La route depuis New-Phoenix n'avait pas été bien longue et si ce n'est que ces quelques courts arrêts imprévus, elle était arrivée au lieu secret qui allait leur servir de refuge pour les prochains mois. Leurs bagages y étaient déjà rendu et il serait un long moment sans risquer de manquer de quoi que ce soit, mais Juliet n'avait pu s'empêcher de faire quelques emplettes loin de Washington en prenant soin de le faire avant que la vérité n'éclate et que l'attention sur son père soit augmentée. Les premières de ses emplettes qu'elle paya comptant furent des bulles sans alcool pour elle et le vin favoris de son époux. Voulant parfaire sa surprise, elle avait été lui achetée tout ce dont elle avait besoin pour lui concocter son repas favoris. Pour terminer, Juliet s'était acheter une nouvelle robe pour leur retrouvaille ainsi que de la lingerie fine et des tenues de nuits, tout pour souligner cette soirée particulière.

La température dans la région où se trouvait leur refuge était des plus agréable. Juliet avait suivi du mieux qu'elle le pouvait l'actualité et les réactions mondiales suite à cette annonce. Son père avait fait un travail absolument fabuleux et de le voir ainsi n'avait fait qu'augmenter son amour et son respect pour cet homme. Juliet était convaincue que le monde serait bien plus beau s'il y avait plus d'homme comme celui qui l'avait élevé. Miss Édith pausé contre la table basse du salon regardait en direction de la fenêtre. Juliet adorait sa poupée de porcelaine, mais elle voulait profiter seule de la présence de son époux. Elle voulait absolument tout savoir sur ce qu'elle avait manqué depuis et elle comptait bien clore la soirée en ne formant qu'un avec celui qui possédait son coeur. La jeune femme attendit donc patiemment son arrivée, regardant souvent par la fenêtre, espérant voir sa silhouette sortir du bois qui entourait leur cachette.

   

   


Victor marchait à travers la forêt. Il avait transplané à près d'un kilomètre du lieux de retraite qu'il avait occupé avec Juliet. Le sorcier grimpa un petit talus et se retourna pour inspecter ses arrières. Constatant qu'il n'avait pas été suivi, il continua son chemin.

Il respira à pleins poumons l'odeur des pins et de la mousse et un sourire se dessina sur ses lèvres. Jamais la nature ne lui avait paru plus belle quand ce jour. A vrai, même le cadavre putréfié d'un quelconque animal, lui aurait paru rempli de poésie et de beauté. Car rien dans l'univers ne pourrait amoindrir cette douce sensation de satisfaction et de bonheur qui vibrait dans chaque partielle de son corps.

Il marcha d'un pas léger et ne sentit presque pas de douleurs au niveau de son genou meurtri. Il était persuadé qu'il aurait pu courir et danser sans la moindre peine.

Au détour d'un sentier, il aperçut enfin le chalet. Il savait que Juliet lui attendait et pressa le pas. Il avait hâte de la retrouver et de la prendre dans ses bras. Il voulait la serrer contre et lui couvrir de baisers et d'attention.

Il voulait fêter cette victoire avec elle. Tant d'années de travail et de sacrifices enfin récompensés ! Et rien n'aurait été possible sans la complicité sans faille de sa fille et épouse. Elle avait accepté de le suivre et assumé les risques d'une telle entreprise. Leur vie était plus que jamais en danger maintenant que la vérité avait éclaté. Mais Victor était prêt à faire ce sacrifice. Rien ne comptait plus que la justice et la vérité. Priscus Yaxley avait construire une parodie d'utopie sur un monstrueux mensonge.

Maintenant que leur tour était sur le point de s'écrouler, une véritable société moldue et sorcière pourrait prendre son envol...

Victor monta les escaliers de bois et arriva sur le perron du petit chalet. Il donna les mots de passe et la porte de déverrouilla magiquement. Il tourna la poignet et l'ouvrit.

"Juliet ?" appela-t-il doucement cherchant sa compagne du regard...

   

Devant le miroir de la salle de bain, Juliet ne négligeait aucun détail afin d'être absolument parfaite pour le retour de son père et époux. Elle replaçait la moindre de ses mèches rebelles et appliquait les dernières touche de son maquillage. Elle regarda satisfaite le résultat et ajoute la touche finale en attrapant ce parfum que son peur aimait tant et en laissant sa douce effluve envelopper son corps. Elle venait à peine de déposer le flacon qu'elle entendit la porte de l'entrée se déverrouiller. Un sourire d'excitation se dessina sur son visage alors qu'elle quittait la salle de bain s'en attendre.

Le chemin jusqu'à l'entrée ne fut pas bien long sachant que leur petit refuge était coquet et beaucoup plus sobre que le domaine qu'ils habitaient à l'année, mais elle était immédiatement tombée amoureuse de cet endroit et de la vue magnifique qu'il offrait sur lees étoiles autant de nuit.. que de jour. Juliet tourna alors le redernier coins et elle tombea face à face avec l'homme qu'elle avait tant attendu. Elle l'avait peut-être vu il y a peu de temps, mais cette courte rencontrer n'avait fait qu'empirer la chose et lui donner encore plus envie de le retrouver.

« Victor...»

Ses pas s'étaient immobilisé sans qu'elle ne le réalise vraiment et son sourire était immense en découvrant son père en un seul morceau. Rien ne lui était donc arrivé depuis sa visite surprise à New-Phoenix. Sans attendre plus longtemps, elle se précipita vers lui et se blottit dans ses bras, elle respira son odeur en fermant les yeux.

« Ça y est... Nous avons réussis... »

Elle caressa son visage et vint déposer ses lèvres contre les siennes, l'embrassant avec passion même si elle savait qu'Edith n'était pas bien loin et pouvait les voir.

   

   
Victor accueillit la bouche de Juliet et s'enivra de son goût. Il n'y avait rien de plus parfait en ce monde que le contact des lèvres pleines de celle qu'il aimait par dessus tout.

_ Oui... Nous avons réussis...

Victor sourit. Un sourire sincère, tendre et serein comme il n'en avait plus présenté depuis des mois. Maintenant ils pouvaient enfin souffler un peu. L'époux s'écarta et posa une main sur le ventre encore plat et lisse de sa compagne.

_ Est ce que tout va bien ?

Il savait que les premières semaines de grossesse étaient souvent décisives pour la viabilité de l'enfant. Eléandra avait perdu deux petits avant de tomber enceinte de Juliet. Cela faisait parti du jeu de la vie. Et même s'il espérait que la jeune femme soit épargnée par cette déception, elle n'était pas impossible.

_ Tu as fait une sieste ? Il ne faut pas te fatiguer tu sais ?

Il sourit à nouveau et inspecta brièvement la maison. Il avait laissé Juliet l'aménager à sa guise pour en faire un parfait petit nid pour eux deux. Le décoration est soignée, sobre et élégante en général avec quelques touches plus audacieuses et féminines. Il fut rassurer que sa fille n'avait pas transformé l'endroit en petite maison de poupée.

_ Tu as fait un travail remarquable ma chérie. Tu me fais visiter ?

Il lui lança un regard équivoque et se rapprocha d'elle pour effleurer sa peau de satin.

_ Si possible. Je commencerai bien pour les chambres.

   

Juliet ferma les yeux dès l'instant où la main de son père entra en contact avec son ventre. Elle avait déjà hâte de le voir se transformer au fil des mois.

« Oui.. je sens encore sa lumière. »

Juliet était enceinte depuis un très cours laps de temps si bien qu'elle avait ressentit cette douce sensation si tôt que même le plus puissant des sorts n'aurait pu révéler sa grossesse.

« Dès notre arrivé Rosemary s'est précipité dans sa chambre, j'ai donc passé quelques heures à dormir contre elle.. »

Juliet avait amené leur chien et ses chats dans leur refuge dès sa première visite afin d'être certaine qu'ils seraient en sécurité. Elle avait d'ailleurs aménager une chambre réservée aux animaux et avait même prit la peine d'y faire installer un lit. Les compliments de son père sur leur nid d'amour qu'elle avait imaginer en s'inspirant de leurs goûts à tous les deux lui firent grandement plaisir. Juliet sentit son coeur accélérer dès l'instant où il lui réclama une visite particulière.

« J'ai justement plusieurs attentions pour toi dans notre chambre... »

Juliet fondit son corps contre celui de son père et leurs regards brulant de désirs restèrent accrocher quelques instants avant qu'elle l'entraine avec elle dans cette dernière. Des bougies avait été allumées et quelques petites emplettes faites dans un magasins coquin trônait sur la table de nuit. Rien de trop extrême pour la jeune femme qui en avait encore beaucoup a apprendre, mais de nombreuses huiles et autres accessoires. Juliet referma la porte de la chambre comme si quelqu'un pouvait venir les surprendre et elle enroula ses bras autour du cou de son père.

« Je me suis achetée de la nouvelle lingerie afin de célébrer notre réussite... Ça promet de belles chansons. »

 
Victor l'attira contre lui et la pressa doucement contre son corps. C'était bon de la retrouver après cette quinzaine de jours sauf vivre près d'elle. Il sourit quand elle lui annonça qu'elle avait prévu des choses pour leur nuit à venir. Avec le temps, la jeune femme avait pris de l'assurance et tout cela n'était pas pour déplaire à son amant.

Elle l'entraîna dans leur chambre et il découvrit ce qu'il allait être leur nid d'amour pour les prochaines heures. Victor avait bien l'intention de profiter des instants qu'ils avaient manqué.

_Vraiment ? J'aimerai te voir dedans alors, déclara-t-il avec un légère air lubrique.

Son sourire s'élargit et il relâcha sa fille pour qu'elle puisse s'habiter. "Je vais prendre une douche en attendant." Il avait besoin de se rafraîchir après le voyage qu'il avait effectué pour rejoindre sa jeune épouse. Il entra dans la salle de bain et se déshabilla avant d'entrer dans la cabine de douche.

L'eau chaude le détendit. Dans le loft, il n'avait pas de chauffage et il était obligé de faire sa toilette à l'eau froide. Quelques minutes passèrent avant qu'il ne se décide à sortir. Il s'ennuya et se dirigea dans le dressing pour passer un costume à la fois confortable et élégant.

Il vérifia son reflet dans le miroir et se dirigea vers la chambre ou Juliet l'attendait dans sa nouvelle tenue. Le père resta un instant sur le pas de la porte complètement soufflé par la beauté presque surnaturelle de la jeune femme.

_Tu es...

Les mots lui manquaient et il finit par se mettre en mouvement pour rejoindre la jeune femme sur le lit. Il s'assit et leva une main pour caresser le visage si jeune et lisse de son épouse. Elle était tout simplement parfaite.

__ Et voici que la bête regarda la belle et la belle arrêta son geste... Dès lors, la bête fut comme morte....

Il rit légèrement et se pencha pour capturer les lèvres pleines et sucrées. Il explora la bouche de son aimée quelques instants, dévorant chacun de ses soupirs. Puis il se recula et la regarda un instant.

_ Fais moi l'amour, belle jeune femme...

   

Dès le moment où Juliet entendit le son de l'eau provenait de la salle de bain attenant à leur chambre, elle alluma toutes les bougies et ferma les rideaux afin d'empêcher le soleil de rentrer et de laisser la lumière des chandelles éclairés l'espace. Elle vint ensuite faire glisser sa robe le long de son corps et replaça la lingerie noire qu'elle portait afin que tout soit parfait. Son soutien gorge de dentelle laissait apercevoir plusieurs parcelles de la peau de sa poitrine et sa petite culotte soulignait la courbe de ses fesses avantageusement. Elle avait conservé ses bas, relié à ses fines jarretelles. Elle vint s'asseoir contre le lit, s'installant dans une position subjective mettant en valeur ce qu'elle portait et elle attendit de voir la porte s'ouvrir.

Son coeur se mit à battre la chamade dès l'instant où elle vut cette lueur briller dans son regard, confirmant qu'il appréciait l'une de ses petites attentions. Elle lècha ses lèvres devenues étrangement sèche alors qu'il la rejoignait sur le lit, souriant devant ses paroles. C'était dans ces moments qu'elle était comblée d'avoir persévéré, de ne pas avoir abandonné dans ses tentatives de le séduire et d'être resté à ses côtés même dans les moments les plus sombres. Il était le seul à provoquer en elle l'affolement de millions de papillons. Ne voulant dire quoi que ce soit rendant ce moment moins parfait, elle franchit les derniers centimètres les séparant alors qu'il se penchait pour l'embrasser et se laissa emporter dans ce baiser langoureux. Elle ne pu retenir un léger soupir contrarié alors qu'il s'arrachait à ses lèvres, mais la suite promettait de bien plus belles choses.

« TA femme...»

Ils n’agissaient à quelques part de leur lune de miel. Ils pouvaient réellement profiter l'un de l'autre après de longues journées de famine. Sans attendre, Juliet vint faire glisser le costume que portait son époux et saisit sa lèvres à nouveau pour un baiser encore plus fiévreux si cela était tout simplement possible. Elle défit sa chemise et l'invita à se positionner afin qu'il retire également son pantalon, ayant décidément quelque chose en tête.

« Laisse moi faire.. »

Il était rare que Juliet prenne les initiatives dans leur moment intimes, ayant encore bien des choses à apprendre, mais elle avait envie d'essayer quelque chose. Elle le digitale afin qu'il se couche sur le dos et s'étira pour venir attraper un gel servant à la fois pour le massage et pour la lubrification, laissant naître une douce sensation de chaleur et stimulant le corps afin que le toucher provoque plus d'effet. Elle s'installa à califourchon contre lui, leurs intimités encore séparés par du tissus et elle appliqua le gel dans ses mains, les frottant ensemble avant de venir masser doucement le torse de son père, laissant son bassin danser doucement contre son intimité. Son regard ne quitta pas le sien et un sourire à la fois coquin et timide se dessinait sur ses lèvres alors qu'elle laissait descendre ses mains, le caressant toujours. Retirant finalement son caleçon, elle remit quelques goutes de lotion dans ses et vint masser sa virilité avec délicatesse avant de la saisir entre ses lèvres et de commencer des mouvements lent, accélérant doucement la cadence en se laissant guider par le plaisir de l'homme qu'elle aimait.

   
Juliet lui intima l'ordre délicieux de la laisser mener la danse et Victor ne fit rien pour la contrarier. Il l'allongea confortablement sur le lit et observa Juliet prend la flacon d'une lotion de massage dans ses mains. Elle enduit d'abord son torse imberbe alors de descendre sur son ventre et enfin sa virilité.

Cette dernière était déjà fièrement dressée. En fait, il lui semblait que son érection l'avait poursuivi depuis la visite surprise de la jeune femme dans son repère à Washington et pour la première fois, il avait loué la manque d'eau chaude au moment de faire une dernière toilette avant de se présenter au monde.

Juliet prit alors la verge de Victor entre ses lèvres et l'époux ne put retenir un gémissement de plaisir. La jeune femme n'était pas la bouche la plus experte qu'il avait rencontré mais elle était de loin celle qui la faisait le plus frémir. Victor savait que cela n'avait rien à faire avec les performances de sa fille. C'était juste une question d'alchimie. Juliet et lui était fait l'un pour l'autre et pour être l'un contre l'autre et même l'un dans l'autre.

Au bout de quelques minutes, aux bords de l'orgasme, Victor dut arrêter Juliet dans son élan. Il l'attira vers lui pour lui caresser la joue.

_ Doucement ma belle. Je ne voudrais pas que cette exquise soirée ne se termine trop tôt...

Il l'embrassa et la fit basculer pour être sur elle. Il s'occupa soigneusement du corps de sa compagne et guida par les gémissements de plaisir il s'attarda sur les zones pour sensible avant d'arriver devant le temple sacré. Il s'avança et déposa un baiser sur la sainte relique avant de laisser sa langue faire chanter quelques cantiques à Juliet.

Alors qu'il l'écoutait, il se sentait brutalement rajeunir et redevint presque un adolescent. Son sang se mit presque à bouillir. Il fallait qu'il la prenne maintenant. Il se redressa et la couvrit de son corps. Son bassin toucha le sien et les intimités entrèrent en contact. Il guida sa virilité dans l'antre convoitée et en un coup de rein, il était dedans. Il resta quelques secondes immobiles et en profita pour embrasser amoureusement la jeune femme. Alors que leurs bouches étaient encore scellées, il commença à bouger. D'abord lentement et profondément, puis de plus en plus vite...
   

Juliet encra ses ongles dans les draps du lit dès le premier contact entre son intimité et les lèvres de Victor. Elle se sentit se cambrer légèrement, réagissant à ces longs jours séparées de lui. Le première gémissement arriva bientôt et elle n'en retient autant. Ici au beau milieu du monde ils pouvaient pour la première fois être entièrement eux. Ils n'avaient pas à se cacher en publique ou à rester discret au cas où des oreilles indiscrètes les entendraient. Elle n'avait pas à cacher cet amour passionnel qu'elle avait pour lui. Son chant se rependait dans la chambre et probablement dans la maison entière. Certaines fenêtres étaient ouvertes et elle n'avait même pas à s'en soucier. Elle pouvait être heureuse, elle pouvait être entière, elle pouvait être sienne..

Son rythme cardiaque battait déjà à tout rompre lorsqu'il vint se fondre sur elle et son regard ne quitta pas le sien alors qu'il essaimait en elle. De délicieux frissons parcourent son corps entier et leur baiser n'en fut que plus langoureux. Depuis qu'il lui avait enfin offert une nuit dans ses bras il y a plus de trois ans, ils n'avaient jamais été aussi longtemps séparé, aussi longtemps s'en pouvoir devenir qu'un. Son corps réagissait fortement à se manque en décuplant les sensations. Juliet caressa son dos ne le laissant pas trop s'éloigner alors que la vitesse de ses coups de bassin ne faisait qu'augmenter. Des soupirs, des gémissements et des cris s'échappait de ses lèvres alors qu'elle lui laissait glisser ses mains contre ses corps et caressait ses fesses.

Après plusieurs minutes, Juliet sentait déjà les prémices de son premier orgasme alors que son corps se cambrait sous l'effort soutenu de son père et qu'elle sentait son esprit perdre doucement contrôle avec la réalité.

« Victor... Tu m'as tellement manqué... »

   

Victor allait et venait en Juliet sans interruption. Chaque cri que la jeune femme posait était un appel à la luxure. Il sentait ses poils se hérissaient légèrement. Il aimait tellement le son de sa voix. Il accéléra la cadence et profita du moindre soupire. Il se pencha alors pour embrasser le cou pâle, mordiller la gorge et lécher la naissance des seins. « J'aime ton goût » souffla-t-il avec tendresse. Il ajusta sa position et augmenta encore le rythme. Ces cris de Juliet changèrent et il sut qu'elle était proche de la délivrance. Il continua encore, et encore, et encore jusqu'à ce qu'il sente son antre en proie aux spasmes du plaisir. Il profita de cette sensation merveilleusement.

Il rouvrit les yeux et regarda Juliet d'air mutin :

« Il n'y a pas plus grand bonheur que de sentir la femme que l'on aime prend son pied grâce à soi... »

Il rit et bascula sur le dos, entraînant avec lui la jeune femme. « A mon tour, ma belle » Il l'accompagna dans ses mouvements de bas en haut d'abord doucement, puis de plus en plus vite. Il se mordit les lèvres que Juliet prit finalement le dessus. « Oui, ma belle, continue. Continue ! Tu fais cela tellement bien... oui... OH OUI !!! »

Il sentait monter en lui le plaisir. Alors que les mains de Juliet courraient sur son torse et le griffer légèrement. Il l'encouragea davantage poussant des complaintes comme un chat amoureux. Il était proche de l'orgasme désormais. Il le sentait venir. Cette idée même le faisait frisonner. Et les griffes de Juliet s'enfonçaient encore d'avantage. Elles lui firent mal mais le plaisir était intacte. Encore quelques mouvements et il sentit la petite morte l'emportait.

   

Juliet ne put retenir un rire alors qu'il l'entrainait avec elle en se tournant. Elle vint saisir ses lèvres avant de se mettre à califourchon contre lui.

« Oui.. chante pour moi maintenant.. »

Elle se laissa guider dans le rythme souhaité par son père et rapidement elle ferma les yeux, en profitant autant que lui. Ses mains caressèrent son torse comme elle avait toujours aimé le faire. Juliet était convaincue qu'elle ne pouvait être plus heureuse quand cet instant, ici au milieu de nul part avec le seul homme qu'elle n'ait jamais aimé. Enfin il n'aurait pas à se cacher, ils étaient libre. À cette idée elle augmentait de cadence, se laissant guider par les encouragements de son père. Tu fais cela tellement bien... Cinq mots.. cinq simples mots qui plongèrent son esprit dans le noir le plus total et pendant que son corps continuait de bouger, Juliet se laissait engloutir par les étoiles qui souhaitait lui parler. Pourtant la vision qu'elle allait avoir n'avait rien de celle auxquels elle avait l'habitude.

Ces cinq mots furent prononcés en boucle, encore et encore par son père, mais à chaque image quelque chose changeait. Il les disait à une personne différente... Juliet vit défiler devant ses yeux tous les amants de son père, elle le vit prendre plaisir et en donner en retour. Plus les visages se succédait et plus elle renforçait son emprise contre le torse de son père, laissant ses ongles s'y encrer. Elle ne réalisa même pas qu'il était parvenu à la délivrance. «Non...... NON » Hurlait-elle alors qu'elle encrait sans en être pleinement consciente ses ongles dans le corps de son père. Les images continuaient de se jouer dans son esprit et la jeune femme ressentait une brulure intense contre son coeur et dans son âme. Un cri de colère et de souffrance fit vibrer la pièce et elle ne réalisa même pas qu'elle était cella l'ayant lancé. C'est à ce moment qu'elle fut complètement absorbée par les images et qu'elle se mit à frapper dans tous les sens afin d'atteindre son père. Juliet l'esprit et le corps de Juliet semblaient être contrôlé par deux personnes différences, elle n'avait pas confiance de ce qu'elle faisait, la seule chose qu'elle parvenait à voir était son père murmuré Tu fais cela tellement bien... à chacun de ses partenaires passés.

Les ongles de Juliet finit par couper la peau de Victor et son orgasme. Il poussa un léger cri de souffrance au moment où Juliet se mit à hurler. Cela n'avait plus rien a voir avec des complainte de plaisir. C'était des rugissements de haine. La jeune femme commença à frapper violemment la poitrine de son époux. Victor grimaça ou parvint avec peine à attraper les mains de sa compagne pour qu'elle cesse de le violenter.

Le cinquantenaire observa la crise de Juliet avec un mélange d'effroi et d'incrédulité. La scène terrible à laquelle il assistait, le ramena quelques dizaines d'années en arrière quand il avait encore pour épouse Eléandra et que cette dernière s'acharnait méthodiquement sur lui.

- Juliet ! Ma chérie ! Calme toi. Calme toi, Je t'en prie. Je suis là.

Victor encercla la jeune femme de ses bras et la plaqua comme sa poitrine. Il la maintint fortement contre lui, limitant ainsi les mouvements de la belle. Il continua inlassablement à lui murmurer des mots tendres. Et pourtant dans le coin ses yeux, des larmes commençaient à perler. La nouvelle épouse de Victor semblait souffrir du même mal que sa mère. Cette pensée le rendait triste ou plutôt elle le paniquait. Il pouvait sentir un poids sur sa poitrine qui n'avait rien a voir avec le corps de son épouse qui se pressait contre le sien. Cette gène compressait ces poumons et l'empêchait presque de respirer. Victor comprit qu'il était sur le point de faire une crise d'angoisse. Il ferma les yeux aussi fort qu'il le put libérant les larmes qui lui coulèrent lentement le long des joues. Il se concentra sur les litanies qu'il murmurait à Juliet alors que la jeune femme continuait de hurlet en cherchant à le frapper. Parfois, les mains de l'épouse atteignait leur but et laissait une marque ou une blessure sur le corps ou le visage de Victor. Pourtant le sorcier ne lâcha pas pris ni ne cessa de murmurer.

Au bout de quelques minutes, Juliet s'arrêta de bouger. La crise semblait être passée mais Victor resta quelques instants immobile se préparant éventuellement à une réplique.

- Juliet ? souffla-t-il le souffle court. Est ce que tu vas bien mon amour ?

Il était vraiment inquiète pour elle. Eléandra était souvent éprouvée par ses crises et souvent très bouleversée en découvrant les marques sur le corps de son époux.


   

Juliet n'entendait qu'un murmure trop lointain pour être reconnu alors qu'elle sentait ses mouvements être partiellement maîtrisé. Juliet tentait de chasser ses images de sa tête ne pouvait supporter de continuer de les voir. Voir son père prendra autant de plaisir la foudroyait de douleur, elle ne voulait pas savoir et vouloir que son esprit semblait avoir choisit ce moment pour se débloquer, car oui c'était connu, Juliet était incapable d'avoir une vision la concernant ou concernant son père et voilà qu'elle en avait une du passé, longue et particulièrement douloureuse. Alors qu'elle continuait de se battre pour chasser ses images, elle sentait son corps se débattre de moins en moins. C'est à ce moment qu'elle entendit clairement sa voix, celle de son père, lui murmurant qu'il l'aimait et qu'il était là, lui demandant de se calmer. Quelque chose dans sa voix n'allait pas et Juliet se sentit lutter deux fois plus contre cette vision qui finit par s'estomper complètement. Elle s’immobilisa dès l'instant où elle reprit le contrôle de son corps et chercha à reprendre son souffle, complètement épuisée. Elle pouvait sentir sa tête lui élancé douloureusement comme après chacun de ses visions. Juliet ? Est ce que tu vas bien mon amour ? La jeune femme ouvrit les yeux, se concentrant sur l'odeur du corps de son père, celle qu'elle aimait autant.

« Je ne comprend pas... Les étoiles me jouent des tours... »

Juliet fit du coin de l'oeil un tache rouge foncé et elle s'éloigna rapidement constatant l'état dans lequel se trouvait son père. Elle se sentait projeter des années en arrière, dans les souvenirs qu'il lui avait montré pour lui laisser voir sa véritable mort de sa mère. Immédiatement les larmes montèrent à nouveau à ses yeux et elle porta une main vers son torse et l'autre vers son propre ventre.. Non... Non elle n'allait pas devenir comme sa mère, c'était impossible.

« Victor... C'est moi qui ?... Je ne voulais pas...»

Ébranlée, Juliet quitta les bras de son père et se mit à marcher titubante vers l'armoire de premier soin. Elle prit des lingettes et de la lotion cicatrisante puis elle revint vers elle. Elle agissait presque mécaniquement, trop de choses se bousculaient dans sa tête. La vue encore embuée de larme, Juliet se mit à essuyer les plaies de son père. Entre deux sanglots, elle murmura doucement.

« Pardonne moi..»

Juliet se sentait complètement déboussolée, elle n'avait qu'une seule envie et c'était de soigner le mal qu'elle lui avait fait et de se blottir dans ses bras ensuite. Juliet était complètement déstabilisé Désormais ses visions venaient de gagner en puissance et elle se voyait déjà devenir comme sa mère, elle ne pouvait supporter l'idée de faire du mal à nouveau à son père.. de faire du mal à leur enfant à venir. Alors qu'elle se sentait bombardée de question, elle souffrait également en revoyant les images de sa vision. Son père ne lui avait jamais caché ses aventures passées, elle ne lui en voulait donc pas du contenu de ce qu'elle avait vu, mais cela ne rendait pas le faire de l'avoir vu plus facile.

Victor sentit Juliet se calmer et alors qu'elle reprenait pied avec la réalité, il la lâcha. Elle le regarda avec étonnement et terreur en découvrant la marque qu'elle venait de lui faire sur le corps. Cette attitude n'était pas sans rappeler au sorcier la réaction d'Eleandra après ses crises quand elle contempla le corps meurtri de son époux.

_Victor... C'est moi qui ?... Je ne voulais pas...

_ Juliet, souffla le mari alors qu'il tentait de prendre à nouveau sa compagne entre ses bras pour la rassurer .Mais elle se leva du fit et se dirigea vers l'armoire à pharmacie pour prendre de quoi soigner ses blessures. Elle revient quelques instants après près de lui et commença à papoter doucement les marques et les écorchures avec un antiseptique sans alcool.

- Pardonne moi, implora-t-elle et Victor sentit son soeur se serrait. Il leva la main et caressa doucement le visage de la jeune femme.

_ Ce n'est rien... quelques marques de plus...

Victor avait beaucoup souffert durant sa vie. Entre sa mère violent et ses femmes abusives, il avait presque appris à faire avec. Cependant il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour sa jeune épouse. Etait il maudit au point de transformer toutes ses femmes en bourreau sans esprit.

_J'aimerais juste savoir ce qui a déclenché cela. Est ce que tu t'en souviens mon amour ?

Peut être que s'ils parvenaient à mettre le doigt sur le déclencher des crises. Ils pourraient parvenir à les empêcher. Victor était persuader qu'il y avait une solution. Il était un sorcier doué et un homme d'intelligent et d'expérience. Il n'était pas le jeune époux timide battu par son épouse. Il avait depuis monté une entreprise spécialisée dans la résolution de problèmes les plus sophistiqués, il n'aurait aucun mal à trouver une solution.

_ Prends une profonde inspiration. Calme toi et ferme les yeux. Essaye de te rappeler.
   

Juliet sentit la main de son père contre sa joue et elle ferma les yeux un instant. Sa main était toujours posée contre le torse meurtri de son père et lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle souhaita intérieurement que chacun des marques qu'elle y avait fait avec disparu, mais elles étaient toujours là. Elle leva son regard vers le sien lorsqu’il lui demanda si elle avait souvenir de tout ce qui avait déclenché. Elle se rappelait effectivement avoir perdu le contrôle en entendant certains mots soufflés par son père, des mots qu'il soufflait ensuite à chacune de ses conquêtes passées, mais son cerveau les avaient complètement bloqués, elle ne voulait pas s'en souvenir, elle ne voulait pas retourner là.

Prends une profonde inspiration. Calme toi et ferme les yeux. Essaye de te rappeler.

Juliet lui adressa un regard suppliant, elle ne voulait pas retourner là, et pourtant elle savait qu'elle lui devait bien ça. Fermant les yeux, elle se blottit contre lui. Sa respiration se calma peu à peu et elle se souvint du moment agréable qu'ils passaient tous les deux avant que tout bascule. Elle se revoyait l'amener au plaisir jusqu'à ce qu'il lui dise Tu fais cela tellement bien... Juliet rouvrit les yeux immédiatement, mais il était trop tard, elle avait en tête plusieurs des fois où son père les répétait dans sa vision du passé.

« Tout allait bien puis.... puis tu as dis Tu fais cela tellement bien... Et les étoiles ont décidées de me montrer toutes les fois où tu l'avais dit. »

Juliet senti une larme coulée à nouveau contre sa joue. Elle s'éloigna légèrement de ses bras afin de pouvoir le regarder. Son souffle était court et sa voix brisée, mais elle voulait lui donner des explications.

« Mais je ne t'en veux pas... Je n'étais plus moi-même... Papa dis moi que je ne deviendrai pas comme Maman...»

Il ne fallait pas croire que Juliet n'aimait pas sa mère, non elle aimait de tout son coeur la défunte femme, mais elle n'avait pas oublié comme elle était réellement morte. Elle n'avait pas oublié qu'elle avait essayé de la tuer, qu'elle avait plus d'une fois manqué d'attention à son égard. Juliet serait morte très jeune sans la présence de son père c'était certain et elle ne voulait pas mettre ce petit trésor qui grandissait dans son ventre dans la même situation.