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 Quand les masques tombent ღ Cyrius

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MessageSujet: Quand les masques tombent ღ Cyrius   Quand les masques tombent ღ Cyrius Empty11.11.14 14:12


Quand les masques tombent
Cyrius Fernandes & Alice Thompson

Alice se souvenait encore de chaque détail de la journée de sa transformation. Elle pouvait encore ressentir la douleur terrible entrainé par les brulures contre sa peau. La sensation des flemmes lui arrachait des cris qui étaient étouffés par toutes la fumée s'en dégageant. Le trou noir suivant se moment la mène à son réveil dans cette condition, elle avait cherché à savoir ce qui était arrivé aux autres femmes devant se faire assassiner pour de fausses accusations et elle avait ainsi découvert qu'elle n'avait pas été condamnée au bucher, mais bien à la potence pour la plupart d'entre elle. Avec les années, elle comprit que l'arrivée de Gideon les avaient effrayés au point que seul quelques rares ouvrages parlaient d'elle, dans les autres, c'était comme si elle n'avait jamais existé. Avec les années, de moins en moins de gens connaissaient son existence et aujourd'hui elle les croyait nuls. Alice ne craignait donc plus de se promener dans les rues, elle était convaincue qu'il était impossible de se faire remarquer et que plus personne n'avait porté attention à ce grimoire relatant son histoire, un grimoire dans lequel son portrait se retrouvait, la copie d'une peinture tout à faire remarquable pour sa précision.

Alice était encore troublée de sa dernière rencontre avec son créateur et elle avait besoin de sortir et de profiter de cet air qu'elle n'avait pas besoin de respirer. La nuit était tombée depuis un moment déjà et Alice avait prit le temps de reprendre des forces avec l'aide d'un humain avec lequel elle avait une entente avant de sortir. Malgré leur avancée, le parc n'était pas complètement désert. La vampire croisa quelques gens auxquels elle ne porta pas trop attention avant de se diriger vers un banc de parc un peu en retrait. Alice était perdue dans ses pensées lorsqu'elle senti un regard la fixant, doucement, elle tourna son regard et elle croisa celui de l'inconnu.


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Cyrius C. Fernandes
Cyrius C. Fernandes

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MessageSujet: Re: Quand les masques tombent ღ Cyrius   Quand les masques tombent ღ Cyrius Empty12.11.14 8:44


Quand les masques tombent
Alice & Cyrius



Descendant les marches de la grande bibliothèque de New Phoenix, Cyrius constata que le jour avait décliné bien rapidement. En réalité, il faisait déjà nuit. Plongé dans ses recherches, il en avait complétement oublié l'heure. Sans le coup de téléphone de sa soeur, il serait probablement encore entrain de travailler. Cette dernière l'avait appelé pour s'assurer qu'il était toujours en ville et non pas en vadrouille à l'autre bout du continent seul ou en compagnie de son meilleur ami Priscus, et qu'il n'avait pas oublié qu'ils devaient se voir le lendemain afin de trouver un cadeau pour l'anniversaire de leur mère ce week-end.
Cyrius avait la mauvaise manie d'oublier ce qui l'arrangeait mais lorsque cela concernait sa famille, il n'oubliait jamais rien. A ses yeux, la famille était sacrée.

Allumant un cigarette, il marcha tranquillement en direction de son appartement. Il n'était pas pressé, personne ne l'attendait et la nuit était agréable. Les rues étaient animés comme toujours dans la capitale où il faisait bon vivre. Cyrius, malgré son jeune âge avait déjà pas mal bourlingué et visité de nombreuses villes et territoires, mais à ses yeux aucune n'arrivait à la capitale du Nouveau Monde.

Réfléchissant à toutes les informations qu'il avait récolté aujourd'hui après avoir consulté les archives de la grande bibliothèque, Cyrius décida de couper par l'immense parc de la capitale, qui, à l'image de la ville, malgré l'heure tardive, était loin d'être déserté. Les gens venaient se promener après une longue journée de travail, seul ou en couple. On pouvait s'y reposer pour lire tranquillement, admirer les différents jets d'eau et leurs jeux de lumière, ou voir des artistes sorciers ou moldus exercer des tours époustouflants comme ce danseurs qui exécutait des figures époustouflantes à l'interieur d'un anneau de feu.
Cyrius s'arrêta un instant pour le regarder lorsque ses yeux se posèrent sur une femme, assise à un banc, un peu plus loin en retrait. Il n'aurait pas porté plus d'attention à elle si,...

En oubliant le troubadour, Cyrius écrasa ce qu'il restait de sa cigarette sous son pied et se rapprocha de la jeune femme. Etait-ce l'obscurité ou les jeux de lumière qui lui jouait des tours ? La fatigue qui lui donnait quelques hallucinations ? Il devait s'en assurer. Arrivé à une distance raisonnable, il s'arrêta et l'observa à loisir. Cette chevelure rousse, cette peau de porcelaine, ces grands yeux bleu, ces lèvres vermeilles.... Le style vestimentaires et sa coiffure avait certes changé mais elle restait son portrait craché....

Se sentant observé, la jolie rousse leva son regard dans sa direction, et loin de se laisser démonter Cyrius lui offrit un sourire et s'approcha d'elle.

- Bonsoir, désolé de vous avoir dévisagé de la sorte, mais, je n'oublie jamais un visage surtout un aussi joli. Et puis c'est la deuxième fois que l'on se rencontre aujourd'hui.  

Face au regard intrigué de la jeune femme Cyrius se rapprocha en lui tendant sa main

- Cyrius Fernandes, se présenta-t-il sans cesser son observation

Soit cette demoiselle était une descendante directe de la belle Alice, soit,.... elle connaissait le secret de l'elixir de l'éternelle jeunesse, et Cyrius ne connaissait qu'une seule espèce capable de de conserver la jeunesse de ses traits malgré les siècles passés : les vampires.
Alors qui était-elle ? Une descendante qui n'était que la copie conforme de son aïeule au destin tragique ou un vampire ? Sa main sera-t-elle froide comme du marbre ou chaude comme de la braise ?.
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MessageSujet: Re: Quand les masques tombent ღ Cyrius   Quand les masques tombent ღ Cyrius Empty12.11.14 14:03


Quand les masques tombent
Cyrius Fernandes & Alice Thompson

Alice se sentit naturellement sourire en voyant celui de l'inconnu la regardant. Cet homme ne lui disait rien tout comme son odeur ne lui évoquait aucun souvenir, elle était absolument convaincue qu'ils ne s'étaient jamais croisés avant aujourd'hui. Alice ne pouvait s'empêcher de trouver cette flatterie naturellement placée dans une phrase. Le jeune homme avait une locution assez surprenante pour l'époque et elle ne pouvait s'empêcher de trouver agréable d'entendre un humain parler de la sorte, cela devenait top peu fréquent de nos jours.

Elle lui aurait répondu qu'elle ne croyait pas l'avoir déjà croisé lorsqu'il s'avança en lui tendant la main. Alice hésita un instant, serrer sa main signifiait lui dévoiler qui elle était ou plutôt ce qu'elle était. Elle ne pouvait se départir de sa malédiction en serait-ce qu'un instant et c'était sans aucun doute ce qui la fatiguait le plus. Alice esperait seulement ne pas l'effrayer, de voir ses rencontres tressaillirent d'effroi au contact de sa peau était toujours aussi navrant pour elle. La vampire se risqua enfin et vint saisir la main tendue par le jeune homme afin de la serrer. Guettant sa réaction.

« Enchanté Cyrius, je suis Alice Thompson. »

Il y avait bien longtemps qu'elle avait finit de mentir sur son identité. Le fait que les vampires se soient révélés aux humains était pour beaucoup, mais c'était surtout parce qu'elle était convaincue que personne sur cette terre connaissait son existence. Toujours intriguée par le jeune homme, elle se rappela de cette phrase : c'est la deuxième fois que l'on se rencontre aujourd'hui.  

« Ne vous vexez pas, mais j'avoue être convaincue que c'est la première fois que l'on se rencontre. »



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Cyrius C. Fernandes
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MessageSujet: Re: Quand les masques tombent ღ Cyrius   Quand les masques tombent ღ Cyrius Empty16.11.14 17:43


Quand les masques tombent
Alice & Cyrius



Loin de prendre la fuite ou de se montrer hostile, la jolie rousse répondit à son sourire en lui en adressant à son tour un qui était à la fois charmant, innocent et surtout très engageant. Néanmoins, lorsqu'il lui tendit sa main, elle eut un temps d'hésitation, comme si elle craignait de le toucher. Mais choisissant finalement de faire fi de ses appréhensions, elle saisit timidement sa main pour le saluer sans le quitter du regard. Dès que leurs mains entrèrent en contact, il su ce qu'elle était. L'air était certes frais en ce début de soirée et elle aurait très bien pu avoir les mains froides à cause d'une mauvaise circulation du sang, mais Cyrius avait bien conscience que cela n'avait strictement rien à voir. Cette sensation était totalement différente et pour cause. Telle une magnifique poupée de porcelaine, elle resterait à jamais figé dans le temps. Et lorsqu'elle se présenta sous le nom de Alice Thompson, il sut quelle hypothèse la concernant était la bonne.

- Enchantée Alice, répondit à son tour Cyrius sans se départir de son sourire qui s'agrandit encore lorsqu'elle lui fit part de ses doutes quand à la possibilité qu'ils aient pu déjà se rencontrer

Une lueur espiègle traversa le regard de Cyrius, qui, au lieu de lui répondre immédiatement, lui demanda s'il pouvait s'assoir à ses cotés, sur le banc. Bien que les vampires étaient parfaitement intégrés dans leur société, notamment grâce à la vente en bouteille de sang synthétique que l'on pouvait trouver dans tous les commerces à destination des vampires, ou encore grace à l'échange que proposait Harmony, Cyrius se méfiait toujours de ces derniers, surtout de ceux qui paraissaient innocent, comme c'était le cas pour Alice. En cas de nécessité, il pouvait toujours avoir recourt à la magie et en dernier recourt il avait toujours sur lui cette croix en argent que sa tante, du coté de son père, lui avait offert. C'était une simple précaution car faire aveuglément confiance n'avait jamais été l'un de ses traits de caractères, mais pour l'heure il n'était pas inquiet. Alice ne semblait guère agressive, et puis, il y avait du monde autour d'eux, ils n'étaient pas seuls. Pour l'heure, sa préoccupation principale était de ne pas l'effrayer. Il eut un petit sourire qui grimaça légèrement dans une moue amusé avant de lui répondre

- C'est pas tout à fait vrai, ni tout à fait faux non plus, admit-il. C'est la première fois que nous nous rencontrons, même si, moi, je vous ai déjà croisé cette après-midi.

Constatant qu'elle lui jetait un regard sceptique, le sourire de Cyrius s'élargit

- Je vous jure que ce n'est pas un plan de drague foireux. En réalité, j'ai passé la journée à la bibliothèque pour y consulter nombres d'archives. Vous aimez l'art Alice ? Avez-vous déjà posé pour un peintre ?

Après l'avoir laissé répondre, il enchaina, expliquant où il voulait en venir.

- Pour ma part, je suis passionné d'Histoire et actuellement je fais des recherches sur un thème bien précis, fit-il en lui jetant un regard explicite. Aussi incroyable que cela va vous sembler, je suis tombé sur le portrait de votre sosie en consultant un ancien grimoire. C'était un magnifique portrait ce dit- en passant. A croire que le peintre était amoureux de son model mais ça, nul n'aurait pu le lui reprocher.

Fit-il en lui souriant. Il fallait reconnaître que la jeune femme était délicieuse. Des cheveux de feu, un regard de biche inquiète, des lèvres vermeilles qui ne demandait qu'à être embrassé, un regard à vous damner. Elle aurait pu être une muse inspirant n'importe quel artiste. Un poète lui aurait écrit des odes, un peintre n'aurait pu s'empêcher de la prendre pour model. En quittant la bibliothèque avec le souvenir de ce magnifique portrait en tête, Cyrius ne s'était pas attendu à rencontrer le modele en chaire et en os au détour d'un parc. Un modele qui, malgré les années, que disait-il, les siècles passés, n'avait pas changé.

- Qu'en pensez-vous Alice ? Lui demanda-t-il très curieux de savoir ce qu'elle allait lui répondre

Quel était son histoire ? Etait-elle bien celle qu'il la soupçonnait d'être ? A lui parler aussi franchement, ne risquait-il pas de l'effrayer ? Il n'allait pas tarder à le savoir...


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MessageSujet: Re: Quand les masques tombent ღ Cyrius   Quand les masques tombent ღ Cyrius Empty17.11.14 13:42


Quand les masques tombent
Cyrius Fernandes & Alice Thompson

Un passant qui les verrait assis sur ce banc ne verrait absolument rien de suspect. Ils avaient l'air de deux personnes tout à fait normale ayant une discussion et pourtant, dans la tête d'Alice tout se chamboulait. De l’inquiétude et la crainte provoquée par la présence du mystérieux Cyrius mélangée à l'incompréhension de voir qu'il disait l'avoir vu alors que le soleil brillait encore dans le ciel. Alice ne pouvait aussi s'empêcher de se sentir assez bien en présence de cet humain au charme indéniable, il savait le don de parler aux femmes c'était indéniable. Elle décida de répondre sincèrement à la question qu'il lui posait, après tout, il n'avait pas paru effrayé en constatant à quel point sa paume était froide, elle ne craignait donc plus de le terrifié par sa nature

« Oui... Mais j'avoue avoir longtemps cru que plus personne ne connaissait l'existence de cette peinture. »

Mais surtout du livre qui la contenait. Alice savait bien qu'il n'avait pas été détruit, mais elle croyait que cette histoire n’intéressait plus personne depuis des années et surtout elle le savait conservé dans un endroit de la bibliothèque que seul les plus curieux sauraient trouvé. Elle ne savait comment réagir alors qu'elle se trouvait devant quelqu'un connaissant l'histoire de son humanité, mais elle ne put s'empêcher de sourire alors qu'il la complémentaire à nouveau. Le peintre amoureux d'elle ? Alice n'avait pas remarqué, il faut dire qu'à ses époques la moindre de ses pensées était tournée vers Edward sont défunt fiancé. Le seul homme qu'elle avait aimé depuis sa naissance. Il fallait aussi dire que Cyrius était l'un des premiers homme à lui parler de cette façon depuis le début de son éternité et elle ne pouvait cacher apprécié d'entendre des mots aussi flatteur, surtout après la dureté de ceux employé par son créateur.

« Vous avez vu juste... Et puis même si je vous disais qu'il ne s'agit que de coïncidences je ne croit pas que vous me croyiez, pas vrai ?.»

Elle ne savait pas vraiment quoi dire, la compagnie de l'homme était agréable, mais Alice avait toujours eu beaucoup de difficulté dans les interactions humaines et l'histoire de son immortalité consistait majoritairement en le fait de ne faire confiance à personne. La rousse savait qu'elle avait la possibilité de fuir si le besoin se faisait sentir alors tout en restant aux aguets, elle se risqua a donc à parler malgré cette situation déstabilisante.

« J'ignore ce que vous aimeriez savoir Cyrius... Il y a longtemps que plus personne ne s'est intéressé à ma vie d'humaine... Quel est votre emploi ? »

Il savait bien des choses pour elle, mais à ses yeux il demeurait un inconnu auquel elle ne pouvait rien associé d'autre qu'un nom. À l'époque, les gens lisant ses lignes ne cherchait qu'à la détruire, aujourd'hui les vampires était moins craints qu'à l'époque, mais elle gardait encore les cicatrices du passé.

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Cyrius C. Fernandes
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MessageSujet: Re: Quand les masques tombent ღ Cyrius   Quand les masques tombent ღ Cyrius Empty20.11.14 20:27


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Alice & Cyrius



De toute évidence sa franchise avait eut du bon et avait réussit à la mettre en confiance puisque la jeune femme ne chercha même pas à nier l'évidence. Elle était bel et bien la jeune femme qui avait servit de modèle pour ce fameux tableau.

- C'est dommage qu'il ne soit pas plus connu, il le mériterait, il est magnifique, tout comme son modèle, murmura-t-il sincèrement. Comment s'appelait l'artiste ?

Il était persuadé que ce tableau et l'auteur de cette magnifique toile méritait d'être connu. Il n'était pas expert en art mais il savait apprécier la beauté lorsqu'elle était sous ses yeux, comme en ce moment même. La jeune femme, qui n'était plus si jeune en réalité, était vraiment magnifique, il y avait quelque chose en elle de très attirant, qui ne se limitait pas à sa beauté physique.
Il cessa sa contemplation pour tiquer avec amusement devant sa remarque ô combien pertinente. Elle avait raison, il ne l'aurait pas cru si elle avait essayé de lui faire croire qu'elle n'était pas la personne peinte sur le portrait. Preuve en était que c'était une personne très fine.
D'ailleurs la question suivante ne fit que lui confirmer cette impression.

- Je suis journaliste, avoua-t-il dans un sourire entendu qui donnait tout son sens à l'intérêt qu'il lui portait. J'avoue que je ne m'attendais vraiment pas à tomber sur vous dans cette ville et qui plus est ce soir en plus. C'est vrai, j'aurais très bien pu vous croiser il y a un mois sans m'en rendre compte ou dans un an. Mais non, je vous croise aujourd'hui juste après avoir pu contempler votre portrait. Pour un peu, je croirais presque au destin, lui sourit-il

Oui, pour un peu, s'il était superstitieux, il croirait presque au destin. Pourquoi avait-il fallu qu'il la croise précisément aujourd'hui, alors qu'il sortait de la bibliothèque ? Pourquoi avait-il décidé d'y faire ses recherches jusqu'à cette heure précisément ? Pourquoi avait-il fallu qu'il décide de couper par le parc pour rentrer chez lui ? Pourquoi était-elle assise là, précisément à cet instant, comme si elle l'attendait ? S'en était presque troublant, mais c'était avant tout de chose une chance incroyable. Une chance qu'il mesurait pleinement. S'installant confortablement, il s'adossa contre le banc tout en y étendant ses bras le long

- Comme je vous l'ai dit je suis passionné d'histoire et j'aime rappeler les faits historiques passé pour les confronter à notre situation présente. Quand on y réfléchis tout n'est qu'un éternel recommencement pourtant l'humanité répéte inlassablement les mêmes erreurs. Je ne sais pas ce que vous en pensé, vous avez plus de recule que moi sur ce genre de chose, mais je trouve que l'humanité à la mémoire bien courte. La chasse aux sorcière ne date pas d'hier, il y avait les Inquisiteurs à votre époque, le MacCarthysme il y a encore moins d'un siècle et aujourd'hui les Inquisiteurs sont de retour. Ils sont peut-être moins cruels qu'en 1692 et encore cela reste à prouver, mais leur détermination à vouloir nous éradiquer reste la même. Beaucoup d'innocents comme vous ont périt au nom de leur guerre sainte. Je suis moi-même sorcier et je ne porte pas spécialement ces gens dans mon cœur. Pour être tout à fait honnête, je ne cherchais pas particulièrement à retracer votre histoire mais juste à montrer jusqu'où la folie des hommes pouvait aller. Le nombre d'innocents que l'on condamnait au nom d'idées d'extrémistes uniquement guidé par la peur de la différence, par la peur de l'autre. Les siècles passent mais rien ne change, soupira-t-il.

On pourrait croire que les Hommes apprenaient de leurs erreurs passés, mais ils n'en n'étaient rien. Ils pleuraient devant des films consacré à l'Holocauste et pourtant, ils étaient les premiers à descendre dans la rue pour manifester contre les sorciers ou pour martyriser les Moldus. Tout cela était décidément affligeant.

- Comment est-ce ? Demanda-t-il en se tournant avec lassitude vers la jeune femme. Je veux dire, de voir toutes ces années, que dis-je, tous ces siècles défiler sans s'arrêter ? Quel regard portez-vous sur l'humanité et sur les hommes en général ?

Connaître l'opinion d'un vampire qui avait traversé toutes ces époques l'intéressait grandement mais réalisant qu'il venait de commencer à l'interviewer, il se mit à rire doucement de lui-même.

- Désolé déformation professionnel, est-ce que ça vous dérange de parler de ça avec moi ? Vous attendiez quelqu'un peut-être ?

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MessageSujet: Re: Quand les masques tombent ღ Cyrius   Quand les masques tombent ღ Cyrius Empty25.11.14 14:10


Quand les masques tombent
Cyrius Fernandes & Alice Thompson

Recevoir de tels compliments était particulièrement agréable après ce qu'elle avait vécu la veille. Cet humain était un séducteur, un charmeur né et Alice apprécia la douceur de ces paroles bien qu'elle ne s'y accrocha pas. Elle était consciente que les temps avait changer et que les hommes n'avaient plus rien à voir avec son Edward.

« Il se nommait Freake Limner. Un homme d'un grand talent, son art était son grand amour. »

Le peintre spécialisé dans les portraits étaient rares à cette époque et pourtant le talent de l'homme était indéniable... D'apprendre que Cyrius était journaliste ne la surprenait en rien, après tout, il y avait de grandes chances que quelqu'un s’intéressant à une si vielle histoire le soit. Elle avait toujours cru que la première personne à la reconnaître serait un historien, mais d'avoir eu tort ne la dérangeait en rien.

« Les coïncidences sont souvent surprenantes.»

Alice croyait un destin, bien sure qu'elle y croyait, mais il y avait longtemps qu'elle avait cessé d’espérer en avoir un. Humaine elle était prête à accepter les obstacles sur sa route, croyant que c'était ce que dieu voulait, et encore aujourd'hui elle tentait de ce convaincre que cette mal qui la rongeait avait été choisit par le divin, qu'elle n'était pas simplement un monstre, mais elle n'y était toujours pas parvenu.

Les paroles de Cyrius la surprirent et elle les écouta avec beaucoup d'attention, hochant la tête de temps à autres. Il venait d’énoncer ce qu'elle avait pu observer de ses propres yeux au cours de toutes ses années. Les valeurs des gens changeaient avec les années, mais il était vrai que les mêmes guerres revenaient encore et encore. Une guerre de laquelle Alice restait le plus loin possible, incapable de dire à qui elle s'accrochait, incapable de faire confiance.

« Impressionnant, peu de gens ont assez de maturité pour voir une telle chose. »

Cela semblait ridicule dit ainsi comme physiquement, elle passait pour sa cadette, mais la vampire avait des centaines d'années de plus que Cyrius et le nombre d'homme de cette époque intéressé à comprendre les choses, mais surtout capable de les voir pour ce qu'elles étaient était rare.

Alice se referma légèrement alors qu'il lui demandait d'entrer dans les détails. Le simple fait d'être toujours assise à ses côtés représentait un gros effort pour elle et elle ne souhaitait pas parler entrer dans les détails de tout ce qui se passait dans son esprit. Alice avait du mal à faire confiance et même la compagnie agréable du journaliste ni pouvait rien.

« Être éternel n'a pas que des avantages. »

Elle le remercia silencieusement de cesser ses questions et sans être trop dure avec lui, elle répondit simplement.

« Je ne suis pas le genre de personne à entrer dans les détails de ma vie avec un homme que je viens de rencontrer. »

Elle lui fit un petit sourire.

« Je n'attends personne, je ne faisais que profiter de la nuit, vous étiez attendu quelque part ?»

Elle ne souhaitait pas nécessairement fuir sa compagnie, du moins pour le moment. Elle avait une certaine réticence à l'idée de retourner chez elle immédiatement et elle comptait bien pousser la porte uniquement lorsque le soleil serait prêt à se lever.



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MessageSujet: Re: Quand les masques tombent ღ Cyrius   Quand les masques tombent ღ Cyrius Empty27.11.14 13:22


Quand les masques tombent
Alice & Cyrius



La voix d'Alice avait quelque chose d'apaisant. Elle était douce et très belle, presque mélodieuse à l'image de la jeune femme qui répondait à ses questions avec gentillesse mais aussi dans une certaine retenu. Était-ce son éducation, car après tout, elle était d'une toute autre époque, qu'elle se comportait de la sorte ? Par pudeur ? A oins que ce ne fut par timidité ? Ce n'était qu'en apprenant à la connaitre qu'il pourrait se prononcer, mais quelqu'en soit la raison, cela contribuait indéniablement à son charme.

Le journaliste ne put s'empêcher d'esquisser un sourire lorsqu'elle lui confia que l'artiste en question, qui se prénommait Freake Limner n'avait qu'un seul grand amour dans la vie, son art. Une étincelle d'espièglerie passa dans le brun de ses prunelles

- Moi je suis prêt à parier que ce n'était pas son seul grand amour

Il n'en dit pas plus, mais c'était inutile. Cyrius était convaincu que le peintre n'avait pas été insensible au charme de son modèle. Comment aurait-il pu ?

- Pourquoi avoir posé pour lui ? Est-ce qu'il existe d'autres toiles avec vous pour modèle ?

Il imaginait sans peine Alice être la muse de Limner. S'il avait été cet artiste, nul doute qu'il n'aurait pas résister à l'envie d'en faire sa seule et unique muse. Il lui aurait fait prendre des poses lascives et sensuelles et n'aurait pas résisté à ressentir le désir de toucher sa peau de porcelaine et à gouter ses lèvres vermeilles. Alice était la tentation incarnée, un fruit défendu à laquelle n'importe quel homme normalement constitué avait envie de succomber.

- Je crois que je n'ai jamais autant regretté ne pas savoir dessiné, soupira-t-il d'un air désolé. Et vous Alice, quelle est votre profession ? Vous posez toujours ? Pour des photographes peut-être ?

Son rire se mit à retentir lorsqu'après avoir écouté les raisons qui l'avait poussé à faire des recherches ainsi que son analyse somme toutes très personnel concernant l'Humanité, elle le qualifia de mature. Il ne se moquait pas d'elle loin de là, mais s'il devait se qualifier, ce ne serait certainement pas comme étant une personne mature. Mais afin qu'il n'y ait pas de malentendu, il s'empressa très vite de lui expliquer la raison de son éclat de rire

- Vous êtes bien la première personne que je rencontre qui me dit cela, merci, j'apprécie beaucoup, lui sourit-il en lui adressant un sourire de sale gosse prêt à faire une bêtise dans la seconde

Le journaliste n'était pas un imbécile et lorsqu'il s'agissait de son travail c'était même quelqu'un de très sérieux, mais pour le reste, c'était un jeune homme comme les autres, qui aimait cumuler les expériences, faisant très souvent, pour ne pas dire toujours, ce qui lui plaisait quitte à se moquer des conséquences que ses actes, parfois inconsidérés, pouvaient engendrer, comme cette stupide bagarre le soir d'Halloween.

La jeune femme, toute en retenu sembla se refermer tout doucement sur elle-même, telle une huitre, dès lors qu'il fut question de choses plus personnels. Il ne répondit rien lorsqu'elle lui avoua que l'éternité avait loin de n'avoir que des avantages. Il s'était contenté de poser son regard sur elle, et cette fois plus aucune malice n'y brillait, il avait reprit son sérieux et l'écoutait tout simplement. Au fond de lui, il se doutait bien que cela ne devait pas être facile tous les jours, mais en l'état de chose, il ne pouvait qu'imaginer.
Son sourire revint cependant bien vite lorsque la jolie rousse lui révéla qu'elle n'avait pas pour habitude de se confier à un homme qu'elle venait à peine de rencontrer, avant de rajouter dans un petit sourire qu'elle n'attendait personne.

- Je comprends, dans ce cas, nous n'avons pas le choix, fit-il dans un air faussement désolé, nous allons devoir faire plus ample connaissance et ça tombe bien parce que je ne suis attendu nulle part. Je crains que vous ne soyez obligé de me supporter encore un bon moment dans ce cas. Et, tout à fait entre nous, après avoir passé toute la journée avec la loupe je dois avouer que terminer ma journée en si charmante compagnie me fait oublier tout le calvaire de l'après-midi

Il la regarda en fronçant les sourcils comme si elle venait de dire une bêtise absolument incroyable alors que la jeune femme ne venait pas de prononcer un seul mot

- Quoi ? Vous ne connaissez pas la loupe ? Vous ne fréquentez pas assez la bibliothèque de notre ville Melle Thompson, fit-il sur un ton de reproche qui n'en n'était pourtant pas un. La loupe est la bibliothécaire de l'établissement et accessoirement la terreur de tous les étudiants de New Phoenix. Je ne sais pas qui l'a rebaptisé ainsi mais ce surnom lui est resté et lui va, du reste, très bien ! Elle vous observe derrière ses petites lunettes tel un rapace prêt à vous fondre dessus, frissonna-t-il exagérément, et malheur à vous si vous avez la malchance de demander un pauvre renseignement à votre voisin ! Moi elle ne m'aime pas du tout, allez savoir pourquoi, fit-il en haussant innocemment les épaules

La raison en était très simple, depuis qu'il était gamin, il faisait tourner cette pauvre femme en bourrique et ses années de lycée auprès de Priscus n'avait servi qu'à la rendre encore plus enragé à l'encontre des deux jeunes hommes. Il fallait reconnaître qu'ils lui en avaient fait voir de toutes les couleurs. Bien sur Cyrius ne manquait jamais l'occasion de lui adresser un immense sourire hypocrite en souvenir du bon vieux temps, dès qu'il entrait dans la bibliothèque et la vieille harpie lui répondait toujours d'un sifflement qui dissuaderait n'importe qui de pénétrer dans son antre. Cette veille sorcière avait beau être ce qu'elle était la bibliothèque ne serait plus la même sans elle, et puis Cyrius devait reconnaître qu'il l'aimait bien.

- Elle est terrible comme ça mais au fond je l'aime bien,
lui sourit-il. Il y a ainsi des gens qui vous rendent chèvre et à qui on le rend bien, mais qui nous manquerait s'ils n'étaient plus là, vous connaissez ça j'imagine ? Racontez-moi, l'incita-t-il à la confidence, je vous promet que je ne répèterais rien à personne

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MessageSujet: Re: Quand les masques tombent ღ Cyrius   Quand les masques tombent ღ Cyrius Empty04.12.14 3:30


Quand les masques tombent
Cyrius Fernandes & Alice Thompson

Alice sentit ses lèvres s'étirer en un sourire un peu malgré elle. Il y avait tellement longtemps qu'elle n'avait pas entendu de tels mots doux prononcés par un homme, seul Edward avait fait preuve d'une telle finesse et d'une telle douceur avec elle, Alice avait encore un vague souvenir de cette sensation fulgurante qui la traversait à chaque fois où elle posait le regard sur lui, elle était consciente que jamais plus elle pourrait ressentir ça, elle ne pouvait même pas se souvenir exactement de la sensation que cela faisait. Ce moment avec Cyrius était ce qui s'en rapprochait le plus depuis le début de cette malédiction qui l'avait frappé et elle ne pouvait qu'en être reconnaissante.

« Il y a une toile que je n'ai jamais pu retrouver... » Qu'elle n'avait même tout simplement jamais pu voir, il devait lui être offert le jour de son mariage, sans aucun doute la seule illustration existant du visage de son fiancé perdu.
« Elle a dû être détruite après ma condamnation.. »

Après tout, elle avait été reconnue coupable du meurtre de l'homme l'accompagnant sur cette toile. Alice ne s'expliqua pas davantage sur le sujet.

« Je n'ai réellement rien d'une muse. » Du moins plus rien, elle était devenu un monstre tentant en vain de ressentir à nouveaux des émotions, tentant de ce souvenir ce qu'était être humain, de faire le bien afin de se faire pardonner par son dieu et ce en sachant très bien que ce serait impossible. Contrôler ses pulsions vampiriques était ce qu'il y avait de plus difficile, elle n'était pas dépourvu des besoins et la cruauté présente chez la plupart des autres créatures et de les contrôler était en soi un emploi à temps plein. « En réalité, je suis une artiste. Je passe la plupart de mon temps à peindre. J'ai ma galerie à quelques pas d'ici si vous souhaitez venir un jour. »

L'idée de passé du temps en sa compagnie lui plaisait, surtout s'il ne comptait pas lui rappeler que son coeur ne battait plus depuis des années. Elle avait à peine remarquer son allusion à la loupe lorsqu'il mit l'emphase à ce niveau lui arrachant un rire. Il était vrai qu'elle ne fréquentait plus vraiment les bibliothèques, les années passées lui avait permis d'amasser tellement de lire qu'elle n'avait pas vraiment besoin de ce rendre dans ce type de lieu.

« Dans ce cas si j'ai à m'y rendre je ne vous demanderai pas de m'y accompagner, ça va me donner une chance de ne pas trop me faire remarquer. »

Un sourire n'avait pas quitté ses lèvres vermeilles. Les gens étaient déjà suffisamment terrorisés lorsqu'ils devinaient qu'elle était une vampire qu'elle tentait de passer le plus inaperçu possible. En fait, ce n'était pas seulement ça. La discrétions était dans sa nature avant même de devenir immortelle.

Son sourire s’amincit légèrement alors qu'il fit cette remarque laissant le visage de son créateur apparaitre dans son esprit. Cet homme, ce monstre qu'elle détestait et qui pourtant avait d'attiser des sensations qu'elle ne pouvait même pas expliquer. Par contre, il ne lui manquerait absolument pas s'il se décidait enfin à la libérer ou a disparaitre complètement... Mais en était-elle réellement certaine.

« Je suis assez solitaire et une grande partie des gens ayant croisés mon chemin ne sont déjà plus de ce monde.... Mais oui, je crois avoir une idée de ce dont vous me parlez. »

Son sourire s'agrandit légèrement. Elle ne ressent pas les émotions de la même façon que les humains bien qu'elle le souhaiterait énormément. Alice ignore comment elle parvient à se contrôler ainsi, rares sont ceux qui comme elle ne prenne aucun plaisir dans sa condition. Elle a conservé bon nombre de ses valeurs humaines ce qui en soit est un exploit à ses yeux... à moins que ce soit ça la réelle malédiction. Il lui avait demandé d'en parler et Alice n'y vis rien de mal, tant bien sure qu'elle n'entrait pas dans les détails.

« L'homme ayant fait de moi ce que je suis aujourd'hui est sans doute ce qui s'en rapproche le plus. J'ignore ce que vous savez sur les vampires, mais les créateurs ont un certain.. pouvoir sur leur infant. Je n'ai pas le choix d'obéir aux moindres de ses ordres. »

Elle ne précisait pas lesquels de ses ordres la dérangeait autant, dire à un homme que l'on connaissait à peine à quel point elle détestait son créateur de l'empêcher de mettre fin à son éternité était loin d'être son attention, mais elle s'amusait quand même à entrer dans son jeu et a profiter de ce moment du mieux qu'elle le pouvait.

« Et vous ? Je me doute que la loupe ne doit pas être la personne la plus terrible dans votre vie ? Car si c'est le cas vous avez beaucoup de chance. Il vous suffit de ne pas aller à la bibliothèque pour ne pas la croiser. »

En parlant, le regard d'Alice se promène à l'horizon, craignant que voir Gideon apparaitre d'un moment à l'autre. Il est toujours en ville après tout et son dernier désir est de le voir venir détruire ce moment qu'elle passe en agréable compagnie.

« J'ai conscience d'esquiver vos questions alors rien ne vous oblige à répondre, mais je me demandais quel genre d'article vous écrivez ? Des faits divers.. des reportages... Vous me faites davantage penser à un homme de lettre qu'à un journaliste. Je serais curieuse de lire vos écrits. »

Sa façon d'être avec elle lui rappelait certains écrivains qu'elle avait croisé, étais-ce l'envie de creuser pour découvrir qui faisait de lui un journaliste ? Une passion pour un domaine particulier ? Elle l'ignore et était réellement intriguée à le savoir, mais elle voulait qu'il soit libre de répondre.

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Cyrius C. Fernandes
Cyrius C. Fernandes

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MessageSujet: Re: Quand les masques tombent ღ Cyrius   Quand les masques tombent ღ Cyrius Empty26.12.14 11:19


Quand les masques tombent
Alice & Cyrius



Alice lui révéla qu'il existait bien une autre toile de Limner avec elle pour modèle, mais à l'en croire, elle aurait été détruite durant sa condamnation. Voilà qui était dommage et frustrant ! Comment pouvait-on détruire de tels chefs d'oeuvres juste par bêtises et superstition ? Décidément les hommes étaient vraiment stupides ! Néanmoins, Cyrius, même s'il en ignorait toute l'histoire, sentit que cette toile disparu comptait énormément pour Alice. Elle semblait peiné à l'idée de ne plus la revoir. Pourquoi ? Qu'avait-elle de si particulier ?

- Vous savez, commença-t-il dans un petit sourire confiant, ce n'est pas parce que vous n'avez pas retrouvé ce tableau qu'il a forcément été détruit. Peut-être que ce Limner l'a précieusement dissimulé quelque part, justement pour éviter de le voir terminer entre les mains de l'inquisition, peut-être orne-t-il le mur d'un amateur d'art tombé sous le charme du model, qui sait

Il lui sourit lorsqu'elle fit une nouvelle fois preuve de modestie en lui assurant qu'elle n'avait strictement rien d'une muse.

- Je ne suis pas d'accord, la contredit-il sans méchanceté, avec un petit sourire espiègle accroché à ses lèvres. Vous qui êtes une artiste devriez savoir qu'on ne choisit pas d'être ou de ne pas être la muse de quelqu'un, on le devient malgré soi. C'est ce qui émane de vous qui séduira ou pas l'artiste. D'ailleurs, vous avez un très joli sourire, lui confia-t-il.

Et dieu sait que ce n'était pas tout. Un teint de porcelaine, une peau laiteuse qui semblait soyeuse et que l'on avait juste envie de caresser. Un regard renversant d'innocence, une chevelure flamboyante, et un corps aux lignes qu'il devinait parfaite,... oui décidément cette femme avait plus d'un atout en elle, et elle n'en n'avait même pas conscience... ça ne faisait qu'accentuer son charme.

- Ainsi donc vous avez une galerie ? Bien sur que j'aimerais la voir ! Et pourquoi pas maintenant ? Je suis curieux de découvrir vos peintures, si toutefois vous les montrez. Qu'est-ce que vous peignez ? Mmmh non pas de l'art moderne,... de l'impressionnisme ? Non,... du fauvisme ? Ah... pourquoi pas ? Je sens que je vais m'intéresser de plus en plus à la peinture grâce à vous

Il se leva du banc et lui tendit la main pour l'inciter à se lever. ¨Pourquoi remettre au lendemain ce qu'ils pouvaient faire le jour même ? Il avait soudainement très envie de découvrir la galerie d'art d'une personne qui avait tant vécue, mais qui était restée malgré les années aussi délicate et réservée. A bien y réfléchir, elle était le reflet de son époque, l'indépendance en plus.
La main droite enfoncée dans la poche de son jeans, il marcha à ses cotés tout en la faisant rire en abordant la loupe. C'était parfaitement voulu bien sur, et puis, il avait tellement d'histoire drôle à partager entre cette vieille bibliothécaire, lui et Priscus, qu'il aurait été absolument criminel de son point de vue, de ne pas les partager. Finalement, la jolie rousse, qui semblait avoir beaucoup apprécier toutes ces anecdotes lui confia que si un jour elle devait se rendre à la bibliothèque municipale, elle éviterait d'y aller en sa compagnie. Cyrius fit mine de tiquer

- Vous êtes sur ? Vous voulez vraiment me priver de ce plaisir ? D'ailleurs, fit-il en fronçant les sourcils, on pourrait se tutoyer, qu'en dis-tu ? Ça me fait trop bizarre de te vouvoyer à présent qu'on se connait mieux, sans compter qu'on a presque le même âge

Se connaître était peut-être un bien gros mot, puisqu'ils faisaient à peine connaissance, mais vouvoyer une personne qui physiquement parlant lui renvoyait l'image de quelqu'un de son âge et qu'il apprenait à connaître et à apprécier, ça devenait difficile. Et puis il savait déjà beaucoup de choses sur elle : Il savait qu'elle était née en 1673, et qu'elle était morte en 1692 sur le bucher. Mais un vampire, son créateur l'en avait sauvé et l'avait transformé à son tour en une créature de la nuit. Elle ne le lui avait pas dit mais ce n'était pas difficile à deviner. Par contre elle avait reconnu être quelqu'un de réservé et solitaire. Après avoir posé comme modèle, elle était à présent devenue elle-même artiste et tenait une galerie d'art. Enfin, à ce qu'il pouvait en juger par ses confidences, ses relations avec son créateur lui paraissait un peu compliqué.

- Je dois reconnaître que je ne sais pas grand chose concernant votre communauté, sauf ce que l'on en dit, mais j'ai pour coutume de ne pas prendre pour argent comptant tout ce que l'on raconte. J'ignorais l'ascendance qu'un créateur avait sur son infant, ça ne doit pas être drôle tous les jours, compatit-il

Il ne pouvait imaginer ce que c'était que d'être soumis à une personne. D'être contraint de lui obéir, et ce, même contre sa volonté. C'était une atteinte à la liberté, à une valeur qu'il chérissait plus que tout. Il lui était complétement impossible de comprendre cette soumission qui lui paraissait complètement contre nature, mais il n'était pas un vampire tout comme il n'était pas un elfe de maison. Chaque communauté avait ses propres codes et ses propres valeurs. Qui était-il lui, pour les remettre un cause ? Si ça convenait aux personnes au créatures qu'il rencontrait, très bien, il n'était pas dans ses intentions de révolutionner le monde qu'il soit magique ou non, ils avaient déjà bien assez de problèmes avec les Mages Fondateurs et les Inquisiteurs. Par contre, si une de ces créatures venait à s'en plaindre auprès de lui, c'était une toute autre histoire.
Il leva son regard sur Alice en se demandant jusqu'où son créateur avait eut l'audace d'aller, ce qu'il avait pu la contraindre à faire. Au vu de la manière dont elle en parlait, elle semblait avoir une certaine réserve à son égare, preuve que cet homme avait largement outrepassé ses droits, mais il ne lisait pas en elle de haine farouche contre son créateur, ce qui laissait supposer qu'il n'était pas pour autant un monstre. Plusieurs questions lui brulaient les lèvres. Vivait-elle avec lui ? Quel genre de rapport avait-elle avec son créateur ? Que l'avait-il obligé à faire ? Pourquoi l'avait-il transformé ? Mais il sentait que le moment n'était pas encore venu. Qu'il s'agissait de questions beaucoup trop personnelles qui ne servirait qu'à l'effrayer et à la faire disparaître, ce qu'il ne désirait absolument pas

- Mais je vous rassure, chez les Fernandes on n'est pas mieux lotis. Ma mère s'imagine toujours qu'elle a voix au chapitre lorsqu'il s'agit de nous donner des ordres à ma soeur et moi, et... elle a raison ! Personne ne lui dit jamais non,
plaisanta-t-il pour alléger l'atmosphère et détendre Alice, qui lui sourit en retour et en profita pour s'intéresser à lui.

Y avait-il une personne qui faisait de sa vie un enfer ? Pas vraiment. Des rencontres désagréables, oui, ça il en avait déjà eut quelques une, comme Camila Barbosa qu'il n'était pas prêt d'oublier, mais elle n'avait pas fait de sa vie un enfer pour autant, il serait plus juste de dire qu'il gardait un goût assez amer de la fin de leur aventure qui avait pourtant si bien commencé quand elle s'appelait encore Thadéis. Il y avait aussi eut son patron, avant qu'il ne se décide à se mettre à son propre compte, au final, il lui avait plutôt rendu service...

- Tu veux dire à part Mme Fernandes ? Non, je n'ai pas à me plaindre, en général, les gens qui m'ennuies je m'en débarrasse sans ménagement. Tu cherches quelqu'un ? Questionna-t-il. Je te sens aux aguets depuis tout à l'heure

C'était très agréable de marcher ainsi dans la ville sous la douce température de la nuit, avec la jeune femme de parler, d'apprendre à se découvrir, de plaisanter. Certains diraient qu'il était fou ou inconscient de rester ainsi, seul avec un vampire mais la vie était faites de rencontres et si on ne se donnait pas l'opportunité de connaître les gens, on s'enfermait dans des peurs irraisonnées, et puis, il n'était pas sans défense, après tout, il était un sorcier. Etre un vampire ne faisait pas de vous un monstre pour autant. Elle avait deux bras, deux jambes comme tout le monde sans oublier un très beau visage. Et puis au sein du Nouveau Monde, on faisait tout pour accepter et intégrer les vampires dans la société ne serait-ce qu'avec l'apparition de ces bouteilles de sang synthétique qui leur était destiné et que l'on pouvait trouver dans n'importe quelle supérette.

Ils ne vivaient plus au moyen-âge, même s'il était bien conscient que les mentalités devaient encore changer, et ça ne concernait pas uniquement les vampires mais également les loup-garou, d'ailleurs il comptait bien profiter de la Convention pour obtenir enfin un entretien avec leur charismatique leader Cecil de Cortmontaigne.

Comme si ils étaient en parfaite adéquation, alors qu'il pensait à son travail, ce qui était absolument incompréhensible en si charmante compagnie, la jeune femme l'interrogea à ce sujet. Il ne put s'empêcher de lâcher un petit rire amusé lorsqu'elle avoua un peu gênée, avoir parfaitement conscience de ne pas avoir véritablement répondu à ses questions alors qu'elle se permettait de lui en poser

- Toi ? Tu esquives mes questions ? Et moi qui n'avait rien remarqué !! S'exclama-t-il en frappant sa main contre son front avant de glisser son regard sur elle en lui adressant un sourire espiègle. Mais bon je te pardonne parce que tu es une très belle femme, que tu sais flatter mon égo comme nulle autre et... que tu es entrain de me lancer sur un sujet où je suis intarissable

Il y avait beaucoup de vrai dans ce qu'il venait de dire. Tout d'abord, il ne refusait jamais rien à une très belle femme, sauf si évidemment il s'agissait d'une personne avec laquelle il avait quelques contentieux. Ensuite, le comparer lui, à un homme de lettres, avait de quoi flatter son égo. L'écriture était sa passion, il aimait écrire des textes engagés, d'ailleurs ce n'était pas pour rien s'il vouait une certaine admiration à Hemingway.

- Je travaille comme journaliste indépendant pour le USA today, mais j'ai aussi un blog, lui apprit-il en lui tendant une carte de visite avec son nom et les différents moyens de le contacter. Je signe sous mon nom mais aussi parfois sous les pseudo C.C. Ou Cesare. J'aimerais croire que je fais preuve d'objectivité dans tous mes articles mais dans le fond il y a toujours une par de subjectivité qui prend le dessus malgré moi. J'aime les textes engagés, d'ailleurs j'ai commencé ma carrière journalistique en publiant un article dénonciateur dans la journal de l'école. C'était une obscure histoire de harcèlement sexuel qu'un respectable professeur exerçait sur de jeunes élèves. C'est là que j'ai attrapé le virus. Je ne savais pas quoi faire de ma vie, à vrai dire, avoua-t-il, je n'était pas quelqu'un de très fréquentable, mais dès cet instant, dès que l'article fut publié, dès que la vérité éclata, et que cet homme fut mis en examen, j'ai su ce que je voulais faire de ma vie. La presse à un pouvoir énorme, celui de changer les choses. C'est pour ça que c'est une arme à double tranchant, elle est capable d'influencer l'opinion des gens, et que vous ayez tort ou raison, les gens ne retiennent malheureusement souvent que le scandale dont une personne ou une société peut faire l'objet. C'est pour ça que je n'écris jamais des articles si je n'ai pas mené mes investigations jusqu'au bout. Je me targue toujours de savoir ce que j'écris et de n'écrire que la vérité, qu'elle plaise ou non. Il n'y a rien que je n'exècre plus que les scribouillard qui se prétendent journalistes et se moquent de savoir si ce qu'ils écrivent est vrai ou faux. Ces hommes et ces femmes qui sont juste à la recherche d'un scoop ne sont à mes yeux, absolument pas des journalistes. Mes articles me forcent souvent à me déplacer et à voyager, un chance que j'adore ça. Et voilà, je t'avais prévenue, se moqua-t-il de lui-même en se frottant l'arrière du crâne, quand je commence je ne m'arrête plus. J'imagine que en quelques siècles tu as eut l'occasion de voir du pays toi aussi. As-tu déjà quitté les Amériques ? Pour le vieux monde peut-être ?

Cyrius n'avait rien contre le fait de parler de lui, mais il appréciait encore plus en apprendre sur les autres, et Alice était une personne intéressante. Une personne qu'il avait envie de connaître et de découvrir


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MessageSujet: Re: Quand les masques tombent ღ Cyrius   Quand les masques tombent ღ Cyrius Empty18.01.15 20:17


Quand les masques tombent
Cyrius Fernandes & Alice Thompson

Alice n'hésita pas très longtemps avant de venir poser sa main dans celle de Cyrius. Elle se leva du bon en prenant soin de replacer correctement sa robe une fois debout. Elle se mit alors à marcher à ses côtés en direction de sa galerie, amusée par ses suppositions.

« Je crois que le meilleur moyen de comprendre mon style est de regarder mes toiles en ordre chronologique. Les mouvements ont énormément changés avec le temps et je me suis plus d'une fois retrouvé séduite par l'une de ses découvertes. »

Si les plus vielles étaient de la Renaissance et que le baroque tenait une place importante, elle s'était également laissé découvrir de nouvelles formes, laissée emportée par ce qu'elle ressentait le moment présent. Romantisme, impressionnisme, préraphaélites, cubisme, expressionnisme, futurisme.....Expliquer sans avoir d'exemples serait beaucoup trop difficile. Lorsque Cyrius lui proposa de cesser de se vouvoyer, Alice se sentit sourire, consciente que la différence d'années vécues avaient beau être immense, elle semblait effectivement du même âge. Elle oubliait parfois que le vouvoiement n'avait pas la même importance qu'à son époque.

« Oui bien entendu ce sera avec plaisir. »

Alice ne put retenir un léger rire en entendant Cyrius lui faire part de son peu de connaissance en matière de vampirisme. Si seulement il savait...

« Je dois avouer ne pas être la meilleure personne pour t'enseigner ce qu'il y a à savoir sur nous. Mais tu as raison, ce qui relie un créateur et son infant est particulier... La mienne sort de l’ordinaire, certain lien sont bien plus simples...»

Il était peu commun de voir un vampire rejeter autant son infant tout comme il était hors du commun de détester à ce point sa condition. Un mélange des deux ne pouvait donner absolument rien de simple. Alice tenta de ne pas trop songer à Gideon et par le fait même à la nuit qu'ils avaient partagé la veille. Entendre parler de la vie familiale de Cyrius lui fit du bien, lui permettant de repenser à ses vrais parents. Elle ne pouvait s'empêcher de trouver qu'il avait de la chance de seulement pouvoir se débarrasser de tout ceux l'ennuyant. Lorsqu'il lui fit remarquer sa conduite, elle ne put s'empêcher d'arrêter et de le regarder dans les yeux pour lui répondre.

« Non tout va bien...Au contraire, j'espère seulement ne pas voir quelqu'un.... Mon créateur à New-Phoenix et j'aimerais éviter de le croiser.»

Elle avait tenter de ce montrer le plus rassurante possible.Elle savait que les choses deviendraient difficile si elle croisait Gideon et elle esperait franchement qu'il lui laisse le temps de se remettre de la dernière soirée. Quelque chose commençait à changer en elle, elle avait découvert certaine chose sur sa nature qu'elle ignorait avant. C'était sans aucun doute pourquoi elle aimait cette soirée en aussi bonne compagnie. Elle ne lui voulait aucun mal, bien au contraire. Certains humains étaient attirés uniquement parce qu'elle était éternelle et d'autre en était effrayés, elle avait l'impression que lui ne faisait parti d'aucune de ses deux catégories. Ses lèvres se pincèrent de nouveau en un sourire lorsqu'il lui lança un nouveau compliment. Il n'y avait aucun doute, c'était la première fois depuis des centaines d'années qu'elle croisait un tel gentleman. Elle l'écouta donc attentivement lui parler de sa passion pour le journalisme. Elle l'écouta parler avec beaucoup d'intérêt et ne pu s'empêcher d'être amusée lorsqu'elle remarqua qu'il ne semblait même pas avoir remarqué qu'ils s'étaient immobilisés devant la porte de sa galerie.

« Ne t'excuse surtout pas... Rares sont les hommes étant parvenus à trouver leur passion. Je comprend ton amour pour le journalisme et il me ferait énormément plaisir de pouvoir lire vos textes si ou en conserver une copie ? »

Alice déverrouilla la porte et invita Cyrius à y entrer avant d'activer les lumières et d'enlever l'alarme.

«J'ai beaucoup voyagé oui. Jusqu'à ce que le sorciers nous dévoilent au monde entier, je n'avais pas le choix de changer très régulièrement d'endroit. Dis-moi quels pays préfères-tu ? Tu peux en nommer plus d'eux, je serais pour ma part incapable d'en choisir un seul. »

La lumière mettait en valeur les nombreux tableaux qui n'étaient pas seulement les siens. Une bonne partie de ses créations étaient situées dans une salle de conservation particulière qu'elle avait fait aménager dans la cave.

« Aimerais-tu quelque chose à boire ? Si tu veux tout connaître ma visite risque d'être très longue... »

Derrière se trouvait un réfrigérateur avec bon nombres de breuvages variés, après tout, les clients venant la visiter n'étaient pas tous vampires. Il y avait longtemps qu'elle n'avait pas montré l'ensemble de ses œuvres et de partager son amour pour la peinture lui faisait réellement plaisir. Le fait que cette visite soit pour un humain brillant, gentleman et des plus charismatique aidait pour beaucoup. Elle ne faisait pas confiance rapidement aux gens, mais le fait qu'il ne semble pas craindre son vampirisme l'aidait énormément à lui retourner cette preuve de confiance.


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Cyrius C. Fernandes
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MessageSujet: Re: Quand les masques tombent ღ Cyrius   Quand les masques tombent ღ Cyrius Empty28.01.15 12:14


Quand les masques tombent
Alice & Cyrius


Il était clairement évident que Alice avait quelques soucis relationnels avec son "créateur". C'était flagrant à sa façon de parler de leur liens « peu commun » pour reprendre ses mots, et de la crainte qu'elle avait laissé apparaître à l'idée de le croiser. Etait-il si terrible et impitoyable que son attitude le laissait présager ? Mais ne désirant pas s'attarder sur lui, peut-être par simple superstition car il est connu que lorsque l'on parle du loup on en voit toujours la queue, ou tout simplement parce qu'elle ne le désirait pas, elle avait très vite changé de sujet. Aussi, Cyrius décida-t-il de respecter son choix et de ne pas poser plus de question à ce sujet, pour le moment du moins, car il devait bien reconnaître que ce personnage dévoilé à demi-mot l'intriguait énormément. Pourquoi l'avait-il sauvé du bucher ? Quelle relation les unissait ? Pourquoi lui inspirait-il cette répulsion qu'il devinait si aisément ? Tout laisser à penser que son créateur était un homme dangereux et qu'il ne se contentait pas des bouteilles de sang synthétique....
A sa demande, il avait donc accepté de lui parler de sa passion pour le journalisme. Loin de trouver cela ennuyeux, Alice semblait ravie de l'entendre, pour preuve, son sourire radieux ne se détachait pas de ses lèvres au fur et à mesure qu'il lui dévoilait ce qui lui plaisait autant dans l'écriture.

- Et moi j'en serais honoré, lui répondit-il dans un sourire, lorsqu'elle lui confia qu'elle aimerait lire ses articles. Je te montrerais mon blog tout à l'heure, mais d'abord tes peintures, on est là pour ça avant tout, d'autant plus que je meurs d'impatience de les découvrir

Il lui avait souris, amusé car sans s'en rendre compte, elle avait à nouveau utilisé le vouvoiement pour s'adresser à lui. La jeune femme avait beau s'être habituée au monde moderne, il était des habitudes venant de son époque dont elle semblait avoir du mal à se défaire, mais loin de trouver cela ridicule ou dépassé, cela accentuait le charme intemporel d'Alice. jetant sa cigarette, il leva enfin son regard sur la devanture de la boutique devant laquelle ils s'étaient arrêtés depuis cinq minutes au moins. La voici donc, la galerie d'Alice. La jeune femme déverrouilla la porte et l'invita à la suivre. Les lumières artificielles brisèrent l'obscurité ambiante, et Cyrius s'arrêta un instant pour observer les vitres de la porte et de la fenêtre qui faisait toute la devanture de la galerie qui donnait sur la rue piétonne. Un verre qui filtrait les UV du soleil, voilà qui était bien pratique pour les créatures de la nuit. Vivre à leur époque actuelle devait être beaucoup plus facile pour les vampires...
Il cessa ses observations et se retourna vers Alice qui avait reprit le tutoiement et l'avait invité à lui parler de ses voyages et des pays qui l'avait marqué. Mains dans les poches, faisant mine de réfléchir, il la rejoignit

- Déjà on peut dire que j'ai parcouru les 50 Etats de notre pays. Ensuite j'ai une affection toute particulière pour Cuba et son histoire. Batista, la révolution cubaine,... des hommes se sont battus pour des valeurs à laquelle ils croyaient, même si par la suite ils ont du déchanter avec la dictature de Castro. Au-delà de ça, la Havane est magnifique, tu t'es déjà rendu à Cuba ? Le Pérou reste également un souvenir inoubliable. Mon grand regret par contre c'est de n'avoir jamais été en Europe. Venise me fait rêver. Paris, Londres, Amsterdam,... je regrette vraiment de ne pas avoir pu découvrir toutes ces villes de mes propres yeux. L'Australie est sympathique j'en garde également un bon souvenir

Et pour cause, ils s'étaient fait une virée avec Priscus, mais à vrai dire à part le large de l'Australie, les filles en bikini qui se pavanaient sur le bateau de son meilleur ami, et sa cabine dans laquelle il avait passé le plus clair de son temps en agréable compagnie, il n'avait pas vu grand chose.

- Ce que j'ai le moins aimé par contre c'est le Canada. Il y fait trop froid et toutes ces forêts, c'est pas mon truc, je préfère de loin la ville et son agitation. Et toi ? Quels sont les pays qui t'ont marqué ? Attends, ne me dis rien, ça se reflétera peut-être dans tes peintures... Enfin, je veux bien un petit indice quand même parce que si je remarque rien du tout j'aurais l'air malin, plaisanta-t-il. Tu as le droit d'en citer plus que deux, je te rassure, et pour te répondre je veux bien une bouteille d'eau, merci.

Il la rejoignit jusqu'au réfrigérateur s'empara de la bouteille qu'elle lui tendit. Son réfrigérateur regorgeait de boisson en tous genre : alcool, jus de fruit, soda, et sang synthétique. Lorsque la porte de son petit frigo se referma il leva un visage souriant sur elle.

- Tu exposes beaucoup d'artistes ? Demanda-t-il en commençant à observer les tableaux affichés. Je vais t'avouer tout de suite que je suis complétement néophyte dans ce domaine. Je n'ai jamais réussi à comprendre comment on pouvait décréter que tel ou tel artiste avait du génie et d'autres non. Prends par exemple le cubisme ou l'art abstrait, ça ne me parle pas du tout. Je n'arrive pas du tout à comprendre comment on peut qualifier ces gribouillages d'oeuvre d'art.

Prit d'un doute, il s'interrompit brusquement et lui jeta un regard suspicieux

- Non, ne me dis pas que tu t'es adonné à ce genre de courant ?

A l'expression de son visage qu'il interpréta comme étant mi-amusée mi-désolée, il grimaça à son tour faussement embarrassé

- Non mais au final c'est peut-être pas si mal... qui sait tu me feras peut-être changé d'avis sur ce.... ce... décidément les mots ne lui venaient pas quand il s'agissait de définir ce courant. Non en fait j'en doute sincèrement, fit-il d'un air désolé avant de lui sourire taquin. Bon allez assez parlé, dévoile-moi tes peintures avant que je ne rajoute d'autres bêtises, je suis vraiment curieux de découvrir ce qui t'inspire. D'ailleurs qu'est-ce qui t'a poussé à te mettre à la peinture ? Lui demanda-t-il tout en lui emboitant le pas au milieu de ces murs sur lesquels regorgeaient nombres d'oeuvre d'art..... Raconte-moi tout, je veux tout savoir, et tout découvrir. Nous avons toute la nuit devant nous après tout.
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MessageSujet: Re: Quand les masques tombent ღ Cyrius   Quand les masques tombent ღ Cyrius Empty13.02.15 13:56


Quand les masques tombent
Cyrius Fernandes & Alice Thompson

Alice ne put retenir une certaine surprise alors qu'il citait le nombre de pays qu'il avait visité a un si jeune âge. Alice avait longtemps été forcée de déménager très fréquemment dès qu'elle sentait que sa jeunesse fixe commençait à se faire remarquer. Elle avait vu beaucoup de villes, beaucoup de pays...

« J'ai effectivement été passer quelques temps à Cuba.. mais je ne suis pas restée très longtemps.. Les gens qui vont dans un tel pays recherches souvent ce que je fuis. »

Un soleil chaud et particulièrement intense. Les pays aussi au sud nécessitait des mesures spéciales pour les vampires habitués au pays plus au nord. Elle s'attendait à ce qu'il lui retourne la question, mais elle hésita un peu avant de répondre, incertaine de quel pays elle avait préféré.

« Chaque endroit a un charme particulier. Je ne suis jamais trop descendue de l'autre côté de l'équateur, j'ai réellement un coup de coeur pour l'Europe, navrée que tu n'ai pas eu l'occasion de la visiter. J'avoue que mon coeur est toujours attaché pour l'irlande, mais je fini toujours par revenir aux États-Unis. Maintenant que notre présence n'est plus interdite ça aide beaucoup. » Alice rigola légèrement. « Et oui... certaines de mes toiles le démontre. »

Alice referma la porte du réfrigérateur et hochait la tête positivement, affirmant qu'elle avait les oeuvres de plus d'un artiste sur ses murs. Alice ne put retenir un rire alors qu'il se sentit réellement coupable d'avoir trop parlé concernant son opinion sur l'art.

« Non ne te sens pas mal... Nous avons tous un courant favoris. Je ne suis pas une peintre appréciant particulièrement l'abstrait, mais oui je m'y suis adonnée pendant une certaine période de mon éternité. Il y a certaines choses qu'on ne peut exprimer avec des mots ... c'est pareille pour la peinture, certains sentiment ne s'expriment pas avec des images. »

Elle avança avec lui et le guida vers un escalier qui descendait au sous-sol, une lumière afin de chasser le pénombre sans pour autant que ce soit trop fort comme certaines de ses peintures ne pouvait supporter une lumière aussi forte sans risquer de ce dégrader.

« D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé la peinture. À la maison je peignais surtout du romantisme et je dois avouer qu'il s'agit encore aujourd'hui du courant par lequel je préfère m'exprimer.  »

Elle alluma une deuxième lueur au reflet étrange, mais qui permirent à Cyrius de bien voir toutes les pièces se trouvant dans le grand sous-sol. Le nombre était assez impressionnant, sachant depuis combien de temps elle s'adonnait à ce passe-temps.

« Je les ai classé par ordre si cela peut vous aider. Commençons par ici. »

Elle lui montra les premières oeuvres de romantismes qu'elle avait fait. Des portraits, des paysages.

« C'est avec ces peintures que vous pourrez avoir toutes les réponses à vos questions... J'ai l'impression qu'elle me connaisse mieux que moi-même. »

Dit-elle alors qu'elle regardait l'une de ses premières peintures, son premier portrait, celui de son bien aimé dont elle se rappelait encore la mort tragique. Une mort pour laquelle elle avait l'impression de ne jamais avoir eu de réponse. Encore aujourd'hui, la présence d'Edward lui manquait. C'était surement pourquoi elle n'était jamais parvenue à offrir son coeur a un homme. Elle continua doucement parmi les tableaux et s'arrêta devant un tableau plus petit que les autres.

« De l'impressionnisme... J'ai fais cette toile en France peu de temps avec avoir discuté avec un peintre m'ayant tout dit de cette forme d'art. Je me suis amusée quelques années et encore aujourd'hui il m'arrive de m'en amuser, mais je ne peux pas dire que ce courant à marqué ma vie. »

Elle se tourna alors vers lui, curieuse.

« Avez-vous une toile chez vous ? Dites moi le mouvement que vous préférez et si vous ignorez le nom, expliquer moi seulement ce que vous préfèrez dans une peinture. »



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Cyrius C. Fernandes
Cyrius C. Fernandes

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MessageSujet: Re: Quand les masques tombent ღ Cyrius   Quand les masques tombent ღ Cyrius Empty25.02.15 16:07


Quand les masques tombent
Alice & Cyrius


Cyrius suivit Alice et emprunta un escalier qui menait vers le sous-sol où sévissait une lumière tamisée afin de protéger les toiles de l'agressivité de la lumière du jour, pour qui, à l'image de leur propriétaire pouvait leur être fatale. Cyrius ne pu s'empêcher d'esquisser un petit sourire lorsqu'Alice lui avoua être très sensible au courant romantique. Ça, il aurait pu le parier.
La jeune femme alluma une seconde lumière qui lui permis de mieux apprécier les peintures qui y étaient accrochés. Ils s'arrêtèrent devant le portrait d'un jeune homme plutôt beau, même si ses gouts en la matière n'étaient clairement pas aussi prononcé que s'il s'était s'agit d'un portrait féminin. Il semblait si réel que le journaliste avait l'impression que l'homme allait sortir du tableau pour prendre vie ou qu'il n'allait pas tarder à entamer la conversation avec eux. Mais contrairement aux tableaux peint par un magicien, ceux d'un moldu étaient statiques et les personnages figés dans la toile, éternellement.
Ce qui interpella le plus Cyrius c'était le trouble qu'il pouvait lire dans le regard d'Alice lorsqu'elle regardait ce portrait. Il y avait beaucoup d'amour et de souffrance aussi. Cet homme avait compté pour elle, et visiblement il comptait toujours. Comme si elle avait pu se rendre compte du regard qu'il avait posé sur elle, elle continua la visite avant de s'arrêter devant un tableau plus petit que les autres. Ce dernier avait été exécuté pendant l'un de ses séjours en France. De l'impressionnisme. La main gauche enfoncé dans la poche de son pantalon, la droite tenant sa bouteille d'eau, il observa le tableau au paysage nocturne avec intérêt. L'impressionnisme c'était probablement le seul courant avec celui de la renaissance qu'il était capable de reconnaître du premier coup d'oeil.
Elle se tourna alors vers lui curieuse et lui posa plusieurs questions avec tant d'entrain que cela amusa Cyrius. Il se tourna à vers elle et prit un air faussement contrarié qui se démentait totalement devant son regard rieur.

- Je te laisse le choix Alice. Si tu me vouvoies encore une fois, soit je te botte les fesses soit je t'embrasse

Il allait évidemment de soit que Cyrius avait prévu de faire exactement l'inverse de ce que lui demanderait Alice. Car après tout, une punition n'était pas faites pour arranger celui ou celle en l'occurrence, qui allait se faire punir. Et connaissant sa réserve naturelle il était prêt à parier qu'elle choisirait plutôt de se faire botter les fesses.

Avait-il une toile chez lui ? Oui il en avait une qu'il avait ramené de Cuba. C'était une peinture sans valeur réalisé par un artiste local qu'il avait initialement prévu d'offrir à son père mais finalement il s'était rétracté et l'avait gardé pour lui. Le tableau n'était pas accroché au mur parce qu'il n'avait pas réellement d'endroit idéal où le placer alors il l'avait posé comme ça, sur une des étagères présente dans son bureau. Quand il avait besoin de réfléchir, curieusement, il appréciait d'observer ce paysage de la Havane si chargé d'histoire.
Aimait-il un courant en particulier ? Il n'en savait strictement rien. Avant aujourd'hui, il ne s'était jamais réellement intéressé à la peinture. Il connaissait certains mouvements comme l'impressionnisme, le pointillisme ou quelques œuvres d'art comme les Boticelli parce qu'il les avait passablement étudié à l'école sans réel intérêt d'ailleurs mais ils avaient l'avantage d'être très facilement identifiable. S'il ignorait ce qu'il aimait, par contre il savait très clairement ce qu'il détestait : le cubisme, l'abstrait, pour lui toutes ces tendances n'avaient strictement aucun sens, il n'y avait rien de beau là-dedans, même lui pourrait en faire autant. Toutefois, il décida d'entrer dans le jeu que venait de lui proposer Alice

- Et bien comme je te l'ai dit, je ne suis pas un spécialiste, s'excusa-t-il presque en se grattant l'arrière de la nuque un peu embêté, mais bon je veux bien essayer. C'est une explosion de formes géométrique et de couleurs, lui expliqua-t-il en faisant des signes de la main

Il ne pouvait s'empêcher de se délecter à la vision du visage si sérieux et concentrée de la belle amatrice d'art. Il la laissa ainsi réfléchir et chercher pendant quelques minutes avant de la prendre en pitié et de venir à son secours

- Si je te montre de quoi je parle, tu crois que ça t'aidera ? Lui demanda-t-il innocemment

Il sorti alors un bloc note pas plus grand qu'un timbre poste qu'il avait réduit pour ne pas être encombré et qu'il avait glissé dans l'arrière de la poche de son jeans. Après lui avoir rendu sa taille normal, il feuilleta le bloc et lui brandit très fièrement des graffiti qu'il s'était amusé à faire et qui ornait la page griffonnée entrecoupé de quelques notes. Tel un sale gosse fier de sa blague, Cyrius se mit à rire

- Désolé, j'ai vraiment pas résisté à l'envie de te faire marché. Avoua-t-il. En fait, j'ai un peu honte de le reconnaître mais avant de venir ici, je ne me suis jamais intéressé à la peinture. Je ne connais que quelques courants artistiques parce qu'ils sont faciles à reconnaître comme le pointillisme ou le cubisme mais de là à me demander ce que j'aime, ce qui me plait dans une toile,... il s'interrompit un instant pour réfléchir sérieusement à la question. Pour être tout à fait honnête j'en sais vraiment rien puisque c'est la première fois que je prends le temps de regarder des tableaux. J'ai un tableau chez moi, que j'ai ramené de Cuba. A la base j'avais prévu de l'offrir à mon père mais finalement je l'ai gardé pour moi. C'est pas une œuvre d'art, c'est un artiste local qui l'a peint, il représente un paysage de la Havane dans des couleurs chaudes. Alors, je ne pense pas être sensible au moindre courant mais je te défi de m'en trouver un, fit-il le regard pétillant. J'aime beaucoup tes tableaux, même tes trucs abstraits bizarres ne sont pas détestables, consentit-il à reconnaître tout en revenant tranquillement sur ses pas. Tu as fait beaucoup de paysage, de scène de vie, mais y a un tableau en particulier qui a suscité mon intérêt, fit-il en remontant la galerie. Lui.

Il s'était arrêté devant le tout premier tableau peint par l'artiste. C'était le seul portrait de son œuvre. Un homme qui plus est, un homme qu'elle avait visiblement aimé à la folie à en jugé par le soin qu'elle avait prit pour le réaliser et la perfection de ses traits, mais surtout à en juger par le regard qu'elle posait à chaque fois sur lui. Croisant les bras sur sa poitrine, il se tourna vers le portrait pour l'observer à nouveau

- Qui est-ce ? Lui demanda-t-il en glissant son regard sur la belle rouquine


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MessageSujet: Re: Quand les masques tombent ღ Cyrius   Quand les masques tombent ღ Cyrius Empty28.02.15 21:33


Quand les masques tombent
Cyrius Fernandes & Alice Thompson

Alice ne réalisait même plus quand elle se mettait à vousoyer tellement c'était encré en elle. Après tout, elle était née dans une époque où l'on vouvoyait même ses plus proches amis.

« Est-ce vraiment sage de menacer de botter les fesses d'une vampire alors que nous sommes seuls dans cette cave sombre ? »

Le nombre de fois où Alice blaguait de sa condition pouvait se conter sur les doigts d'une seule main et c'est pourquoi elle se prit elle-même par surprise. Elle ignorait si c'était la présence de Cyrius qui rendait le tout aussi facile où si c'était de parler d'art qui la détendait, mais ce moment lui faisait un grand bien. Elle haussa un sourcil alors que Cyrius tentait de lui expliquer ce qu'il aimait ne parvenant pas trop à comprendre, mais surtout étant surprise de voir qu'il semblait lui décrire quelque chose de similaire à ce qu'il avait dit détesté un peu plus tôt. Elle tenta néanmoins de l'aider et c'est pourquoi elle hocha la tête alors qu'il lui proposait de dessiner. attendant patiemment qu'il s’exécute, elle se mit à rire en réalisant qu'elle venait facilement de se faire tournée en bourrique. Elle ne lui en voulait pas de ne jamais s’être intéressé à la peinture, après tout, pour sa part elle était bien loin d'être une écrivaine pouvant citer les meilleurs œuvres des siècles derniers. Elle accepta néanmoins de relevé le défi, se disant qu'elle n'aurait qu'à poster attention aux remarques qu'il faisait sur ses peintures et qu'elle y trouverait surement un fil conducteur. Pourtant lorsqu'il pointa le tableau de Edward elle sentit son coeur pourtant mort depuis des années se serrer. Elle ne se rappelait pas à quand remontait la dernière fois qu'elle avait parlé de lui à voix haute.

« Edward... Je lui étais promise. Il était réellement un homme merveilleux, un époux dont pouvait rêver toutes les femmes... Je l'ai retrouvé giclant inconscient dans une marre de sang quelques jours avant notre mariage et les autorités sont arrivées peu de temps après moi. C'est pour son meurtre que j'ai été accusée de sorcellerie.. »

Alice eu un sourire triste alors qu'une goutte de sang voulu s'échapper du coin de ses yeux. Elle n'avait jamais eu de réponse concernant les causes de sa mort, elle n'avait jamais pu le voir alors qu'il se faisait soigner...

« Je suis touchée que cette peinture vous plaise. Elle est celle qui m'est le plus précieuse. »

Sa dernière image de lui, celle qui lui permet de bien se rappeler de son visage malgré les années qui passent.

« Continuons.. Je commence à cerner vos goûts. »

Elle marcha avec lui et ils passèrent devant une section où le surréalisme ne se trouvait pas. Des objets courant, des scènes, des paysages... Toutes des illustrations était rattachée au réel. elle scruta sa réaction afin de savoir si elle faisait déjà fausse route.


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