Sujet: "Un amour de fils" - PV Priscus 28.02.15 13:54
un amour de fils lyra smith-yaxley - priscus françois yaxley
A
ssise seule dans son bureau, face à son téléphone, elle était en train d’hésiter. Appeler Charles… Ne pas l’appeler. Lui dire toute la peine qu’elle avait… Il lui avait dit qu’il voulait seulement savoir si elle allait bien, l’avoir au téléphone lui suffisait. Sur le moment elle avait dit oui… Mais combien de temps tiendraient-ils tous les deux ? Son téléphone portable vibra sur le bureau. C’était Charles… Encore. Et elle rejetait l’appel… Encore. Une partie d’elle-même souhaitait répondre à Charles pour lui déballer tout ce qu’elle avait sur le cœur, mais une autre partie voulait rester seule. Et en effet, elle était seule dans cette tour d’ivoire. Dans ces appartements devenus si grands qu’elle s’était enfermée dans cette seule pièce qui était la sienne. Elle ne savait pas où était passé Saevus et ne cherchait pas à le savoir. Elle n’arriverait pas à le voir en face de toute façon.
Lyra regarda son reflet dans l’ordinateur éteint face à elle. Elle avait les yeux bouffit, les traits marqués qui lui donnait dix ans de plus que son âge, des cernes qui prouvaient qu’elle n’avait pas dormis. Elle était juste horrible mais elle avait des raisons de l’être. Elle avait vécue depuis toutes ces années dans un grand mensonge, dans une des plus grandes manipulations de l’histoire… Celle de son époux. La future maman pensait à ses enfants. A Hérès, perdu comme s’il cherchait une bouée, quelque part, qui l’amènerait dans un lieu où son père ne lui aurait pas caché la vérité sur cet Empire qui devait devenir le sien. A Priscus, qui avait depuis peu acquit le fardeau d’avoir le même prénom que son grand-père, instigateur de cette mascarade immonde. Aux jumeaux… Dont seulement quelques personnes étaient au courant de leur existence. Lyra passa sa main sur son ventre, encore très peu arrondi par sa grossesse. Elle voulait attendre la première échographie pour être sûre et donc la fin de la convention pour avouer à ses enfants l’heureux évènement. Les heureux évènements. Saevus allait sans doute beaucoup compté sur l’image des jumeaux pour remonter sa popularité… Elle n’était évidemment pas d’accord et elle serait sans doute froide avec Saevus encore un bon et très long moment, mais dans le fond, elle savait très bien qu’elle lui avait toujours tout pardonné sans rien lui demander en retour.
Et en une soudaine envie, elle se leva de sa chaise avec la conviction de devoir parler à quelqu’un en sachant exactement à qui. Elle espérait juste que pour une fois… Il serait là. Lyra déverrouilla son bureau et en sortit, prenant ainsi la direction de la chambre de son fils, Priscus. Elle avait beau se rappeler les pires souvenirs de sa vie, Priscus restait son fils à ses yeux. Elle l’avait élevé comme tel, sans jamais faire de différence avec Hérès et elle était peinée à chaque fois qu’il partait. Mais elle savait très bien ce qu’il cherchait, pourquoi et surtout pourquoi depuis que Saevus lui avait avoué qu’elle n’était pas sa mère, elle avait senti cet éloignement avec lui la déchirer. Mais quand elle toqua et entra dans la chambre, il était là et pour la première fois depuis plusieurs heures à pleurer, elle eut un sourire sincère.
« Bonjour, je peux te parler ? » demanda-t-elle à son fils d’une voix douce.
Après les révélations de la conférence de la paix et celle de son père, Priscus n’aspirait qu’à une chose : le calme ! Heureusement pour lui il restait un endroit où il y pouvait trouver ce calme tant attendu. Sa chambre n’avait pas changé avec les années. Un adolescent normal aurait collé des affiches de groupes sur les murs ou d’un autre passe-temps. Sa chambre était aussi impersonnelle que possible. Il faut dire qu’il n’y passait pas beaucoup de temps. Entre l’école, les soirées chez les uns et les autres, et les différentes fugues qu’il avait faites, il avait passé plus de temps à l’extérieur que chez lui. Même l‘appartement de Cyrius lui était plus familier que les quatre murs de sa chambre. Il aurait peut-être dû y mettre un peu plus de lui-même, mais ça n’avait pas eu de sens autrefois et maintenant ça n’en avait pas tellement non plus. La chambre était dépourvue de la plupart des décorations qu’on pouvait attendre de trouver dans la chambre d’un jeune homme. Il y avait un lit une place dans le fond, un bureau avec du bazar en face avec sa chaise un peu vide et une bibliothèque pleine de livres d’enfants. La fenêtre donnait sur la rue et il se souvenait avoir aimé s’asseoir dans sa chaise pour voir le ciel à travers le verre. Sur les murs il y avait quand même une frise tout le long avec des petits nuages blanc sur fond bleu. C’était un reste de l’époque, où enfant, il avait été insouciant de toutes les questions qui l’assaillaient.
Quand il était plus jeune, il se souvenait que c’était sa mère de cœur, qui avait choisi la couleur des murs, la frise et les jeux qui ne traînaient plus dans la chambre (il s’en était débarrassé quand il avait commencé à grandir et que les garder n’avait plus de sens). Même si la chambre était vide de sa présence, il n’avait jamais rien voulu changer, parce que c’était en quelque sorte le reflet très léger d’une partie de la présence de sa mère de cœur. Priscus avait toujours eu une relation conflictuelle avec son père, qui était faite de haut et de bas, mais il vouait un véritable amour à sa mère de cœur. Même s’il avait toujours voulu savoir d’où il venait (et que la réponse avait été un peu plus inattendu qu’il s’y était attend) il ne pouvait oublier que Lyra avait toujours tenu le rôle de sa mère et qu’elle serait toujours celle qui compterait dans son cœur. Il ne savait pas comment il réagirait quand il verrait sa véritable mère, mais il savait qu’il devrait y faire face et qu’il devrait apprendre à la connaitre. Parce qu’il était née de son sang et il espérait qu’elle voudrait aussi le connaitre. Cependant, jamais il ne pourrait enlever le rôle fondamental qu’avait joué et continuerait à jouer, Lyra, dans sa vie.
La vie était soudainement devenue si compliqué. Il se demandait s’il ne regrettait pas un peu l’ancien temps où il courrait comme un jeune chien fou après la vérité. Maintenant, il trouvait que la vérité faisait plus mal qu’autre chose. Elle était douloureuse et rarement plaisante. Il fallait apprendre à vivre avec ça. Il avait été en colère et furieux au début. Il s’était sentit près à casser quelque chose et se soûler jusqu’à oublier. Puis le jeune homme qu’il était s’était rendu compte que c’était une attitude stupide, digne ‘un gamin qui ne veut pas grandir. Priscus n’était plus qu’un enfant et il devait grandir peut-être plus vite qu’il ne l’aurait voulu. A dix-neuf ans, le jeune homme qu’il était, se retrouvait perdu. Il avait toujours suivit un chemin qui menait à la suite et maintenant il devait faire face aux événements. Son père, cet ancien héros à ses yeux, avait trahi la confiance, à la fois de ses supporters et aussi de sa famille. Il ne lui souhaitait que de se relever de ses cendres mais ça serait sans lui pour le moment. Il avait d’autres sujets de préoccupation.
Plus il y pensait, plus il se sentait comme ces personnes tiraillés vers un but mais sans jamais arriver à comprendre qu’elle était ce but. Il sentait que sa frustration et sa colère le rendait d’autant plus triste. Les larmes finirent par monter dans ses yeux et doucement tomber sur son visage. C’était une réaction incontrôlable et il préféra laisser ses larmes tomber doucement sur le lit où il avait finir par s’assoir. Il repoussa ses larmes et c’est là qu’il entendit sa voix. C’était Lyra ! Elle venait de rentrer dans la pièce et il vit d’un coup d’œil qu’il n’était pas le seul à avoir pu pleurer. Elle lui souriait et c’était la plus belle chose qu’il avait vu depuis un moment. Il se releva d’un bond. De sa voix douce, elle lui demande s’ils pouvaient parler ce à quoi il acquiesça rapidement.
« Je t’en prie, installe toi. » Il poussa la chaise vers elle. « Tu sais que je suis toujours disponible pour toi. »
Il se sentait un peu gauche. Il savait que dans les dernières révélations, il n’avait pas été le seul touché par les événements : son frère et sa mère de cœur avaient aussi été les victimes de tout ça. Il n’aimait pas la voir ainsi. Ses propres soucis passaient après, car la voir ainsi lui faisait mal.
« Est-ce que ça va… Je peux faire quelque chose pour toi ? » Demanda-t-il.
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L
a relation que Lyra avait avec Priscus était totalement différente de celle qu’elle avait eue avec son autre fils, Hérès. Priscus étant beaucoup plus libre et indépendant comparé à son frère, elle avait tenté au maximum de tisser des liens forts avec lui, malgré le fait qu’elle n’ait aucun lien du sang en commun avec Priscus. Et pourtant, selon elle, elle avait réussi à aller au-delà de ces liens généalogiques pour apprendre à le connaître plus que n’importe qui dans la famille. Malgré son habitude à fuir le domaine familiale, ce qu’elle détestait par-dessus tout, elle avait su lui donner l’amour d’une mère… Mais malheureusement pas d’une vrai mère, bien que ses efforts fussent grands.
En regardant la chambre enfantine de son fils, beaucoup de souvenir heureux lui revenait en mémoire. Tout lui semblait simple à l’époque… Bien que Saevus ait déjà sa maîtresse et qu’elle était au courant, le fait d’avoir à élever Priscus et Hérès avait été pour elle très bénéfique et elle avait donné beaucoup de sa personne, oubliant qu’elle était trompée et s’occupant avec amour de ses deux fils. Elle se souvenait… Des moments qu’elle passait au bord de leur lit à leur raconter des histoires, à les bercer, à les border avec patience et douceur. Cette époque était désormais bien loin, mais elle restait pleine de bons souvenirs. Quand elle voyait le visage de Priscus, elle ne pouvait s’empêcher de le voir encore petit garçon, et pourtant il était devenu bien grand… Lyra voulait retrouver les câlins d’antan, les « je t’aime maman » de ses enfants, la douceur de leur innocence. Aujourd’hui, cette innocence était bien loin et leur enfance confronté aux défauts d’un père et d’un grand père qui vivaient dans le mensonge. Elle ne pouvait plus leur dire, comme quand ils étaient enfants « Ne vous en faites pas, tout va bien se passer… » Parce que même elle n’en était pas sûre… Et qu’ils se rendaient bien compte que ce qui se passait était grave.
La vision de son fils lui redonnait un peu de gaieté au cœur, mais les souvenirs douloureux des heures passées à pleurer restaient quand même gravés en elle. Priscus lui proposa de s’assoir et elle fut touchée par ses mots. La moindre chose pouvait la faire pleurer, d’abord à cause de son état, mais particulièrement aujourd’hui. Il s’inquiétait pour elle, mais elle s’inquiétait davantage pour lui. Voir son père passer du statut de héros à celui d’homme le plus détester des Etats-Unis était une étape compliqué dans la vie d’un jeune homme qui avait toujours contesté l’autorité parental et qui apprenait à devenir autonome.
« J’ai connue des jours meilleurs, je ne vais pas te mentir. Et toi, est-ce que tu vas bien ? » Demanda-t-elle avec un petit sourire pour se convaincre elle-même que ça allait mieux.
Lyra se rappelait également des raisons de sa venue… Elle devait lui dire pour les jumeaux. Ils n’auraient aucun lien du sang avec lui mais… Son avis comptait énormément aux yeux de la future maman.
« Je suis venue te parler de quelque chose d’important qui s’est passé récemment… Pas de la convention, je pense que ton père t’en a déjà parlé et qu’il a fait assez de dégâts pour le moment. C’est plutôt une… Bonne nouvelle dans un sens, parce que… Je suis enceinte. »
Ses mots étaient saccadés… Elle avait du mal à le dire à voix haute. Sans doute parce qu’elle aurait préférée qu’une autre personne soit le père de ces enfants… Mais ça elle ne le dirait pas à Priscus, un père qui trompe sa femme ça suffit amplement, surtout que son fils savait très bien qu’il était le fruit de cette tromperie.
Lyra comptait énormément pour Priscus. Elle était la mère que n’importe quel gamin aurait rêvée d’avoir. Et il l’avait eu ! Même si ça n’avait été qu’un court moment jusqu’à ce qu’il découvre qu’elle n’était pas sa véritable mère. Il en avait été longtemps déçu. Elle était la seule qu’il connaissait et il n’avait alors pas de nom et de visage à mettre sous la dénomination de mère. Cette période avait façonné le garçon un peu rebelle sans foi, ni loi qu’il était encore. Très jeune, il avait commencé à fuir le domicile familial pour traine un peu partout. Il avait fait plus de chemin sur les routes qu’un autre de son âge. Il avait découvert des gens de toutes sortes et très différentes les uns des autres. Il se souvenait que dans le visage de chaque femme il avait cherché celui de sa mère biologique. Il avait peur de passer à côté d’elle et ne pas la remarquer. Mais cette attitude était plus destructrice qu’aucune autre. Il n’avait jamais pu la trouver ainsi. Il rentrait alors chez lui lasse de ses pérégrinations et de ces recherches infructueuses. Quand il avait l’impression que ça n’avait plus de chance de chercher, il lui suffisait de chercher la bagarre à la maison et l’affection réconfortante de sa mère de cœur.
C’est en grandissant et en atteignant l’âge adolescent que les visages des femmes qui jusqu’alors ne représentait que la possibilité d’être sa mère, se transformèrent, sous l’impulsion de nouvelles sensations et des hormones, et devinrent d’autre sujet d’intérêt. Son caractère un peu rebelle avait le don de plaire aux jeunes femmes et il avait vite appris à en jouer. Le sorcier avait découvert que les femmes pouvaient représenter un intérêt bien plus grand encore que la recherche de sa mère biologique. Oh ! Priscus n’avait jamais arrêté de chercher mais parfois il était de bon temps de mettre cette recherche de côté pour tenter d’attirer une belle demoiselle. Il se fichait de ce que l’on pouvait penser de lui et son arrogance ne connaissait pas vraiment de limite, ce qui lui permettait de tout tenter pour se rendre intéressant aux yeux de la jeune fille qui pouvait lui plaire… jeune ou un peu plus vieille, il ne faisait pas de discrimination. Mais si dans les femmes autrefois, il cherchait le visage de sa mère biologique, dans les femmes qui lui plaisait-il cherchait un air qui lui rappelait sa mère de cœur. Il n’éprouvait pas de honte à s’avouer à lui-même que Lyra représentait tout ce qu’il aimait chez une femme.
S'il avait été son véritable fils, il se serait sentit un peu mal de chercher dans chaque femme qu’il voulait quelque chose qui lui rappelait Lyra. Il savait qu’il faisait un véritable complexe d’Œdipe à ce sujet. Bon il n’était pas certains de tue son père pour ça par contre. Il n’était pas à ce point proche d’Œdipe. Disons qu’il ne pouvait pas ne pas remarquer tous les qualités de sa mère de cœur. Elle était aussi belle à l’extérieur qu’à l’intérieur. Bien sûr, il n’en avait jamais parlé de cette attraction. Non pas qu’il en ait honte mais ça ne regardait que lui. Pour tous ce qu’elle était à ses yeux, il voyait une affection sans borne à Lyra. Elle avait tant fait pour lui et il ne l’oublierait jamais. Même s’il venait à devenir proche de sa véritable mère, elle ne pourrait jamais éclipser tous les instants passés auprès de celle qui l’avait élevé et couvert de l’amour d’une mère. C’est pourquoi quand il l’avait aperçu dans sa chambre il avait tout de suite réagit à sa présence. Priscus ferrait toujours tous son possible pour elle. Elle avait sa confiance et son amour. Il avait voulu savoir comment elle allait et sa réponse ne l’étonna pas. Ils avaient tous connus de meilleurs moments mais il pouvait vraiment imaginer ce que pouvait ressentir Lyra. C’était une véritable épreuve auquel il faisait tous face après la convention. Il allait falloir du temps, de la patience et un peu de pardon pour pouvoir à nouveau avancer malgré les révélations. Et même malgré ça, elle continuait à s’inquiéter pour lui. Il était plus touché qu’il ne pouvait le dire. Il voyait bien que son sourire était triste et il voulait effacer ça.
« Ne t’inquiète pas pour moi. Ce n’est pas comme si, mon père et moi, nous ne nous étions jamais disputés. Au moins on pourra dire que c’était pour une bonne raison pour changer. » Il avait essayé de tourner ça à la plaisanterie mais ça ne sonnait pas vraiment bien « Vraiment, je pense que malgré tout ça on peut dire que ça pourrait être pire. »
Lyra avait quelque chose à lui dire et un instant Priscus eut peur que c’était une mauvaise nouvelle de plus. Il n’était pas certain de pouvoir y faire face. Il avait eu son compte de mauvaise nouvelle et il souhait quelque chose d’un peu positif. Mais il semblait qu’un dieu quelconque l’avait entendu parce qu’il ne s’agissait pas d’une mauvaise nouvelle. C’était quelque chose de beau qui pouvait apporter de la joie dans un foyer en péril. Lyra était enceinte. Le jeune homme était tellement heureux pour elle. Elle était une mère formidable, il le savait. Il avait eu l’occasion de s’en apercevoir et il savait que l’enfant ne manquerait pas d’amour. Cependant, la voix saccadée de Lyra l’inquiétait. Cette nouvelle qui n’aurait dû être que joie, se trouvait ternie par les récents événements. Priscus se doutait que cela plaçait sa mère de cœur dans une situation peu enviable. Cela lui faisait mal de qu’elle puisse ressentir ça. Il voulait dire des mots réconfortants mais il se sentait toujours gauche pour ses choses-là. Il savait très bien fanfaronner et plaisanter mais dès qu’il s’agissait de parler franchement il était assez timide. C’était une brèche dans son attitude de gamin rebelle. Une brèche qui ne s’ouvrait vraiment qu’en présence de Lyra. Alors comme les mots sont parfois vide de sens face à une action, le jeune homme se pencha et serra sa mère de cœur dans ses bras. Il essayait pas ce geste de faire en sorte qu’elle sente qu’il était heureux pour elle et qu’il voulait la réconforter. Le jeune homme aurait voulu qu’elle puisse se concentrer sur cette naissance à venir plutôt que sur les horreurs des révélations de la convention. Cependant il ne pouvait pas non plus rester muet. Priscus voulait être sûr qu’elle comprenne bien.
« Je suis heureux pour toi, mère de mon cœur. » Dit-il tendrement. « C’est une nouvelle qui, pour moi, éclipse toutes les autres et éloignes les plus désagréable. »
Il se demandait si elle se sentait mal parce que ces enfants étaient ceux de son père… Priscus s’interrogeait sur ce qu’elle pouvait ressentir à cet idée et si le mariage de Lyra avec son père pouvait encore reposer sur des bases saines. Son père lui avait bien avoué qu’il avait vu sa mère biologique plus d’une fois. En tout cas assez pour avoir deux enfants d’elle. Comment Lyra pouvait avoir été aussi gentille pour supporter ça et l’élever lui ? Il ne le savait pas et ne voulait pas le savoir. Il avait un peu trop peur de la réponse. Il avait compris que toute vérité n’est pas toujours bonne à savoir. Le sorcier avait eu son compte de vérité. Il pouvait bien vivre un peu dans l’ignorance, ça ne le gênait plus tant que ça. En tout cas, l’image du mariage de son père avec Lyra l’avait convaincu qu’il ne serait l’homme que d’une seule femme quand il aurait trouvé la bonne. En attendant, il n’offrirait aucune promesse vide de sens et de vœux pieux sans être certain. Il desserra son étreinte et vint se mettre à la hauteur des yeux de Lyra. Il tient sa main et la regarda dans les yeux.
« Je te promets que je serai le meilleur grand frère pour le futur enfant à venir. » Il fit mine de réfléchir avant de reprendre « Je peux donner la seconde place à Héres bien sûr, mais seulement la deuxième. C’est parce que je suis généreux » Plaisanta-t-il.
Il voulait vraiment voir sa mère de cœur rire. Un véritable rire pour éloigner un instant les soucis. Parce que parfois c’est mieux de laisser ses soucis ne pas trop prendre de place dans sa vie au risque de se trouver détruit par eux.
« Depuis combien de temps sais-tu que tu es enceinte ? Est-ce que tu sais déjà si c’est une fille ou un garçon ? » Demanda le jeune homme véritablement intéressé.
En matière de relation fraternelle, Priscus n’était pas forcément un champion. Il ne détestait pas son frère mais il n’était pas forcément son meilleur ami non plus. Mais le jeune homme aimait les enfants et il était certain qu’il ferait son possible pour être proche de son demi-frère ou de sa demi-sœur. Pour un enfant qui avait toujours voulu une famille parfaite et unis il ne pouvait pas y avoir d’autre idée.
FICHE PAR CENTURY SEX
Dernière édition par Priscus F. Yaxley le 27.04.15 22:56, édité 1 fois
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P
riscus avait toujours été un enfant troublé. Elle avait tout fait pour qu’il soit néanmoins à l’aise avec eux et l’avait considérer comme son fils. Il était son fils au même titre qu’Hérès. C’est pour cela que malgré le fait qu’il lui demande de ne pas s’inquiéter pour lui, Lyra était inquiète. Cette nouvelle était une bombe pour toute la famille et pour Priscus en particulier qui était déjà en conflit permanent avec son père. Ca l’avait touché… Elle le sentait. Ils étaient tous affectés par cet horrible secret qui n’avait fait que rendre la famille encore plus vulnérable. Lyra avait quand même lâché un sourire à l’ironie de la phrase de Priscus. Les conflits entre les deux hommes étaient constants et assez souvent la future maman essayait de réparer les pots cassés entre eux. Ses fils étaient tout pour elle. Ils étaient sa plus grande fierté et sa plus grande réussite. Elle les aimait de tout son cœur. Rien que voir le visage de Priscus lui rappelait tous les bons moments qu’ils avaient vécus…
Cependant, la joie qu’elle lut dans les yeux de son fils lorsqu’il apprit qu’elle était enceinte lui fit un bien fou. Il ne s’en rendait peut être pas compte, mais son avis et son enthousiasme l’aidait énormément. Le fait de sentir qu’elle était soutenue par quelqu’un en qui elle avait confiance lui donnait le sourire. Et c’est ce qui se produisit. Comme à chaque fois qu’elle voulait du réconfort, ses enfants le lui donnaient. Elle avait ce sourire adorable qui s’étirait sur ses lèvres. Priscus était un des rayons de soleils de ses journées. Le voir lui donnait toujours du baume au cœur. Soudain, il la prit dans ses bras à la grande surprise de Lyra mais aussi pour son plus grand bonheur. Priscus n’était pas très affectif normalement mais la situation de ces derniers temps et sa grossesse lui rendait cet aspect d’enfant qui lui avait tant manqué. Le sentir dans ses bras lui rendait toutes ses forces et lui donnait le courage d’aller plus loin. Il rajouta quelques mots qui touchèrent Lyra au plus profond de son cœur. Dans un geste tendre et protecteur elle passa sa main sur la joue de son fils. Il ne savait pas à quel point ces mots lui firent du bien. Il était, avec Hérès, la personne en qui elle avait le plus confiance. Saevus ayant perdue celle-ci depuis ses mensonges successifs qui avaient détruit ce qui restait de leur mariage et de leur couple. Aujourd’hui n’étaient-ils plus que ça ? Une simple collaboration ? Une icône pour un parti taché du sang de beaucoup trop d’innocent ? Elle ne devait plus y penser… Tout ce qui comptait c’était ses enfants pour le moment, qu’ils soient à venir ou déjà présent.
« Tu as raison. Cette nouvelle nous fera du bien à tous. » dit-elle d’un ton doux.
Lyra avait beaucoup imaginé sa vie, depuis quelques temps, avec Charles. Comment elle aurait pu être ou quel genre d’épouse elle aurait été pour lui. Evidemment, Priscus ne savait pas pour Charles et les doutes que cette grossesse avait instaurés entre elle et son père, elle ne voulait pas qu’il le sache. Personne ne devait savoir la vérité. Pourtant, Lyra avait toujours été partisante de la franchise et c’était sans doute pour ça qu’elle avait avoué sa faute à son mari… Mais ses enfants devaient, pour leur bien, ne pas le savoir car de toutes les manières, l’histoire qu’elle aurait voulue avec Charles était impossible et cette grossesse, cette implication maternelle et familiale en était pour beaucoup. A nouveau, les mots de Priscus lui firent chaud au cœur et la firent sourire et même rire.
« Je suis sûre que tu seras un grand frère formidable tout comme Hérès. De toute façon, il y aura assez de place pour vous deux comme grands frères, crois-moi ! » dit-elle avec un sourire.
Rire lui faisait un bien fou, et rire avec Priscus était encore plus agréable. Les instants avec lui étaient uniques et gravés dans sa mémoire.
« Je suis enceinte de trois mois et bien que je ne sache pas encore le sexe, je sais une chose qui m’a énormément fait plaisir. Ce sont des jumeaux. »
Elle parlait toujours avec un grand et large sourire qui détonait avec les pleures de tout à l’heure. La nouvelle avait été un grand choc pour elle comme pour Saevus. Elle était heureuse de savoir qu’elle était enceinte et encore plus de jumeau. Au fond d’elle-même, elle espérait que ce soit des filles. Deux petites filles adorables qui auraient deux grands frères protecteurs et géniaux.
« Je suis sûre que ton frère et toi seraient ravis d’apprendre que vous serrez les parrains de ces enfants à venir. »
Décidément, son sourire ne se décrochait plus de son visage. Priscus avait un don pour la mettre de bonne humeur et lui donner le sourire.
Quand on vit dans un mensonge permanent on apprends à détester l’idée même de la vérité. Plus Priscus avançait en âge plus il comprenait la valeur d’un bon mensonge et répugnait un peu trop à connaitre la vérité. Il trouvait que cette dernière avait souvent un goût amer et n’était pas des plus appréciables. Les derniers exemples en date étaient parfaits pour démontrer cette nouvelle théorie. Savoir que le monde idéal des Partisans du Nouveau Monde avait été créé sur du sang ? Pas terrible comme nouvelle et un coup de poignard dans ces défenseurs. Savoir que sa famille était liée au massacre d’un tas de moldus ? Encore moins intéressant à savoir et réveillé les morts n’est jamais une bonne chose. Il n’était pas nécromancien mais ça lui semblait évident. Enfin savoir que le nom de véritable mère ? Ca changeait toute la dynamique d’une famille. Au final on pouvait dire que la leçon apprise indirectement par tonton Victor Yaxley c’est que toute vérité n’est pas bonne à prendre et qu’il y a prescription sur les choses du passé. Merci tonton pour le cadeau !
Heureusement, là où il y a de l’ombre, on trouve toujours un peu de lumière. Pour Priscus cette lumière se retrouvait personnifiée en Lyra. Cette douce et heureuse nouvelle qu’était sa grossesse avait le don d’éloigner un instant tous les autres problèmes. Une future naissance est toujours un bienfait à condition que les enfants soient désirés. Il ne doutait pas que Lyra puisse aimer cet enfantst à venir. Elle l’avait bien aimé alors même qu’il n’était pas de son sang et pour ça il ne pourrait qu’être éternellement reconnaissant. Même s’il elle n’était pas sa véritable mère, elle avait agi tout comme et enfant il n’avait connu ni privation, ni abandon. Cependant, il se doutait que ce n’était pas une chose facile en ce moment. Il faudrait beaucoup de courage à Lyra pour les mois à venir et une manière d’oublier les soucis et le stress que les récents évènements risqueraient probablement de générer. De toute évidence, les relations entre elle et son père risquaient très certainement d’être houleuse. Est-ce que Lyra trouverait le bonheur nécessaire dans l’éducation d’enfants dans un monde aux mille dangers ? Est-ce qu’être une mère était tout ce qu’elle souhaitait ? Serait-ce suffisant même si c’était son choix ? Il n’avait pas de réponse à cela. Elle sourit en lui assurant qu’il serait un grand frère formidable mais il en doutait un peu lui-même. Il savait qu’il ne serait jamais un bon exemple en tout cas.
« J’essaierai de l’être mais j’espère qu’il ne suivra pas mon exemple. Il vaut mieux suivre la respectabilité d’Hérès et mon charme individuel pour avancer dans la vie. Je ne vois que cette manière-là pour être un être presque parfait. Disons qu’il faudra qu’il prenne le meilleur de nous deux. » Plaisanta Priscus bien décidé à garder un ton léger. « D’ailleurs, est-ce que Hérès est au courant ? »
Il n’avait pas vraiment parlé à son frère depuis la convention pour la paix. Non pas qu’il recherchait particulièrement sa compagnie mais il aurait pu faire un effort. Tout ce qu’il savait du ressentit de son frère, il l’avait appris de la bouche de son frère ou de sa mère de cœur mais ce n’était jamais que leurs paroles et il n’était pas certain que l’un ou l’autre puisse entièrement savoir ce que leur fils pensait. Cela devait sans aucun doute être un choc pour lui qui avait toujours servis les intérêts de la famille avec honneur et loyauté. Priscus ne s’était jamais autant impliqué. Il faut dire qu’il avait toujours fait le minimum à l’école et qu’on le trouvait plus facilement dans une fête un verre de rhum à la main que dans un bureau à travailler. Ils étaient bien différents mais ils étaient de la même famille.
C’est alors que sa mère de cœur lui révéla qu’elle était en fait enceinte de jumeau et que cela faisait près de trois mois. Dire que ça aurait pu être le seul événement exceptionnel à arriver chez les Partisans du Nouveau Monde. Au lieu de ça on avait le droit à un tremblement de terre médiatique et d’opinion politique difficile. Mais inutile de rappeler ça. Il ne souhaitait pas voir les larmes couler sur le visage de Lyra et sa colère à lui ressortir. Il valait mieux se concentrer sur la très belle situation de sa mère de cœur. Apprécier les petites choses de la vie et le moment présent c’était ce qu’il y avait encore de mieux à faire dans ces moments-là. Quand le doute et la peur nous assaillent, il ne faut pas oublier les belles choses que nous possédons encore.
« On dirait que la famille va s’agrandir ! Est-ce que tu as déjà réfléchit à comment tu vas les appeler ? C’est quelque chose qui mérite qu’on y pense au plus tôt. »
Lyra sourit et lui annonça qu’elle souhaitait que son frère et lui-même soient les parrains des enfants à venir. Il ne savait pas si c’était un bon choix car il semblait que porter le nom de Yaxley n’était pas une si bonne chose ces derniers temps mais il ne se déroberait pas. La famille avait de l’importance pour le jeune homme. Certes il agissait comme un jeune chien fou mais il savait au fond de lui être capable de prendre des responsabilités. Il était plus qu’heureux de devenir le parrain de ces futures frères ou sœurs. Ces enfants auraient besoin de quelqu’un peu importe ce qui pourrait arriver. Le monde n’était plus très sûr. Déjà depuis toujours son père était forcément une cible du fait d’être un leader puissant. Ça serait un jour le tour d’Hérès car il était après tout l’héritier. Mais même sa mère de cœur ou lui-même pourrait être de parfait otage si besoin est. Alors de jeunes enfants à naître pouvaient aussi être de parfait moyen de pression. Les Etats-Unis pouvaient paraître bien de loin mais Priscus voyait bien que c’était un monde en pleine guerre civile silencieuse qu’ils avaient là tous.
« Ça serait avec plaisir ! Tu sais que je ne peux rien te refuser. » Déclara Priscus.
Oui, pour Lyra, Priscus pourrait faire beaucoup car elle avait toute son affection et tout son amour, sa mère de son cœur.
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A
vec le temps, on apprend à s’accommoder de la vie qu’on nous a donnée, de ce qu’on a pu nous offrir au cours de celle-ci. On apprend à voir les choses sous un angle différent. La vie serait donc un cadeau, alors autant accepter notre sort. C’était en tout cas ce que Lyra avait pensé durant toute sa vie : Saevus avait beau la tromper, en aimer une autre, elle devait se contenter de ce qu’elle avait et de ce qu’on lui avait donné en retour. Son mari lui avait donné la protection, de l’affection, un enfant merveilleux, et même un deuxième, dans un sens. Elle avait préféré voir Priscus, ce petit être sans défense, comme un cadeau de la vie et non pas comme un fardeau. Il faisait ainsi partie de leur famille. Evidemment elle avait eu beau dire à Hérès que Priscus était malgré tout son frère, les deux ne faisaient que constamment clamer leurs différences avec l’autre. Lyra leur voyait pourtant tellement de point commun, qu’ils avaient avec Saevus. Et pourtant, elle voyait en Priscus un bout d’elle-même. Malgré la différence de sang entre eux, elle avait réussi à lui donner un bout de son âme et de son cœur. Elle sentait que malgré tout, elle était sa mère. Rien qu’en le regardant de haut en bas, elle sentait en elle la fierté d’une mère qui voit son enfant grandir et devenir quelqu’un de bien. La voix de Priscus quand il lui parlait de ses capacités de grand-frère était pourtant chargé de pessimisme et Lyra leva les yeux au ciel lorsqu’il se compara à Hérès. Il ne devait pas se sous-estimer, il était bien plus compétent qu’il ne le pensait, elle en était certaine.
« Tu seras un bien meilleur grand-frère que tu ne le penses Priscus. Dans tous les cas, vous serez parfaits, toi et Hérès, j’en suis absolument certaine. » Dit-elle avec un large sourire. « Non pas encore, il faut que je le vois mais avec Virginia qui ne va pas très bien, je ne sais pas trop comment aborder le sujet avec lui pour le moment. »
Elle avait eu l’occasion de voir Hérès depuis la convention mais ni Saevus, ni elle ne lui avait encore dit pour le moment. Avec l’accident de Virginia, le sujet était plutôt compliqué à engager. Lyra savait très bien qu’Hérès serait ravie pour elle, mais elle savait aussi que dans un sens, ça lui ferait mal. Evidemment elle devait le mettre au courant avant que les médias ne s’emparent de l’information, mais elle devait surtout trouver le bon moment pour lui en parler et ça, c’était beaucoup plus compliqué qu’il n’y paraissait. L’arrivée des jumeaux avait été compliquée à gérer pour elle. Être enceinte était une chose. Mais regretter que le père ne soit pas son époux en était une autre, et malgré tout, Lyra ne pensait qu’à ça. A Charles. Au Charles envoutant qu’elle avait vu dans cette chambre d’hôtel il y a de cela trois mois. Au Charles indécis qu’elle avait revu au restaurant. Au Charles drogué, pour lequel elle s’était inquiétée et dont elle s’inquiétait toujours aujourd’hui. Elle l’aimait, que ça plaise ou non à Saevus, comme lui avait aimé l’Autre, que ça lui plaise ou non. Lyra toucha son ventre dans un geste protecteur quand la voix de Priscus la ramena à elle.
« Oh non pas encore. Faudrait-il déjà que je sois d’accord avec ton père en ce moment et ce n’est pas vraiment le cas. Et puis il est encore trop tôt pour savoir si ce sera des filles, des garçons ou même les deux. Mais si tu as des suggestions, je t’écoute. »
Elle voulait vraiment impliquer ses fils dans sa grossesse. Leur prouver que malgré tous les problèmes, ils restaient une famille unie. Elle était là pour ça, pour leur montrer qu’elle serait toujours là pour eux. L’arrivée des jumeaux annonçait une nouveauté pour toute la famille et surtout une attache pour qu’ils restent soudés. Le temps tournait pourtant à l’orage et elle espérait que les conflits seraient passés lorsqu’elle sera en phase d’accoucher.
« Je suis heureuse alors. » Répondit Lyra en prenant Priscus dans ses bras.
La future maman était réellement contente que la nouvelle plaise à Priscus. Son avis était vraiment très important pour elle, comme pour les futurs enfants. Dans le fond elle espérait vraiment que ce soit deux petites filles. Deux adorables petites bouilles d’amour à cajoler et aider. Lyra se leva et regarda Priscus avec une grande fierté.
« Je dois retourner travailler. J’ai des dossiers qui ne peuvent pas attendre avec toute la pagaille qu’à mit Victor. » Elle passa la main dans les cheveux de son fils avec affection. « Je suis contente que la nouvelle te plaise et j’espère vraiment, même si l’idée de médiatiser la grossesse ne me plaît pas, que ça pourra réunifier les gens et leur prouver que l’espoir est encore possible… Je veux y croire. Je t’aime fort mon fils. »
Lyra enleva sa main des cheveux de Priscus et dans un sourire, sorti de la chambre de son tendre cadet. Elle avait beau avoir dit ces mots et essayer de se montrer optimiste, au fond d’elle-même, elle sentait que quelque chose avait profondément changé. Même son regard sur Saevus avait changé, alors comment prouver à tellement de gens de garder le même qu’avant sur leur maire ?
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