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achary accepta de raccompagner Livie chez elle. Elle aurait adorer continuer cette soirée mais elle ne le pouvait malheureusement pas. Sa référence à leur étoile lui réchauffa un peu le coeur. Quels noms ils inventaient quand même ! AEdZavie... C'était étrange comme nom mais en même temps ça leur ressemblait beaucoup et la jeune femme ne pu s'empêcher de sourire en y repensant.

Les deux jeunes gens marchaient lentement. Aucun d'eux ne voulait que le moment fatidique arrive, et en marchant moins vite, cela le faisait reculer. Dans le fond, c'était une réaction d'âme enfantine, sans doute le retour du bon vieux temps. Livie adorait cette ville. Désormais, elle appréciait le chemin pour rentrée chez elle, ça lui donnait du baume au coeur. Ces ruelles lui devenaient familière, les différentes enseignes lumineuses lui donnait envie de jouer de la musique. Cette était vraiment sublime, le parfait mélange entre le monde moldu et le monde magique... Ses deux moitiés. La jeune femme déglutit difficilement. Elle avait de plus en plus de mal à cohabiter avec la magie en elle. Comme une entité vivante, elle se manifestait en elle parce qu'elle n'était pas utilisé. Parfois jusqu'à lui donner des migraines épouvantables, même au travail. Bien que travailler au seins d'un établissement magique l'aidait, dès qu'elle sortait, c'était l'enfer. Mais elle s'était jurée de ne pas retoucher à la magie, et elle le ferait. De plus, cela lui rappelait trop Londres... Elle sortit de ses idées sombres en regardant Zacahary marcher à ses côtés. Il avait tellement changé... Il était devenu un homme, un bel homme même. Elle sourit, c'était dommage que son enseigne petite amie l'ai quitté, ou l'inverse elle ne savait pas, Zach était vraiment un type bien. Plus que d'autre qu'elle avait pu rencontrer.

Ils croisèrent un formidable artiste de rue qui utilisait le mur comme un tableau. Fascinée elle s'arrêta quelques secondes devant. Cet artiste rendait son oeuvre presque vivante. Les couleurs, les formes, tout donnait envie de plonger au centre ce tableau mural magnifique. Cette licorne était juste splendide. Un sourire niait apparu sur le visage de la jeune femme. Elle appréciait tous les arts, que ce soit la peinture, la sculpture, la musique ou même le combat, elle avait apprit à avoir l'esprit ouvert et tolérant envers les autres. C'était sans doute une des raisons de ses opinions apolitique. Apparemment, lui aussi avait détaillé la ville car il lui fit une remarque sur son animation. « Je comprends, c'est sur que ça doit te changer du Montana. »

Quelques mètres plus loin, Livie s'arrêta doucement. Zachary la questionna du regard puis comprit qu'elle vivait ici. C'était un petit immeuble sympathique qui était peuplé de gens on ne peut plus calme. D'ailleurs, c'était une des conditions de la location, être un locataire calme, qui ne fume pas et qui ne fait pas de bruit. Soit être quelqu'un de vieux ou simplement d'atypique. Soudain, Zach lui dit qu'ils étaient espionnés par la voisine et il la tourna doucement dans son sens en attrapant sa main. Elle eut un frisson quand il la toucha et retira sa main quand elle eu finit de bouger. « Ne t'en fais pas, c'est normal, c'est Mme Pleskins, la concierge. Elle est gentille. » sourit-elle gentiment à son ami. Puis, sans lui laisser le temps de placer autre chose, il lui demanda si elle était libre demain aussi pour qu'ils se revoient. Livie ne pu s'empêcher de rire. Il était exactement pareil avec elle quand elle partait en vacances dans le Montana. Il voulait la voir tous les jours malgré le fait que Livie ne pouvait pas toujours. La jeune femme n'eut pas le temps de répondre que sa voisine arriva devant eux et la salua. Puis joua a la dame curieuse qu'elle était si bien.

Livie et Zach échangèrent un regard complice. Oui cette dame était curieuse et très conseillère matrimoniale. La jeune femme ne pu s'empêcher de rougir, rire et baisser la tête en même temps quand Mme Pleskins parla d'elle comme une "belle jeune femme si gentille et discrète" et de Zachary comme un "beau jeune homme". Elle savait que Olga Pleskins était une femme qui adorait les commérages et Livie était si calme qu'avec elle elle n'en avait pas beaucoup à colporter. « Madame Pleskins, je suis ravie de vous voir. Je serais heureuse de partager un thé et une tarte au pomme avec vous. » dit-elle en souriant à la concierge. Elle regarda Zachary, et avant même qu'il ait eu le temps de dire quoi que ce soit, Livie et lui se retrouvèrent dans le petit appartement de Mme Pleskins. Elle les fit s'asseoir sur une table dans la salle à manger. La salle était décoré de beaucoup d'assiette de porcelaine avec des chat peints dessus, des images ensorcelés qui bouge. Ce genre de décoration avait été adoré par les moldus qui avait craqué sur ce que les sorciers savaient faire. Ils se retrouvèrent avec une tasse de thé English Breakfeast face à eux et Mme Pleskins qui les regardait comme un enquêteur. « Alors comme ça Mademoiselle Adams, vous avez finalement une vie ! » Elle se retourna vers Zachary et lui dit « J'ai cru qu'elle allait mourir vieille fille dans son petit appartement si ça continue. Non mais franchement, une aussi gentille fille mérite mieux, n'est-ce pas beau jeune homme ? » demanda-t-elle avec un clin d'oeil. Livie faillit recracher son thé dans sa tasse et avala difficilement sa gorgée, retenant son rire.


 

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lle ne pouvait s'empêcher de trouver la situation très comique, et d'autant plus quand le jeune homme disait s'appeler James Bond. Mme Pleskins n'en avait jamais entendu parler ? Pourtant il était un des plus grands héros de tout les temps. Connu et reconnu par des adaptations cinématographiques à n'en plus compter. Elle devait vraiment vivre en rejetant la société qui l'entours pour ne pas connaître. Quoique... Peut-être que des gens pouvaient réellement s'appeler James Bond en dehors de ce film. Ca devait être dur. Elle avait vu un grain de malice et un peu de moquerie, il fallait l'avouer, perler dans l'oeil de Zachary. Mais elle n'avait pu que pouffer de rire elle aussi face à l'énormité que Zach venait de sortir. Quand il se pencha vers elle pour lui dire une plaisanterie, elle faillit une nouvelle fois recracher son thé dans sa tasse mais se retint de justesse. Elle avait tellement envie de rire mais c'était bien trop déplacé.

Olga leur demanda si le thé leur convenait. Zachary disait que oui mais elle savait très bien que le jeune homme n'appréciait pas forcément cette boisson. Elle le regarda avec un petit air désolé. « Votre thé est excellent. » répondit Livie après Zach. Puis un petit chat bondit entre eux. Il s'appelait Milk, un nom adorable pour un chat comme celui là, blanc et noir. Livie le couvait du regard, elle adorait tellement les chats. Tout en caressant le chat gentiment, elle remarqua qu'après que le jeune homme lui ait donné un petit bout de gâteau, tous les chats de la vieille dame arrivèrent vers eux. Elle lança à Zachary un regard faussement réprobateur mais ils rirent tous de bon coeur face à son erreur.

Madame Pleskins la regarda plus sérieusement après avoir arrêté de rire et lui dit qu'il était un garçon bien. Avec un sourire sincère, Livie répondit à la vieille dame. « Je sais. » Elle jeta un regard à son ami qui continuait de caresser les chats qui s'amassaient autour de lui. La concierge passa dans la cuisine pour s'occuper de sa tarte et Zachary lui fit une réflexion sur la vieille femme et demanda si elle avait un chat. « Je suis d'accord, elle est adorable mais un peu commère. Oui j'adore les chats, j'en ai un qui s'appelle Pantoufle. Il est tout roux avec des longs poils, vraiment adorable ! » Livie était complètement gaga de son chat, il était son plus fidèle ami et tout le temps dans ses pattes. Avec ses longs poils roux et sa petite frimousse adorable, le chat presque angora avait prit une place importante dans la vie de la bibliothécaire.

Ils se tournèrent en même temps vers le bruit qui venait de la cuisine. Un bruit de placard qui claque. Zach se leva et Livie le suivit. Il alla spontanément aider la vieille femme en lui demandant ce qui n'allait pas. La jeune femme s'adossa dans l’entrebâillement de la porte et regarda la scène avec un sourire. Zachary avait toujours été tellement serviable avec les gens qui l'entouraient, parfois même à ses propres frais. Il avait des qualités inestimables, elle l'adorait pour ça d'ailleurs, ça faisait son caractère et le rendait génial. Elle ria de bon coeur quand sa concierge lui dit qu'elle devait garder Zachary parce qu'il était sorcier. « Si vous en avez besoin je vous le prête. » dit-elle en rigolant à sa concierge.

Quand Zachary se plaça à côté d'elle, la jeune femme se pencha pour lui parler. « Je crois qu'il est tant de partir. » dit-elle en souriant. C'est vrai, elle avait quand même dit à Zach qu'elle devait rentrer chez elle et c'était le cas, il se faisait tard et la soirée comme la journée avait été riche en émotion. Elle vit son ami hocher la tête pour confirmer ce qu'elle lui disait. « Merci beaucoup de votre hospitalité Madame Pleskins mais nous devons partir. Votre tarte et votre thé était absolument délicieux, c'était vraiment sympathique de votre part. » La concierge la regarda avec une rare gentillesse et une compréhension digne de son âge. « Il n'y a pas de problème, je comprends. Tant que vous ramenez ce charmant sorcier plus souvent, ça me va très bien. » Ils rigolèrent tous et Livie et Zach partirent en direction de la porte. « Au revoir Madame Pleskins, se fut un plaisir. » ce à quoi la concierge répondit « Moi de même Mademoiselle Adams, Monsieur Bond. » Se retenant a nouveau de rire, elle sortit de l'appartement suivit de son ami. Elle fit un dernier signe de la main à gentille dame qui leur avait ouvert leur porte et qui désormais la fermait.

Dans le hall d'entrée de l'immeuble, Livie se retrouva face à Zachary. « S'il y a bien une personne que je pensais ne jamais revoir, c'était toi. Et pourtant aujourd'hui tu es là, en face de moi ! » Elle ria toute seule avant de continuer. « Je suis vraiment heureuse de t'avoir revue et j'espère qu'on se reverra le plus vite possible. Je ne veux pas te perdre à nouveau. Pas toi. » Elle lui sourit gentiment et déposa un rapide baiser sur sa joue en guise d'au revoir.