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 The game is on. (PV Cyrius)

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MessageSujet: The game is on. (PV Cyrius)   The game is on. (PV Cyrius) Empty21.12.14 21:36

The game is on
ft. Cyrius


Il m'en avait fallu, du temps, pour que tout soit enfin prêt, tout dans les moindres détails, afin de tenir ma 'promesse' envers ce cher journaliste, Cyrius Fernandes. Lors de notre dernière rencontre – qui avait aussi été la première d'ailleurs – nous avions conclu que je lui montrerais un peu l'entreprise et comment on fonctionnait ; et, lorsque la personne en question était journaliste, il était facile de deviner la véritable intention de la personne quant à cette visite. Cela n'avait rien d'innocent et de tout simplement curieux. Cela donnait une occasion de fouiner discrètement, d'essayer de relever certains détails, plus ou moins explicitement. Et il avait fallu que je me prépare intensément. Que je voie venir chacun de ses coups, qu'il aura probablement lui-même préparé avant de venir à Harmony. Et pour cela, je m'étais véritablement préparé ; à vrai dire, mieux que jamais.

Et ce, depuis pas mal de temps déjà. Je m'étais dit tout d'abord, qu'il était probablement du genre à infiltrer l'entreprise, à sa manière, afin d'en savoir plus avant de venir ici. Se renseigner sur les divers aspects d'Harmony ? Non, trop simple, et pas assez précis ; de toutes manières probablement déjà fait. Interroger des employés ? Non. C'était trop risqué pour lui de le faire ; bien que le risque ne soit pas réel, mais c'était, au final, encore quelque chose de trop simple, et les employés auraient un avis biaisé... Non, ce n'était pas ce qu'il lui fallait. J'y avais longuement réfléchi, avant de trouver une piste, qui, quand j'y pensais, était probablement celle qu'il allait prendre. La nuit, les locaux n'étaient pas complètement déserts... Il y avait moi bien sûr, ainsi que d'autres rares personnes, mais aussi quelques personnes qui faisaient le ménage. Ceux qui sont, en quelques sortes, « invisibles », tout simplement parce qu'on ne prête pas attention à eux. Je ne pense pas qu'ils avaient vraiment vu quoi que ce soit de compromettant, mais, cela ne veut pas dire qu'il ne diraient rien non plus. Je les avais trouvé un soir et leur avait rapidement parlé ; ils avaient effectivement été demandé pour un entretien avec Fernandes ; je leur avais promis un peu d'argent en plus et la nationalité contre leur silence,ou plutôt, une version déformée de ce qu'ils peuvent observer la nuit – si j'allais tenir ma parole ? Je ne m'étais pas encore décidé. Probablement pas.

Il fallait qu'ils racontent quelque chose qui tenait la route avec ce que j'avais prévu pour la suite. Et, donc, que cela lance Fernandes sur la piste que je préparais pour accuser quelqu'un d'autre. Lequel ? Nul autre que celui qui s'était allié avec moi et mes frères ; Benjamin Heel. Pourquoi ? Parce que c'était la cible idéale. Pas que j'étais en complet désaccord avec lui, au contraire d'ailleurs. On avait un échange de bons procédés, bien qu'il avait été réticent dernièrement... Cela serait peut-être un moyen de le « réveiller » en quelques sortes. Je n'avais peut-être aucun scrupule, soit ; mais cela était nécessaire et de toutes manières, même si je ne m'en souciais pas le moins du monde je savais que Heel saurait s'en débrouiller une fois que Fernandes irait fouiner de son côté.
Il m'avait fallu du temps d'ailleurs pour réussir cette partie de mon plan... Les immigrés n'étaient pas assez, j'avais besoin de preuves ; et des preuves solides, qui permettraient de me blanchir et de définitivement me débarrasser de ce journaliste un peu trop curieux comparé à d'autres. Pour cela, j'avais presque honteusement utilisé Zoya ; pas que je m'en voulais, mais presque. Disons que ce n'était pas vraiment quelque chose de plaisant que d'avoir l'impression de l'utiliser juste pour de vulgaires papiers, même si ça avait été plus subtil qu'une simple entrevue sur le sujet. A vrai dire, c'était la seule personne envers qui j'avais un minimum de regrets dans toute cette histoire.

Une fois ces deux aspects réglés il fallait que je ne néglige aucun détail au sein même de mon entreprise ; que tout soit prêt à la minute ou Fernandes poserait le pied dans le hall. Ce qui avait aussi pris pas mal de mon temps, afin que chaque petite chose lui permettrait de peu à peu être convaincu de mon innocence. De toutes manières les pièces « compromettantes » étaient indétectables pour la plupart des personnes de cette entreprise, et hautement protégées. Je n'avais donc pas trop de soucis à me faire à ce niveau-là, mais je devais tout de même rester vigilant. Ensuite venaient les subtils détails tels que les « preuves » parsemés de ci de là et j'étais finalement prêt à accueillir Fernandes dans mes locaux. Je l'avais recontacté afin de programmer une date et heure ; et ce moment étant venu, j'attendais tranquillement dans mon bureau, me balançant doucement sur ma chaise, attendant l'appel de ma secrétaire qui me confirmerait la présence du journaliste à Harmony.
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Cyrius C. Fernandes
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MessageSujet: Re: The game is on. (PV Cyrius)   The game is on. (PV Cyrius) Empty04.01.15 21:01



The Game is on



Depuis qu'il avait rencontré Mr Cho en compagnie de Cinder Park, Cyrius s'était penché de manière un peu plus intéressé sur cet homme à l'avenir politiquement prometteur qu'était Benjamin Heel.
Né à Elena dans le Montana, ainé de 3 enfants, grand frère protecteur, fils dévoué, tous ces proches et ces anciens voisins gardent en mémoire le souvenir d'un garçon très intelligent et serviable. Il ne faisait jamais de bêtises et avait toujours une tenue irréprochable en toute circonstance, et ce quelque soit son âge. Toutes les filles des environs se battaient ses faveurs et tous les garçons cherchaient à intégrer son cercle d'intimes. Benjamin Heel a fait de brillantes études et n'a jamais caché ses ambitions politiques, si bien que même le puissant Charles Hopkins ne tarissait pas d'éloges à son égard, et impressionné avait même été jusqu'à le prendre sous son aile.

Aux yeux de toutes les personnes que Cyrius avait rencontré, la famille Heel jouissait d'une excellente réputation auprès des habitants du coin. Un couple unis, serviable toujours souriant et des enfants aux caractères aussi dissociables que le jours et la nuit, mais tous très attachants et sans histoires. Bref, on lui avait dressé le portrait d'une famille modèle et parfaite. Un peu trop parfaite à son goût d'ailleurs.
Ses parents avaient trouvé la mort dans un tragique incendie au mois de décembre 2029. Incendie criminel ou accidentel ? Le rapport d'enquête ne révèlait rien de concret à ce sujet mais Benjamin Heel n'avait pas hésité à ouvertement accuser les inquisiteurs d'avoir cherché à s'en prendre à lui à cause de sa politique vindicative à leur égard. Son discours avait ému plus d'une chaumière et avait même réussit à soulever une vague d'inquiétude chez certains citoyens concernant les crimes dont pouvaient s'être rendu coupables les Inquisiteurs. Et bien sur, la tragédie dont il avait été la victime, avait soulevé une vague de sympathie qui lui avait fait gagner quelques points dans les sondages. Une chose était sur, Benjamin Heel était un homme qui savait rebondir.

On ne lui connaissait pas de petites amies sérieuses et il n'avait jamais été lié de prêt ou de loin à la famille Travers. Il ne les avait jamais rencontré officiellement et ne fréquentait ni leurs casino ni leur chaine d'hôtel. Les Travers n'avaient, à aucun moment, participé à sa campagne politique en lui versant le moindre soutient. Rien, il n'y avait absolument aucun lien existant entre Benjamin Heel et la famille Travers, si ce n'était la parole d'un immigré chinois qui ne comprenait pas un mot d'anglais et qui pourtant prétendait avoir surprit Zeus Travers et le politicien se disputer violemment dans les laboratoires d'Harmony. Mais c'était précisément lui, que Cyrius avait décidé de croire.
Tout d'abord, ce n'était pas parce qu'il n'arrivait pas à prouver que les Travers et Heel se connaissaient que ce n'était pas le cas, de plus Mr Cho n'avait absolument aucune raison de lui mentir, il n'en n'avait aucun intérêt et la panique qu'il avait lu dans son regard était, elle, bien réelle. Benjamin Heel lui faisait peur, il le terrorisait. Chez Harmony, l'homme avait laissé tomber le masque d'amabilité que le personnage public portait continuellement. Pourquoi ? Pour quelle raison ?
Des accords qui auraient mal tourné ?

Cyrius continuait d'avancer à travers les ruelles tout en tirant sur sa cigarette. Aujourd'hui, il avait rendez-vous avec Zeus Travers qui l'avait appelé, il y a quelques jours de cela pour convenir de cette date, afin de lui faire visiter son laboratoire comme il le lui avait promis lors de leur première entrevue. Le directeur d'Harmony avait tenu sa promesse, mais avait-il d'autres choix ? Non évidemment. Zeus Travers était un homme rusé, et méticuleux, c'est ce qu'il avait retenu de leur premier échange. Même lorsqu'il le poussait dans ses derniers retranchements l'homme ne se laissait pas déstabiliser. Soit il était habile, soit il n'avait réellement rien à se reprocher, mais de cela, il en doutait fortement.

Le journaliste avait décidé de se rendre à son rendez-vous à pieds, cela lui permettait ainsi de s'aérer l'esprit et de réfléchir à cette enquête, tout en essayant de mettre un peu d'ordre dans ses idées. Pas un seul instant il n'avait émit l'hypothèse que Travers pouvait réellement être innoncent dans cette histoire, et bien qu'il en doutait, s'il voulait être réellement objectif, il devait y songer également. Peut-être que Heel et Travers se sont disputés parce que Heel voulait utiliser Harmony pour exploiter le potentiel que le laboratoire pourrait offrir ? Non ça ne collait pas puisqu'à en juger par les documents qu'on lui avait envoyé, le nombre de poches de sang qui entraient réellement était bien supérieur à celui qui était officiellement annoté dans la base de donnée. La machine était déjà bien huilé
Peut-être que Heel était parvenu à soudoyer un employé afin qu'il vole pour lui régulièrement quelques poches de sang de vampire et que Zeus Travers aurait fini par le découvrir d'où leur altercation. C'était déjà un peu plus vraisemblable, mais quel intérêt, un homme comme Heel aurait-il à tremper dans un tel trafic qui pourrait lui faire tout perdre, lui qui était promis à un brillant avenir ?
L'argent ? Probablement. Heel n'en n'était pas dépourvu mais il fallait posséder un fond très important quand on veut se lancer dans la politique et cet argent pourrait lui permettre de faire campagne. De plus, Cyrius avait découvert que Benjamin Heel avait déjà été mêlé à une affaire concernant la Goutte du diable, indirectement certes, mais malgré tout. En effet, en faisant des recherches sur sa famille, il avait découvert que l'ex petite-amie de son jeune frère, une médicomage du nom de Séléna McGrath était décédée d'une overdose... de Goutte du diable. Il tenait une piste, mais à présent, il devait découvrir ce qui liait Zeus Travers à Benjamin Heel, et ce n'était pas en les interrogeant l'un ou l'autre qu'il obtiendrait des réponses, il allait devoir se montrer vigilent et ouvrir l'oeil, et cela allait commencer tout de suite....

Ses pas s'arrêtèrent devant l'immense bâtiment à l'architecture moderne des laboratoires. Ecrasant sa cigarette, Cyrius gravit les 3 marches de l'entrée puis il poussa la porte vitrée. A l'entrée, derrière son bureau ovale, une charmante secrétaire répondait au téléphone pendant que le clavier de son ordinateur s'activait magiquement à retranscrire un dossier.
Il s'approcha du bureau d'accueil et dès qu'elle termina sa conversation téléphonique se présenta en lui précisant qu'il avait rendez-vous avec Mr Travers.
Le gratifiant d'un immense sourire, la jolie brune se leva de son bureau et l'invita à la suivre, ce que Cyrius ne se fit pas prier de faire. Ils traversèrent un long couloir, puis la secrétaire l'invita à patienter un instant. Il prit place sur un des nombreux fauteuils et l'observa disparaître derrière une grande porte pour revenir quelques minutes plus tard afin de l'inviter à entrer.

Zeus travers était là, assis derrière son bureau, détendu, un sourire charmant scotché aux lèvres comme s'il était ravi de le revoir. Il lui tendit sa main que Cyrius serra dans un poignée franche tout en affichant le même sourire que Zeus.

- Ravi de vous revoir, et merci de m'accorder à nouveau un peu de votre temps pour me faire visiter vos laboratoires, fit-il poliment sans baisser son regard

La première fois qu'ils s'étaient rencontrés, ils étaient sur son territoire, à présent, Cyrius venait de pénétrer dans celui de Zeus. Qu'allait-il y découvrir ? Qu'allait-il se passer ? Le journaliste avait parfaitement conscience que Zeus était un homme rusé et que rien, dans cette visite ne serait laissé au hasard, il allait devoir se méfier et ouvrir l'oeil... et le bon !


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MessageSujet: Re: The game is on. (PV Cyrius)   The game is on. (PV Cyrius) Empty17.02.15 3:46

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Je n'étais pas le genre d'homme à m'inquiéter facilement, et aujourd'hui ne faisait pas exception à la règle. J'avais beau être sur mon propre terrain ce qui admettons-le était plus dangereux que la situation inverse, il n'empêchait que je restais confiant ; pourquoi m'en faire lorsque j'avais encore une fois fait attention à chaque minutieux détail ? Je savais que Fernandes aurait l’œil et je m'étais préparé en conséquence – je n'avais donc aucun souci à me faire quant à sa présence ici. Après, s'il allait mordre à l'hameçon ou non, on ne pouvait jamais prévoir l'insistance de certains journalistes, mais je restais globalement serein. Je ne détestais pas Fernandes, bien au contraire d'ailleurs, car, même s'il était quelqu'un dont je devais me débarrasser au plus vite, je devais admettre qu'il était extrêmement tactique et intelligent, qualités que j'admirais chez quelqu'un car j'avais l'impression qu'elles étaient des choses qui se perdent récemment... Un comble dans une ville où l'on prônait le progrès. C'était peut-être un peu hautain de ma part de me dire ça, mais au fond, je n'avais pas tout à fait tort...

J'espérais que Fernandes avait déjà fait un petit bout de chemin sur la piste que j'avais commencé à lui tracer. Je lui avais laissé un peu de temps et je n'en attendais pas moins de sa part ; toutefois, ce n'était pas parce que j'étais sûr de moi que je ne laissais pas de place au doute. D'une, je n'étais pas maître de ses actions, et de deux, même si je lui tendais les grands axes d'une piste toute tracer pour m'innocenter à ses yeux, je m'orientais tout de même sur un terrain risqué. Où pouvait-il en être ? Quelques petits indices éparpillés sur lesquels il devait avoir fait une recherche basique. J'allais lui fournir un peu plus de matériel aujourd'hui, ce qui devrait, au fur et à mesure, l'éloigner d'Harmony et me laisser tranquille.

J'avais d'ailleurs quelquefois l'impression de lâcher prise, petit à petit. Je savais bien que non, mais même si je n'avais rien contre un peu de challenge et que j'étais toujours sûr de ce que je faisais, j'avais parfois besoin de souffler. Cela arrivait très peu, et je me disais à certains moments en fixant l'écran de mon ordinateur qu'il serait bon que je fasse comme la plupart des gens. Cela ne dure cependant, généralement pas bien longtemps. Je n'avais pas non plus un cœur de pierre, parce que, contrairement à la plupart des gens qui ont assisté et aidé à la fondation de cette ville, je croyais réellement au potentiel de ce que je faisais, que ce soit pour les choses plus ou moins légales d'ailleurs. J'avais peu de regrets, je ne reculais devant rien, et je n'étais pas des plus modestes, mais je n'en étais pas moins humain pour autant.

Lorsque j'entendis deux légers coups à la porte de mon bureau, reconnaissant la douce manière de ma secrétaire de le faire je lui répliquais qu'elle pouvait entrer ; m'annonçant que monsieur Fernandes était arrivé. Je lui répondais donc qu'il pouvait entrer, me redressant un peu sur mon siège alors que ma secrétaire disparaissait ; quelques secondes plus tard, l'homme tant attendu faisait enfin son apparition. Je gratifiais Fernandes d'un sourire qui faisait presque tout sauf naturel, lui tendant la main, serrant la sienne, avant de faire un geste l'invitant à s'asseoir.

« Il en va de même pour moi, monsieur Fernandes. Et je vous en prie, c'est le moins que je puisse faire après tout. »

Aujourd'hui, la balle était dans son camp. Et j'avais hâte de voir comment cette visite allait se dérouler... Observer ses faits et gestes tout en jouant le rôle de patron modèle, faire en sorte qu'il trouve les bonnes choses, au bon moment, et au bon endroit. Ah, je sentais que j'allais apprécier ce duel, encore plus que le précédent... Me mesurer à quelqu'un de véritablement tactique, c'était encore mieux que d'évincer un esprit simple.
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Cyrius C. Fernandes
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MessageSujet: Re: The game is on. (PV Cyrius)   The game is on. (PV Cyrius) Empty26.02.15 12:53



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S'il y a une chose qui ne changerait probablement jamais avec Zeus Travers c'était ce petit sourire énigmatique et cette assurance que l'homme dégageait. Il n'y avait aucune nervosité en lui qui puisse le trahir. N'importe quel individu qui aurait des choses à se reprocher ou à cacher serait forcément indéniablement un peu nerveux mais pas lui, pas Zeus Travers. Est-ce que cela signifiait pour autant qu'il était exempt de tout soupçon ? Absolument pas. Zeus Travers avait beau être aimable, poli, sur de lui, c'était aussi quelqu'un qui était passé maître dans l'art du paraître. Et puis s'il avait été si évident de prouver sa culpabilité et de le confondre, il y a bien longtemps qu'il serait tombé

Sur son invitation, Cyrius prit place face à son bureau. Un bureau impersonnel qui ne laissait rien au hasard, tout était soigneusement posé à sa place, rien ne dépassait. Rien ne laissait deviner qu'ils étaient dans le bureau du directeur des laboratoires Harmony si ce n'était son espace, très spacieux, et le design de son mobilier, pour le reste, aucun objet personnel, aucune photo, ne venait troubler cet espace dédié au travail

- J'imagine que votre temps doit être compté, comment va s'organiser la visite ? Demanda-t-il.

Comment Zeus avait-il organisé cette dernière ? Etait-ce un subalterne qui allait se charger de lui faire visiter les différents locaux ou Zeus Travers en personne ? Aurait-il accès à tous les lieux du laboratoires où certains d'entre eux lui serait-il interdit ? Aurait-il la possibilité de parler avec des employés de son choix ? Si oui, devait-il s'attendre à ce qu'il ait fait poser congés à des employés un peu trop bavard et ne soit présent dans le laboratoire que des personnes toutes dévoués à sa cause ou qui ne savaient strictement rien ? Pourrait-il leur parler librement ou sous surveillance ? Cyrius avait une copie de la liste des employés et avait déjà sélectionné certains noms qui de part leurs positions stratégiques, ou leurs fonctions pouvaient apporter quelques réponses à ses questions, comme Matthews et Byrne des veilleurs de nuit, Jones et Bui Bui, qui surveillaient les allées et venues du parking soigneusement consignés dans un registre. Alfonso, Fincher et Cameron des agents de sécurités, Stevenson, Maxwell et Amnell qui travaillaient au laboratoire, André et Grimson des infirmières, et Steel la jeune stagiaire qui apprenait le métier auprès de la secrétaire de direction de Travers.

- Me permettrez-vous d'interroger quelques uns de vos employés ? C'est toujours intéressant d'avoir le point de vue du personnel d'une entreprise

Cyrius observa Travers. Il n'arrivait absolument à lui accorder le bénéfice du doute. Il savait qu'il devait faire preuve d'objectivité et qu'il n'avait strictement rien pour le moment qui permettait d'accuser Travers pourtant son instinct le trompait rarement, même s'il n'était pas infaillible.
Qu'avait-il pour le moment ? Des documents qui indiquaient clairement que le nombre de litre de sang de vampire qui entrait dans le laboratoire était largement supérieur à ce qui était officiellement déclaré et que l'on retrouvait dans le laboratoire. Alors où était passé ce sang ? Qui lui avait fait parvenir ces documents de manière anonyme ?
Et Heel, que venait-il faire dans tout ça ?

- Je suis impatient de commencer cette visite, lui sourit Cyrius. Dites-moi, ça vous arrive souvent de faire visiter vos laboratoires ? J'imagine à des gens important, des politiques peut-être, comme.... Saevus Yaxley par exemple ? J'imagine qu'il vient souvent, après tout vous travaillez également en étroite collaboration avec les laboratoires de son épouse si je ne m'abuse ? Peut-etre même Jaroslav Andropov en personne ? Est-ce que tout se passe toujours bien ? Toutes ces personnes approuvent et soutiennent-elles votre projet ou vous est-il déjà arrivé de faire face à quelques hostilités ?

Cyrius avait délibérément fait en sorte de ne pas mentionner le nom de Benjamin Heel, si Zeus Travers avait quelque chose à cacher avec cet homme, il était persuadé qu'il ne le citerait pas...



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MessageSujet: Re: The game is on. (PV Cyrius)   The game is on. (PV Cyrius) Empty02.03.15 22:14

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Ce que je pus immédiatement voir dès la première prise de parole de mon 'adversaire', c'est qu'il avait l'air de parfaitement répondre aux attentes que j'avais eu sur lui et j'étais donc serein pour le moment, tout simplement parce que j'avais bel et bien prévu chacun de ses mouvements dès lors qu'il mettrait les pieds ici, et la manière dont il aurait pu préparer cet entretien. Premièrement, question qui semble simplement polie et curieuse, mais qui veut en dire un peu plus long. D'une certaine manière, s'il ne voyait pas tous les locaux, je ne lui assurais pas à cent pour cent être complètement innocent. De l'autre, visiter tous les locaux n'était pas forcément dans la mesure du possible ou même tout à fait utile. Dans tous les cas, c'était un terrain un 'dangereux', mais je restais relativement confiant car ce n'était pas le fait qu'il ne pouvait pas vraiment aller partout qui allait perturber notre deuxième rencontre, ou même le laisser penser que je ne suis pas aussi innocent que je le prétend. Il suffisait juste de gérer parfaitement le reste et cela ne devenait plus qu'un minuscule détail qui n'avait plus tant d'importance.

« J'ai pris un peu plus de temps qu'à l'habitude afin que vous puissiez en profiter le plus possible, mais effectivement, je n'ai pas non plus un planning complètement vide. Je vous montrerais les endroits importants et essentiels afin que vous puissiez suivre le processus dont je vous avais parlé lors de notre précédent entretien. »

Il était en effet plus sage que ce soit moi-même qui lui montre la globalité des locaux plutôt que quelqu'un d'autre, bien que certains, étant eux-même dans le secret des activités peu légales d'Harmony pourraient faire l'affaire, mais tous ne réagissaient pas à la pression de la même manière ; pas que je ne leur faisais pas confiance, mais presque. Aucun dérapage n'était prévu et j'espérais bien m'y tenir. Lorsqu'il évoqua la possibilité d'interroger quelques-uns des employés, je fis une signe de tête positif avant de lui répondre.

« Bien sûr. Je vous laisse d'ailleurs carte blanche pour le faire, si vous souhaitez vous entretenir avec certains d'entre eux, après tout, vous n'avez pas besoin de moi pour cela, n'est-ce pas ? »

Je laissais apparaître un petit sourire entendu ; au fond, je lui laissais penser qu'il était libre de ses mouvements et de ses dires envers mes employés, mais je savais à peu près qui il aurait envie d'interroger ; et autant le dire, soit ces employés en question ne savaient absolument rien, ou alors savaient parfaitement qu'ils avaient plus qu'intérêt à garder le silence. Pas que je les menaçais, même si ça pouvait s'en apparenter, ils savaient très bien d'eux-même ce qu'ils pouvaient risquer et jusqu'ici, tout s'était très bien déroulé.

Lorsque que Fernandes évoqua le fait que je devais sûrement faire visiter mon entreprise à d'autres personnes, je l'écoutais attentivement, car c'était déjà une question un peu plus pointue que les précédentes, par exemple rien qu'avec l'évocation du nom de Jaroslav Andropov. Vu que le nom avait été évoqué je ne pouvais qu'être honnête, sans vraiment complètement l'être, mais mentir quant à son manque de présence ici serait tout simplement idiot.

« Oui, bien sûr, cela arrive de temps à autres, Saevus Yaxley avait visité peu après les débuts de l'entreprise. Pour ce qui est de Jaroslav Andropov, je lui ai proposé de venir visiter les locaux, mais il a refusé et n'est donc jamais venu ici, ce que je trouve d'ailleurs bien dommage. »

C'était d'ailleurs vrai, la seule chose que j'omettais de dire étant que Jaroslav Andropov était aussi du genre à se dire que je n'étais pas innocent et que la disparition de certains vampires d'entre ses rangs était de ma faute ; en soit, ça l'était peut-être, je me fichais pas mal de quels vampires certains pouvaient décimer pour moi...

« Bien, si vous êtes prêt, je pense que nous pouvons commencer la visite. »
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Cyrius C. Fernandes
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MessageSujet: Re: The game is on. (PV Cyrius)   The game is on. (PV Cyrius) Empty11.03.15 12:51



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Zeus Travers avait tout prévu aussi avait-il parfaitement organisé cette petite visite, mais à vrai dire, Cyrius n'en n'attendait pas moins de lui. Bien sur, un homme tel que Zeus Travers était très occupé pourtant il lui avait fait l'immense privilège de lui dégager un peu de temps dans son planning pour se consacrer entièrement à son rendez-vous : Lui, un pauvre journaliste.
Cyrius n'était pas assez crédule pour croire à une quelconque politesse de son hôte, bien au contraire, il se doutait de la raison qui avait incité Travers à lui consacrer tout le temps qu'il lui faudrait, c'était pour le surveiller et l'encadrer.
Cyrius avait beau se dire qu'il devait éviter de partir avec des apriori et accorder le bénéfice du doute à l'homme qui lui faisait face, son instinct, ou plutôt ses préjugés comme le dirait Ewan, n'y parvenait pas.

- Cela me semble parfait, approuva Cyrius lorsque le directeur du laboratoire lui expliqua comment se déroulerait la visite

Toutefois, Cyrius devait reconnaître que Zeus était parvenu à le surprendre, non pas en consentant à ce qu'il interview certains de ses employés, mais en lui laissant carte blanche à ce sujet. Il ne jugeait pas utile d'être là pour le chapeauter et visiblement ne ressentait pas le besoin de voir quelqu'un surveiller tout cela à sa place. Ce n'était pas vraiment l'attitude d'une personne qui avait quelque chose à se reprocher, il devait bien le reconnaitre. Pourtant cette manière de faire lui correspondait bien, cela reflétait son désir de tout contrôler et de ne rien laisser au hasard. Il était si sur de lui que cela en frisait l'arrogance....

- Non en effet, répondit-il après s'être reprit de son étonnement, ça ne sera pas nécessaire et puis en général lorsqu'un supérieur les chapeaute, les employés ne sont pas aussi naturels que lorsqu'ils sont seuls

Et c'était un fait avéré et prouvé. En présence d'un supérieur, les employés se sentent épiés, menacés, ils ont peur d'en dire trop ou pas assez, deviennent nerveux, bref, ils sont tous sauf naturels. Cyrius comptait bien sympathiser avec quelques un d'entre eux et gagner leur confiance. Suffisamment en tout cas pour se faire inviter à boire un verre avec eux en fin de journée. Les langues se déliaient toujours tellement plus facilement autour d'un bon verre. Il lui paraissait impossible qu'aucun employé ignore ce qui se passe ou n'ai rien remarqué de suspicieux. D'ailleurs, peut-être même que l'un d'entre eux lui révélera quelque chose ou lui parlera de Benjamin Heel, qui sait.... Mr Cho n'était peut-être pas le seul à avoir surprit quelque chose.

Toujours très conciliant, Zeus lui expliqua que si le maire de New-Phoenix était déjà venu visiter son laboratoire, il n'en n'allait pas de même pour le roi des vampires, ce que n'était pas sans ignorer Cyrius qui avait parfaitement fait ses classes à ce sujet. Il devrait d'ailleurs rencontrer le roi des vampires dans quelques jours pour connaître son opinion à ce sujet et jouer carte sur table avec lui.

- Est-ce que cela sous-entendrait que le roi des vampires refuse de vous apporter son soutient dans votre projet ? Lui demanda-t-il tout en se levant de son fauteuil pour suivre Travers dans son domaine.

Les deux hommes quittèrent le bureau et passèrent devant la secrétaire que le journaliste gratifia d'un charmant sourire avant de se recentrer sur l'objet de sa présence en ces lieux : Zeus Travers.

- Comment ce projet est-il venu à vous ? Avez-vous rencontré des oppositions qu'ils soient politique ou autres, ou bien avez-vous été immédiatement soutenu ? Et puisque nous abordons les vampires et les soutient que l'on a pu vous apporter avez-vous connaissance du regard que porte les vampires sur votre petit commerce ?

Les deux hommes empruntèrent l'ascenseur dont les portes se refermèrent au moment au Zeus se mit à répondre à ses questions.




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MessageSujet: Re: The game is on. (PV Cyrius)   The game is on. (PV Cyrius) Empty31.07.15 16:21

The game is on
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Dans de tels moments, je me disais que l'occlumancie aurait été quelque chose d'assez pratique pour pouvoir devancer mon adversaire ; mais d'un côté, c'était bien trop facile, et relever un défi était bien plus gratifiant lorsqu'on le gagnait d'une manière plus compétitive et plus tactique. Une partie d'échec était après tout bien plus amusante qu'un simple jeu quelconque où l'on connaîtrait tous les gestes de la personne qui nous fait face. Cependant, je ne redoutais absolument pas cet homme. Il avait beau être bien plus intelligent et tactique que les précédents journalistes s'étant intéressés à mon cas, cela n'empêchait pas que je pensais pouvoir m'en débarrasser tout autant. Je me faisais confiance, peut-être trop confiance, mais cela ne m'avait jamais fait défaut jusqu'ici.

Alors que Cyrius approuvait notre programme je hochais simplement la tête ; mais je pouvais lire la surprise sur son visage, et je pensais facilement deviner pourquoi. Donner libre cours à un journaliste d'interviewer les personnes qu'il le souhaitait et ce sans que je sois présent, pour un homme qui n'était pas innocent, c'était plus que surprenant. Bien sûr, j'étais effectivement loin d'être innocent, mais je devais lui donner l'impression que ce qu'il allait faire pouvait le mener quelque part. D'une manière ou d'une autre, je savais qu'il ne trouverait rien de bien intéressant à interroger diverses personnes.

« Tout à fait. Et ce ne serait pas le plus idéal, n'est-ce pas ? »

Je l'avais de toutes façons orienté vers une piste qui se révélait complètement fausse, et ce pour qu'il se dirige progressivement vers une autre personne ; je ne doutais pas de cette réussite, et ce même si je le devais probablement. Mais il n'y avait aucune raison pour qu'il lâche une quelconque piste, si ce n'était que l'apport d'autres preuves contre ma propre personne, chose qu'il n'aura cependant absolument pas... Je ne savais d'ailleurs toujours pas exactement ce qui avait pu le motiver à s'intéresser à mon cas ; contrairement à d'autres journalistes, j'avais l'impression qu'il s'était basé sur bien plus que de simples accusations ou rumeurs ; et ne pas savoir quelque chose et surtout à ce sujet avait le don de m'irriter légèrement... Cependant, j'essayais d'en faire abstraction, car ce qui comptait désormais était le moment présent, ainsi que les conséquences que cela allait avoir.

Je me levais de mon siège afin de lui faire commencer cette petite visite que j'avais plusieurs fois calculée en ajoutant toujours plus de détails, car il ne fallait absolument pas que je me laisse avoir par un journaliste un peu plus intelligent que la moyenne... Alors que lui aussi se levait, je l'entendais me poser une question sur Andropov et son manque de soutien.

« Disons tout simplement qu'il n'a jamais véritablement souhaiter de m'exprimer son opinion à ce sujet... Et c'est assez regrettable, car c'est une opinion qui selon moi n'était pas à négliger de mon côté... »

Bien sûr, je savais absolument ce qu'il en pensait, mais trop en dire n'était pas vraiment ce que je prévoyais de faire aujourd'hui. Alors que nous continuions notre chemin vers l'ascenseur, lui continuait son travail et j'écoutais chacune de ses questions avec une grande attention.

« Hé bien, cette idée m'est venue après quelques drames... Afin de pouvoir réduire le nombre de vies prises pour simplement se nourrir. Quant à une éventuelle opposition... Non, je n'en ai pas spécialement rencontré, même si l'idée n'a pas été prise de la même manière par tout le monde. Bien sûr, tous les vampires ne sont pas d'accord avec ce procédé qu'ils peuvent trouver dégradant. Mais le succès que l'on rencontre ici prouvent que la plupart adhèrent à cette idée et j'en suis plus que ravi. »

Une fois l'ascenseur arrivé à l'étage souhaité, j'invitais mon interlocuteur à sortir d'un simple geste avant d'en sortir, mais reprenant ensuite les devants tout en me dirigeant vers l'endroit où vampires et personnes ordinaires se retrouvaient pour attendre de donner leur sang, début du processus que j'allais montrer à ce cher journaliste jusqu'à la fin, ou presque.
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Cyrius C. Fernandes
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MessageSujet: Re: The game is on. (PV Cyrius)   The game is on. (PV Cyrius) Empty20.08.15 13:01



The Game is on



Alors que Zeus Travers répondait à ses questions sans pour autant se risquer à entrer dans les détails, les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur un petit hall d'entrée. Après l'avoir invité à le suivre, son hôte le conduisit à travers un dédale de couloirs et de portes jusqu'à ce qu'ils se retrouvent face à une gigantesque porte battante qu'ils ne traversèrent pas. Cyrius jeta un rapide coup d'oeil à travers la petite vitre qui se trouvait au niveau des battants et réalisa que derrière ces portes se trouvaient une petite salle d'attente de 12 mètres carré environs contenant plusieurs petites chaises sur lesquels prenaient place les donneurs potentiels. Certains d'entre eux remplissaient religieusement le petit dossier qui se trouvait à l'entrée et qui se renseignait sur le donneur lui demandant ainsi son nom, prénom, âge, sexe, adresse, groupe sanguin, spécificité (moldus, sorciers, vampires, loups-garou....), s'ils prenaient des médicaments, s'ils étaient souffrant ou victimes d'une maladie chronique, s'ils prenaient des stupéfiants... etc

- J'imagine que vous ne vous fiez pas aveuglément à ce que les gens écrivent et que vous faites analyser chaque poche de sang que vous récupérer dans vos laboratoires pour vous assurer qu'ils sont parfaitement conformes... Tous ces renseignements sont, je suppose parfaitement confidentiels ?

Après lui avoir répondu par l’affirmative tout en lui apportant des compléments d'informations son hôte lui fit emprunter le cheminement des poches de sang par des couloirs et des portes dérobés non visibles ou accessible par le public, passant ainsi de la salle d'attente à la chambre froide, sans oublier le laboratoire d'analyse. Tout le complexe était en réalité bien plus important et imposant que le laissait entendre la bâtisse vu de l'extérieur. Tout était parfaitement organisé et le cheminement de chaque étape parfaitement rigoureux. Zeus Travers n'avait pas lésiné sur les moyens et son laboratoire bénéficiait des dernières techno-magie tant en matière de recherches que de sécurité. Le bâtiment et son contenu paraissait inviolable. Paraissait seulement.

- Avez-vous noté des disparitions de sang ?

Si Cyrius devait faire disparaître du sang, il le ferait tout de suite au tout début de la chaine. Entre le moment où le sang était déposé dans la chambre froide et celui où il était analysé. Une idée traversa alors son esprit. Et si le sang ne disparaissait pas. Et si le sang était toujours là, et si... la goutte du diable était confectionné ici, dans ces laboratoires présent... ce serait totalement fou mais tellement brillant ! ne disait-on pas que c'était souvent lorsque les choses sont sous notre nez qu'elles sont le moins visibles ?

- Comment s'organise les groupes de travail dans les laboratoires ? Combien de personne ont-elles accès aux chambres froides et aux laboratoires ?

Cyrius essaya de se souvenir quels étaient les ingrédients nécessaires à la composition de la goutte du Diable. Il avait récupéré la liste des éléments nécessaire à la réalisation de cette drogue et en laissant fureter son regard il identifia la présence de deux ou trois ingrédients à sa composition. A vrai dire, il ne serait pas surprit de tous les trouver... mais cela ne voulait rien dire, après tout, ils étaient dans un laboratoire et la présence de tous ces ingrédients se justifiait probablement sans quoi, ils ne les exposeraient pas à la vu de tous.

Si la goutte du diable était bien produite ici, cela signifierait que Zeus Travers était bel et bien impliqué dans ce trafic, car personne ne pouvait éternuer sans qu'il ne le sache. Ce type était un maniaque du contrôle, rien ne lui échappait, donc rien ne pouvait se passer ici sans qu'il ne s'en aperçoive et surtout pas une chose de cette ampleur. Dans ce cas quel était le rôle de Benjamin Heel ?

- J'imagine que vous avez des soutiens financier et en quel cas qui sont vos mécènes ou est-ce vous qui, avec votre fortune personnelle financez tout ce projet de A à Z ? Demanda-t-il subtilement.



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