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 I know that the clubs are weapons of war

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MessageSujet: I know that the clubs are weapons of war    I know that the clubs are weapons of war  Empty12.12.15 21:47

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Pendant quelques secondes, Xio crut s’être trompé de numéro. Le nom lancé par la voix pourtant familière du message de répondeur n’était pas un nom qu’il s’attendait à entendre. Teddy ? Qu’est-ce que c’était encore que cette nouvelle fantaisie ? Aux dernières nouvelles, Edmundo n’était pas un ours en peluche. Déjà « Eddy », c’était une extravagance. Et maintenant « Teddy » ? Avait-il une nouvelle petite copine qui le surnommait ainsi ? Est-ce avec elle que l’adolescent passait ses journées, sans donner signe de vie à son pauvre père qui se rongeait les sangs ? La petite garce. Sans la connaître, Xio la détestait déjà.

Mais il n’avait pas le temps de se complaire en protestations au bout du fil, il devait se concentrer sur les nouvelles, après cette réunion du conseil qui venait de s'achever sur un début de croisade, à n'en pas douter. A cette heure-ci, Burton devait être de retour, et d’ailleurs Edmundo n’avait disparu des radars que la veille, ce qui avec lui n’était pas une longue absence. Xio avait trop de squelettes dans ses placards, et d’amis sorciers surtout, pour aller déranger la police ; il remettrait la main sur ce petit mal élevé tôt ou tard, et lui ferait la leçon à ce moment-là. Pour l’heure, il allait falloir se concentrer d’un petit mot laissé sur le répondeur – mot qui serait effacé dès que le sale gosse reconnaîtrait sa voix, à n’en pas douter. La vie de parent célibataire, c’était parfois très dur.

« Je dois savoir où tu es, ce que tu fais, et plus vite que ça. EDMUNDO. Mieux vaut que tu me le dises très vite, avec tes propres mots et de bons arguments, parce que je le saurai de toute façon. Tu me connais, je ne lâche pas prise si facilement. Envoie-moi un message. Je serai au boulot. »

Clic. Il avait formulé ça aussi succinctement que possible, mais pas assez, il en était certain. Le gamin n’écouterait même pas la première phrase en entier. Xio, pragmatique quoique légèrement blessé par cette situation, haussa les épaules, dans un mouvement nerveux qui renvoya son orgueil au fond de sa poche, tourna les talons avec souplesse et lança sa silhouette dégingandée à l’assaut des escaliers.

D’autres avaient besoin de lui… et il remerciait le Ciel pour ça. Il n’avait pas envie de discuter le bout de gras avec les types en costard qu’il risquait de croiser dans le bâtiment, la comparaison ne lui semblait pas jouer en sa faveur. Il rabattit sa capuche sur les tatouages distinctifs qui couvraient sa nuque, doubla le pas, et s’engouffra dans un couloir. Un portrait sur un mur lui jeta un regard en coin, qu’il ignora royalement. L’agent Wordsmith n’était pas d’une humeur excessivement radieuse.

Arrivé devant le bureau du chef des Renseignements, il entendit du bruit à l'intérieur, sourit à demi, retroussant les lèvres sur ses canines pointues, frappa deux coups brefs et poussa la porte. Qu'il y ait ou non du monde à l'intérieur, il ne risquait pas de vendre des informations confidentielles à la presse, de toute façon. Certes, quelques collègues du patron ne seraient pas ravis de voir débarquer sa carcasse d'artiste contemporain en bottes de moto au milieu d'une conversation officielle. Mais il n'était pas vexé par les regards de travers et l'injonction de quitter la pièce quelques minutes, ça faisait finalement partie du boulot. Et de toute façon, sa place était ici. Il faisait partie des meubles.

« Wordsmith au rapport. Alors, ça donne quoi ? »
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MessageSujet: Re: I know that the clubs are weapons of war    I know that the clubs are weapons of war  Empty14.12.15 16:10

Les liens du sang...
Préparation


Nero Burton, un léger sourire sur les lèvres, quitta le hall après avoir abandonné Régina Andropova près des ascenseurs. Il passa l'agent de sécurité qui le gratifia d'un sourire chaleureux auquel il répondit par automatisme et bifurqua pour se diriger vers l'aile ouest du Ministère de la Magie. Cette partie du bâtiment abritait le département de la justice. C'était le territoire du cadet de Nero, du moins sur le papier. En vérité, ce département coutait un grand nombre de sous embranchement à la hiérarchie complexe et parfois ambiguë pour le public. Mais pour faire simple cher lecteur, sachez de Thaddeus Burton n'avait aucune autorité sur le Chef des Renseignements, votre cher serviteur : Nero Burton. Ce dernier ne rendait des comptes qu'à Théodorus Washington.

Le Service de Renseignement était le yeux et les oreilles du conseil. Toutes les informations, les plus anodines comme les plus secrètes, nationales et mondiales passaient par ce département pour être décortiquées, disséquées, assimilées et si besoin retranscrites au conseil et parfois à la population. Si elles étaient jugées trop dangereuse ou choquante, elles finissaient scellées dans le département des mystères sous la tutelle des langues-de-plombs.

Nero marcha vers son bureau. Il avait rendez vous avec Xio pour faire un point sur leur départ prochain pour la capitale moldue. Le sorcier était pressé de partir. Il n'était pas du genre à rester constamment derrière un bureau à griffonner des parchemins et à aboyer des ordres. Il n'était vraiment efficace que sur le terrain, au cœur de l'action et du danger.

Le petit sorcier passa devant quelques assistants et supporters de son jeune frère. Il redressa la tête en sentant leur regard désapprobateur et même haineux pour certains. Il leur lança un regard altier qui les poussa à détourner le regard. Pathétique ! Bande de roquets imbéciles.

Il franchit deux portes et traversa un long couloir et il arriva finalement dans les Bureaux des Renseignements. L'ambiance se métamorphosa à son arrivée. Autant pouvait-il être détesté dans les autres couloirs du département de la justice qu'il était profondément apprécié et respecté dans cette partie du bâtiment.

L'hôtesse d'accueil enceinte jusqu'au dents – Non, Nero n'était pas le père de celui-ci - lui confirma l'arrivée de Xio. Son bras droit l'attendait dans son bureau. Burton remercia son employée et se dirigea vers ses quartiers.

Il ouvrit la porte et découvrit Xio confortablement assis dans le salon. La secrétaire, comme à son habitude, lui avait proposé un rafraichissement ou une boisson chaude.

« Bonjour, Xio. Comment vas tu ? »

Nero n'avait pas vraiment besoin de poser la question. Il était capable de lire en Xio comme dans un livre ouvert. C'était l'une des conditions qui permettait à leur duo de rester aussi solide et efficace. Wordsmith ne devait avoir aucun secret pour lui et en contre partie, Nero lui offrait sa protection, une place de choix et répondait à tous les besoins du mexicain.

Le fils de Xio avait fait une fugue. Encore. Le conseiller pria silencieusement pour que Lux ne soit pas une pareille tête de bois ou plutôt qu'il n'ait hérité des gènes de la révolte... quoique Nero n'en serait pas moins fier de son fils, au contraire.

« Washington a rendu ma nomination publique. Nous partons dans trois jours pour la capitale. Est ce que tout est en ordre ? »

made by pandora.

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MessageSujet: Re: I know that the clubs are weapons of war    I know that the clubs are weapons of war  Empty22.12.15 19:21

« Comment je vais… »

Petit sourire de travers, léger soupir par le nez, haussement d’épaule. Ça allait comme quelqu’un qui a eu droit à un bon vieux grog des familles, mais qui ne peut pas éliminer totalement ses inquiétudes primordiales, et le sentiment de gravité qui imprégnait tout leur dialogue. Quel luxe d’être au service d’un télépathe, quand on est taciturne, décidément ! Il n’élabora donc pas. Oui, il était prêt, comme toujours, notamment à servir d’escorte ; il ne serait d’ailleurs pas fâché de prendre de la hauteur. On pouvait toujours espérer, naïvement, qu’à son retour, les choses se seraient miraculeusement tassées. Tout ceci resta sous-entendu par le biais d’un regard appuyé, dans un silence peuplé uniquement par ses pensées. En revanche, comme une sorte de politesse, il mit un point d’honneur à offrir ses félicitations à son patron sur un plateau d’argent, petit signe de tête à l’appui, comme un salut romain transposé à leur siècle moderne.

« Toujours content de vous voir monter, Monsieur. Nous en sortirons tous gagnants. »

Tous, c’est-à-dire tous ceux qui l’auraient mérité. Une partie des Américains auraient sans doute à s’en mordre les doigts, mais l’idée que se faisait Xio de la justice admettait qu’il y ait des victimes collatérales, même innocentes, même sincèrement persuadées de la justice supérieure de leur propre camp. Il priait juste pour une chose : que son fils n’en fasse jamais partie. Il se leva en étirant ses jambes filiformes, et jeta un regard à la fenêtre. Puis il s’avança vers son chef, tendit sa longue main de sorcier vaudou mal nourri et lui effleura l’épaule dans une tape amicale et virile qui tenait presque de la caresse. Ce fut toute l’étendue de ses effusions. Il rangea sa main contre l’autre, derrière son dos, menton levé, regard dans le vide, dans la posture du gardien qui attend les ordres.

Il n'était pas indifférent, bien au contraire ; il touchait presque au fanatisme. C'était simplement un sentiment peu expressif. L'habitude de faire profil bas, de réprimer ses élans pour ne pas attirer une attention potentiellement létale, ou simplement la sécurité récente de sa vie, qui lui avait procuré une forme d'apaisement d'aventurier rentré au bercail. Toujours est-il qu'au premier contact, on s'imaginait souvent qu'il n'avait aucun intérêt pour les conflits diplomatiques en cours. Après tout, ce n'était qu'un vulgaire homme de main ; nombreux étaient ces individus à risquer leur vie, leur famille et leurs idéaux dans des affrontements d'influences auxquelles ils ne comprenaient rien.

Une pensée fulgurante vint un instant troubler cette belle concentration. Un éclair animal traversa son esprit, éclairant son regard sombre d'une lueur fauve. Son entraînement progressait. Il n'avait toujours aucune idée de la créature qui se révélerait à l'issue de ces années de travail acharné, et à vrai dire, ses affinités le portaient vers des bêtes aussi variées que celles dont les reliques décoraient ses divers pendentifs claniques. Mais cette bête quelle qu'elle soit s'éveillait peu à peu. Il n'avait pas de détails précis à communiquer à son chef sur ce sujet, mais il respirait une nouvelle assurance, une force grandissante qui déploierait un jour ses ailes, inutile de le préciser, entièrement au service de Nero Burton et de ses entreprises.
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MessageSujet: Re: I know that the clubs are weapons of war    I know that the clubs are weapons of war  Empty24.01.16 19:43

Les liens du sang...
Préparation


Nero se dirigea vers le canapé faisant face à celui où se trouvait Xyo. Il s'assit confortablement et alors que la porte s'ouvrait sur la secrétaire enceinte portant un plateau avec deux tasses de cafés noirs. Elle les déposa sur la table basse et se redressa.

« Nero, je voulais vous demander... »

Burton se tourna vers la sorcière et la regarda dans les yeux. Il esquissa un sourire.

« Oui, Félicia, vous pouvez prendre votre après midi. Ne vous inquiétez pas, je suis sûr que le bébé va bien. Cependant s'il avait le moindre problème, contactez le magicomage qui a suivi Léonie... Je couvrirai les dépassements d'honoraires... »

Félicia écarquilla les yeux. Ce n'était pas la première fois que son patron lisait aussi facilement dans ses pensées. Il lui avait même confié que c'était pour cette raison qu'il avait accepté de l'engager bien qu'elle soit déjà enceinte mais cela lui faisait toujours un effet étrange. Elle secoua la tête pour se reprendre et sourit.

« Je vous remercie Nero. Je vous tiendrais au courant. Vous avez besoin d'autre chose ? »

Burton prit l'une des tasses de café et en but un gorgée.

« Non, tout est parfait. Merci. »

Félicia hocha la tête et quitta la pièce. Nero laissa planer un silence avant de reprendre.

« Je veux que tu sois mes yeux et mes oreilles à Santa Fé. Ce petit comité inter-factions promet d'être une rencontre de joueurs de Poker-Menteur. Je ne veux pas que tu assistes au réunion. Personne ne doit savoir que tu travailles pour moi sur place. Tu suivras mes petits camarade quand je ne serai pas avec eux pour les cuisiner en particulier Daveney. Washington veut connaître les petits secrets de notre sorcier modèle... »

Nero avait fait des recherches sur Ethan Daveney et n'avait rien trouvé de compromettant sur lui. C'était exactement ce qu'il mettait la puce à l'oreille de Burton. Personne – qui, en particulier, versait un peu dans la politique ou la justice – ne pouvait pas blanc comme neige. On avait tous des secrets...


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MessageSujet: Re: I know that the clubs are weapons of war    I know that the clubs are weapons of war  Empty25.01.16 13:35

Le regard sombre de Xio courut au long du sol, jusqu'aux pieds de Felicia, et remonta en direction de son visage. C'était toujours aussi amusant. Il savait exactement ce qu'elle vivait en ce moment, car il l'avait vécu dans une autre vie ; et il n'appréciait que davantage de travailler pour quelqu'un qui montrait tant de sollicitude pour ses employés, sans en avoir l'air, le plus naturellement du monde.

Il n'était pas sûr que la plupart des gens qui endossaient pareilles responsabilités sauraient se souvenir que leur entourage immédiat se composait d'êtres humains. Même si ça n'avait été que de l'hypocrisie, une manière de fédérer l'équipe autour d'un charisme bienveillant, il l'aurait admiré. Et, il fallait l'avouer : le café de Felicia était parfait. Il était curieux de quoi aurait l'air celui de sa remplaçante. Ou de son remplaçant, pourquoi pas ; ce serait sympa d'appeler un stéréotype de jeune secrétaire à lunettes pour qu'il apporte le café.

Mais il n'était pas là pour choisir le staff sur catalogue. Sa mission serait un peu plus appropriée à ses talents personnels. Traîner sa carcasse indolente sur un théâtre où nul ne ferait trop attention à lui, et enregistrer ce qui s'y dirait. Pousser un peu ces braves gens à la confidence, jouer de son potentiel de sympathie, repérer les pistes qui pourraient mener à un lièvre intéressant. Il hocha la tête, et un léger sourire naquit au coin de ses lèvres. Cette perspective lui donnait des tas d'idées. Mais tant qu'il avait son général à ses côtés, autant s'assurer qu'il suivait la bonne voie.

"Je vais me composer un personnage. Qu'est-ce qui pourrait sembler crédible, mais insignifiant, inoffensif... retenir l'attention, mais pas trop ?"

Chaque fois qu'il élevait la voix, il remerciait en son for intérieur l'homme auquel il devait cette voix telle qu'elle résonnait aujourd'hui. Jamais il n'avait obtenu les cordes vocales qu'une mue à l'adolescence aurait pu lui offrir, malgré quelques années de traitement assidû à l'âge adulte pour s'éloigner du timbre androgyne, féminin comme l'est le timbre d'un jeune garçon. Il ne pourrait jamais trahir cet homme qui se tenait en face de lui. Pas tant que son bon souvenir se rappelerait à lui chaque fois qu'il s'exprimerait à voix haute. Xio s'étira pour faire craquer les os de ses doigts, un mouvement qui l'aidait toujours à se concentrer sur une réflexion stratégique.

"Je pourrais m'introduire dans l'équipe qui s'occupera du confort des participants. Je ne sais pas, comme barman, comme taxi... Et m'arranger discrètement avec mes propres collègues. Genre, celui-là, tu me le laisses. Je trouverai bien un prétexte pour ça. Une sœur amoureuse qui m'a mendié un autographe... Faut pas se leurrer, c'est toujours comme ça que ça se bricole, les larbins aussi ont leurs échiquiers stratégiques."


Il avait déjà officié dans quelques petits boulots à la con pendant ses années difficiles, et notamment sa cavale ; le genre d'endroits passants où, en échange d'une légère exploitation acceptée avec le sourire, on ne pose pas trop de questions et on paye argent comptant. Il savait verser la bière sans faire déborder la mousse, composer de jolis cocktails à étages et porter un plateau en courant, et il saurait aussi persuader un candidat plus chanceux de lui céder sa place au besoin, plus ou moins volontairement, selon le caractère du concurrent.
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