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 Le petit sorcier (PV ARI/ZACK/CAL)

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MessageSujet: Le petit sorcier (PV ARI/ZACK/CAL)   Le petit sorcier (PV ARI/ZACK/CAL) Empty25.05.15 22:10

Septimus dans un réflexe rattrapa son fils avant que ce dernier ne finisse face contre terre. Il ne se rendit compte de son geste que quand Zackary croisa un instant son regard. Le gamin était à bout de force, cependant il trouva le courage de se redresser et se dirigea vers la porte toujours gardée par Calvin.

Ils déambulèrent quelques instants dans les couloirs en direction de l'infirmerie et furent rejoints en chemin par deux autres soldats. Ces derniers étaient venus les escorter sous les ordres de Calvin.

Septimus les connaissait et approuva le choix de Calvin. Les deux hommes n'étaient pas du genre à poser des questions. Ils faisaient juste leur travail et obéissaient aux directives. Ils étaient de bons soldats.

Ils arrivèrent en quelques minutes à l'étage réservé aux soins alors que le jeune Heel peinait à faire les derniers mètres. Septimus se tourna vers les deux gardes.

"Allez chercher une infirmière. Je veux une salle de visite sans autre patient et aucune question indiscrète de la part du personnel."

Les soldats acquiescèrent et s'enquirent de la demande de leur supérieur. Le lieutenant observait les allés et venus autour d'elle. L'"infirmerie" était toujours en effervescence. Elle avait pris en fur et à mesure des années, des allures de véritable hôpital. Les soldats y étaient soignés et suivis mais les lieux étaient également ouverts à une partie de la population de Bâton rouge nécessitant des soins que ne pouvaient leur offrir les établissements extérieurs au Bastion. Le service de santé était entièrement gratuit pour toute la population moldue du territoire. Une disposition quasiment unique aux états-unis, du moins un établissement de cette importance.

Les infirmières leur trouvèrent une pièce, entièrement vide et les inquisiteurs s'y installèrent avec le jeune sorcier. Le médecin avait été prévenu de leur arrivée et devait arriver dans quelques minutes.

Septimus soupira, marcha vers le fond de la pièce et se rapprocha de l'unique fenêtre de la salle de consultation. Il n'avait plus échangé un seul mot depuis leur sortie de la cellule. Le lieutenant sentit un intense fatigue l'envahirent soudainement et il réalisa qu'il n'avait pas fermé l'oeil depuis plus de quarante huit heures. Il était toujours dans le même treillis depuis son départ pour New-Phoenix. Il prit appui sur un membre près de la fenêtre et passa machinalement sa main sur sa nuque. Il massa quelques secondes son cou dans l'espoir d'en apaiser quelque peu la raideur.

Il leva la tête en entendant la porte s'ouvrir à nouveau sur une femme d'une trentaine d'année. Elle portait la typique blouse blanche réservée aux médecins. Elle avait un stéthoscope autour du cou. L'expression du son visage était un savant mélange d'autorité et de douceur. Elle avait une vaste chevelure blonde ramassée dans un chignon assez approximatif mais qui lui allait bien. Sa bouche...

Mon dieu Septimus, ce n'était vraiment pas le moment de reluquer le personnel soignant ! Concentre toi !

Comme le lieutenant était en retrait, légèrement caché par les deux gardes en présence. Il était pratiquement impossible pour la doctoresse de le voir tout de suite. Aussi décida-t-il de garder le silence et laisser Calvin, le second dirigeait la suite des événements.

Il se doutait cependant que le médecin en examinant la blessure allait découvrir les fameuses capsules, fière invention de Saevus Yaxley qui permettait aux sorciers de faire de la magie sans avoir besoin de tenir une baguette. Le lieutenant ignorait totalement la réaction du médecin face à cette constatation.
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Calvin Hasting
Calvin Hasting

ϟ Métier : Garde du corps ϟ Âge : 41 ans ϟ Race et sang : Moldu ϟ Particularité : A une prothèse à sa jambe ϟ Messages : 386 ϟ Date d'inscription : 09/07/2014 ϟ Disponibilité RP : 1x semaine au moins ϟ Célébrité : Gerard Butler ϟ Crédits : Presley♥Cash

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MessageSujet: Re: Le petit sorcier (PV ARI/ZACK/CAL)   Le petit sorcier (PV ARI/ZACK/CAL) Empty26.05.15 12:38

"On traite mieux un ennemi qu'on hait ouvertement qu'un ami à qui on cache ses véritables sentiments."  
Le petit sorcier.


Ils arrivèrent à l'infirmerie sous bonne escorte. Les soldats Perry et Hanks leur trouvèrent une salle de consultation vide et allèrent chercher le médecin de garde du jour.
Calvin était souvent passé par la case infirmerie depuis qu'il était devenu soldat. Rarement pour des blessures graves néanmoins. Les hommes autour de lui savaient ce qu'ils faisaient après tout.
Pendant que Septimus s'éloignait pour regarder la vue qu'offrait la petite fenêtre, Hasting fit assoir le prisonnier (qui en avait bien besoin) sur le lit d'auscultation. Il était d'une grande pâleur et le garde du corps se doutait bien que ce n'était pas que à cause de sa blessure au bras. Il venait de découvrir qui était son père et ce dernier n'était pas n'importe qui.
Calvin jeta un coup d'oeil vers son lieutenant qui se massait la nuque. Il aurait été très fier d'avoir un père comme lui.

Tous deux détournèrent le regard d'un même mouvement en entendant la porte s'ouvrir.
Calvin sourit intérieurement en voyant arriver Drewel. C'était son médecin préféré du Bastion. La jeune femme s'appliquait à la tâche et le soldat n'avait aucune crainte de laisser sa vie entre ses mains expertes. Elle était douée et dès qu'il avait une blessure demandant un tant soit peu d'intérêt, il demandait expressément Arizona Drewel.

Comme Septimus restait légèrement en retrait, Calvin s'approcha de la jeune femme en lui tendant la main.

-Docteur Drewel, je suis heureux qu'on soit tombé sur vous.

Il lança un regard entendu avec son lieutenant, pour lui signifier qu'il accordait toute sa confiance envers le médecin.
Son petit frère, le soldat Lilian Drewel était une bonne recrue. Oldman lui en avait déjà parlé quelque fois. Il fronça les sourcils en se souvenant que cette dernière avait été tuée.

-Ce qui se passera dans cette pièce ne doit jamais quitter ses murs.

Il parlait autant au médecin qu'à Hanks et Perry. Ces deux là ne poseraient pas de problème et il pensait que Drewel ne ferait pas exception.
Voyant que Septimus gardait toujours le silence, il plongea son regard dans celui du médecin.

-Un prisonnier a besoin de soins immédiats.

Il hésita deux secondes avant de continuer, ne sachant pas très bien sur quel pied danser. Puis il se souvint de la localisation de la blessure de Heel - le poignet - et la place des capsules magiques injectées dans les sorciers partisans du Nouveau Monde.

-C'est un sorcier mais nous vous demandons de le traiter comme n'importe quel patient.

Calvin se dégagea de son champ de vision pour qu'elle puisse voir d'elle-même le petit sorcier qui, décidément, n'en menait pas large.
Il savait que ce serait dur pour elle. Bordel, c'était dur pour lui.
Un bon sorcier était un sorcier mort. Mais le jeune homme n'était pas n'importe qui. Si Calvin le savait, Drewel ne pouvait pas le deviner.

 
 
made by pandora.

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MessageSujet: Re: Le petit sorcier (PV ARI/ZACK/CAL)   Le petit sorcier (PV ARI/ZACK/CAL) Empty26.05.15 16:33




le petit sorcier

« La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. » Dr. House


Arizona était en plein dans ses dossiers de la semaine. La jeune femme étant médecin, elle devait aussi s'occuper de la paperasse administrative, comme n'importe quel bon docteur de ce nom. Aujourd'hui normalement la moitié de sa journée était banalisée pour ça, sauf cas exceptionnels. Heureusement pour elle, la plus part de la paperasse était désormais électronique et les dossiers des patients étaient pour la plus part dans les tablettes électroniques des infirmières et des médecins. Pourtant aujourd'hui ne devait pas être comme les autres jours car son bipeur d'urgence sonna. On la demandait en salle 2, c'est à dire une salle de consultation. Il ne devait sans doute plus y avoir de médecin disponible pour le patient et ils avaient sans doute besoin de son aide. Elle se leva, attrapa sa tablette au passage et entreprit de rejoindre la salle dans laquelle on l'attendait.

Sur le chemin, elle s'attacha les cheveux en un chignon blond au derrière sa tête. Quand elle oscultait elle préférait avoir les cheveux attachés, histoire de ne pas les avoir devant les yeux. Pourtant elle préférait avoir ses long cheveux blonds détachés dans son dos. Elle trouvait ça beaucoup plus agréable, dommage que son travail ne lui permette pas plus.

La doctoresse arriva à la salle et ouvrit la porte pour y découvrir d'abord le soldat Hasting. Quand elle le vit, elle lui fit un grand sourire. Elle posa la tablette sur le plan de travail à côté de la porte. La jeune femme avait confiance en lui, il prenait soin de Lilian au seins de l'armée et elle lui en était très reconnaissante. De plus Calvin Hasting passait raisonnablement à l'infirmerie, histoire de soit se mettre à jour où venir faire soigner des blessures vraiment importantes, pas comme certains autres soldats un peu trop douillets à son goût pour faire leur métier.

« Bonjour M. Hasting. » Dit la jeune femme en serrant la main que Calvin lui tendait.

Derrière lui elle vit deux autres personnes. Un jeune homme, plutôt mal en point et elle en déduisit assez facilement qu'elle était ici pour lui. Et enfin un autre homme.. Plus âgé. Elle ne le reconnue que quand elle vit son visage. Septimus Hopkins. Le Second des Inquisiteurs était ici, dans sa salle de consultation. Arizona avait presque du mal à le croire. Mais il ne ressemblait étrangement pas à la description que Lilian lui en avait fait. Elle avait imaginer le lieutenant beaucoup moins... Fatigué. Arizona était une personne très observatrice, et si Calvin avait l'air en forme, Septimus Hopkins lui avait l'air... Au bord du malaise. Dans un sens elle le trouvait beaucoup plus humain et cette prise de fatigue soudaine lui prouvait que personne ne pouvait être un surhomme, pas même lui. Soudain Calvin rajouta quelque chose qui intrigua la doctoresse.

« Bonjour M. Hopkins. » Dit-elle par politesse et par respect pour son supérieur. « Bien sûr M. Hasting. La discrétion est un domaine que tout bon médecin connaît, ne vous en faites pas. »

Il ajouta ensuite que le jeune homme était un prisonnier. Elle leva les sourcils et s'approcha du jeune homme en question. Elle prit une paire de gants à côté de la table de sur lequel était allonger le patient et les enfila. Arizona aperçu alors le bras du jeune homme au même moment où Calvin lui avoua que c'était un sorcier. Complément calme d'extérieur, la jeune doctoresse s'était fait une promesse un jour. Un patient était un patient. Elle ne laisserait pas quelqu'un en train de mourir ou d'avoir mal sans soin si elle le pouvait, à nouveau, sauf cas exceptionnel. Elle répondit donc à Hasting d'un ton parfaitement neutre et clair.

« Je le traiterais comme n'importe quel patient M. Hasting, cependant me demander de le soigner au même titre qu'une personne normale va être compliqué dans la mesure où je n'ai pas accès à son dossier médical, à son groupe sanguin ou à tout autre information médicale qui m'aiderait. Donc j'espère juste qu'il n'est pas allergique aux antidouleurs et aux produits d'anesthésies. »

Arizona se retourna vers le sorcier et lui envoya un grand sourire ironique. Elle n'aimait pas les sorciers. Elle ferait son travail, mais jamais on la verrait sympathiser avec l'un d'eux, d'où le fait qu'elle parle de lui à la troisième personne alors qu'il était à côté d'eux. Elle était médecin et Inquisitrice, pas nounou pour sorcier. La jeune femme s'assit à côté de lui et palpa son torse assez rapidement pour détecter un possible problème cardiaque. Elle regarda ensuite son bras de plus près et aperçu les capsules qu'on pouvait voir à l'intérieur. Cela la dégoûta. Elle ne supportait pas cette vision et n'avait qu'une envie, lui retirer tout ça. Malheureusement ce n'était pas dans ses consignes.

« Très bien. J'espère que tu n'as pas non plus peur des piqûres. Je vais te faire une anesthésie locale au niveau de ton bras pour pouvoir te recoudre sans problème. » Dit-elle d'un ton sec en allant chercher les produits adéquates dans les placards. « Ensuite je m'occuperai de ce qui a moins d'importance. »


love.disaster
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Zachary Heel
Zachary Heel

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ϟ Métier : Gardien de dragon ϟ Âge : 24 ans ϟ Race et sang : Sang-pur ϟ Particularité : Occlumens et Fourchlang ϟ Messages : 2217 ϟ Date d'inscription : 16/06/2014 ϟ Disponibilité RP : Répond 1x par semaine minimum ϟ Célébrité : Craig Horner ϟ Crédits : Moi

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MessageSujet: Re: Le petit sorcier (PV ARI/ZACK/CAL)   Le petit sorcier (PV ARI/ZACK/CAL) Empty28.05.15 9:05


   

Un avenir incertain



   Encadré par Calvin et Septimus, les trois hommes s'avancèrent dans ce qui lui parut être un interminable couloir avant de voir apparaître à l'autre bout du couloir deux silhouettes, venant dans leur direction. Ne prêtant pas d'abord attention à eux, Zachary arqua ses sourcils lorsqu'il réalisa que ces deux soldats étaient en réalité venus pour les escorter. Calvin et Septimus s'imaginaient vraiment qu'il puisse risquer de leur fausser compagnie dans l'état où il se trouvait ? Même s'il aimerait enfin se réveiller de ce cauchemar et réussir à s'enfuir, pour l'heure c'était absolument inimaginable. Il se sentait à bout de force, c'était limite s'il arrivait à avancer un pas devant l'autre sans tourner de l'oeil. Alors s'enfuir, ce n'était vraiment plus d'actualité.

Septimus... Septimus Hopkins était son père. Un inquisiteur, pour qui sa mère n'avait été qu'une mission.... Rien que d'y penser ça le révulsait, pourtant, il ne pouvait pas dire que Septimus c'était mal comporté avec lui depuis qu'il avait découvert la vérité sur leur filiation. Mais pourrait-il un jour lui pardonner tout le mal qu'il avait fait ? Arriveraient-ils à nouer des liens ? A se tolérer ? Actuellement il n'en n'était pas certain, mais alors quoi ? Ils étaient voués à se détester et à se combattre ? Une chose était sur néanmoins, il était loin d'être le père qu'il s'était imaginé. Zachary jeta un discret coup d'oeil par-dessus de son épaule. Qui était cet homme ? Il ne savait strictement rien de lui, et de toute évidence, il ne semblait pas prêt à se dévoiler....

Plus ils avançaient et plus il avait l’impression que jamais il n’en verrait le bout, qu’il allait s’écrouler à chaque pas qu’il faisait. Plus il fournissait d'effort, et plus il se sentait nauséeux. Il avait la désagréable sensation que la pièce tanguait dangereusement sous ses pas et que sa vision se troublait, lorsqu’enfin ils arrivèrent à destination.

Zachary ne fit pas attention à ce qu'il se passait autour d'eux, ignorant les regards curieux. Docile, il patientait quand on lui demandait d'attendre et avançait quand on lui en donnait l'ordre. Lorsqu'enfin ils pénétrèrent dans une salle d'attente qui leur fut dévolu, et dans laquelle il allait enfin pouvoir s'assoir, il se dirigea vers le lit qui se trouvait au centre de la place, et y prit place aidé de Calvin. D’abord assis, les pieds ballant dans le vide, il se laissa finalement tomber sur le matelas, et ferma les yeux un instant en espérant ainsi faire cesser le ballotement de cette pièce. La tête lui tournait, il savait qu'il était en train de faire une chute de tension, mais ainsi allongé, les yeux fermés, il avait la sensation de reprendre ses esprits même si sa blessure au bras lui était douloureusement insupportable.
Jamais encore Zachary n’avait été hospitalisé dans un hôpital moldus, ni même dans un hôpital tout cours. Non pas qu'il ne se blessait jamais, bien au contraire, mais lorsque cela arrivait, c’était Joey, leur guérisseur ou ses parents qui s'occupait de lui, avant de finir par sans charger lui-même par la suite. C’était la première fois qu’il allait être soigné par un médecin moldu, si l'expérience en soit ne l'aurait pas dérangé en temps normal, savoir que c'était un médecin appartenant aux Inquisiteurs qui allait le soigner n’était pas vraiment pour le rassurer, mais il supposait qu'il devait très certainement s'estimer heureux qu'on daigne lui apporter des soins.

Sa blessure le lançait de plus en plus.... Il avait encore la douloureuse sensation de sentir la lame lui traverser le bras de part en part, traversant son os comme s'il s'agissait d'un fin papier. Il tressaillit rien que d'y penser... Et maintenant, qu’allait-on lui faire ? Allait-on vraiment le soigner ? Et si… ils cherchaient à lui retirer ses capsules magiques ?
Comme s'il avait pu percevoir son inquiétude, Septimus s'approcha de lui. Son visage était calme et serein. Il posa une main gauche réconfortante sur son épaule et d'une voix douce, sans trahir la moindre contrariété, il lui annonça qu'il était son père avant de lui enfoncer la lame de son couteau dans le coeur.

Sursautant, Zachary ouvrit les yeux subitement, encore haletant. Un cauchemar ? Il venait de faire un cauchemar ? Cherchant Septimus du regard, il aperçut l'homme prêt de la fenêtre observant quelque chose ou plutôt quelqu'un qui se trouvait à proximité de lui. C'est en se retournant, qu'il entendit une voix de femme, répondre à Calvin que la discrétion faisait partie de son travail... La femme en question entra dans son champs de vision, tout en prenant place à ses coté. C'était une femme au visage sévère, elle avait attaché ses cheveux dorés en un chignon ou en une queue de cheval, de là où il se trouvait il n'aurait su le dire, et portait une blouse blanche… un médecin. Il la vit hausser un sourcil lorsque Calvin lui révéla qu'il était un sorcier mais elle ne fit aucune remarque et hormis la surprise, il n'aurait su dire si cette nouvelle la contrariait ou la laissait indifférente. Alors qu'elle se penchait au-dessus de lui pour commencer son examen médical, il entendit Calvin lui demander de le traiter comme n’importe quel autre patient sans tenir compte du fait qu’il était sorcier. Zachary avait tourné sa tête vers le soldat, cette précision le surpris, mais il apprécia l'attention. La réponse de la doctoresse ne se fit pas attendre et c'est sur un ton parfaitement neutre et clair qu'elle lui assura qu'elle ne ferait aucune différence, sans oublier toutefois de préciser que n'ayant aucune donnée le concernant elle ne pourrait pas lui agir avec lui avec la même rigueur dévolu à ses autres patients. Soulignant, pour appuyer ses dires, qu'elle ignorait tout de lui comme son groupe sanguin jusqu'à de possibles allergies. Zachary fronça les sourcils devant ses propos. Elle espérait qu’il n’était pas allergique à l’un des composants qu’elle devrait utiliser dans ses médicaments ? Bizarrement, il n'en croyait pas un mot, bien au contraire, ça ne la chagrinerait surement pas s'il devait faire le moindre rejet... Plus ça allait, et moins il lui faisait confiance. De plus il n'aimait pas du tout la manière qu'elle avait de s'adresser à Calvin en l'ignorant alors qu'elle avait parfaitement vu qu'il était éveillé. Elle faisait comme s'il n'existait pas ou comme si le partenaire de Septimus était son parent et lui un enfant trop stupide pour comprendre ce qu'elle était en train d'expliquer, mais c'était probablement son petit sourire ironique qui lui tapait le plus sur le système.

- Je suis B négatif,
répondit-il après avoir avalé sa salive, mais s'il vous faut du sang je connais une personne parfaitement compatible, fit-il en glissant son regard sombre sur Septimus. Et soyez rassurée, je n'ai aucune allergie, lui rajouta-t-il dans un sourire hypocrite qui s'effaça bien vite.

Ce n'était guère surprenant, après tout, il était sorcier et les sorciers avaient une constitution beaucoup plus solide que les moldus. Pour preuve, les sorciers n'étaient absolument pas sensibles aux maladies de ces derniers, mais Zachary se garda bien d’entrer dans les détails, cela pourrait être encore prit pour de la provocation ou un sentiment de supériorité. Toutefois, il y avait quelque chose qui l'énervait grandement et qu'il ne pouvait taire plus longtemps

- Ne m'ignorez plus ! Si vous avez d'autres questions ou des remarques à faire adressez-vous à moi directement

Le médecin prit place à ses côtés et palpa son torse avant d'observer sa blessure. Elle n'était pas brutale, et lui n'était pas douillet de nature, mais ses doigts avaient à peine effleuré sa blessure, qu'il ne put retenir une plainte qu'il tenta d'étouffer malgré tout en serrant les dents. Essayant d'oublier sa douleur il se concentra sur le visage appliqué de la doctoresse qui se mit à froncer du nez de dégout. Etait-ce sa blessure qui lui inspira cette grimace involontaire ? Non, elle avait probablement dû en voir d'autre, et de bien pire que la sienne, alors quoi... ? Qu'est-ce qui pouvait bien susciter chez elle une telle réaction ? Etait-ce plus grave que ça en avait l'air ? Les battements de son coeur s'accélérèrent car la panique commençait à le gagner dangereusement.
Elle avait dû probablement lire l'inquiétude dans son regard car elle ne le laissa pas dans l'incertitude très longtemps. De toute évidence elle avait tenu compte de ses remarques, même s’il n'était pas certain d'apprécier pour autant son ton sec et vindicatif. Ce qu'il détestait par contre c'était de la voir le traiter comme un gosse

- Ne m'adressez pas la parole en faisant comme si vous vous adressiez à un enfant !
Gronda-t-il alors qu'elle se levait de son tabouret pour chercher son nécessaire.

Lâchant un soupir, il fixa la lumière qui se trouvait au plafond juste au-dessus de lui, mais très vite la luminosité fini par lui agresser les yeux, et il tourna sa tête vers la doctoresse qui se trouvait debout devant son armoire à pharmacie portant enfin attention à la pièce en elle-même. Les instruments, ordinateurs et tout l’équipement présent avaient de quoi faire pâlir d'envie le plus grand des chercheurs.

- Me recoudre ? Réalisa-t-il soudainement. Non...

Il avait du mal à concevoir qu'on puisse encore soigner de la sorte en 2030, ça lui paraissait si barbare et archaïque, comme si cela appartenait à un autre temps, et ce n’était pas pour le mettre en confiance. Joignant le geste à la parole, il se releva du lit et se mit en position assise pour lui faire face. La tête lui tournait encore légèrement, mais ça allait, après tout, il était assis et ne risquait pas de s'effondrer

- Chez moi on n'a pas besoin de faire ça... avec ma magie je pourrais me soigner tout seul...

Cela prendrait peut-être quelques jours pour guérir totalement, mais au moins il n'y avait pas besoin de recoudre, et surtout il pourrait soulager cette horrible douleur qu'il ressentait et qui était à la limite du supportable. Evidemment, parler de magie dans une pièce composé de 5 inquisiteurs n'était pas franchement ce qu'il avait pu faire de plus judicieux surtout à en juger par les regards qu'il pouvait croiser, mais après tout il se fichait de leur opinion. La magie faisait partie de lui, et il n'avait jamais eu honte de ce qu'il était.

- Je peux comprendre que vous détestiez la magie surtout après les révélations qui ont été faites lors de la Conférence mais vous avez tort de la diaboliser. La magie ce n'est pas que destruction, elle a plusieurs vertus, tout dépend de l’utilisation que l’on en fait.

Malheureusement ici, au Bastion, il ne pouvait pas faire usage de sa magie, et que ça lui plaise ou non, il allait devoir s’en remettre à eux. Il jeta un rapide coup d’œil sur Calvin puis sur son… père. Eux aussi avaient-ils eut la même appréhension quand il avait fait usage de la magie pour soigner Septimus ?

- Très bien, soupira-t-il avant de se tourner vers Septimus. Elle me soigne, me recoud et après ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Vous me relâchez ?

Il n'y croyait pas du tout, mais alors quoi ? S'ils ne voulaient ni le tuer, ni le libérer que comptaient-ils faire de lui ?

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MessageSujet: Re: Le petit sorcier (PV ARI/ZACK/CAL)   Le petit sorcier (PV ARI/ZACK/CAL) Empty06.06.15 2:11


- Je suis B négatif, mais s'il vous faut du sang je connais une personne parfaitement compatible,

Septimus croisa le regard de son fils. Il était bien trop fatigué pour répliquer qu'il était pour sa part du groupe AB positif, ce qui n'aurait été en vérité d'aucune aide pour le gamin.

Zackary parla. Il parla beaucoup. Il se plaignit du comportement de la doctoresse à son égard et il déblatéra les bienfaits de la magie au milieu d'inquisiteurs convaincus. Plus il baratinait et plus Septimus avait envie de lui faire une taloche derrière le crâne mais surtout, il désirait sortir fumer une cigarette !

Au bout d'un moment, il n'en tint plus et se redressa.

_Veux tu bien te laisser faire et fermer ta grande gueule...

Septimus avait à peine élever la voix pourtant sa réplique donnait l'impression d'avoir été hurler. Il se tourna vers le médecin.

_ Faites le nécessaire pour lui. Si jamais il vous ennuie, je vous autorise à lui donner un sédatif.

Le lieutenant regarda ensuite Calvin.

_ Je sors. J'ai besoin d'une cigarette. Viens avez moi. J'ai à te parler. (Aux gardes) Surveillez le jusqu'à notre retour...

Septimus se dirigea vers la porte sans un mot de plus et quitta la pièce pour se diriger vers l'un des balcons mis à la disposition des fumeurs. Le lieutenant connaissait bien les lieux pour avoir veiller quelques uns de ses hommes durant leur passage à l'hôpital. Natalia avait compté parmi eux. Non, ne pense pas à elle... ce n'est pas le moment.

Il traversa quelques couleurs et arriva finalement à destination. La baie vitrée était ouverte et deux infirmiers terminés leur clope avant de reprendre leur service. Septimus sortit le paquet de sa poche. Il en tira une cigarette ainsi que son briquet. Il enflamma le bâton de nicotine posé entre ses lèvres et inspira goulûment la fumée. Il ferma les yeux et apprécie pleinement cette première inhalation.

Il sentit la présence de Calvin dans son dos alors que les deux infirmiers quittaient le balcon, les laissant seul à seul.

_ Il faut qu'on parle de cela à Camila... Je ne peux pas prendre de décision le concernant. C'est un sorcier. Il est bavard et chieur... mais c'est mon fils...

Il tira à nouveau sur sa cigarette. Elle avait déjà diminué de moitié.
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Calvin Hasting
Calvin Hasting

ϟ Métier : Garde du corps ϟ Âge : 41 ans ϟ Race et sang : Moldu ϟ Particularité : A une prothèse à sa jambe ϟ Messages : 386 ϟ Date d'inscription : 09/07/2014 ϟ Disponibilité RP : 1x semaine au moins ϟ Célébrité : Gerard Butler ϟ Crédits : Presley♥Cash

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MessageSujet: Re: Le petit sorcier (PV ARI/ZACK/CAL)   Le petit sorcier (PV ARI/ZACK/CAL) Empty06.06.15 13:26

"On traite mieux un ennemi qu'on hait ouvertement qu'un ami à qui on cache ses véritables sentiments."  
Le petit sorcier.


Calvin hocha la tête d'un air satisfait quand le docteur Drewell lui affirmait qu'elle le traiterait comme n'importe quel autre patient. S'il avait été heureux qu'ils tombent sur elle, c'était en partie parce qu'il connaissait son professionnalisme.
Il l'observa analyser le sorcier qui ne cessait de parler.
Il se retint de lever les yeux au ciel lorsque leur prisonnier déduisit qu'il y avait un groupe sanguin commun à quelqu'un dans la pièce. Le garde du corps connaissait le groupe sanguin de son lieutenant et ce n'était pas B négatif. En revanche, Hasting lui, l'était mais il se retint de le dire. Lui donner son sang ? Et puis quoi encore ?! Même si Septimus lui en donnait l'ordre, il ne pourrait cacher son dégout et son mécontentement.
Il n'en croyait pas ses oreilles quand Heel vanta, ici, au Bastion, les vertus de la magie. Etait-il idiot à la base où est-ce que parce qu'il avait perdu du sang qu'il divaguait à ce point là ?

Il jeta un regard à Septimus quand le jeune homme demandait ce qu'ils compteraient faire de lui après. Le visage de son lieutenant était tiré, et d'un ton fatigué, il lui répliqua de fermer un peu sa grande gueule ce qui amusa grandement Calvin, et ce, même si l'extrême harassement de ce dernier le préoccupait un petit peu.
Depuis qu'il était parti accomplir cette mission, Septimus n'avait pas dormi. Peut-être parviendrait-il à le convaincre d'accepter un somnifère de l'hôpital pour qu'il puisse se reposer un peu ? Il en doutait. Trop de choses étaient en train de se dérouler ici et le Second de l'Inquisition se devait d'être éveillé pour les vivre.
Ce dernier lui ordonna de le suivre dehors tout en donnant ses instructions à Drewell, Hanks et Perry. Calvin vérifia que les deux soldats hochaient doucement la tête, lui prouvant qu'il pouvait les laisser seul avec Heel avant de suivre les pas de son lieutenant.
Ils se dirigèrent sans un mot vers un balcon réservé aux fumeurs. Calvin n'avait pas envie d'une cigarette en ce moment mais, par habitude, il en tira également une de son paquet et l'alluma.
Les deux infirmières présentes pour leur pause les laissèrent seules. Hasting les salua d'un signe de tête et se plaça au côté de Septimus.
Silencieux, il attendit qu'il lui dise ce dont il voulait lui parler. Il ne du pas attendre trop longtemps : son lieutenant ne pouvait pas prendre de décisions majeures face à son fils car il n'en avait pas l'autorité. Il fallait qu'ils en parlent à Camila.

-Est-ce que tu préfères rester auprès de...du prisonnier et que j'aille lui en parler ? Je suppose que tu préfères le faire toi-même mais...

Calvin se doutait que Septimus préférerait expliquer la situation lui-même. Mais Hasting n'avait aucune idée si ce dernier voulait peut-être rester auprès de Heel.
Il tira une première bouffée et continua

-Je peux aussi l'amener ici, bien que cela suscitera des questions.

Le garde du corps voulait agir vite. Il n'aimait pas qu'une information aussi cruciale que cela ne soit pas en connaissance de Cam. Et puis, il avait hâte de fixer les choses et qu'une décision soit prise.
Cependant, la visite de la leader dans l'infirmerie allait provoquer un chambardement.

Le soldat jeta un regard à son lieutenant. Est-ce qu'il était censé le réconforter à présent ? Calvin avait clairement senti quelque chose dans la phrase "mais...c'est mon fils". Seulement, il n'était pas le genre d'homme à savoir maitriser ça.
De plus, il n'avait aucune idée du sort du sorcier. Cam n'allait certainement pas ordonner son exécution en sachant qui il était. La décision restait pourtant terriblement difficile. Le libérer semblait une idiotie. Mais le garder prisonnier posait autant de problèmes.

-Il va falloir que tu te reposes un peu une fois que Camila sera au courant.


Ce n'était pas un ordre, mais presque. Septimus avait besoin de repos. C'était donc plutôt un conseil...un conseil qu'il voulait qu'il soit mis en application. Pour leur bien à tous.

 
 
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MessageSujet: Re: Le petit sorcier (PV ARI/ZACK/CAL)   Le petit sorcier (PV ARI/ZACK/CAL) Empty07.06.15 13:53




le petit sorcier

« La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. » Dr. House


Franchement, la doctoresse n’en revenait. Jamais durant sa carrière de médecin, quelqu’un avait osé lui parler comme ce gamin le faisait. Apparemment, le respect et l’autorité était une notion lointaine pour le jeune homme, ce qui l’énervait au plus haut point. Avoir une fierté personnelle était une chose, prendre des personnes de haut et leur manquer de respect en était une autre. Ce jeune homme était purement et simplement suicidaire. Elle ne voyait pas d’autres possibilités. Quel genre d’homme pouvait délibérément contredire des personnes convaincues du mal fondé de la magie en essayant de leur prouver que la magie pouvait être bénéfique ? La réponse était simple… Personne. Personne ne pouvait être aussi stupide… Sauf peut-être quelqu’un de suicidaire. Pourtant, alors qu’elle pensait que ce sorcier allait prendre la correction de sa vie, le Lieutenant Hopkins lui dit simplement de la fermer. Ce qui eut juste pour effet de le faire partir lui-même.

Le regard de la doctoresse se posa sur Hopkins avec une moue observatrice. Il était fatigué, elle le voyait. Elle dirait même qu’il était presque à bout. C’était sans doute pour ça qu’il avait juste rabroué cet imbécile de sorcier. Pourtant, quelque chose avait intrigué Arizona. Elle n’avait pas posé de question par professionnalisme et parce qu’elle n’était pas là pour ça, mais elle avait bien remarqué le regard que le truc suicidaire avait lancé au Second quand il lui avait dit qu’il connaissait quelqu’un capable de lui donner du sang. Arizona avait peut-être une couleur de cheveux digne des plus grands stéréotypes, mais elle n’était pas idiote et elle en était d’autant plus observatrice. La doctoresse n’avait fait aucune remarque, mais elle se doutait de quelque chose et notamment d’un possible lien incongru entre les deux. Peut-être cousin… Elle ne savait pas trop, mais elle savait que ce n’était pas le genre de chose qu’on pouvait gérer et que parfois, les liens du sang pouvaient sans le vouloir, empiéter sur les liens de la communauté. Et puis de toute manière, elle n’avait pas son mot à dire. Elle vit le Lieutenant dire quelque chose à Calvin et les deux hommes sortirent de la pièce en donnant leur consigne. Tiens… Elle avait le droit au sédatif ? La doctoresse n’aimait pas vraiment l’utilisation de ce genre de document mais elle n’avait pas vraiment le choix si c’était le boss qui lui demandait… Et puis dans tous les cas, ce n’était pas sur lui qu’elle regretterait de l’utiliser. Arizona arqua un sourcil. Bon… Elle se retrouvait seule avec ce petit sorcier trop causant.  

« Bon maintenant que ce soit clair. » Commença-t-elle en préparant son matériel de soin. « Je suis médecin, je connais mon travail et je suis sûre que j’ai sauvé bien plus de vie que tu n’en sauveras jamais. Tu n’as peut-être pas confiance en moi et à vrai dire c’est ton problème, pas le miens, mais j’ai confiance en moi et je vais te soigner que tu le veuilles ou pas. On n’est pas chez toi. Cependant, ce serait beaucoup plus simple, pour toi, comme pour moi, si tu te laissais faire. Je suppose que tu n'es pas vraiment attiré par les sédatifs, donc tu m’écoutes et je fais mon travail. »

La jeune femme s’amena vers lui avec un tabouret à roulette sur lequel elle se plaça pour commencer. Elle alluma la lampa au-dessus de lui et examina son bras de plus près. L’entaille était profonde. La doctoresse se leva et se lava les mains pour les stérilisés avant de mettre des gants et de se rassoir près de la pipelette qui lui servait de patient aujourd’hui. Arizona attrapa du désinfectant et du coton et commença à nettoyer un peu la plaie. Elle sentit le bras du jeune homme bouger de mécontentement. Arizona le regarda avec un air sévère.

« Calme toi, ce n’est que de l’alcool ça ne va pas te tuer. »

Elle tentait un minimum de le rassurer, cependant elle aurait pu trouver amusant de continuer de lui faire peur. Il devait sans doute les voir comme des ignorants pour utiliser cette méthode et ça l’énerver. La magie était leur facilité, eux n’en avait pas et ils se débrouillaient avec leurs mains, leurs cœurs et leurs cerveaux, comme des gens normaux et comme l’avait voulu leur évolution.

La doctoresse fini de désinfecter la plaie et attrapa la seringue à côté d’elle sur le plateau qu’elle avait préparé. C’était un anesthésiant local, simple et efficace immédiatement pendant une heure, ce qui était amplement suffisant pour ce qu’elle avait à faire. Elle enfonça la seringue dans la peau du sorcier et elle le vit grimacer. « Petite nature » pensa-t-elle en levant les yeux au ciel. Une fois le produit injecté dans la zone elle mit une pichenette sur le bras du jeune homme pour voir s’il avait senti quelque chose.

« Tu as senti ? » demanda-t-elle.

« Moi pas… » se dit-elle. Une fois la confirmation que le produit avait bel et bien fait son effet sur le bras du sorcier, elle sorti l’aiguille et le fil. Elle vit le regard pas rassuré du jeune homme sur l’instrument de la doctoresse.

« Tu dis une seule chose sur ma manière de soigner, je te jure que c’est ta bouche que je vais coudre. »

Elle l’avait dit sur un ton à moitié sérieux, mais assez pour lui faire un peu peur quand même. Au moins elle avait réussis à lui montrer que c’était elle qui était au commande et pas lui. Techniquement, il n’était pas ici en territoire allié et encore moins pour s’y faire des amis. Elle entama alors le bras du jeune homme pour faire le premier point.



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Zachary Heel
Zachary Heel

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ϟ Métier : Gardien de dragon ϟ Âge : 24 ans ϟ Race et sang : Sang-pur ϟ Particularité : Occlumens et Fourchlang ϟ Messages : 2217 ϟ Date d'inscription : 16/06/2014 ϟ Disponibilité RP : Répond 1x par semaine minimum ϟ Célébrité : Craig Horner ϟ Crédits : Moi

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MessageSujet: Re: Le petit sorcier (PV ARI/ZACK/CAL)   Le petit sorcier (PV ARI/ZACK/CAL) Empty08.06.15 8:31


 

Un avenir incertain



   La voix de Septimus se mit à résonner de manière puissante dans la petite salle de soin, ramenant à lui seul le silence, et faisant se converger tous les regards dans sa direction. Zachary ne fit pas exception à la règle, mais vexé, il lui jeta un regard noir, ce qui ne sembla pas du tout l'émouvoir puisque l'homme l'ignora superbement préférant se tourner en direction du médecin, pour lui donner des instructions on ne put plus déplaisante à son sujet qui ne le firent que se renfrogner davantage.  Puis, il se tourna vers Calvin et lui murmura quelque chose qu'il n'entendit pas de là où il se trouvait. Tout ce qu'il vit fut Calvin opiner d'un signe de tête, Septimus ordonna alors aux deux autres soldats qui les avaient accompagné de le surveiller avant de sortir sans un mot ni un regard, Calvin sur les talons.

Dès que la porte se referma sur eux, la doctoresse réapparut dans son champ de vision, visiblement très désireuse de mettre les choses au clair avec lui. Elle ne l'aimait pas, c'était un fait, mais cela n'avait aucune importance puisque ce sentiment était réciproque, mais elle avait raison, il n'était pas chez lui. Il se trouvait dans le Bastion même, là où des particules anti-magie étaient constamment émises, ce qui avait pour effet d'annihiler totalement la magie. Sa main posée sur sa blessure il voulut essayer de l'activer mais rien n'y fit, sa magie ne se manifestait toujours pas ce qui lui valut de lâcher un soupir. Zachary avait beau avoir grandi entouré de sorcier et de non-sorciers, il avait parfaitement conscience qu'il était incapable de se soigner sans avoir recours à la magie parce qu'il était absolument démunie sans elle. D'ailleurs, il réalisait que sans magie, il ne savait pas faire grand choses. Tout ce qu'il avait appris, tout ce qu'on lui avait enseigné, était à base de sortilèges et de sors. Les moldus eux, avaient une façon de faire tellement différente, mais pas moins efficace. Peut-etre était-ce un peu plus douloureux avec une guérison beaucoup plus lente... mais au final, le résultat était le même. Et puis que ça lui plaise au non, il n'avait pas d'autre choix que de s'en remettre à elle, il perdait beaucoup trop de sang, et sa blessure le faisait affreusement souffrir. Il lui jeta un regard méfiant mais de toute évidence elle avait à coeur de bien faire son travail et de le soigner comme on le lui avait demandé. Doucement, et de mauvaise grâce, il leva sa ma droite qui était refermé sur son bras gauche ensanglanté pour lui donner accès à sa blessure pendant qu'elle faisait rouler dans sa direction le petit tabouret sur lequel elle s'était installée.  

Se recouchant sur le lit tout en grimaçant sous l'effort, il fut éblouit par la lumière qui se trouvait au-dessus de lui et qu'elle alluma afin d'avoir une meilleure vision. Agressé par cette lumière, il avait levé la main droite sur ses yeux en grognant de mécontentement, puis, il avait tourné son visage en direction de la jeune femme qu'il observait, les yeux plissés. Elle ne faisait absolument pas attention à lui et s'appliquait à nettoyer consciencieusement la plaie. Le désinfectant qu'elle lui appliqua agissait efficacement renforçant un peu plus sa sensation de douleur. Il avait l'impression de transpirer à nouveau et ne put retenir un mouvement nerveux ce qui immobilisa aussitôt la main du Dr Drewel, suspendue en l'air au-dessus de son bras, avant de lui adresser un regard sévère.

- J'aimerai bien vous y voir, grogna-t-il en retenant une plainte après qu'elle lui eut expliqué ce qu'elle lui avait fait

Il appréciait la précision, mais c'était très difficile de ne pas bouger lorsque la douleur vous lançait aussi péniblement. Il n'était pas douillet mais il avait l'impression qu'aux yeux de la doctoresse il chipotait pour rien. Il voulait bien croire qu'elle avait déjà soigné des blessures bien plus graves que la sienne, mais il n'en demeurait pas moins qu'elle le faisait terriblement souffrir. Il ne fut guère rassuré par la suite des événements lorsqu'il la vit brandir une seringue qu'elle enfonça ensuite dans son bras. Il ne put retenir une grimace lorsqu'il sentit l'aiguille s'enfoncer dans son bras. Aussitôt, il sentit son bras s'engourdir puis, à sa grande surprise, la douleur disparu, enfin. Il vit le médecin lui faire une pichenette sur son bras pourtant il ne sentit rien. L'avait-elle raté ou avait-elle fait ça uniquement pour lui faire peur ?  Lorsqu'elle lui demanda s'il avait senti quelque chose, il comprit qu'elle avait vérifié si l'anesthésiant agissait ce qui était le cas. Le produit qu'elle lui avait injecté était aussi rapide qu'efficace.

- Non, je ne sens plus rien du tout

Il se tourna vers elle et réalisa avec horreur qu'elle était en train de préparer un fil et une aiguille. Sérieusement ? Elle avait sérieusement l'intention de le recoudre comme on reprisait une chemise usagée ?!!! Il voulut ouvrir la bouche pour protester mais la jeune jeune femme le devança, et le menaça, non sans humour, de ce qui l'attendait s'il osait faire le moindre commentaire. Ça le laissa sans voix durant un instant puis ses lèvres s'étirèrent dans un discret un sourire amusé tout en tournant la tête en direction de la lumière qui se trouvait au-dessus de lui. Qui aurait cru qu'une inquisitrice le ferait sourire ? Et surtout elle, qu'il avait pourtant trouvé de prime à bord des plus antipathique

- Désolé... dire ce que je pense est une mauvaise habitude qui m'a déjà valu bien des ennuis. Je crois que votre suggestion intéresserait surement beaucoup de personne.... Merci, fit-il sincèrement en se tournant à nouveau vers elle, de me soigner

Après tout, rien ne l'y forçait. Elle avait certes le devoir professionnel que lui conférait sa fonction de soigner quiconque avait besoin de soins, et ce malgré ses convictions personnelles ou ses préjugés mais après tout, rien ne l'y obligeait. Il restait avant tout un sorcier prisonnier en territoire ennemi. ll se doutait bien que peu de personne devait avoir le courage de s'opposer à Septimus Hopkins, qui, lorsqu'il donnait un ordre, devait être scrupuleusement appliqué, mais elle aurait pu le soigner en négligeant ses soins, pourtant elle n'en faisait rien. Elle était consciencieuse et ne faisait de toute évidence pas de différence entre ses patients, qu'il s'agisse de lui, un ennemis, ou de ses alliés. Et de cela, il lui était reconnaissant. Repliant son bras droit sur ses yeux qu'il ferma, le silence se mit à régner en maître dans la petite pièce. Le silence paradoxalement, s'il l'appréciait dans la forêt, il le détestait lorsqu'il se retrouvait en compagnie de personnes, dussent-ils être des ennemis... Et puis ce n'était pas tout à fait vrai, le silence ne régnait pas dans la forêt. Il y avait de la vie, le bruit des insectes, le chant des oiseaux, si le silence régnait ce n'était jamais bon signe, c'est qu'il y avait du danger...
Les forêts du Montana, il s'en languissait, il avait le mal du pays... Il voulait y retourner et s'y balader main dans la main avec Livie... Livie

- Je n'ai jamais été à l'hôpital, et encore moins dans un hôpital moldus.... j'ai beau vivre en territoire du Nouveau-Monde depuis toujours, vos pratiques me sont totalement étrangères... nous avions un guérisseur de là où je viens, c'est lui qui nous soignait lorsque l'on se blessait.

Joey... Il avait parlé de lui à Ernie. Il lui en voulait énormément et pourtant aujourd'hui sa colère à son égard semblait s'être enfin dissipée. Elle était en tout cas beaucoup moins virulente. Il lui avait appris beaucoup de choses. Des sorts de guérisons mais aussi l'utilisation de plantes médicinales... un savoir qu'il ne partagerait certainement pas avec un médecin moldu et encore moins inquisiteur... pas parce qu'ils n'étaient pas sorcier, mais parce que les moldus étaient ceux qui respectaient le moins la nature. Ils n'y verraient là que l'occasion d'y faire du profit et ravageraient le milieu naturel de cette faune et de cette flore sans réaliser tout le mal qu'ils le feraient... quant aux inquisiteurs, ils ne méritaient pas ce savoir.
La fleur d'Aum. Cette fleur aux vertus magique qu'il avait utilisées pour soigner Septimus... il en aurait bien besoin en ce moment

- Mon bras... Quand est-ce que je serais totalement guéri ? Il n'y aura pas,... de suite ?

Il avait besoin d'être rassuré à ce sujet, savoir qu'il pourrait retrouver l'usage de son bras comme avant. Après tout, la lame du couteau de Septimus lui avait traversé le bras de part en part en traversant son os... Il en eut un haut le coeur rien que d'y repenser. Septimus... il l'avait poignardé sans tressaillir, en le regardant droit dans les yeux.... Quel genre d'homme pouvait faire ça ? Le genre d'homme qui n'avait pas le moindre respect pour la vie humaine

- Qui est... Septimus Hopkins ?
Demanda-t-il en sentant la fatigue le gagner

A ses yeux, cet homme n’était qu’un tortionnaire et un assassin, mais qui était vraiment son père ? Comment ses compagnons le voyaient-ils ? La question s’adressait tant aux deux soldats qu’au médecin, bien que les deux hommes étaient restés muets comme des tombes depuis qu’ils les avaient rejoint.


 
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MessageSujet: Re: Le petit sorcier (PV ARI/ZACK/CAL)   Le petit sorcier (PV ARI/ZACK/CAL) Empty21.06.15 2:51

-Est-ce que tu préfères rester auprès de...du prisonnier et que j'aille lui en parler ? Je suppose que tu préfères le faire toi-même mais...

Septimus secoua légèrement la tête de droite à gauche en expirant la fumée de ces poumons.

-Non. C"est a moi de lui en parler et à moi seul Calvin, tu comprends. Je le ferai dès que Zackary sera soigner. Expérons qu'il sache se tenir à carreaux et ne soit pas assez idiot pour tenter de s'enfuir...

Le lieutenant ne pensait pas que son fils puisse être un sombre crétin. Non le jeune Heel était simplement un jeune homme un peu trop bavard et sûr de l'infinie beauté et merveille du précieux monde dans lequel il avait grandi. C'était à la fois pathétique et charmant.

Septimus déclina également l'offre de Calvin de faire venir Camila à l'infirmerie. Comme le disait le garde du corps, le présence de la Grande Inquisitrice à l'hôpital aux chevets d'un sorcier blessé soulèverait des questions indésirable. Ils n'avaient pas besoin de cela en plus.

- J'irais lui parler. Je préfère le faire dans l'intimité et à l'abri des oreilles indésirables...

Le lieutenant tira une dernière fois sur sa clope entièrement consumée et l'écrasa dans un cendrier mis a la disposition du personnel. Il se tâtait à en sortir une deuxième tout de suite avant de retourner dans la salle d'examens. Il n'avait aucun envie d'en prendre le chemin en cet instant.

-Il va falloir que tu te reposes un peu une fois que Camila sera au courant.

Septimus se tourna vers Calvin et ouvrit la bouche pour lui demander à se mêler de ses affaires. Le lieutenant n'avait pas pour habitude de se laisser conseiller par un subalterne sur la manière dont il devait gérer la fatigue et le stress. Le cracmol portait assez sur ses épaules depuis suffisamment d'années pour connaître parfaitement les limites de son corps et de son esprit.

Cependant, le lieutenant retint ses répliques cinglantes pour un léger haussement d'épaules. Quelques semaines auparavant, le garde du corps ne se serait jamais permis de donner ce genre de "conseils" à son officier supérieur. Hasting ne l'avait peut être pas encore remarqué mais il prenait petit à petit de l'assurance. Il commençait doucement à occuper la place qu'il lui incomberait tôt ou tard s'il continuait sur cette voie avec Camila. C'était inévitable.

- Je me reposerai quand tout sera sous contrôle... dit Septimus avec une certaine douceur. Pour l'instant, Camila est encore besoin de moi aux commandes quelques temps...

Surtout que la jeune femme pour sa sécurité et son bien être ne pouvait pas agir d'elle même sur Saevus Yaxley.

- Quand Heel sera soigner. Tu le conduiras dans le section pénitencier J. La sécurité y est renforcée. Tant que rien n'aura été décidé à son sujet. Il ne doit pas quitter la prison. Si ce n'est pas pour notre sécurité, c'est avait tout pour la sienne. Avec une langue pendue comme la sienne, il ne pourra pas s'empêcher de vanter les mérites de son espèce. Il va finir avec une balle entre les deux yeux...


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MessageSujet: Re: Le petit sorcier (PV ARI/ZACK/CAL)   Le petit sorcier (PV ARI/ZACK/CAL) Empty21.07.15 1:33




le petit sorcier

« La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. » Dr. House


Arizona se demandait sincèrement ce qu'elle avait pu faire de mal pour en arriver là, à soigner un jeune sorcier impertinent. Elle s'était battue durant toute sa carrière pour soigner les personnes qui avaient subit des problèmes à cause de la magie de ces personnes, et aujourd'hui elle se retrouvait à en soigner un... Chez les inquisiteurs. Elle avait évidemment vu que le jeune homme était mal vu par Hopkins et Hasting, mais ils le gardaient et le soignaient. En tant que médecin soumis au secret médical elle ne révélerait rien, mais elle se posait des questions sur qui était réellement ce gamin qui causait trop, et qui de toute évidence continuait. Cependant elle avait promis de le traiter comme n'importe quel patient et elle tiendrait parole, ce sorcier aura les mêmes soins que les autres, que ça lui plaise ou pas d'ailleurs.

Le gamin approuva le fait que pas mal de personnes donneraient cher pour qu'il ait la bouche cousue. « Bah tu m'étonnes... » Pensait Arizona. Ce jeune homme avait tout pour énerver l'homme le plus patient du monde : il parlait sans arrêt mais surtout il parlait de chose qui dans le coin était intolérable et que même elle avait du mal à supporter. Pourtant son métier lui en avait fait voir des vertes et des pas mûres. Mais lui, ce jeune sorcier impertinent, était tout simplement insupportable. Elle avait l’impression qu’il se pavanait, montrant toutes les possibles connaissances qu’il avait et les étalaient à droite et à gauche. Pourtant, il avait les connaissances du monde qu’il choisissait : celle du Nouveau Monde. Ces tissus de mensonges destinés à donner aux gens un minimum d’espoir… A leur montrer qu’ils pouvaient avoir confiance. La doctoresse eu un sourire qu’elle cacha : cet espoir et cette confiance étaient en train de partir en fumé au nez et à la barbe de ces partisans… Les gens se retournaient contre eux, les accusaient de tout leur maux, leur en voulaient. Ils ouvraient les yeux sur une vérité trop longtemps cachée, sur un « Nouveau Monde ». Elle se félicita intérieurement de son jeu de mot. Le sorcier continua d’ailleurs de raconter sa vie à Arizona. Qu’est-ce qu’elle donnerait pour échanger de place avec n’importe quel autre médecin du Bastion. Et encore, les autres avec souvent peu de patience, alors envers un sorcier. Calvin Hasting l’avait appelé parce qu’il avait confiance en elle, et la doctoresse lui ferait honneur. Elle avait fait une promesse. La jeune femme arqua un sourcil quand elle entendit le mot « guérisseur ». Arizona ne pouvait pas s’empêcher d’imaginer un homme avec des babioles en os autour du cou, un pagne en lianes et dansant sur un air satanique en entendant le mot « guérisseur ». Ce cliché lui donnait sans doute une bien piètre image des véritables sorciers, mais elle ne pouvait pas ne pas faire attention à tous ces préjugés qu’on lui avait raconté durant son enfance.

« Je te conseille de ne pas employer ce genre de mots par ici, tu risquerais d’attirer l’attention sur toi et crois-moi quand je te dis que tu n’en as pas envie. »

La doctoresse coupa le dernier point de suture du bras du sorcier. Arizona recouvrit son bras d’une compresse et d’une bande pour ne pas qu’il y touche. Elle en avait finis avec cette plaie, mais elle devait continuer de le surveiller pour voir l’évolution de l’os interne. Elle n’avait rien pu faire pour son os, la lame avait pénétré avec tellement de facilité dans son bras que la coupure avait été très nette. Il était donc inutile de mettre une broche. Cependant, elle avait appris avec le temps que le métabolisme d’un sorcier était plus rapide qu’un humain normal, ce qui, étant donné leur mode de vie, était assez évident en fait. C’était une différence très légère, mais qui se voyait pourtant. Le jeune homme paru percevoir sa réflexion ca il lui demanda quels seraient les suites de ses soins.

« Ton os va se ressouder de lui-même, la coupure a été extrêmement nette et il m’ait impossible de t’emmener au bloc te mettre une broche. Je ne sais comment tu pourrais réagir ni si tu supporterais une anesthésie complète avec le sang que tu as perdu. »

La doctoresse marqua une pause. Elle se leva et se dirigea vers les placards de salle d’examen.

« En parlant de ça, je vais devoir prendre ta tension et peut être te faire une prise de sang, selon la tension que tu as. Puis je vais voir pour tes autres blessures ce que je peux faire. »

Son ton était très neutre. Arizona ne voulait pas s’impliquer émotionnellement avec ses patients, elle avait appris les risques que cela pouvait engendrer. Après tout, elle avait démissionné de l’hôpital de Miami à cause de ça. Elle faisait même encore des cauchemars de cette opération et de ses suites. Soudain, le sorcier lui posa une question qui la surprit. « Qui est Septimus Hopkins ? ». Elle se tourna face à lui, son tensiomètre à la main et lui lança un regard de reproche.

« Je ne suis pas apte à répondre à cette question, et même si je l’étais, je ne pourrais pas te répondre car il s’agit de mon supérieur. »

De toute façon, elle n’avait pas la moindre foutue idée de l’homme qui se cachait dans le Second des Inquisiteurs. Tout ce qu’elle savait à son sujet, c’était son frère qui lui avait dit. Avant aujourd’hui, elle ne lui avait jamais adressé la parole. Et puis… De quel droit lui posait-il cette question ? Il n’avait pas à savoir. Il voulait le connaître ? Bah qu’il lui propose un resto.

« Pour ton bras, » dit-elle en changeant de sujet « Essaie de ne pas mouiller le bandage, ne l’enlève pas toi-même, tu reviendras et je le ferais. Si je suis occupée, une infirmière le fera sans doute. Dans tous les cas, tu reviens dans une semaine pour que je t’enlève tes points. »




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MessageSujet: Re: Le petit sorcier (PV ARI/ZACK/CAL)   Le petit sorcier (PV ARI/ZACK/CAL) Empty27.07.15 16:39


 

Un avenir incertain



  C'était absurde, tout ceci était complétement absurde. Zachary avait choisi de ne pas répondre lors de la mise en garde du médecin concernant l'utilisation de certains mots qui pourraient avoir le malheur de heurter la sensibilité des Inquisiteurs. Non pas qu'il n'avait rien à redire sur le sujet, mais il ne se sentait plus en état de débattre concernant leurs idéaux respectifs ou sur quoi que ce soit d'autres d'ailleurs. Il se sentait complétement vidé de son énergie et puis au vu des regards qu'il avait pu sentir se poser sur lui de ses deux geôliers ainsi que de son médecin, il avait compris qu'il ne devait pas non plus trop tirer sur la corde et apprendre à faire profil bas.... ce qui n'allait pas être chose aisé. Il avait déjà beaucoup de mal à se retenir de partager le fond de sa pensée et s'il y parvenait c'était uniquement parce qu'il se sentait faible, si ça n'avait pas été le cas il n'aurait certainement pas pu s'empêcher de leur dire, que ça leur plaise ou non, que la magie faisait partie de leur monde et qu'il n'y avait aucune honte a être guérisseur au même titre que médecin ou médicomage.

"Imbécile, semblait tonner la voix inquiète de celui qu'il avait toujours considéré comme son père. Tous ces gens qui se trouvent dans cette pièce, tous ces inquisiteurs, qu'ils soient soldats ou médecin, sont persuadés de leur bon droit, et resteront insensibles à tes paroles. Réfléchis un peu. Si tu devais te retrouver dans une pièce en compagnie d'un homme de plus de 130 kg qui ne souhaite qu'une chose te voler ton argent et d'une femme ne pesant pas plus de 50 kg persuadée à tort mais de tout son coeur que tu lui a pris son enfant, de qui aurais-tu le plus peur ?

La réponse à cette question était évidente. La femme était beaucoup plus dangereuse que le colosse car elle serait absolument inaccessible à toutes paroles, même pleine de bon sens. Elle ne pourrait pas entendre raison car sa conviction décuplerait sa volonté et ses forces... et la raison n'aurait plus de mise chez elle. C'était exactement le genre de situation dans laquelle il se trouvait en ce moment... les Inquisiteurs étaient persuadés d'être les seuls à détenir la vérité. Ou tu te soumettais ou on te le faisait regretter, comme l'avais si bien mise en garde le médecin.

Tout n'avait pourtant pas toujours été comme ça... Avant la révélation de la magie, les moldus étaient fascinés par tout ce qui était de l'ordre de la magie. Des illusionnistes comme Houdini étaient admirés et les magiciens faisaient rêver petits et grands avec leur tour de passe-passe. La magie aurait donc dû être accueillit avec émerveillement mais au lieu de ça, un groupe dissident avait décidé, comme par le passé moyenâgeux, que la sorcellerie était démoniaque et qu'il fallait à tout prix s'en débarrasser... Des siècles avaient beaux s'être écoulés depuis l'apparition des premiers inquisiteurs, leur étroitesse d'esprit et leurs méthodes étaient malheureusement toujours d'actualité, et pire que tout, il venait de découvrir que son véritable père était des leurs...

Il voulait bien admettre qu'en ces temps actuels les moldus avaient toutes raisons d'être en colère et de se méfier de la magie, mais à présent, il était fatigué d'être tolérant et de les voir se servir de tout ceci comme d'une excuse pour justifier des actions qui, à ses yeux, n'en n'avait aucune. C'était indéniable, il existait des sorts interdits, oui certains individus étaient très dangereux également et le fait qu'ils possèdent des pouvoirs magiques ne faisait que les rendre encore plus menaçant qu'ils ne l'étaient déjà aux yeux des personnes qui en étaient dépourvus. Mais devait-on pour autant généraliser sous prétexte qu'ils étaient des sorciers ? Ce n'est pas parce qu'il y avait des psychopathes et des meurtriers parmi la population moldus, que tous les moldus étaient dangereux pour autant. La peur, l'intolérance et l'ignorance ne faisaient qu'engendrer la haine de l'autre et la guerre... Pourtant c'est ce qu'avaient choisis les Inquisiteurs... En l'état où allait les choses est-ce qu'un dialogue était encore possible ? Zachary l'ignorait et à vrai dire, bien qu'il se savait être dans le juste, il se sentait totalement dépassé et frustré par son impuissance à leur faire entendre raison, mais il avait compris, qu'il devait garder ses observations pour lui-même... du moins pour le moment.

La voix du Dr Drewel le sorti de ses pensées et le fit légèrement tourner la tête dans sa direction en lui jetant un regard fatigué certes, mais toujours très réceptif malgré tout. Si réceptif que ses yeux trahirent sa stupeur tandis qu'une grimace involontaire avait déformé sa bouche dans un rictus dégouté lorsqu'il comprit qu'il comprit à quoi il venait d'échapper en ne se faisant pas opérer. Était-elle réellement sérieuse ou elle se moquait de lui ?!! Avait-elle réellement songé à lui mettre une broche dans le bras ?!!! Il fut tenter de lui poser la question mais à en juger par l’expression de son visage, elle paraissait réellement sérieuse

- Je préfère aussi, lâcha-t-il dans un soupir, soulagé de savoir qu'elle n'en ferait rien.

Il l'entendit ensuite se lever de son tabouret et le bras droit recouvrant toujours ses paupières, il ouvrit à nouveau un oeil en l'écoutant lui dire qu'elle allait prendre sa tension avant de soigner ses autres blessures et lui faire une prise de sang... Une prise de sang ? Pourquoi faire ? Pour l'analyser et avoir des échantillons de sang de sorciers qui leur permettrait de faire dieu sait quoi avec ? Des expériences comme Livie en avait été victime à New-Phoenix ? Son regard se durcit et les battements de son pouls s'accélérèrent

- Non... pas la peine... juste... de l'eau. S'il vous plait

Se montrer agressif et sur la défensive n'apporterait rien de bon d'autant plus qu'il n'était pas vraiment en mesure de riposter ou de leur tenir tête. Il préférait refuser en bloc tout ce qu'elle venait de proposer plutôt que de laisser clairement sous-entendre ce qu'il craignait réellement. Sans compter que malgré ses compétences évidentes, ses histoires de broches ou encore savoir qu'elle avait réellement recousu sa blessure, lui avait amplement suffit niveau soin, il n'en voulait pas davantage. Par contre, il était vrai qu'il avait la bouche pâteuse et qu'il se sentait complétement déshydraté.

Il n'aurait su dire si le regard empli de reproche qu'elle lui avait lancé était dû à son refus de la laisser faire ce qu'elle voulait avec lui ou à sa question concernant Septimus Hopkins. Elle avait en tout cas choisit de commencer par là en lui faisait clairement comprendre qu'elle ne lui dirait rien. A vrai dire, il ne s'était pas attendu à grand-chose lorsqu'il avait posé sa question. Il était évident que ses deux gardiens n'allaient pas piper mots, il avait connu des statues bien plus bavardes qu'eux. Quant au Dr Drewel il était évident qu'elle prenait sur elle pour se montrer professionnel autant que ce peu et qu'elle ne tenait vraiment pas à faire la conversation avec lui malgré tous ses efforts pour engager le dialogue. Bien que polie, elle restait distante ne répondant qu'au stricte minimum. Agissait-elle ainsi avec tout le monde ou était-ce lui qui avait droit à un traitement de faveur ? Peu importe du reste, elle n'était pas désagréable malgré son aversion évidente, et elle faisait son travail, il aurait pu tomber beaucoup plus mal. Du reste, qu'auraient-ils pu lui apprendre qu'il ne savait déjà ? L'homme ne semblait pas être d'un naturel très bavard et il le voyait très mal se confier à qui que ce soit sur sa vie privé... En fait, il se demandait ce qu'il avait pu hériter de lui. Ils étaient si différents.... Il ne connaissait de lui que les aspects les moins engageants de sa personnalité. Pourtant,... lorsqu'il l'avait rattrapé pour qu'il ne s'écroule pas sur le sol, il lui avait paru ressentir de la chaleur... et le regard qu'il lui avait lancé lorsqu'il lui avait parlé de leur filiation, il était bouleversé... Septimus Hopkins n'était peut-être pas le monstre qu'il croyait... ou était-ce ce qu'il voulait croire parce que ça l'arrangeait ? Il ne savait plus, tout était si confus dans son esprit.

Les recommandations médicale du Dr Drewel le sortirent de ses réflexions et lui tirèrent un sourire las et désabusé. Il n'y avait absolument rien de drôle si ce n'était qu'elle semblait avoir oublié un léger petit détail.

- Ce n'est pas à moi qu'il faut dire ça...

Il ignorait ce qui allait advenir de lui, on ne lui avait apporté aucune réponse à ce sujet. Une chose était sur cependant, il doutait très fortement qu'on le laisse libre de ses allers et venues dans les prochains temps... Ses yeux se fermèrent, il avait de plus en plus de mal à les laisser ouvert. Parler lui permettait de rester éveillé mais ça devenait de plus en plus difficile, il se sentait complétement assommé.

- Pourquoi êtes-vous devenu médecin ? ça fait longtemps que vous exercez ?

Se centrer sur elle était un sujet de conversation comme un autre et puis, peut-être serait-elle plus encline à parler d'elle, sans compter que ça l'intéressait sincèrement. Secretement, il espérait que ce sujet de conversation lui donnerait la force de rester éveillé. Pourtant, malgré ses efforts, les sons lui parvenaient de manière déformé et inaudible. Il lui parut que quelqu'un entrait dans la pièce, mais il n'aurait pu le jurer. Etait-ce ses tortionnaires qui étaient de retour ? Probablement. Et maintenant ? Qu'allait-il se passer ? Il le saurait… quand il ouvrirait à nouveau les paupières, mais il avait beau lutter, il n’y parvint pas et tout devint noir et silencieux autour de lui.

(terminé pour moi).

 
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