qu'il disait.

Je suis consciente que mon agissement était déraisonnable, mais elle était nécessaire. Si tu crains que ma relation avec lui me fasse changer, je peux te rassurer dès maintenant en te confirmant que non. Je n'ai jamais changé pour personne et je ne vais pas commencer à changer la policière que je suis à cause de lui. Je ne peux pas te promettre que ça ne n'arrivera jamais plus, on ne sait pas dans quelle situation je vais me retrouver dans le futur, mais je te promet par contre que ça ne deviendra pas une habitude. Jamais.

Après un dernier sourire, elle le saluait et quittait le bureau. Peut-être ne serait-elle pas entrée ainsi dans la maison si ça n'avait pas été Ethan, si elle n'avait pas réalisé quelques heures plus tôt à quel point elle avait de l'affection pour lui. Mais peut-être aussi aurait-elle fait pareille, simplement parce qu'elle aurait senti que ce serait peut-être la seule occasion de mettre fin à la terreur semé par le boucher, de sauver une victime et d'empêcher qu'il y en ai d'autre.

*****

Les portes de l’ascenseur s'ouvrait et Thémis jouait après son trousseau de clé afin de saisir la clé qui lui permettait d'ouvrir la porte, perdue dans ses pensées. L'action avait beau être simple, elle avait également quelque chose de laborieux comme elle avait également un grand sac de mets qu'elle était arrêtée chercher dans leur takeout favoris. Elle avait sursauté légèrement en voyant cette dernière s'ouvrir et son visage sérieux c'était immédiatement illuminé en découvrant Ethan. Un sourire aux lèvres, elle ne pouvait s'empêcher de le regardée, intriguée de savoir ce qu'il faisait déjà là.

Hey...

Son sourire ne fit que s'agrandir lorsque la délicieuse odeur parvint jusqu'à elle. Thémis ne savait pas quoi dire de plus, elle avait l'impression qu'elle venait d'être projeté dans un rêve. Ethan était tellement séduisant dans cette tenue et elle n'avait qu'une seule envie et c'était de se revêtir une tenue plus appropriée. C'était d'ailleurs l'une des rares fois où elle regrettait d'être cracmol. Elle aurait tant aimé pouvoir se changer d'un coup de baguette. Elle pénétra dans l'appartement alors qu'il se décalait pour la laisser rentrer, mais s'immobilisa une fois à sa hauteur, s'approchant afin de déposer un simple et chaste baiser sur ses lèvres.

Alors ça.. Je ne m'y attendais pas. Ça sent délicieusement bon... et tu es terriblement séduisant.

Déposant son sac à main et le sac contenant une copie des dossiers, elle garda en main celui du takeout afin de le mettre dans le frigo, n'ayant clairement plus aucune envie de manger ce qui s'y trouvait. Ses yeux s'embuèrent, touchée, alors qu'elle voyait tout ce qu'il avait mis en place pour elle. Les bougies, les roses et cette odeur enivrante, Thémis était aux anges.

C'est merveilleux.

Une fois le sac déposé au frigo, elle retirait sa veste. Thémis portait un jeans et un débardeur mauve des plus simples qu'elle avait enfilé après avoir retiré son uniforme. S'approchant d'Ethan, elle encerclait ses bras autour de ses épaules et accrochait ses pupilles aux siennes.

Et moi qui pensais que tu avais pris congé afin de travailler en secret... Voilà que tu es ici à me préparer une surprise... J'espère que tu me pardonnes.

Les dossiers qu'elle avait apporté afin de travailler avec lui n'avaient plus aucune importance. Plus rien de comptait en dehors de ce moment qu'ils partageaient ensemble. Thémis ne s'était jamais senti aussi bien, son coeur s'affolait encore dès qu'elle s'approchait de lui et son odeur lui faisait perdre la raison. Elle n'avait pas envie que se moment s'arrête, elle voulait rester ici dans ses bras, avec lui, le plus longtemps possible.

Merci... ❞ Thémis l'embrassa tendrement avant de s'éloigner légèrement, ses lèvres frôlant toujours les siennes. Elle ajouta dans un murmure ❝ Que m'as-tu préparé ?

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Ethan A. Devaney
Ethan A. Devaney
Ace of spades

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ϟ Métier : travaille au Département de la Sécurité intérieure des États-Unis ϟ Âge : 32 ans ϟ Race et sang : Sang-mêlé ϟ Particularité : Aucune ϟ Statut civil : Célibataire

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MessageSujet: Re: Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis]   Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis] Empty05.03.16 19:42


 
Ethan & Thémis

THE ONLY ONE WHO CAN FIND ME, IT'S HER


  L'effet de surprise avait largement été au-delà de ses attentes. Concentrée et sérieuse, son trousseau de clés en main, les bras chargés, elle sursauta lorsque la porte de son appartement s'ouvrit avant qu'elle n'ai eut le temps d'y pénétrer la clé dans la serrure, mais si tôt qu'elle l'aperçut dans l'embrasure de la porte son visage s'illumina. Il aimait cette étincelle qu'il pouvait lire dans son regard et cet immense sourire qui se dessinait sur ses lèvres dès qu'il entrait dans son champs de vision. Il ne pouvait pas se regarder pour le vérifier mais il était prêt à parier que ses yeux pétillaient de la même manière lorsqu'ils se posaient sur elle, tout comme il pouvait sentir ce même sourire s'étirer sur ses lèvres dès lors qu'il se trouvait en sa présence.
Le regard intrigué de Thémis glissa d'abord vers l'intérieur de l'appartement avant de se reposer sur lui, le sourire encore plus étincelant en comprenant qu'il avait cuisiné pour eux. Il se décala pour la laisser entrer mais la jeune femme s'arrêta à sa hauteur pour l'embrasser avec tendresse, un baiser auquel il répondit et qu'il savoura tout en fermant les yeux alors que la porte d'entrée se refermait toute seule derrière elle. Lorsqu'elle se détacha finalement de lui, se fut pour lui murmurer qu'elle ne s'y attendait pas du tout. La surprise était totale.

- Je l'espère bien,
lui sourit-il en la suivant très fier de lui. Bon ne t’attends pas à ça tous les jours, la prévint-il dans un sourire amusé

Alors que la délicieuse odeur qui emplissait ses narines commençaient à la mettre en appétit, elle ne pu s'empêcher de  rajouter qu'elle le trouvait terriblement séduisant ainsi. Un sourire coquin se dessina sur ses lèvres alors même qu'elle se dirigea vers lui pour l'enlacer de se bras après qu'elle se soit débarrassée de sa veste et de ses affaires. De son coté, il posa ses mains sur sa taille délicate  et pu constater dans son regard combien elle était émue qu'il ait préparé tout ça pour elle. Il avait mit les petits chaudrons dans les grands et l'effet escompté allait bien au-delà de ses espérances

- C'est la serviette qui te fait cette effet ? Lui demanda-t-il en plaisantant tout en désignant son épaule d'un signe de tête avant de lui sourire, finalement... ça peut toujours se négocier, fit-il ravi avant de capturer à nouveau ses lèvres dont il ne parvenait jamais à se rassasier.

Alors qu'elle se perdait dans son regard elle s'excusa de s'être imaginée qu'il avait pris congé pour travailler en secret alors qu'en réalité il lui avait réservé une surprise. Intérieurement Ethan se mit à culpabiliser légèrement. En un sens elle avait raison, il avait effectivement profité de sa journée de congé pour lui concocter cette petite surprise mais à vrai dire ce n'était pas pour ça qu'il avait posé cette journée, du moins pas uniquement et l'avouer lui donnait la sensation de briser le charme du moment, alors il décida de ne pas confirmer ni infirmer son affirmation.

- Il n'y a rien à pardonner,
lui murmura-t-il tout en se collant à elle pour l'embrasser alors qu'elle était dos au mur.

Lentement ses mains remontèrent tout doucement le flan de ses côtes et il commença à se perdre en baiser dans le creux de son cou. Des baisers qu'il interrompit bien trop surprit qu'elle le remercie pour continuer ses câlins.

- De quoi ? Tu n'as pas à me remercier pour tout ça lui sourit-il.

Après tout, s'il avait préparer ce repas à la base, c'était uniquement parce qu'il avait réalisé qu'il n'avait encore jamais partagé de diner romantique tous les deux, qu'il avait eut le temps de lui en préparer un, après tout, du temps il n'en manquait pas en ce moment,  et puis il avait envie de lui faire une petite surprise, mais constater à quel point cette petite attention la rendait heureuse le rendait encore plus heureux, et à vrai dire, là, c'était un autre appétit qu'elle était entrain d'éveiller en lui alors qu'elle l'embrassait tendrement. Lorsqu'elle se recula légèrement de lui, mais pas suffisamment pour empêcher leurs lèvres de se frôler, pour lui demander ce qu'il avait prévu, un sourire étira ses lèvres.

- Une jolie soirée romantique durant laquelle personne ne risque de nous interrompre, plaisanta-t-il à moitié avant de l'embrasser à nouveau

Pas de Allison venant les interrompre à un moment qui aurait pu être encore plus gênant, pas d'amis envahissant qui ne savaient pas quoi faire de leur soirée, personne, pour venir les déranger. Ici, il n'y avait qu'eux, juste eux deux.  Il lui avait malheureusement suffit de prononcer ces mots, pour que, comme pour prendre un malin plaisir à le contrarier, la sonnerie du four se mette à retentir, afin  de leur signifier par ce petit signal sonore que ce qui s'y trouvait à l'intérieur était enfin prêt

- Evidemment, si l'électro-ménager s'y met aussi, soupira-t-il alors qu'il s'arracha à regret à ses baisers en affichant un air désolé... Je crois qu'il faut que je te dise un truc, concernant ce que tu m'as dis tout à l'heure...  Alors, commença-t-il tout en se dirigeant vers le four, tout d'abord ce qui chauffait là-dedans, ça ne se mange pas. Tu disais que tu me soupçonnais de travailler en secret, mais en fait tout dépend de ce que tu entends par-là parce que lorsqu'on y réfléchit faire la cuisine est un travail et comme je te préparais une surprise j'ai effectivement travaillé en secret, admit-il tout en ouvrant le four. Et puis il y a sous-entendre que j’oserais désobeir à mon supérieur hiérarchique qui m'a interdit de travailler sur la moindre enquête pour le moment… fit-il comme si cette simple idée paraissait être une aberration alors qu’il faisait ça tout le temps.

A la plus grande surprise de Thémis, ce qu'Ethan retira du four n'était absolument pas un plat, ni même des entrées, car comme il venait lui-même de lui dire ce qui y chauffait jusqu'à présent ne se mangeait pas, et pour cause puisqu'il s'agissait... d'une toile peinte. Une toile qui représentait le Colin-Maillard peint au XVIIIe siècle par Jean-Honoré Fragonard exposé au National Gallery of Art à Washington

- Après tu sais, tout est une question de perception, il y a des gens qui boivent le verre à moitié vide, d'autres à moitié plein, ça dépend des personnes ou... même à 90% plein, ça peut varier mais ça c'est parce qu'il faut parfois accepter de faire des arrangements...


Ou comment essayer de justifier par des bavardages qui n'avaient ni queue ni tête, qu'il avait désobéit aux ordres à 90% ? Thémis lui avait posé la question un peu plus tôt dans la matinée quand il lui avait parlé de cette affaire. « Que comptes-tu faire ? » lui avait-elle demandé. Une question à laquelle il lui avait répondu par un sourire énigmatique, à présent, il allait devoir lui donner la réponse qu'elle attendait

- Je t'avais prévenu que ça ne se mangeait pas, fit-il en posant la toile sur un petit meuble qui se trouvait à proximité

Se penchant par dessus, il commença à l'examiner avec soin d'un air de plus en plus satisfait avant d'enlacer la taille de la jeune femme pour l'attirer vers lui afin qu'elle puisse observer à son tour ce qu'il était entrain de lui désigner du doigt sur le tableau.

- Tu vois les petites craquelures là ? C'est la peinture qui travaille lorsqu'on la fait chauffer à une certaine température durant un certain laps de temps et c'est ce qui donne l'illusion au tableau d'être un vrai. Oh je te rassure, le vrai est actuellement en restauration mais du coup ça me donne le champs libre pour faire croire qu'il est en ma possession. Ah oui, il manque le début de mon histoire, fit-il en se dirigeant vers la table qui était dressé pour ouvrir la bouteille de vin qui s'y trouvait et leur servir à boire. Bon je ne vais pas te mentir, avoua-t-il en revenant vers elle pour lui tendre son verre, j'ai trouvé une piste, en fait non j'ai mieux que ça, j'ai retrouvé celui qui réalise ces fameux passeports, mais on l'attrapera jamais si on suis la voie officielle. Il se sera envolé avant qu'on trouve un prétexte pour obtenir un mandat et perquisitionner dans son bureau alors.... j'ai un peu provoquer le hasard et j'ai fait sa connaissance en utilisant une de mes couvertures... je lui ai passé la commande de plusieurs passeports et moi en échange je le paye avec ça... La transaction aura lieu dans son bureau demain 14h. Lorsqu'elle aura lieu, vous aurez de quoi intervenir, fit-il en l'enlaçant avec le sourire. J'y étais avec lui, il m'a fait visiter et je peux te confirmer que tout y est. Il y a 3 molosses armés qui ne le quittent pas d'une semelle. Pour éviter de griller ma couverture il faudra m'arrêter aussi, mais j'ai une demande à te faire à ce propos. Ne laisse pas Kevin me passer les menottes parce qu'il va en profiter pour me malmener exprès et puis je préfère que ce soit toi qui le fasse, et bizarrement, fit-il malicieux, ça m'inspire  bien quelques idées

Des idées un peu coquines indéniablement, mais bien que cette affaire le passionnait et qu'il n'ignorait pas qu'il allait devoir la jouer serrer pour dissimuler deux exemplaires de ces fameuses puces dans son tableau avant que la cavalerie n'arrive, il s'en voulu un peu de s'être laissé emporter et de parler de contrefaçon, d'extorsions, arrestation et autre joyeusetés, alors qu'il avait préparé un diner romantique

- Je suis désolé, s'excusa-t-il sincèrement, c'est pas ainsi que j'avais prévu cette soirée, enfin pour être plus exact pas dans cet ordre... les gens normaux ne parlent pas de ce genre de choses quand ils se préparent à diner se moqua-t-il, je crois qu'ils ne parlent même pas de ce genre de choses en fait. Et si on faisait comme eux... ? On peut toujours essayer... Alors chérie, fit-il en exagérant délibérément son intonation, comment s'est passé ta journée de travail ?

La question posée, il ne pu évidemment s'empêcher d'éclater de rire parce que leur discussion ne prenait vraiment pas une tournure que l'on pouvait qualifier de normale, rien d'étonnant à cela quand on connaissait leur travail respectif, et puis après tout, pourquoi faire comme tout le monde ? Ils n'étaient pas comme tout le monde c'était un fait mais un peu de normalité ne pouvait pas leur faire de mal...

- On y arrivera jamais, se moqua-t-il. Bon attends, j'ai une autre idée, viens par là, fit-il en lui prenant la main pour la conduire jusqu'aux fourneaux sur lequel chauffait deux casseroles.

Il éteignit la plaque et plongea sa cuillère en bois dans son risotto après l'avoir remué une dernière fois. Il porta la cuillère vers sa bouche et le gouta du bout des lèvres avant d'approuver et de tendre la cuillère en direction de Thémis afin qu'elle goute à son tour.

- Je ne suis pas un spécialiste mais je me débrouille, tout le secret se trouve dans le Pecorino au lait cru, prête à passer à table ? Lui demanda-t-il. Oh attends, la retint-il tout en l'observant d'un oeil critique, il manque quelque chose

Faisant apparaître sa baguette magique dans sa main, il la pointa sur Thémis et d'un mouvement de poignée la belle troqua son jeans et son débardeur pour une robe saillante qui avait exactement la même couleur que ses yeux. Vêtue ainsi, elle était à couper le souffle.

- Je n'avais rien contre ton jeans, lui assura-t-il, mais je me suis dit que tu préférais porter autre chose... en tout cas j'avais raison, cette robe est magnifique sur toi, tu es superbe, murmura-t-il en l'embrassant. Si madame veut bien me suivre, fit-il en lui tendant son bras dans un grand sourire.

La chaise destinée à Thémis se recula toute seule pour permettre à la jeune femme d'y prendre place et les entrées apparurent dans des plats entre leurs assiettes.

- J'espère que ça va te plaire, fit-il en dépliant sa serviette. Tout est fait maison, la prévint-il avant de la servir puis lorsque ce fut fait, il reprit la parole. Tout à l'heure, en cherchant des bougies, je suis tombé sur ça, fit-il en faisant apparaître dans sa main le scénario d'une pièce de théâtre annoté par Thémis elle-même.

Il le reposa sur la table à ses côtés et le poussa doucement en direction de Thémis

- Je ne savais pas que tu t'intéressais au théâtre, ni même que tu en faisais, parce que tu en fais n'est-ce pas ? Depuis quand ? Racontes-moi tout, je veux tout connaître de ta passion.  Et, c'est quand ta prochaine représentation ? Tu penses que je pourrais venir te voir jouer ? Lui demanda-t-il dans un grand sourire


 
Bloody Storm
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Thémis P. Baldwin
Thémis P. Baldwin
Set fire to the rain

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MessageSujet: Re: Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis]   Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis] Empty29.03.16 17:32

SAVOIR SAISIR SA CHANCE —


   

   

   




— ETHAN&THÉMIS
 
Voilà qui est très... très intéressant.

Confirmait-elle tout en accueillant à nouveau ses lèvres contre les siennes. Elle avait beau n'avoir aucune rancune envers ceux les ayant interrompu d'une manière ou d'une autre, elle était bien heureuse d'avoir l'occasion de passer leur première soirée romantique ensemble. Thémis ne pu s'empêcher de rire légèrement alors que le four sonnait et elle le laissa s'arracher à elle, le suivant du regard. Son sourire ne fit que s'agrandir alors qu'il lui faisait un aveu sur la façon dont il avait passé la journée.

C'est vrai... pardonnes-moi d'avoir imaginé une telle aberration. Tu ne ferais jamais ça.

Disait-elle avec amusement en regardant toujours le four, les sourcils légèrement froncés. Tout ce qu'elle savait sur ce qu'il contenait était que ça ne se mangeait pas et il avait eu le don d'éveiller sa curiosité. La jeune femme reconnu ce qui semblait être une toile. Quittant cette dernière des yeux pour les rapporter vers Ethan, elle riait légèrement en l'entendant parler de cette histoire de verre à 90% plein. Thémis s'y était bien entendu attendu, Ethan était incapable de rester assis à ne rien faire et de voir des enquêtes toutes plus intrigantes les unes que les autres lui passer sous le nez et bien que son comportement demeurait répréhensible, elle ne pouvait le lui reprocher. Heureusement que ce n'était pas à elle de le faire d'ailleurs... Elle pouvait en profiter pour l'aider secrètement.

Elle s'approchait de la petite table afin de le rejoindre quand sa main vint se poser contre sa taille, se laissant attirer vers lui. Son regard suivait son doigt et elle hochait la tête pour confirmer qu'elle voyait bien les craquelures. Sa connaissance en peinture et son talent l'avait toujours impressionnée. Thémis pouvait comprendre le plaisir qu'il prenait à reproduire ainsi, mais elle ne pouvait s'empêcher d'avoir envie de voir plus de toiles dont il était l'unique penseur. Elle su rapidement qu'il ne lui montrait pas cette toile uniquement pour qu'elle puisse apprécier son talent.

Je t'écoute.

Confirmait-elle en attrapant la coupe qu'il lui tendait pour venir ensuite tremper ses lèvres et en boire une légère gorgée, appréciant le goût. Thémis secouait la tête, amusée et impressionnée. Elle ne parvenait pas à perdre son sourire. Il était ingénieux, sa façon de résoudre de tels affaires tout sauf simples avec une facilité déconcertante était unique et la jeune femme ne pouvait s'empêcher d'être sous le charme de ce talent. Elle ne pouvait s'empêcher de ce demander si Kevin allait changer d'idée le concernant en se retrouvant face au fait accomplis. Pour sa part elle comptait bien prétendre ne pas s'avoir tout ce qu'il avait tramer derrière leur dos après la conversation qu'il venait d'avoir.

Kevin va t’étrangler... Mais je te passerai les menottes avec plaisir. ❞ Confirmait-elle avec un petit sourire coquin tout en se mordillant légèrement la lèvre. ❝ Tu ne finiras jamais de me surprendre. C'est très très bien joué.

Après tout, quoi bon lui faire des reproches et lui dire qu'il n'est pas censé travailler ? Il le sait déjà parfaitement et de toute façon rien de ce qu'elle pourrait dire ne le ferait changer d'avis. Elle ne pouvait s'empêcher d'aimer secrètement ce trait chez lui. Alors qu'il s'excusait en lui proposant de jouer au couple normaux. Thémis resta silencieuse à réfléchir un moment avant de rire.

Poussin je ne sais même pas comment résumer ma journée sans faire en sorte de déclencher une discussion boulot.

Parler du caméléon et des dossiers qu'elle avait ramené jusqu'ici afin qu'il les regarde ensemble ? Son rire se joint rapidement aux siens. Il avait raison, ils n'y arriveraient jamais et ça ne la dérangeait pas du tout. Elle n'avait pas envie d'être normale, elle adorait leur différence. Thémis n'avait pas envie de lui mentionner tout de suite ce que contenait son sac, elle était attirée par l'idée d'une soirée romantique qui ne les plongerait pas, du moins pas tout de suite, dans une enquête. Elle aurait bien l'occasion de lui en parler une autre fois. Enroulant ses doigts autour des siens, elle le suivi vers le fourneau.

Et ça ? Ça se mange ?

Demandait-elle, mutine, en ouvrant les lèvres afin de gouter à son risotto. Elle ne put s'empêcher d'émettre un son lui confirmant qu'elle en aimait les saveurs. C'était véritablement succulent et il parvenait encore une fois à l’impressionner.

C'est délicieux.

Elle allait passer à table tel que demandé lorsqu'elle s'immobilisa en l'entendant lui demander d'attendre. Curieuse de savoir ce qu'il manquait, elle se douta en le voyant sortir sa baguette et la pointer vers elle. Ce n'était pas un secret, si la cracmol n'était pas amère à l'idée de ne pas avoir développé la magie comme le reste de sa famille et qu'elle vivait très bien sa condition, elle adorait la magie et quand ses proches l'utilisaient pour elle. Levant légèrement les bras, elle observa cette sublime robe dont il venait de lui faire la surprise. Tournant légèrement sur elle-même, Thémis ne pouvait s'empêcher de sourire.

C'était très bien pensé.. ❞ Confirmait-elle tout en entourant ses bras autour de lui, flattée de l'entendre lui dire à quel point il la trouvait belle. ❝ Merci.

Lui murmurait-elle à son tour avant de l'embrasser tendrement. Elle prolongea le baiser pour ensuite venait saisir son bras et le suivre vers la table. Thémis ne pouvait faire autrement que d'être touchée par tout ce qu'il avait préparé pour elle. Si la jeune femme accordait beaucoup d'importance aux mots, elle en accordait encore plus envers les actions et en lui ayant préparé tout ça, Ethan lui prouvait à quel point il tenait à elle. Elle le regarda avec une grande tendresse pendant qu'il la servait. Tendant sa main afin de caresser la sienne, elle s’apprêtait à gouter lorsqu'elle l'entendit mentionner une découverte qu'il avait fait. Thémis ne s'en inquiétait pas, après tout elle ne lui cachait rien. La jeune femme déposa sa main contre l'épais document qu'elle avait aussitôt reconnu. Un petite sourire timide aux lèvres, elle levait le regard vers lui. Il était vrai qu'elle n'en parlait presque jamais. Jouer devant des inconnus était une chose, mais de le faire devant ses proches en était une autre. Néanmoins, maintenant qu'il l'avait découvert par lui-même, elle était heureuse de pouvoir en parler.

J'en fais depuis des années en fait... J'avais sept ou huit ans quand nous avons fait notre première pièce à l'école. Quelque chose de tout simple sur les animaux de la forêt, j'ai immédiatement eu la piqûre.

Son sourire la faisait fondre comme toujours. Prenant une légère pause, elle attrapa sa fourchette afin de goûter à ce qu'il lui avait préparer. Fermant les yeux quelques secondes comme si cela pouvait l'aider à savourer d'avantage.

Est-ce qu'il y a un talent que tu ne possèdes pas ? ❞ lui demandait d'elle amusée.
J'aime beaucoup.

La jeune femme prit une autre bouchée avant de reposer sa fourchette pour venir saisir le scénario de la pièce qui la rendait particulièrement nerveuse. C'était la deuxième fois seulement qu'elle décrochait un rôle aussi important, le premier ayant été celui de Suzanne dans le Mariage de Figaro.

J'ai été forcée de diminuée le nombre de temps que j'y accordais quand j'ai commencé à travailler si bien que je fais désormais une pièce par année, deux si le temps me le permet. ❞ Thémis marquait une pause puis plongeait à nouveau son regard dans celui magnifique d'Ethan. ❝ J'aime entrer dans la peau d'un personnage et la sensation de plonger dans le vide que je ressens à chaque fois que le rideau ouvre. La scène est l'une des rares choses dont je n'ai pas peur... C'est comme si je devenais quelqu'un d'autre.

Expliquait-elle avec une grande sincérité. Prenant de nouveau une bouchée, elle ouvrait le scénario à ses côtés.

Macbeth. ❞ lisait-elle à haute voix. ❝ Ma première représentation est dans une semaine et l'idée de jouer Lady Macbeth me rend extrêmement nerveuse, mais c'est une belle nervosité. Ça ne me dérange pas que tu viennes me voir jouer par contre... Je préfèrerais ne pas savoir quand ni où tu seras. Je suis toujours très déstabilisée quand je vois quelqu'un que je connais.. imagine si cette personne c'est toi.

Comme la jeune femme combattait le trac en s'oubliant complètement, elle savait que de voir Ethan lui ferait faire un lien avec sa réalité et la rendrait extrêmement nerveuse. Malgré tout, elle avait réellement envie qu'il soit là. Prenant la dernière bouchée de l'entrée, elle buvait un peu de vin avant d'adresser un sourire légèrement amusé à Ethan.

Puisqu'on en est à parler de nos passions... J'ai une demande spéciale.

Thémis y réfléchissait depuis un moment déjà, mais elle ne lui en avait pas encore fait la demande. Elle n'avait pas envie de le forcer à rien, elle voulait qu'il se laisse uniquement guider par sa passion et son inspiration.

Je ne te demande pas ça pour demain... ni pour la semaine prochaine, ni encore pour l'an prochain. ❞ Commençait-elle par dire afin de laisser planer le mystère. ❝ Peu importe quand ou quoi, mais j'aimerais énormément que tu me peignes un tableau.

Elle ne savait pas ce qu'il penserait de son idée, mais elle n'avait pas pu s'en empêcher de le lui dire, au cas où il accepterait.

J'aimerais seulement que ce soit une oeuvre originale. Quelque chose que tu auras peint en pensant à moi, en sachant que tu me l'offrirais.

Son regard toujours accroché au sien, elle attendit de voir ce qu'il en pensait.


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MessageSujet: Re: Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis]   Flashback : Savoir saisir sa chance [Themis] Empty04.04.16 23:13


Ethan & Thémis

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Tout était tellement simple et naturel en sa présence, cela faisait peu de temps qu'ils se fréquentaient en tant que couple et pourtant il avait l'étrange sensation d'avoir toujours partagé sa vie, c'était comme une évidence, une partition sans fausse note, l'accord parfait. Jamais encore il n'avait connu un tel bien être et pourtant il avait fréquenté de nombreuses des femmes avant elle, mais aucune ne lui ressemblait. Elle savait être présente sans s'imposer, elle n'était pas étouffante, ni exigeante, elle lui laissait suffisamment de liberté tout en veillant à ne jamais s'éloigner très loin... c'était presque trop beau pour être vrai. Plus il apprenait à la connaître et plus il aimait ce qu'il découvrait ! Il aimait tout en elle, son rire si naturel et léger qui résonnait dans la pièce et dont il ne pouvait plus se passer, sa présence si lumineuse qui l'empêchait de sombrer, son intelligence qui lui avait permis de le retrouver et de lui sauver la vie, ses baisers dont il ne parvenait jamais à se rassasier....

Pour la première fois, en dehors de sa soeur, il avait la sensation d'avoir trouver la personne qui le comprenait sans condition et sans le juger. Peut-être était-ce parce qu'ils n'étaient qu'au début de leur histoire pourtant il n'en n'avait pas l'impression. Le fait que Thémis n'ait pas désapprouvé son comportement pourtant répréhensible, qu'elle ne se soit pas offusquée de le voir mettre ses talents de faussaires à contribution pour tromper des criminels, ou encore qu'elle se soit abstenue de lui faire la morale alors qu'elle aurait tout à fait pu même si cela se serait révélé totalement inutile, tendait à abonder dans son sens. Elle le connaissait parfaitement, elle le comprenait, elle ne le jugeait pas et surtout elle ne le prenait pas pour un idiot. Bien sur qu'il avait pleinement conscience qu'il jouait avec le feu, bien sur qu'il connaissait les risques qu'il avait encouru en rejoignant des criminels sous couverture, désarmé et sans s'être assuré d'être protégé par une équipe prête à intervenir en cas de besoin. Si les choses avaient mal tournée il aurait pu le payer très cher mais certaines choses valaient bien la peine que l'on prenne des risques pour elles. Il n'ignorait pas non plus qu'il risquait également une sévère mise à pied si Kevin choisissait de ne pas le couvrir, le lui rappeler était parfaitement inutile, il savait tout ça, et de toute manière il était trop tard, on ne pouvait plus rien y changer alors à quoi bon ? Il avait une fois de plus désobéi aux règlements mais quelle importance puisque cela allait leur permettre de mettre la main sur de redoutables faussaires dont il tenait particulièrement à s'approprier le savoir faire ? Il allait leur voler deux exemplaires de ces puces tout en les neutralisant pour les empêcher d'inonder le territoire avec ces faux papiers. Il ne pouvait nier que c'était avant tout pour lui, parce qu'il y trouvait un intérêt personnel, qu'il avait foncé tête baissée dans cette affaire mais ça personne n'avait besoin de le savoir et surtout pas Thémis. Auprès d'elle, il avait envie de se montrer sous son meilleure jour, pas de jouer la comédie dans l'unique but de la séduire comme il le faisait avec la plupart des gens qui entraient dans sa vie et auquel il accordait en réalité peu d'intérêt même s'il leur faisait croire le contraire, mais bien parce qu'elle comptait pour lui. Elle avait prit une énorme place dans sa vie.

Il allait sans dire que l'ouverture d'esprit dont elle faisait preuve était exceptionnelle et probablement guidée par les sentiments qu'il lui inspirait mais elle avait raison, Kevin allait se montrer beaucoup plus réfractaire à son initiative. Normalement cela n'aurait pas du se passer ainsi, il aurait du avoir l'accord du médecin qui le suivait à présent, il ne comprenait pas que Kevin n'ait pas cherché à le joindre, il avait pourtant fait ce qu'il fallait pour qu'elle lève son interdiction et qu'elle l'autorise enfin à travailler alors pourquoi est-ce que cela tardait autant à être officialisé ? De toute manière maintenant c'était trop tard, il avait agit dans le dos de Kevin avant d'avoir officiellement eut le feu vert et que l'affaire soit une réussite ou non, que la lettre de la psy dans laquelle elle donne son accord était bien daté d'aujourd'hui ou pas, Kevin ne l'entendrait pas de cette oreille et allait une fois de plus vociférer contre lui dans le meilleur des cas ou... l'étrangler dans le pire des cas comme le faisait si justement remarquer la jeune femme. Grimaçant à cette idée, il haussa les épaules d'un air fataliste tout en enlaçant la taille si fine de la jeune femme pour l'attirer un peu plus comme lui.

- Ça ne fait aucun doute, mais qu'est-ce que je ne ferais pas pour te voir me passer les menottes. Pour toi je suis prêt à affronter tous les danger, fit-il dans un sourire charmeur avant de l'embrasser

Il plaisantait bien sur parce que son partenaire n'était pas une menace, du moins pas réellement, et que la situation prêtait à sourire mais il était sincère en disant que pour elle il était prêt à affronter tous les danger. Il ne comprenait pas lui-même ce qui était entrain de lui arriver tout ce qu'il savait c'était que sa seule présence avait bouleversé sa vie. En un si petit court laps de temps elle était parvenue à remplir le vide de sa solitude et lui avait donné ce désir d'aimer. Il avait souvent envié le bonheur conjugale de son partenaire, lui et sa femme étaient réellement fait l'un pour l'autre, tout paraissait si simple en leur présence. Lorsqu'il les observait ils lui rappelaient Yael et Gédéon, un couple qui s'était aimé envers et contre tous, malgré la maladie et la mort. Ils avaient été pour lui, et étaient d'ailleurs toujours, une source d'inspiration. Lui aussi désirait connaître ce bonheur, avoir quelqu'un qui l'aime et qu'il aimerait avec la même intensité, qui prendrait soin de lui quelles que soient les circonstances, et dont il prendrait soin également. Et c'est lorsqu'il se demandait s'il aurait un jour la chance de connaître quelqu'un qu'il retrouverait le soir pour partager avec elle des histoires de bureau et de simple petits bonheurs quotidiens qu'elle était entrée dans sa vie.

S'intéressant à elle et désireux de savoir si Kevin lui avait touché un ou deux mots concernant le rapport qu'il aurait du recevoir le concernant, il se renseigna sur sa journée. N'était-ce pas ce que faisait absolument tous les couples ? Sauf que dans leur cas, parler travail signifiait parler de meurtre, d'enquêtes, d'extorsion, ou de vol. ça ne le dérangeait pas en soi d'autant plus qu'il mourrait d'envie de connaître l'affaire qui monopolisait tellement son attention depuis quelques jours. Il avait déjà pu s'en rendre compte lorsqu'ils travaillaient ensemble sur l'affaire du Boucher, mais lorsque Thémis était passionnée par une affaire, elle était si concentrée qu'elle faisait abstraction de tout ce qui l'entourait. La terre pouvait bien s'arrêter de tourner et les murs écrouler elle continuerait à se pencher sur ses rapports en fronçant légèrement des sourcils jusqu'à ce qu'elle parvienne à trouver ce qu'elle cherchait. Cette affaire monopolisait son intention de la même manière au point qu'elle ne l'avait même pas remarqué lorsqu'il avait quitté le bureau. Il était prêt à parier qu'elle ne s'en était rendu compte qu'au moment de partir. Il ne se lassait pas de l'observer lorsqu'elle était aussi concentrée...

Etait-il vraiment prêt à sacrifier leur premier diner romantique pour parler de ce genre de choses ? Pour être tout à fait honnête, et même si c'était stimulant de partager la vie de quelqu'un qui avait la même passion pour son travail que lui, tout ce qu'il désirait sincèrement c'était de profiter de cet instant où ils n'étaient rien que tous les deux. Préférant laisser le travail là où il était pour le moment, il glissa sa main dans la sienne et l'entraina vers les fourneaux pour lui faire goûter son risotto. D'humeur joueuse elle le taquina sur la comestibilité de son repas en lui demandant si cela se mangeait.

- A toi de me le dire, lui répondit-il tout aussi taquin

Amusé, il plongea sa cuillère en bois dans le plat qui chauffait à feu doux et en retira un petit peu. Il souffla dessus pour que ce ne soit pas trop chaud, gouta en premier avant de tendre la cuillère devant sa bouche. Lorsqu'elle s'en approcha il retira légèrement la cuillère en riant avant de la laisser finalement gouter. L'expression de surprise qui s'afficha aussitôt sur son visage et le son de contentement qui s'échappèrent de ses lèvres lui tirèrent un énorme sourire.

- Attends de gouter à ma Paella,
la prévint-il dans un sourire plein de promesse. Je prends rarement plaisir à cuisiner pour moi mais j'aime beaucoup ça lorsqu'il s'agit de quelqu'un que j'aime.

Les occasions de se donner autant de mal étaient rares, mais s'était déjà arrivé. Il avait cuisiné pour Allison, Sean et sa femme, Yael, les Collins,... aujourd'hui il le faisait pour Thémis, et il y prenait beaucoup de plaisir. Le temps de manger leur entrée froide composé d'un oeuf Monaco d'une salade verte et tomate, et le plat de résistance serait prêt, mais avant cela il devait encore faire quelque chose pour que cette soirée soit parfaite et c'est ainsi que la Thémis, transformée en une cendrillon des temps modernes délaissa son jeans pour une robe qui la mettait merveilleusement en valeur et faisait ressortir le magnifique bleu de ses yeux. Si à ses yeux la jeune femme était belle quoi qu'elle puisse porter il était indéniable que certains vêtements ne faisaient que la mettre davantage en valeur et c'était exactement le cas de cette robe.

Alors que les entrées trônaient fièrement dans leurs assiettes, Ethan lui parla de sa trouvaille de la journée, que la jeune femme reconnu immédiatement . Avec douceur elle effleura de sa main le scénario qu'elle apprenait actuellement avant de lui révéler qu'elle faisait du théâtre depuis plusieurs années déjà. Tout avait commencé alors qu'elle n'avait que 7 ou 8 ans, lors de sa toute première pièce de théâtre. Ethan amusé par le récit, imaginant Thémis, enfant, récitant avec fougue et sérieux les dialogues qu'on lui avait demandé d'apprendre, lui adressa un petit sourire. Il aurait adoré assister à ça. Il imaginait très bien ses parents filmer avec fierté les premiers pas de la fillette sur les planches d'un théâtre. Elle avait du tous les charmer, comment résister à ces grands et beaux yeux bleus ?

- J'aurais adoré voir ça. Tes parents ne l'ont pas filmé par hasard ? Demanda-t-il en portant son verre de vin à ses lèvres. Je suis sur que tu étais aussi mignonne que douée

Dégustant la première bouchée de son entrée, Ethan fut ravi de constater que c'était à son goût et il ne put s'empêcher de rire avec amusement devant sa remarque concernant ses multiples talents, se demandant s'il y en avait un qu'il ne possédait pas.

- Oh je pense qu’en cherchant bien on devrait arriver à trouver… Piquant à son tour dans son plat, il dégusta une première bouchée tout en faisant mine de réfléchir jusqu'à ce qu'il eu vidé sa bouche… non en fait je crois que tu es avec l’homme parfait plaisanta-t-il avant de réorienter à nouveau la conversation sur elle. Parle-moi encore de toi, de ta passion pour le théâtre, de ce rôle...

Parler de lui ne l'intéressait pas particulièrement, il préférait qu'ils parlent d'elle. Il avait envie de mieux la connaître et d'en savoir un peu plus ses passions, car à n'en pas douter, à la manière dont elle en parlait, jouer la comédie dans une pièce de théâtre n'était pas un simple loisir, c'était une véritable vocation. Il ne fut pas surprit de découvrir qu'elle avait du renoncer à s'y consacrer aussi souvent qu'elle l'aurait souhaité depuis qu'elle travaillait, mais elle n'avait pu y renoncer pour autant. Aimant le travail bien fait, sérieuse et appliquée elle ne se consacrait plus désormais qu'à une pièce par an, deux si le temps lui permettait. Il aimait l'entendre parler de cette passion qui l'habitait depuis de nombreuses années mais qu'il découvrait seulement. Partageant avec lui ses joies, ses peurs, ses convictions, son jeu.

- Tu veux dire, que lorsque tu te plonges dans un rôle c'était un peu comme si tu te laissais immerger, comme si tu pensais être réellement Lady Macbeth ?

Cette année, elle avait obtenu le rôle de Lady Macbeth, ce qu'il avait deviné en feuilletant le scénario et en y lisant les annotations qu'elle y avait mis sur chaque page en marge de ses dialogues. Le fait qu'on lui ait attribué ce rôle si complexe de cette femme dévorée d'ambition qui fini par sombrer dans la folie tendait à prouver à quel point l'interprétation de la jeune femme devait être brillante ce qui lui donnait davantage encore envie de la découvrir sur scène. Elle était très nerveuse à l'idée d'interpréter ce rôle mais il ne s'agissait pas d'un sentiment négatif, il n'était nulle question d'une nervosité qui tournait à l'angoisse mais plutôt d'une nervosité qui tournait à l'impatience. Sa première représentation aurait lieu d'ici une semaine, et comme si elle lui avait transmit sa nervosité il était impatient de la découvrir sur scène, si elle n'y voyait pas d'inconvénient. Dans le cas contraire et bien qu'à regret il respecterait sa décision si elle lui demandait de ne pas venir. Fort heureusement pour lui, il ne serait pas privé de ce plaisir toutefois elle y mit une condition qui lui tira un doux sourire. Il avait l'impression de découvrir une autre facette de Thémis qu'il avait déjà pu entre apercevoir lorsqu'elle l'avait retrouvé dans la cave du boucher. Elle d'ordinaire si forte et intraitable au travail, lui paraissait en cet instant terriblement timide et incertaine.

- Je te promet que tu ne sauras pas quel jour je viendrais ni à quelle représentation j'assisterais, lui promit-il, personne ne me remarquera, pas même toi.

La perspective de la voir jouer sur scène le ravissait, mais alors qu'il s'apprêtait à lui demander de lui parler de ses précédents rôles elle prit la parole et l'informa qu'elle avait une demande particulière à lui faire. Intrigué, il releva le nez de son assiette pour poser son regard pétillant sur elle

- Ne me demande surtout pas de te faire réviser tes dialogues ce serait une catastrophe, l'avertit-il dans une boutade qui les fit sourire tous les deux.

Ce n'était heureusement pas ce qu'elle attendait de lui, mais lorsqu'elle rajouta dans un petit sourire complice qu'il n'y avait aucune urgence et qu'il pourrait exécuter sa demande quand il le désirerait, il en fut d'autant plus intrigué. Fronçant d'abord les sourcils, les traits de son visage se détendirent lorsqu'il comprit enfin ce qu'elle attendait de lui.

- Ah, mais bien sur ria-t-il. Je peux te faire ça dès demain, il te suffit juste de me dire quel tableau de maîtres tu aimerais avoir et je te le ferais sans aucun problème, lui assura-t-il tout en reposant sa serviette à coté de son assiette

Des tableaux il en avait peint plus qu'il ne pouvait en compter. Il s'était exercé avec art et talent dans absolument tous les styles existant : Fauvisme, pointillisme, impressionnisme, art nouveau, cubisme,... il était capable de recopier les coups de pinceaux aussi différent que ceux de Dalí, Picasso, Raphaël, Botticelli, Delacroix, Monet, Warhol, Van Gogh, Lebrun,... Rien ne lui faisait peur et rien ne lui résistait. Il suffisait à Thémis de lui dire qu'elle tableau elle aimerait le voir copier et il s'y exécuterait sans attendre si ça pouvait lui faire plaisir. Son visage qui dégageait jusqu'alors beaucoup d'assurance laissa place à la surprise lorsqu'il comprit qu'elle ne souhaitait nullement la copie d'une ouvre d'un artiste de renom. Tout ce qu'elle désirait c'était un tableau original qui vienne de lui. Une peinture qu'elle lui aurait inspiré. S'il avait été un homme qui rougissait facilement, nul doute que ses joues se seraient empourprés sous l'émotion, heureusement pour lui ce n'était pas le cas. C’était la première fois qu’on lui faisait ce genre de demande, qu’on s’intéressait non pas à ce qu'il était capable de faire mais à ce qu’il pouvait faire et à vrai dire ça le prit un peu au dépourvu, il n'était absolument pas habitué à ce genre de demande.

- Je peins énormément. Ce tableau, fit-il en désignant le Fragonard qu'il venait de vieillir, je l'ai réalisé il doit y avoir 3 ou 4 mois. Depuis j'en ai fait de nombreux autres, je n'arrête jamais, cependant, je fais très peu d’œuvres originales, avoua-t-il en se levant de table pour aller chercher le Risotto. Je peins régulièrement, et j'ai déjà copié des centaines d'oeuvres mais en définitives tu trouveras très peu d'Ethan Devaney dans le lot

Revenant vers elle, il déposa leurs assiettes bien garnit devant eux avant de s'assoir à nouveau

- Mais ça m'arrive, lui sourit-il. Alors, ce ne sera peut-être pas pour demain, ni pour dans un mois, mais je te promet qu'un jour je peindrais un autre tableau en pensant à toi, lui sourit-il taquin sachant pertinemment qu'elle avait du tiquer sur l'adjectif « autre ».

Piquant sa fourchette dans son plat, il en apprécia sa bouchée avant de reprendre...

- Lorsque tu es venu travailler pour la première fois à la maison sur l'affaire du Boucher, je trouvais que tu avais absolument tout d'une muse. Je t'imaginais parfaitement posant comme modèle pour un artiste peintre qui serait bien entendu tombé amoureux de toi...

Il ne pouvait en être autrement, et en un sens c'était un peu ce qui avait fini par se produire quoi de plus naturelle puisqu'à ses yeux Thémis inspirait bien des passions. Elle était une source d'inspiration et il ne pouvait s'empêcher de songer aux poses lascives et sensuelles qu'il lui aurait fait prendre surtout depuis qu'ils étaient devenus plus intimes

- Après t'avoir raccompagné, je ne pouvais pas trouver le sommeil, il fallait que je m'occupe l'esprit, alors je me suis installé devant mon chevalet, et j'ai peint toute la nuit... en pensant à toi. J'ai terminé ce tableau il y a quelques jours à peine. J'aurais pu le terminer bien plus tôt mais, je bloquais sur les couleurs... tu veux le voir ?

Se levant de table, il lui prit la main et l'incita à se lever, glissant sa main autour de sa taille, il l'enlaça pour serrer son corps contre le sien. Plongeant le bleu de ses yeux dans le bleu des siens, ils transplanèrent ensemble jusqu'à son appartement. D'un simple geste, avec sa baguette magique, la lumière artificielle baigna la pièce. Prêt de la terrasse, au coeur de l'apartement se trouvait son chevalet sur lequel était posé un tableau, représentant une femme, Thémis, nue de dos, dont les cheveux noirs de jais tombait en cascade sur son épaule. Elle tournait son visage de trois-quart par-dessus de son épaule en fixant de ses yeux bleus intenses le couple venu l'admirer. Le reflet de ses yeux, et la texture de sa peau était particulièrement réussi. Derrière elle, influencé par le style de Klimt, se trouvait différentes flammes vives aux couleurs chaudes et intenses. La rejoignant, il l'enlaça par derrière et fixa à son tour la toile qui se dressait devant eux

- J'ai eut beaucoup de mal à te peindre, tu as tellement de couleurs en toi, elles sont tellement subtiles et complexes qu'il m'a fallut beaucoup de temps pour parvenir à les exprimer. Honnêtement je regrette un peu de t'avoir peinte parce que c'est impossible de te rendre honneur, de présenter tout ce que tu es en une seule toile mais paradoxalement, je crois que je ne pouvais pas rester sans te peindre. J'ai toujours su que tu serais une muse parfaite.... Celui-ci, je le garde pour moi mais j te promet de te peindre un tableau que je ferais cette fois, non pas en pensant à toi, mais à nous deux, fit-il en cherchant ses lèvres



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