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 "Quand le disciple est prêt, le maitre vient" [Xio]

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MessageSujet: "Quand le disciple est prêt, le maitre vient" [Xio]   "Quand le disciple est prêt, le maitre vient" [Xio] Empty26.01.16 12:40


   

Maitre et élève



   C’était une magnifique journée de juin, l’été s’annonçait particulièrement agréable cette année, faisant oublier la saison des pluies et le froid hivernal des mois précédents. Les gens sortaient beaucoup plus, la ville était des plus animée, et avec les beaux jours revenait l’espoir, comme si les différents attentats, enlèvements et autres révélations n’étaient plus qu’un lointain souvenir. Les gens se berçaient d’illusions en s’imaginant que le pire était derrière eux car dans le fond, depuis la mort de Roosvelt le pays allait de mal en pis et ne cessait de s’enfoncer dans une guerre inévitable qui allait opposer une bonne fois pour toute les sorciers contre les moldus.

Bien conscient des enjeux  qui se tramait, un couple s'affrontait dans une salle d'entrainement privé. Alors qu'ils étaient l'un face à l'autre, l'Auror glissa hors de sa ceinture ses deux armes de prédilection qui ne la quittait jamais. D'apparence, il ne s'agissait que de deux matraques qui atteignaient facilement 30 cm. A son extrémité se trouvait une chainette en argent qu'elle glissa à son poignet afin de mieux la maintenir, hormis cette petite coquetterie, elles n'avaient rien qui puissent les différencier l'une de l'autre ou des autres matraques pourtant l'une d'elle était particulière et refermait un secret lié à sa pratique de la magie noire...
Tabatha pratiquait la magie noir depuis son adolescence, depuis que sa mère l'avait initiée à ces rites anciens et interdits qu'elle n'avait jamais cessé d'étudier malgré ses fonctions d'Auror. C'est lors de l'une de ses études qu'elle avait découvert que le sort Doloris pouvait être encore plus violent et insupportable si la baguette restait en contact avec le corps de sa victime. L'idée avait fait son chemin, et c'est ainsi qu'elle avait ensorcelé la matraque qui dissimulait sa baguette. Désormais, grâce à un sort de magie noir la baguette était liée à elle. Tant qu'elle vivrait, cette matraque qu'elle tenait dans sa main droite, diffuserait en continue le sort du Doloris. Quiconque, hormis elle, entrerait en contact avec cette dernière serait affligé du sort interdit. C'était parfait tant dans les combats, qui lui permettait de mettre à terre un adversaire en un coup que pour les tortures. Selon les dires de ses victimes , la douleur éprouvé durant une seconde à peine s'assimile à toucher un tison brûlant pendant une heure. Avec elle, elle pouvait meurtrir les chairs, briser des os, lacérer au sang et même... tuer si elle décidait de presser sa baguette contre le coeur de sa victime pendant trois minutes

Malheureusement, aussi efficace et puissante soit-elle, même la magie noir ne pouvait rien contre les boucliers anti-magie, ces artefact de lâches qu'utilisait les Inquisiteurs. C'est pourquoi, même privée de magie, pour ne pas être vulnérable en leur présence Tabatha avait apprit l'art du combat au corps à corps. Elle était l'une des rares Auror à pratiquer cette méthode, une grossière erreur de la part des autres sorciers de son point de vue, car cette discipline lui avait très souvent sauvée la mise. Afin de protéger sa baguette lors de ces combats, elle avait passé auprès de Beller, le renommé fabriquant de baguette, une commande très particulière. Elle lui avait demandé de lui confectionner une baguette unique, une baguette qui pourrait résister aux coups portés et au combat, une baguette qui aurait pour apparence son autre matraque. Elle n'avait pas été déçue, Beller avait fait un travail magnifique.

Dans un premier temps, les hommes riaient toujours, rares étaient ceux qui la prenaient au sérieux lorsqu'ils la voyaient pour la première fois, mais en général, ils déchantaient très vite, au même titre que ce petit freluquet qu'elle venait de mettre à terre. D'ordinaire, Tabatha refusait de prendre qui que ce soit sous son aile ou d'être le maître en quelque domaine que ce soit de n'importe qui. Elle préférait garder jalousement ses secrets tant en magie noire qu'au combat. Il n'était jamais de bon ton de partager tous ces secrets avec qui que ce soit. Néanmoins, pour Nero, elle avait accepté de faire une exception en formant son bras droit qui lui était tout dévoué. Nero avait l'avantage d'appartenir à sa famille et puis dans le fond, elle l'appréciait bien Xio. Peu de sorcier aurait subit l'entrainement de spartiate qu'elle lui imposait sans broncher. Pourtant Xio ne s'était jamais plaint, bien au contraire, il lui paraissait même reconnaissant de ne lui faire montre d'aucun cadeau. Se relevant avec agilité, le bras droit de son cousin passa à nouveau à l'attaque. Loin de se contenter d'être en défense, Tabatha l'attaqua à son tour. Les armes s'entrechoquèrent avec vivacité parant des coups aussi précis que violent. Tabatha était une experte dans le maniement de ses matraques et Xio bien que doué n'en était encore qu'à ses débuts, et par conséquent avait peu de maitrise et encore beaucoup à apprendre. Mais Tabatha ne semblait absolument pas en tenir compte ! Face à la force brute de son professeur qui ne faisait montre d'aucune pitié, Xio perdit l'équilibre et se retrouva bien vite sur les fesses, la matraque ensorcelé de son adversaire dont il connaissait à présent les douloureuse morsures, pointé devant son nez

- Allez, lève-toi, lui ordonna-t-elle. Même mon ex-mari qui n'est qu'un moldu a plus de résistance que toi, le provoqua-t-elle

Cela faisait des heures qu'ils s'entrainaient sans relâche et qu'il subissait ses humeurs de dictatrice, n'importe qui aurait déclaré forfait depuis longtemps mais pas Xio et c'était ce qu'elle appréciait chez lui. Mais il avait encore trop tendance à privilégier le combat à distance avec la pratique de sa magie. Il était indéniablement fort, mais à force de délaisser les combats rapprochés cela allait finir par se retourner contre lui et devenir une faiblesse. Une faiblesse qui pourrait bien finir par le perdre et lui être fatale.
Elle plongea ses yeux verts dans les siens. L'observant en laissant transparaitre un sentiment de supériorité.

- Les Inquisiteurs ne jure que par la force et le pouvoir. Pour les vaincre, il faut transformer toute ton énergie en force, même si tu es fatigué, tu dois te montrer endurant, d'autant plus qu'on ignore ce qui vous attend lors de cette réunion pour l'enquête. Que ce soit de vos futurs collaborateurs dont on ignore ce qu'ils vont comploter ou des potentiels terroristes tu dois être prêt à intervenir et à protéger Nero efficacement. Mon cousin est un héros de guerre dont le nom restera à jamais associé à la guerre de Boston, mais il n'est pas invulnérable pour autant, il doit pouvoir compter sur toi ! Un ennemi ne s'arrêtera pas d'attaquer sous prétexte que tu es fatigué ou que tu t'es fait mal, bien au contraire, il en profiterait pour te tuer. Alors relève-toi !

   
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MessageSujet: Re: "Quand le disciple est prêt, le maitre vient" [Xio]   "Quand le disciple est prêt, le maitre vient" [Xio] Empty26.01.16 14:46

Xio, qui désespérait son fils en lisant des comics que même le gamin dédaignait, disait parfois que s'il avait eu un super pouvoir, ce serait d'encaisser sans broncher. Quand un chauffard les engueulait dans la rue, ou toute autre occasion où une réaction bienvenue se faisait attendre, le petit l'apostrophait parfois par ce "nom de super héros" qui, dans sa bouche, avait un accent ironique dénué de toute compassion : Punching Ball. Il pouvait apparaître trop conciliant, voire mou, surtout lorsqu'on le rencontrait dans le sillage d'un chef charismatique auquel il abandonnait toutes les décisions ; mais il ne baissait le regard que s'il l'avait décidé. Il était libre comme un caillou planté au milieu d'un champ, ou dans le courant d'une rivière. Seule la lente érosion du temps qui passe le délogerait un jour, fatalement, mais quant au reste, il opposait sa superbe indifférence et son calme olympien qui se montrait parfois étrangement communicatif, y compris aux individus les plus sanguins. C'était à se demander comment il avait pu mobiliser un jour suffisamment d'énergie destructrice pour défaire et tuer son antagoniste, mais c'était pourtant arrivé ; malheureusement, ses souvenirs de la chose restaient confus, sans doute en grande partie recomposés.

C'était donc, à l'école comme aujourd'hui face à la très exigeante Tabatha, un élève à la Sisyphe, qui gravissait laborieusement mais sans se décourager un instant, sans relâcher son effort, les plus hauts obstacles. Et elle avait la patience de l'y amener, malgré son attitude hargneuse. Il lui était presque reconnaissant de chaque coup qu'elle lui portait, car il pouvait ainsi sentir que de son côté, elle ne faiblissait pas, ne renonçait pas à réclamer de lui le meilleur qu'il puisse offrir. En se relevant, une main sur un genou, il la fixait toujours sans ciller, une lueur d'admiration dans ses pupilles noires - où passa, l'espace d'un instant, la lueur d'un or verdâtre qui s'était déjà manifestée parfois lors de son entraînement d'Animagus. D'un hochement de tête, il acquiesça suite à la harangue de chef de brigade qu'elle venait de lui asséner, comme un second coup sur la tête. Lorsqu'il essaya de répondre, cependant, il remarqua que le choc lui avait laissé la voix rauque, le souffle légèrement coupé. Le temps que mettaient les effets de la matraque à s'estomper l'étonnait toujours.

"Peut-être faudrait-il que je me familiarise avec une arme de prédilection, moi aussi. Une arme de corps à corps."

Il ramassa en se relevant la baguette avec laquelle il tentait vainement de résister, puisqu'il l'employait comme une arme à feu, et que son assaillante ne lui offrait aucune distance de visée. Sa bien-aimée collection d'artefacts anciens rassemblait, il est vrai, quelques coutelas gravés dans l'os, qui auraient été plus appropriés à l'exercice, mais il craignait de les briser ; c'étaient pour la plupart des antiquités qu'on lui avait offertes à des occasions bien précises, et qu'il gardait en souvenir. Elles n'étaient pas faites pour supporter un affrontement moderne, et surtout avec tous les gadgets magico-technologiques qui fleurissaient jusque dans les moindres combats de rue. Il avait déjà une idée de ce que pourraient être ses adversaires ; un tel duel n'aurait rien de chevaleresque, ni de traditionnel. Il laissa tomber sa baguette, adoptant la posture féline d'un lutteur prêt à soutenir un assaut, le balancement de son équilibre calqué sur celui de son opposante, l'angle de ses bras, sur les axes d'attaque qu'il lui ouvrait à dessein. Plus que tout, il aurait aimé la désarmer. Pourtant, par réflexe, il se préparait à une réception passive.

"Qu'est-ce que je dois apprendre en priorité ? Attaquer, ou être attaqué ?"
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MessageSujet: Re: "Quand le disciple est prêt, le maitre vient" [Xio]   "Quand le disciple est prêt, le maitre vient" [Xio] Empty04.02.16 13:06


 

Maitre et élève



  Outre le fait que Tabatha manquait cruellement de patience, elle était également dénuée de toute pédagogie. Elle n'avait jamais eut la fibre maternelle, et prendre des personnes sous son aile protectrice n'était absolument pas dans sa nature. Elle s'était forgée toute seule, s'endurcissant volontairement afin de mieux parer les coups.
Il existait dans ce monde deux catégories de personnes : les dominants et les dominés. Il n'était pas question pour elle d'appartenir à la seconde catégorie. L'Auror n'avait absolument aucune considération ni le moindre respect pour les personnes qu'elle considérait comme étant faible, ils ne s'attiraient que son mépris. A l'inverse, les personnes qui étaient puissantes suscitaient son admiration et sa loyauté. C'était le cas de son cousin, Nero, le chef des renseignements et l'un des héros de la bataille de Boston. C'était un sorcier qui obtenait toujours ce qu'il désirait que ce soit par la ruse ou par la force. Il y avait eut Charles Hopkins également. Lui, c'était un sorcier puissant, qui aimait détruire les autres afin de mieux assoir son pouvoir. Rien ne l'arrêtait et c'était sa force destructrice qui l'avait attiré tel le papillon vers la flamme d'une bougie. Il avait été son amant et même là, il aimait dominer. Charles était d'une puissance folle aussi ne croyait-elle pas une seule seconde que cet individu arrêté pour son crime fut le véritable coupable. elle commençait même à se demander si Theodorus et Regina n'étaient pas de mèches, mais au final le résultat était là : Charles avait trouvé plus fort que lui.
Enfin il y avait eut Charles. Charles Jagger Jr, son mari. Un moldu ! Quand elle y pensait elle estimait que c'était un exploit qu'il soit parvenu à ses fins. Elle l'avait pourtant découragé et rembarré à plus d'une occasion mais il avait persévéré et elle avait fini par tomber sous son charme alors même qu'elle aurait pu jurer ne jamais éprouver le moindre sentiment pour un moldu. Mais Charles était différent, c'était une force de la nature. Elle n'avait jamais été le genre de personne à rêver au mariage mais elle s'était toujours dit que si elle devait se marier un jour, elle épouserait un homme bien fait, de son âge, ambitieux, puissant, et de sang-pur de préférence. Ulrich Jenkins ou Aquilla Jones, répondaient parfaitement à ce genre de critères, pourtant aucun d'eux n'avaient jamais su susciter son intérêt. Aucun homme ne l'avait fait succomber comme Charles. Ils avaient beau avoir divorcé aujourd'hui, les sentiments que lui inspiraient cet homme, étaient toujours aussi fort.

Aujourd'hui enfin, il y avait Xio.
Le bras droit de son cousin ne lui inspirait évidemment pas le même respect que ces trois hommes cités plus haut, il ne leur arrivait même pas à la cheville à vrai dire, mais il était le premier à encaisser les coups qu'elle lui portait sans brancher, et qui paraissait même lui en être reconnaissant. Elle voyait bien à son attitude qu'il était épuisé mais il avait assez de force et de détermination pour se relever à chaque fois, et cette combativité lui inspirait un certain respect.

- Peut-être oui, approuva-t-elle lorsqu'il émit l'hypothèse qu'il devrait également se spécialiser dans le maniement d'une arme particulière. A toi de voir ce qui te conviendrait le mieux : Couteau, coup de poing américain,... Quand tu auras fait ton choix demande à ce que le meilleur te forme avec ce petit joujou. Ne soit pas étonné, cet homme sera probablement un moldu. Ensuite, quand tu la maitriseras, revient me voir, tu seras alors peut-être un adversaire enfin digne de m'affronter

Toujours ses petits pics et cette froideur affichée. Tabatha était incapable d'encourager une personne et elle se refusait de féliciter qui que ce soit pour ses efforts. Pour elle, il lui paraissait évident que dès qu'on encourageait un peu une personne, ses efforts s'envolaient aussitôt et il se reposait sur ses acquis. Xio pourra être fier de lui, le jour où il parviendra à la repousser en attendant il avait encore beaucoup d'effort à faire.

Un coup d'oeil lui suffit à comprendre qu'il était épuisé. Elle aussi du reste, elle n'avait pas faiblit de tout l'entrainement et bien qu’elle possédait une certaine endurance, elle commençait à fatiguer elle aussi, pourtant elle n’en montra rien et lorsqu’il se mit en garde en laissant sa baguette au sol, Tabatha esquissa un sourire amusé, tout en se positionnant à son tour, les matraques en main. Lorsqu’elle fonça sur lui, il parvint à son grand étonnement à bloquer son coup, mais loin de lui accorder le temps de réaction qui lui aurait permis de bénéficier de son effet de surprise, elle balaya le sol d’un jeu de jambes qui le fit tomber au sol. Debout au-dessus de lui, elle le toisa avant de glisser définitivement ses deux matraques dans sa ceinture de cuir. Cela suffisait pour aujourd'hui ! Cependant, chose inhabituelle pour elle, elle lui tendit la main pour l’aider à se relever. C’était un signe de reconnaissance, une manière de montrer, sans le lui dire, qu’elle avait apprécié sa défense qui lui avait permis de bloquer son attaque alors qu’il était épuisé

- Ta question est stupide ! Ne manqua-t-elle cependant pas de lui souffler ! C’est comme si tu demandais ce qu’il est nécessaire pour vivre : boire ou manger. Tu dois maitriser aussi bien la défense que l’attaque et t’adapter à la situation. Silver ! Aboya-t-elle

Aussitôt un elfe de maison apparu et devançant la demande de sa maitresse apparut avec un plateau contenant une carafe d’eau et une autre de jus d’orange ainsi que deux verres. L’elfe servit les deux sorciers en fonction de leur demande avant de disparaitre afin de ne pas s’attarder plus que nécessaire sous peine d'être sévèrement réprimandé. Prenant place sur un banc elle reprit la parole.

- Je vais te parler un peu des hommes que Nero va fréquenter pendant cette enquête. Tu n’as nullement besoin de connaitre leur pédigrée, juste leur méthode de combat. Je ne pense pas que tu auras à les affronter mais sait-on jamais, il est préférable que tu saches à qui tu as à faire et pour cela il faut connaitre les points forts et les points faibles de tes ennemis

Elijah Fernandes est un agent du FBI. Outre le maniement des armes il connait de nombreuses techniques d’auto-défense mais s’est surtout un spécialiste du Krav-maga, c’est une méthode d’autodéfense au corps-à-corps principalement. Elle combine la boxe, le muay-thaï, le judo, le ju-jitsu et la lutte. Cette technique allie la simplicité, la rapidité et l’efficacité. Les coups sont essentiellement portés sur la nuque,
dit-elle en frappant au ralentit l’endroit indiqué sans faire de mal à Xio, la gorge, les genoux, les yeux, et… les partis génitales. Si tu dois l’affronter utilise ta baguette, tu n’as pas encore le niveau pour le vaincre au corps-à-corps, alors que lui à des années de pratiques derrière lui.

Ethan Devaney est un ancien Auror, qui, comme la plupart des sorciers commet l’erreur de ne se reposer que sur sa baguette et sur sa magie. Avec, il est redoutable, mais sans sa baguette, tu peux le mettre au tapis très facilement. Par contre méfie-toi de lui, il n’en n’est pas pour autant sans défense. Ce qu’il n’a pas dans les muscles, il le compense ici,
dit-elle en désignant son cerveau. On dit de lui qu’il a éliminé une dizaine d’inquisiteur d’un seul coup en les faisant tomber dans un piège lors de la bataille de Boston. Et bien que ce ne soit précisé nulle part, il manie très bien les armes à feu

Enfin, Ezekiel Grayson. Il s’agit peut-etre du pire fouteur de merde que la terre ait porté sur cette terre mais tu n’as rien à craindre de lui. C’est le plus faible des trois. En fait non,
se ravisa-t-elle, il vaut Devaney sans sa baguette magique. Comme lui, il ne sait pas se battre au corps-à-corps mais il sait très bien se servir d’une arme à feu. S’il te met en danger, ne lui donne surtout pas l’opportunité de réagir, car lui aussi sait faire fonctionner ses méninges. Des questions ?






 
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MessageSujet: Re: "Quand le disciple est prêt, le maitre vient" [Xio]   "Quand le disciple est prêt, le maitre vient" [Xio] Empty05.02.16 20:34

Littéralement vidé, Xio s’accrocha sans honte à la main tendue. Il peinait à reprendre son équilibre, le sang martelait ses tempes à chaque battement de cœur. Il avait des vertiges et presque la nausée. Le verre proposé illumina son état de détresse d’une tache de couleur et de lumière réconfortante. Il inspira profondément puis bloqua son souffle, pour éviter de suroxygéner son cerveau en surchauffe, fermant les yeux le temps d’assimiler à la fois la fraîcheur du breuvage et les informations qui lui étaient dispensées, avec un soulagement qu’il ne se souciait guère de cacher. Ses jambes cessèrent de trembler, et il se reprit suffisamment pour sourire sans avoir à se forcer. Alors seulement il s’autorisa à s’asseoir près de son instructrice.

« C’est ce qu’il me faudrait… le krav maga. Peu importe ce que j’aurai à la main dès lors, couteau, poing américain ou rien du tout. »

Quant au redouté coup à l’entrejambe, il réalisa soudain avec amusement qu’il avait perdu, à suivre le traitement offert par Nero, un avantage sur la population masculine générale ; c’était bien la seule fois qu’il voyait les choses sous cet angle. Dans son passé parmi les Moldus, et leur prise en charge médicale primitive, cette zone de son anatomie était protégée par une prothèse siliconée qui absorbait les éventuels chocs, et il avait surpris plus d’un agresseur dans les bars plus ou moins glauques fréquentés, notamment, durant sa cavale pour échapper à la justice. Eh bien, ces jours étaient révolus et il n’allait certainement pas s’en plaindre. Il allait surtout essayer de ne pas se retrouver dans un combat singulier contre un agent du FBI, ce serait une solution plus viable pour l’instant. Ni contre un ex Auror, si possible – quoiqu’il aurait grandement préféré cette éventualité, ce que refléta son acquiescement serein, sans qu’il puisse dire pourquoi il ressentait cette absurde préférence. Peut-être était-il plus à l’aise avec un affrontement cérébral que physique ? Il était pourtant bien conscient de ne pas être un génie.

En revanche, le nom de Grayson lui fit dresser les cheveux sur la nuque. Il parla sans même réfléchir, entre des dents serrées : « Qu’il ose dresser le petit doigt, et je le cloue au mur. » Cette agressivité n’était pas courante chez lui, et ne se manifestait à vrai dire que lorsqu’on attaquait directement son unique enfant, qu’il protégeait comme la prunelle de ses yeux… ou parfois, lorsqu’une menace sérieuse se profilait à l’égard de Nero, mais il était rare qu’il le considère comme aussi vulnérable, tandis que son fils n’était qu’un jeune imbécile influençable, en proie à ses hormones et à ses illusions. Une sorte d’instinct paranoïaque l’avertissait de mener autour de lui une garde aussi féroce qu’il le lui permettait. Ce n’était d’ailleurs pas grand-chose, car l’adolescent était profondément agacé par ces manières de père poule, et n’en était que plus déterminé à échapper à sa surveillance au moindre prétexte. Et c’était précisément ce qui donnait envie à Xio de saisir, en retour, le premier prétexte qui se présenterait pour effacer le dénommé Grayson de la surface de la Terre.

« Pardon. Je le connais. » Xio passa les mains sur son visage où avait perlé la sueur, et se concentra pour reprendre un visage de marbre, ou du moins, un peu plus professionnel. « Ce sale frimeur est l’idole de mon fils, je suis incapable de dire pourquoi. Bon, il ne s'en doute même pas, j'imagine, mais même sans le savoir il a une mauvaise influence. »

L'influence d'un illusionniste, sans même un pouvoir réel à présenter devant son public - hormis ce vil pouvoir de persuasion, sali par l'Histoire, dont abusaient les plus ignobles individus depuis l'aube des temps. Xio avait presque honte de l'avouer, lui qui aurait dû être l'unique ou du moins la principale influence dans la vie de son fils. Il repensa à cet elfe qui venait de passer comme une ombre, et de retourner immédiatement au néant. Quand les sorciers lui avaient proposé de renoncer à sa vie d'errance et de rejoindre leur monde, son monde, il avait imaginé naturellement qu'il y resterait confiné à ce genre de place. Il manquait d'amour-propre. C'est pourquoi le dédain d'un ado de quinze ans le blessait si profondément : il frappait dans la faille de sa cuirasse. Et c'était sans doute aussi ce qui le ralentissait dans son apprentissage, quelle que soit la matière. Bien conscient d'être l'aîné de la classe, d'avoir du retard sur tous, les deux pieds ancrés dans une modestie qui avait toujours été un atout parmi les Moldus, il lui manquait une qualité essentielle d'un sorcier adulte et chef de famille. Et il n'était pas encore certain de pouvoir appréhender précisément ce que c'était, comment ça s'appelait. Quelque chose lui disait que l'Animagus en lui n'était pas près d'éclore, tant que ce point ne serait pas réglé.
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MessageSujet: Re: "Quand le disciple est prêt, le maitre vient" [Xio]   "Quand le disciple est prêt, le maitre vient" [Xio] Empty18.02.16 12:00



Maitre et élève



Xio écouta attentivement tous les renseignements que lui prodigua Tabatha sur les trois personnes que Nero allait devoir supporter pour travailler sur l'enquête concernant les différents groupuscules terroristes. Personnellement, elle ne savait pas comment Nero faisait pour prendre aussi sereinement le fait de devoir collaborer avec deux moldus et un sorcier qui les considérait comme ses égales. Deux insectes répugnants et un imbécile... le simple fait d'y penser lui donnait des frissons désagréables dans tous le corps. Les collaborations n'étaient déjà pas son truc en temps normal mais avec des moldus s'était impossible à envisager pour elle, sa dernière expérience en la matière était d'ailleurs là pour confirmer ses dires. Lors de la conférence pour la Paix de Washington à laquelle elle avait été convié pour assurer la sécurité des Mages Fondateurs, un meurtre avait été commis sur la personne de Charles Hopkins. Régina avait bien faillit y rester elle aussi mais les mauvaises herbes ne mourrait pas aussi facilement et la fille ainée de Charles avait survécu grâce à son vampire de mari qui était intervenu à temps pour l'arracher aux griffes de la mort. Une enquête avait donc été ouverte et les Aurors tout comme les brigadiers avaient été contraint de collaborer avec les forces de l'ordre moldus. Ce souvenirs lui tira une grimace désagréable. Fort heureusement personne ne lui imposait quoique ce soit, et plutôt que de collaborer avec ces veracrasses, elle s'était contenté de se servir d'eux, de les manipuler, leur extirper le peu d'informations qu'ils possédaient en leur promettant monts et merveilles avant de s'en débarrasser comme des mal propres. C'était ça, sa manière bien à elle de collaborer. Il y avait toutefois eut une exception, celle de sa collaboration forcée avec Inquisiteur, Calvin Hasting. Elle ne l'admettrait jamais mais lorsqu'il ne se comportait pas comme un imbécile il pouvait s'avérer être un allié "potable".

Mais les choses seraient cette fois quelque peu différentes pour Nero quelles ne l'avaient été pour elle à Washington, puisque les 4 factions en puissances qui gouvernaient sur le pays avaient élus et envoyés des représentants pour élucider ces tueries qui avaient eut lieu dans l'Etat du Nouveau-Mexique. Bien évidemment, Tabatha ne se faisait aucune illusion concernant cette futur collaboration ou chacun des protagonistes tentera de poignarder l'autre dans le dos et elle savait sans l'ombre d'un doute que Nero sortirait vainqueur de cet affrontement après tout, on ne le surnommait pas le "Pitbull" sans raison. Toutefois fréquenter ces trois hypocrites seraient beaucoup trop lui demander, il lui inspirerait probablement les mêmes envies de meurtre que sa détestable ex belle-soeur. Penser à Blue-Ivy Jagger et à la dernière fois où elle avait été contrainte de supporter sa présence lui inspirait de douces idées de tortures plus abominables les unes que les autres. En son for intérieur elle espérait bien avoir un jour la chance d'exercer ses talents sur cette horrible petite garce.

Les dossiers concernant les trois autres représentants qu'elle soumit à Xio n'étaient pas des dossiers très approfondis, ce n'était pas le but, ça c'était plutôt à Nero de tout connaître de leurs vies, de leurs premiers mensonge à leurs derniers méfaits. Tout ce dont Xio avait besoin de savoir c’était leurs points forts et leurs points faibles. En aucun cas il ne devait les sous-estimer, ce n’était pas parce qu’ils étaient moldus ou semblaient naïf qu’ils étaient stupides pour autant, s’ils avaient été choisi ce n’était surement pas par hasard. Son regard émeraude se leva sur Xio lorsque ce dernier se mit à réagir au nom de Grayson. De toute évidence il existait un contentieux entre le mentaliste et le bras droit de Nero. Tabatha ne posa aucune question mais son regard inquisiteur parlait pour elle, Xio en avait trop dit et elle voulait connaitre le fin mot de cette histoire. Elle ne put s’empêcher de hausser un sourcil lorsque le sorcier reconnu connaitre le mentaliste. Voilà qui allait poser problème, surtout s’il devait opérer des missions d’infiltrations pour Nero. Son sourcil se haussa un peu plus lorsque Xio lui confia que ce Grayson était devenu l’idole de son fils. Grayson ? Un moldu ? Un bonimenteur doublé d’un Inquisiteur ? L’éducation de Xio laissait à désirer pour que son fils ait de tels travers ou était-ce là la fameuse crise d’adolescence dont elle avait si souvent entendu gémir certaines mères dépassées par leurs propres incompétences à surveiller leurs morpions. Et après Charles s’étonnaient qu’elle ne veuille pas s’encombrer de gamins insupportables, pleurnichards, criards et stupides ? Nero devait être tenu au courant de cette information s’il ne le savait pas déjà.

- Nero le sait ? Demanda-t-elle sans se soucier du conflit qui opposait le père et le fils qui lui importait peu. Si la présence de Grayson te pose un problème tu dois le dire immédiatement. Peut-il te reconnaitre ? Mais surtout, toi en sa présence, seras-tu capable de te contrôler ? Et je ne parle pas uniquement de tes envies de meurtres à son égard, Grayson est un professionnel du comportement, il ne suffit pas de lui mentir pour le duper. Si tu n’es pas capable de rester impassible en sa présence il le saura. La moindre trace de nervosité, le moindre regard et tu grilleras ta couverture en moins de temps qu’il n’aura fallu pour le dire.

Qu’il lui ôte la vie après la résolution de cette affaire ne serait sûrement pas difficile et ce serait même une excellente chose, mais pendant tout le temps que durera cette farce de collaboration non seulement Xio ne devra pas lever la main sur lui (sauf en cas de menace bien évidemment), et bien entendu il ne devra surtout pas se faire remarquer ce qui dans son état actuel semblait grandement compromis étant donné qu’il était aussi transparent qu’un grimoire ouvert. Un professionnel comme Grayson ne manquera certainement pas de le repérer immédiatement.


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