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 Did you miss me ?! ♦ ft. Ava Alford

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Did you miss me ?!  ♦  ft. Ava Alford Empty
MessageSujet: Did you miss me ?! ♦ ft. Ava Alford   Did you miss me ?!  ♦  ft. Ava Alford Empty28.08.17 23:36


Did you miss me ?!
ft @Ava Alford



Allison n'avait pas du tout prévu de se retrouver avec une peinture de Patrick Emmanuel Menhah. C'était une vraie œuvre d'art qui avait fait couler pas mal d'encre et Allison la tenait entre ses mains. Rien n'aurait pu prédire qu'elle allait tomber dessus alors qu'elle se rendait dans une soirée huppé dans le quartier Est de New Phoenix. En fait, il n'était pas non plus prévu de se retrouver à cette soirée. A la base, Allison s'était rendu à New Phoenix pour rencontrer un contact. Elle devait dégotter quelques informations pour un client. Son contact lui avait apporté quelques pistes intéressantes en plus des informations nécessaires. Une des pistes l'avait mené sur les traces d'un certain Carlos Gabelleros. C'était un de ses nouveaux riches qui semblaient pousser année après année dans le pays. Allison avait du mal à comprendre comment ils y arrivaient, vu que certains étaient de vrais imbéciles. Pour en avoir fréquenter quelques-uns, elle pouvait prétendre s'y connaître un peu. Ce n'était pas tant qu'elle adorait la fréquentation de tous ces hommes, mais plutôt qu'ils semblaient toujours posséder quelque chose qui l'intéressait. Certain pourrait croire que c'était l'argent qui l'intéressait, mais Allison n'avait besoin de personne pour se constituer une fortune puisqu'elle avait déjà tout ce qu'elle voulait et qu'elle était passée maître dans l'art de se procurer ce qui pouvait lui manquer en passant par d'autres moyens que la séduction d'un riche imbécile. Les nouveaux riches aiment à montrer qu'ils le sont. C'est une vérité presque universelle ! Pour ce faire, ils sont prêts à acquérir tout un tas de choses. Allison aimait l'art. Elle aimait aussi à dire que son goût sûr en la matière lui permettait de rendre une bien meilleure justice aux œuvres que ces nouveaux riches qui ne cherchaient que les admirations. Ils ne pouvaient vraiment apprécier ce qu'ils possédaient. Allison estimait qu'il serait criminel de leur laisser la possession d'une belle œuvre alors même qu'ils ne pouvaient vraiment la comprendre ou la mettre en valeur. Elle considérait qu'elle rendait un grand service à tout le monde lorsqu'elle s'en emparait.

Carlos Gabelleros n'échappait pas à la règle du nouveau-riche-qui-tient-à-le-faire-savoir. Au départ, Allison n'avait rien prévu d'autres que de s'inviter à sa petite sauterie pour en apprendre plus sur lui. Comme toujours, elle avait fait en sorte de se déguiser pour qu'on ne puisse pas reconnaître Allison Devaney, mais plutôt Laurell Devos, une de ses multiples identités qu'elle prenait pour confondre toute personne qui serait tentée de la rechercher. Il fallait bien entendu faire tout un travail de dissimulation pour ce faire et avec les années, elle avait acquis un coup de crayon sûr. Parfois, elle regrettait de ne pas être née avec le don de métamorphage. Les choses seraient tellement plus simples si c'était le cas. Malheureusement, elle n'avait pas ce don et avait appris à faire avec les moyens du bord quand elle était dans l'urgence avec du simple maquillage ou bien avec d'autres moyens magiques quand elle avait davantage de temps. Rien ne vaut une bonne potion de polynectar pour prendre l'apparence de qui vous voulez. Cependant, bien qu'elle maîtrisait à la perfection toute une gamme de sortilèges lui permettant de pénétrer n'importe où pour exercer ses activités illégales, elle avait un talent moindre pour les potions. Elle s'était toujours endormie pendant les cours, que ce soit à Poudlard ou à l'académie de magie traditionnelle de Salem et ce qu'elle avait vraiment appris, cela avait été sur le tard. Allison n'avait jamais été fait pour les longues études. Ses dons en magie n'étaient vraiment bons que lorsqu'il s'agissait de l'aider à soutenir ses activités illégales tel que le vol, l'arnaque ou tout simplement dissimuler ses traces. Cependant, même un expert en la matière peut se faire avoir et elle n'avait pu échapper à monsieur-le-super-enquêteur-qui-ne-veut-pas-lâcher-une-affaire. Même si elle avait évité la case prison et qu'elle savait pouvoir compter sur son frère en cas de problème, ça lui avait mis un certain coup à l'égo, mais en aucun cas, elle n'avait décidé de raccrocher sa veste. Elle était faite pour cela.  

C'est donc en Laurell Devos, qu'elle avait fait la rencontre de Carlos. Il n'était pas particulièrement beau, mais elle dut vite reconnaître qu'il était le plus malin des nouveaux riches qu'elle avait croisé. A bien des égards, elle aurait pu l'apprécier si elle n'avait pas su ce qu'elle avait lu sur lui. La fortune de Gaballeros relevait avant tout de la haute criminalité et plus particulièrement du trafic de drogue. Il n'était pas de ces petits trafiquants. En fait, il semblait n'être qu'un petit maillon d'une chaînebeaucoup plus grande. Les quelques heures qu'elle avait passées à sa soirée en avait convaincu Allison. Ce n'était pas le plus gros des poissons de la mare, mais il n'était pas à sous-estimer. C'est alors qu'elle l'avait vu : le tableau n°5 de Patrick Emmanuel Menhah. Ce tableau était une pure merveille de l'art contemporain. Son créateur était né au Rwada, mais avait grandi principalement dans une petite ville dans les états du sud, avant que ces derniers ne deviennent le territoire des Inquisiteurs. A lui seul, ce tableau valait une coquette somme d'argent. On attribuait un destin de roi à Menhah, mais ce dernier avait principalement étéreconnu après sa mort en 2020.  Allison ne se demanda pas comment un homme comme Carlos Gaballeros avait réussi à mettre la main sur cette peinture, puisqu'elle même possédait quelques pièces rares et qu'elle n'en avait acquis aucune en toute légalité. Cela lui crevait le cœur de se dire qu'un homme comme Gaballeros pouvait posséder une si belle œuvre. A ses yeux, il ne méritait absolument pas de posséder une peinture aussi pure. Tout le temps qu'elle avait passé chez lui, elle avait retourné la possibilité de s'emparer de cette peinture. Allison n'agissait pas avec précipitation. Elle faisait attention à ne pas se faire prendre et à préparer ses prises avec diligence et précaution. Pourtant, à l'instant où elle avait posé les yeux sur le tableau de Menhah, elle avait sût qu'il était à elle et qu'elle devait l'ajouter à sa collection.

Cependant, elle n'était pas certaine de pouvoir se retrouver à nouveau inviter chez Gaballeros. Elle avait eu énormément de chance de pouvoir pénétrer chez lui en utilisant cette soirée. Une petite conversation avec l'homme lui avait vite fait comprendre qu'il n'était pas homme à plaisanter. Il avait beau être un moldu, il avait de la ressource et cela incluait certainement des moyens de faire payer tous ceux qui pouvaient le rouler. Elle aurait dû faire taire son envie de s'emparer du tableau et rentrer chez elle. Allison avait déjà obtenu les renseignements qu'elle voulait et toute cette histoire avec Gaballeros ne la regardait pas. C'était à son client de faire ce qu'il avait à faire avec les informations à sa disposition. Pourtant, elle avait beau se répéter qu'elle ferait mieux de partir, elle ne pouvait s'empêcher de regarder à nouveau le tableau. Son déguisement était parfait ! Personne ne pouvait la reconnaître. La tentation avait été trop forte et Allison avait cédé à ses envies de s'emparer du tableau. C'est comme ça qu'elle se trouvait dans un Uber new-Phoenixois avec le tableau sous le bras ou presque. La sensation grisante qu'elle avait eu de s'en emparer était en train de retomber. Il est toujours plus puissant quand on fait l'action que lorsque celle-ci était terminé.  Allison allait maintenant devoir trouver un endroit où cacher ce tableau. Finalement, pour ne pas être ennuyée par la moindre poursuite, elle avait fini par oublietter Carlos Gaballeros. Cette action n'était absolument pas autorisé et pour ce geste, Allison risquait gros. Cependant, la voleuse n'en était pas à son premier coup et même si ce dernier avait été fait dans la précipitation, elle était presque certaine de s'en être bien sortie. Il y avait toujours un petit « si » et pour ce faire, elle avait besoin de planquer l'œuvre, le temps qu'on oublie que Gaballeros l'avait jamais possédé. Allison ne possédait aucun appartement à New Phoenix… Enfin plus maintenant. Elle avait dû vider le précédent lorsqu'elle s'était fait attraper pour voie de faits et vols.

C'est alors qu'elle se rappela une information plutôt utile. Ava Alford avait été envoyé à New Phoenix. Ava avait été une de ces colocataires lorsqu'elle avait vécu un moment à New York. Pourquoi avait-elle choisi une colocataire ? Aucune idée précise, mais sur le moment cela semblait plutôt une bonne chose. Leur colocation s'était plutôt bien passé et même si Allison n'était pas resté dans la grande pomme, elle avait continué à garder contact avec la journaliste, qu'elle considérait comme une très bonne amie à elle. Pendant de nombreuses années, Allison avait fréquenté principalement des sorciers, mais Ava lui avait permis de comprendre davantage les moldus et de les apprécier à leur juste valeur. Allison se dit que l'appartement d'Ava serait la parfaite cachette pour sa nouvelle acquisition. C'est ainsi qu'elle indiqua au dernier moment, l'adresse que lui avait donnée Ava, à son chauffeur. Il ne fallut que quelques minutes pour se rendre au bon endroit. Les transports à New Phoenix était vraiment performant. On ne pouvait pas le nier. Elle paya le chauffeur et descendit du véhicule. Un rapide coup d'œil de l'immeuble et de la rue, lui apprit que Ava n'avait pas choisi le pire des quartiers. Certes, elle débarquait à l'improviste, mais Ava n'allait pas lui reprocher une visite de courtoisie. Bien entendu, elle oubliait complètement qu'il était presque deux heures du matin et que Ava devait probablement dormir ou qu'elle n'était peut-être même pas chez elle. Peu importait, elle pouvait entrer n'importe où et elle trouverait bien une excuse pour son ancienne colocataire. Après tout, entre ami on partage tout. D'un coup de baguette magique, elle entra chez son amie. Il allait vraiment falloir qu'elle lui parle du système de sécurité anti-magie pour protéger son logis. Alors qu'elle entrait avec précaution son tableau sous le bras, elle entendit les grondements d'un chien qui se dirigea avec force vers elle, comme pour protéger son territoire.

« Coucher Pakkun ! Tu ne reconnais donc pas ta meilleure amie ? » Affirma Allison avec fermeté pour que le chien comprenne à qui il avait affaire.

Il semblait ne pas l'avoir oublié, car il se jeta sur elle, mais avec plus d'affection. Allison manqua de perdre l'équilibre et de finir les quatre fers en l'air. Elle tenta de repousser l'affection du chien, mais celui-ci était plein d'entrain à l'idée de la revoir.

« C'est bon ! Mais oui, moi aussi je suis folle de toi. » Fit la jeune femme en distribuant câlins et gâteries au bouledogue de Ava. Ce à quoi ce dernier répondit avec encore plus d'aboiements ravis. « Chut ! Tu vas réveiller ta maîtresse, imbécile heureux » Rajouta-t-elle avec des éclats de rire.

C'est alors que la lumière s'alluma dans l'entrée et Allison put enfin voir le visage familier de Ava qui devait probablement se demander si elle n'était pas en train d'halluciner. Elle la salua d'un geste de la main, en oubliant le drôle de spectacle qu'elle devait donner, avec sa tenue de soirée, son tableau sous le bras et le chien à ses pieds qui semblait trop heureux pour se tenir.

« Salut Ava ! Est-ce que je t'ai manqué ?! »

Dire qu'elle était chez elle, alors qu'on était un samedi soir ! Allison se dit qu'elle aurait dû l'inviter dès le début à la soirée de Gaballeros. Cela aurait été amusant.
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MessageSujet: Re: Did you miss me ?! ♦ ft. Ava Alford   Did you miss me ?!  ♦  ft. Ava Alford Empty29.08.17 20:10


Did you miss me
ft Allison Devaney



Ava avait enfin terminée sa semaine. Après une longue semaine intense, à son actifs deux ou trois nuits blanches et beaucoup de déplacements. Elle pouvait enfin dire qu'elle était en " week-end". Mais pour une journaliste telle qu'elle, le mot routine n'était pas dans son vocabulaire. Elle avait juste le temps de finir quelque chose que hop, déjà elle enchaînait sur quelque chose d'autre. Cela ne lui était pas déplaisant, mais il est vrai que c'était assez intense comme rythme de vie. Alors forcément, lorsqu'elle avait enfin un temps soi peu de repos, elle en profitait un max. Il était samedi, le monde s'ouvrait à elle et qu'est ce qu'elle avait décidée de faire ? Rien !

Elle aurait très bien pu aller dans une de ses soirées branchés. Ou bien sortir découvrir la ville, ramener un bel inconnu chez elle, boire jusqu'à perdre son foie....Ava aurait pu faire pleins de choses, mais non elle préférait rester chez elle avec son chien. Bah oui, elle avait pleins de priorités et parfois ce n'était pas les choses les plus surprenantes qui était sur sa liste. Après une heure à répondre au mail et à passer des coups de fils à gauche et a droite. La jeune femme c'était fait coulée un bain. Vous savez le genre de bain royal avec une bouteille de vin, des bougies pour une lumière un peu plus tamisée, une musique ambiante en fond et un bon roman. Bref un véritable moment de plaisir, qui lui faisait oubliée la pression permanente de son quotidien. Et c'était après avoir reposée son livre, qu'elle ne se c'était pas rendu compte que doucement, elle c'était assoupie....

Il faisait froid, il faisait sombre. Elle ne sentait plus sa chaleur, ni les battement de son coeur. Elle avait beau crier, elle avait beau hurler. Elle avait l'impression que plus rien ne pouvait la ramener. Il faisait tellement froid. Et cette odeur était tellement atroce...Une odeur...Quel odeur ? Elle ne parvenait pas à se souvenir, mais c'était en train de se répandre dans ses poumons. Il y avait une lumière, quelqu'un, elle n'arrivait pas à entendre...elle disait quelque chose mais elle n'arrivait pas à entendre. Il faisait tellement froid, elle arrivait plus à respirer...A l'aide...Elle avait besoin de respirer, que quelqu'un venait l'aider....Vite....DE L'AIR !!!

Ressortant de l'eau en poussant une profonde inspiration, Ava resta quelques minutes à tousser et a reprendre son souffle. Elle était tellement épuisée et tellement détendue dans son bain, qu'elle ne c'était pas rendue compte qu'elle s'était endormie. Elle avait l'air maligne à se retrouver ainsi. Et ce cauchemars....encore le même. Cela faisait un moment qu'elle ne l'avait plus refait. Il fallait vraiment qu'un jour elle aille consulter. Touchant son visage mouillé puis ses cheveux, Ava se décida à sortir de là. Combien de temps était elle restait là dedans ? Assez longtemps en tout cas pour bientôt être deux heure du matin. Décidément il fallait vraiment qu'elle aille se coucher, où elle allait finir un jour noyer dans sa baignoire. Se séchant rapidement avant d'enfiler son peignoir blanc, alors qu'elle s'apprêtait à se rendre dans son lit, Ava entendit dans un premier temps un bruit louche dans les couloirs. Ok, elle rêvait peut être, de toute manière elle s'était pas totalement remise de ce qui venait de se passer. Mais l'aboiement de Pakkun la ramena à la réalité. Que diable pouvait il faire ? Ce n'était pas dans ses habitudes d’aboyer sans raison. Ouvrant la porte de sa chambre avant d'avancer doucement le long de son couloir. Elle avait l'impression de vivre une situation digne d'une série TV. Sérieux il y avait toute même pas quelqu'un chez elle ? Entendant une petite voix au fond du couloir. Bordel il y avait vraiment quelqu'un chez elle !! Un voleur surement. Elle était certaine d'avoir bien fermer la porte à clé. Et ce voleur devait être un pro de chez pro pour pouvoir rentrer aussi facilement dans le bâtiment.

Ok, du calme. Ce n'était pas la première fois qu'elle était dans une situation farfelue. Avec une famille et un sacré entourages de sorciers. Elle en avait dejà vu de belle, alors ce n'était pas un voleur de pacotille qui allait lui faire peur. C'était même une bonne raison de lui montrer sa nouvelle technique de karaté. Alors qu'elle c'était rapprochée de l'entrée pour mieux écouter, elle avait raison, il y avait bien quelqu'un chez elle. Mais attendez...étrangement cette voix lui semblait familière...Se décidant à allumer la lumière , c'est avec surprise que Ava découvrit....

- Allison ?

Alli : Salut Ava ! Est-ce que je t'ai manqué ?!

La bouche légèrement entre ouverte et sa main toujours posait sur l'interrupteur. Ava resta dubitative devant se spectacle. Non mais elle rêvait, elle était en train rêver c'est ça ? Pourtant elle avait beau cligner des yeux, ce n'était pas un rêve. C'était bien elle, Allison Devaney. Son ex colocataire et une de ses amies les plus proches. Elle aurait bien dit que ce n'était pas une voleuse mais....Ah ! C'était bien une.

- Alli ? C'est toi ? Mais...Qu'est ce que tu fais ici en pleins milieux de la nuit ? demanda t'elle avant de poser son regard sur Pakkun, assis à ses pieds et remuant sa queue comme un bienheureux Je rêve où tu as soudoyer mon chien ?

Rho le traître ! Il était pas censé la défendre en cas d'intrusion ? Elle le savait, Pakkun était un cas désespérer, mais là il aurait pu faire un sérieux effort. D'un autre côté elle ne pouvait pas lui reprocher son affection pour Allison. Il l'avait vécu et s'était fait chouchouter avec elle à New York. Tout en avançant les bras croisée vers elle, Ava aurait pu lui sauter dans les bras comme le ferait n'importe quel bon vieux amis. Mais justement une amie, ça venait pas à s’infiltrer chez autrui à une heure tardive ! N'importe qui de censés aurait compris ça. N'importe qui...sauf sa charmante amie Allison Devaney bien sûr.

- Ravie de te revoir mais accouche qu'est ce que tu as encore fais ? J'imagine que tu n'ai pas simplement venue pour prendre une tasse de thé ?

Hé oui après plusieurs années de vie communes, Ava pouvait dire qu'elle connaissait très bien la jolie jeune femme. Après tout, n'avaient elles pas été colocataire ?
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MessageSujet: Re: Did you miss me ?! ♦ ft. Ava Alford   Did you miss me ?!  ♦  ft. Ava Alford Empty10.09.17 23:54


Did you miss me ?!
ft @Ava Alford



Allison s'était toujours targuée d'être capable de faire une entrée remarquée et des sorties discrètes comme on n'en fait plus vraiment aujourd'hui. Elle pouvait tout aussi bien se fondre dans la masse que de se distinguer au milieu de tous. Bien entendu, la seconde option est toujours plus amusante, tandis que la première est d'un caractère plutôt utile, surtout dans le genre de profession que la jeune femme exerçait. En fait, c'était davantage une question de dosage, mais c'est un peu la règle pour tout. La sorcière estimait qu'elle s'en était plutôt bien sortie lorsqu'elle avait mis la main sur le tableau. Cependant, elle allait devoir bien le cacher pendant un moment, le temps que Gaballeros finisse par admettre qu'il l'avait définitivement perdu. Allison ne savait même pas si l'homme en question se rendait compte de la richesse qu'il y avait à posséder une telle œuvre. Il pouvait très bien s'en ficher complètement et ne l'avoir que parce que c'était tendance de posséder un Menhah. Cependant, mieux valait ne pas sous-estimer l'homme. Allison en avait roulé des moins malins qui l'avaient pris assez mal. Par habitude, elle savait qu'il valait mieux cacher le tableau volé et attendre que la pression redescende. Lorsqu'il s'agit de vol d'art notamment si c'était pour elle, Allison n'avait jamais eu un seul raté. Ce qui n'avait pas été des faux papiers. C'était un domaine plus à risque, même si cela n'y paraissait pas. La jeune femme savait qu'elle avait eu beaucoup de chance. De toute manière, elle restait persuadé que les bonnes fées s'étaient effectivement penchées sur son berceau et lui avait accordés tout un tas de grâces particulièrement utiles. Si elle les croisait un jour, elle les remercierait. En attendant, elle profitait honteusement de toutes les chances qu'elle avait eues. Pour le moment si elle ne voulait pas que le don de sa bonne fée ne l'abandonne, elle allait devoir trouver l'endroit parfait pour cacher son tableau. Il y avait de nombreuses solutions, d'autant plus quand on prenait en compte le fait qu'elle était une sorcière.

Elle aurait très bien pu transplaner jusqu'à l'un de ses nombreux repaires pour y cacher le tableau. Le soucis c'est qu'avec toutes ses nouvelles acquisitions, elle allait avoir des difficultés à le cacher là-bas. Bien sûr, il y avait encore beaucoup de place, mais ce n'était pas tellement la question. A quoi bon prendre une œuvre d'art qui semblait pourrir chez quelqu'un si c'était pour lui donner le même sort chez elle. Allison ne voulait pas de tableau pour simplement avoir le plaisir de l'accrocher sur un mur chez elle. Chaque œuvre à une âme et un message à transmettre. Il fallait lui donner la possibilité de briller à sa juste valeur. Allison savait que si elle l'avait ramené dans un de ses repaires, le tableau n'aurait guère cette occasion. Elle ne pouvait décemment pas faire cela. Il y avait bien le bar de Ewan, mais Allison avait vu que certains soirs il y avait de l'animation et elle ne voulait pas risquer un Menhah là-bas. Non, le mieux était encore de le garder à New Phoenix. Pourquoi faire ce choix alors que c'était là même qu'elle l'avait volé ?  Il y avait une raison toute simple. L'Homme sorcier ou non adore ce compliquer la tâche. Il cherche toujours la réponse la plus difficile à ses questions. Cacher le tableau à New Phoenix, c'était la réponse simple. Si Gaballeros allait chercher son voleur, il irait un peu partout, mais il ne viendrait jamais à penser que quelqu'un le garderait dans un rayon proche de lui. Pourquoi ? C'est simple… Parce qu'on a tendance à penser que c'est bête de rester près du lieu où on a commis un méfait alors qu'au contraire, l'expérience de Allison, lui avait appris que c'était parfois une meilleure chose à faire. Ainsi, elle avait pris la décision de garder le tableau à New Phoenix. Pourtant, si elle possédait de nombreux appartements et repaires dans le pays, elle ne possédait rien à New Phoenix. Maintenant, qu'elle y pensait ce n'était pas vraiment une bonne chose. Après tout, c'était la place centrale du pouvoir des partisans.

Heureusement, il y avait une de ses anciennes connaissances qui habitaient ici : Ava ! Allison et Ava avaient vécu quelques temps ensemble à New York. A cette époque-là Ava était étudiante et Allison… et bien elle prétendait l'être, mais c'était principalement pour profiter des fêtes et des joies de la vie étudiante. Oui, il était improbable de retrouver la jeune femme dans une université. Allison s'était vite rendue compte que les études n'étaient pas pour elle. Après son diplôme obtenu à Salem, Allison s'était promis de ne plus jamais se forcer à apprendre dans un établissement scolaire contre son gré. De toute manière, elle trouvait qu'elle en apprenait plus à l'école de la vie. Les années passées avec Ava lui avait offert de nombreuses expériences dont elle retirait encore tous les bénéfices. Déjà, elle avait appris à mieux comprendre les moldus au contact de son amie. Cette dernière avait été plus que compréhensive à bien des égards pour les facéties magiques que pouvaient parfois produire Allison, bien qu'elle ne se retenait pas de lui dire son fait quand elle pensait que la sorcière exagérait de trop. Si au départ, Allison avait cherché à cacher son activité particulière à sa colocataire, à la fin, il n'y avait plus eu de secret entre elles. Il faut dire que Ava était assez perspicace et qu'elle ne lâchait pas le morceau quand il y avait quelque chose à découvrir. Il avait mieux valu lui dire toute la vérité que de continuer à lui mentir. Aussi étonnant que cela puisse paraître, elle avait été plus compréhensive que Allison n'aurait pu l'imaginer. Il est vrai qu'avoir une criminelle ce n'était pas le genre de colocataire rêvé. Même si les délits de Allison ne faisaient de mal à pas grand monde, cela restait des crimes quand même. Une sorte d'entente avait eu lieu, une fois que le secret avait été éventré. Allison était allé ensuite vadrouiller par le pays et les états non couvert par le dôme, mais elle avait tout de même gardé contact avec Ava.

C'est pour cela qu'elle savait que la journaliste vivait à présent à New Phoenix. C'était comme si le destin lui filait à nouveau un coup de pouce. Elle n'avait eu aucun mal à s'y rendre et ouvrir la porte de son amie avait été un jeu d'enfant. Si cela l'arrangeait sur le moment, elle devait reconnaître que ce n'était pas rassurant. Allison se promit d'en toucher un mot à son ami. Son demi-frère n'aurait pas pu enchanter la porte pour la protéger ? C'était bien la peine d'avoir une famille de sorciers si ces derniers ne vous apportent aucune aide. Allison savait que Ava avait des rapports difficiles avec son père, mais dans ses souvenirs, le lien avec son demi-frère était beaucoup plus cordiale. Peut-être que Ava ne s'inquiétait pas, parce qu'elle pouvait compter la garde offerte par Pakkun son chien ! Manque de bol, il adorait Allison. Cette dernière l'avait soudoyé lorsqu'elle vivait avec Ava et le chien ne l'avait pas oublié. Il avait suffit de lui donner quelques ordres pour le calmer et il lui faisait à présent la fête ou lieu de la poursuivre de ses foudres alors même qu'elle entrait sans avoir y été invité chez sa maîtresse. Leurs retrouvailles avaient malheureusement fait pas mal de bruit et il apparut bien vite qu'ils avaient réveillé la dite maîtresse de maison. C'est ainsi que Allison put voir son ami allume les lumières, vêtue de son peignoir blanc. C'était une vision !  On ne pouvait nier que Ava était une très belle femme. Elle devait avoir son lot de prétendants. Allison savait que la jeune femme la connaissait bien donc elle lui parla comme si elles venaient à peine de se quitter quelques heures plus tôt. Cette dernière devait maintenant être habitué à ses apparitions. Pourtant, elle semblait toujours surprise de la voir, comme en cet instant où Ava gardait la bouche ouverte et la main sur l'interrupteur. Elle cligna des yeux plusieurs fois comme si elle essayait de se persuader que tout ceci n'était pas un rêve. Allison éclata de rire en la voyant faire.

« Désolé ma belle, mais c'est bien moi en chair et en os. » Répondit Allison à Ava lorsque cette dernière prit enfin la parole pour être certaine de bien avoir en face d'elle la sorcière. « Tu me connais, je viens à toute heure ! Jour, nuit, tout ça se sont des conceptions archaïques. On est au vingt-et-unième siècle, il est temps de dépasser tout ça. » Puis quand vient le temps de parler de Pakkun, elle prit une attitude faussement désolé. « Rooh soudoyer ! Ce mot est tellement vilain. Je dirais que je lui ai témoigné de l'affection et qu'il me le rend bien. Disons que nous avons une association lui et moi. » Ajouta-t-elle en flattant l'échine de l'animal.

De toute évidence, elle n'allait pas pouvoir convaincre Ava qu'elle ne faisait qu'une visite de courtoisie. Cette dernière était bien trop maligne et la connaissait un peu trop pour croire à cela. Il est vrai que le fait qu'il soit assez tard (ou assez tôt, tout dépend de la conception du temps de la personne) ne jouait pas en sa faveur. Allison pensait vraiment qu'il fallait que les gens dépassent cette conception du temps sortie d'un autre âge. Il y avait des villes qui ne dormaient jamais de nos jours alors pourquoi estimer qu'une heure était trop tardive ou trop prématurée. Ce que dit Ava par la suite ne fit que prouver qu'elle n'était pas dupe de l'arrivée d'Allison, chez elle. Oui, elle était habituée à la voir débarquer, mais elle savait aussi que cela cachait toujours quelques choses, surtout à cette heure-là ! Allison trouvait que Ava avait dû se tromper de profession. Elle aurait dû faire enquêtrice. Laissez un talent pareil se gâcher, c'était fort dommage. Bien sûr, d'un autre côté, c'était tant mieux pour elle. Elle avait déjà le marshal empêcheur de tourner en rond qui la surveillait alors elle était bien contente de ne pas avoir quelqu'un d'autre sur le dos.

« Une tasse de thé ? J'aurai espéré au moins un verre de vin ! On n'a pas encore quatre-vingts ans Ava. Je sais que je suis anglaise, mais c'est un vrai cliché de croire que les anglais ne font que boire du thé. En vérité, je pensais que tu serais au moins sortie. La vie nocturne à New Phoenix ne manque pas d'intérêt. Tu viens d'arriver ici. Il y a au moins une centaine de bars et de clubs que tu pourrais tester et tu es encore chez toi à cette heure-ci. Pas étonnant que tu me proposes une tasse de thé. Aurais-tu oublié tout de nos sorties new-yorkaise ? Mais qu'est-ce que New Phoenix est en train de faire de toi ? » Déblatéra Allison avec force de gestes très théâtrale. Elle s'amusait comme une folle.

Voir Ava ne pouvait que la mettre de bonne humeur. En règle général, Allison aimait plaisanter de tout et sur tout. C'était d'autant plus vrai lorsqu'elle était en présence d'amis. Elle venait en plus de faire un vol presque parfait avec peu de préparation. On pouvait dire que c'était une bonne soirée, qu'il serait difficile de gâcher.  Cependant, elle voyait bien à la mine de son amie, qu'elle ne parviendrait pas à la distraire avec quelques plaisanteries.

« Bon j'avoue tout ! Je me disais qu'en souvenir de notre longue et fidèle amitié, j'allais t'apporter un petit quelque chose. Après tout, tu viens d’emménager. J'ai bien attendu une invitation pour une pendaison de crémaillère, mais elle a dû se perdre quelque part. Qu'à cela ne tienne, je me suis permis de venir avec un petit quelque chose pour égailler ton appartement. » Annonça la jeune femme.

C'est alors qu'elle lui montra ce qu'elle tenait entre les mains avec fierté et un très beau sourire digne de ses femmes qui présentent le télé-achat. C'est vrai qu'un Menhah ne pouvait que transformer le séjour de son amie. Avec ça, elle aurait le plus beau des salons de toute la ville. Même la demeure des Yaxley ne pourrait rivaliser avec celui de son ancienne colocataire. En plus, personne ne songerait à chercher cela ici.

« Tu penses pas qu'il serait temps de faire sauter le champagne ? On en profitera pour que tu me racontes toutes les petites nouveautés dans ta vie. »

Quelle bonne idée elle avait eu là !

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MessageSujet: Re: Did you miss me ?! ♦ ft. Ava Alford   Did you miss me ?!  ♦  ft. Ava Alford Empty05.10.17 14:26

Si il y avait bien une chose que Ava pouvait se venter de dire, c'était que dans sa vie, elle en avait vue des choses. Au premier abord, on ne dirait peut être pas comme ça et pourtant, la jeune femme avait peut être vu plus de choses que certaines personnes n'auraient pu en voir dans leurs vies. A commencer par la magie. Ah la magie, un monde si particuliers remplit de mystère et qui pourtant était présent à chaque instant de sa vie et cela, dès l'enfance. Et puis il y avait des personnes liés à la magie, comme par exemple cette charmante Allison, qui faisait partie de son entourage intime. A l'époque où elle l'avait rencontrée, elle était encore une simple étudiante rêvant d'indépendance et voulant refaire le monde. Et son chemin avait croisée celle de la sorcière qui n'était pas comme ses vieux snobes, qui ne se mélangeaient pas avec les personnes autres que leurs espèces. Non Alli, était quelqu'un d'ouverte et c'était cette facette de sa personnalité qu' Ava adorait.

A l'époque de la colocation, la jeune femme pouvait parfaitement se rappeler qu'avec Alli, pas une seule journée était la même. Et lorsque la routine commençait à se faire sentir, la jeune femme trouvait toujours quelques chose pour rendre la vie palpitante. Ava en avait fait des choses à l'époque où elle était étudiante, elle n'était pas ce genre de fille à se cacher dans une bibliothèque. Non elle était plus le genre à découvrir le monde dans tout ses angles. Et elle ne comptait plus le nombre de fois où la belle anglaise et elle, c'étaient retrouvées dans des états pitoyables, voir minables après de longues nuits de fêtes à gogo. C'était une belle époque, l'époque de la jeunesse et de l’insouciance. Dis comme ça, on croirait presque qu'elle était vieille. Non la réalité était que maintenant qu'elle était rentrée dans la vie active. Ava ne pouvait plus faire les choses qu'elle pouvait se permettre avant. C'était ça la dure réalité de la vie. Et si elle avait désormais un travail qui ne lui laissait pas de répit, Alli prenait un malin plaisir à lui rappeler qu'à son age elle devait croquer la vie à pleins dents.

Tout en restant immobile les bras croisée, la fixant d'un air pas très convaincue. Pourquoi avait elle l'impression que quelque chose ne tournait pas rond ? Ah oui peut être était ce, parce qu'elle savait sur qui elle était tombée. Si il y avait bien une chose qu'Ava avait apprise lors de sa collocation avec la demoiselle, c'était qu'une Devaney avait toujours un tour dans son sac. Un Devaney c'était comme un bourrasque. Ça rentrait comme ça dans votre vie en une seconde, provoquant toujours quelques chose avant de disparaître en un coup de vent. Toujours...Et si Ava était si convaincue, c'était parce qu'elle avait vécue avec ce phénomène et qu'en connaissant de cause, elle avait de quoi elle parlait.

Alli : Bon j'avoue tout !

- Oh mon dieu pas cette phrase... fit cette dernière en l'invitant à rentrer dans son salon

Alli : Je me disais qu'en souvenir de notre longue et fidèle amitié, j'allais t'apporter un petit quelque chose. Après tout, tu viens d’emménager. J'ai bien attendu une invitation pour une pendaison de crémaillère, mais elle a dû se perdre quelque part. Qu'à cela ne tienne, je me suis permis de venir avec un petit quelque chose pour égailler ton appartement.

C'est alors, qu'avec son plus beau sourire ultra bright. D'une manière théâtrale telle que ses vendeuses de télé-achat . Cette dernière montra avec joie et fierté son trésor des mains. Et comme bien sur elle ne faisait jamais les choses à moitié, Pakkun avait suivie le mouvement en se redressant sur ses deux pattes arrière et en aboyant deux fois comme pour participer à cette comédie. Quand avait il apprit à faire ça ? Surement avec elle..Mais là n'était pas la question. Face à la révélation du tableau qui se dévoilait sous ses yeux, Ava était restée carrément sans voix. La bouche et les yeux grands ouverts, la jeune femme avait beau regardée encore et encore le tableau espérant voir un mirage. Mais non, elle ne rêvait pas ce tableau était bel et bien là. Faisant comme si de rien n'était, son ex colocataire avait continuée de parler comme si de rien n'était de champagne, de retrouvailles. Oui mais non....Le choc quelque peu assimilée cette dernière fit enfin

- Oh my fucking god ! Allison Evie Devaney t'es pas sérieuse là ? Un Menhah ? Un MENHRAH ? Dis moi que c'est un faux ?

La dernière question était stupide, un faux...Mais voyons à quoi pensait elle ? Une Devaney ne faisait JAMAIS les choses à moitié. JAMAIS. Elle était habituée à ce genre de chose. Ce n'était pas la première fois qu'Ava voyait des tableaux extrêmement rares et uniques dans les mains de la belle. A l'époque, elle en avait vu des tableaux passaient en vitesses chez elles. Et pourtant bien qu'elle avait fermée les yeux et avait décidée de ne pas s'en mêler. A chaque fois, c'était la même chose, c'était toujours plus. Hier c'était un Dan Gogh, aujourd'hui c'était un Menhah et demain c'était quoi ? Un nouveau Ricasso ? Ava n'était pas insensible à l'art au point de pas s'en informer quelques peu. Elle avait acceptée Alli telle qu'elle était sachant que ce qu'elle faisait n'était pas très illégale. Ses raisonnements avaient sût là convaincre pour ne pas la dénoncer. Et de toute manière tant qu'elle ne la mêlait pas à tout ça, le reste ne la regardait pas vraiment. Après tout, c'était son amie et son goût pour l'art n'impactait en rien sur la personne qu'elle était réellement. Mais voilà, le tableau qu'elle avait sous les mains là, n'était pas un tableau qu'on pouvait se procurer dans un marché du coin. Non il appartenait à un particulier et connaissant son addiction pour les oeuvres uniques, elle avait dû taper fort pour arriver jusqu'à chez elle et la mêler à ça.

- Je crois qu'il va me falloir un truc plus fort que du champagne fit elle en fixant longuement le tableau. Ne compte même pas regarder où est ce que tu vas accrocher ce truc chez moi rajouta t'elle en la regardant longuement Il en est hors de question, je te vois déjà en train de relooker mes murs. N'y penses même pas !

Tout en se dirigeant vers la cuisine avant d'ouvrir un placard et de sortir une bouteille de vin. Elle déposa ensuite deux verres sur la grande table avant de se servir et de boire cul sec. Se resservant une nouvelle fois avant de remplir cette fois ci le verre de son amie. Ava fit

- Ecoute, je t'adore je suis contente de te voir. Mais une pour une fois tu ne peux pas faire les choses correctement ? Une lampe aurait suffit pour un cadeau de crémaillère ! Ou même une bouteille, mais pas un tableau unique d'un célèbre peintre dérobé à je ne sais qui. D'ailleurs qui est le malheureux qui a perdu son tableau ? Et pourquoi chez moi, tu ne pouvais pas aller refiler ça a ton frère ?

Tout en buvant une nouvelle gorgée. Ava ne savait pas si elle était contente de voir son amie ou si elle avait envie de la tuer. Un mélange de sentiments contradictoires se mélangeaient en elle. Pourtant une chose était sûr, Alli avait vraiment le don de faire des entrées dignes de ce nom. La nuit promettait sans doute d'être longue.
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MessageSujet: Re: Did you miss me ?! ♦ ft. Ava Alford   Did you miss me ?!  ♦  ft. Ava Alford Empty09.01.18 21:18


Did you miss me ?!
ft @Ava Alford



La soirée ne cessait d'être amusante et Allison pouvait affirmer haut et fort que tout cela la divertissait grandement. Elle était déjà de bonne humeur parce qu'elle avait réussi son coup sans trop de difficultés, alors même qu'elle avait ait cette action sans trop de préparation. C'était pourtant, d'habitude, la meilleure recette d'une catastrophe assurée, ce qui était la principale raison pour laquelle elle ne s'y risquait pas trop. Le vol est un art ! Il ne faut pas se précipiter, ni faire n'importe quoi pour réussir un beau coup. D'autant plus qu'il est de notoriété publique que les personnes qui se font dérober un bien ne le prennent pas très bien. Certes, elle pouvait comprendre ces gens, mais il fallait aussi admettre que certains d'entre eux ne méritaient pas leur possession. Ils ne semblaient pas se rendre vraiment compte de la valeur des objets qu'ils possédaient et ils les traitaient mal. Allison s'intéressaient principalement à des biens relevant de l'art. Elle ne trouvait aucun intérêt à dérober des banques. Une activité un peu trop vulgaire à ses yeux. Les propriétaires d'œuvres d'art sont parmi les plus susceptibles, c'est bien connu ! Ils font souvent appel à la police pour régler leurs problèmes de vols et Allison savait qu’elle n’était pas dans les petites papiers des gardiens de la justice. Il fallait donc toujours bien prévoir son action avant de s’y risquer. Pourtant, cette fois-ci elle n’avait pas fait preuve d’autant de préparation et c’était un pari risqué. D’autant que la personne à qui appartenait ce tableau, n’évoluait pas vraiment non plus du bon côté de la justice. C’est pourquoi, elle se trouvait dans l’appartement de son amie à une heure aussi tardive. Elle savait qu’il valait mieux cacher le tableau dans un endroit inattendu et attendre que son propriétaire se lasse de rechercher l’œuvre. De toute manière, il était certain qu’elle ferait un bien meilleur propriétaire que cet homme. L’art est une chose qui valait le plus grand soin. Ce n’était pas simplement une chose pour se mettre en valeur. Allison n’avait aucun respect pour les gens qui ne savaient pas voir les trésors quand ils se trouvaient devant eux.

La réaction de Ava allait être le clou de la soirée de la sorcière. La plainte de son amie à l'évocation des quelques mots qu'elle avait prononcés, ainsi que l'expression de son visage, ne pouvait que ranimer le rire de Allison. Elle pouvait presque imaginer ce qu'elle allait lui dire, alors elle n'hésita pas à lui révéler l'objet de sa visite. La surprise, un brin horrifié de Ava valait son pesant d'or et était absolument parfait !

« Je t'en prie Ava ! Tu me connais maintenant ! Est-ce que je perdrais mon temps à acquérir un faux ? Qui achète des faux déjà ? C'est une perte d'argent et c'est absolument laid à mourir dans un salon. Il vaut mieux acheter une toile et gribouiller dessus. Cela aura au moins l'expression de la spontanéité pour un peu qu'on ne se contente pas de copier un artiste célèbre. Bien sûr, qu'il s'agit du vrai ! Je peux d'ailleurs t'avouer qu'il ne fut pas facile à acquérir. » Affirma Allison avec de la fierté dans la voix. « Il est beau, n'est-ce pas ?! Je pense qu'il sera parfait dans ton salon. Ça manquait d'une touche artistique. Tu es à New Phoenix quand même ! C'est un peu la Mecque des artistes et autres personnalités branchés. On ne sait jamais si tu invites quelqu'un d'important chez toi, tu pourras lui en mettre plein la vue avec ce Menhah. »

Ce qui était bien avec Pakkun, c'est que ce dernier répondait avec entrain à ses interventions. C'était vraiment un animal formidable. Allison l'avait toujours su. La première réaction de Ava après le choc et la surprise, c'était bien sûr de réclamer un verre de quelque chose de plus fort que du champagne ! Pari réussi ! Allison était, quant à elle, tout à fait prête pour une coupe de ce succulent vin mousseux qui ne se faisait plus en France depuis que le Dôme était en place. La sorcière avait entendu dire que quelques connaisseurs cachaient des bouteilles de l'avant-Dôme chez eux et qu'elles valaient des fortunes aux marchés noirs. Bien que cela soit une hérésie, selon les puristes, Allison se contentait bien volontiers d'un champagne américain, depuis qu'il n'y avait pas d'autres possibilités de s'en procurer. Quel intérêt d'aller voler quelque chose qu'elle pouvait finir en à peine une heure avec quelques invités ? Un tableau a le mérite de rester presque éternel, alors qu'une bouteille ça se boit finalement et puis ensuite on n'en retire plus rien. Ce n'est qu'un plaisir passager et franchement Allison ne voyait pas l'intérêt qu'il pouvait y avoir à voler un de ces précieux champagnes de France. Elle n'était pas une grande puriste en matière d'alcool et pouvait très bien se contenter de ce qui était à disposition. Allison allait approuver le choix dans son ami et applaudir de ces deux mains, mais elle fut coupée dans son élan par la réponse intraitable de Ava par rapport à son idée de placer le tableau chez elle. Il n'y avait pas de mot pour décrire sa déception. De toute évidence, il allait falloir convaincre Ava de se laisser faire et ce ne serait pas une mince affaire. Sous ses dehors fragiles, la journaliste était une femme de caractère qui savait ce qu'elle voulait et qu'on ne pouvait pas embobiner avec quelques paroles sucrées. Non Ava ne se laissait pas convaincre facilement, surtout lorsque l'on essayait de lui faire avaler des couleuvres. Or, c'était un peu ce qu'essayait de faire Allison en cet instant précis. Toutes les eux savaient très bien, sans en avoir parlé, que ce tableau n'était pas apparut comme ça dans les mains de Allison. Elles avaient vécu ensemble et Ava n'ignorait pas que son amie avait une vision bien à elle de la notion de propriété.

« Quelle rabat-joie ! Je suis certaine que si tu retouches un peu la peinture du salon, tu le mettrais bien plus en valeur. En plus avec le Menhah tu auras le salon le plus chic de toute la ville. Il faudra bien entendu faire attention à la lumière, tu sais combien ces choses là peuvent jouer sur la peinture, mais c'est trois fois rien de se procurer le bon matériel. Je connais un artisan parfait qui te ferait ça sur plusieurs échelons si besoin est. Un petit crédit et le tour est joué ! A la banque, ils ne doivent pas te refuser grand-chose. Si c'est un homme tu lui dédies ton plus beau sourire et si c'est une femme… tu fais pareil ! » Conclua la jeune femme avec emphase.

Pendant ce temps-là, Ava s'était dirigée vers la cuisine et Allison l'avait suivi pendant qu'elle débitait son petit discours. Le tableau avait été posé précieusement à un endroit sans danger et Pakkun suivaient fidèlement les deux femmes sans faire trop d'histoire. Un véritable amour ! Son amie sortit deux verres à vin et une bouteille avant de se servir et de finir le verre d'une traite. Allison savait qu'il valait mieux ne rien dire. Une fois son premier verre terminé, Ava remplit à nouveau son verre et le second, dont Allison s'empara. Ava reprit ensuite la parole pour lui expliquer ce qu'elle ressentait et accessoirement l'interroger un peu. Bien entendu, elle pourrait très bien lui servir tout un tas de mensonges, mais elles se connaissaient bien trop pour en arriver là. Allison considérait Ava comme une de ces plus grandes amies et elle ne comptait pas lui mentir. Elles n'en étaiznt plus à ce stade. Ce n'était pas comme si Ava ne l'avait pas vu débarquer plusieurs fois avec des œuvres d'art de grand nom dans l'appartement qu'elles occupaient ensemble à New York. Elle n'avait rien dit et ne l'avait jamais balancé. C'était une preuve de confiance sans aucun doute. Rien que pour cela, Ava avait eu son respect. Dans la vie, elle pouvait compter sur les doigts de la main les personnes en qui elle avait confiance. Ils étaient au nombre de 3 : Son frère, Logan et Ava. Elle but donc une gorgée de vin et passa pour la seconde fois aux aveux de la soirée.

« Franchement qu'est-ce que tu ferais d'une lampe ? C'est un cadeau complètement impersonnel. C'est le genre de présent qui crie le manque de connaissance que la personne apporte à la relation qu'il ou elle entretient avec la personne à qui il l'offre. Un tableau d'un grand maître en peinture, c'est quand même bien plus original. Il s'agit quand même de Patrick Emmanuel Menhah ! Et en plus tu as le droit à son œuvre la plus controversé, mais aussi celle où son génie est le plus parlant. » Insista la sorcière comme si elle essayait de faire comprendre à son amie que c'était quand même pas n'importe quoi et que comparé à une lampe son cadeau était bien mieux. « Quant à une bouteille, je vois que tu en possèdes déjà quelques-unes, alors bon. J'aurai pu te voler un de ces champagnes français, mais une fois terminée la bouteille ne vaut pas grand-chose. » Ajouta-t-elle en haussant les épaules et en avalant une nouvelle gorgée de son vin. « Je ne vais pas te mentir, mais j'ai pris ce tableau à Carlos Gaballeros. Je ne sais pas si tu le connais, il faisait une de ces soirées huppées que toute la ville de New Phoenix s'arrache et qui font les choux gras de la presse à people. Je crois même avoir aperçu Adriana Paris, cette actrice qui prétend avoir eu une aventure avec Luke ! Bref, Gaballleros n'en prenait pas vraiment soin de ce Menhah. Tu sais combien j'ai horreur de ces personnes qui s'entourent de tableau et n'y font pas attention. J'ai rendu un service à tout le monde en m'en emparant. Ce type ne savait même pas la valeur de ce tableau autrement il ne l'aurait pas traité ainsi. C'était le tableau qui était malheureux. Ce type ne le méritait pas. » Affirma Allison.

C’est alors que Ava lui demanda pourquoi elle n’avait pas choisi son frère pour cacher son tableau et pour cela Allison avait une réponse toute prête.

« Ethan n’est pas vraiment disponible en ce moment. Avec l’enquête des factions ce n’est pas le moment d’aller le voir. Trop d’officiels fouineurs et ce n’est pas bon pour ma santé. Je m’en tiens éloignée. J’ai eu ma dose lorsque j’étais à Chicago. A moins qu’il n’ait besoin de moi expressément, je vais passer mon tour. En plus, lui et moi n’avons pas le même avis sur Menhah. Il le trouve un peu trop surestimé et j’estime que le talent de Menhah aurait pu nous offrir encore plus s’il n’avait pas mystérieusement disparu. De plus, il me fallait quelque chose pour ta nouvelle arrivée à New Phoenix alors je me suis dit que j’allais faire d’une pierre deux coups ! Je n’ai pas encore eu l’occasion de fêter cela avec toi. » Fit Allison avec un sourire satisfait.

C’est vrai que c’était bon de revoir la jeune femme. Elles avaient gardé contacts, mais ce n’est jamais la même chose que d’échanger de vive voix avec la personne. De plus, Allison était curieuse de connaître les dernières nouvelles.

« Alors comment tu t’habitues à la vie de New Phoenix ? Ce n’est pas la même chose que New York. Le mélange hybride est ici à son maximum. J’imagine que le travail est différent ici. Comment ça se passe ? » L’interrogea la sorcière.

La nuit ne faisait que commencer et il y avait encore beaucoup de choses à faire. Ce qui était certain, c'était que Allison allait laisser son tableau ici. Personne ne le trouverait et puis Ava ne pouvait pas refuser plus longtemps. C'était quand même un super présent !


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