Retour au bercail [PV Charles Jagger JR]

Invité Invité

Tabatha ouvrit lentement les yeux, elle était bien ainsi, la tête calé sur son épaule forte et rassurante, sentant son coeur battre tranquillement. La douce pression de ses seins contre son torse, la chaleur rassurante de sa peau, son odeur, leurs jambes emmêlés,... elle profita de ce petit moment de repos et leva la tête pour l'observer dormir paisiblement. Il était le seul homme qu'elle aimait surprendre durant son sommeil

Qu'elle se réveille ainsi dans ses bras, cela n'était plus arrivé depuis 4 ans déjà. Depuis leur divorce.
Même si elle n'était plus sa femme et qu'ils s'étaient séparés, Charles et elle avaient continué d'entretenir une certaine relation basé sur leur attirance physique. Elle le désirait comme aucun autre homme et l'avait aimé avec passion, tout comme lui. Ils se comprenaient si bien mais ils n'étaient pas fait pour le mariage, ni l'un ni l'autre.

Cette situation lui convenait parfaitement. Chacun voyait qui il voulait, personne n'avait de compte à rendre à l'autre et ils se voyaient quand ils le désiraient. Préférant porter des oeillères sur les sentiments qu'elle éprouvait toujours à l'égard de son mari, elle était parvenu à se convaincre que tout ceci n'était que physique, et si tôt leurs ébats terminés, se rhabillait pour s'en aller. Jamais elle ne restait jusqu'à aujourd'hui.

Charles avait changé. Elle n'aurait su l'expliquer, mais il y avait quelque chose de différent en lui, de presque désespéré. Fronçant les sourcils de contrariété elle cessa de dessiner des arabesques sur son torse viril pour lui jeter un regard qui trahissait sa colère. Etait-ce à cause de cette femme ? Jusqu'à présent, le fait qu'ils voyaient qui bon leur semblait ne la dérangeait nullement car Tabatha savait parfaitement que Charles n'aimait pas ces femmes avec qui il couchait. Tout comme elle, leur partenaire n'était là que pour assouvir un besoin primaire et rien d'autre, de ce fait, elle restait la seule malgré tout, tout comme lui était le seul dans son coeur. Pourtant, depuis peu elle savait, elle avait senti qu'il y avait une autre femme, une femme qui prenait de l'importance et ça la mettait en colère. Parce qu'elle en était sur, non seulement à cause de cette femme Charles avait changé mais surtout, il était entrain de la remplacer.

Lorsqu'elle le vit ouvrir ses yeux, Tabatha, encore frustrée par la pensée insidieuse de cette autre femme, se dégagea de son étreinte faisant glisser le drap de soie sur sa peau nue, et enfila son soutient gorge tout en jetant un regard à son ex-mari par-dessus de son épaule

- Quoi ? Lui demanda-t-elle. J'ai du travail. Tu ne t'imaginais quand même pas que j'allais rester pour te préparer le petit-déjeuner ? Je ne l'ai jamais fait quand on était marié, ce n'est pas aujourd'hui que je vais commencer

Toujours ce ton sarcastique et moqueur, mais Charles savait que c'était sa manière à elle de plaisanter, et puis, pour sa survit il était préférable qu'elle ne s'approche pas de la cuisine, d'ailleurs elle n'y avait jamais mit les pieds et ne savait même pas à quoi elle ressemblait malgré tout ce temps.
Cette remarque qu'elle venait de se faire sur la survit de Charles et sur ses talents culinaires lui décrochèrent un sourire vrai, amusé et sincère. Même son regard pétillait de malice à cette idée. C'était un visage bien trop rare qu'elle n'offrait qu'à lui.

Une part d'elle avait très envie de l'inciter à s'ouvrir à elle, mais une autre, plus forte, se retenait de le faire, s'il voulait lui parler, il le ferait déjà et puis, il n'était pas sa nature de quémander son attention ou sa confiance, tout comme elle savait pertinemment qu'il ne supporterait pas ses questions et qu'il était bien trop fier lui aussi pour avouer ses faiblesses et ce qui le tourmentait

Invité Invité

Retour au bercail

Depuis cette nuit où il s'était perdu avec elle, Charles n'était pas parvenu à désirer une femme assez pour aller jusqu'au bout d'une nuit. Elle avait hanté chacune de ses pensées et pourtant il la savait interdite. Il savait qu'elle était mariée et amoureuse de son mari et pourtant... ce soir là son regard ne brillait pas autant qu'à l’habitude et il ne pouvait s'empêcher de ce demander pourquoi. Il s'était posé la question, à savoir s'il devait continuer de distance et pour l'instant il continuait de croire que oui. Des coups contre la porte le sortit de ses pensées et il se dirigea vers cette dernière pour être à la fois surpris et heureux d'y voir son ex-femme, Tabatha. Leur divorce remontait à quatre ans et ils étaient resté en bon terme, après tout, il n'était tout simplement pas fait pour vivre ensemble. Pendant cette soirée, elle parvint à l'amuser et l'amour qu'il avait encore pour elle lui permit de faire quelque chose qu'il n'avait pas fait depuis un moment lui offrant une nuit torride où ils s'endormirent rapidement une fois terminé, épuisé par leurs efforts respectifs.

Il dormit comme il ne l'avait pas fait depuis un bon moment et fut réveillé par ses mouvements près de lui, lui permettant de comprendre que Tabatha ne dormait plus. Il ouvrit doucement les yeux et lui offrit un sourire qu'il n'eut pas le temps de terminer qu'elle était déjà levé et prête à se rhabiller.

« Bon matin. »

Simple comme réponse, mais elle l'amusait beaucoup. Il ne voulait effectivement pas qu'elle lui prépare le petit déjeuner, ça c'était sa force. Charles était devenu un excellent cuisinier avec les années et il adorait en profiter et en faire profiter les autres dès que le temps le permettait. Il se leva à son tour et ne cacha pas sa nudité qu'il assumait beaucoup trop et se dirigea vers son armoire où il vint saisir un de ses nombreux boxer moulants et attrapa un pantalon par la suite bien que l'idée de rester ainsi lui plaisir aussi. Il n'enfila pas de t-shirt et retourna vers Tabatha,

« Et si je te préparais des gaufres aux myrtilles.... ? »

Il savait qu'elle les adorait et il avait bien envie de lui faire plaisir. Ils s'étaient revu à quelques reprises depuis leur divorce, mais il devait avoué être agréablement surpris qu'elle reste un peu plus longtemps. Il s'était toujours bien entendu avec Tabatha et habituellement ils n'échangeaient pas beaucoup de mot dans leur rencontre, que celle-ci leur permette de le faire lui faisait plaisir. Il arriva devant la porte close de la chambre et ouvrit cette dernière en faisant un mouvement du bras pour l'inviter à le suivre.

lumos maxima

Invité Invité

Lorsqu'elle vit Charles se lever du lit, dans le plus simple appareil, Tabatha ne pu retenir un sourire gourmand. Charles était décidément toujours aussi beau, que ce soit ce dos fort et rassurant, ses épaules larges et puissantes, ses fesses bien faites et ses cuisses parfaitement galbés. Il était un régale pour les yeux. Pour son plus grand bonheur, Charles n'était pas quelqu'un de pudique, la nudité ils avaient ça en commun et elle faisait d'ailleurs parti de leur quotidien. Combien de fois, n'avaient-ils pas plongé entièrement nus dans cette piscine qu'ils pouvaient observer depuis la chambre. Lorsqu'elle le vit attraper son pantalon pour l'enfiler par-dessus de son boxer, elle se leva du lit, et referma sa main sur le vêtement en lui adressant un regard et un sourire de connivence. De pantalon, il n'en n'avait pas besoin. Lorsqu'il lui proposa de lui préparer des gaufres aux myrtilles le sourire de Tabatha s'élargit. Il savait parfaitement que les gaufres aux myrtilles était son pêché mignon, surtout si elles étaient préparés par lui. Contrairement à elle, Charles était un véritable cordon bleu, elle s'était toujours demandé de qui il tenait ça.

- Je ne vois vraiment pas comment je pourrais refuser.

Lorsqu'il ouvrit la porte de la chambre pour l'inviter à le suivre, Tabatha attrapa la chemise bleu ciel de son ex-mari et l'enfila sans prendre la peine de la boutonner. Pieds nus, elle le suivit le pas léger, tout en continuant d'observer avec intérêt les rares changement qu'il avait effectué dans la maison. Ils étaient peut-être minimes, mais elle repérait absolument tout.

- Tu t'es enfin décidé à jeter cette horreur ?

Fit-elle remarquer en désignant un mur nu, sur lequel avait toujours été accroché une peinture de maitre, un Picasso que Tabatha avait toujours eut en horreur. Cet artiste moldus était peut-être considéré comme un grand artiste, mais pour elle, ça ne valait absolument pas une seule noises.

Ils descendirent à l'étage et Tabatha le suivit jusqu'à la seule pièce de la maison qu'elle ne connaissait pas encore : la cuisine !
Grande, spacieuse, d'un blanc maculé, elle était lumineuse. Le carrelage froid, incita Tabatha à courir en sautillant jusqu'à la table bar où se trouvait des tabourets. Elle prit place sur l'un d'entre eux et des lueurs calines dans le vert de son regard, observa son ex-mari s'affairer dans la cuisine. Devant elle, dans une coupelle de fruit en cristal, se trouvait des fraises, elle en prit une tout en mordant dedans avec gourmandise sans quitter Charles de ses yeux perçants.

- Tu réalises que c'est la première fois que je mets les pieds ici ? Aussi incroyable que cela puisse paraitre ça y est, c'est officiel, on peut dire à présent que je connais chaque recoin de cette maison.

Et pour les connaitre, elle les connaissait, ils avaient inaugurés probablement chacune des nombreuses pièces de cette incroyable et magnifique demeure, hormis peut-être la cave, le grenier et... la cuisine évidemment !

- Alors, dis-moi, comment vas-tu ? Demanda-t-elle. Tu ne te sens pas trop à l'étroit dans cette bicoque ? Demanda-t-elle avec ironie en parcourant la pièce de son regard imposant. Façon bien à elle de demander s'il ne se sentait pas trop seul

Invité Invité

Retour au bercail

Charles sut immédiatement où regarder alors qu'elle lui parlait de cette toile de Picasso qu'elle détestait et il ne put retenir un léger rire amusé. Il s'agissait d'une toile qu'il avait acheté davantage pour sa valeur que pour ça beauté et de ne plus avoir Tabatha ici pour s'en plaindre avait provoquer une chute drastique de l'intérêt de cette toile qu'il avait remis à une œuvre de charité pour être vendu à l'encan.

« Oh la plus grande qualité de cette toile était de t'insupporter. Sans toi pour t'en plaindre elle a perdu son charme. » Il lui fit un clin d'oeil amusé. « Je l'ai remis à une oeuvre de charité et tu sera surprise d'apprendre qu'elle a permit d'amassé une petite fortune. »

Charles se sentait parfaitement à l'aise a déambuler chez lui en sous-vêtement. Une fois dans la cuisine, il se dirigea directement vers le frigo du lait, des œufs et des myrtilles qu'il déposa sur le comptoir de granit. La cuisine était tout simplement majestueuse, elle était l'un de ses endroits favoris dans cette demeure. Il se tourna vers elle alors qu'elle faisait remarqué sa première venu dans cette pièce

« J'ai d'ailleurs du mal à croire que tu sois là, je t'en supplie dit moi que tu n'est pas Margy qui a prit du polynectar. »

Margy était une ancienne employé de Jagger qui était à la limite de harcèlement envers lui. Une femme horrible autant physiquement que psychologiquement qui avait tendance à le suivre et l'espionner jusqu'à ce qu'il le remarque et règle le problème. Tabatha l'avait énormément taquiné à ce sujet. Il sortit tous les ingrédients secs nécessaires et commença la préparation, il s’affairait a brancher le gaufrier lorsque Tabatha se renseigna sur son bien être.

« Ça va comme toujours... » Après tout, il n'avait jamais vraiment été du genre à se plaindre lorsque ce n'était pas le cas, il avait toujours eu tendance à garder ses problèmes pour lui-même. « Je ne suis pas très souvent ici je voyage beaucoup alors je n'ai pas trop le temps de m'y sentir seul... N'empêche je vais peut-être m'acheter un chat. »

Il était vrai qu'il lui arrivait de se sentir seul, il n'avait peut-être pas le mode de vie, mais au fond il avait toujours souhaiter se marier - durablement parlant - et avoir des enfants. Il laissa la patte reposer un peu et s'approcha du comptoir où était assise Tabatha. Charles avait bel et bien quelque chose qui le tracassait, mais il ne se voyait pas dire à son ex-femme avec qui il venait de passer une nuit particulièrement chaude ses problèmes de coeur. Surtout de Lyra... La fidélité avait toujours été important pour lui et il connaissait la somptueuse blonde déjà au moment où il était marié à Tabatha et il ne voulait surtout pas qu'elle croit que ses sentiments remontent à cette époque. Son amour naissant pour Lyra l'avait prit complètement par surprise et encore aujourd'hui il ne le comprenait pas.

« Et toi ma jolie ? Qu'y a-t-il de nouveau dans la vie de Tabatha Sanders. »

Il lui fit un sourire charmant, réellement intéressé à savoir ce qui avait changé depuis leur dernière rencontre.

lumos maxima

Invité Invité

« Oh la plus grande qualité de cette toile était de t'insupporter. Sans toi pour t'en plaindre elle a perdu son charme. »

Face à cet aveux, Tabatha lui jeta un regard qui signifiait qu'il ne perdait rien pour attendre de l'avoir ainsi torturé en l'obligeant à supporter cette affreuse toile dont il avait quand même fini par se séparer. Néanmoins savoir que cette toile n'avait d'intérêt à ses yeux que parce qu'elle s'en plaignait l'amusait. Cela signifiait que sans elle, certaines choses n'avaient plus la même valeur à ses yeux, et ça lui fit immensément plaisir, mais bien sur, comme toujours, elle se garda bien de partager le fond de sa pensée, seul son discret petit sourire amusée aurait pu la trahir

- J'aurais du la brûler dès le départ

Déclara-t-elle avec une pointe d'amusement avant d'arquer un sourcil d'incompréhension. Comment pouvait-on dépenser une fortune pour un tel gribouillage ?! Ça la dépassait. Les moldus avaient décidément un étrange don pour vouer une admiration à des choses aussi stupides que laides. Ça lui rappelait la fois où Charles l'avait trainé dans un musée d'art moderne. Elle ne l'avait pas comprit sur le coup mais aujourd'hui elle savait que ce qui lui avait tellement plut ce n'était pas ces soi-disant immondes oeuvres d'art qu'on y avait exposé mais bien sa mine dépité au fur et mesure qu'ils traversaient les galeries ainsi bien sur que les remarques acerbes dont elle se faisait un plaisir de gratifier chacune de ces horreurs.
Néanmoins, bien que ça la dépassait totalement, elle était malgré tout heureuse d'apprendre que la toile s'était revendu à un bon prix, vu la sommes folle que Charles avait déjà investit à la base, le contraire l'aurait on ne peut plus frustré.

Margy !! L'évocation de cette ancienne employé la fit avaler de travers. Pour un peu, elle fallit s'en étouffer, mais elle ne pu s'empêcher de rire franchement lorsqu'il évoqua le souvenir que cette femme avait laissé dans leurs mémoires ! Impossible de l'oublier ! cette employée était littéralement tombée sous le charme de son mari. Tabatha pouvait comprendre ce sentiment et cet attraction qu'il suscitait, c'était un homme magnifique qui ne laissait pas gente féminine de marbre, et elle était très fière d'être celle qu'il avait choisit pour être son épouse. Elle aimait ces regards emprunt de jalousie qu'elle suscitait et elle aimait encore plus les voir se damner en vain devant lui, car Tabatha avait une confiance inébranlable en son époux pour qui la fidélité était le ciment de leur relation. Mais cette Femme, Margy, elle, elle était différente. En plus d'être aussi repoussante qu'un scrout à pétard, l'inérêt qu'elle portait à son mari virait carrément à l'obsession. Elle avait même été jusqu'à oser entrer dans la salle de bain alors qu'il était entrain de se doucher. Elle s'était beaucoup moqué de lui à ce sujet, mais à vrai dire, si Charles ne s'en était pas occupé sérieusement c'est elle qui s'en serait chargée, et nul doute que cette femme ne s'en serait surement pas sorti aussi bien....

Elle s'était alors levée de son tabouret pour se glisser derrière lui, laissant ses mains enlacer sa taille. Debout, juché sur la pointe des pieds, elle s'était approchée de son oreille et lui avait murmuré « Je suis persuadée que polynectar ou non, plongé dans le noir, entourée de milliers de femmes, tu saurais me reconnaître sans hésitation ». Elle n'avait aucun doute à ce sujet parce qu'elle savait elle-même que personne ne pourrait la duper en prenant l'identité du seul homme qui sera à jamais son mari. Puis, joueuse, elle lui avait mordu le lobe de l'oreille avant de s'en retourner s'assoir à sa place le regard pétillant

Lorsqu'ils poursuivirent leur conversation et qu'il lui affirma que tout allait bien, son regard perçant se posa sur lui, mais elle ne releva pas.

- Oh moins il y a des choses qui ne changent pas, souligna-t-elle en piochant à nouveau une fraise

Elle faisait bien sur référence en premier lieu au fait qu'il était constamment en voyage. Mais de cela, elle ne pouvait guère lui jeter la pierre puisqu'elle même partait souvent en mission. Avec leurs absences respectifs, leur maison était bien plus souvent inhabité qu'habité. Quand à la seconde référence, beaucoup plus sous-entendu, elle faisait référence à Charles et ses gouts du secrets. Il n'était pas homme à se plaindre et encore moins à se confier, mais là encore, il lui aurait été très hypocrite de le lui reprocher. Il respectait ses silences et elle en faisait tout autant
Toutefois, lorsqu'il lui révéla son intention d'acheter un chat, Tabatha avait arqué un sourcil d'un air suspicieux. Lui ? S'occuper d'un chat ? C'était une plaisanterie ?

- Si tu fais ça, je m'achète un hippogriffe, lâcha-t-elle, avant de réaliser ce qu'elle venait de dire et surtout à qui elle venait de le dire ! Oublie ! Je plaisantais

Tabatha avait une peur bleu de ces bestiole, et Charles le savait très bien. Rien que pour l'embêter, il serait effectivement encore plus motivé à s'acheter un chat.

- Prend un elfe de maison, ça te sera beaucoup plus utile ! Je peux t'envoyer Silver si tu veux, ses jacassement m'insupporte, une chance pour lui qu'il soit un véritable cordon bleu

Elle le vit alors prendre place à ses cotés, le suivant du regard tout en souriant quand il prit de ses nouvelles

- La routine, répondit-elle vaguement.

Si Charles n'était pas du genre à se confier, Tabatha non plus. Et puis, il savait très bien que la routine chez elle n'en n'était pas vraiment une. Entre ses fonctions d'Auror et ses actions sur le terrain, il y avait toujours fort à faire et fort à dire. Sans oublier que son fort caractère ne lui attirait pas toujours la sympathie de ses collègues surtout si elles étaient féminines, mais Tabatha avait toujours sut remettre toute personne récalcitrante à son autorité sur le droit chemin, de manière en générale, assez douloureuse.

- Enfin, tout cela va bientôt changer avec le sommet qui se prépare. Je suppose que tu en as entendu parler, les Inquisiteurs ont fait savoir qu'ils seraient présent cette année. Je ne sais pas ce qu'ils préparent mais je n'aime pas du tout ça. Peut-être que je ferais parti des aurors qui seront assignés à la sécurité des leaders des mages fondateurs. Si tel est le cas, je vais avoir bien du mal à me retenir de ne pas mettre en pièce chaque inquisiteur qui croisera ma route.

Tout au fond d'elle, Tabatha espérait sincèrement pouvoir se débarrasser de deux ou trois inquisiteurs mais elle n'était pas stupide, elle avait parfaitement conscience que le moindre écart pourrait être l'étincelle qui déclencherait une guerre.

- Je ne sais pas ce que ça va donner mais si ça tourne mal trouve refuge auprès de Yaxley et des partisans du Nouveau Monde. Il n'y aura plus de neutralité si nous entrons en guerre. Pour les Mages Fondateurs tu seras un ennemis, et pour les inquisiteurs aussi étant donné que tu t'es marié à une sorcière. Même si nous sommes divorcés aujourd'hui, ils te le feront payer. Il n'y a que chez Yaxley que tu seras en sécurité.

Tabatha s'inquiétait vraiment pour lui, s'il y avait bien une personne qu'elle voulait protéger, c'était lui. Préférant continuer sur une note plus joyeuse elle poursuivit.

- D'ailleurs en parlant des Yaxley, j'ai entendu dire que tu étais sur une affaire avec leur entreprise. Ça se passe comme tu le désires ?

Invité Invité

Retour au bercail

La dessus elle n'avait pas tort. Charles avait peut-être passé des nuits avec plusieurs femmes auxquels il n'accordait pas d'importance, mais il connaissait par contre chaque cri et frissons de celles qu'il avait aimé et elles n'étaient pas nombreuses et Tabatha en faisait parti. Il eut un sourire satisfait alors qu'elle mordillait son lobe d'oreille et ferma les yeux, il avait toujours adorer ça.

« On ne peut rien te cacher...»

Une lueur d’amusement se lu dans son regard alors qu'elle lui fit cette proposition avec un hippogriffe, mais la jeune femme changea d'idée beaucoup trop rapidement à son goût. Il avait apprécié ce défi, mais apparemment elle avait retiré l'offre avant qu'il n'ai la chance de l'accepter.

« Je serais un excellent père pour un chat, j'adore ces bêtes à poils. »

Bon il était vrai qu'il n'avait pas beaucoup de temps pour s'en occuper, mais il demandrait à quelque de le faire pendant son absence en offrant un bon prix si son chat était gardé convenablement. Il rit légèrement à cette idée. Tabatha en arriva alors à un sujet beaucoup plus sérieux qui attira toue son attention. Il avait bien entendu parler de la convention.

« Tu es la meilleure c'est certain que tu y sera envoyé et je suis certain que tu fera ce qu'il faut. »

Charles ne s'avançait jamais concernant sa position même avec son ex-femme. Il comprenait les idéaux de chacun des groupes et voyait des points pour pour chacun d'entre eux, mais surtout énormément de points contre.

« J'ose croire qu'il y aura de la place pour les indépendants dans cette guerre. Je n'ai pas envie de m'en mêler d'avantage Tabatha, mais ne t'inquiète pas, si j'y suis forcé je trouverai bien quoi faire. »

L'entendre parler de Saevus lui procura presque une grimasse. Pas de dégout, mais bien de culpabilité pour ce qu'il avait fait à ce couple l'ayant aidé il y a des années. Il avait espoir de penser à autre, mais apparemment la vérité finissait toujours pas nous rattraper. Il attrapa une fraise à son tour et la croqua, passant bien près de s'étouffer alors qu'elle s'intéressait de leur projet en cours.

« Oui tout va pour le mieux. C'est d'ailleurs bientôt a cent pour cent compléter et je suis confiant qu'il s'agira d'une réussite. »

Il ne lui avait pas menti, il n'en avait pas envie, mais il n'avait pas été au delà dans cette réponse. Il se releva afin de vérifier l'état de la pâte, son estomac grondait de faim, mais surtout il voulait se sauver de ce malaise que déchirait son esprit.

lumos maxima

Invité Invité

Tabatha n'avait pas relevé lorsqu'il lui avait dit qu'il ferait un excellent père pour un chat. Lapsus révélateur qui trahissait son envie la plus profonde. On ne devenait pas le père d'un chat mais son maitre au même titre que l'on devenait le maitre d'un elfe de maison ou d'un chien.
Elle n'était pas sans ignorer le désir profond qu'avait Charles de fonder une famille, c'était d'ailleurs une des choses qui les séparait. Elle ne ressentait absolument pas le besoin d'avoir une descendance. D'ailleurs c'était bien simple, elle ne s'était jamais imaginé mère au foyer. Porter des enfants, les élever, supporter leur caprices, s'en occuper, ça lui donnait la nausée rien que d'y penser. Elle n'avait jamais eut l'instinct maternelle et ne l'aurait probablement jamais, et à ce sujet elle avait toujours été parfaitement honnête avec Charles, mais il pensait qu'avec le temps, elle changerait d'avis. Il se trompait.
Toutefois, elle n'avait jamais douté qu'il ferait de son côté un excellent père, et si elle avait voulu en porter un jour, elle n'aurait pas pu rêver mieux qu'un homme comme lui. Elle espérait de tout cœur qu'il connaitrait un jour les joies de la paternité, même si elle savait d'avance qu'elle hairait profondément cette femme qui lui offrirait ce qu'elle avait toujours refusé de lui donner.

Elle avait levé son regard vert sur Charles lorsqu'il lui avait confié qu'il ne doutait pas qu'elle soit envoyé à Washington pour assuré la sécurité lors de la convention. A vrai dire, elle non plus, quand à savoir si elle ferait ce qu'il fallait c'était certain, mais pas forcément dans le sens qu'il l'entendait.

Lorsqu'il lui avait répondu qu'il espérait croire que les indépendants seraient épargné, elle ne moufta rien mais son regard moqueur trahissait ses pensées les plus profondes. « Ne soit pas si naïf », disait-il. Quand une guerre éclate il n'y a plus d'indépendance. Que ce soit les Inquisiteurs, ou les Mages Fondateurs, aucun des deux camps ne laissera les Indépendants tranquille. Au contraire, ils chercheront à les attirer à leurs causes. A ce petit jeu, Saevus Yaxley s'était montré beaucoup plus malin puisque sous son hypocrite bannière de la liberté, il séduisait ceux qui n'avaient envie de prendre ni parti pour les Mages Fondateurs, ni pour les Inquisiteurs. D'ailleurs elle-même devait admettre que c'était sous la protection de Yaxley que Charles courrait le moins de risque. Sans oublier que les deux hommes étaient amis de longues dates, Saevus, et de cela elle ne pouvait que lui en être reconnaissante même si elle ne portait pas cet homme dans son cœur et partageait encore moins ses idées politiques, était celui qui avait donné une seconde vie à Charles grace à ses avancées technologiques.

Elle fut interpellé lorsqu'elle vit Charles grimacer à l'évocation de son affaire en cours avec Yaxley. Sa bouche pulpeuse resta fermé mais son regard le transperça, comme si elle cherchait à lire en lui. Elle connaissait suffisemment son ex-mari pour savoir lorsque quelque chose n'allait pas ou lorsqu'il lui mentait. En temps normal il aurait été insatiable sur cette association, il lui en aurait parlé jusqu'à la faire mourir d'ennui, et puis tout dans son attitude le trahissait. Cette grimace qu'il avait esquissé, cette manière qu'il avait de fuir en se dirigeant vers sa fameuse pâte à gaufre pour changer de sujet, tout en lui démentait les propos positifs qu'il venait de tenir. Il y avait un problème, son affaire ne se passait pas aussi bien qu'il le prétendait, ou alors il y avait un différent entre les deux hommes ? Non ça c'était impossible, alors il y avait un problème dans cette affaire. En quel cas, il finirait par trouver une solution, c'était son domaine de prédilection après tout d'autant plus que ce n'était certainement pas elle qui pourrait l'aider.

Elle piocha à nouveau dans les fraises sans le quitter du regard, jugeant plus habile de changer de sujet

- C'est bientôt prêt marmitron ? J'ai faim moi ! Déclara-t-elle en se levant du tabouret pour le rejoindre

Positionnée à coté de lui, elle le regarda faire avec gourmandise, s'abstenant toute fois de lui proposer la plus petite aide sous peine de transformer ces délicieuses gaufres en quelque chose d'innomable.

Se tournant, elle se dirigea vers le frigo, l'ouvrit et tout en se passant la langue avec gourmandise sur ses lèvres parti à l'exploration de son contenu espérant y trouver de la chantille. Un sourire victorieux se dessina sur ses lèvres lorsqu'elle aperçu la bombe en question. Elle s'en empara, referma la porte et rejoignit à nouveau Charles qui lui présenta une délicieuse gaufre aux Myrtilles. Le regard de la sorcière se mit à pétiller de gourmandise. Elle secoua vivement la bombe et rajouta la dernière touche essentielle à son petit-déjeuner. Se léchant le doigt, elle prit son assiette dans une main et la chantille dans l'autre, et retourna à sa place.

Son visage trahissait le bonheur succulent qu'elle éprouvait en dégustant chacune de ses bouchées. Lorsque Charles vint s'assoir à ses cotés, elle s'empara de la chantilly pour le lui en mettre dans son assiette. Elle savait très bien que le matin avec ses gaufres il n'en n'était pas friant, mais à vrai dire elle n'en n'avait cure ! C'était délicieux, il ne pouvait pas la contredire, mais lorsqu'il retira son assiette pour éviter de la voir etre aspérger de chantille, elle lui jeta un regard mécontant qu'il ne connaissait que trop. Celui du prédateur qui va se jeter sur sa proie, on ne lui disait pas non, même quand on s'appelait Charles Jagger. Pour le punir de son impertinence, elle appuya sur la chantille et visa sa bouche. Il n'en voulait pas dans son assiette, elle lui en ferait avaler malgré tout. Elle appuya et la chantilly se mit à gicler. Elle avait parfaitement visé, mais son idiot d'ex-mari avait tourné la tête du coup, la chantilly était venu bombarder sa joue ce qui la fit rire lorsqu'elle vit le résultat.

- Quoi ? Je ne vais pas pleurer, se moqua-t-elle, tu n'avais qu'à écouter

Invité Invité

Retour au bercail

« Vous serez servi sous peu ma Reine. »

Il avait parlé avec un ton solennelle qui ne masquait pas entièrement une touche de sarcasme devant l'impatience de son ex-femme. Il s'était toujours moqué de cette habitude qu'elle avait de donné des ordres sans même s'en rendre compte. Ça ne l'avait jamais dérangé au contraire, Charles n'avaient jamais été le genre de gars à se plier à la moindre exigence et il considérait que c'était en partie ce qui avait fait la force de leur duo, ils parvenaient à contrôler le caractère de l'autre sans même faire d'effort.

Un sourire amusé se dessina contre ses lèvres alors qu'il regardait Tabatha s'éloigner avec sa gaufre, mais surtout avec sa crème chantilly qu'elle appliquait comme s'il s'agissait de la 8e merveilles du monde. Il termina la sienne et laissé le reste sur le côté, il ne commencerait une nouvelle s'il l'un d'entre eux avait toujours faim, il y vint rejoindre son ex-épouse. Il n'hésita pas à bouger son assiette alors qu'elle tentait de lui mettre de force de la crème chantilly. Il trouvait déjà son mélange assez sucré sans avoir besoin d'en rajouter d'avantage. Il se doutait que son geste ne plairait par à Tabatha et il répondit à son regard de prédatrice par un sourire amusé avant de se retourner et de manger comme si de rien était.

Du moins c'était ce qu'il croyait car il sentit alors une montagne de chantilly heurter sa joue et la plupart tomba contre le sol. Il passa son doigt contre la crème et le porta vers les lèvres de Tabatha la faisait taire au passage.

« Tu sais bien que si j'écoutais tu n'aurais jamais accepté de devenir ma femme. »

Il plantait son regard dans le sien, captant son attention alors que son bras mécanique vint saisir la bombe de crème chantilly sans difficulté. Il avait bien envie d'ouvrir une guerre pour la faire payer ce qu'elle venait de faire, mais il savait que le meilleur moyen de l'ennuyer n'était pas d'embarquer dans son jeu, mais bien de ne pas le faire, du moins pas tout de suite.

« Allez, mange. Je vais garder la chantilly afin de t'éviter de faire d'autre bêtises. »

Il ne le montrait pas, mais il était tout simplement tordu de rire intérieurement, il recommença à l'ignorer et à manger sa gaufre, satisfait de voir qu'il l'avait réussit à merveille à nouveau.

lumos maxima

Invité Invité

Lorsqu'il glissa son doigts couvert de chantilly dans sa bouche, Tabatha s'était aussitôt tut en levant son regard sur lui. Un regard qu'il avait capturé, tandit qu'elle entre ouvrait légèrement ses lèvres pour facilité l'acces à son doit qu'elle lécha de manière sensuelle sans baiser le regard un seul instant.

C'est vrai qu'il n'écoutait jamais rien, c'était un défaut agaçant mais aussi une de ses plus grandes qualités. Jamais Tabatha ne se serait intéressé à un homme qui disait amen à tous ses caprices. Pour être son compagnon, il fallait être dôté d'un fort caractère et avoir de la personnalité, ceux qui en étaient dépourvus n'avait à ses yeux aucun statut, si ce n'est celui de larbins ou d'esclaves.
Il avait raison de dire que s'il l'avait écouté ils n'auraient jamais été marié. C'était à son obstination qu'ils devaient ces 2 années de vie commune en tant que mari et femme. Le lui rappeler la chamboula bien plus qu'elle ne l'avait crut au premier abord. Elle sentait fragile face lui, totalement mise à nue lorsqu'il évoquait des moments comme celui-ci, or Tabatha détestait se sentir démunie. Une lueur de défit traversa alors l'émeraude de son regard tandis qu'il retirait son doigt de sa bouche

- Comme quoi tu aurais du écouter, lui rappela-t-elle dans un sourire moqueur qui signifiait qu'elle avait toujours raison

Etait-ce un reproche ? Bien sur que non, et Charles la connaissait assez pour le savoir et ne pas en douter. Avait-elle des regret d'avoir été un jour Mme Charles Jagger Jr ? La réponse était toujours la même. A aucun moment elle n'avait eut de regret d'avoir été sa femme, et ce, même si cela avait été à l'encontre de toutes ses convictions concernant les moldus. Elle n'avait jamais eut le moindre regret concerant tout ce qui touchait cet homme de prêt ou de loin, et ce, même au moment de leur divorce.
Quand elle lui rappelait qu'il aurait dut écouter c'est tout simplement parce que la première fois qu'il avait fait sa demande, elle avait refusé en arguant que ça ne pourrait jamais marché entre eux, que ça ne durerait pas. Pour une fois, elle aurait aimé avoir tort. Mais le regard qu'elle posa sur lui, et le sourire qui s'étirait sur ses lèvres lui indiquait combien elle était heureuse qu'il ne l'ait pas écouté et qu'il soit si obstiné, peut-etre même plus qu'elle quand il désirait véritablement quelque chose.

Hypnotisé par son regard et par ce désir que cet homme était entrain d'éveiller en elle, elle ne réalisa trop tardivement que son bras mécanique venait de lui confisquer sa crème chatnilly ! Ses lèvres firent un « O » muet de stupeur tandis qu'il l'invitait tranquillement à poursuivre son petit-déjeuner. En cet instant, il avait tout d'un père qui venait de confisquer le jouet de son enfant capricieux et déssipé qui devait terminer son assiette avant d'aller jouer

- Traitre, siffla-t-elle

Il avait osé la séduire pour la prendre à son propre jeu avant de l'ignorer et de continuer son petit-déjeuner comme si de rien n'était ? Il croyait vraiment qu'il pouvait se jouer d'elle de cette manière et qu'elle allait se contenter de rester ainsi sur un échec, sans rien dire ? La connaissait-il si mal ? Non bien sur, au contraire, il savait très bien comment s'y prendre pour la faire enrager.

Un sourire qui n'augurait rien de bon apparut sur son visage. L'auror se tourna en direction de son ex-mari, perdant son regard fixe sur lui. C'était le regard d'un prédateur guettant sa proie, l'expression du chasseur expérimenté qui ne laisserait aucune issue à sa victime. Elle tendit légèrement son bras dans sa direction, pendant que les doigts de sa main s'agitaient doucement sous son nez

- Tu as exactement 5 secondes pour me rendre cette crème chantilly ou tu vas le regretter junior, le menaça-t-elle en glissant son regard fauve sur sur lui

Les 5 secondes écoulées, elle sauta de son tabouret, balayant son pied contre le tabouret de Charles dans un jeu de jambes aussi rapide que puissant. Déséquilibré, ce dernier tomba vers l'arrière mais elle le rattrapa durant sa chute, avant qu'il n'ait le temps de se cogner durement contre le carrelage. Puis, avec l'agilité d'un chat, elle le chevaucha. Immobilisé entre ses cuisses, elle emprisonna ses poignés dans ses mains tout en s'allongeant voluptueusement sur lui. Leur visage n'étaient désormais plus qu'à quelques centimètre l'un de l'autre.

- Je te laisse une dernière chance ! Sois tu me rends cette chantilly, soit... Je m'occupe de toi, lui susurra-t-elle dans le creux de l'oreille. Et crois-moi, vu ce que je te réserve tu auras la sensation que hier soir c'était une cure de repos

Invité Invité

Retour au bercail

Charles ignore tout simplement son regard et continua de manger. Faignant qu'il avait tout simplement oublié qu'il n'était pas seul en ce moment, il regardait un point invisible devant lui alors qu'elle agitait la main lui donnant un temps fixe pour exécuter sa demande. Il adorait lorsqu'elle embarquait dans son jeu et il n'avait jamais eu de la difficulté afin que ça arrive, la connaissant parfaitement tout comme elle le connaissait aussi.

Elle parvint à le surprendre et avant même qu'il n'est le temps de réagir il se retrouvait entrain de tombé de son tabouret. Heureusement la féline avec qui il partageait son petit déjeuner avait eu la gentillesse de ne pas le laisser s'écraser durement contre le sol et l'avait retenue. Charles ne put s'empêcher de lui lancer un regard de défi alors qu'elle prenait place contre lui. Son regard brillait devant la proposition indécente qu'elle venait de lui faire, c'était exactement ce dont il avait besoin et il le savait. Il désirait Tabatha de tout son être et en même temps, il avait l'impression de l'utiliser et c'était bien la dernière chose qu'il désirait.

« Je rêve ou tu essaie présentement de me convaincre de ne pas te rendre la chantilly... »

Il se mit alors à rire utilisant sa force pour la renversé et prendre position par dessus d'elle, collant ses hanches contre les siennes dans une position où elle ne pouvait ignorer l'intérêt qu'il portait à sa proposition.

« Je dois te dire quelque chose avant Tab... »

Il s'en voulait de gâcher ce qui aurait été une moment fortement agréable. Mais il ne voulait aucunement profiter d'elle, elle devait savoir ce qu'il avait à l'esprit présentement.

« Je suis entrain de tomber amoureux d'une autre femme avec qui s'est impossible. »

Il attendit sa réaction, il savait que cet aveux ne lui ferait nullement plaisir et a quelques part, il se préparait d'avance à être plaqué contre le sol pour une toute autre raison...

lumos maxima

Invité Invité

Assise en position dominante au-dessus de lui, ses lèvres s'étaient élargit en un large sourire tandis que son regard pétillait d'amusement lorsqu'il lui demanda sin elle n'essayait pas de le convaincre de garder la chantilly finalement. C'était tout à, fait ça. Son mari avait décidément toujours été très perspicace. Pourquoi se contenter de la chantilly quand elle pouvait avoir beaucoup plus appétissant
en la personne de son tendre ex-mari
Avec adresse, et avant qu'elle n'ai le temps de réagir, il la renversa et inversa de ce fait les rôles. Sous lui, à sa merci, elle sourit davantage. Si elle avait déjà très envie de lui, il venait de l'exciter un peu plus et dans cette position, elle pouvait sentir qu'elle n'était pas la seule. Elle le désirait, elle voulait qu'il la prenne la tout de suite mais le visage grave qu'il afficha soudainement, et cette mise en garde sur le fait qu'il devait lui révéler quelque chose, lui effacèrent presque aussitôt son sourire et calmèrent quelque peu ses ardeurs.

Elle sentait qu'elle n'allait pas aimer la suite. Pourquoi fallait-il qu'il vienne gâcher ce moment avec ces remords de pacotilles ?!
Le regard froid, elle encaissa ce qu'il venait de lui avouer. Deux informations étaient à retenir :
Il était "entrain de tomber amoureux" et c'était une "histoire impossible"

Impossible ? Vraiment ? Cette dernière information l'intrigua bien plus que la première qu'elle avait déjà soupçonné en passant la soirée avec lui. Pourquoi était-ce impossible ? Charles n'était pas un homme qui avait pour habitude de renoncer, il était même plutôt obstiné, surtout quand il éprouvait des sentiments aussi fort que l'amour. N'était-elle pas la mieux placée pour le savoir ? N'avait-il pas réussi à la convaincre de l'épouser alors que c'était pourtant un combat perdu d'avance ? Pourtant à aucun moment il ne s'était avoué vaincu. Jamais il n'avait renoncé parce que Charles était comme ça. Ce qu'il voulait vraiment, il finissait toujours par l'obtenir
Alors pourquoi renonçait-il cette fois ? Ça l'intriguait mais elle ne voulait pas parler de ça maintenant.

Violemment cette fois, elle le plaqua à nouveau au sol, reprenant sa position initiale. Un petit sourire mutin se dessinait sur ses lèvres. Que croyait-il ? Qu'elle était une pauvre petite chose fragile et romantique ? Que son univers allait se briser parce qu'il était entrain de la remplacer ?
Hors de question ! Elle ne lui donnerait pas cette satisfaction. Elle savait qu'un jour ou l'autre cela finirait par arriver, que malgré ses dires, il finirait par retomber amoureux. Contrairement à elle, dans le domaine affectif, il avait beaucoup moins de volonté.
Au plus profond d'elle-même, elle savait pertinemment qu'il serait toujours le seul, qu'elle tuerait quiconque toucherait à un seul de ses cheveux, qu'elle allait maudire cette nouvelle femme, mais jamais, elle ne lui donnerait la satisfaction de le lui avouer. Jamais elle ne reconnaîtrait à voix haute ce qu'elle savait au plus profond d'elle-même. Jamais elle n'avouerait qu'en cet instant il lui avait fait terriblement mal, et qu'à coté de ce qu'il venait de lui infliger, le sortilège Doloris n'était rien, à peine plus douloureux qu'une piqûre de moustique.

- Et ? Demanda-t-elle amusé comme si cela n'avait guère d'importance. Ça m'a l'air de fonctionner très bien, fit-elle sans le quitter des yeux tout en glissant sa main experte sur son entrejmabe légèrement rebondit. Que t'imagines-tu donc ? Je n'ai pas besoin de ton cœur, c'est ton corps que je veux.

Mensonge.

- Et puis, fit-elle en regardant autour d'elle. Je ne vois personne. Où est-elle ? Je suis là moi.

Tandis que ses mains glissèrent sur ce corps alanguis elle put le sentir tressaillir sous ses caresses toujours plus audacieuses, et lorsque leurs regards se croisèrent elle sut que la flamme était ravivée. Il pouvait lire dans son regard le même désir que celui qu'elle faisait monter en lui.
Elle l'embrassa avec ferveur dans des baisers toujours plus passionnés dans lesquels se mélangeaient leur langues et leurs souffles brûlant de désire, manifestant clairement ainsi son désir de l'avoir tout à elle.

Langoureusement, elle parcouru son corps de ses mains. Glissant avec volupté le long de son bassin avant de s'attarder sur son entre jambe. Son envie était palpable, elle pouvait déjà la sentir, gonflée et rigide, encore dissimulé à l'abri de ses yeux et de ses mains. Étroitement lié l'un à l'autre, elle pouvait apprécier la chaleur qui se dégageait de leur corps. Il n'en n'était qu'aux prémices cela ne faisait que commencer, et il n'avait encore rien vu

Elle comptait bien se venger de cet affront qu'il venait de lui faire en le faisant hurler de plaisir et de douleur

Invité Invité

Retour au bercail

Comme il l'avait prévu, elle le plaqua à nouveau et il se laissa faire, Tabatha avait cette fougue, ce feu en elle que le cyborg n'essayait même pas de combattre, il adorait la voir faire. Il scruta son regard, il avait beau parfaitement connaître celle qui avait autrefois été sa femme, il n'était jamais réellement parvenu à lire en elle comme dans un livre ouvert, mais au moins il avait fait sa part, il lui avait dit. Il était par contre heureux qu'elle ne pose pas plus de question, après tout, il ne pouvait pas lui dire la femme qui hantait chacune de ses pensées, par dans la situation où il se trouvait. D'ailleurs depuis cette nuit où elle lui avait prit son coeur, il n'avait eu aucun contact avec Lyra même s'il sentait qu'il risquait de craquer sous peu et allait lui rendre une petite visite, il avait besoin de comprendre et de savoir ce qui l'attendait, ce qui les attendaient même si à ce niveau il était bien conscient que les perspectives étaient sinistres.

Elle regagna alors son attention lorsqu'elle mima la rechercher, lui précisant que l'une seule des deux était présente ce soir. Il hocha la tête un sourire en coin, elle savait ce mettre à son avantage tout en se montrant particulière cruelle avec lui. Non Lyra n'était pas ici et Charles se doutait de la terrible, réalité, elle n'y serais probablement jamais. Alors que les mains expertes de son ex-femme lui procurait de délicieux frissons, il se sentait devenir de plus en plus serrer dans son caleçon alors qu'elle vint enfin s'emparer de ses lèvres à nouveau. Charles se laissa enfin aller et il posa ses mains contre sa taille, laissant glisser ses dernières sous sa chemise qu'elle portait toujours et empoignant ses fesses.

Plus la tension montait et plus son désir en faisait de même, ne pouvant plus se retenir d'avantage, il se servit de ses jambes améliorées pour se relever en la tenant fermement contre sa taille, il vint la plaquer durement contre le mur alors que ses jambes étaient toujours autour de lui, avec appétit il s'attaqua à son cou. Elle était la seule femme éveillant son désir depuis cette nuit avec Lyra et il avait besoin de se défouler de ses pulsions refoulées. Il avait le plus grand respect pour Tabatha et c'est pourquoi il l'avait informé avant, mais maintenant qu'elle avait continuer elle se devait de comprendre dans quoi elle s'embarquait. À moins que ce soit lui qui risque d'avoir une surprise. Dans un mouvement rapide, il tira sur chaque côté de la chemise arrachant quelque bouton au passage afin qu'elle soit entièrement nue contre lui.

lumos maxima

Invité Invité

Alors qu'il s'était emparé d'elle avec fougue, rage et passion, Tabatha se perdit elle aussi dans cette étreinte sulfureuse et jouissante. Elle comptait le faire hurler ? De toute évidence, il en allait de même pour lui, et il s'y prenait très bien.

Cela faisait plus de 6 ans que Charles et elle se connaissaient, même s'ils n'étaient plus mariés, ils formaient ce que l'on pouvait dire un « vieux » couple. 6 années que cet homme lui procurait des sensations et des désirs qu'aucun autre homme n'avait jamais su susciter en elle. 6 années que leurs étreintes étaient toujours sulfureuses, surprenantes et inventives.

Ses mains caressaient ses abdominaux qu'elle pouvait sentir se contracter à chacun de ses passages. C'était électrisant, elle le sentait douloureusement pulser contre elle, encore prisonnier de son boxer. Il avait alors glissé ses mains sur ses hanches et d'une poussé s'était relevé pour la plaquer contre le mur derrière elle, gémissante. Elle pouvait sentir son corps virile s'écraser contre le sien pour son plus grand plaisir tandis qu'il se perdait de baisers dans le creux de son cou. Ses longues et fines jambes entouraient sa taille, bien décidé à le garder prisonnier entre ses cuisses et à ne pas le laisser s'échapper. Il lui arracha alors sa chemise qui tomba au sol, à ses pieds.
Elle lui apparue ainsi, entièrement nue, à la lumière du jours, sans fausse pudeur, telle la Venus de Boticelli, sortant des eaux. Son corps de déesse, se dévoilait à son regard dans toute sa splendeur dans un portrait des plus sensuels et érotique. Offrant ainsi à sa vu ses courbes voluptueuses et tentatrices. Elle n'en n'était que plus désirable, et elle en avait parfaitement conscience ! Tout dans sa mouvance, et se dévoilement n'était qu'un appel à la luxure. Elle enroula à nouveau ses bras autour de son cou pour l'embrasser se cambrant un peu plus contre lui et étouffant leurs gémissements dans un duel de langues. Ses doigts s'enchevêtrèrent dans ses cheveux, s'accrochant à lui comme si sa vie en dépendait. Elle lui faisait mal, mais il était loin de s'en plaindre, bien au contraire.

Le libérant finalement de ses cuisses, dans lequel elle l'avait emprisonné, elle glissa sensuellement le long de son corps, tout en se frottant langoureusement contre lui. Il pu ainsi sentir ses seins effleurer sa peau de manière érotique ce qui ne fit qu'accroitre encore le désir qu'elle lui inspirait. Lapant un téton, embrassant ses côtes, puis chaque pore de son abdomen, avant de poursuivre sensuellement le long de l'aine où elle s'occupa ensuite de le libérer de son boxer avec adresse.
Elle s'empara de l'objet de sa convoitise tandis que le gémissements de son amant lui parvenait à ses oreilles. Les voix étaient rauques, les corps tendus, elle était demandeuse et tentatrice jusqu'à l'impudeur de leur plaisir charnel

Tout à leur étreinte ils firent preuve d'une grande imagination pour procurer un plaisir grandissant à l'autre. Il abandonnèrent ainsi, durant un temps, le confort du sol pour celui du buffet. La voix de son mari s'élevait alors plus rauque, plus forte, tandis que son regard brulait d'une forte incandescence. Elle pouvait sentir son impatience, il en voulait plus faisant mener à leurs corps une danse endiablée…

C'était la première fois qu'il la prenait de la sorte, il y avait quelque chose de différent, de désespéré en lui. A cause de cette femme ! Qui était-elle ?! Elle comptait bien reprendre les choses en main et lui faire regretter de penser à une autre en évacuant toute sa frustration sur elle. Elle connaissait nombre de choses sur le plaisir et la douleur et elle savait parfaitement comment torturer son mari. Jusqu'à présent, elle l'avait laissé faire, pour l'entrainer dans des paradis qu'il n'aurait même pas imaginé, mais il n'avait encore rien vu, c'était à son tour à présent d'allier plaisir et souffrance. Elle le renversa alors pour le dominer et s'occuper de lui.... à sa façon

Nul ne fut témoin de cette passion qui les consumait et où seul comptait ces corps enlacés qui se perdait l'un dans l'autre, sous leur chairs luisantes de sueur. Leurs gémissements avaient redoublé totalement inconscients voir indifférent à ce que des oreilles indiscrètes du petit personnel de Charles puissent les surprendre.

*********

Epuisés, et encore haletants, allongés sur le carrelage de la cuisine, leurs corps enlacés, Tabatha s'abattit contre son mari. Son visage reposait sur son torse, tandis que ses doigts traçait des arabesques invisibles sur son torse fort et rassurant. Levant légèrement sa tête pour capter son regard

- Alors, dis-moi, pourquoi est-ce impossible pour cette femme et toi ?

Oui elle voulait savoir, elle voulait savoir ce qui empêchait Charles de s'unir à cette autre femme, lui qui n'était pourtant pas du genre à renoncer. Elle voulait connaitre le nom de cette femme qui avait envouté son mari, elle voulait tout savoir

Invité Invité

Retour au bercail

Tabatha avec ce don de lui faire oublier ses problèmes, pas nécessairement seulement lorsqu'ils se donnaient l'un à l'autre. Elle avait une attitude qui le faisait sourire et ce même dans la plus banale des discussions. Il avait toujours eu ce besoin de ressentir sa présence et bien que leur mariage avait été un échec, la présence de Tabatha lui avait longtemps manqué et bien qu'elle ne parvenait pas à vraiment à le reconnaître, elle lui manquait encore aujourd'hui.

Alors qu'elle prenait place contre lui, parvenant à le faire souffrir de la plus délicieuse des façons, Charles ne put étouffer ses râlement rauque de plaisir alors qu'il lui disait à quelques reprises des paroles des plus érotiques.Il n'avait jamais vraiment aimé mélanger la souffrance au plaisir, c'était quelque chose qu'il vivait seulement avec elle, elle avait cette façon de faire que nulle autre ne possédait pour le faire apprécier ce genre de moment et elle y allait de toutes ces connaissances ce matin.

Il atteint l'orgasme, a bout de souffle et peinant à le reprendre. Son cœur battait la chamade alors qu'il l’accueillait contre lui après de longs efforts, son bras vint se fondre contre son dos alors que l'autre caressait la peau soyeuse du bras de Tabatha à sa portée. Il ferma les yeux un instant, cherchant à reprendre ses esprits après un moment des plus intenses. Il n'ouvrit les yeux qu'au moment où il entendit la question et soupira légèrement, conscient qu'elle ne se satisferait pas d'une réponse du genre : Je n'ai pas envie d'en parler.

« C'est compliqué et surtout voué à l'échec... Je te l'ai déjà dit je préfère profiter des bonnes choses plutôt que de me donner dans une relation impossible... Je veux seulement m'amuser un peu. »

En réalité, ça, c'était ce que le Charles avant Lyra aurait répondu. Avant de succomber ainsi à elle, il n'avait qu'une seule envie et c'était de profiter du corps des femmes sans jamais lui donner son cœur. Il y avait néanmoins une bonne dose de vérité dans cette phrase, il savait que c'était voué à l'échec, mais ce n'était pas aussi facile à accepter. Lyra était devenue La Femme et bien qu'ils ne s'étaient pas encore parlé depuis cette fameuse nuit, elle le demeurerait, peu importe la tournure que prendrait les évènements.

« Profitons de ce moment ensemble pour parler d'autres choses tu veux bien. »

lumos maxima

Invité Invité

Tabatha était une femme forte, une sorcière qui aimait inspirer la peur et le respect. Aussi loin qu'elle se souvienne, après l'arrestation de son père, et la pratique intensive de la magie noir, Tabatha avait apprit à dominer ses émotions, certains la disait même totalement insensible. Pour elle, la tristesse, le remord, l'amour, étaient autant de sentiments qui rendaient faible alors qu'au contraire, la colère, le loyauté, la fierté tout cela rendait très puissant. Pourtant un homme, un moldu qui plus est, avait réussi à détruire à néant toutes ses certitudes.
Lorsqu'elle était dans ses bras comme en cet instant, et qu'elle pouvait sentir sur son bras le doux va et vient de ses doigts qui caressaient tendrement sa peau, elle se sentait être une femme comme les autres. Il n'y avait plus ni de redoutable Auror, ni d'impitoyable mage noir, juste une femme fragile et éperdument amoureuse. Il était celui qui la perdrait, elle en était intimement convaincue.

Elle l'entendit soupirer lorsqu'elle lui posa la question qui l'intriguait tant depuis qu'il lui avait fait sa révélation quand à l'amour impossible qu'il éprouvait pour cette autre femme qu'elle haïssait déjà. Charles prétendit qu'il n'y avait aucun espoir pour eux, préférant changer de sujet. Pourquoi n'y avait-il aucun espoir ? Qu'est-ce qui pouvait arrêter Charles ? Quelle genre de femme lui était inaccessible ? A moins d'être tombé amoureux d'une troll, cette femme lui était interdit. Une femme heureuse en ménage, elle ne voyait que ça. Une femme qui ne partageait probablement pas ses sentiments mais qui occupait malgré tout ses pensées. Mais par tous les diables comment s'y était-elle prit ? L'avait-elle envoûté avec un enchantement ? Non, il n'en n'avait pas les symptômes, si elle l'avait envoûté c'était sans avoir recours à la magie.

Une part de Charles semblait résolu à renoncer à cette stupide amourette, mais une autre partie de lui, plus petite et incroyablement tenace, ne semblait guère prêt à accepter cette éventualité. Il était déchirée, comme elle en cet instant. La sorcière impitoyable voulait obtenir le nom de cette rivale, mais sa fierté prenait le dessus sur ses sentiments personnels. Elle refusait de s'abaisser à admettre que cette femme avait une quelconque importance dans la vie de Charles. Elle refusait de la laisser s'immiscer entre eux en cet instant. Elle lui sourit et se hissa légèrement sur lui pour atteindre ses lèvres et y déposer un baiser.

- Ça me convient très bien, fit-elle en rajoutant sur son petit ton de pimbêche inimitable, je suis certaine que cela aurait fini par m'endormir de toute manière. Alors dis-moi de quoi as-tu envie de parler ?

Reposant sa tête contre son torse virile, tout en continuer de faire glisser son index droit sur ses muscles bien dessiné, elle sourit mutine

- J’admets que j'avais tort.

Sentant le regard interrogatif de son ex-mari posé sur elle, elle leva son regard émeraude sur lui sans bouger. Tabatha avoir tort ? Et surtout le reconnaître ? Voilà qui avait de quoi le choquer, mais la raison de cet aveux lui tira très vite un sourire amusé. Un sourire qu'elle aimait tout comme son rire

- Cette cuisine est très bien finalement. Si pleine de ressources,.. tu ne la verras plus jamais de la même manière à présent.

Elle avait dit cela en parcourant l'immense pièce de son regard. Elle aimait beaucoup l'idée de laisser son empreinte un peu partout dans cette maison afin que chaque pièce soit lié à un souvenir commun, comme le couloir et son fameux Picasso. Même si le tableau n'était plus accroché, même s'il n'était plus là, même si un jour un autre tableau venait à prendre sa place, elle savait que ça ne l'empêcherait pas d'y repenser...

Le carrelage froid sous leur corps n'était pas forcément des plus agréables mais ça ne la dérangeait pas outre mesure, malgré cet inconfort, elle était bien et n'avait aucune envie de bouger. Ça lui rappela des souvenirs qui l'amusèrent

- On n'a jamais été du matin tous les deux, fit-elle remarquer en constatant que la matinée était déjà bien avancée, après avoir jeté son regard sur l'horloge murale. Il faut dire, pour notre défense, qu'on avait des nuits assez... épuisantes

Contenu sponsorisé

» Charles : Les RP de Jagger
» Charles Jagger ▽ And here we go
» Rehab ft Charles Jagger
» Ryan C. Jagger
» Ryan C. Jagger

Retour au bercail [PV Charles Jagger JR]

Retour au bercail [PV Charles Jagger JR]

Sujets similaires

Sujets similaires