Il y avait un problème. Saevus l’avait senti avant son entrée dans la salle de conférence. Régina ne s’était pas présentée à l’hotel qu’il lui avait indiqué. Il avait attendu quelques heures puis avait du repartir. Il était arrivé dans le passé que sa maîtresse lui fasse faux bout sans pouvoir le prévenir. Généralement, c’était après qu’elle ait eu des ennuis avec Charles.

Ce mauvais pressentiment poursuivit le leader toute la journée comme un oursin logé dans ses tripes. Saevus fut néanmoins très occupé le reste de la journée, assistant à des conférences et discutant activement avec le président Marshall sur l’importance de maintenir l’attente entre les partisans et le gouvernement. L’homme d’état semblait ouvert à cette idée. Il avait seulement besoin d’un peu de temps pour accorder sa confiance au Nouveau Monde.

Quand seize heure approcha, Saevus fut rejoint par son épouse qui sortait d’une entretien avec les dirigeants des firmes pharmaceutique et d’apothicaire. Elle semblait fatiguée. La journée avait été longue et ils devaient encore écouter le discours de Charles Hopkins. Heureusement le mages fondateur était un orateur tout a fait convenable qui savait garder ses auditeurs alertes.

Au moment d’entrer dans la salle de conférence, Saevus sentit à nouveau l’oursin remuer dans son ventre. Il prit place au premier rang et observa les policiers autour d’eux. Le président n’était pas présent. Mais il remarqua rapidement que Jarolav, Ilaria et surtout Régina n’étaient pas dans la salle. L’oursin se mit à bondir, piquant ses entrailles douloureusement. Alors que le commissaire ouvrit la bouche, Yaxley comprit ce qu’il allait leur annoncer...

Charles Hopkins et Régina Andropova étaient morts...

Régina... Régina était morte ? Régina ? Il a bien dit Régina ? Sa Régina ?

Yaxley cligna plusieurs fois des yeux comme pris d’un tic nerveux. L’oursin avait déchirait ses tripes. Il avait mal comme jamais... Il devient pâle mais conserva un visage impassible. Il avait envie de hurler, d’étrangler chaque membre présent dans cette salle sauf peut être Lyra. Machinalement, il prit la main de son épouse et la serra. Il avait besoin de se cramponner à quelque chose. Régina était morte...

Calvin observait les policiers avancer dans la salle.
Ca ne devait pas être bon tout ce remue ménage. Il jeta un regard à Cam à ses côtés. Damian, son collègue était en alerte lui aussi.
Que se passait-il ?
Lorsqu'enfin le flic prit la parole, le silence se fit dans la salle.

Charles Hopkins et Régina Andropova étaient morts.
Il ne dut pas réfléchir longtemsp pour mettre un visage sur leur nom. C'était un vrai coup dur pour les Mages Fondateurs et du coin de l'oeil, Calvin vit la bouche de Septimus tressaillir.
Aie, c'était trop tard, déjà beaucoup de têtes se tournaient vers eux, soupconneux.
Mais s'ils avaient une part de responsabilité là dedans, Calvin n'en avait eut vent !
Le garde du corps croisa les bras et fit sa tête d'innoncent compatissant avec les forces de l'ordre qui allaient devoir régler cette affaire. Il avait hâte d'être seul avec son mentor et Camila pour parler librement...
Est ce que celà mettait un terme à la convention ?
Aux aguets, Calvin était pret à défendre sa petite protégée si un seul sorcier ne lui lançait un regard de travers.

Il y avait quelque chose dans l'air. Quelque chose de négatif, et de lourd, ou était-ce tout simplement parce qu'elle n'avait pas encore digéré le piège dans lequel Septimus était tombé. Piège orchestré par ces foutus mages fondateurs, mais ce qui l'énervait n'était pas temps ce piège dans lequel le bras droit de l'inquisition était parvenu à se dépêtrer brillamment mais plutôt ce sentiment d'impuissance qui ne la quittait plus. Jamais elle ne s'était senti aussi stupide, ridicule et inutile ! Elle n'avait servit à rien ! A rien du tout !!

Pire elle n'avait été qu'un boulet ! Un autre que Hopkins aurait surement rendu les armes pour ne pas risquer sa vie, dieu merci, Hopkins n'était pas de cet trempe et cette garce blonde était tombé sur un os. Une garce qui était parvenu à s'échapper et... qui était en ce moment même au coté de la brigade magique ?! Pourquoi était-elle là elle aussi ?! C'était une plaisanterie ? Elle jeta un regard indigné en direction de Septimus lorsque le chef de police de la ville de Washington s'avança.

Il se passait quelque chose de pas normal. A l'heure qu'il était, Hopkins aurait déjà du commencer son discours de fasho et à la place il y avait tout une armada de flic moldus et sorciers, pour quelle raison ? Que se passait-il ?

Elle ne tarda pas à le découvrir lorsque l'on annonça la mort de Charles Hopkins et sa fille Regina Andropova. La stupeur s'éleva dans la salle de conférence tout le monde se jetait des regards hébétés avant de se tourner d'un air accusateur dans leur direction.
Aussitôt Thalya se mit à froncer des sourcils durcissant son regard. Qu'un seul d'entre eux ose accuser l'un d'eux de cet acte et il aurait affaire à elle. Parce qu'ils n'avaient rien à voir avec ça... n'est-ce pas ?

Son regard se tourna vers ses amis. Calvin gardait son visage impassible, mais on sentait qu'il était prêt à régir face au moindre signe d'agression envers Camila, quand à Septimus, la situation n'aavit pas l'air de lui déplaire, mais c'était normal après tout, il les détestait.... ce n'est pas lui qui allait les pleurer quand à Camila elle restait digne comme toujours affrontant les regards hostiles sans faillir.

Qu'allait-il se passer à présent ? Quelle tournure allait prendre la convention ? Allait-elle être annulé ? Qui avait fait ça ?

Rosita avait passé une mauvaise nuit. Henry n'avait cassé de pleurer toute la nuit. L'enfant faisait ses dents et rien ne semblait pouvoir calmer ses pleures incessants. C'était leur premier enfant et Rosita n'aurait jamais pensé que se fût aussi dur et fatiguant d'élever un bébé. Mais comme faisait sa mère, Lucia ? Ils étaient quatre à la maison et pourtant jamais Lucia ne se plaignait. Elle avait toujours un geste et une parole tendres pour chacun de ses enfants.

Lucia lui avait dit que l’instinct maternel était quelque chose de naturel et de très fort chez toutes les femmes. Rosita n'était pas de cet avis. Pour elle, il y avait les mères et les autres... et elle faisait partie des autres !

Elle ne connaissait pas vraiment les deux victimes. Elle savait qu'ils étaient des membres influents de Boston mais l'auror ne s'était jamais intéressée à la politique. Elles n'avaient pas vu les corps. On l'avait appelée à la dernière minutes. Normalement c'était son jour de congés et elle espérait en profiter pour dormir un peu avant la prochaine crise de Henry... Peine perdu.

Elle regarda la liste des personnes qu'elle devait interroger. On lui avait confié deux inquisiteurs. Elle se retint de grimacer devant eux. Ils lui avaient toujours fait froid ans le dos, ces moldus en armure qui pensaient que le monde entier leur appartenait. Rosita était persuadée que c'était l'un d'eux qui avait fait le coût...

Elle s'avança et lança d'un voix claire malgré la fatigue :
Calvin Hasting et Thylia Barbossa ! Veuillez me suivre s'il vous plait.

Les deux appelés se lévèrent et Rosita retint une envie de bailler. Elle tourna les talons et se dirigea dans la salle qui lui avait été attribuée...

(HRP : Suite dans un poste à part pour l'interrogatoire mes loulous)

Septimus était rentré à l’hôtel fou de rage, le jour de l’attaque de Tabatha Sanders. Les blessures de Thalya étaient heureusement superficielles mais il avait passé un savon à l’inquisitrice quand elle lui avait avoué être sorti de la voiture pour aider un gamin en détresse avant être assommée. Il fallait toujours faire preuve de paranoïa quand on était sur le terrain où des sorciers vagabondaient.

La colère du lieutenant était proportionnelle à la crainte qu’il avait ressenti quand il avait vu Thalya sans connaissance. Il n’était pas aussi proche de la jeune femme qu’il ne l’était de Camila mais il la considérait comme faisant partie de sa famille comme Calvin ou Natalia. Une famille qu’il s’était formé après avoir quitté la sienne.

Son humeur ne fut pas meilleure quand il apprit que Camila pensait à passer un pacte de non agression entre les partisans et les inquisiteurs. Cela avait un mauvais goût de déjà vu quand Cécilia avait également émis cette option. La grave dispute avait éclaté que la grande inquisitrice et son lieutenant, quelques temps avant la mort de Cécilia. Son décès avait enterré tout projet de négociations avec le Nouveau Monde...



Quand Septimus remarqua la présence policière, son premier geste fut de convaincre Camila de faire marche arrière, sentant se refermer sur eux un piège. Mais les inquisiteurs prirent place et bientôt la salle fut pleine.

La nouvelle tomba mais ne l’étonna en rien.

Charles Hopkins était mort et Septimus retint avec difficulté un sourire de contentement. Le vieux fou avait enfin cassé sa pipe. Le cracmol tourna alors la tête vers Tabatha Sanders et lui lança un regard à la fois altier et joyeux. Charles Hopkins était mort et les autorités n’avaient aucuns indices sur l’auteur de ce geste. Franchement, cela allait être une bonne journée.

Inquisiteurs, Mages Fondateurs, Partisans du Nouveau Monde, Vampires, Loup-Garous,... ils étaient tous là pour assister au discours qu'allait prononcer Charles Hopkins. Comme tout le monde, Cyrius se doutait quelque peu de la teneur du discours qui serait prononcé en cette fin d'après-midi, et il ne pouvait pas prétendre qu'il lui tardait de s'y rendre. De plus, quelque chose avait attiré son regard de journaliste. Ces allers et venus incessant de la brigade magique, des aurors et des policiers moldus.
L'événement avait certes son importance et la sécurité était sur les dents car nul n'était sans ignorer que le moindre coup d'éclat pouvait faire basculer la stabilité encore bien trop précaire de leur monde.

S'il on désirait éliminer un ou deux concurrents c'était l'occasion ou jamais. Tous les grands pontes des différents partis étaient réunis au même endroit, et quel meilleur occasion pour se fondre dans la foule en jetant les soupçons les uns sur les autres.
Afin que tout se passe bien, la sécurité était le mot d'ordre, pourtant en cette journée, il y avait quelque chose d'anormal, et Cyrius l'avait immédiatement remarqué.

Les forces de l'ordre était bien trop nombreux à déambuler ainsi dans les couloirs. Flairant le scoop Cyrius était parvenu à s'infiltrer et à passer quelques barrages humains et magiques. Ce qui lui permit de découvrir avant tout le monde qu'un meurtre avait été commis.

Un meurtre ? Mais le meurtre de qui ?!
L'angoisse se mit à le tenailler lorsqu'il se rappela que quelqu'un cherchait Saevus Yaxley depuis plusieurs heures et qu'il était resté totalement introuvable. Se pouvait-il.... ? Non, il refusait d'y croire. Pas lui. Pourtant l'angoisse lui tenaillait les entrailles. Pourquoi avait-il la désagréable sensation qu'on voulait finir quelque chose qui avait été commencé ? Pourtant.... A ce qu'il s'en souvienne, Saevus Yaxley n'avait pas été menacé de mort ou pire victime d'un attentat...

Cyrius ne parvint pas à calmer son angoisse, jusqu'à ce qu'il aperçoive leur Leader au bras de son épouse, prêt à assister au discours de Charles Hopkins. Bon sang, mais alors qui ? Qui avait été assassiné ? Le nouveau Président ? Mais qui aurait intérêt à faire cela ?

Ils avaient tous été réunis dans la salle de conférence comme il se devait mais en plus des hauts dignitaires et des invités, Cyrius reconnu également quelques employés... ça lui parut alors évident, il n'y aurait pas de discours. Une enquête allait être mené et ils étaient tous suspects.

Mais qui ? Bon sang mais qui avait périt ?
C'est le chef de la police de Washington qui s'avança et prit la parole pour annoncer à tous, ce que lui savait déjà. Ou du moins serait-il plus juste de dire : croyait savoir. Car il ne s'agissait pas d'un meurtre mais bien d'un double homicide.

Même s'il s'y attendait, même s'il savait que quelqu'un avait périt, il ne pu cacher sa stupeur en découvrant les noms de ceux qui étaient passé à trépas : Charles Hopkins et sa fille Regina Andropova. Il jeta un rapide coup d'oeil sur tous les convive assemblé.

Saevus Yaxley toujours digne sembla ébranler et serra un peu plus la mains de son épouse. Et pour cause, cela aurait pu être lui et la femme qui partageait sa vie depuis tant d'année, sans compter que s'il y avait bien un homme ici qui voulait se battre pour la paix, c'était bien lui. Malheureusement, un tel événement compromettait dangereusement la moindre alliance de paix. Du coté des inquisiteurs, vers qui tous les regards convergèrent c'était une autre histoire.  Ils avaient tous le visage fermé prêt à en découdre seul Hopkins avait du mal à dissimuler la joie que cette présente nouvelle lui procurait. Il le surprit lançant un regard plein de défi à l'Auror Sanders. Pourquoi ?
Il fronça les soucils pendant qu'une Auror invita deux inquisiteurs à la suivre. Soit les interrogateurs venaient de commencer, soit ils tenaient déjà leurs suspects...

Bon sang Ilaria.
La cherchant du regard il réalisa que ni elle ni son père n'étaient présent. Par Merlin, s'il avait été plus attentif il aurait pu deviner !

Ilaria ne pleurerait surement pas ce porc d'Hopkins mais sa mère... les deux femmes étaient si proches. Bon sang, qui avait pu faire le coup ? Difficile à dire, Hopkins avait une liste d'ennemis aussi long que la circonférence du globe terrestre. Les inquisiteurs ? Fort probable. Une personne opposé au mariage du vieux chacal et Ilaria ? Pas impossible....

Son regard fit un tour d'horizon dans la salle. Bon sang, le criminel était surement parmi eux. Qui qu'il fut, une partie de lui avait envie de le féliciter, mais une autre angoissait à présent sur ce que cet acte criminel allait avoir comme répercutions sur leur devenir....

L'enquêteur de la police de Washington se fit approcher par son supérieur avait les yeux rivés sur la foule qui s'était amassée devant eux. Il les regardait tous, pas seulement ceux qu'il savait qu'il allait devoir interroger. Il recherchait un détail, un simple détail qui lui permettrait d'être celui perçant à jour le ministère... Il voulait cette gloire.

« Edward, changement de programme, c'est toi qui s'occupe de Saevus Yaxley. »

L'homme regarda son supérieur et hocha la tête. Ce serait bien mieux que les quelques noms d'inconnus qu'on lui avait préalablement distribué. Le moldu avait beau ne pas vraiment connaître les deux victimes si ce n'est que de nom, il savait très bien l'importance qu'ils avaient au siens des leurs et était bien décidé à lever le voile sur ce qui était arrivé. En approchant de Yaxley, il remarqua par le teint de l'homme que la nouvelle l'avait sans aucun doute surpris. Son but n'était pas nécessaire de questionner le meurtrier, mais d'obtenir des informations leur permettant de rendre la liste des suspects plus restraite.

« Monsieur Yaxley, suivez-moi. »

Il attendit que l'homme passe devant lui et lui indiqua le chemin jusqu'à une petite salle. L'homme referma la porte derrière eux.. (suite dans le sujet)

Lyra ressortait d'une réunion assez compliqué... Trop compliqué. Les dirigeants respectifs des grandes entreprises médicinales, pharmaceutiques et apothicaires. Elle adorait parler de son travail... Mais pas vraiment au point qu'on lui prenne la tête avec ses contrats. Notamment un contrat avec Charles Jagger Junior... On le lui avait reproché, disant qu'il n'avait rien avoir avec sa firme et sa filière et surtout avec la politique de l'entreprise. Elle avait argumenté en disant avoir besoin d'un soutient extérieur aux idées préconçues. Elle avait finit par un "La pharmaceutique et la médecine ne sont pas utile qu'aux personnes agées qui pense pouvoir créer l'immortalité en flacon." aux différents directeurs d’hôpitaux vieux et conservateur. "La politique de mon entreprise est avant tout la mixité et la tolérance. Le mélange des sciences. Pas la conservation de méthodes antiques et l'idiotie d'une théorie anti-évolution. Bonne journée." Lyra s'était levé et avait quitté la salle en laissant ainsi ses collègues face à une réflexion inattendue. Certains avaient hoché la tête convaincu et d'autres l'avaient foudroyés du regard. Mais elle était presque en retard pour la conférence de Charles Hopkins, elle devait y aller.

Seize heure. Elle arriva près de son mari qui avait l'air stressé. Personne à part elle ne pouvait décelé ça chez lui, elle connaissait trop bien. Toujours à ses côtés, elle prit place au premier rang. Elle remarqua la présence de policier près de la scène et autour d'eux dans la salle. Etrange... Très inhabituel surtout pour une conférence. Rare était ceux qui demandait autant de garde pour un discours. Puis la nouvelle tomba. Lyra ouvrit la bouche de stupéfaction. Charles Hopkins et Regina Andropova assassinés. Mais ce qui la titilla... Se fut la pression de la main de son mari sur la sienne. Lyra regarda le visage blanc comme un linge de son époux. Il avait beau essayé de caché ses émotions, cette nouvelle l'avait affecté. Hors il n'aimait pas Charles Hopkins...

« Saevus ? » murmura-t-elle soudain inquiète.

Puis elle comprit. Comme un éclair, l'idée fit son chemin. L'Autre. C'était elle, Régina Andropova. Son amante, son amour, la raison de cette distance qu'il avait instauré entre eux malgré ce respect qu'il lui témoignait. Cette femme qui avait gâché son mariage. Cette femme qui était morte... Se fut au tour de Lyra de devenir pâle. Elle comprenait mieux... Tout était beaucoup plus clair désormais. Elle n'avait qu'une envie partir en courant de cette salle. Elle plaça son autre main sur son ventre pour protéger le bébé de cette découverte... Régina. Elle avait beau savoir son nom elle resterait l'autre. Pourtant, alors qu'elle aurait du le haïr... Elle ne voulait que le soutenir. La future maman déplaça sa main qui était sur son ventre sur la main de son époux qui serrait la sienne. Lyra le regarda de toute l'intensité de ses yeux azurs pour lui montrer son soutiens, elle savait que les mots ne servaient à rien... Pourquoi le soutenait-elle ? Il l'avait trahis pourtant... Mais c'était horrible ce qui lui arrivait. Si Charles venait à mourir elle ne s'en remettrait pas... Soudain, l'inspecteur arriva vers eux et demain à Saevus de le suivre.

Quand il partit elle sentit une boule dans son ventre... Et ce n'était pas le bébé. C'était de la tristesse... De la colère...

Les choses semblaient se bousculer dans la tête de Camila depuis la puce laissée dans son oreille par Saevus Yaxley... Il connaissait l'assassin de sa mère. Elle n'arrivait plus à penser à autre chose depuis cette soirée, ils avaient convenu de se rencontrer ce soir et pourtant, la chef se dit qu'ils n’auraient peut-être pas l'occasion d'avoir un moment pour discuter dès qu'elle remarqua la forte présence policière sur les lieux. Qu'est-ce qui arrivait ici ? Elle jeta un regard à Septimus comme si elle espérait trouver la réponse dans son regard et resta près de Calvin au cas où les choses tournaient mal. On la dirigea vers le devant de la salle où elle demande trois places pour que ses proches soient assis à ses côtés. Elle attendait, nerveuse, de voir la suite.

La nouvelle tomba comme un choc alors que son regard ne quittait pas l'estrade. Les Hopkins... Immédiatement elle se tourna vers Septimus pour voir comme il prenait cette nouvelle et elle fut légèrement troublée de voir ce presque sourire contre son visage, tous les autres regards se tournèrent vers eux et Camila soupira légèrement... Ils allaient avoir tous les soupons contre eux. Camila avait beau savoir que la relation entre celui qu'elle considérait comme son père et Hopkins était difficile, mais elle était certaine que ce n'était pas lui. S'il avait voulu sa mort à se point il l'aurait fait avant.. ou dans d'autres circonstance.

Les autres leaders furent les premiers apportés pour l’interrogatoire, mais elle dût rester dans la salle et regarder, Septimus, Thalya et Calvin être amené. Le fait qu'il ne procède pas de la même façon avec eux qu'avec les autres n'avait rien de rassurant. Néanmoins, Camila ne laisserait personne les accusés d'un crime pour lequel ils étaient innocent. C'est pourquoi son visage demeurait neutre et confiant, elle affrontait le regard des autres sans difficultés.