Juliet se trouvait au fond des bois depuis près d'un mois et bien que cette petite vie tranquille avec son époux la comblait de bonheur, elle ne pouvait s'empêcher d'être inquiète de perdre le contrôle de son don de cette façon. Elle devenait dangereux, pour elle-même comme pour son père. Doucement, elle se sentait devenir comme sa mère. Elle se voyait être violente envers l'homme qu'elle aimait, chose qu'elle n'avait pourtant jamais fait auparavant. Elle avait besoin de parler avec quelqu'un. Victor lui apportait énormément de soutient, mais elle avait besoin de parler à quelqu'un d'autre ayant été près de sa mère. Juliet avait confiance en son oncle bien qu'ils avaient des idéaux différents, elle savait qu'il ne trahirait pas leur emplacement. Elle avait donc envoyé un hibou à Théo lui proposant une rencontre à quelques kilomètres de sa petite cachette.

La journée et l'heure du rendez-vous arriva rapidement et Juliet se dirigea vers un petit pont au fond des bois. Là où personne ne pouvait risquer de découvrir cette rencontre secrète. Elle arriva la première sur les lieux délibérément, elle avait besoin de respirer. Elle était consciente qu'elle dévoilerait beaucoup d’informations à son oncle. Les fondateurs avaient beau être ouverts d'esprits à ce sujet, elle n'avait encore jamais dévoilé la nature de sa relation avec son père à qui que ce soit. Régina l'avait appris en les surprenant et c'était surtout son père qui avait géré la suite. Elle prit de longue bouffées d'air en attendant d'entendre arriver Théodorus. Elle avait peur de ce qu'elle risquait d'apprendre concernant sa mère et en même temps peur de ne rien apprendre du tout. Au moins, en en discutant ouvertement, elle parviendrait peut-être à retirer un poids de ses épaules.

   

Juliet adressa un sourire sincère à son oncle alors qu'il arrivait près d'elle, elle l’accueillit volontiers dans ses bras. « Bonjour mon oncle, je suis heureuse que vous soyez venus. » Elle accepta son invitation entoura son bras de ses mains alors qu'ils marchaient. Juliet se sentait nerveuse, elle n'avait pas pour habitude de faire quoi que ce soit dans le dos de Victor, mais elle n'avait pas d'autre choix. C'est pourquoi elle se contenta de hocher la tête légèrement gênée alors qu'il lui demandait de féliciter son père pour elle, oui elle finirait bien par le lui avouer de toute façon. Ses soucis disparaissait pourtant bien vite en son oncle lui décrire la scène, elle aurait tellement aimé pouvoir être là... son regard brillait en imaginant Saevus être aussi humilié. « J'aurais tellement aimé y être.... » Dit-elle avec un entrain enfantin qui lui était propre. « Il était plus que temps qu'il ait ce qu'il méritait... » Le destin finissait toujours par se venger lorsqu'on était mauvais... son père le lui avait toujours dit. C'était simplement que cette fois-ci le destin avait eu besoin d'un petit coup de main.

Juliet devint néanmoins beaucoup plus calme alors que son oncle devinait qu'elle devait avoir autre chose à lui dire. « C'est vrai... Je... Je n'en ai jamais parlé à qui que ce soit avant et ... j'avoue être nerveuse. » Juliet arrêta de marcher et regarda son oncle dans les yeux. Elle se sentait en confiance avec lui et savait qu'elle avait pris la bonne décision en lui demandant de venir. « J'ai des questions... En lien avec maman et le développement de son don. Des questions auxquels Victor ne peut répondre.... » Juliet descendit la main qui était toujours enroulée autour du bras de Théodorus afin de venir la poser dans sa main. « Je suis toujours parvenue à garder un certain contrôle sur mon don de voyance, il était beaucoup moins fort que celui de maman jusqu'à tout récemment... J'ai besoin de savoir si elle a vraiment toujours été ainsi.... S'il y a déjà certains détails qui l'aidaient à se contrôler... » Machinalement, Juliet retira sa main de celle de Théodorus afin de retrouver sa jumelle. Sans même réellement s'en rendre compte, elle faisait tourner la bague de mariage autour de son doigt. Elle savait qu'elle allait devoir finir par parler également de Victor et elle était heureuse à l'idée de ne pas avoir à cacher son amour pour lui pour une fois, mais malgré se bonheur elle ne pouvait s'empêcher d'être inquiète.
   

Juliet ne pouvait s'empêcher de sourire alors qu'il lui promettait un cadeau inestimable. Vivre ce moment en direct grâce aux yeux d'un autre... elle ne pouvait demander mieux. Juliet n'avait pas de pensine dans la cachette qu'elle habitait avec son père, mais elle savait parfaitement à quel endroit elle pouvait en trouver une, mais avant de s'aventurer au domaine Andropov elle allait devoir vérifier avec son père où en était exactement sa relation avec Régina. « Merci mon oncle. Je sais déjà où en trouver une. Il me faudra seulement en trouver l'occasion. » Puis avec une douceur et une innocence qui lui était caractéristiques, elle rajoute affectueusement. « Je sais que tu n'es pas aussi égoïste, sinon tu ne serais pas là pour moi. » Juliet ne s'attardait jamais sur les mauvaises caractéristiques de son oncle, elle l'appréciait réellement et à ses yeux il n'était pas une mauvaise personne.

Théodorus l'encourageait à se confier et c'est pourquoi elle parvint finalement à dire à voix haute les questions qui la hantaient, ou plutôt de dire les premières d'entre-elle. Elle vint s'asseoir à ses côté sur le petit banc qu'il avait conjuré pour eux deux. Juliet hochait la tête alors qu'il lui confirmait ce dont elle se doutait, que sa mère avait toujours eu des visions plus... puissantes que les siennes. Elle souriait à son oncle alors qu'il lui confirmait qu'il était bien placé pour comprendre que ce don était une malédiction et c'était l'une des raisons qui l'avait fait le contacter, il savait ce que c'était pour l'avoir vu de près tellement longtemps. Elle savait qu'il ne lui dirait pas qu'elle n'avait pas de raison de les craindre et que c'était un immense avantage dont elle devait se réjouir. Il parvenait aussi à voir l'envers de la médaille et ça lui faisait du bien. À part son père, il était la seule autre personne à qui elle était à l'aise d'en parler ainsi. Il avait raison, ils ne pouvaient pas le changer. Elle-même avait parfois tenté.

Juliet senti un grand malaise l’envahir alors qu'il lui racontait cette tragédie grecque. Elle n'avait qu'une seule envie et c'était de lui dire qu'elle n'aurait jamais fait de mal à sa mère, mais elle savait qu'en agissant ainsi elle briserait l'une des promesses qu'elle a fait à son père. Elle ne devait jamais parler de cette nuit qu'elle avait pu vivre grâce aux entraits de mémoire de son père. Elle voyait encore sa mère la poursuivre en lui criant des injures. Elle la voyait encore formuler le sortilège de mort avant d'être atteinte par un inoffensif... Un sortilège inoffensif qui allait causer sa chute dans les escaliers. Sa mère avait eu une vision de Victor et elle et avait perdu la vie à cause d'un terrible accident en tentant de l'empêcher. Elle hochait la tête alors qu'il lui demandait d'apprendre à les accepter. « Je vais essayer, mais c'est l'une des choses le plus difficile. »  Et encore jusqu'à tout récemment elle n'avait eu aucune vision la concernant ou concernant Victor.

Juliet était toujours troublée lorsqu'il l'attirait contre lui afin de caresser son dos et de la rassurée avec quelques paroles. Elle fermait les yeux et laissait derrière elle ce sombre souvenir qui l'avait hanté il y a quelques instants à peine. Elle lui adressait un sourire alors qu'il la laissait quitter ses bras. « Victor m'a toujours massé les tempes... » Disait-elle faiblement. Il était vrai que ça l'avait toujours aidé à chasser cette vilaine migraine qui suivait chacune de ses visions. Elle savait déjà que Théodorus avait dû aider sa mère à plus d'une reprise et elle lui en était très reconnaissante.  

Juliet regardait intriguée l'étrange artéfact qu'il déposait dans ses mains et la courte histoire qui la concernait la touchait beaucoup. Elle n'en voulait pas à Théodorus d'avoir confisqué ce cadeau qu'il avait fait à sa mère, après tout c'était surement un point qu'ils avaient en commun parce qu'elle aurait fait la même chose si un jour quelqu'un l'aurait abandonné. Juliet était consciente que cette relique n'allait pas faire disparaitre complètement ses visions, mais l'idée qu'elle lui donnerait un coup de main pour ne pas perdre la tête la rassurait beaucoup. « Merci... infiniment.  » Les yeux légèrement brouillé par les larmes, elle s'approchait de son oncle et lui déposait un baiser contre la joue avant de fixer le collier autour de son cou.  

Caressant doucement la pierre, elle hochait la tête alors qu'il lui demandait si elle voulait lui en parler. « Au tout début, mes visions ne concernait que des inconnus. Elles étaient parfois provoquées par des paroles où encore des gestes alors que j'étais en présence de ceux-ci et d'autre fois... j'ignore ce qui les provoquait. Elles ont toujours été assez floues et les migraines que je fais ensuite sont très douloureuses. Victor était souvent près de moi dans ces moments... Il écoutait mes explications et parvenait souvent à les déchiffrer... à m'aider à les comprendre de façon plus précises. Elles concernaient majoritairement le futur proche et d'autre fois elles étaient comme une... une impression du passé. » C'était difficile à décrire tellement elles avaient toujours été floues. Elle repensait à ce client qu'elle avait tué il y a quelques mois déjà, un homme qui avait plus d'une fois fait mal à une petite fille... Elle ignorait si elle avait vu un flashback ou si c'était seulement un tour de son esprit pour lui faire réaliser ce qui allait arriver si elle aidait l'Homme. Elle n'était jamais parvenue à en avoir la réponse certaine. « Elles n'étaient pas si fréquentes jusqu'à tout récemment. J'ai eu une vision concernant Victor, ce qui ne m'était jamais arrivé avant. Elle était claire, c'était comme si j'étais dans la pièce avec lui cette fois je n'ai aucune hésitation, elle concernait le passé. J'avais l'impression d'être prisonnière de cette vision, de ne plus pouvoir pensé à autre chose et je suis devenue violente avant de me réveiller. Il m'a dis que cela arrivait parfois à Maman. »

   

Juliet ne pouvait s'empêcher de sourire devant les paroles de son oncle. Son père lui avait également dis qu'elle était plus forte que sa mère, en partie parce que lui avait eu le temps de l'énergie de lui apprendre comment accepter ce don qu'elle avait. Comment faire le bien plutôt que le mal. Son père était un homme merveilleux à ses yeux et de lui dire qu'elle avait des points en commun avec lui était un immense compliment. C'était peut-être effectivement ce qui lui permettrait de passer par dessus ses crises.

« Merci... Je sais que ce sera difficile, mais de savoir que vous croyez en moi tous les deux m'aidera certainement. »

Et puis elle était au fil des années devenues particulièrement amie avec les étoiles, peut-être qu'elle parviendrait à faire la même chose avec ce qui lui avait procuré ces visions plus ... particulières. Désormais elle espérait que ce pendentif qu'elle caressait toujours du bout des doigts l'aiderait à comprendre ou du moins à avoir des moments de repos. Juliet écoutais son oncle lui parler de sa mère et elle ne pouvait s'empêcher de ce demander si les visions de sa mère étaient devenues pire avec les années. Après tout, avant même d'avoir cette vision d'elle et Victor l'ayant poussé à tenter de la tuer, elle avait commis plusieurs négligences qui aurait pu conduire à un destin tout aussi funeste. Juliet savait que son père l'avait sauvé plus d'une fois. Elle devait trouver un moyen pour éviter de faire la même chose avec cet enfant qui se préparait à grandir en son ventre. Elle ne pouvait imaginer ce que c'était de voir la mort d'un être cher et d'être incapable de modifier quoi que ce soit, elle n'avait encore jamais été confrontée à une telle chose. Elle n'était pas certaine d'être plus en contrôle que sa mère. Elle levait les yeux et les plongeait dans les siens alors qu'il lui disait qu'elle n'avait pas à prendre le même chemin.

« Je ne veux pas... »

Mais ça son oncle le savais déjà comme il proposait immédiatement de l'aider à l'éviter. Elle hochait la tête, peut-être trop vite d'ailleurs, car devant la deuxième question elle sut qu'elle devrait dévoiler certaine chose et bien qu'elle était heureuse de parler de son bonheur à quelqu'un, elle ignorait comment Théodorus réagirait. Allait-il comprendre leur amour ?

« J'ai vu quelque chose que je ne voulais pas voir... Victor a prononcé des mots qu'il avait déjà dis à plusieurs reprises dans le passé... Je ne sais pas si c'était à cause de.... L'état... dans lequel je me trouvais, mais tous les moments où il avait prononcé ses mots me sont revenus. »

Les images étaient toujours ancrées dans sa tête, elle se rappelait encore leurs visages... Juliet ne reprochait rien de cela à son père, mais ça ne les rendait pas plus facile à regarder. La voyante savait bien qu'elle ne pouvait cacher ainsi une information aussi capitale à son oncle, elle devait tout lui dire si elle voulait réellement l'aider. Edith lui avait souvent répété qu'on ne choisissait pas qui l'on aime.

« Il y a quelque chose que tu dois savoir, mais tu ne dois pas me juger.. nous juger. » Juliet affichait un mince sourire, à la fois heureuse de le dire pour la première fois à quelqu'un et craintive de la réaction. « À la fin de mes études à Salem, j'ai remarqué que je n'étais pas tout à fait comme les autres filles, elles avaient toutes eu quelques amoureux et moi je ne parvenais à trouver de l'intérêt en aucun homme, je ne savais pas pourquoi avant de le réaliser quelques mois plus tard... C'était simplement parce qu'il n'y en avait qu'un seul que j'aimais, qu'un seul qui m'attirait. Je lui ai fait savoir, mais il m'a repoussé à de nombreuses reprises avant de s'ouvrir les yeux lui aussi et de réaliser que nous étions fait pour être ensemble. C'est à cet homme que je me suis mariée en février et de cet homme dont je suis présentement enceinte. »

Juliet n'était pas très avancée dans sa grossesse, mais depuis le début elle parvenait à sentir une étrange lueur en elle. Son père lui avait permis de confirmer le tout peu de temps après leur arrivé, mais il lui avait fait comprendre qu'elle ne devait pas s'emballer, que les premiers mois étaient décisif dans la viabilité de l'enfant. Maintenant elle était presque certaine qu'elle mettrait un jour cet enfant au monde et ce même si elle n'avait eu aucune vision le concernant.

« Cet homme est... » Juliet joignit ses mains ensembles et tourna nerveusement la bague que son père lui avait offert le jour de leur mariage. « Victor. »

 Juliet attendit nerveusement la réaction de son oncle, elle ne savait pas vraiment à quoi s'attendre, après tout c'était la première fois qu'elle l'annonçait à quelqu'un. Elle scrutait son visage, mais n'eut pas le temps d'être nerveuse bien longtemps car son oncle l'attira à elle afin de la prendre dans ses bras. Immédiatement Juliet se sentit sourire.

« Merci... »  

Répondait-elle avec un sourire alors qu'il la félicitait. Elle se sentait alors ridicule d'avoir autant anticiper sa réaction. Après tout, il avait raison, l'important était qu'elle soit heureuse et elle ne pouvait pas l'être d'avantage. Juliet avait tellement entendu son père lui dire que c'était contre-nature en la repoussant qu'elle avait cru que personne d'autre ne pouvait comprendre ce qui les unissaient. Elle savait qu'en dehors du territoire fondateur, cette pratique était souvent interdite, mais elle parlait pourtant au leader même des fondateurs, Théodorus était donc la personne toute indiquée pour comprendre.

« Il me rend heureuse. » Dit-elle avec un petit sourire enfantin. « La seule personne dont j'ai pu apercevoir la réaction était loin d'avoir réagi comme toi... En même temps vu tout ce que Régina a vécu c'est compréhensible.   »

Et aussi vu comment la meilleure amie de son père les avais surpris... mais ça elle ne crut pas nécessaire de le préciser. Théodorus avait néanmoins raison, l'important derrière tout ça était de comprendre pourquoi ses visions avait évoluées ainsi de la plus inattendues des manières.

« C'était bien une vision de toutes les personnes avec qui mon père a eu des aventures depuis la mort de maman.  Victor ne m'a jamais caché leur existence alors je ne comprend pas pourquoi ça ma mis dans une telle rage. Je n'étais pas moi-même... C'est vrai que d'en avoir une vision aussi détaillé m'a fait mal, mais de là à devenir violente envers lui je ne comprend pas... Je ne lui en veut pas. »

Juliet souriait sincèrement alors que son oncle lui confirmait qu'elle ne devait pas s'en faire avec ces images, elles avaient effectivement été difficiles à oublier, mais ses paroles mêlées à la confiance qu'elle ressentait envers son père lui confirmait qu'elle faisait bien de ne pas trop y accorder d'importance. Ce qui comptait réellement pour Juliet, c'était qu'il ne leur avait pas murmurer les fameux trois petits mots, aucun je t'aime avait franchi ses lèvres

« Tu as raison, c'est ce que je crois aussi. »

Juliet était surprise d'avoir autant éveillé la curiosité de son oncle, mais elle se doutait qu'une telle révélation avait du le surprendre et elle lui faisait confiance assez pour lui répondre avec honnêteté. Après tout, si elle s'était confiée à lui concernant ses pouvoirs et ce qu'ils provoquaient chez elle, elle était prête à lui parler d'autre choses plus privées.

« J'ai réalisé qu'il m'attirait peu de temps après avoir quitté Salem, ça va bientôt faire huit ans... Nous nous entrainions comme nous le faisions depuis toujours et ce fut comme un coup de foudre... je sais que ça peut paraitre très étrange. » Juliet riait légèrement gênée. « C'est à partir de ce moment là que je suis tombée doucement amoureuse de lui, je savais que c'était "mal" mais c'était plus fort que moi. J'ai tenté de le séduire pendant tellement d'années, à l'entendre me répéter que nous ne devrions pas, mais je n'ai pas arrêté car je savais qu'au fond de lui il ressentait la même chose.  » Juliet souriait en repensant à tout ce qu'ils avaient traversés pour en arriver là où ils étaient aujourd'hui. « Je n'ai rien fait de particulier pour qu'il cède enfin... du moins je crois. Ça s'est fait doucement, des baisers... des caresses de plus en plus intimes. » Juliet était follement amoureuse de lui et de pouvoir en parler à haute voix lui faisait du bien. « Il y a quatre ans il a réalisé que de combattre ne servait à rien et il est revenu à la maison pour me retrouver. Nous avons eu nos hauts et nos bas, lorsque la date du décès de maman arrivait les choses devenaient plus difficiles... » Juliet n'eut pas besoin d'ajouter quoi que ce soit, elle était certaine que son oncle comprenait le malaise qu'ils pouvaient ressentir à s'aimer de la sorte lors de ce triste anniversaire. « Depuis quelques mois nous sommes plus liés que jamais. » Conclu-t-elle avec un sourire épanoui.

Après en avoir parlé ainsi, Juliet avait hâte de retrouver Victor. Elle avait l'impression qu'ils étaient encore en lune de miel et son anniversaire arrivait bientôt, elle était heureuse de le passer ici en sécurité avec lui.

« Ça a surement un lien pas vrai ? Le mariage ou la grossesse je ne sais pas, mais... Ça doit changer quelque chose à mes pouvoirs ? »