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 Right Here [Ft. Jordan]

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MessageSujet: Right Here [Ft. Jordan]   Right Here [Ft. Jordan] Empty08.03.15 23:15


   
PRISCUS F. YAXLEY FT. JORDAN DEKKER
And I was like baby, baby, baby oh. Like baby, baby, baby no. Like baby, baby, baby oh. I thought you'd always be mine (Mine)


Priscus avait fuis New Phoenix. L’atmosphère de la ville était lourde et trop de bagarres avaient lieu. La conférence de la paix au lieu de calmer les esprits avait plutôt réussit à provoquer l’inverse. Il y avait trop de foule, de cris et des problèmes autour de lui pour qu’il puisse se décider de ce que faire avec tout ce qu’il savait et ce qu’il voulait. Il ne voulait pas fuir ces responsabilités mais fuir le climat malsain de la ville. Dire qu’il y avait quelques jours à peine, les choses étaient bien différente. Son oncle avait trouvé le moyen de mettre le feu aux poudrières avec un certain style mais ce n’était pas du goût de tous. Pour ce faire, il avait préféré s’éloigner un peu de sa ville natale pour réfléchir à tous ce qu’il avait appris récemment. Il avait essayé de joindre Cyrius. Il aurait bien eu besoin d’une épaule compatissante pour l’écouter mais son meilleur ami ne répondrait pas. Il n’avait pas envie de passer par chez lui et de trouver porte close. Il avait donc choisit de s’éloigner. Peut-être trouverait-il alors le courage de faire la chose à laquelle il réfléchissait depuis un moment : aller trouver sa mère biologique.

Le jeune homme n’était pas particulièrement chaud pour mettre les pieds chez les Mages Fondateurs. Il n’était pas certain d’y être le bienvenue et surtout il ne les aimait pas particulièrement. Cependant sa mère était là-bas et il doutait qu’elle veuille se rendre chez lui pour lui parler. Il allait devoir faire le premier pas. Plus il y pensait et plus il se disait que c’était la chose à faire. Maintenant qu’il n’était plus dans le noir par rapport à l’identité de la femme qui était sa mère, il devait trouver le courage de la rencontrer. Ce n’était pas qu’il ne voulait pas la voir. C’est juste que parfois on désire tellement quelque chose pendant longtemps que quand on l’obtient on n’a du mal à savoir quoi faire avec et comment faire pour vivre avec. Il avait un nom, un lieu et un visage à mettre sur une ombre maintenant il fallait que cette ombre prenne vie. Sauf que voilà, il n’était pas encore tout à fait prêt. Merde alors ! Il avait que dix-neuf ans et pas encore assez de cran pour faire un tas de chose.

C’est pourquoi au lieu de transplaner vers les terres des Mages Fondateurs, il se trouvait dans celui des territoires neutres, à tenter de trouver des réponses dans le fond d’un verre de bière ambré. Qui a dit un jour que l’on ne pouvait pas trouver son salut dans l’alcool, ne devait jamais avoir connu de questionnements dans sa vie. Parfois, l’alcool aidait à voir les choses dans un angle totalement différent. Enfin c’était la raison qu’il utiliserait si jamais on lui demandait ce qu’il faisait là à noyer ses questions. Il ne savait plus comment il était tombé sur ce bar. Il était certain d’avoir lu le nom quelque part… mais où ? Peut-être en trainant chez quelqu’un. Enfin le voilà qui était dans un pub d’inspiration irlandaise en pleins milieu de Nashville : Black-quelque-chose. Il n’arrivait pas à se rappeler le nom. Mais c’était peu important. L’ambiance était bonne et la bière divine. Il n’en fallait pas plus pour le jeune homme.

Le barman, un vieux monsieur tout souriant, qui était le contraire de celui qu’il avait vu en début de soirée qui semblait aussi froid qu’un glaçon, lui resservit un verre lorsqu’il lui fit signe. Il se mêla à un groupe de jeune qui trainait dans le coin. Il s’était simplement fait passer pour un étudiant fraichement débarqué. Priscus n’avait jamais eu de mal pour se faire des amis partout il allait. Encore heureux pour lui parce qu’il avait pris la mauvaise habitude de quitter la maison un peu trop souvent pour éviter de passer pour un petit garçon en colère (ce qu’il était un peu trop). Il ne savait plus trop à combien de verre il en était mais il se sentait un peu mieux. L’alcool l’avait mise à l’aise et il souriait ce qu’il n’avait pas fait depuis un moment. Parmi le groupe il n’était pas le plus imbibé. La jeune femme à son côté, une blonde sulfureuse qui avait un petit air d’une actrice célèbre, se mettait à glousser à chaque réplique qu’une personne pouvait faire. D’un autre côté, le jeune homme en face de lui n’en menait pas large. Il avait les yeux tout vitreux.

Comme c’est souvent le cas entre jeune durant quelques beuveries, ils se mirent à jouer à des jeux impliquant forcément de se mettre à boire davantage. C’était complètement stupide et exactement le genre de distraction que Priscus recherchais ce soir. Il serait toujours temps demain de se poser des questions quand son mal de tête serait passé. Parce qu’il était évident qu’il allait se réveiller avec la sensation que son crâne serait fracasser. Mais pour le moment c’était le cadet de ces soucis. Il jouait avec d’autres jeunes adultes comme lui qui s’amusait comme si demain n’arriverait pas et que leur monde n’avait pas été secoué. Il devait avouer que la vie dans les territoires indépendants semblait toujours la même peu importait quand vous arriviez. Bien sûr cette neutralité n’était probablement qu’un leurre et nombreux devait être ceux qui s’inquiétait de l’avenir. Ils le cachaient peut-être mieux que les autres.

Le jeu consistait à une sorte d’action, vérité qui mêlait habillement la consommation d’alcool, et ça allait bientôt être son tour. Priscus n’avait pas vraiment envie de parler de lui alors il allait forcément choisir l’action peu importe ce que ça pouvait être et s’il ne pouvait pas la faire et bien il boirait n’importe quoi à ce stade-là. Quand vint son tour on lui proposa de faire un choix et il accepta bien sûr de se plier à l’action que pourrait inventer ses compagnons d’un soir. L’un d’eux proposa qu’il aille convaincre n’importe qui dans la salle de lui déclamer une chanson. Il accepta parce qu’il n’avait plus peur de rien maintenant et que l’alcool lui donnait des ailes. Mais en règle générale, Priscus n’était pas particulièrement farouche et un bon défi ne l’effrayait jamais. Ses compagnons lui désignèrent une femme dans l’autre coin du bar. Il n’était pas certains d’avoir bien. Le jeune homme avait vaguement eut la direction et il souvenait que la femme devait avoir les cheveux long.

Il quitta la table sous les encouragements de ses compagnons et se dirigea vers l’endroit. Heureusement, il n’en était pas au point de tituber. Il était juste très, très content. Là où aurait dû se trouver la femme qu’il devait aborder il en voyait maintenant plusieurs. Priscus ne se rappelait plus laquelle c’était et le jeune sorcier qu’il était un peu trop fière, ce voyait mal retourner vers la table de ses compagnons d’un soir pour demander une meilleure indication. Il élimina de l’équation toutes les femmes aux cheveux courts et prit la première qu’il pensait être la bonne. Il s’approcha d’elle et vint s’accouder au mur où elle était. La femme était mignonne. Il entama la conversation doucement en faisait jouer son charme, puis il finit par entrer dans le vif du sujet à savoir comment résoudre son défi. Il comptait bien réussir comme si c’était la chose la plus importante qu’il n’ait jamais eu à faire. L’alcool lui faisait cet effet d’être un surhomme.

«… Bon maintenant qu’on se connait un peu plus, il faut que je le chante. Je veux dire, il y a pas mieux qu’une chanson pour faire passer un message et ça serait dommage de passer à côté de ma chance d’essayer de te convaincre que tu es la plus jolie… »

La femme se mit à rire. Il ne savait pas si c’était parce qu’elle trouvait ça charmant ou parce qu’elle se moquait de lui mais il se fichait pas mal de le savoir. Le jeune sorcier savait que ces paroles étaient complètement stupides. Il sourit et s’approcha d’elle pour lui murmurer ces paroles :

« Tu ne vas peut-être pas me croire mais je ne suis pas mauvais comme chanteur. Je connais un tas de chansons. Laisse-moi te montrer ! »

L’inconnu avait des yeux terriblement bleus. Priscus était fasciné. Il savait que c’était l’alcool qui le faisait agir comme un idiot mais dieu que c’était bon d’oublier ses problèmes.

« Hum… comment te convaincre mieux qu’en citant cet artiste terriblement célèbre. »

Et il commença à chanter à voix basse pour elle seule :

« Love me, love me, say that you love me. Fool me, fool me, oh how you do me…  »

La femme trouvait ça terriblement amusant et lui-même se sentait follement drôle en chantant ses paroles qu’il chantant le reste du refrain un peu plus fort, tout en restant raisonnable. C’était pour la femme qu’il chantait par pour les autres. Même s’il sentait le regard de ses compagnons qui devait bien se marrer.

« Kiss me, kiss me, say that you miss me. Tell me what I wanna hear, tell me you love meeeee ! »

Il dansait un peu en chantant ses paroles complètement stupide destine à  convaincre la belle qu’il savait chanter. Alors qu’il se laissait prendre au jeu il bouscula une personne derrière lui et se retourna. C’était une jeune femme qui elle ne semblait pas amusé par ses pitreries.

« Désolé ! »

   
Bloody Storm
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MessageSujet: Re: Right Here [Ft. Jordan]   Right Here [Ft. Jordan] Empty16.03.15 13:55


   
Priscus & Jordan
Kiss me, kiss me, say that you miss me. Tell me what I wanna hear, tell me you love meeeee ! »
.

   

Jordan avait pianoté sur son clavier avec frénésie. Hacker les systèmes informatiques surtout ceux hautement protégés avait toujours eut ce don si particulier de stimuler son intérêt et son intellect. Outre les événements fracassant qui avait heurté une partie de la population endormis par les beaux discours des sorciers, ce n'était pas pour autant que l'activité des inquisiteurs en avait été ralenti. Bien au contraire. Cela faisait une dizaine de jours que Jordan travaillait sur un dossier. Un dossier que ses supérieurs lui avait bien sur confié en vu de ses qualités de Hacker mais également de Cyborg, et qui portait sur la disparition de jeunes adolescents.
Le corps de l'un d'eux avait été retrouvé sur une route abandonnée par la police locale dans une petite bougrade à proximité de la frontière séparant l'état de la Caroline du Nord au Tennessee.
La victime s'appelait Ted Williams, il était étudiant à l'East Carolina University de Greenville. Sa disparition remontait à 4 mois. Selon le rapport du médecin légiste qu'elle avait pu s'approprier en  piratant le serveur de la morgue, sa mort remontait à une dizaine de jours seulement et le moins que l'on puisse dire est que l'on s'était acharné sur lui. Au vu des nombreuses blessures dont il souffrait, on l'avait tué à petit feu, en le vidant de son sang, lentement. Pour Anthony il ne faisait aucun doute que c'était là l'oeuvre de plusieurs vampires.

Les vampires issus du monde de la magie et qui ne se revendiquaient pas du nouveau monde, organisaient des soirées secrètes durant lesquels avaient lieu des sacrifices humains. Les vampires avaient besoin de boire du sang pour survivre et si Anthony s'abreuvait du sang de sorciers jusqu'à la dernière gouttes, les vampires alliés aux mages fondateurs eux, se faisait un festin des hommes et des femmes sans pouvoir. Pour une raison que Jordan ne parvenait pas à s'expliquer, il arrivait que certains imbéciles s'offraient volontairement à ces créatures, ils étaient ce que Anthony appelait, des Calices volontaires. Dans le cas présent, il s'agissait de soirée qui avait tout de la messe noir avec un clan de vampires très fermé, qui leur était impossible à identifier. Pour animer ces petites sauteries, les vampires se ravitaillait en proies humaines. Le but de ces petites soirée était de faire couler du sang frais à volonté, et nul doute que ce corps que la victime qu'ils avaient retrouvé avait servit de banquet à plus d'une reprise.
D'ordinaire on ne retrouvait jamais ces corps, il avait du se passer quelque chose avec celui-là. Peut-etre était-il parvenu à s'enfuir, à moins que ceux qui devaient se débarrasser de lui n'aient été dérangé dans leur triste besogne...  Nul ne le saurait jamais, mais au moins, cela leur avait permis de suivre une piste.

En épluchant les disparitions survenus ces derniers mois, Jordan était parvenus à isoler quelques profil et tout indiquait que ces vampires avaient un certain goût en matière de consommation. Ils les désiraient jeunes, et non sorciers. La majorité des disparus qu'elle soupçonnait d'avoir été enlevé pour ces soirée très spéciales était des habitants vivant en territoires indépendants. Il y en avait également quelques unes de signalées dans l'Etat de Virginie qui appartenait aux partisans du Nouveau-Monde et bien plus rarement sur le territoire des inquisiteurs.
Le fait que ces marchands de vies humaines évitaient soigneusement le territoire des Inquisiteurs ne pouvait signifier qu'une chose : il s'agissait de sorciers.

Jordan avait donc piraté le système de vidéo surveillance de toutes les villes dans lesquels les disparitions qui avaient retenu son attention avaient été signalé. Elle avait ainsi uniquement récupéré les fichiers vidéos aux dates des disparitions et ce, dans un périmètre de 1km environs. Il en avait résulté l'identification de 3 visages : deux hommes et une femme tous assez jeunes, ainsi qu'une fourgonnette. La plaque immatriculation changeait à chaque fois, ainsi que la couleur du véhicule mais le même modèle était toujours garé a proximité des disparitions de ces personnes
Jordan tenta de faire une recherche faciale de ces 3 suspects, mais ne trouva rien sur leur compte. Aucun nom, aucun dossier. Les sorciers appartenant aux mages fondateurs n'ayant pas de fichiers informatiques elle ne fut guère surprise de ne rien trouver sur eux, toutefois ses recherches ne furent pas veines puisqu'elle était parvenue à localiser ses trois cibles en territoire neutre.
C'est pourquoi, après avoir préparé son armement, Jordan avait enfourché sa moto pour se rendre à Nashville dans le Tennessee afin de mettre fin à leurs agissements et qui sait, peut-etre libérer quelques innocents.

Sa route l'avait mené jusqu'au Blackstone, un pub irlandais bien connu de Thalya qui y avait ses habitudes. Décidément le monde était bien petit, elle ne connaissait pas particulièrement Thalya mais elle n'était pas certaine qu'elle apprécierait de savoir que son bar préféré était devenu le repère de sorciers en mal de chaire fraiche. La jeune inquisitrice repéra immédiatement la camionnette qui était passé du blanc au vert métallisé, mais c'était bien elle. Après avoir garé sa moto et avoir fait le tour de la camionnette, Jordan s'était finalement décidé à pénétrer à son tour dans le bar à l'ambiance on ne peut plus animée. Postée à l'entrée, elle fit un scrupuleux tour d'horizon de la salle et ne manqua pas d'identifier ses trois cibles. Tous d'abord les deux hommes avaient sympathisé avec une blonde qui gloussait stupidement toutes les deux minutes et deux jeunes étudiants, toutefois, elle ne repéra pas immédiatment leur acolyte féminine. Pourquoi ? Où était-elle passée ? Continuant de parcourir le bar de son regard inquisiteur, elle fini par la repérer un peu plus loin à part, dans un coin du bar. Intriguée par leur mode opératoire, Jordan décida d'attendre et de les observer. De toute manière, elle ne pouvait pas se permettre d'intervenir maintenant. Ce n'était pas tant le fait que ce bar soit plein à craquer qui la dérangeait mais plutôt le fait qu'elle ignorait le nombre exact de sorciers qu'elle aurait à affronter, car si elle en avait bien identifié trois rien ne prouvait qu'ils n'étaient pas plus...

Essayant de se fondre dans la masse, elle se dirigea vers le bar et passa commande tout en observant d'un oeil discret ce qui se passait. Si la femme n'avait pas bougé, le groupe lui, continuait à faire la fête dans une humeur qui se voulait bon enfant. L'alcool coulait à flot et les deux sorciers incitaient discrètement leurs compagnons à boire. Eux aussi buvaient mais contrairement à ce qu'ils laissaient croire, l'alcool n'avait aucun effet sur eux. Elle ne s'y connaissait pas en potion magique mais elle était prête à parier qu'il existait une potion pour vous empêcher de vous enivrer.

Une de leur victime se leva et se dirigea vers la sorcière la démarche mal assuré. Après un instant d'hésitation elle le vit aborder la sorcière. Intriguée, elle se tourna vers la table. Si le couple d'humains n'avait strictement rien remarqué et continuait de boire tout en riant tout en encourageant leur compagnon, les deux autres comparses échangeaient des petits signes discrets avec la femme du bar. Elle reporta son attention sur la femme et compris leur stratagème. Les deux hommes appâtaient une groupe de jeunes gens et faisait la fête avec eux en les incitant à boire un maximum. Parmi le groupe, ils en choisissaient un ou deux qu'ils isolaient du groupe pour que cela passe totalement inaperçut. Et comment faire plus discret qu'en faisant croire à une rencontre et une fugue amoureuse ? La victime qu'ils avaient choisi faisait la rencontre de leur complice qui se laissait séduire avant de partir avec cette dernière, en abandonnant le groupe de départ qui finissait par se séparer par la suite. Qui en viendrait à les soupçonner du coup ? Personne. C'était plutot bien pensé, il fallait le reconnaître.

Jordan quitta son tabouret et se leva. Que faire ? Essayer de s'intégrer dans leur groupe ? Difficile pour elle. Choisir de ne pas bouger et les laisser embarquer leur victime du jour puis les suivre en toute discretion pour qu'ils la conduisent jusqu'à leur repère ? C'était la meilleure option.... mais ils risquaient de s'en apercevoir, et là, elle les perdrait.... il fallait qu'ils l'embarquent elle plutot que cet idiot qui s'égosillait à chanter du... du Justin Bieber ?! Jordan ne pu s'empêcher de penser que c'était très étrange de choisir les paroles de cette popstar pour tenter de séduire une personne. Loin de faire attention à ce qu'il se passait autour de lui, l'homme, qui ne devait pas être beaucoup plus âgé qu'elle, se mit à se déhancher au rythme de sa chanson. Ce ne fut que lorsqu'il lui rentra dedans qu'il se retourna vers elle et prit conscience de sa présence. Il s'excusa alors que Jordan le fixait froidement pendant un court instant

- Y a pas de mal, finit-elle par répondre sans se dérider pour autant.

Puis elle s'installa prêt de la femme qu'elle ne put s'empêcher de jauger et qui n'avait toujours pas effacé son sourire enjoleur de ses lèvres. Ce type lui plaisait cette femme comptait bien repartir avec ce jeune étudiant qui avait entreprit de la séduire. Très bien, dans ce cas, il ne lui restait plus qu'à se faire embarquer avec lui...

- Je peux me joindre à vous ? Toi et tes amis semblez bien vous amuser, et je ne connais personne ici. En fait pour tout te dire, je ne suis pas du tout du coin.

Etre seule, ne pas avoir d'attache ou d'amis, elle se dressait le portrait de la proie idéale. Celle dont on ne remarquerait pas forcément la disparition, et d'ailleurs elle eut raison de parier à ce sujet puisqu'elle vit la femme faire un discret signe à l'un des types de la table. Faisant comme si elle n'avait rien remarqué, elle esquissa un sourire qui se voulait charmant et naturel

- Enfin,... si vous ne me demandez pas de chanter parce que je ne connais aucune chanson, avoua-t-elle avant de tendre sa main. Je m'appelle Jordan.

   
Bloody Storm
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MessageSujet: Re: Right Here [Ft. Jordan]   Right Here [Ft. Jordan] Empty28.03.15 16:11


PRISCUS F. YAXLEY FT. JORDAN DEKKER
And I was like baby, baby, baby oh. Like baby, baby, baby no. Like baby, baby, baby oh. I thought you'd always be mine (Mine)

Priscus, en cet instant, ne ressentait plus aucune rancœur ou tristesse. L’alcool lui avait permis d’oublier tous ces problèmes et ses interrogations sans fin pour qu’enfin il se laisser aller. C’était si bon de lâcher prise et de ne plus ressasser tout ça dan sa tête. Le jeune homme appréciait cet état de fait et l’instant présent. Il savait aussi, au fond de lui, qu’il repoussait l’inévitable en s’étant arrêté à Nashville, plutôt qu’en continuant son chemin pour arriver tout de suite chez les Mages Fondateurs. Bon c’était une stratégie d’évitement. Il le savait mais il n’avait jamais été très bon pour admettre ces erreurs. C’était une mauvaise habitude qu’il avait acquise avec ces différentes disputes qu’ils avaient eu avec son père et qui résultait presque toujours par une fugue. Pourquoi changer quand on est presque conditionné ? Priscus n’était pas un mauvais garçon, juste un jeune adulte qui ne savait pas trop sur quel pied danser. Il avait déjà fini l’école depuis ses dix-sept ans mais il ne faisait rien de sa vie. Il n’avait pas de travail et aucun projet à long terme. Le jeune homme était encore dans une période on où se demande que chemin choisir et surtout où l’on pense qu’une seule erreur peut signifier un arrêt de mort.

Heureusement pour lui, il restait l’insouciance de la jeunesse pour excuser toutes ses fautes. C’est pour ça qu’il était là dans un bar branchouile de Nashville à tenter de draguer une jeune femme avec des paroles débiles de starlette de pop. Priscus ne se sentait absolument pas stupide à chanter ses paroles et à se déhancher parce que la femme qu’il draguait était plus que réceptive à la plaisanterie. Ce n’était pas toujours facile de plaire à une fille tout en la faisant rire. Le jeune sorcier se congratulait lui-même de ne pas être si mauvais à ce jeu-là. Elle riait de son jeu de jambes qui avait bien sûr pour simple effet de rendre les paroles plus drôle qu’elles n’y paraissaient. Il se laissait complètement aller au défi qu’on lui avait demandé de relever et il avait presque atteint son but quand il avait bousculé une personne qui se trouvait derrière lui. Il se retourna et vit que cette personne était une jeune femme pas plus âgée que lui qui le fixait froidement. Elle était plutôt jolie avec une figure toute mince et des longs cheveux. Le problème c’était bien sûr cette froideur qui se dégageait d’elle. Priscus pensait que c’était probablement dû au fait qu’il venait de la bousculer. Il s’était excusé et elle avait accepté ses excuses sans se dérider un seul instant. Heureusement qu’il n’était pas frileux parce qu’un regard d’elle aurait pu le figer dans la glace.

La nouvelle inconnue alla s’installer à côté de la belle qu’il convoitait pour cette soirée-là. Il trouva ça étrange mais haussa les épaules et se concentra sur la femme qu’il essayait de draguer. Ce n’était pas facile de se replonger dans une ambiance de flirt quand une autre femme vous faisait l’impression d’avoir marché dans la neige tout nue. Le jeune sorcier pensa, un instant, qu’aucun sourire enjôleur n’arrivait à la dérider. Il se força à oublier sa présence pour pouvoir mettre tout son charme à l’œuvre pour arriver à voler un baiser de la femme à qui il avait chanté la chanson la plus bête à laquelle il avait pu penser. En tout cas elle, elle se laissait charmait par quelques sourires, deux, trois blagues idiotes, et quelques caresses toutes en honnêteté. Alors qu’il était à « ca » d’obtenir le baiser qu’il souhaitait, mademoiselle « hiver » sembla se dérider un instant et les interrompu. Priscus leva les yeux au ciel un bref instant. C’était un peu frustrant de rater une fois encore de réussir. Mais miss « hiver » avait une demande qui avait de quoi l’intriguer. Elle semblait complètement à part et loin de l’ambiance survolté du bar et pourtant elle voulait se joindre à eux. Peut-être avait-elle juste besoin de compagnie pour mieux apprécié la nuit. Il n’était pas contre mais il espérait qu’il allait arriver à obtenir son baiser avant la fin de la soirée. Priscus savait que demain il lui faudrait véritablement quitter les territoires Indépendants pour rejoindre les Mages Fondateurs.

« Si tu veux, tu peux te joindre à nous. » Répondit Priscus. « Tu n’es pas d’ici ? Et bien on est deux. C’est ma première fois à Nashville, si j’ose dire. »

Sa compagne d’un soir acquiesça d’un petit rire. Elle était belle mais son rire tapait un peu sur le système de Priscus. Il aurait bien aimé qu’elle applique à la lettre la maximum « soit belle et tait-toi ». Même l’alcool ne pouvait rendre son rire plus séduisant qu’il ne l’était. Il n’était pas complétement ivre… enfin pas encore ! Apparemment miss « hiver » avait un peu de sens de l’humour caché au fond d’elle puisqu’elle plaisanta avant de se présenter et de leur donner son nom. Jordan… original. Priscus lui préférait toujours son surnom de «miss hiver ». Il pourrait toujours continuer à l’appeler ainsi dans sa tête, tant qu’il ne le disait pas à haute voix, c’était bon. Le sorcier espérait que son ivresse à venir ne lui ferait pas échapper ce petit sobriquet.

« Ne t’inquiète pas Jordan, je reste le seul de ce groupe à pouvoir me ridiculiser avec brio en chantant des paroles idiotes. » répondit le jeune homme à la nouvelle venu alors même que sa compagne d’un soir se remettait à rire. Elle en devenait vraiment moins belle. « Je suis Priscus et c’est… » Il hésita parce que pour dire la vérité, il ne savait pas qu’elle était le nom de la jeune femme qu’il avait dragué depuis quelques minutes. Il se tourna vers elle et lui demanda sans pudeur. « C’est quoi déjà ton nom ? »

Heureusement pour lui elle ne s’en formalisa pas et donna un nom complètement banale, du genre qu’on oublie si vite que c’était comme si on ne l’avait pas entendu. Priscus hocha la tête comme si ce qu’elle racontait était fascinant. Ca n’avait pas vraiment d’importance. Des filles comme elle, il en avait rencontré des tas dans sa courte vie. Il draguait depuis qu’il avait 15 ans à peine. Son meilleur ami et lui avaient fait les quatre cents coups dans des tas de soirées. Chacun avait son petit truc pour charmer les jeunes femmes. Ils avaient aussi tous deux baroudés un peu partout dans le pays mais jamais aux mêmes endroits. Cyrius était un peu plus sérieux que lui cependant. : il avait un boulot ! Le sorcier, quand à lui, recherchait encore la place qu’il devrait occuper. La seule chose qu’il savait c’est qu’il avait grandis avec les idéaux des Partisans du Nouveau Monde et que ça comptait pour lui énormément. Son père avait fait des erreurs et le nom de Yaxley était entaché du sang et des morts de nombreuses personnes mais ça ne voulait pas dire que sa famille ne pouvait pas renaitre des cendres. Il voulait y croire un peu. Mais surtout, ce soir, il voulait oublier ça. Il allait se concentrer sur la femme au rire de crécelle ou bien essayer d’obtenir un véritable sourire de « miss hiver ». Elel pouvait tenter de lui faire un sourire charmant mais il était un maître dans la discipline du charme. C’était son art particulier et il pouvait voir un sourire qui n’en était pas totalement un. Oh ! Il ne voulait pas laisser entendre qu’elle mentait. Simplement, elle n’était pas entièrement dans le jeu.

« Bon mesdames et si je vous invitais à me rejoindre à la table de mes amis au fond. » il désigna les idiots qui l’avaient mis dans cette situation. « Aidez-moi à leur en mettre pleins les yeux ! On va tenter de les rendre malade de jalousie et je vais avoir besoin de vous pour ça. » Dit-il avec un rire sincère dans la voix.

Il se leva et tendit ses mains aux deux jeunes femmes. Celle aux yeux bleus hypnotisant qui l’agaçait un peu lui prit la main sans attendre et vint se blottir contre lui. La fameuse Jordan aka « miss hiver » lui prit l’autre main. Priscus s’amusa de la situation. Peut-être que ce soir, il ne serait pas seul. La femme aux yeux bleus l’accompagnerait probablement. En tout cas il ne partirait pas avant d’avoir son baiser peu importe de qui. Et si il arrivait à faire sourire « miss hiver » il pourrait se sentir comme le roi du monde pendant un instant et ce petit espoir lui permettrait probablement d’être assez confiant pour aller sur le territoire des Mages Fondateurs, affronter son passé et rencontré sa véritable mère. Tout un programme en fait. Il rejoignit la table de ses connaissances sous les applaudissements des autres. Il avait gagné au moins son action.

« Tout le monde, voici Marie et Jordan ! Elles se joignent à nous pour ce soir. D’ailleurs je vous rappelle à tous que vous me devez chacun un verre. Puisqu’on y est n’hésitez pas à offrir quelques choses à nos deux nouvelles invitées. »

Un des jeunes hommes alla au bar récupérer la grosse commande pour tout le monde. Il donna à chacun un verre et Priscus bu une gorgé du liquide ambré de sa bière. On pouvait dire ce qu’on voulait, mais la bière était excellent ici. Il entreprit alors de faire à nouveau la causette à Marie –quel nom banal – mais c’était presque trop simple. Le jeune homme aimait bien le challenge et la jeune femme était facile à atteindre. Tous ce qu’il disait la faisaient rire et il aimait de moins en moins le subir. Il ne voulait pas vraiment l’entendre. Il décida qu’il ferait mieux de se faire un peu désiré. Ca ajouterait un peu de piment à la situation. Pour ce faire, il reporta son attention sur Jordan pour mieux s’amuser. La jeune femme était aussi jolie à sa manière bien qu’un peu trop mince au goût de Priscus. Il se demanda s’il y avait vraiment un type qui pouvait aimer ce genre de femme. Il les préférait tout en courbe et pulpeuse. Est-ce qu’il y avait un « monsieur été » qui pouvait atteindre « miss hiver» ?

« Alors, Jordan, pourquoi est-ce que tu as choisi de venir te perdre ici à Nashville ? Envie de s’amuser ? C’est pour ça que tu es seul ? Ou bien tu es étudiante… » Demanda le jeune homme.

C’est le moment que choisi Marie pour s’immiscer dans la conversation. Priscus était un peu déçu qu’elle réponde à la question qu’il avait choisi de poser à une autre. Mais en parfait charmeur, il n’en montra rien et fit comme s’il buvait ses paroles. Il apprit alors qu’elle était étudiante (en quoi on se le demandait) et qu’elle vivait dans le coin depuis toujours (ce à quoi il mangerait bien le chapeau du type au bar si c’était vrai. Elle n’avait même pas l’accent chantant du sud). Il se demandait si il devait l’embrasser maintenant pour la faire taire ou pas. Peut-être qu’il attendait d’avoir fini sa bière. Il trouverait un moyen de l’attirer dehors et peut-être que là il l’embrasserait pour oublier tout.

Bloody Storm

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MessageSujet: Re: Right Here [Ft. Jordan]   Right Here [Ft. Jordan] Empty06.04.15 12:58


 
Priscus & Jordan
Kiss me, kiss me, say that you miss me. Tell me what I wanna hear, tell me you love meeeee ! »
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Le fan de Justin Bieber se présenta à son tour avec chaleur. Il se prénommait Priscus, ce qui la fit tiquer surtout depuis les deniers et très récents événements où ce prénom était devenu en quelque temps un prénom honnit puisqu'il était désormais associé à celui d'un des plus grand faux-jeton et assassin de l'Histoire de l'humanité. Mais avant tout cela, il y avait encore quelques années, c'était un prénom très prisé pour certaines personnes car on l'associait à celui d'un sauveur. Un prénom définitivement dur à porter en ces temps actuels...
Malgré tout, il semblait faire avec, il n'avait pas trop le choix de toute manière et répondit favorablement à sa demande d'intégrer leur petit groupe. C'est ainsi qu'elle apprit que Priscus non plus n'était pas du coin, ce qui lui tira un sourire agréablement surprit alors qu'en réalité, il ne faisait que confirmer les raisons pour lesquels les sorciers avaient jeté leur dévolu sur lui plutôt que sur l'autre couple qui semblait natif d'ici à en juger par leur accent très prononcé.

C'était donc Priscus qui les avait enjoint à venir à leur table où l'alcool coulait à flot et où les rires fusaient à la moindre remarque, comme s'il fallait glousser stupidement dès que quelqu'un ouvrait la bouche pour dire quelque chose. Etait-elle aussi stupide dans son autre vie ? Non, dans ses souvenirs, lorsqu'elle riait avec Ryan c'était simplement parce qu'ils étaient heureux et qu'ils avaient toutes les raisons du monde de rire et de s'amuser. Ryan,... Jordan détestait pensait à cette époque. Elle aurait aimé avoir la mémoire d'un ordinateur que l'on aurait reformaté, vierge de tous souvenirs douloureux. Chassant ces souvenirs de son esprit, elle se concentra sur les propos stupides et incohérents de la petite bande de fêtard en esquissant des sourires timides pour tenter de leur faire croire qu'elle suivait leurs débordements alors qu'en réalité elle était totalement larguée, mais personne ne sembla s'en formaliser. On devait la prendre pour une fille timide qui débarquait de sa campagne et ce n'était pas plus mal.  

Autour de cette assemblée, seul Priscus avait commencé à trouver grâce à ses yeux. Il n'était pas sorcier et était une victime toute désigné ce qui le rendait forcément plus sympathique et puis malgré son état d'ébriété légère il lui paraissait beaucoup moins stupide et agaçant que les autres qui faisaient absolument tout pour se faire remarquer.
Tandis qu'elle trempait ses lèvres dans sa pinte de bière, Priscus entama la conversation avec elle, ce qui sembla déplaire fortement à la sorcière qui s'empressa de répondre aux questions qu'il lui avait pourtant posé à elle. Mais Jordan ne s'en formalisa pas, bien au contraire c'était préférable. S'il commençait à s'intéresser à elle, tout le plan des sorciers, et par conséquent le sien, finirait pas tomber à l'eau. Et puis cela ne sembla guère déranger Priscus que Marie réponde à ses questions vu comment cet idiot semblait littéralement boire les mensonges de cette femme. En réalité, Priscus se fichait royalement de savoir qui répondrait à ses questions, du moment qu'il attirait l'intention d'une femme, son identité importait peu. S'il savait ce qui l'attendait, il déchanterait vite....

L'un des sorciers fit mine de s'intéresser à elle, leur autre proie et la jeune femme se montra très réceptive à ses avances. Il était évidement hors de question qu'il pose ses mains sur elle ou pire ses lèvres, mais elle se fit un plaisir de répondre à ses questions en souriant le plus naturellement possible.

- Alors Jordan, je vais poser les mêmes questions que Priscus, que viens-tu faire à Nashville ? Tu es étudiante ?

- Oh non, sourit-elle timidement

Heureusement que Priscus lui avait posé la question au préalable et que Marie avait décidé de répondre à sa place, cela lui avait permit de réfléchir à ce qu'elle répondrait au cas où on la relancerait à ce sujet. Calvin lui avait toujours dit que les meilleurs mensonges étaient ceux qui détenaient une parcelle de vérité, aussi releva-t-elle son regard sur le sorcier

- Je ne suis que de passage, en réalité je me rends à New-York. Ils auditionnent pour entrer dans le ballet de l'opéra et... j'espère avoir toutes mes chances. Je chausse des ballerines depuis l'âge de 5 ans et j'ai un bon curriculum vitae, c'est la chance de ma vie et je ne veux pas la rater, alors pour éviter d'y songer et de stresser toute seule dans ma chambre d'hôtel, je me suis dit que le mieux était encore de venir se vider la tête

- Tu as bien fait Jordan, on va bien s'amuser tu vas voir...

La soirée se déroula ainsi entre rire et jeu stupide, tous étaient totalement désinhibés par l'alcool et Jordan avait remarqué que ceux qu'ils faisaient boire le plus était elle et Priscus. Afin d'éviter d'être véritablement ivre, elle décida de feindre le malaise. Thomas, l'un des sorciers, lui proposa de prendre l'air frais ce qu'elle accepta. Soutenue par le jeune sorcier, ils se levèrent et quittèrent la table pour sortir du bar. Ils marchèrent un peu au hasard de la ruelle alors qu'en réalité, ils se dirigeaient vers la fourgonnette. Un violent coup s'abattit alors sur sa nuque et elle s'écroula sur le bitume. Le sorcier la ramassa, ouvrit la fourgonnette et l'y déposa à l'intérieur. Après l'avoir menotté et placé un ruban de scotch sur ses lèvres il quitta le camion, et retourna au bar où il apprit à ses amis d'un air navré que finalement la jeune femme avait préféré rentrer à son hôtel.

Ce fut le bruit d'une porte que l'on claque qui la réveilla, mais prudente, elle ne bougea pas et garda les yeux obstinément clos. Combien de temps avait-elle perdu connaissance ? Elle n'en n'avait aucune idée, mais le véhicule dans lequel elle se trouvait venait de démarrer. A ses cotés, elle sentit une autre présence. Ouvrant discrètement un oeil, elle reconnu Priscus. Se redressant légèrement elle regarda autour d'elle et constata qu'ils étaient seuls. Les sorciers étaient tellement en confiance qu'ils ne soupçonnaient strictement rien. Se relevant, elle brisa ses menottes grâce à sa force cybernétique et retira le scotch qui lui bandait la bouche. Puis, sans se préoccuper de Priscus, elle retira la cuirasse d'une mitraillette dont elle avait discrètement dissimulé les différentes parties à divers endroits du camion lorsqu'elle avait fait le tour de la camionnette avant d'entrer dans le bar. Elle la monta très rapidement, puis lorsque ce fut fait, elle récupéra son revolver à particule anti-magie qu'elle glissa dans le dos de sa ceinture avant de se tourner vers Priscus et de s'accroupir à sa hauteur.


- Penche-toi vers moi, je vais te libérer, mais ne fais pas un bruit ou je te tue ! Le prévint-elle

Elle n'avait pas l'intention de le tuer évidement, mais il fallait que la menace soit suffisamment sérieuse pour qu'elle soit certaine qu'il lui obéisse. Elle brisa ses menottes et lui retira son bâillon tout en plaquant son index sur ses lèvres.

- Nous avons été enlevé par trois sorciers qui font du trafic de chaire humaine pour les vampires, j'ai été envoyé pour les débusquer et les neutraliser, si tu fais ce que je te dis, tout se passera bien, lui expliqua-t-elle en s'asseyant à ses cotés.

.....

Le jour s'était levé depuis une heure ou deux lorsque le véhicule s'arrêta enfin. La lumière du soleil qui filtrait sous la porte avait laissé la place à nouveau à l'obscurité. On pouvait clairement percevoir le bruit d'une porte de garage coulissante que l'on montait. Le véhicule avança à nouveau à vitesse réduite avant de s'immobiliser définitivement. La porte coulissante se referma à nouveau. D'un bond, l'arme en joue, Jordan se plaça devant la porte


- Si tu veux vivre, reste derrière moi ! Lui ordonna-t-elle.

La porte s'ouvrit à peine que la jeune femme se mit à tirer sans se préoccuper le moins du monde de savoir qui ouvrait véritablement la porte du véhicule. Il n'y avait que 2% de chance que cette personne ne soit pas leur agresseur, mais le visage figé de stupeur de Thomas qui s'écroula sous les balles en baignant dans son sang lui démontra qu'elle avait eut raison de ne pas hésiter.

S'emparant ensuite de son arme qui se trouvait à sa ceinture, elle tira une balle à particule anti-magie pour neutraliser tous les sorciers qui se trouvait dans un rayon de 500 mètres. Ces derniers seraient à présent incapables de se servir de leur magie. Bondissant de la fourgonnette, elle lança sa mitraillette à Priscus et fonça sur Kevin, le second sorcier qu'elle attrapa par la veste avant de lui asséner plusieurs coup de genou dans le ventre. Ensemble, ils tournèrent sur eux-mêmes, et Jordan le balança en travers de la pièce avec une force que son petit gabarit n'aurait jamais laissé soupçonner. Elle le rejoignit en deux enjambées avant qu'il n'ai le temps de se relever, enserra son cou avec sa main tel un étau impossible à retirer. Elle ne comptait pas le tuer, du mois, pas tout de suite. Il lui fallait un guide pour le conduire jusqu'aux prisonniers histoire de ne pas perdre de temps, et puis elle avait des questions à lui poser. Elle leva son regard pour faire un tour d'inspection. Ils se trouvaient dans une sorte de hangars et Marie avait complétement disparu de contact visuel

- Fais attention, fit-elle à l'adresse de Priscus, "Marie" n'est pas loin. Toi, combien êtes-vous ? Où sont vos autres victimes et qui sont vos commanditaires ?

- Tu crois vraiment que je vais te répondre pétasse ?

- Oui je le crois, répondit-elle sans sourciller, sinon tu ne m'es d'aucune utilité et je devrais te tuer

- Et qui me dis que tu ne me tueras pas une fois que je t'aurais tout dit ?

- Rien. Mais je me moque de toi, tu ne m'intéresses pas, ceux que je veux ce sont les noms des responsables, alors ? Tu es prêt à coopérer ?

 
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MessageSujet: Re: Right Here [Ft. Jordan]   Right Here [Ft. Jordan] Empty11.04.15 0:37


PRISCUS F. YAXLEY FT. JORDAN DEKKER
And I was like baby, baby, baby oh. Like baby, baby, baby no. Like baby, baby, baby oh. I thought you'd always be mine (Mine)

Marie aka je-glousse-pour-pas-grand-chose qu’on pouvait aussi renommer avec les initiales JGPPGC avait décidé qu’il ne devait accorder son attention uniquement sur elle. Il n’était pas forcément contre mais Priscus avait une sainte horreur de l’autorité. Sa famille pouvait en attester, chaque fois qu’on tentait de lui demander de s’impliquer davantage, de grandir ou de faire davantage d’effort, il se rebellait contre cela parce qu’il avait l’impression de se retrouver prise au piège. Il n’aimait pas ça du tout. Le jeune homme était quelqu’un de très soucieux de sa liberté et de sa capacité à pouvoir être maître de ses propres actions. S’il n’arrivait pas à accepter ce genre d’attention de sa famille, il n’allait certainement pas l’accepter d’une presque inconnue et même si cette dernière était canon et lui mangeait presque dans la main. Le jeu n’en valait pas la chandelle si dans le même temps on lui rongeait les ailes. Cependant, il n’était pas encore prêt à renoncer. Le sorcier était là pour faire la fête avant de se rendre vers d’autres cieux. Il faisait alors semblant d’être passionner par les paroles de la jeune femme sur qui il avait jeté son dévolu et qui ne se faisait pas prier.

Il avait essayé de décrocher une parole de la part de « miss hiver » mais c’était peine perdu avec JGPPGC. De toute manière, il s’était fait voler la vedette par un autre de ces « amis » d’un soir. Il n’était pas mauvais joueur et préféra donc se contenter de la femme qui glousse. Après tout, il n’allait pas s’avouer vaincu. Priscus comptait bien repartir avec un baiser. Evidemment il ne manqua pas pour autant le fait que « miss hiver » réponde finalement à ses questions posé cette fois-ci par quelqu’un d’autre. Apparemment, il n’était pas le seul à voyager car elle se rendait elle à New York pour quelque chose. Mais sa raison était bien meilleure que la sienne. Evidemment, il n’allait pas dire à tout le monde qu’il avait décidé de se souler et de passer la nuit avec la première fille un peu jolie et consentante pour retarder le fait de se rendre sur le territoire des Mages Fondateurs pour y rencontrer sa mère biologique. Non ! Mieux valait garder ça pour soi parce que c’était loin d’être le genre de chose qui mettait les gens à l’aise. JGPPGC fini par lui demander ses propres raisons et il n’hésita pas un instant.

« Moi ?! Je suis là pour m’amuser bien entendu. Nashville est un coin à bar dansant et musique country, tout ce que je recherche pour ce soir. Quand à étudier je crains que je fasse partie de ces pauvres ratés qui n’ont pas vraiment envie d’en faire plus. Mais je le vis bien. » Dit-il sur le ton de la plaisanterie.

C’était vague et en même temps ça informait suffisamment sur ses intentions pour la soirée. Apparemment, ça fit mouche parce que JGPPGC gloussa à nouveau comme s’il avait sorti la chose la plus hilarante de la soirée. Elle en faisait un peu trop quand même. Il savait qu’il pouvait être charmant et même parfois drôle mais pas à ce point. Enfin ! Ca n’avait guère d’importance parce qu’il était là pour faire la fête et qu’il comptait bien s’amuser. Priscus voulait oublier les révélations, les soucis chez les Partisans du Nouveau Monde et les questionnements sur l’avenir. La soirée continua à avancer entre jeu alcoolisé et crise de fou rire. Le jeune homme avait plus que ça part d’alcool. Il tenait bien pour le moment et ne se sentait qu’un peu pompette. Ça c’était grâce à toutes ces soirées de folies avec son meilleur ami. Il faudrait peut-être qu’il le remercie pour cet entrainement qui lui permettait de ne pas être ivre mort sur la table du pub. Alors qu’il entamait une autre peinte pendant que Marie venait se lover contre son corps, Jordan sembla faire un malaise. L’un des garçons lui proposa de prendre l’air et ils sortirent tout deux.

Marie ravie de voir qu’elle l’avait pour elle toute seule l’attira vers elle. Priscus posa la peinte et ne se fit pas prier. Elle faisait courir ses mains sur son corps et aidé de l’alcool, il sentit que l’air autour de lui se fit un peu plus chaud. Il allait peut-être enfin avoir son baiser. Il se pencha vers elle et la vit se cambrer à son contact. Pricus resserra son étreinte et se pencha vers les lèvres de la jeune femme. Déterminé à obtenir ce baiser qu’il était le but de ce pari stupide, il s’inclina et ravit la bouche de la jeune femme, asticotant ses lèvres jusqu’à ce qu’elle s’abandonne. Elle lâcha un petit râle et se tortilla pour se retrouver sur ses genoux. Le baiser n’était ni doux, ni pudique. De toute évidence, aucune d’eux ne souhaitait quelque chose comme cela. Il en était d’ailleurs content. Le sorcier avait eu peu un instant qu’elle ne recherche plus qu’une aventure d’un soir. Il n’avait pas besoin de plus d’encouragements et plaqua ses mains sur les fesses de la jeune femme. Alors qu’il allait intensifier son baiser pour ne plus laisser aucun doute sur ses intentions, JGPPGC fini par le repousser. Il grogna déçu encore enivré par d’autres pensées. La jeune femme fit soudain tout un tas de manière pour qu’ils aillent dans un lieu moins publique. Il pouvait comprendre et la suivit dehors sous les encouragements des autres qui n’avaient pas manqué une miette du spectacle.

Ce fut la dernière chose dont il se rappela clairement car lorsqu’il rouvrit ses yeux il était dans un lieu pour le moins inattendu. Il avait un mal de crane pas possible qui ne pouvait pas être simplement dû à l’alcool. Il essaya de bouger mais il sentit que ses mains étaient liées. Dans quelle galère s’était-il encore retrouvé ? Les souvenirs étaient encore flous mais il était persuadé que c’était quelque chose qui était arrivé peu de temps après qu’il soit sorti dehors avec Marie. D’ailleurs, elle était où celle-là ? Il cligna des yeux et fini par remarque qu’il n’était pas seul mais ce n’était pas la jeune femme auquel il s’attendait. En fait il s’agissait plus précisément de « miss hiver ». Elle ne semblait pas se préoccuper de lui et elle se débarrassa de ses liens avec une rapidité importante. Farfouillant à a recherche de quelque chose, elle finit par trouver des parties d’une arme et la monta très vite. Priscus avait l’impression d’avoir plongé dans un de ces films de moldu à la Rambo ou Terminator. Il s’attendait presque à voir Schwarzenegger en blouson de cuir avec ses lunettes de soleil débarquer et lui lancer un « Hasta la vista, baby ». Quand enfin Jordan fini par lui payer attention, elle s’accroupie à sa hauteur et ses paroles étaient loin d’être amicale. De toute évidence « miss hiver » en plus d’être pas sympa semblait assez cinglé sur les bords. Il n’avait pas envie de la contredire et hocha la tête. Ses mains furent alors libérées et elle retira son bâillon. Il se massa les articulations alors même que Jordan lui racontait la raison pour laquelle il se trouvait là.

« Je crois avoir décroché au moment où tu as parlé de vampire et de chair humaine. Qu’est-ce que c’est que ce délire ?! » Il n’avait pas haussé la voix parce qu’il ne voulait pas que ça soit difficile pour lui mais il avait du mal à se taire davantage. Il se contenta de murmurer.

Il essaya de mettre une raison sur toutes ses paroles. Son arme à feu lui prouvait qu’il avait affaire à une non-sorcière et apparemment elle avait pour mission de ce chargé de sorciers. Il n’existait que deux personnes qui pourraient faire ce genre de chose : soit elle était des partisans du nouveau monde et travaillait avec les brigades soit elle était du côté des inquisiteurs et il devait tout faire pour qu’elle ne se rende pas compte qu’il ne faisait pas forcément partie des gens qui n’avait pas de magie. Dans tout les cas, la discrétion était de mise. « Miss hiver » n’était plus une fille normale croisée dans un bar. De toute évidence, son excuse de New York et de chance de sa vie n’était que du bidon. Il avait bien fiat de ne pas donner trop d’information sur lui-même. Il se prit la tête entre les mains et essaya de penser à comment il allait sortir de ce pétrin. Peut-être que quand le véhicule s’arrêterai il pourrait tenter de s’en aller en transplanant. En attendant il allait faire profil bas. Cela semblait être la meilleure option. Il releva la tête et regarda Jordan et fini par demander :

« C’est quoi ton super plan pour nous sortir de ce merdier ? »

.....

Le véhicule fini par s’arrêter après un long moment et cela n’était pas pour lui déplaire. Priscus se demanda où est-ce qu’il pouvait bien se trouver. De toute manière, il avait hâte de sortir de ce truc. Jordan se mit d’un bond debout avec son arme en joue. Face à la porte, elle lui ordonna se de mettre derrière lui. Il avait presque envie de lui dire qu’il pouvait très bien s’en sortir sans elle mais il préféra continuer sur son idée de rester discret et fit comme elle lui ordonna. Pas besoin de e mettre à dos à la fois la folle armée et des sorciers malavisés. La porte fini par s’ouvrir et la jeune femme n’hésita pas à se servir de son arme. Lorsqu’elle baissa son arme, il vit le visage figé dans la surprise du garçon qui l’avait amené dehors. Un mauvais pressentiment fit son chemin dans son esprit et il comprit que s’il se trouvait là, c’était que Marie n’était probablement pas étrangère à cela. Il doutait que ça soit un hasard que ce type soit là. Mais il n’eut pas le temps de dire ou penser ou faire quoi que ce soit de plus que Jordan s’empara d’une arme à sa ceinture et lança quelque chose. Il n’était pas certain de ce que c’était mais il peut après il sentit sa tête lui tourner alors que son mal de crâne était passé durant le voyage. Le jeune homme sentit à peine son élancement passé que Jordan lança sa mitraillette vers lui et il l’attrapa avec peine.

La scène qui se déroula devant lui était digne d’un film d’action sauf qu’il était aux premières lignes pour l’observer. Un autre sorcier apparemment parce que la jeune femme entra dans un combat avec lui et l’envoyer valser à travers la pièce. De toute évidence la jeune femme n’était pas du tout des Partisans. Sa crainte était qu’il se trouvait malheureusement au milieu d’un combat qui n’était pas le sien, prise entre deux feux. C’était quelque chose dont il n’avait pas eu à affronter jusqu’à présent. Oh ! Il n’était pas étranger à la violence simple mais se trouver coincé ici dans ce hangar inconnu dans un endroit où il n’aurait pas dû se trouver n’était pas des plus rassurants sur le futur qui se dressait devant lui. Dire qu’à la base il était partie de chez lui où se déroulaient émeutes et où la colère était partout. Il se demanda s’il n’était pas en train de rêver. Peut-être qu’il allait se réveiller et qu’il serait dans sa chambre d’enfant à New Phoenix. Cependant le poids de l’arme dont il ne savait même pas se servir lui prouvait le contraire. Jordan avait fini par gagner le combat et le traina par le cou. Elle finit par lever le regard vers Priscus et lui intima de faire attention. Comme s’il allait se mettre davantage en danger. Il marmonna entre ses dents :

« Merci pour le conseil, j’avais prévu de me mettre en danger bien entendu. »

Jordan se reconcentra sur sa « victime » et lui demande où était les autres et qui était responsable de ce gâchis. Ce qui intéressait vraiment Priscus c’était de savoir où se trouvait Marie. Quand il verrait son regard c’est d’elle dont il s’occuperait en premier. La discrétion pourrait bien aller se faire voir à ce moment-là. Il n’aimait pas se retrouver dans ce genre de situation et la femme responsable de ce problème allait devoir en répondre. Le type que tenait Jordan n’était pas des plus coopératif et, même sachant qu’elle le tenait bien, il n’hésita pas à répondre avec un certain aplomb qui ressemblait plus à de la bêtise qu’autre chose. A ce niveau-là ce n’était même plus du courage. C’était probablement les sorciers les plus nulles qu’il croisait. « Miss Hiver » ne fut pas choquer par sa réponse et lui répondit froidement que la seule issue pour lui serait de finir comme son collègue. Priscus n’avait pas envie de s’attarder ici. Il ne savait pas si Jordan n’était pas dans une simple vendetta personnelle. Elle l’avait elle-même menacé de la même chose que le sorcier qu’elle tenait. La situation était loin d’être reluisante. Il évalua l’endroit où il se trouva et aperçu un chemin sombre. Le jeune homme pesa la pour et le contre. Il pouvait soit rester ici et subir ce délire ou prendre le chemin qu’il avait aperçu pour sortir de là.

Tandis que Jordan prévenait le sorcier qu’elle avait juste besoin de lui pour des informations, Priscus se déplaça en silence et lorsqu’il pensa qu’elle ne lui accordait plus d’attention, il prit le chemin. Il tenait toujours la mitraillette dans la main bien que ça ne lui serve à rien. Jetant des coups d’œil rapides derrière lui, il avança vite avant de déboucher sur une autre pièce plus éclairé où Marie se trouvait au centre en train d’observer quelque chose. Il se stoppa et l’observa avec de la colère dans les yeux. Elle allait lui payer ce séjour en enfer. Il n’avait qu’à ce servir de la magie. Elle ne regardait pas dans sa direction et ça serait si simple. Ensuite, il n’aurait qu’à s’échapper en transplanant. Priscus leva sa main et pensa à un sort qui ferrait voler la femme qui s’était joué de lui. Sauf que rien ne se passa. Il ne comprenait pas. Comment c’était possible ?! Mais alors qu’il s’interrogeait sur ce problème Marie se retourna et l’aperçu. Elle avait un sourire mauvais sur ces lèvres qu’il avait embrassé. Rien que d’y penser ça lui donner envie de vomir.

« Alors toi ! Tu vas me payer cet enfer ! » Lui jeta au visage Priscus très en colère de se trouver dans ce merdier pas possible.

Elle se dirigea et dans le même temps il leva l’arme qu’il tenait toujours dans ses bras. La jeune femme se stoppa indécise un instant. Elle allait lancer un sort il le sentait au fond de lui. Malheureusement, Priscus n’était pas de taille si elle pouvait lancer un sort alors même que lui-même en était démuni. Cependant la chance lui souriait car elle se retrouva aussi face au même problème que lui. Il ne se fit pas prier et tenta de lui mettre un coup avec l’arme qu’il tenait dans la main. Mais il n’était pas très habile et elle échappa de peu au coup. Elle se jeta vers lui pour le mettre à terre cependant elle ne fit que l’écharper de ses ongles longs. Ils se tournèrent autour et Priscus tenta à nouveau de se servir de l’arme comme d’une massue mais elle lui lâcha des mains et ils entendirent tous deux un cri quand l’arme vint rencontrer un autre corps et qu’un autre homme tomba. Priscus se maudit mentalement. C’était Marie qu’il avait visé pas ce type. Elle le regarda avec du défi dans les yeux et voulu lui mettre un poing. Il décida qu’il allait plutôt la faire courir et prit le premier chemin qui s’offrit à lui. Chemin qui le fit déboucher à nouveau vers le hangar et une Jordan pas forcément contente. Il avait l’impression d’être dans un ralenti avec d’un côté la folle meurtrière et de l’autre la sorcière cinglée. Dire qu’il avait voulu se changer les idées avant d’affronter la rencontre mère-fils. C’était pas vraiment ce qu’il avait prévu.


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MessageSujet: Re: Right Here [Ft. Jordan]   Right Here [Ft. Jordan] Empty24.04.15 14:06


Priscus & Jordan
Kiss me, kiss me, say that you miss me. Tell me what I wanna hear, tell me you love meeeee ! »
.



Un genou à terre, penchée au-dessus de son otage qu'elle maintenait d'une main de fer à la base du cou, Jordan n'avait pas relevé la remarque de Priscus lorsqu'elle lui avait demandé de rester sur ses gardes. Que la situation lui convienne ou non était le cadet de ses soucis. Elle n'avait que faire de ses états d'âmes, à choisir, elle aussi aurait préféré qu'il ne soit pas là plutôt que de se coltiner un boulet dans son genre. Mais il était là, avec elle et elle devait faire avec. Tant qu'elle n'en n'aurait pas fini avec ces maudits sorciers, elle s'engageait à ce qu'il ne lui arrive rien, il resterait sous sa protection. Portant toute son attention sur sa victime Jordan ne remarqua pas que son protégé tentait de filer en douce le plus loin et plus discrètement possible d'ici. Mais même si elle l'avait remarqué cela n'aurait pas changé grand chose, elle se serait simplement contentée de lui dire que c'était peine perdue mais en aucun cas, elle n'aurait tenté de l'en empêcher. Il devait faire ses propres expériences par lui-même et elle ne doutait pas un seul instant qu'il serait forcément revenu vers elle après avoir prit conscience qu'il ne pouvait aller plus loin. Ils se trouvaient à l'extérieur de la ville et avec tous ces déserts environnant, il lui aurait été bien difficile d'aller ou que ce soit.

Délaissant momentanément Priscus pour se concentrer sur son prisonnier elle fit deux constatations à son sujet. D'une part il n'était pas très loquace, sauf pour dire des bêtises plus grosses que lui, d'autre part, il était vraiment stupide pour oser s'obstiner à lui tenir tête. N'avait-il donc pas encore comprit à qui il avait à faire ? Elle allait devoir le lui faire comprendre rapidement. Elle n'avait certes pas le talent de Ezekiel pour inciter les gens à lui parler, mais elle avait ses méthodes bien à elle qui était tout aussi efficace, même si quelques peu plus douloureuses. Retirant son arme de sa ceinture, elle lui plaqua le canon contre la cuisse et tira froidement dans la chaire sans tressaillir ni faire la moindre sommation. Le sorcier poussa un hurlement de douleur tout en gesticulant comme un vers de terre. Impassible, Jordan déplaça sa main armée sur l'autre cuisse et tira à nouveau. L'homme était à présent immobilisé, incapable de s'enfuir. Il venait de gagner deux blessures par balle toutes deux logés dans son corps. Malheureusement pour lui, les balles qu'elle venait d'utiliser n'étaient pas n'importe quelle munition. Sur un humain normal, la blessure bien que déjà douloureuse n'aurait pas engendré d'autres réactions, mais sur un sorcier, les choses étaient bien différentes et les douleurs qu'il ressentait s'en trouvait décuplé car Jordan avait armé son revolver avec des munitions contenant des particules anti-magie, qui leur permettaient d'empêcher les sorciers de faire usage de la magie. Dans l'air, les particules étaient indolores lui semblait-il mais logé dans le corps, c'était une autre histoire. Le visage de la jeune femme était vide d'émotion, elle ne ressentait absolument rien pour lui, ni tristesse, ni compassion, ni colère, elle se contentait de l'observer le regard froid. S'il souffrait, c'était uniquement de sa faute. Il aurait pu s'épargner toute cette souffrance qui devait lui déchirer les entrailles s'il s'était montré beaucoup moins stupide. Des larmes de douleurs se mirent à couler sur le visage de l'homme tandis que lentement, Jordan remonta le canon de son arme sur le corps de sa victime qui haletait déjà de terreur à l'idée qu'elle lui loge une nouvelle balle dans le corps

- Pitié pitié pas ça, je vais tout vous dire.

Jordan immobilisa son arme sans pour autant l'éloigner de son corps et observa sa victime le visage froid, dénuée de la moindre émotion humaine. L'homme hoquetait et pleurait en lui expliquant qu'il restait deux victimes qui se trouvaient enfermés dans une cave au sous-sols. Quand aux commanditaires de ces enlèvements il s'agissait ni plus ni moins de vampires ou de sorciers issus de la haute société qui les contactaient lorsqu'ils avaient besoin de proies humaines supplémentaires avec lesquels s'amuser lors de soirée de débauche. Le nom de leurs différents clients se trouvaient dans un fichier codé sur leur ordinateur, mais pour l'ouvrir il fallait un code d'accès spécifique. Une lueur d'intérêt traversa le brun de son regard, Jordan avait parfaitement compris ce qu'il essayait de faire, il tentait de marchander sa vie en échange de ces informations qu'elle désirait, et pour la première fois l'inquisitrice esquissa un doux sourire. Elle retira son arme et le glissa dans le dos de sa ceinture pour le plus grand soulagement de sa victime. Se pensant sauver, l'homme lui sourit nerveusement, mais son sourire se transforma bien vite en grimace hideuse lorsqu'il réalisa qu'elle venait de plaquer sa main autour de son cou

- Tu... tu avais dis..... me... laisser... en vie..... Haleta l'homme en paniquant


- J'ai menti

- Le code... le code... tu as besoin....

Mais il ne termina pas sa phrase, il eut un craquement sourd, et sa tête tomba lourdement sur le côté, la nuque brisée. Elle n'avait absolument pas besoin de lui pour s'introduire dans leur système informatique, elle était une hackeuse de génie, elle faisait partie des meilleurs dans leur domaine, s'emparer de leur fichier pour elle serait un jeu d'enfant.
Se relevant doucement, elle se retourna pour voir Priscus courir dans sa direction, pourchassé par la dénommée "Marie". D'un pas décidé et guère engageant, elle se précipita sur Priscus qu'elle attrapa par chaque pan de sa veste et fit pivoter leur deux corps comme dans une valse improvisé. C'est ainsi qu'elle se retrouva dos aux poursuivants de Priscus et lui face à eux. Elle avait réagit à temps car deux secondes plus tard deux balles se logèrent dans son dos, mais cela n'eut pas plus d'effet sur elle que deux petites piqures de moustiques. Elle prit sa mitraillette des mains de Priscus et se retourna pour faire feu sur Marie et son quatrième acolyte qui fauchés par les balles, s'écroulèrent. Jordan s'avança vers les deux cadavres et s'assura qu'ils étaient bien mort, puis elle se retourna calmement vers Priscus en lui jetant un regard curieux


- Je pensais que tu étais ironique quand tu disais que tu avais prévu de te mettre en danger. Allons-y

L'arme à la main, Jordan s'avança vers la pièce du fond qui ressemblait à un bureau dont la porte était restée grande ouverte suite à l'intervention de Priscus. Elle prit place derrière le bureau et alluma l'ordinateur qui s'y trouvait tout en retirant une clé USB de sa poche. Après avoir rapidement pianoté sur le clavier de son ordinateur, elle parvint à entrer dans leur système sans le moindre mal, comme elle s'en doutait, et elle déchargea absolument tous les fichiers qui s'y trouvaient

- Ces personnes sont des sorciers du Nouveau-Monde, expliqua-t-elle à son compagnon tout en se concentrant sur son affaire. Ceux qui sont issus des territoires des Mages Fondateurs n'utilisent pas les nouvelles technologies et encore moins les technologies hybrides. Ils sont payés par des vampires ou des sorciers qui veulent offrir des mets de choix à des partenaire ou futurs partenaires vampires. Leur mission est de capturer des non-sorciers qui deviennent leurs petits divertissements lors de soirées décadentes. Leurs cibles se sont des personnes jeunes et sans attaches dont on ne remarque pas la disparition immédiatement, ou des adolescents à problèmes dont la fugue n'étonnerait personne. Nous étions des cibles idéales. Tu as eut beaucoup de chance, lui signifia-t-elle en relevant son regard sur lui. Désolée que tu ai été mêlé à ça.

Elle avait prononcé cette phrase de manière un peu mécanique comme s'il s'agissait d'une phrase toute faites dites parce que les circonstances le voulait sans être réellement pensé. Pourtant ce n'était pas tout à fait vrai. Elle aimait bien Priscus dans le fond, parce qu'il avait dans son regard cette lueur qu'elle connaissait très bien. Outre le fait qu'elle se demandait bien ce qu'il avait pu trouver à Marie, même si ce n'était pas très difficile à deviner en soit puisqu'elle agissait comme une fille facile, elle ne résista pas à lui poser une question qui lui paraissait évidente

- Et toi, que fuyais-tu en réalité Priscus ?

Priscus était un fêtard, il s'amusait et buvait comme tel, pourtant il y avait quelque chose qui avait interpellé Jordan dans son attitude lorsqu'elle l'avait observé à la dérobée dans ce bar. Une certaine tristesse et beaucoup de colère.
Les fichiers étaient entrain de se charger sur sa clé, mais ils étaient très lourd, de ce fait, cela prenait un peu plus de temps que prévu, c'est pourquoi elle avait entamé la conversation avec lui


- Tu sais, je n'ai pas menti, j'ai vraiment pratiqué la danse classique depuis l'âge de 5 ans. J'aimais beaucoup ça, fit-elle en songeant à ses premières leçons. Toi tu en aurais bien besoin tu es plutôt pitoyable comme danseur, se moqua-t-elle en songeant à son déhanché dans le bar, en affichant un petit sourire amusé. D'ailleurs puisqu'on en parle tu es aussi pitoyable en matière de femmes, Marie, franchement, tu peux trouver bien mieux que ça.

Lorsqu'enfin les documents furent chargés, elle retira la clé et se leva de sa chaise. Puis, elle déboita les pans en fer qui recouvrait la tour et en retira le disc dur.

- J'ai fini, allons-y. Il reste deux personnes enfermées dans la cave, on va les sortir de là, et ensuite on prendra leur fourgonnette pour rentrer en ville avec ces personnes. C'est ça mon plan pour nous sortir de ce merdier.

Elle venait de répondre à la question qu'il lui avait posé un peu plus tôt lorsqu'ils étaient encore enfermés dans la fourgonnette. L'arme en main, Jordan observa le hangars puis trouva un escalier qui descendait vers les sous-sols. Suivi de Priscus elle passa devant prêt à faire feu au moindre bruit suspect. Mais tout paraissait calme, étrangement calme. Elle appuya sur l'interrupteur et la petite pièce humide et obscur fut éclairée par une petite ampoule qui se trouvait au milieu de la pièce. Devant eux se dressait une immense porte en fer muni d'un code. Il était impossible d'ouvrir la porte sans le connaître. Jordan observa la porte durant un instant et jugeant qu'elle pouvait parfaitement faire sauter ses gongs, elle referma sa main sur la poigné en fer.
Alors qu'elle tira dessus pour la faire sauter, il eut comme une puissante décharge électrique qui lui brula la main. Une personne normal aurait hurlé de douleur mais Jordan s'était contentée de baisser son regard avec surprise. Il y avait bien longtemps qu'elle avait cessé d'éprouver toute sensation dans cette partie de son corps. La peau qui recouvrait sa main avait littéralement fondue pour laisser apparaître un squelette en métal.

- Oooh.... BI va pas être contente... murmura-t-elle en observant les dégâts

"Bi", Blue-Ivy, celle qui lui avait redonné une seconde chance, ou plutôt une seconde vie. Alors qu'elle aurait du mourir. Bi s'était battue pour qu'elle survive, prenant des décisions arbitraires pour y parvenir, mais à quel prix ? Elle n'avait pratiquement plus rien d'humain, c'est pour cela qu'elle n'avait jamais recherché à contacter Ryan qui la croyait morte de toute manière. C'était probablement mieux ainsi même si son cœur se serrait à chaque fois qu'elle pensait à lui. Avait-il refait sa vie ? Pas à ce qu'elle en savait, mais cela finirait bien par arriver tôt ou tard et elle préférait ne pas savoir lorsque cela arriverait.
BI était devenue sa seule famille, et même si elles n'étaient pas reliés par les liens du sang, elle considérait la jolie rousse non plus comme une ancienne belle-soeur, mais plutôt comme une grande sœur. Une grande sœur qui s'occupait d'elle, qui apportait des améliorations à son corps cybernétique, qui la réprimandait parfois, qui riait avec elle, ou rouspétait à longueur de journée quand quelque chose la contrariait, et à n'en pas douter, lorsqu'elle verrait l'état de sa main, la jolie rousse n'y manquerait pas.
Elle glissa un regard gêné sur Priscus avant de reporter son regard sur sa main. Elle n'aimait pas ça, elle n'aimait pas qu'on la regarde telle qu'elle était réellement. Elle avait l'impression de se dévoiler totalement, s'était encore pire pour elle que de se retrouver nue devant un inconnu. Reprenant son masque de froide indifférence elle voulu refermer à nouveau sa main sur la poigné mais celle-ci ne bougea pas. Elle était incapable de faire le moindre mouvement avec les doigts de sa main ni même de bouger tout le bras. Soulevant un amas de chaire synthétique calciné Jordan réalisa que plusieurs fils reliés à ses articulations étaient sectionnés

- Je crois que j'ai un problème. Tu veux bien m'aider ? Lui demanda-t-elle en posant sur lui un regard innocent de petite fille. Tu sais, je n'ai pas toujours été comme ça... Il me semble avoir vu une caisse à outil dans la camionnette, si je te guide, et si je te dis quoi faire, tu veux bien me réparer ?




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MessageSujet: Re: Right Here [Ft. Jordan]   Right Here [Ft. Jordan] Empty27.04.15 21:56


PRISCUS F. YAXLEY FT. JORDAN DEKKER
And I was like baby, baby, baby oh. Like baby, baby, baby no. Like baby, baby, baby oh. I thought you'd always be mine (Mine)

Alors même qu’il courrait pour échapper à cette folle dingue de Marie, Priscus se mit à se souvenir d’une discussion, ou plutôt, une violente dispute qu’il avait eu avec son père (il semblait que c’était l’unique mode de conversation qu’ils avaient de toute manière). C’était au retour d’une de ses fugues où il était partie comme un voleur et revenu comme un mendiant. Son père avait affirmé qu’un jour, il se mordait les doigts de ses vadrouilles constantes sans aucune forme de responsabilisation ce à quoi le jeune adolescent qu’il était avait ri avant de fuir à nouveau les reproches cependant pleins de bon sens de son père. Maintenant, il se demandait s’il n’aurait pas mieux fait d’écouter les conseils au lieu de les écarter d’un mouvement de main comme on chasse une mouche qui vous bourdonne dans l’oreille. Le jeune sorcier se sentait bien stupide. Il ne comprenait vraiment pas pourquoi la magie n’avait pas fonctionné. Ca n’était jamais arrivé avant et ça ne le rassurait pas d’être privé de son seul atout alors même qu’il était entouré de personnes avec des intentions peu amicales. Alors qu’il courrait en direction de la pièce où il avait laissé Jordan il se stoppa net quand il entendit un craquement sourd et vit l’homme qu’elle avait tenu en joue, tomber à terre.

Priscus n’était pas étranger à la mort pour l’avoir déjà contemplé de loin. Il n’était pas un enfant de cœur mais il devait avouer qu’il n’avait jamais tué pour quiconque jusqu’à présent. Sa seule vision de la mort était due à d’autres personnes ou d’autres conséquences que lui-même. De toute évidence il avait toujours eu une existence privilégié. On le surnommait parfois le petit prince pour son côté pourri gâté et orgueilleux. Ça aurait dû le toucher mais la vérité c’était bien qu’il était plus hautain que d’autre et qu’il assumait ce trait de caractère comme on se drape d’un beau manteau. Cette existence d’héritier de royaume lui donnait une marque d’intouchabilité qui malheureusement ne se trouvait pas partout. Dans un monde qui implosait de l’intérieur, il était fort peu possible de rester toujours du bon côté de la route. Le jeune homme voyait bien que la vie était plus violente et dur qu’il n’y paraissait. Il ignorait le pourquoi du comment de la raison pour laquelle Jordan avait mis fin aux jours de l’homme mais il n’avait pas envie d’être le prochain sur sa liste. Il allait devoir ruser pour ne rien laisser paraître.

Derrière lui, Marie était arrivé à le rejoindre bien décidé à faire passer sa colère sur lui. Jordan le fit pivoter derrière lui d’un pas presque dansant, présentant alors son dos à leur opposant.  Priscus n’eut pas le temps de voir ce qui se passait qu’il entendit l’impact des balles qui se logèrent dans le dos de sa sauveuse. Cependant, Jordan n’eut pas plus de réaction que de bouger un cil avant de réagir et de s’emparer de la mitraillette dont Priscus s’était servis comme d’une matraque un peu plus tôt. Elle savait mieux s’en servir que lui et se débarrassa par son biais de Maris et d’un de ces acolytes. Quand les corps s’écroulèrent, elle vint voir s’il était bien mort et se retourna vers lui avec un regard étonné. Priscus se demanda un instant si elle allait se débarrasser de lui de la même manière qu’eux. Sans pouvoir, il était sans défense comme un petit oisillon qui sort du nid de ces parents. Il recula un instant, les mains levées devant lui dans un geste de reddition. Mais apparemment la jeune femme n’en avait pas après lui et se fendit presque d’une remarque qui aurait pu passer pour de l’humour si elle n’était pas une fille de l’hiver aussi glaciale qu’un flocon de neige.

« Je n’avais pas vraiment prévu de me retrouver dans cette situation. Aux dernières nouvelles, je devais me soûler dans un bar ambiance Irlandaise et finir dans le lit d’une jolie fille. Le côté Rambo et prise d’otage n’était pas prévu dans mon scénario si je puis dire ! » Répliqua Priscus toujours aussi fort peu à propos quand il s’agissait de se taire.

Jordan toujours son arme à la main, avança jusqu’au fond de la pièce et se plaça devant un ordinateur où elle fit courir ses doigts sur le clavier. Priscus l’observa de loin en essayant de faire abstraction des corps morts autour d’eux. Ce n’est pas comme si c’était normal de se retrouver dans cette situation mais il tentait de ne pas trop y réfléchir. L’ignorance était un plaisir sans autre comparable.  Pendant que la jeune femme se concentrait sur son affaire elle lui expliqua qui était les personnes. Il apprit alors que ses kidnappeurs étaient des sorciers du Nouveau Monde. Il leur jeta un coup d’œil et ne fut pas particulièrement convaincu. Dans sa tête, il continuait de croire que les idéaux des partisans du Nouveau Monde restaient de créer un endroit de paix pour les sorciers comme pour les humains ou chacun pouvait tirer le meilleur des deux groupes. Ces personnes ne rentraient pas vraiment dans le moule de ce qu’il imaginait. Toute cette histoire liée aux vampires lui faisait penser à cette drogue qui coulait dans les rues sombres de la ville de New Phoenix. Il n’était pas vraiment intéressé par la drogue mais toute cette histoire puait  plein nez.

« J’imagine que des remerciements sont de mise. » Finit par répondre Priscus puis une idée germant dans son esprit il demanda «  Si ce sont des sorciers, comment se fait-il qu’il ne se servait pas de magie. Je croyais que c’était justement l’idée quand on était un sorcier… »

Par là même il essayait de comprendre comment il avait pu perdre l’usage de sa magie. De plus il se fichait bien du fait que la jeune femme était désolée. Elle ne le semblait pas et lui paraissait de moins en moins sympathique. Pourquoi lui ? Dire qu’il aurait dû se trouver sur le territoire des Mages Fondateurs à l’heure qu’il était. Au lieu de ça il se trouvait on ne sait où en compagnie d’une folle dégénéré habile de la gâchette à devoir taire sa véritable identité.  C’est alors qu’elle le surprit avec une question étrange et un peu trop personnel. Priscus n’était pas certain qu’être honnête soit une bonne idée. Il lui apparaissait de plus en plus que la jeune femme n’était pas ce qu’elle avait dit dans le bar. Pas question  de l’être plus qu’elle. Il fit mine de réfléchir et décida de donner une réponse évasive saupoudré d’un semblant de vérité pour que ça ne sonne pas faux aux oreilles de la jeune femme tout comme aux siennes.

« Je fuis un climat familiale difficile. J’ai récemment appris l’identité de ma mère et j’étais sur le chemin pour lui rendre visite afin de mieux comprendre où j’en suis. Rien d’extraordinaire dans un monde aussi compliqué que le nôtre. »

De toute manière, il n’était pas certain que ça intéresse vraiment la jeune femme. Jordan semblait être absorbé par sa tâche plutôt que par l’envie d’établir une véritable conversation. Il comprenait mieux son air renfermé et sa chaleur humaine inexistante. Elle lui affirma ne pas avoir entièrement menti mais lui-même savait qu’un bon mensonge doit nécessitait une partie de vérité pour réussir à fonctionner donc il n’était pas vraiment surpris. Son mouvement pour le protéger des balles lui avait démontré qu’elle avait certainement fait de la dance ou au moins de la gymnastique. Avec un sourire amusé et se fendit même d’une remarque amusante sur sa manière à lui de danser. Il aurait rigolé s’il ne se trouvait pas dans un hangar au milieu de nulle part. Elle avait vraiment le sens de l’à propos pour s’amuser d’une telle chose à ce moment précis. Après la danse vint une remarque sur les femmes qu’ils fréquentaient. Comme s’il avait besoin d’elle pour savoir ça. Tout le monde n’était pas son frère avec à leur bras une belle jeune femme qui les aimait malgré tout. Priscus ne recherchait pas l’amour, mais juste le plaisir d’une rencontre furtive entre les draps. L’amour n’était pas au programme de sa vie. Les femmes étaient interchangeables dans sa vie. C’était probablement dû à son petit complexe d’Œdipe mais il ne l’avouerait jamais à haute voix.

« La dance n’est pas vraiment dans mon programme future mais j’essaierai d’y penser la prochaine fois si prochaine fois il y a. » Bougonna le jeune homme un peu agacé. « Quand à Marie, elle avait le profit parfait pour une relation sans lendemain. Il n’y a guère besoin de parole ou de connaissance de la personnalité profonde de la personne pour ce que j’avais en tête.  Tu ne t’es jamais trompé toi peut-être ?»

Il sembla que Jordan en avait fini avec son travail sur l’ordinateur car elle lui intima de venir avec lui et lui présenta son plan avec autant de délicatesse qu’un char d’assaut lancé à tout allure. Il essaya de s’imaginer qui pourrait vouloir rester avec une personne pareille. Il n’était pas un parangon de vertu mais il avait certainement plus de chance qu’elle ne de pas finir tout seul dans sa vie. Il suivit la jeune femme non sans marmonner pour exprimer son mécontentement. Il avait l’impression qu’elle le traitait comme un gamin et ça avait tendance à réveiller ses mauvais instincts. C’était en général ce qui le faisait exploser de colère quand il avait une de ces discussions avec son paternel. Ils se retrouvèrent coincés devant une porte et avec sa finesse particulière Jordan avait décidé de faire sauter les gongs de ses mains. Il vit presque la décharge qui lui brûla la main mais la jeune femme n’esquiva même pas un rictus de douleur. Il allait finir par croire qu’elle avait été taillée dans la glace. C’est alors qu’il vit le métal… Jordan murmura quelque chose mais ça n’avait pas de sens pour le jeune homme. Décidément cette femme était une énigme. Elle se tourna vers lui et lui montra la chair calciné et tout un tas de fils sectionnés avant de dire qu’elle avait un petit problème et de lui demander de l’aider.

« J’ai l’air d’un mécanicien ?! Je ne saurais pas quoi faire… » Il répliqua sans réfléchir puis se calma en se rappelant qu’il avait affaire à une femme qui n’avait pas hésité à tordre le cou d’un homme sans effort. Ce n’était pas le temps de faire la forte tête. Il devait vraiment avoir des tendances masochistes au fond de lui-même. « Okay… je vais essayer mais je promets rien. »

Ils firent demi-tour vers la camionnette pour trouver les outils dont ils avaient besoin pour réparer ce truc. Il sortit la caisse à outil et attendit les instructions de la jeune femme. Il prit ceux qu’elle estimait être nécessaire même s’il avait l’impression qu’elle lui parlait chinois. Même s’il n’en avait pas l’air il était assez malin pour se souvenir des choses. C’est juste qu’il était bien trop égocentrique et faignant pour faire des efforts. Ça lui avait valu plein de soucis enfant. Ils s’assirent et Priscus se mit à essayer de faire la manipulation que la jeune femme lui intimait de réaliser. La première tentative était un désastre mais il n’avait rien coupe de grave. Donc même si ça n’avait servis à rien, il n’avait rien fait de plus grave que ce qu’il voyait. C’était étrange. De toute évidence la jeune femme n’était pas totalement faite de chair. Heureusement pour elle qu’il était habitué aux bizarreries du monde magique et des technologies hybrides. Il s’y reprit à deux fois mais fini par avancer vers quelque chose de plus concret et qui permettrait à la jeune femme de s’en sortir. Après tout, elle était son ticket de sortie.

« Donc si je comprends bien tu es la fille cachée de Robocop… d’où les fils et tout le bazar technologique. »

Mieux valait plaisanter que de penser aux réalités et à ce qui s’imposait à son esprit de plus en plus en ce qui concernait la jeune femme. L’ignorance était sans équivalence dans ce monde et parfois une bénédiction.

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MessageSujet: Re: Right Here [Ft. Jordan]   Right Here [Ft. Jordan] Empty16.05.15 17:31


Priscus & Jordan
Kiss me, kiss me, say that you miss me. Tell me what I wanna hear, tell me you love meeeee ! »
.



La mission s'était parfaitement déroulée, sans le moindre problème. Septimus avait eut raison de lui confier cette tâche, il n'y avait eut nul besoin d'envoyer plusieurs inquisiteurs sur cette affaire, une personne suffisait largement. L'idéal pour elle qui n'aimait pas particulièrement travailler en équipe. Les cibles avaient été maitrisé, elle était entrain de récupérer tous leurs fichiers, en les envoyant directement sur les serveurs du bastion tout en s'en faisant une sauvegarde sur clé USB. Enfin une des victimes était avec elle et se portait plutôt bien, même s'il on pouvait deviner qu'il n'avait franchement pas l'habitude de ce genre de péripétie. Qui pourrait lui en vouloir ? Elle aussi avant, menait une vie tranquille et insouciante très loin de toute cette violence....

Priscus n'était peut-être pas un soldat, mais sa compagnie n'était pas déplaisante pour autant. Il n'était pas de ceux qui avait continuellement besoin de parler sans interruption pour tenter d'évacuer son stress ou sa nervosité.


- Non, tu n'es pas obligé, lui avait-elle rétorqué sans quitter l'ordinateur des yeux lorsqu'il lui avait dit qu'il devait surement la remercier pour son intervention. Ma mission était d'éliminer ces individus et de libérer ceux qu'ils avaient enlevé, je n'ai fait que mon travail. Mais au cas où il s'agirait de remerciements, fit-elle en levant cette fois le regard de son écran tout en esquissant un sourire, de rien.

Elle n'agissait pas de la sorte pour recevoir des remerciements, ni encore moins des éloges, elle faisait cela parce que c'était son devoir, tout simplement, mais elle savait apprécier les remerciements lorsqu'on lui en faisait, même si elle n'en tirait aucune fierté ou satisfaction personnelle. A ses yeux, les personnes qui étaient dépourvus de magie étaient soumis au bon vouloir des sorciers qui se pensaient au-dessus d'eux et qui avait lâché sur leur monde des créatures plus dangereuses les unes que les autres. Il fallait absolument quelqu'un pour se dresser face à cette menace bien réelle et protéger toute cette population d'innocents, c'était là le rôle des Inquisiteurs. Les sorciers essayaient de les dépeindre comme de vulgaires terroristes prêt à faire couler le sang basé sur de simple critères que l'on pourraient considérer comme raciale, alors que la réalité était tout autre. Qui avait fait couler le sang de tout un peuple ? Qui avait fait de nombreuses victimes tant sur la côte Est que sur la côte Ouest ? Qui avait libéré l'ancienne magie ? Qui avait fait disparaître la Californie ? Ce n'était pas les Inquisiteurs mais bel et bien les sorciers. Ils possédaient des pouvoirs bien trop dangereux qui les dépassaient. Loin de s'en servir pour faire le bien, ils en faisaient usage pour détruire et faire le mal. La magie n'était pas un don mais une malédiction pour ceux qui la subissaient. Ce n'était pas quelque chose de naturel, c'était quelque chose de dangereux qui devait disparaître à tout prix, sorciers compris.

La première impression que Priscus lui avait donné, hier en soirée, était celle d'un homme superficiel et sans intérêt qui ne pensait qu'à faire a fête et s'amuser. Si elle pensait toujours qu'il était une personne qui aimait vivre dans l'insouciance et s'amuser, elle ne le jugeait plus du tout comme quelqu'un de superficiel et sans intérêt. En fait, il était bien plus intéressant qu'il ne s'en donnait l'air, et puis lorsqu'il parlait, ce n'était pas toujours pour faire de l'ironie, il lui arrivait de poser des questions intelligentes, comme lorsque par exemple, il essaya de comprendre pourquoi leurs assaillants, s'il s'agissait vraiment de sorciers, n'avaient pas usés de leurs baguettes magique pour leur lancer des sorts. Le plus naturellement du monde, Jordan passa son bras gauche dans son dos et en retira le revolver qu'elle avait coincé dans sa ceinture pour le poser à ses cotés sur la table de bureau juste à coté de son clavier.


- Parce que je ne leur en ai pas donné le temps tout simplement, grâce à ça, lui expliqua-t-elle. Tu te souviens, lorsque la porte de la camionnette s'est ouverte, j'ai tiré une balle en l'air, en fait, en faisant cela j'ai libéré des particules anti-magie dans l'atmosphère. Nous, qui ne possédons pas de pouvoir, on y est insensible, mais les sorciers eux le ressentent. Je ne pourrais pas te dire ce qu'ils éprouvent exactement ni même s'ils ressentent quelque chose, mais toujours est-il que ces particules agissent sur une distance donnée et que tout sorciers qui se trouvent dans le périmètre d'action se retrouve sans pouvoir. Malheureusement, ce n'est que provisoire, en fonction de l'exposition émis cela peu durer de quelques minutes à plusieurs heures voir plusieurs jours dans certains cas d'exposition journalière, mais pour le moment ce n'est rien d'irrémédiable hélas.

Ce n'était que partie remise, ils finiraient bien par trouver le moyen de sceller définitivement ces manifestations magiques pour priver une fois pour toute les sorciers de leur pouvoir. Elle n'y connaissait pas grand chose car c'était une science qui la dépassait et qui n'appartenait absolument pas à son domaine de compétence mais les chercheurs de l'Inquisition travaillaient sur ce projet et chaque jours qui passait les rapprochait immanquablement de leur but. Préférant ne pas entrer plus dans le sujet Jordan en avait changé en reportant son attention sur Priscus et en cherchant à savoir ce qu'il fuyait. Qu'est-ce qui l'avait poussé à penser qu'il fuyait quelque chose ? Son attitude. Il jouait les mecs superficiels et sans intérêts alors qu'il était loin d'être un imbécile et elle avait eut raison. Le jeune homme lui avait révélé qu'il était parti à la rencontre de sa mère biologique. Ainsi, Priscus avait été adopté ? Comment avait-il fait pour retrouver sa trace ? Où vivait-elle ? Ne craignait-il pas qu'elle ne soit pas enchantée de le rencontrer ? Après tout, si elle l'avait abandonné c'était bien pour une bonne raison non ?
Jordan s'était posée bon nombre de question à ce sujet, qui aurait pu approfondir leur échange, pourtant elle n'en formula aucune. Elle ne formula d'ailleurs aucune remarque qui puisse toucher de prêt ou de loin cette révélation qu'il venait de lui faire pour la simple et bonne raison que c'était bien trop personnel, pour qu'elle puisse dire quoique ce soit d'autant plus qu'elle ne le connaissait pas. Ce n'était qu'une personne dont elle venait de croiser le chemin et qu'elle ne reverrait probablement plus jamais une fois qu'ils seraient partis d'ici.
Aussi laissa-t-elle cela de côté et enchaina sur un sujet un peu plus léger qu'était sa façon de danser et ses gouts plus que douteux en matière de femmes. Cette dernière remarque ne fut cependant pas du goût de Priscus qui lui demanda si elle ne s'était jamais trempée, pensant bien sur qu'elle avait du connaître quelques déboires amoureux comme tout le monde en se trompant de partenaire. Pourquoi prenait-il mal sa remarque ? Elle ne faisait que souligner qu'il valait mieux qu'une Marie... notre homme serait-il susceptible ? Ses doigts cessèrent de courir sur le clavier et elle prit le temps de réfléchir quand même à sa question avant de lui répondre le plus sérieusement du monde

- Non jamais

Jamais elle ne s'était trompée, parce qu'elle n'avait éprouvé des sentiments forts et sincères que pour une seule personne : Ryan. Et elle ne doutait pas un instant qu'ils seraient toujours ensemble si elle n'avait pas eut cet horrible accident.
Les souvenirs de leur bonheur ensemble lui revinrent en mémoire. Marchant main dans la main sous le soleil radieux, riant ensemble de tout et de rien, travaillant sur des logiciels jusqu'à pas d'heures, se découvrant l'un l'autre sous des caresses et des baisers dont ils semblaient ne jamais se rassasier...

Ryan, il ne se passait pas un jour sans qu'elle ne pense à lui, se demandant comment il allait, s'il avait rencontrer quelqu'un,... Une partie d'elle-même se posait de nombreuses questions à son sujet, mais l'autre, bien plus forte, refusait de connaître les réponses. Elle ne voulait surtout pas savoir qu'il avait refait sa vie avec quelqu'un d'encore mieux qu'elle, ou pire qu'il ne parvienne pas à l'oublier. Avec BI, il y avait comme un accord tacite, ne jamais parler de lui, et elles s'y étaient toujours tenues, mais ça ne l'empêchait pas de penser à lui et à leur bonheur perdu...
Chassant Ryan de ses pensées, elle retira la clé USB qu'elle glissa dans la poche de sa jupe, replaça son arme à particule anti-magie dans le dos de sa ceinture, et après avoir encore récupéré le disc dur, elle entraina Priscus avec elle à la recherche des derniers otages qu'elle espérait retrouver vivant.

Tous deux finirent par se retrouver au niveau -1 du hangar à savoir le sous-sol dans lequel se trouvait une immense porte blindé et piégé, dont malheureusement la main cybernétique de Jordan en fit les frais. Cela n'aurait rien eut de catastrophique comme conséquence étant donné qu'elle n'avait plus de sensation dans cette partie du corps depuis fort longtemps, si cette dernière n'avait pas été endommagé par la petite explosion. Elle se retrouvait à présent parfaitement incapable de la bouger en y regardant de plus prêt et en retirant la peau synthétique qui recouvrait son bras Jordan compris que certains fils avaient été sectionné. A en juger, à première vue, c'était réparable, du moins provisoirement, mais elle n'y parviendrait pas toute seule, elle aurait besoin d'aide, une aide qu'elle comptait bien trouver auprès de Priscus. Mais ce dernier tenta de se dérober en lui faisant remarquer qu'il n'avait rien d'un mécanicien, avant de se reprendre et de changer d'avis.


- C'est une habitude chez toi de toujours dire non à tout ? Lui demanda-t-elle sincèrement curieuse. Ne t'en fais pas je te guiderais, tu n'auras qu'à faire ce que je te dirais

Ils remontèrent donc au premier étage et s'installèrent à nouveau dans leur camionnette où effectivement se trouvait bien une caisse à outil. Jordan l'ouvrit, et vérifia que tout ce dont elle avait besoin s'y trouvait, elle en retira certains outils qu'elle répertoria à Priscus. L'homme l'écouta attentivement, enregistrant scrupuleusement le nom de chacun d'entre eux, puis, une fois qu'elle le jugea prêt, elle retira sa veste en cuire. Elle s'empara d'un petit couteau et commença par s'entailler le bras au niveau du poignet avant de remonter jusqu'au coude. Elle nettoya l'espace qui était a repérer en retirant les morceaux de peau et de chaire calcinés afin d'offrir une meilleure visibilité à Priscus, puis elle tendit son bras vers lui et lui indiqua ce qu'il devait faire et avec quel outil il devait s'y prendre. Elle s'était adressée à lui tout naturellement comme si ce qu'ils s'apprêtaient à faire n'avaient rien de plus compliqué que d'améliorer les performances d'un ordinateur. Malgré le calme de Jordan, Priscus lui était incroyablement nerveux. Elle comprenait qu'il puisse être nerveux, tout d'abord ce n'était pas tous les jours qu'on se retrouvait à entretenir et réparer un bras cybernétique. Pour quelqu'un qui n'avait absolument pas l'habitude ce genre de vision devait être très perturbant. Sans oublier la pression qu'il devait ressentir sur ces épaules, après tout, à présent, tout dépendait de lui et il devait craindre de ne pas être à la hauteur, sans oublier bien sur la situation de stress dans laquelle le jeune homme s'était retrouvé.

-Tout ira bien, lui confirma-t-elle pour l'encourager

Elle lui donna ses premières directives mais Priscus décidément bien trop nerveux manqua de peu de sectionner un fil qu'il ne fallait surtout pas toucher, manquant de peu de rendre son bras définitivement hors d'usage. Elle avait lentement levé son regard sur lui mais ne formula aucun reproche ni aucune remarque négative bien consciente que si elle s'engageait sur ce terrain là, elle n'aiderait en rien Priscus à se détendre.

- Ce n'est rien, continue. Remonte le fil jaune vers moi sans le sectionner, puis raccorde-le au fil vert, oui voilà comme ça, c'est très bien

Priscus du s'y reprendre à deux fois pour obtenir le résultat escompté et si Jordan avait bien cru qu'il allait définitivement la priver de son bras cybernétique, elle n'en montra rien. L'opération dura une petite vingtaine de minute durant laquelle Priscus se concentra sur ses paroles et lorsqu'il eut terminé, Jordan actionna sa main en faisant de petits mouvements pour voir si ses doigts répondaient. Elle constata qu'elle arrivait à les actionner, mais elle ne mesurait plus sa force. Cela lui rappelait ses débuts lorsque BI et Calvin avaient travaillé de concert pour lui apprendre à mesurer sa force, histoire de ne pas étrangler un chat alors qu'elle souhaitait juste le caresser. Cela avait été très difficile mais à force de travail et de persévérance elle y était parvenue. Cette fois le problème était tout autre même si les conséquences étaient les mêmes. Elle était incapable de mesurer la force de sa pression à cause d'un dysfonctionnement que seul BI pourrait lui réparer. Mais pour l'heure ça fera l'affaire.

- C'est très bien comme ça, lui confirma-t-elle, en le laissant lui bander son bras sur toute sa longueur histoire de refermer son entaille.

Alors qu'il enroulait le bandage autour de son bras le jeune homme ne put s'empêcher de faire une boutade sur ses origines en la désignant comme étant la fille de Robocop ce qui lui tira un petit pauvre sourire à la fois amusé, mais triste également

- J'aurais bien aimé, au moins il serait toujours en vie, lui confia-t-elle.... Mon père était un ingénieur en informatique, c'est lui qui m'a apprit tout ce que je sais, et ma mère était banquière. On vivait à Boston,... j'avais 10 ans lorsque l'ancienne magie a été libéré... ce jour-là, mon père a tout perdu. Il s'est alors engagé auprès des inquisiteurs et j'ai fini par le suivre. Il est mort en essayant de me protéger, il y a deux ans, et moi, je suis devenue... ça. Les sorciers m'ont prit tout ce que j'avais à deux reprises, mais au moins, à présent ils ne peuvent plus rien m'enlever, plaisanta-t-elle. Les inquisiteurs eux par contre, m'ont donné une seconde chance, une seconde vie et un but à atteindre. Merci, fit-elle une fois qu'il eut terminé

Elle se releva, attrapa sa veste qu'elle enfila et fit signe à Priscus. Ensemble, ils quittèrent la fourgonnette, et revinrent sur leur pas. Ils descendirent les escaliers en fer qui les conduisit jusqu'au sous-sol, puis se retrouvèrent à nouveau face à la porte en fer. Jordan observa cette dernière avec cette fois la plus grande prudence. Plus question de tenter de la forcer cette fois. La porte blindé était entouré par un mur en briques rouge,.... ce serait surement moins risqué de passer par là.

- Recule-toi, et fait attention, le prévint-elle. Au moindre signe suspect, tire.

Elle arma la mitraillette et lui expliqua comment s'y prendre puis après s'être assuré qu'il avait bien comprit comment l'utiliser, elle se plaça devant le mur en brique et frappa. Ses poings, tels deux imposantes massues cognèrent à rythme régulier contre la pierre qui, trembla, se fendit avant de finir par céder et leur ouvrir un passage. Prudemment, Jordan jeta un oeil dans la pièce avant de pénétrer dans le passage qu'elle venait d'ouvrir. A l'intérieur, blottit l'une contre l'autre, deux jeunes femmes, le visage baignés de larmes la regardaient en tremblant de peur. Avec sa délicatesse habituelle, Jordan les pressa de se lever et les fit sortir de leur prison. Elles rejoignirent Priscus et tous les quatre remontèrent dans le hangar principale où ils regagnèrent la camionnette. Jordan ouvrit la porte du coté conducteur mais suspendit son geste. Ce n'était peut-être pas prudent pour elle de prendre le volant avec sa main... Elle se tourna vers les deux jeunes femmes qui s'étaient installées à l'arrière, toujours en état de choc et qui étaient évidemment incapables de prendre le volant vu leur état. Son regard se posa alors sur son partenaire du jour

-Tu conduis ?

Elle espérait qu'il répondrait oui, dans le cas contraire elle n'aurait pas le choix et devrait prendre le volant. Après avoir obtenu sa réponse, Jordan se dirigea vers l'entrée du Hangar, et souleva le rideau de fer d'une main après avoir brisé le cadenas qui le retenait. A présent, il ne leur restait plus qu'à regagner Nashville...



Bloody Storm
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MessageSujet: Re: Right Here [Ft. Jordan]   Right Here [Ft. Jordan] Empty28.05.15 23:57


PRISCUS F. YAXLEY FT. JORDAN DEKKER
And I was like baby, baby, baby oh. Like baby, baby, baby no. Like baby, baby, baby oh. I thought you'd always be mine (Mine)

Pricus n’avait jamais été si près d’une expérience qui aurait pu lui coûter bien plus que quelques écorchures et une ballade dans un camion avec une folle armée. Il allait vraiment falloir qu’il fasse davantage attention parce qu’après tout on ne pouvait pas passer sa vie à courir d’un danger à l’autre. Certes, il était plutôt doué pour passer inaperçu. Personne ne s’imaginait en le croisant à moitié soul dans un bar qu’il était le fils de son père et le frère de son ainé. Non il avait juste l’air d’un étudiant en train de s’amuser un peu trop. Cette apparence de « normalité » était son seul avantage. Enfin ça et son don de métamorphage qui lui permettait d’être n’importe qui, n’importe quand. C’était loin d’être négligeable quand on est le fils d’un leader et qu’on a tendance à vivre plus souvent loin de la maison que de-dans. Il aurait pu être un véritable étudiant mais il n’aimait pas travailler. Il était malin te avait de la ressource à revendre mais rester assis à écouter quelqu’un lui transmettre un savoir pour lequel il n’avait parfois aucun intérêt, c’était au-dessus de ces forces. Il n’avait rien contre apprendre des choses mais il n’était pas un érudit. Il avait tout de la tête brûlé plutôt que de celui qui reste derrière un bureau à apprendre des choses vaines. Il aimait bouger et ne tenait pas en place. Il avait passé plus de temps dans la rue que certain autre jeune homme de sa connaissance. Il était à la fois ce fêtard invétéré et ce jeune homme perdu face à un croissement de mille chemins sans savoir véritablement où aller.

Jordan lui avait sauvé la vie de cette cinglée de Marie. Entre la peste et le choléra, il valait mieux prendre la moins pire des deux. Il avait choisi de faire confiance à la jeune femme bien qu’elle soit aussi aimable et sympathique d’un glaçon posé à même le corps. Cependant, elle n’avait pas menti sur sa personnalité et essayé de le transformer en esclave sexuel de quelques malades mentaux sur son territoire d’origine. Il n’arrivait pas à croire qu’un truc pareil se passe chez lui et que personne n’y fasse rien. C’était le genre d’informations qu’on n’avait pas vraiment envie d’apprendre. Il semblait que les mauvaises découvertes et nouvelles à propos des Partisans ne cessait de tomber chaque jour. Il faudrait peut-être qu’il se décide à hiberner jusqu’à ce que les choses s’améliorent. Il s’inquiétait pour les Partisans du Nouveau Monde. Priscus restait persuadé que les idéaux étaient les meilleurs pour leur monde où la magie n’était plus une chose inconnu pour les non-sorciers. Il fallait juste apprendre à vivre ensemble plutôt que de s’affronter sans cesse parce qu’on a trop peur de l’inconnu. Si les préjugés étaient une maladie, l’information en serait le remède. Selon lui, ce n’était que l’ignorance qui était responsable de la haine. Ca et le fiat que certaines personnes, sorcière ou non avait une araignée au plafond et par leurs actes pénalisaient d’autres personnes.  

Mari et ses sbires en étaient l’exemple. Son grand-père aussi était un bon exemple. C’était d’autant plus triste qu’il était le fondateur du monde qu’il avait toujours connu et qu’il chérissait au fond de lui. Même s’il était perdu et qu’il ne savait pas où aller, Priscus savait qu’il voulait défendre les principes dans lesquelles il avait grandis. Cela importait peu pour lui que la personne en face de lui soit non-sorcier ou sorcier. Sa mère de cœur ne pratiquait pas la magie et il avait pour elle beaucoup d’amour. Son père et sa véritable mère, eux étaient de véritables sorciers et il ne les haïssait pas non plus. Pendant qu’il se laissait aller à ses pensées plus au moins sérieuse sur la raison de conflits du ce pays et sur la peur pour l’avenir du territoire qu’il avait toujours connu, Jordan était attelé à un ordinateur en train de faire des manipulations qui lui semblait plus difficile que d’apprendre la langue des êtres de l’eau. Il avait alors parlé de remerciement mais ça ne l’importait pas vraiment. De toute évidence faire son travail était suffisant comme récompense pour la jeune femme. C’était un mystère que de se trouver en sa compagnie. Priscus se demanda si on le croyait s’il racontait ce qui lui était arrivé. Il valait mieux que ça reste pour lui. Le jeune homme passait suffisamment pour un irresponsable aux yeux des gens à New Phoenix ou dans sa famille. Inutile de rajouter du grain à moudre.

Il avait interrogé la jeune femme sur les raisons pour laquelle la magie n’avait pas marché que ce soit pour lui ou pour leurs ravisseurs. Certes, il n’avait pas parlé de lui. Parfois, mieux valait garder profil bas et ne pas essayer de trop se mettre en avant. Jordan lui expliqua qu’il s’agissait de particules anti-magie. Il en avait entendu parler. C’était le fer de lance de l’armement des Inquisiteurs et ce n’était pas très réjouissant de se dire qu’il devait sa survie à une femme qui détestait probablement la simple idée de son existence. Heureusement qu’il n’avait pas fait trop grand cas de sa magie. Après tout, pour boire il n’y a pas besoin de grand-chose que de verres pleins et des mains disponibles. Voilà donc la raison pour laquelle il s’était trouvé dans l’embarra face à Marie. Il allait vraiment falloir qu’il pense à trouver autre chose pour se protéger que de compter uniquement sur sa magie. Non pas qu’il comptait se remettre dans le pétrin de sitôt mais mieux valait être prudent. Le seul bon point de cette horreur c’était que ce n’était pas permanent. Il devrait retrouver l’usage de sa magie dans peu de temps. En tout cas, ça l’avait quand même aidé et évité de se faire avoir par Marie quelques minutes plus tôt.

« On peut dire que tu as bien fait de lancer ce truc sinon je ne serais pas encore là. Marie avait plus que l’envie de me faire sentir la puissance de sa magie. » Grommela Priscus encore heureux de ne pas avoir eu à expérimenté cela  mais un peu mécontent de ne pas avoir été capable de se défendre par lui-même.

Elle avait alors tourné le sujet vers quelque chose de plus léger mais ça l’avait mis face à sa conduite et ses choix peu responsable dans la vie. On aurait cru entendre son père lui demander de se conduire comme un véritable Yaxley. Comme si c’était son but dans la vie… Priscus se contentait de rejoindre les bars, de profiter de la vie et des nombreuses femmes qu’il pouvait rencontrer. Il avait un peu pris la mouche et lui avait demandé si elle-même n’avait jamais fait l’erreur de choisir un partenaire qui ne convenait pas mais apparemment ce n’était pas le cas. Il existait donc bien un monsieur été capable de dégeler le glaçon qu’était Jordan. ? Ce type était incroyable ! Priscus les préféraient plutôt pleine d’entrain et pas du tout du genre « amour pour toujours ». Très peu pour lui. La jeune femme était imperturbable, tellement prise dans son travail qu’elle ne levait même pas les yeux de l’écran alors même qu’il lui posait des questions. Enfin mieux valait elle que lui fasse à l’écran. Pour lui les ordinateurs servaient à surfer sur le net et jouer à des jeux. Le reste c’était du charabia et il laissait ça aux connaisseurs.

« Ca alors ?! Il y a un type qui fait vibrer les hackeuses de choc et combattante anti-sorcier ? » Plaisanta le jeune homme en imaginant la scène. C’était un peu trop cartoonesque.

Puis dès qu’elle eut terminé, ils repartirent. Malheureusement ça ne se passa pas s’en encombre car une porte récalcitrante eut plus de chance qu’une bande de sorciers stupides face à la jeune femme. C’est là qu’il remarqua qu’elle n’était pas uniquement faite de chair et de sang. La technologie était infinie et ne cessait d’évoluer. Cela ne devrait pas le choquer. Les avancés nanotechnologiques et bioniques étaient monnaie courante chez les Partisans du Nouveau Monde. Il y avait de nombreuses entreprises de pointe à New Phoenix et cela ne lui semblait pas saugrenu que les hommes puissent devenir aussi proche des machines. Le savoir était une chose mais le voir en était une autre. C’était un spectacle assez étrange. Elle lui demanda de l’aider et il commença par s’en plaindre parce que non il n’était pas mécanicien ou spécialiste de ce genre de technologie. Cependant c’était stupide de se mettre à dos la personne qui lui venait en aide. Jordan l’interrogea sur sa propension à toujours tout refuser au premier abord.

« Ça doit être une mauvaise habitude acquise à la maison. J’ai tendance à dire non à toute proposition paternelle. Faut croire que ça déteint sur le reste de ma vie. » Répondit Priscus avec un petit rictus.

La chose ne fut pas simple : il n’était pas particulièrement doué. Mais guidé par la jeune femme il parvint à accomplir le travail nécessaire pour elle. Il avait alors plaisanté en citant un vieux feuilleton qui avait fait fureur auprès des non-sorciers quand il n’était même pas encore né. Il avait vu une des rediffusions quand il était enfant. Lorsqu’il était jeune, il aimait regarder tous ces séries : cela lui donnait l’impression de mieux comprendre les non-sorciers. Ils avaient une imagination folle et parfois ils n’étaient pas si loin de la vérité. C’était amusant de se dire que pendant longtemps ils n’avaient pas remarqué que les mondes magiques qu’ils imaginaient, vivaient à leur côté sans se faire remarquer. Enfin c’était jusqu’à ce que son grand-père et son grand copain soient atteint de folie des grandeurs et décident à eux seul de dévoiler un secret vieux de plusieurs siècles. Ils avaient marqués l’histoire été changer la face du monde. Dommage que leurs actes n’avaient pas été aussi héroïque que cela. Autrefois il était fière de porter le nom de son grand-père maintenant il en avait honte. Priscus ne voulait pas être associé à ces actes méprisables que son aïeul avait faits. Jordan lui avait servie une histoire moins drôle à base de faits réels de sa propre vie. Le genre de propos qui vous fait regretter votre blague.

« Je suis désolé d’entendre cela. De nombreuses familles ont perdu les leurs dans les actes de certains mégalomane. Ma mère aussi à perdu sa famille dans une catastrophe d’origine magique et je peux imaginer à quel point cela peut faire mal quand je la voie essayer de nous cacher sa peine. » Dit Priscus d’une voix douce en pensant à Lyra et ce qu’elle avait dû endurer en découvrant la vérité à la conférence sur la paix.

Ce n’était pas vraiment la faute de son père. Son erreur avait été de cacher cela pour des raisons que lui seul semblaient comprendre parce que le reste de la famille, à l’exception de son frère qui semblait le soutenir malgré tout. Un brin lèche-botte quand même le frangin mais chacun son chemin. Ce qu’il ne comprenait pas c’était de vouloir combattre le mal par le mal, la violence par la violence. Les Inquisiteurs étaient des grands malades. Ils ne cherchaient pas à comprendre ou à construire. Ils préféraient haïr et détruire. Et d’après ce qu’il avait pu voir de Jordan, c’est qu’elle n’était pas du genre à s’embarrasser des facteurs si différentes que la vie mets face à vous, elle se contentait de faire son travail. Elle le lui avait dit quand il avait tenté de la remercier. Priscus était prêt à parier que s’il lui avouait sa véritable identité, elle ne le regarderait pas comme cela. Il pourrait très bien subir le même sort que Marie et ses sbires et personne n’en saurait rien. E qui n’était pas le genre d’avenir que le jeune homme souhaitait pour lui.

Mais il ne pouvait pas lui dire que les Inquisiteurs c’étaient mal. Passer pour un Indépendant ça ne marcherait pas. Le jeune homme préféra se taire. Ils se levèrent et retournèrent à la porte qui avait abimé Jordan. Elle lui intima de reculer et de faire attention. Attention à quoi ? Il n’arrêtait pas depuis qu’il s’était réveillé dans cette fourgonnette. Priscus se retrouva à nouveau avec la mitraillette dans les bras et des instructions basiques sur la manière de s’en servir. C’était presque probable qu’il fasse une bêtise avec un engin pareil dans ses mains. C’est alors qu’elle lui prouva qu’elle n’était pas entièrement humaine en fracassant le mur de ses poings afin d’ouvrir un chemin. Un spectacle à nul autre qui lui faisait comprendre à quel point il devait être prudent en sa compagnie. Ce n’était pas le genre de personne en ennuyer. Derrière le mur, ils trouvèrent deux jeunes femmes qui avaient dû être aussi les victimes de leurs agresseurs. C’était répugnant. Peut-être qu’il devrait en toucher deux mots quand il rentrerait au bercail. Tous les quatre, ils reprirent le chemin vers la camionnette. Jordan voulu conduire mais quelque chose l’en empêcha et elle se tourna vers lui pour lui demander s’il savait conduire.

« Oui je sais conduire. J’imagine que devenir chauffeur d’un soir devrait être dans mes cordes. » Répondit Priscus.

Il adressa une prière de remerciement à la force quelconque qui avait permis à Lyra d’insister sur le fait qu’il apprenne à conduire. Autrement compter sur les deux autres femmes n’aurait mené à rien. Jordan brisa le verrou qui retenait la porte et ils prirent la route qui les mènerait à Nashville à nouveau. La nuit n’était plus très jeune et ils roulèrent pendant un long moment dans le silence. Priscus n’avait rien à dire et les deux autres jeunes femmes s’étaient endormis à l’arrière de la camionnette certainement éreinté par leur mésaventure. Ils finirent par arriver aux portes de la ville et le jeune homme se gara avant de se retourner vers Jordan et de lui poser la question de ce qu’ils allaient faire des jeunes femmes. Ils trouvèrent un consensus et quand ils ne furent plus qu’eux seul, Priscus ne se sentait pas prêt à aller se coucher. Il voulait aller retourner boire pour oublier. Boire était une solution à toutes les emmerdes qu’on pouvait traverser dans la vie. Ce n’était pas un choix particulièrement bien placé mais c’était le sien et il en assumait toutes les conséquences. Il n’avait pas aimé ce qu’il avait vu et cela n’arrangeait pas son humeur ombrageuse depuis la conférence pour la paix. Il se tourna vers Jordan et lui demanda :

« Un verre ?! Je ne sais pas pour toi mais moi j’en ai besoin là maintenant. Il y a des choses que j’ai vu, je me serais passé de les voir. »

L’ignorance était sans équivalence dans ce monde et parfois une bénédiction. Mais ça il se l’était déjà dit ce soir.
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Dernière édition par Priscus F. Yaxley le 07.07.15 0:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Right Here [Ft. Jordan]   Right Here [Ft. Jordan] Empty03.06.15 20:34


Priscus & Jordan
Kiss me, kiss me, say that you miss me. Tell me what I wanna hear, tell me you love meeeee ! »
.


Ils arrivèrent sans encombre sur leur lieu de départ, là où tout avait commencé et là où tout allait se terminer. La ville était à nouveau baignée dans l'obscurité de la nuit, comme s'ils n'étaient partis que depuis quelques heures à peine alors qu'en réalité 24h s'était écoulée. Dès qu'ils furent garés, Jordan sortie de la camionnette, fit le tour et ouvrit les deux portes arrière de la fourgonnette à l'intérieur de laquelle se trouvaient les deux dernières victimes de ces criminels.
En entendant le bruit métallique de la porte s'ouvrir à toute volée avec la délicatesse coutumière de Jordan, les deux jeunes femmes qui s'étaient endormies dans les bras l'une de l'autre, épuisées par tant d'émotions, se réveillèrent en sursaut mais la terreur qui se lisait sur leur visage laissa bien vite place à des visages apaisés en reconnaissant leur sauveuse, même si cette dernière affichait toujours une attitude quelque peu inquiétante malgré tout et qui ne les rassurait pas totalement. Toutefois se réveiller à l'arrière de cette camionnette et entendre « vous êtes libre » leur tirèrent à nouveau des larmes de joie. Le cauchemar était enfin terminé ! Enfin. D'un même mouvement, les deux victimes se levèrent et se précipitèrent au dehors de la comionnette pour respirer l'air frais, comme si elle craignaient que les portes ne se referment sur elle.
Enfin, enfin elles étaient libres ! Et bien que la jeune femme leur inspirait une certaine crainte, elles ne purent s'empêcher de lui sauter au cou pour la remercier avant d'en faire autant avec Priscus, mêlant leurs larmes à des exclamations de joie et de reconnaissance.

Jordan s'éloigna du petit groupe, car elle ne se sentait pas réellement concernée par tous ces débordements de joie et d'hystérie, et regagna sa moto qui était resté là où elle l'avait garé la veille. Levant sa main bandé vers elle, elle essaya d'articuler ses doigts mécaniques et bien qu'ils lui obéissaient à nouveau depuis que Priscus était intervenu sur sa main, ils restaient malgré tout rigides et ne lui obéissait pas totalement. Avec sa main dans cet état, il était inutile d'espérer retourner au Bastion sur sa moto. Elle sortie donc son téléphone qu'elle avait dissimulé sur sa photo et alors qu'elle s'apprêtait à passer un appel, une des victimes la héla avant de la rejoindre. Surprise, Jordan se retourna dans sa direction et aperçut au loin la seconde minauder déjà auprès de Priscus. A croire qu'elle n'avait rien retenue de sa mésaventure ! Et après elles s'étonnaient d'avoir des problèmes. Reportant son regard sur la jeune femme qui était venue la rejoindre, elle garda le silence, attendant de savoir ce qu'elle lui voulait, ce qui ne tarda pas à tomber.

- Qu'est-ce qu'on va faire à présent ? Lui demanda-t-elle tout en se triturant nerveusement avec ses doigts.

- Le bureau de police moldu se trouve à 5 minutes d'ici en voiture. Prenez un taxi et racontez leur tout ce qui s'est passé. N'omettez pas de dire que ce sont les Inquisiteurs qui vous ont sauvé des sorciers. Donnez l'adresse du hangar, fit-elle en tendant un beau de papier sur lequel l'adresse était notée.

- Vous ne venez pas avec nous ?

- Non.

- Pourquoi ? On serait plus rassuré si vous nous accompagnez...


Jordan la regarda durant un instant avec la plus grande indifférence, sans éprouver la moindre empathie.

- Prenez un taxi, il vous conduira jusqu'au commissariat, et la police vous prendra en charge,
répéta-t-elle. Ma mission est terminée, la suite ne fait pas partie de mes attributions. Tiens regarde en voici un !

Se désintéressant totalement de savoir si la jeune femme était d'accord ou du moins convaincu, Jordan descendit du trottoir et héla le taxi jaune qui s'arrêta aussitôt à sa hauteur. Elle fit signe à l'autre jeune femme de les rejoindre, puis les fit toutes deux monter à l'arrière du taxi. Une fois que les deux victimes furent bien installées, elle indiqua au chauffeur de taxi où il devait les conduire, sans omettre de payer la course. Le chauffeur ne se fit pas prier, et démarra presque aussitôt. Jordan observa la voiture jusquà ce qu'elle disparaisse de son champs de vision et se fasse engloutir par l'obscurité de la nuit. La suite n'était désormais plus de son ressort. Prenant son téléphone elle sélectionna le nom de Calvin qui décrocha presque aussitôt.

- C'est moi. Mission accomplit, trois otages libérés et sains sauf, élimination de la menace et récupération de toutes les données, fit-elle en observant le disc dur qu'elle avait glissé dans la poche de sa veste en cuir. J'ai déjà envoyé une partie des renseignements sur notre serveur, si vous voulez les récupérer demande à Tempérance ou Joshua de s'en occuper. Par contre... j'ai eu un petit souci. Ma main droite est endommagée, fit-elle en levant la main bandée à hauteur de ses yeux, je ne peux pas rentrer, il faudrait qu'on vienne me chercher. Demain matin. Oui très bien, je t'attendrais au niveau du bar irlandais que Thalya connait à Nashville, le Blackstone. 8h. C'est noté. Calvin, pense à prendre quelqu'un avec toi pour récupérer ma moto.

Lorsqu'elle raccrocha elle eut la surprise de constater que Priscus venait de la rejoindre. Pour la remercier encore une fois ? Ou pour lui dire au revoir et partir à son tour ? Après tout, il était en route pour rejoindre sa mère biologique, c'est du moins, ce qu'il lui avait raconté. Mais la surprise fut de taille pour Jordan lorsqu'elle l'entendit lui proposer de venir prendre un verre avec lui. Il avait encore envie de passer du temps avec elle ? Elle ne l'effrayait pas malgré tout ce qu'il avait vu ? C'était une proposition surprenante et totalement inattendue, mais qui était loin d'être déplaisante, après tout elle avait encore du temps devant elle avant qu'on ne vienne la récupérer. Elle lui offrit un sourire navré lorsqu'il confia avoir besoin de prendre un verre pour se remettre de ses émotions dont, de toute évidence il se serait parfaitement passé.

- Pas de chanson aux lèvres cette fois ? Plaisanta-t-elle en faisant référence à leur première rencontre dans ce bar. On vient me récupérer demain matin, avec ma main ce serait difficile de prendre la moto, lui indiqua-t-elle d'un signe de tête. J'ai du temps à tuer et puis c'est toujours plus sympa de de boire à deux que tout seul dans son coin, alors oui, avec plaisir. Si tu veux on pourra te déposer, tu m'as dit que tu allais où déjà ?

Ensemble ils pénétrèrent dans le bar. Rien n'avait changé, il y avait toujours le même style de musique qui flottait dans l'air, cette même ambiance, les mêmes personnes, le barman lui-même était exactement à la même place que la veille lorsqu'elle avait quitté le bar. Ils prirent place à une table qui se trouvait contre un mur sans fenêtre, et commandèrent leurs consommations. Jordan fit le choix de commander exactement la même chose

- Tu sais y jouer ? Demanda-t-elle en indiquant le jeu de fléchette sur lequel s'exerçait plusieurs amateurs

Une serveuse s'approcha et déposa leur commande. Jordan prit son verre et le leva en direction de Priscus, prête à trinquer.


- On trinque ? Tout est bien qui finit bien.

Elle porta le verre à ses lèvres et but quelques gorgée avant de le reposer devant elle sans quitter Priscus du regard. Lorsqu'elle avait évoqué la mort de son père, Priscus avait fait preuve de beaucoup de sollicitude à son égard. Elle n'avait rien répondu parce qu'elle ne désirait pas se disperser, mais elle avait parfaitement écouté tout ce qu'il lui avait confié, notamment que sa mère ou plus exactement la famille de sa mère, avait elle aussi été victime de la magie des sorciers.


- Je suis désolée pour ta mère. Tout à l'heure quand tu réparais ma main, tu me parlais bien de la famille de ta mère adoptive n'est-ce pas ? C'est elle qui a perdu de la famille à cause de la magie ? Était-elle originaire de Boston ou de la Californie ? S'intéressa-t-elle. Ça serait amusant, si c'était Boston, parce que moi je suis originaire de là-bas. Si ça se trouve tu étais l'horrible petit garçon qui me tirait les cheveux et qui me faisait pleurer quand j'étais en maternelle, plaisanta-t-elle. Non, tu n'as pas la tête d'un bostonnais, tu ressembles plus à un californien. Tu m'as dit tout à l'heure que tu venais de découvrir l'identité de ta mère... tu sembles avoir eut une histoire difficile toi aussi. Tu veux en parler ?

Elle garda un instant le silence tout en faisant tournoyer légèrement son verre du bout des doigts, avant de reprendre

- Moi j'ai vécu la tragédie de Boston, lui raconta-t-elle. J'avais tout juste 10 ans. C'est un souvenir qui reste à la fois très précis mais qui est devenu également très flou dans mon esprit. Je me souviens avec précision de certaines choses comme le fait que ma mère venait de me chercher à mon cours de danse, on travaillait sur du Chopin.... J'étais entrain de virevolter sur le trottoir pour lui montrer les pas que je venais d'apprendre quand s'est arrivé.... « C'est pas vrai », c'est ce que j'ai pensé. « Je vais bientôt m'éveiller de ce mauvais rêve ». Ce jour-là, les sorciers ont révélés leurs véritables visages au grand jour. En libérant ce qu'ils appellent l'ancienne magie ils nous ont condamné, nous les humains dépourvus de pouvoir à une mort certaine. On avait l'impression de vivre l'enfer sur terre. Les appareils électroniques ont cessé de fonctionner, déréglant les feux de circulation, créant des embouteillages et des accidents sans précédent. Un avion s'est même écrasé dans la ville.... C'était absolument apocalyptique. Les gens pleuraient, d'autres hurlaient à grand cris, certains coins de la villes se sont aussitôt embrasés et cela a très vite dégénéré. « On va tous mourir » ai-je pensé... Je ne sais pas comment ma mère a réussi ce miracle mais tout ce que je me souviens c'est que l'on a réussit à rejoindre mon père sur son lieu de travail. Les gens fuyaient et couraient dans tous les sens, d'autres en profitaient pour voler.... Les moyens de communications étant absolument inutilisables nuls ne savait ce qu'il se passait. Nous avons erré ainsi pendant 2 jours en espérant que les autorités nous viennent en aide, mais ça n'est jamais arrivé. Finalement on a du se résoudre à quitter la ville. Alors qu'on désiraient juste prendre quelques réserves d'eau et de nourriture dans un supermarché abandonné, on a eut la malchance de tomber sur un camé en manque, il a tiré ma mère à bout portant. La balle avait traversée son foie... Elle est morte après une longue agonie. Avec mon père nous avons finalement trouvé une voiture et on a fuit.... on a roulé pendant des jours.... On s'est installé dans le Kansas, chez la soeur ainée de ma mère. Enfin, disons plutôt que je suis restée là-bas. Mon père qui avait tout perdu, a décidé de rejoindre les inquisiteurs, et voilà qu'à mon tour j'ai suivi le même chemin.... Fit-elle songeuse avant de se reprendre. Il est mort il y a deux ans à peine, en me protégeant.... Les Inquisiteurs sont devenus ma nouvelle famille, leur combat est juste, et les récentes révélations sur la tragédie californienne ne fait que prouver que l'on soit Partisans du Nouveau-Monde ou Mages Fondateurs, les sorciers sont tous les mêmes. Ils détruisent tout.... dires qu'ils ont réussi à charmer beaucoup de monde.... mais cette époque est révolu désormais, tout le monde découvre enfin leur véritable visage....

Elle s'interrompit un instant avant de lever son regard sur Priscus.

- Ça ne doit pas être facile à vivre tous les jours,
lui fit-elle remarquer, mais face à sa perplexité évidente, elle devina qu'elle devait se montrer plus clair dans ses insinuations. Tu devrais songer à changer de prénom, ça doit être lourd à porter. Que dirais-tu de.... Christopher. C'est plutôt bateau ça comme prénom.... ce moqua-t-elle. Non en fait c'est trop commun pour toi. Finalement Priscus c'est pas plus mal. A toi de faire oublier cet assassin et de redorer le nom que tu portes.

Elle ne disait pas ça vainement, Priscus avait quelque chose de particulier en lui même si elle ignorait ce dont il s'agissait.

- Bon, tu n'es pas très doué en mécanique, ni en chant d'ailleurs,
rajouta-t-elle en faisant mine de réfléchir et encore moins en danse, souligna-t-elle moqueuse en se rappelant sa manière de se déhancher, mais ce n'est pas bien grave, ça ne fait que trois petits domaines ou tu ne pourras pas exceller, tout le reste te tend les bras. Alors dis-moi Priscus en quoi es-tu doué hormis conter fleurette aux filles et objecter à tout va ?



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MessageSujet: Re: Right Here [Ft. Jordan]   Right Here [Ft. Jordan] Empty07.07.15 0:47


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And I was like baby, baby, baby oh. Like baby, baby, baby no. Like baby, baby, baby oh. I thought you'd always be mine (Mine)


Qu'est ce qui lui avait pris d'inviter Jordan à boire un verre ?! Il ne pouvait se l'expliquer. Ce qui était certain, c'est qu'il se retrouvait à nouveau au Blackstone. Ce bar semblait fermer super tard et la clientèle était toujours nombreuse. Il y avait un mélange hétéroclite de personne allant du simple étudiant au jeune travailleur en passant par les fameux piliers de bars qu'on trouve partout et les clients de passage comme eux. Priscus ne savait pas s'il buvait une nouvelle fois pour faire passer la pilule de son enlèvement par des sorciers Partisans du Nouveau Monde ou pour oublier qu'il devait sa survie à Jordan, une Inquisitrice Robocop au féminin qui était franchement bizarre. Il y avait aussi toujours ce petit détail qui était qu'il aurait déjà dû se trouver à Boston à cette heure-là. Tu parles d'une journée ! Heureusement que personne ne le reconnaissait comme le fils cadet Yaxley sinon ça serait vraiment la merde. C'était quand même un avantage d'être toujours en vadrouille. Tout le monde ne vous remettez pas forcément. Bien sûr, les choses étaient différentes à New Phoenix mais ça l'était toujours peu importe pourquoi.

Cette histoire de sorciers kidnappeurs continuaient à le travailler. Il n'arrivait pas à croire qu'une telle chose puisse arriver sur le territoire des Partisans du Nouveau Monde sans que personne ne soit au courant. Mais que faisait la police ? C'était pile poil le genre de truc que Cyrius pourrait écrire dans son journal. C'était d'autant plus ironique quand on pensait que son propre cousin était dans la police. Il devait apprécier de lire des trucs pareils au petit déjeuner. Mais en même temps Cyrius ne s'embarrassait pas de complexes. Quand il avait un truc à dire, il n'hésitait pas. Son travail de journaliste, il le prenait très au sérieux. Même Liam son autre ami savait ce qu'il voulait faire. Dans le lot, il n'y avait que lui pour continuer à avoir une vie de bohème. Mais rien ne semblait vraiment plaire au jeune sorcier. Il n’était pas comme ses deux amis les plus proches, il ignorait toujours ce pour quoi il était véritablement bon ou ce pour quoi il était véritablement fait. Ces questionnements étaient le ciment de son existence.

Il but une gorgé de la bière en évitant de croiser le regard d'une seule jeune femme. Pas envie de retomber sur une Marie Bis. Cette fois-là, sa couverture de jeune moldu en vadrouille pourrait ne pas passer. Heureusement que les Indépendants se fichaient comme de l'an quarante des petites guéguerres entre factions. Ils étaient résolus à rester neutre et continuer à obéir au gouvernement des États Unis. Un vrai miracle quand on pense que le pays était divisé depuis que l'existence des sorciers avaient été révélé. Depuis c'était surtout le gros bordel ! Même s'il restait persuadé que les Partisans du Nouveau Monde avait une vision idéal pour un nouveau monde en construction, force était de reconnaître que tous ne pensait pas comme lui. C'était bien dommage. Unis les gens étaient toujours plus fort. Mais en ce jour, l’union n’était pas vraiment au rendez-vous dans la petite vie des américains. Il fallait l’apprécier ou le combattre.

Alors qu'il était plongé dans ses sombres réflexions, il se rendit compte que Jordan lui parlait. Il fallait vraiment qu'il suive ou il se retrouverait comme toujours dépassé par les événements. Elle avait plaisanté sur la fameuse chanson idiote qu’il avait chantée à Marie. C’était drôle de repenser à ça. C’était la suite qui était moins amusante. Il avait juste émis un petit rire étranglé par la suite des événements. Par la suite, elle avait désigné sa moto et expliquer ses raisons pour avoir accepté de tuer le temps en sa compagnie. C’était toujours ça de prit. Par contre à la question de où il se rendait, il avait préférait ignorer la question et lui avait affirmé qu’il pourrait se débrouiller par ses propres moyens. Lui annoncer qu’il partait à Boston était de la folie. Malgré tous ses défauts, Priscus n’était pas fou.

C’est après cet épisode, qu’ils s’étaient retrouvés à une table pour prendre leurs boissons. Il avait demandé une bière et la jeune femme avait pris la même chose que lui. C’est là qu’il se trouvait à ruminer le passé et essayer de trouver une réponse à tout ce bazar. Cependant, penser trop longtemps à toutes ses choses n’était pas forcément bien pour lui. Ruminer n’était jamais une bonne action en ce qui le concernait. Alors qu’il pensait à tout, il avait raté la dernière question que Jordan lui avait posée. Il l’avait regardé et lui avait demandé de répéter. Il s’agissait de savoir s’il savait jouer aux fléchettes. Il fixa le jeu et cela lui rappela d’autres bars, et d’autres aventures moins épiques que celle qu’il avait vécu ce soir. Ce n’était pas le premier bar dans lequel il était. Priscus avait beaucoup voyagé et vu de nombreux bars parfois même avant qu’il atteigne l’âge légale de boire… qu’est-ce qu’il racontait ? Il n’avait toujours pas l’âge légal pour boire. Heureusement pour lui il faisait plus âgé et on lui demandait rarement ses papiers.

« Oui je sais jouer. Je ne sais pas si c’est une bonne chose. D’une certaine manière ça en dit long sur moi. » Plaisanta Priscus en buvant une nouvelle gorgée.

La serveuse vint avec une commande et il reprit une autre pinte de bière. Il allait avoir besoin de beaucoup d’aide pour oublier cette soirée complètement dingue. Jordan leva le verre et lui proposa de trinquer. Il leva son verre en réponse et ils trinquèrent tous deux. Priscus prit son nouveau verre et en but presque la moitié. La bière était froide et elle lui permit de retrouver la tête froide pendant un instant. Jordan ne la lâchait pas du regard et ça commençait à le mettre un peu mal à l’aise. Il espérait qu’il n’allait pas être reconnu comme le fils Yaxley. Finalement, quand Jordan reprit la parole c’était pour parler de sa mère de cœur Lyra. C’était un sujet sur lequel il était plus simple de parler mais il faudrait tout autant faire attention à ne pas révéler entièrement la vérité. Enrober la vérité, ce n’était pas difficile. Il faut croire que la propension à métier était un don familial. Dommage, il aurait préféré hériter de charisme. Franchement à la loterie génétique, il n’avait pas toujours tiré le meilleur. Il inspira et répondit à Jordan :

« En effet, je parlais de la famille de ma mère adoptive qui vivait en Californie. En un seul instant, elle a perdu tous ceux qui comptaient pour elle. Je ne les ai jamais connus. Désolé pour tes cheveux mais enfant j’étais plutôt du genre à éviter les filles que je trouvais pleureuses et inintéressantes. Je les évitais comme la peste. J’avais bien d’autres intérêts comme agacer mes professeurs ou rendre mes parents fous avec mes bêtises. Mes intérêts ont peu changé mais j’ai découvert quelques attraits chez les femmes par la suite. Faut croire que tout peut changer. » Dit-il avec un ton ironique. « Je ne sais pas si mon histoire est si triste. J’étais ou je suis un gamin qui a grandi dans une drôle de famille. Mon père est quelqu’un de très secret et quand j’ai découvert que ma véritable mère n’était pas celle que j’ai toujours cru avoir, j’ai disons perdu pied. Ça n’a pas arrangé mes histoires de famille. »

Jordan garda le silence mais jouait avec le verre avant de reprendre la parole et ce qu’elle eut à dire fut poignant. Elle avait vécu une tragédie et s’en était sortie avec des cicatrices à l’âme pour le restant de ces jours. Par contre sa haine des sorcier si elle avait une raison semblait occulter toute part de bonté dans la population sorcière. Il hésitait sur ce qu’il devrait dire. Tenter de présenter les sorciers sous leur meilleur jour à une Inquisitrice devait relever d’une action digne de mission impossible, le film, pas la série. D’autant plus que poursuivre des gens comme Marie et compagnie, ne devait pas lui donner une meilleure opinion sur les sorciers. Mais tout comme il y a des sorciers malveillants, il existe aussi de nombreux humains malveillants.

« Je suis désolé et je sais que ces mots n’ont pas beaucoup de sens. Je n’ai jamais connu ce genre de chose. Ma vie a été plutôt privilégiée en un sens. Mes colères ont surtout fait la plupart des dégâts. Les non-sorciers ne sont pas dépourvus de pouvoir. Ils sont simplement impuissants à comprendre la magie. Mais, ils ont leur propre force, comme tu l’as montré lors de ce kidnapping complètement dingue. Il est certain que la catastrophe de Boston est tragique pour ceux qui ne maitrisent pas la magie. Celle de Californie a fait moins de discriminations mais a été tout aussi tragique. Que dire de plus… Je ne peux pas haïr une tranche de la population de mon pays que j’aime plus que tout, pour la simple raison qu’ils sont différents de moi. Pour moi ce que mon pays est en train de devenir me fait peur et m’attriste. Que tant de catastrophes privent des familles de ceux qu’ils aiment, c’est une tragédie encore plus grande que tous les restes. Comment en sommes-nous venu à ça ? Cette vie, cette époque, c’est de la folie. Peu importe où je regarde, je vois des gens qui abusent de la confiance, qui mentent, qui manipulent et qui tuent. Mais à côté de ça, il y a des êtres bons, gentils, aimants et qui vous poussent vers le haut. Je veux vivre pour ces gens-là sans discrimination aucune. »

Il avait essayé de ne pas trop en dévoiler sur lui-même tout en restant fidèle à ses convictions. Oui Priscus croyait fermement aux valeurs des Partisans du Nouveau Monde. Il voulait croire qu’une union entre sorciers et moldus étaient la clé de la sauvegarde de son pays. Certes, son père avait menti et trompé mais il avait continué à créer un territoire prospère ou peu importe qui vous étiez vous pouviez devenir celui que vous vouliez. Est-ce que ce n’était pas l’essence même du rêve américain qui a fait venir tant de personne dans ce pays ? Des gens ont traversé à leurs périls des frontières et des océans pour rejoindre une terre de liberté. Il y avait tant à faire dans ce monde pour l’améliorer mais est-ce que la violence en était la réponse ? Il n’en était pas certain. Il ne croyait pas du tout aux idées des Inquisiteurs. Ils les trouvaient violents à la limite du terrorisme. Pour le peu qu’il en avait vu, ils n’étaient pas particulièrement enclins à la discussion ou la diplomate. Jordan était effrayant dans un sens à se dédier corps et âme à leurs causes. Sa main robotique associer à sa vie de combattante semblait le prouver. Qu’est-ce qu’on pouvait trouver sur leur territoire ? A quoi ressemblait un monde sans magie ? C’était difficile à imaginer. Priscus avait toujours aimé la fusion hybride tellement répandu à New Phoenix.

Jordan reprit la parole par la suite pour parler de son nom. En effet, Priscus n’avait pas forcément était ravi de porter le nom d’un vieil homme cinglé. Il ne comprenait pas pourquoi son père lui avait donné ce nom. Ca n’avait vraiment pas de sens. En tout cas il espérait que ça n’allait pas lui donner le même destin tragique et noir que son aïeul. Il avait été peiné pour sa mère de cœur. Mais en même temps, il était en quelque sorte ravie que la vérité est éclaté alors même qu’il était assez grand pour le supporter. S’il l’avait appris, plus jeune, il aurait certainement eu une de ces colères d’enfant terrifiantes qu’il avait autrefois.

« C’est vrai que Priscus n’est pas facile à porter ces derniers temps. Mais je ne dois pas être le seul à avoir ce problème actuellement. Je pourrais toujours le changer en François comme mon deuxième prénom mais je n’ai pas vraiment envie de fuir. J’espère que je serais capable de faire ce que tu viens de dire. Mais je ne sais pas si je me débrouille si bien jusque-là pour redorer le blason du prénom. Enfin ce n’est qu’un prénom. Il ne va pas décider de mon avenir pour moi. Je suis le maître de ma destinée. » Répondit Priscus.

Jordan changea de sujet pour parler de lui. Décidément c’était sur lui principalement que la conversation se plaçait. En tout cas, ça avait le don de lui faire penser à autre chose. La jeune femme plaisanta sur le peu de talent qu’il avait. Elle savait appuyer là où ça fait mal. Impitoyable que ce soit sur le champ de bataille ou dans une simple conversation. Cela le fit cependant rire parce que Priscus se fichait bien des quand dira-t-on, il était au-dessus de tout ça et ça lui permettait d’avancer la tête haute peu importe pour quelle raison.

« Je ne sais pas trop. Je dirai que j’ai un don pour être en colère et tout foutre en l’air. Pour ça je suis même un champion tout catégorie. Je ne suis pas quelqu’un de mauvais mais je n’ai un peu rien à faire de tout ce qui m’entoure. J’ai des convictions et des aspirations mais entre tout ça j’ai du mal à savoir ce que je vais faire de ma vie. Ça rend fou mon père et mon frère ainé. Ma mère de cœur est bien plus conciliante. Je me dis que c’est le privilège du cadet de ne rien faire de sa vie pendant un instant. Mon frère compense mes nombreux défauts par sa droiture et son respect des règles. Enfin comme tu le dis par toi-même je ne peux pas exceller partout. Qui sait quelque chose va bien finir par me plaire suffisamment pour que j’en fasse un don. » Dit Priscus avec un petit rire.

Il but une gorgé de sa bière avant de faire un signe à la serveuse de loin pour qu’elle lui apporte un autre verre. Il reposa son regard sur Jordan et lui demanda avec tout le culot qui était le sien :

« Bon est à part mettre à mort des sorciers, tu as d’autres activités ? Je ne pense pas que s’occuper de leur cas prends autant de temps que ça dans une vie. Tu dois bien avoir des intérêts, des passions, peut-être même quelqu’un dans ta vie… »

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MessageSujet: Re: Right Here [Ft. Jordan]   Right Here [Ft. Jordan] Empty04.08.15 13:05


Priscus & Jordan
Kiss me, kiss me, say that you miss me. Tell me what I wanna hear, tell me you love meeeee ! »
.


La compagnie de Priscus était loin d'être désagréable et Jordan admettait qu'elle l'avait mal jugé. Le premier regard qu'elle avait porté sur lui, était assez négatif. Il se tenait là, dans ce bar, chantant une chanson ridicule en se déhanchant stupidement pour épater une fille qui n'était autre qu'une sorcière qui avait tenté de le piéger pour le livrer en tant que buffet vivant à des vampires. D'ordre général, Jordan n'aimait guère plus les vampires que les sorciers. Les vampires étaient des créatures séduisantes et dangereuses qui n'avaient qu'un seul but dans la vie : s'abreuver de votre sang. Il y avait cependant une exception à cette règle, Anthony, parce que lui se nourrissait exclusivement de sang de sorciers. Priscus avait eu beaucoup de chance qu'elle se soit retrouvée là ce soir-là, pour effectuer cette mission, sans ça, ils n'auraient jamais eu l'occasion de faire connaissance et son nom aurait figuré dans l’interminable liste des personnes disparus que l’on ne reverrait jamais plus.

Le séducteur ridicule et un peu éméché avait cédé la place à un jeune homme beaucoup plus intéressant et profond qu'il n'avait bien voulu le laisser paraître de prime à bord. Sans parvenir à réellement se l'expliquer, elle s'était prise de sympathie pour ce poids mort et encombrant. Beaucoup de personne dans sa situation aurait été bien incapable de faire face avec autant de sang-froid. La plupart des personnes qui se retrouvaient dans ce cas de figure était généralement en proie à une peur panique ce qui aurait compliqué sa mission et l'aurait contrainte à l'assommer pour être tranquille, mais cela n’avait pas été nécessaire. Le jeune homme, qui n'avait clairement pas l'habitude d'être confronté à ce genre de situation, s'il ne s’était pas avéré un allié des plus efficaces n’en n’avait pas été pour autant un boulet à trainer derrière elle. Il comprenait vite et obéissait à toutes les directives qu’elle lui avait donné sans poser de question, mais surtout il n'avait pas fui en découvrant ce qu'elle était vraiment. Certes, il avait rechigné au début à lui apporter son aide pour réparer sommairement sa main mais cela faisait partie de la personnalité du jeune homme cette esprit contestataire, et puis au final, il s'était avéré une aide précieuse, car sans lui, elle aurait été dans l’incapacité total de bouger sa main. Mieux encore, alors qu'ils venaient de rentrer à Nashville avec de jolies otages qu’ils venaient de libérer et que leur chemins auraient dû se séparer, il était venu vers elle et lui avait proposé de boire un verre en sa compagnie, comme s'ils étaient de simples jeunes gens qui faisaient plus ample connaissance. Pour peu, elle se sentait presque normal en sa compagnie. Il ne cherchait pas à savoir ce qu'elle était réellement ni ce qui lui était arrivée. Il ne la regardait pas avec une curiosité malsaine comme si elle était un monstre de foire, ou avec crainte, alors que pourtant, elle se doutait bien qu'elle devait paraître à ses yeux effrayantes que cela soit à cause de sa main fait de métal, de fils électrique et de câbles ou de par son comportement combattif. Malgré tout cela, il n'en laissait rien paraître et lui parlait ouvertement de sa mère adoptive, de la famille que cette dernière avait perdu lors de la catastrophe californienne causé par les sorciers et qu'il n'avait évidemment jamais eu la chance de connaître, car il était beaucoup trop jeune. Elle baissa la tête dans un sourire amusé lorsqu'il répondit qu'enfant il évitait les filles pleureuses préférant mille fois rendre chèvres ses professeurs

- ça j'imagine bien

Surtout avec un répondant comme le sien. Il devait faire partie de ses élèves perturbateurs qui adoraient se donner en spectacle. Ce n'était pas forcément par méchanceté la plupart des enfants qui agissaient de la sorte cherchaient juste à attirer l'attention. Et de toute évidence, il en manquait cruellement car la vie de famille de Priscus semblait digne d'un de ces vieux soap opéra dont les ficelles scénaristiques et les liens entre les personnages sont toujours tellement énormes qu'on se dit que c'est le genre de choses qui ne peut pas arriver dans la réalité, et pourtant...
Elle ne savait plus quel acteur célèbre avait dit cela, mais lors d'une interview au sujet du faux débat concernant la violence sur les écrans, l'homme avait répondu que le cinéma s'inspirait de la réalité et la réalité du cinéma... c'était tellement vrai, et ce n'était certainement pas Priscus qui allait les contre dire.

Mais à vrai dire, ça vie n'avait rien de banal non plus, elle était même plutôt digne d'une terrible tragédie. Priscus l'avait écouté sans mot dire, tout en jouant silencieusement avec son verre. Jordan n'avait pas pour habitude de se dévoiler de la sorte, c'était même plutôt rare car la jeune femme n'aimait pas parler d'elle. Elle détestait attirer la pitié ou la compassion et puis tant qu'on n'avait pas vécu ce genre de d'épreuve il était difficile pour des personnes qui mènent une vie ordinaire de comprendre ce qu'elle pouvait éprouver, pourtant avec Priscus c’était différent. Elle ne craignait ni d’être jugé, ni de voir son regard changer. Avant que tout ceci n’arrive, elle menait une vie banal et sans histoire…
La banalité, quand on la vit, on trouve ça ennuyant et on se plait à rêver d’aventure qui nous tirerait de notre vie monotone et si bien organisé, pourtant, Jordan donnerait tout ce qu'elle possédait pour mener à nouveau une vie ordinaire et ennuyante auprès de ses parents et de son petit ami. Mais tout ceci était de l'ordre du chimérique. On ne vivait pas rêve, il fallait s'adapter et dans ce domaine, Jordan ne se débrouillait pas trop mal.
La jeune femme leva sur Priscus un regard intéressé lorsque ce dernier reprit la parole suite à ses révélations, et le discours qu'il tenait était bien digne d'un indépendant. Malgré l'épreuve qu'il venait de vivre aujourd'hui, il ne parvenait toujours pas à haïr les sorciers. Peut-être que si lui aussi perdait tour à tour toutes les personnes qu'il aimait, il finirait par changer de discours, mais ce n’était pas ce qu’elle lui souhaitait.

- Tu n'as pas à être désolé, tu n'y es pour rien, lui dit-elle en plongeant son regard dans le sien. On a tous nos petits drames à plus ou moins grandes échelles mais ça ne les rends pas moins insignifiants. Les malheurs des uns et des autres ça ne se comparent pas

Priscus n'avait certes pas perdu sa famille mais il avait vécu lui aussi des drames personnelles qui avait tout autant d'importance et c'est ce qu'elle voulait lui faire confiance. On n'avait pas besoin de vivre un terrible drame pour savoir ce qu'était la souffrance et la tristesse. Son discours pacifiste dans lequel il lui révéla vouloir vivre en acceptant les sorciers était une preuve de très grande naïveté.

- Tu as bon fond, lui sourit-elle, pour ne pas en vouloir aux sorciers surtout après ta mésaventure d'aujourd'hui, et tu es aussi un idéaliste. Personnellement je pense ce ne sont que des criminels tous autant qu’ils sont. La magie et ceux qui la pratiquent sont néfastes, il n'y a rien de bon en eux, d'ailleurs si le terme sorcier à dès le départ une connotation négative ce n'est pas innocent. Tous nos malheurs c'est à eux qu'on le doit. Et si tu es attristé par ce qu'est en train de devenir notre beau pays c'est uniquement de leur faute. Ils se servent de leur pouvoir pour faire le mal autour d’eux, ils détruisent tout, on ne peut pas leur faire confiance. Ils sont une menace constante et nous ne connaitrons pas la paix tant que les sorciers continueront à exister

C'était son point de vue et celui que partageait nombre d’Inquisiteurs. Pour que l'oppression cesse, les sorciers devaient disparaître, et la magie avec eux. La magie leur donnait trop de pouvoir, elle les faisait se prendre pour des Dieux alors qu'ils n'étaient que des oppresseurs et des assassins, Priscus Yaxley en était l'exemple même. Un prénom très difficile à porter pour son compagnon de beuverie. Néanmoins, Jordan appréciait la mentalité de Priscus, il avait un esprit combattif, il était de ceux qui ne se laissaient pas abattre facilement. Son prénom était dur à porter ? Et alors ? Ce n'était pas son prénom qui déciderait de sa destinée pour lui, et il avait raison. On faisait tous son propre chemin en fonction des décisions que l'on prenait et pas en fonction de paramètres extérieur à notre personnalité comme notre signe astrologique ou notre prénom.

- Je suis d'accord avec toi. Tu as des origines françaises ? Je me posais la question à cause de ton second prénom, ce n'est pas très courant François

Jordan appréciait d'en apprendre plus sur Priscus néanmoins, elle ne put retenir une grimace lorsqu'il commença à s'intéresser à son tour à elle. Alors qu'il commençait à lui poser des questions Jordan trempa ses lèvres dans son verre en y noyant son regard. Comme si ce qu’elle pouvait voir au fond de son verre était soudainement devenu incroyablement fascinant. Y avait-il quelqu'un dans sa vie... Non, il n'y avait plus personne, même s'il resterait à jamais dans son coeur. Elle avait dû apprendre à vivre sans lui...
Parfois, lorsque l'absence de Ryan était trop douloureuse, elle se mettait à regretter de ne pas avoir une mémoire virtuelle qui lui aurait permis d'être réinitialisé comme n'importe quel ordinateur. Et être ainsi doté d'une mémoire vierge, libre de tous souvenirs douloureux...

- Non, il n'y a personne, et de toute manière je te rappelle que suis un cyborg. A ce propos… je ne te fais pas peur ? demanda-t-elle en haussant un sourcil de perplexité

C'était vrai ça ! Priscus savait ce qu'elle était, il n’ignorait pas de quoi elle était réellement faite, il l'avait même réparé, il avait vu de quoi elle était capable, et pourtant... pourtant son regard sur elle n'avait pas changé, ni son attitude. Elle ne lui inspirait ni terreur ni dégout, ou alors il le dissimulait très bien. Pourquoi ? Ses compagnons d'armes ne la traitaient pas différemment non plus, eux aussi l'acceptaient comme elle était, même si pour certains elle pouvait encore sentir des regards lourds et différent alors avoir un compagnon... Elle ne voulait même pas imaginer le regard que Ryan pourrait poser sur elle à présent qu’elle était devenue un cyborg parce qu'elle n'était pas certaine de le supporter. Elle préférait qu'il garde un autre souvenir d'elle, celle qu’elle était avant tous ces changements avant de devenir ce qu'elle était devenue aujourd'hui.

Ne tenant pas à s'étendre sur le sujet, parce qu'elle refusait de parler de Ryan à qui que ce soit ou de ce qu'elle pouvait ressentir en tant que femme cyborg, Jordan décida de changer de sujet le plus rapidement possible c’est pourquoi elle décida de répondre à ses questions concernant ses passions

- Concernant mes passions, lui répondit-elle dans un grand sourire tout en reposant son verre à moitié vide devant elle, et bien je continue à pratiquer la danse même si c'est assez irrégulier et l'informatique aussi c'est mon domaine. Je tiens ça de mon père, il était informaticien de base. Les ordinateurs ça n'a aucun secret pour moi. Et puis j'ai un chat. Il s'appelle Lucifel, c'est BI qui me l'a offert, j'y tiens beaucoup. Quand je pars en mission c'est elle qui s'en occupe. BI est un peu comme une grande soeur pour moi. Je l'aime beaucoup

BI lui avait offert un petit compagnon pour que Jordan se sente moins seule et elle s'était dit qu'un chat serait plus autonome qu'un chien. Au début Jordan était terrifiée à l'idée de s'occuper de ce petit chaton sans défense car elle ne mesurait pas encore sa force bionique et il ne suffisait pas de grand-chose pour qu'elle lui brise le cou alors qu'elle ne cherchait qu'à le caresser. Ce sont Calvin, BI et le Dr Drewel qui, à force de beaucoup de patience, l'avaient aidé à gérer sa force et à prendre confiance en elle. Caresser Lucifel assise sur son canapé était devenu maintenant un de ses petits plaisirs de la vie qu'elle appréciait.

- Et toi, as-tu un animal de compagnie ? Ou peut-être en as-tu eut un quand tu étais plus petit ?

Non, si elle devait parier elle dirait que Priscus n'en n'avait jamais eu, peut-être que s'il en avait eu un justement aurait-il été moins sujet à ces terribles colères dont il lui avait parlé.. Peut-être aurait-il eut quelqu'un sur qui reporter toute cette affection et cette attention qui semblait lui avoir fait défaut durant son enfance... Enfin, elle n'était pas psy après tout, elle ne faisait qu'émettre des hypothèses avec le peu de données qu’elle avait réussi à collecter sur lui. Leur discussion devenant à son goût beaucoup trop sérieuse, Jordan se leva de sa chaise et invita Priscus à faire de même

- Et si tu me montrais ce dont tu es capable aux fléchettes. Tu relèves le défi ou tu te dégonfles ? Allez, se moqua-t-elle, je suis bonne joueuse, je te laisse deux tours d'avance pour t'éviter de te ridiculiser





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MessageSujet: Re: Right Here [Ft. Jordan]   Right Here [Ft. Jordan] Empty07.08.15 1:02


PRISCUS F. YAXLEY FT. JORDAN DEKKER
And I was like baby, baby, baby oh. Like baby, baby, baby no. Like baby, baby, baby oh. I thought you'd always be mine (Mine)

Jordan était plutôt ouverte quand elle n’était pas en mode robot de destruction pour sorcier. Mais, ça ne la rendait pas moins dangereuse. Priscus savait qu’il n’était pas le genre de buveur qui racontait sa vie quand il avait un seuil critique d’alcoolémie. Cependant, c‘était aussi l’occasion de mieux comprendre comment quelqu’un pouvait rejoindre la horde des terroristes du sud-est du pays. S’il était tous comme Jordan, c’était une fine équipe de jeunes gens. Il fallait vraiment détester les sorciers pour rejoindre un groupe armé alors qu’on était si jeune. Priscus fuyait les responsabilités. C’était un cadeau empoisonné. Son existence de bohème lui suffisait bien souvent. Ce n’est pas qu’il était un incapable mais il savait qu’il serait très mauvais dans le rôle de leader de quoi que ce soit. La preuve : il n’y avait qu’à lui que ça pouvait arriver de se faire kidnapper par ses semblables et sauvé par les gens qui était censé le tuer. En vrai, il n’avait rien contre Jordan. Il trouvait juste qu’elle n’avait rien à faire dans une organisation tel que les inquisiteurs. Selon lui la violence ne résolvait jamais rien. Il n’était pas un de ces bobos pacifistes non plus mais franchement est-ce que les armes n’avaient jamais changé les choses dans un pays ?

Une autre curiosité était le fait que Jordan soit pour moitié robotique. Enfin pour le peu qu’il en avait vu. Il se demandait qu’elle puisse être l’existence d’une personne comme cela. Il savait que la technologie et la science pouvait faire des miracles pour venir en aide au personne. La robotique de pointe était de plus en plus employée pour sauver de vie. Est-ce que ça avait été le cas de Jordan ? Il n’avait jamais rencontré quelqu’un dont le corps avait eu besoin des bienfaits de la technologie robotique. Il n’existait pas beaucoup de personnes capables d’effectuer un tel travail. Même leur meilleur ingénieur chez les Partisans du Nouveau Monde, ne pouvait effectuer un tel travail. Il avait vu la complexité du travail qu’avait du nécessiter son corps, quand il avait un peu bricolé sa main. Il n’avait pas fait un boulot parfait mais, c’était le reproche qu’il avait toujours entendu. Un faignant et un bon à rien comme le qualifiait ses professeurs. Il n’était pas un incapable. C’est juste que rien ne lui tenait vraiment à cœur alors pourquoi se forcer quand il y avait bien mieux à faire ailleurs ? Il n’avait jamais compris ce concept. Priscus était un peu un hédoniste dans sa manière d’envisager la vie.

Avec Jordan, il avait discuté du drame de sa vie. Être dans une famille recomposée, ce n’est jamais de tout repos, surtout quand vous ignorez pas mal de secrets familiaux. Enfin la vérité n’avait pas rendu les choses plus simples non plus. Une vérité avait entrainé des milliers d’autres questions qui se bousculaient dans sa tête. C’est pourquoi il commençait à se demandé pourquoi il courait tant après la vérité. Certes son petit drame personnel, n’était rien par rapport à celui de Jordan. C’était d’ailleurs ce qui était au cœur de sa haine des sorciers. Une boulette de la part de l’un d’entre eux et c’était la mort. Les moldus semblaient oublier qu’en matière de compassion il n’était pas particulièrement champion. Les camps de concentration, les chambres à gaz et autres moyens de tortures n’étaient pas le fait de sorciers. Cependant il avait préféré taire cette argumentation sous de la compassion pour sa situation. Apparemment, elle pensait que tout drame est important, peu importe qu’est-ce qu’on y perdait. Ça ne l’empêchait pas pourtant de rejeter son petit discours de paix entre sorciers et moldus. Il aurait mieux fait d’économiser sa salive. Le problème c’est qu’elle avait beau être moins froide, ça l’empêchait pas d’être aveugler par sa haine.

« Ecoute Jordan, acceptons d’être en désaccord sur ce sujet. Personnellement si je dois relire l’histoire de notre pays, je vois qu’on n’a pas eu besoin de l’aide pour faire du mal : l’esclavage, la guerre de sécession, les haines raciales…Tout ça on le doit à nous. C’est vrai qu’on se débrouille bien pour s’exterminer entre nous. » Répliqua Priscus un peu amer mais sans aucun mordant. La propagande Inquisitrice, peu pour lui. « Mais bon avec un peu de chance une fois leur mission sacré accomplie, j’espère que les Inquisiteurs s’emploieront à d’autres combats : aider les minorités, empêcher la famine dans le monde peut-être. Ainsi l’oppression finira peut-être par disparaitre et j’en viendrais à voir les Inquisiteurs autrement. »

Ca l'agaçait ben sûr que certains idiots de sorciers se permettaient de foutre tout en l’air. Ces personnes rendaient le discours pacifiste des Partisans du Nouveau Monde, complètement obsolète. Bon le grand-père paternel c’était aussi bien débrouillé pour saper le tout en se faisant passer pour un saint alors même qu’il était responsable du massacre pour lequel il était passé pour un sauveur. Mais ça c’était une autre histoire.  Dommage qu’on ne parle pas de ces sorciers qui venaient en aide aux autres : les vrais ! La conversation avait dévié sur son nom et le fait qu’il avait une mauvaise connotation ces derniers temps. Il avait un beau laïus sur ça. Il en pensait chaque mot mais il fallait avouer qu’il avait beaucoup de verves avec un verre ou deux. Priscus n’était pas bourré. Simplement, il avait beaucoup plus d’éloquence sur le sujet. Jordan semblait d’accord avec ce qu’il avait dit. Ca faisait au moins un truc sur lequel ils tombaient d’accord. Enfin c’est vrai qu’il n’était pas question de sorcier, là. Franchement, il ne comprenait vraiment pas comment les Inquisiteurs pouvaient adhérer à leur théorie fumeuse raciale sur la différence entre les moldus et les sorciers. A part la magie, il n’y avait pas beaucoup de différences entre eux.

« François ? Je ne sais pas c’est mes parents qui m’ont donné ce nom. Mon père serait plutôt d’origine anglo-saxonne comme la plupart des américains moyens, je dirai. Quand à ma mère de cœur, sa famille est là depuis la nuit des temps. Peut-être qu’ils aimaient juste la consonance. Je n’ai jamais pensé à demander. Ou bien ils voulaient me coller deux prénoms pas communs. Une grande ambition qui ne leur a pas donné un fils exceptionnel. C’est mon grand frère le petit prodige. » Plaisanta Priscus.

Fatigué de parler de lui et sentant qu’il n’était pas bon de trop creuser dans sa direction, il préféra détourner la conversation vers elle. Il pourrait toujours en apprendre un peu plus. Il devait certainement y avoir plus que l’Inquisitrice en elle. Les Inquisiteurs avaient bien une vie en dehors de leur travail d’extermination d’une partie de l’humanité. Y en avait même qui avait une famille, il parait ! Comme quoi tout est possible. Mais, ça n’était pas forcément le cas de Jordan puisqu’apparemment, elle préférait rester seule. Miss hiver dans toute sa puissance. Elle prétexta que c’était parce qu’elle était en grande partie cyborg. D’ailleurs, cela l’intrigua qu’il ne soit pas effrayé par elle. Il essaya de chercher une raison pour expliquer cela. Il ne pouvait pas lui dire que face à des dragons, des détraqueurs ou des filets-du-diable, les cyborg ce n’étaient pas ce qu’il avait vu de plus effrayant. Okay, il avait vu terminator comme tout le monde. Mais c’était un film des décennies précédentes. Pas de quoi en faire un foin. Les effets spéciaux étaient plutôt mauvais pour maintenant. Il réfléchit, un instant, mais, il n’arrivait pas à trouver quelque chose de bon à lui dire.

« Tu sais on a le câble aussi chez les Indépendants. Ca parcourt tout le pays. Je suis même presque certain que si les Mages Fondateurs voulaient, ils pourraient l’avoir. J’ai déjà bu des robots et je dois faire partie de cette génération de personne qu’il est bien difficile d’impressionné. A la rigueur, si tu étais un extra-terrestre, ça pourrait m’intriguer davantage. Je ne veux pas faire le blasé mais, j’avoue que non tu ne m’effraie pas tant que ça. Pas que je ne te prenne pas au sérieux. Tant que tu n’essaie pas de me vendre à des vampires, on va dire que ça ira. » Répondit Priscus. « J’imagine que ça doit pas être drôle tous les jours d’être une cyborg. »

Jordan embrayant bien vite sur le sujet de ses passions pour ne pas avoir à parler plus longtemps sur le fait d’être une cyborg. Priscus haussa les épaules. Pas de soucis pour lui. Il n’allait pas la forcer à répondre si ça ne l’intéressait pas. Elle reposa son verre à moitié vide alors même que le sien l’était déjà depuis longtemps. Il fit un signe à une serveuse pour qu’elle lui en apporte un autre. L’Inquisitrice lui apprit que ces deux passions étaient la dance et l’informatique. Comme quoi même les Inquisiteurs pouvaient être des humains comme les autres. Il aurait presque pu la présenter à certain de ses amis si elle ne s’amusait pas à tuer les siens. Ça serait un véritable problème s’il devait l’inviter. Enfin même hypothétiquement, c’était impossible parce qu’elle ne se rendrait jamais chez les Partisans du Nouveau Monde, si ce n’était pas pour mettre tout à feu et à sang. Enfin, elle lui avoua qu’elle avait même un animal de compagnie offert par une presque sœur. Il espérait que son nom n’était pas véritablement BI parce que là, en matière de prénom de merde, c’était le summum. Elle lui demanda aussi s’il possédait un animal de compagnie et il fit une petite grimace.

« Non je n’ai jamais eu d’animaux de compagnie. J’ai déjà du mal à m’occuper de moi-même. Mes parents se sont certainement dis qu’un animal de compagnie ne pourrait pas survivre dans un environnement aussi hostile. Ce n’est pas que je n’aime pas les animaux mais c’est un travail à plein temps que de veiller sur moi-même. Ce n’est pas grave. Je n’ai pas eu une enfance malheureuse. De plus, aucun animal n’aurait pu survivre avec moi. Je fuguais bien trop souvent du domicile familial. On ne peut souhaiter ça à personne. » Dit le jeune homme en prenant sa nouvelle bière des mains de la serveuse qui venait lui rapporter de quoi boire.

Jordan se leva soudain alors même qu’il prenait une nouvelle gorgé de sa bière. Elle le regarda et lui lança un défi. Priscus n’était pas du genre à dire non à un défi. Elle lui proposait de lancer des fléchettes, non sans e moquer un peu de lui en lui laissant deux tours d’avance. Heureusement, qu’il n’avait pas un orgueil démesuré. Il aurait pu mal le prendre. Comme s’il pouvait se ridiculiser. Il avait passé suffisamment de temps dans des bars et dans des soirées pour être parfait pour ce rôle. Il ne se sentait pas du tout meurtrie dans son égo. Il se releva et sans rien ajouter se dirigea vers la cible. Il prit les fléchettes et s’installa à la bonne distance. Il lança la première fléchette et… celle-ci rata le milieu de la cible pour se figer sur une bulle extérieur. Autant pour le fait de se la jouer. Plus ridicule tu meurs. Le second lancer fut bien meilleur mais encore loin de la bulle rouge intérieur. Il se tourna vers Jordan et avec un sourire un peu crispé, en tenant toujours les autres fléchettes et il dit avec un peu d’humour :

« Bon j’espère qu’on joue au 501 double out. Je suis mal parti mais, je vais m’arranger. Regarde bien ça !  »

La soirée promettait d’être longue.  Il n’aurait peut-être pas du boire de trop mais c’était trop tard pour reculer. Il se tourna à nouveau vers la cible et la fléchette vint enfin se planter dans la bulle rouge.  Il dû se retenir de pousser le cri de la victoire. Priscus se tourna, à nouveau vers Jordan avec le sourire aux lèvres. Le jeune homme y était enfin arrivé. Il comptait bien gagner. Cela lui ferrait oublier le début de cette soirée de merde. Si seulement, elle savait qu’elle était de jouer librement et sans soucis avec un Partisan du Nouveau Monde. Pire que cela, il était le fils du leader omni et détesté de tous. Il faudrait vraiment qu’il apprécie davantage le fait d’être peu reconnu de tous. Enfin ça c’était parce qu’il restait rarement assez longtemps à la maison. Contrairement à ce que sa famille pensait, cela pouvait se révéler une bonne chose.
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