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 Right Here [Ft. Jordan]

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MessageSujet: Re: Right Here [Ft. Jordan]   Right Here [Ft. Jordan] - Page 2 Empty07.07.15 0:47


PRISCUS F. YAXLEY FT. JORDAN DEKKER
And I was like baby, baby, baby oh. Like baby, baby, baby no. Like baby, baby, baby oh. I thought you'd always be mine (Mine)


Qu'est ce qui lui avait pris d'inviter Jordan à boire un verre ?! Il ne pouvait se l'expliquer. Ce qui était certain, c'est qu'il se retrouvait à nouveau au Blackstone. Ce bar semblait fermer super tard et la clientèle était toujours nombreuse. Il y avait un mélange hétéroclite de personne allant du simple étudiant au jeune travailleur en passant par les fameux piliers de bars qu'on trouve partout et les clients de passage comme eux. Priscus ne savait pas s'il buvait une nouvelle fois pour faire passer la pilule de son enlèvement par des sorciers Partisans du Nouveau Monde ou pour oublier qu'il devait sa survie à Jordan, une Inquisitrice Robocop au féminin qui était franchement bizarre. Il y avait aussi toujours ce petit détail qui était qu'il aurait déjà dû se trouver à Boston à cette heure-là. Tu parles d'une journée ! Heureusement que personne ne le reconnaissait comme le fils cadet Yaxley sinon ça serait vraiment la merde. C'était quand même un avantage d'être toujours en vadrouille. Tout le monde ne vous remettez pas forcément. Bien sûr, les choses étaient différentes à New Phoenix mais ça l'était toujours peu importe pourquoi.

Cette histoire de sorciers kidnappeurs continuaient à le travailler. Il n'arrivait pas à croire qu'une telle chose puisse arriver sur le territoire des Partisans du Nouveau Monde sans que personne ne soit au courant. Mais que faisait la police ? C'était pile poil le genre de truc que Cyrius pourrait écrire dans son journal. C'était d'autant plus ironique quand on pensait que son propre cousin était dans la police. Il devait apprécier de lire des trucs pareils au petit déjeuner. Mais en même temps Cyrius ne s'embarrassait pas de complexes. Quand il avait un truc à dire, il n'hésitait pas. Son travail de journaliste, il le prenait très au sérieux. Même Liam son autre ami savait ce qu'il voulait faire. Dans le lot, il n'y avait que lui pour continuer à avoir une vie de bohème. Mais rien ne semblait vraiment plaire au jeune sorcier. Il n’était pas comme ses deux amis les plus proches, il ignorait toujours ce pour quoi il était véritablement bon ou ce pour quoi il était véritablement fait. Ces questionnements étaient le ciment de son existence.

Il but une gorgé de la bière en évitant de croiser le regard d'une seule jeune femme. Pas envie de retomber sur une Marie Bis. Cette fois-là, sa couverture de jeune moldu en vadrouille pourrait ne pas passer. Heureusement que les Indépendants se fichaient comme de l'an quarante des petites guéguerres entre factions. Ils étaient résolus à rester neutre et continuer à obéir au gouvernement des États Unis. Un vrai miracle quand on pense que le pays était divisé depuis que l'existence des sorciers avaient été révélé. Depuis c'était surtout le gros bordel ! Même s'il restait persuadé que les Partisans du Nouveau Monde avait une vision idéal pour un nouveau monde en construction, force était de reconnaître que tous ne pensait pas comme lui. C'était bien dommage. Unis les gens étaient toujours plus fort. Mais en ce jour, l’union n’était pas vraiment au rendez-vous dans la petite vie des américains. Il fallait l’apprécier ou le combattre.

Alors qu'il était plongé dans ses sombres réflexions, il se rendit compte que Jordan lui parlait. Il fallait vraiment qu'il suive ou il se retrouverait comme toujours dépassé par les événements. Elle avait plaisanté sur la fameuse chanson idiote qu’il avait chantée à Marie. C’était drôle de repenser à ça. C’était la suite qui était moins amusante. Il avait juste émis un petit rire étranglé par la suite des événements. Par la suite, elle avait désigné sa moto et expliquer ses raisons pour avoir accepté de tuer le temps en sa compagnie. C’était toujours ça de prit. Par contre à la question de où il se rendait, il avait préférait ignorer la question et lui avait affirmé qu’il pourrait se débrouiller par ses propres moyens. Lui annoncer qu’il partait à Boston était de la folie. Malgré tous ses défauts, Priscus n’était pas fou.

C’est après cet épisode, qu’ils s’étaient retrouvés à une table pour prendre leurs boissons. Il avait demandé une bière et la jeune femme avait pris la même chose que lui. C’est là qu’il se trouvait à ruminer le passé et essayer de trouver une réponse à tout ce bazar. Cependant, penser trop longtemps à toutes ses choses n’était pas forcément bien pour lui. Ruminer n’était jamais une bonne action en ce qui le concernait. Alors qu’il pensait à tout, il avait raté la dernière question que Jordan lui avait posée. Il l’avait regardé et lui avait demandé de répéter. Il s’agissait de savoir s’il savait jouer aux fléchettes. Il fixa le jeu et cela lui rappela d’autres bars, et d’autres aventures moins épiques que celle qu’il avait vécu ce soir. Ce n’était pas le premier bar dans lequel il était. Priscus avait beaucoup voyagé et vu de nombreux bars parfois même avant qu’il atteigne l’âge légale de boire… qu’est-ce qu’il racontait ? Il n’avait toujours pas l’âge légal pour boire. Heureusement pour lui il faisait plus âgé et on lui demandait rarement ses papiers.

« Oui je sais jouer. Je ne sais pas si c’est une bonne chose. D’une certaine manière ça en dit long sur moi. » Plaisanta Priscus en buvant une nouvelle gorgée.

La serveuse vint avec une commande et il reprit une autre pinte de bière. Il allait avoir besoin de beaucoup d’aide pour oublier cette soirée complètement dingue. Jordan leva le verre et lui proposa de trinquer. Il leva son verre en réponse et ils trinquèrent tous deux. Priscus prit son nouveau verre et en but presque la moitié. La bière était froide et elle lui permit de retrouver la tête froide pendant un instant. Jordan ne la lâchait pas du regard et ça commençait à le mettre un peu mal à l’aise. Il espérait qu’il n’allait pas être reconnu comme le fils Yaxley. Finalement, quand Jordan reprit la parole c’était pour parler de sa mère de cœur Lyra. C’était un sujet sur lequel il était plus simple de parler mais il faudrait tout autant faire attention à ne pas révéler entièrement la vérité. Enrober la vérité, ce n’était pas difficile. Il faut croire que la propension à métier était un don familial. Dommage, il aurait préféré hériter de charisme. Franchement à la loterie génétique, il n’avait pas toujours tiré le meilleur. Il inspira et répondit à Jordan :

« En effet, je parlais de la famille de ma mère adoptive qui vivait en Californie. En un seul instant, elle a perdu tous ceux qui comptaient pour elle. Je ne les ai jamais connus. Désolé pour tes cheveux mais enfant j’étais plutôt du genre à éviter les filles que je trouvais pleureuses et inintéressantes. Je les évitais comme la peste. J’avais bien d’autres intérêts comme agacer mes professeurs ou rendre mes parents fous avec mes bêtises. Mes intérêts ont peu changé mais j’ai découvert quelques attraits chez les femmes par la suite. Faut croire que tout peut changer. » Dit-il avec un ton ironique. « Je ne sais pas si mon histoire est si triste. J’étais ou je suis un gamin qui a grandi dans une drôle de famille. Mon père est quelqu’un de très secret et quand j’ai découvert que ma véritable mère n’était pas celle que j’ai toujours cru avoir, j’ai disons perdu pied. Ça n’a pas arrangé mes histoires de famille. »

Jordan garda le silence mais jouait avec le verre avant de reprendre la parole et ce qu’elle eut à dire fut poignant. Elle avait vécu une tragédie et s’en était sortie avec des cicatrices à l’âme pour le restant de ces jours. Par contre sa haine des sorcier si elle avait une raison semblait occulter toute part de bonté dans la population sorcière. Il hésitait sur ce qu’il devrait dire. Tenter de présenter les sorciers sous leur meilleur jour à une Inquisitrice devait relever d’une action digne de mission impossible, le film, pas la série. D’autant plus que poursuivre des gens comme Marie et compagnie, ne devait pas lui donner une meilleure opinion sur les sorciers. Mais tout comme il y a des sorciers malveillants, il existe aussi de nombreux humains malveillants.

« Je suis désolé et je sais que ces mots n’ont pas beaucoup de sens. Je n’ai jamais connu ce genre de chose. Ma vie a été plutôt privilégiée en un sens. Mes colères ont surtout fait la plupart des dégâts. Les non-sorciers ne sont pas dépourvus de pouvoir. Ils sont simplement impuissants à comprendre la magie. Mais, ils ont leur propre force, comme tu l’as montré lors de ce kidnapping complètement dingue. Il est certain que la catastrophe de Boston est tragique pour ceux qui ne maitrisent pas la magie. Celle de Californie a fait moins de discriminations mais a été tout aussi tragique. Que dire de plus… Je ne peux pas haïr une tranche de la population de mon pays que j’aime plus que tout, pour la simple raison qu’ils sont différents de moi. Pour moi ce que mon pays est en train de devenir me fait peur et m’attriste. Que tant de catastrophes privent des familles de ceux qu’ils aiment, c’est une tragédie encore plus grande que tous les restes. Comment en sommes-nous venu à ça ? Cette vie, cette époque, c’est de la folie. Peu importe où je regarde, je vois des gens qui abusent de la confiance, qui mentent, qui manipulent et qui tuent. Mais à côté de ça, il y a des êtres bons, gentils, aimants et qui vous poussent vers le haut. Je veux vivre pour ces gens-là sans discrimination aucune. »

Il avait essayé de ne pas trop en dévoiler sur lui-même tout en restant fidèle à ses convictions. Oui Priscus croyait fermement aux valeurs des Partisans du Nouveau Monde. Il voulait croire qu’une union entre sorciers et moldus étaient la clé de la sauvegarde de son pays. Certes, son père avait menti et trompé mais il avait continué à créer un territoire prospère ou peu importe qui vous étiez vous pouviez devenir celui que vous vouliez. Est-ce que ce n’était pas l’essence même du rêve américain qui a fait venir tant de personne dans ce pays ? Des gens ont traversé à leurs périls des frontières et des océans pour rejoindre une terre de liberté. Il y avait tant à faire dans ce monde pour l’améliorer mais est-ce que la violence en était la réponse ? Il n’en était pas certain. Il ne croyait pas du tout aux idées des Inquisiteurs. Ils les trouvaient violents à la limite du terrorisme. Pour le peu qu’il en avait vu, ils n’étaient pas particulièrement enclins à la discussion ou la diplomate. Jordan était effrayant dans un sens à se dédier corps et âme à leurs causes. Sa main robotique associer à sa vie de combattante semblait le prouver. Qu’est-ce qu’on pouvait trouver sur leur territoire ? A quoi ressemblait un monde sans magie ? C’était difficile à imaginer. Priscus avait toujours aimé la fusion hybride tellement répandu à New Phoenix.

Jordan reprit la parole par la suite pour parler de son nom. En effet, Priscus n’avait pas forcément était ravi de porter le nom d’un vieil homme cinglé. Il ne comprenait pas pourquoi son père lui avait donné ce nom. Ca n’avait vraiment pas de sens. En tout cas il espérait que ça n’allait pas lui donner le même destin tragique et noir que son aïeul. Il avait été peiné pour sa mère de cœur. Mais en même temps, il était en quelque sorte ravie que la vérité est éclaté alors même qu’il était assez grand pour le supporter. S’il l’avait appris, plus jeune, il aurait certainement eu une de ces colères d’enfant terrifiantes qu’il avait autrefois.

« C’est vrai que Priscus n’est pas facile à porter ces derniers temps. Mais je ne dois pas être le seul à avoir ce problème actuellement. Je pourrais toujours le changer en François comme mon deuxième prénom mais je n’ai pas vraiment envie de fuir. J’espère que je serais capable de faire ce que tu viens de dire. Mais je ne sais pas si je me débrouille si bien jusque-là pour redorer le blason du prénom. Enfin ce n’est qu’un prénom. Il ne va pas décider de mon avenir pour moi. Je suis le maître de ma destinée. » Répondit Priscus.

Jordan changea de sujet pour parler de lui. Décidément c’était sur lui principalement que la conversation se plaçait. En tout cas, ça avait le don de lui faire penser à autre chose. La jeune femme plaisanta sur le peu de talent qu’il avait. Elle savait appuyer là où ça fait mal. Impitoyable que ce soit sur le champ de bataille ou dans une simple conversation. Cela le fit cependant rire parce que Priscus se fichait bien des quand dira-t-on, il était au-dessus de tout ça et ça lui permettait d’avancer la tête haute peu importe pour quelle raison.

« Je ne sais pas trop. Je dirai que j’ai un don pour être en colère et tout foutre en l’air. Pour ça je suis même un champion tout catégorie. Je ne suis pas quelqu’un de mauvais mais je n’ai un peu rien à faire de tout ce qui m’entoure. J’ai des convictions et des aspirations mais entre tout ça j’ai du mal à savoir ce que je vais faire de ma vie. Ça rend fou mon père et mon frère ainé. Ma mère de cœur est bien plus conciliante. Je me dis que c’est le privilège du cadet de ne rien faire de sa vie pendant un instant. Mon frère compense mes nombreux défauts par sa droiture et son respect des règles. Enfin comme tu le dis par toi-même je ne peux pas exceller partout. Qui sait quelque chose va bien finir par me plaire suffisamment pour que j’en fasse un don. » Dit Priscus avec un petit rire.

Il but une gorgé de sa bière avant de faire un signe à la serveuse de loin pour qu’elle lui apporte un autre verre. Il reposa son regard sur Jordan et lui demanda avec tout le culot qui était le sien :

« Bon est à part mettre à mort des sorciers, tu as d’autres activités ? Je ne pense pas que s’occuper de leur cas prends autant de temps que ça dans une vie. Tu dois bien avoir des intérêts, des passions, peut-être même quelqu’un dans ta vie… »

Bloody Storm

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MessageSujet: Re: Right Here [Ft. Jordan]   Right Here [Ft. Jordan] - Page 2 Empty04.08.15 13:05


Priscus & Jordan
Kiss me, kiss me, say that you miss me. Tell me what I wanna hear, tell me you love meeeee ! »
.


La compagnie de Priscus était loin d'être désagréable et Jordan admettait qu'elle l'avait mal jugé. Le premier regard qu'elle avait porté sur lui, était assez négatif. Il se tenait là, dans ce bar, chantant une chanson ridicule en se déhanchant stupidement pour épater une fille qui n'était autre qu'une sorcière qui avait tenté de le piéger pour le livrer en tant que buffet vivant à des vampires. D'ordre général, Jordan n'aimait guère plus les vampires que les sorciers. Les vampires étaient des créatures séduisantes et dangereuses qui n'avaient qu'un seul but dans la vie : s'abreuver de votre sang. Il y avait cependant une exception à cette règle, Anthony, parce que lui se nourrissait exclusivement de sang de sorciers. Priscus avait eu beaucoup de chance qu'elle se soit retrouvée là ce soir-là, pour effectuer cette mission, sans ça, ils n'auraient jamais eu l'occasion de faire connaissance et son nom aurait figuré dans l’interminable liste des personnes disparus que l’on ne reverrait jamais plus.

Le séducteur ridicule et un peu éméché avait cédé la place à un jeune homme beaucoup plus intéressant et profond qu'il n'avait bien voulu le laisser paraître de prime à bord. Sans parvenir à réellement se l'expliquer, elle s'était prise de sympathie pour ce poids mort et encombrant. Beaucoup de personne dans sa situation aurait été bien incapable de faire face avec autant de sang-froid. La plupart des personnes qui se retrouvaient dans ce cas de figure était généralement en proie à une peur panique ce qui aurait compliqué sa mission et l'aurait contrainte à l'assommer pour être tranquille, mais cela n’avait pas été nécessaire. Le jeune homme, qui n'avait clairement pas l'habitude d'être confronté à ce genre de situation, s'il ne s’était pas avéré un allié des plus efficaces n’en n’avait pas été pour autant un boulet à trainer derrière elle. Il comprenait vite et obéissait à toutes les directives qu’elle lui avait donné sans poser de question, mais surtout il n'avait pas fui en découvrant ce qu'elle était vraiment. Certes, il avait rechigné au début à lui apporter son aide pour réparer sommairement sa main mais cela faisait partie de la personnalité du jeune homme cette esprit contestataire, et puis au final, il s'était avéré une aide précieuse, car sans lui, elle aurait été dans l’incapacité total de bouger sa main. Mieux encore, alors qu'ils venaient de rentrer à Nashville avec de jolies otages qu’ils venaient de libérer et que leur chemins auraient dû se séparer, il était venu vers elle et lui avait proposé de boire un verre en sa compagnie, comme s'ils étaient de simples jeunes gens qui faisaient plus ample connaissance. Pour peu, elle se sentait presque normal en sa compagnie. Il ne cherchait pas à savoir ce qu'elle était réellement ni ce qui lui était arrivée. Il ne la regardait pas avec une curiosité malsaine comme si elle était un monstre de foire, ou avec crainte, alors que pourtant, elle se doutait bien qu'elle devait paraître à ses yeux effrayantes que cela soit à cause de sa main fait de métal, de fils électrique et de câbles ou de par son comportement combattif. Malgré tout cela, il n'en laissait rien paraître et lui parlait ouvertement de sa mère adoptive, de la famille que cette dernière avait perdu lors de la catastrophe californienne causé par les sorciers et qu'il n'avait évidemment jamais eu la chance de connaître, car il était beaucoup trop jeune. Elle baissa la tête dans un sourire amusé lorsqu'il répondit qu'enfant il évitait les filles pleureuses préférant mille fois rendre chèvres ses professeurs

- ça j'imagine bien

Surtout avec un répondant comme le sien. Il devait faire partie de ses élèves perturbateurs qui adoraient se donner en spectacle. Ce n'était pas forcément par méchanceté la plupart des enfants qui agissaient de la sorte cherchaient juste à attirer l'attention. Et de toute évidence, il en manquait cruellement car la vie de famille de Priscus semblait digne d'un de ces vieux soap opéra dont les ficelles scénaristiques et les liens entre les personnages sont toujours tellement énormes qu'on se dit que c'est le genre de choses qui ne peut pas arriver dans la réalité, et pourtant...
Elle ne savait plus quel acteur célèbre avait dit cela, mais lors d'une interview au sujet du faux débat concernant la violence sur les écrans, l'homme avait répondu que le cinéma s'inspirait de la réalité et la réalité du cinéma... c'était tellement vrai, et ce n'était certainement pas Priscus qui allait les contre dire.

Mais à vrai dire, ça vie n'avait rien de banal non plus, elle était même plutôt digne d'une terrible tragédie. Priscus l'avait écouté sans mot dire, tout en jouant silencieusement avec son verre. Jordan n'avait pas pour habitude de se dévoiler de la sorte, c'était même plutôt rare car la jeune femme n'aimait pas parler d'elle. Elle détestait attirer la pitié ou la compassion et puis tant qu'on n'avait pas vécu ce genre de d'épreuve il était difficile pour des personnes qui mènent une vie ordinaire de comprendre ce qu'elle pouvait éprouver, pourtant avec Priscus c’était différent. Elle ne craignait ni d’être jugé, ni de voir son regard changer. Avant que tout ceci n’arrive, elle menait une vie banal et sans histoire…
La banalité, quand on la vit, on trouve ça ennuyant et on se plait à rêver d’aventure qui nous tirerait de notre vie monotone et si bien organisé, pourtant, Jordan donnerait tout ce qu'elle possédait pour mener à nouveau une vie ordinaire et ennuyante auprès de ses parents et de son petit ami. Mais tout ceci était de l'ordre du chimérique. On ne vivait pas rêve, il fallait s'adapter et dans ce domaine, Jordan ne se débrouillait pas trop mal.
La jeune femme leva sur Priscus un regard intéressé lorsque ce dernier reprit la parole suite à ses révélations, et le discours qu'il tenait était bien digne d'un indépendant. Malgré l'épreuve qu'il venait de vivre aujourd'hui, il ne parvenait toujours pas à haïr les sorciers. Peut-être que si lui aussi perdait tour à tour toutes les personnes qu'il aimait, il finirait par changer de discours, mais ce n’était pas ce qu’elle lui souhaitait.

- Tu n'as pas à être désolé, tu n'y es pour rien, lui dit-elle en plongeant son regard dans le sien. On a tous nos petits drames à plus ou moins grandes échelles mais ça ne les rends pas moins insignifiants. Les malheurs des uns et des autres ça ne se comparent pas

Priscus n'avait certes pas perdu sa famille mais il avait vécu lui aussi des drames personnelles qui avait tout autant d'importance et c'est ce qu'elle voulait lui faire confiance. On n'avait pas besoin de vivre un terrible drame pour savoir ce qu'était la souffrance et la tristesse. Son discours pacifiste dans lequel il lui révéla vouloir vivre en acceptant les sorciers était une preuve de très grande naïveté.

- Tu as bon fond, lui sourit-elle, pour ne pas en vouloir aux sorciers surtout après ta mésaventure d'aujourd'hui, et tu es aussi un idéaliste. Personnellement je pense ce ne sont que des criminels tous autant qu’ils sont. La magie et ceux qui la pratiquent sont néfastes, il n'y a rien de bon en eux, d'ailleurs si le terme sorcier à dès le départ une connotation négative ce n'est pas innocent. Tous nos malheurs c'est à eux qu'on le doit. Et si tu es attristé par ce qu'est en train de devenir notre beau pays c'est uniquement de leur faute. Ils se servent de leur pouvoir pour faire le mal autour d’eux, ils détruisent tout, on ne peut pas leur faire confiance. Ils sont une menace constante et nous ne connaitrons pas la paix tant que les sorciers continueront à exister

C'était son point de vue et celui que partageait nombre d’Inquisiteurs. Pour que l'oppression cesse, les sorciers devaient disparaître, et la magie avec eux. La magie leur donnait trop de pouvoir, elle les faisait se prendre pour des Dieux alors qu'ils n'étaient que des oppresseurs et des assassins, Priscus Yaxley en était l'exemple même. Un prénom très difficile à porter pour son compagnon de beuverie. Néanmoins, Jordan appréciait la mentalité de Priscus, il avait un esprit combattif, il était de ceux qui ne se laissaient pas abattre facilement. Son prénom était dur à porter ? Et alors ? Ce n'était pas son prénom qui déciderait de sa destinée pour lui, et il avait raison. On faisait tous son propre chemin en fonction des décisions que l'on prenait et pas en fonction de paramètres extérieur à notre personnalité comme notre signe astrologique ou notre prénom.

- Je suis d'accord avec toi. Tu as des origines françaises ? Je me posais la question à cause de ton second prénom, ce n'est pas très courant François

Jordan appréciait d'en apprendre plus sur Priscus néanmoins, elle ne put retenir une grimace lorsqu'il commença à s'intéresser à son tour à elle. Alors qu'il commençait à lui poser des questions Jordan trempa ses lèvres dans son verre en y noyant son regard. Comme si ce qu’elle pouvait voir au fond de son verre était soudainement devenu incroyablement fascinant. Y avait-il quelqu'un dans sa vie... Non, il n'y avait plus personne, même s'il resterait à jamais dans son coeur. Elle avait dû apprendre à vivre sans lui...
Parfois, lorsque l'absence de Ryan était trop douloureuse, elle se mettait à regretter de ne pas avoir une mémoire virtuelle qui lui aurait permis d'être réinitialisé comme n'importe quel ordinateur. Et être ainsi doté d'une mémoire vierge, libre de tous souvenirs douloureux...

- Non, il n'y a personne, et de toute manière je te rappelle que suis un cyborg. A ce propos… je ne te fais pas peur ? demanda-t-elle en haussant un sourcil de perplexité

C'était vrai ça ! Priscus savait ce qu'elle était, il n’ignorait pas de quoi elle était réellement faite, il l'avait même réparé, il avait vu de quoi elle était capable, et pourtant... pourtant son regard sur elle n'avait pas changé, ni son attitude. Elle ne lui inspirait ni terreur ni dégout, ou alors il le dissimulait très bien. Pourquoi ? Ses compagnons d'armes ne la traitaient pas différemment non plus, eux aussi l'acceptaient comme elle était, même si pour certains elle pouvait encore sentir des regards lourds et différent alors avoir un compagnon... Elle ne voulait même pas imaginer le regard que Ryan pourrait poser sur elle à présent qu’elle était devenue un cyborg parce qu'elle n'était pas certaine de le supporter. Elle préférait qu'il garde un autre souvenir d'elle, celle qu’elle était avant tous ces changements avant de devenir ce qu'elle était devenue aujourd'hui.

Ne tenant pas à s'étendre sur le sujet, parce qu'elle refusait de parler de Ryan à qui que ce soit ou de ce qu'elle pouvait ressentir en tant que femme cyborg, Jordan décida de changer de sujet le plus rapidement possible c’est pourquoi elle décida de répondre à ses questions concernant ses passions

- Concernant mes passions, lui répondit-elle dans un grand sourire tout en reposant son verre à moitié vide devant elle, et bien je continue à pratiquer la danse même si c'est assez irrégulier et l'informatique aussi c'est mon domaine. Je tiens ça de mon père, il était informaticien de base. Les ordinateurs ça n'a aucun secret pour moi. Et puis j'ai un chat. Il s'appelle Lucifel, c'est BI qui me l'a offert, j'y tiens beaucoup. Quand je pars en mission c'est elle qui s'en occupe. BI est un peu comme une grande soeur pour moi. Je l'aime beaucoup

BI lui avait offert un petit compagnon pour que Jordan se sente moins seule et elle s'était dit qu'un chat serait plus autonome qu'un chien. Au début Jordan était terrifiée à l'idée de s'occuper de ce petit chaton sans défense car elle ne mesurait pas encore sa force bionique et il ne suffisait pas de grand-chose pour qu'elle lui brise le cou alors qu'elle ne cherchait qu'à le caresser. Ce sont Calvin, BI et le Dr Drewel qui, à force de beaucoup de patience, l'avaient aidé à gérer sa force et à prendre confiance en elle. Caresser Lucifel assise sur son canapé était devenu maintenant un de ses petits plaisirs de la vie qu'elle appréciait.

- Et toi, as-tu un animal de compagnie ? Ou peut-être en as-tu eut un quand tu étais plus petit ?

Non, si elle devait parier elle dirait que Priscus n'en n'avait jamais eu, peut-être que s'il en avait eu un justement aurait-il été moins sujet à ces terribles colères dont il lui avait parlé.. Peut-être aurait-il eut quelqu'un sur qui reporter toute cette affection et cette attention qui semblait lui avoir fait défaut durant son enfance... Enfin, elle n'était pas psy après tout, elle ne faisait qu'émettre des hypothèses avec le peu de données qu’elle avait réussi à collecter sur lui. Leur discussion devenant à son goût beaucoup trop sérieuse, Jordan se leva de sa chaise et invita Priscus à faire de même

- Et si tu me montrais ce dont tu es capable aux fléchettes. Tu relèves le défi ou tu te dégonfles ? Allez, se moqua-t-elle, je suis bonne joueuse, je te laisse deux tours d'avance pour t'éviter de te ridiculiser





Bloody Storm
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MessageSujet: Re: Right Here [Ft. Jordan]   Right Here [Ft. Jordan] - Page 2 Empty07.08.15 1:02


PRISCUS F. YAXLEY FT. JORDAN DEKKER
And I was like baby, baby, baby oh. Like baby, baby, baby no. Like baby, baby, baby oh. I thought you'd always be mine (Mine)

Jordan était plutôt ouverte quand elle n’était pas en mode robot de destruction pour sorcier. Mais, ça ne la rendait pas moins dangereuse. Priscus savait qu’il n’était pas le genre de buveur qui racontait sa vie quand il avait un seuil critique d’alcoolémie. Cependant, c‘était aussi l’occasion de mieux comprendre comment quelqu’un pouvait rejoindre la horde des terroristes du sud-est du pays. S’il était tous comme Jordan, c’était une fine équipe de jeunes gens. Il fallait vraiment détester les sorciers pour rejoindre un groupe armé alors qu’on était si jeune. Priscus fuyait les responsabilités. C’était un cadeau empoisonné. Son existence de bohème lui suffisait bien souvent. Ce n’est pas qu’il était un incapable mais il savait qu’il serait très mauvais dans le rôle de leader de quoi que ce soit. La preuve : il n’y avait qu’à lui que ça pouvait arriver de se faire kidnapper par ses semblables et sauvé par les gens qui était censé le tuer. En vrai, il n’avait rien contre Jordan. Il trouvait juste qu’elle n’avait rien à faire dans une organisation tel que les inquisiteurs. Selon lui la violence ne résolvait jamais rien. Il n’était pas un de ces bobos pacifistes non plus mais franchement est-ce que les armes n’avaient jamais changé les choses dans un pays ?

Une autre curiosité était le fait que Jordan soit pour moitié robotique. Enfin pour le peu qu’il en avait vu. Il se demandait qu’elle puisse être l’existence d’une personne comme cela. Il savait que la technologie et la science pouvait faire des miracles pour venir en aide au personne. La robotique de pointe était de plus en plus employée pour sauver de vie. Est-ce que ça avait été le cas de Jordan ? Il n’avait jamais rencontré quelqu’un dont le corps avait eu besoin des bienfaits de la technologie robotique. Il n’existait pas beaucoup de personnes capables d’effectuer un tel travail. Même leur meilleur ingénieur chez les Partisans du Nouveau Monde, ne pouvait effectuer un tel travail. Il avait vu la complexité du travail qu’avait du nécessiter son corps, quand il avait un peu bricolé sa main. Il n’avait pas fait un boulot parfait mais, c’était le reproche qu’il avait toujours entendu. Un faignant et un bon à rien comme le qualifiait ses professeurs. Il n’était pas un incapable. C’est juste que rien ne lui tenait vraiment à cœur alors pourquoi se forcer quand il y avait bien mieux à faire ailleurs ? Il n’avait jamais compris ce concept. Priscus était un peu un hédoniste dans sa manière d’envisager la vie.

Avec Jordan, il avait discuté du drame de sa vie. Être dans une famille recomposée, ce n’est jamais de tout repos, surtout quand vous ignorez pas mal de secrets familiaux. Enfin la vérité n’avait pas rendu les choses plus simples non plus. Une vérité avait entrainé des milliers d’autres questions qui se bousculaient dans sa tête. C’est pourquoi il commençait à se demandé pourquoi il courait tant après la vérité. Certes son petit drame personnel, n’était rien par rapport à celui de Jordan. C’était d’ailleurs ce qui était au cœur de sa haine des sorciers. Une boulette de la part de l’un d’entre eux et c’était la mort. Les moldus semblaient oublier qu’en matière de compassion il n’était pas particulièrement champion. Les camps de concentration, les chambres à gaz et autres moyens de tortures n’étaient pas le fait de sorciers. Cependant il avait préféré taire cette argumentation sous de la compassion pour sa situation. Apparemment, elle pensait que tout drame est important, peu importe qu’est-ce qu’on y perdait. Ça ne l’empêchait pas pourtant de rejeter son petit discours de paix entre sorciers et moldus. Il aurait mieux fait d’économiser sa salive. Le problème c’est qu’elle avait beau être moins froide, ça l’empêchait pas d’être aveugler par sa haine.

« Ecoute Jordan, acceptons d’être en désaccord sur ce sujet. Personnellement si je dois relire l’histoire de notre pays, je vois qu’on n’a pas eu besoin de l’aide pour faire du mal : l’esclavage, la guerre de sécession, les haines raciales…Tout ça on le doit à nous. C’est vrai qu’on se débrouille bien pour s’exterminer entre nous. » Répliqua Priscus un peu amer mais sans aucun mordant. La propagande Inquisitrice, peu pour lui. « Mais bon avec un peu de chance une fois leur mission sacré accomplie, j’espère que les Inquisiteurs s’emploieront à d’autres combats : aider les minorités, empêcher la famine dans le monde peut-être. Ainsi l’oppression finira peut-être par disparaitre et j’en viendrais à voir les Inquisiteurs autrement. »

Ca l'agaçait ben sûr que certains idiots de sorciers se permettaient de foutre tout en l’air. Ces personnes rendaient le discours pacifiste des Partisans du Nouveau Monde, complètement obsolète. Bon le grand-père paternel c’était aussi bien débrouillé pour saper le tout en se faisant passer pour un saint alors même qu’il était responsable du massacre pour lequel il était passé pour un sauveur. Mais ça c’était une autre histoire.  Dommage qu’on ne parle pas de ces sorciers qui venaient en aide aux autres : les vrais ! La conversation avait dévié sur son nom et le fait qu’il avait une mauvaise connotation ces derniers temps. Il avait un beau laïus sur ça. Il en pensait chaque mot mais il fallait avouer qu’il avait beaucoup de verves avec un verre ou deux. Priscus n’était pas bourré. Simplement, il avait beaucoup plus d’éloquence sur le sujet. Jordan semblait d’accord avec ce qu’il avait dit. Ca faisait au moins un truc sur lequel ils tombaient d’accord. Enfin c’est vrai qu’il n’était pas question de sorcier, là. Franchement, il ne comprenait vraiment pas comment les Inquisiteurs pouvaient adhérer à leur théorie fumeuse raciale sur la différence entre les moldus et les sorciers. A part la magie, il n’y avait pas beaucoup de différences entre eux.

« François ? Je ne sais pas c’est mes parents qui m’ont donné ce nom. Mon père serait plutôt d’origine anglo-saxonne comme la plupart des américains moyens, je dirai. Quand à ma mère de cœur, sa famille est là depuis la nuit des temps. Peut-être qu’ils aimaient juste la consonance. Je n’ai jamais pensé à demander. Ou bien ils voulaient me coller deux prénoms pas communs. Une grande ambition qui ne leur a pas donné un fils exceptionnel. C’est mon grand frère le petit prodige. » Plaisanta Priscus.

Fatigué de parler de lui et sentant qu’il n’était pas bon de trop creuser dans sa direction, il préféra détourner la conversation vers elle. Il pourrait toujours en apprendre un peu plus. Il devait certainement y avoir plus que l’Inquisitrice en elle. Les Inquisiteurs avaient bien une vie en dehors de leur travail d’extermination d’une partie de l’humanité. Y en avait même qui avait une famille, il parait ! Comme quoi tout est possible. Mais, ça n’était pas forcément le cas de Jordan puisqu’apparemment, elle préférait rester seule. Miss hiver dans toute sa puissance. Elle prétexta que c’était parce qu’elle était en grande partie cyborg. D’ailleurs, cela l’intrigua qu’il ne soit pas effrayé par elle. Il essaya de chercher une raison pour expliquer cela. Il ne pouvait pas lui dire que face à des dragons, des détraqueurs ou des filets-du-diable, les cyborg ce n’étaient pas ce qu’il avait vu de plus effrayant. Okay, il avait vu terminator comme tout le monde. Mais c’était un film des décennies précédentes. Pas de quoi en faire un foin. Les effets spéciaux étaient plutôt mauvais pour maintenant. Il réfléchit, un instant, mais, il n’arrivait pas à trouver quelque chose de bon à lui dire.

« Tu sais on a le câble aussi chez les Indépendants. Ca parcourt tout le pays. Je suis même presque certain que si les Mages Fondateurs voulaient, ils pourraient l’avoir. J’ai déjà bu des robots et je dois faire partie de cette génération de personne qu’il est bien difficile d’impressionné. A la rigueur, si tu étais un extra-terrestre, ça pourrait m’intriguer davantage. Je ne veux pas faire le blasé mais, j’avoue que non tu ne m’effraie pas tant que ça. Pas que je ne te prenne pas au sérieux. Tant que tu n’essaie pas de me vendre à des vampires, on va dire que ça ira. » Répondit Priscus. « J’imagine que ça doit pas être drôle tous les jours d’être une cyborg. »

Jordan embrayant bien vite sur le sujet de ses passions pour ne pas avoir à parler plus longtemps sur le fait d’être une cyborg. Priscus haussa les épaules. Pas de soucis pour lui. Il n’allait pas la forcer à répondre si ça ne l’intéressait pas. Elle reposa son verre à moitié vide alors même que le sien l’était déjà depuis longtemps. Il fit un signe à une serveuse pour qu’elle lui en apporte un autre. L’Inquisitrice lui apprit que ces deux passions étaient la dance et l’informatique. Comme quoi même les Inquisiteurs pouvaient être des humains comme les autres. Il aurait presque pu la présenter à certain de ses amis si elle ne s’amusait pas à tuer les siens. Ça serait un véritable problème s’il devait l’inviter. Enfin même hypothétiquement, c’était impossible parce qu’elle ne se rendrait jamais chez les Partisans du Nouveau Monde, si ce n’était pas pour mettre tout à feu et à sang. Enfin, elle lui avoua qu’elle avait même un animal de compagnie offert par une presque sœur. Il espérait que son nom n’était pas véritablement BI parce que là, en matière de prénom de merde, c’était le summum. Elle lui demanda aussi s’il possédait un animal de compagnie et il fit une petite grimace.

« Non je n’ai jamais eu d’animaux de compagnie. J’ai déjà du mal à m’occuper de moi-même. Mes parents se sont certainement dis qu’un animal de compagnie ne pourrait pas survivre dans un environnement aussi hostile. Ce n’est pas que je n’aime pas les animaux mais c’est un travail à plein temps que de veiller sur moi-même. Ce n’est pas grave. Je n’ai pas eu une enfance malheureuse. De plus, aucun animal n’aurait pu survivre avec moi. Je fuguais bien trop souvent du domicile familial. On ne peut souhaiter ça à personne. » Dit le jeune homme en prenant sa nouvelle bière des mains de la serveuse qui venait lui rapporter de quoi boire.

Jordan se leva soudain alors même qu’il prenait une nouvelle gorgé de sa bière. Elle le regarda et lui lança un défi. Priscus n’était pas du genre à dire non à un défi. Elle lui proposait de lancer des fléchettes, non sans e moquer un peu de lui en lui laissant deux tours d’avance. Heureusement, qu’il n’avait pas un orgueil démesuré. Il aurait pu mal le prendre. Comme s’il pouvait se ridiculiser. Il avait passé suffisamment de temps dans des bars et dans des soirées pour être parfait pour ce rôle. Il ne se sentait pas du tout meurtrie dans son égo. Il se releva et sans rien ajouter se dirigea vers la cible. Il prit les fléchettes et s’installa à la bonne distance. Il lança la première fléchette et… celle-ci rata le milieu de la cible pour se figer sur une bulle extérieur. Autant pour le fait de se la jouer. Plus ridicule tu meurs. Le second lancer fut bien meilleur mais encore loin de la bulle rouge intérieur. Il se tourna vers Jordan et avec un sourire un peu crispé, en tenant toujours les autres fléchettes et il dit avec un peu d’humour :

« Bon j’espère qu’on joue au 501 double out. Je suis mal parti mais, je vais m’arranger. Regarde bien ça !  »

La soirée promettait d’être longue.  Il n’aurait peut-être pas du boire de trop mais c’était trop tard pour reculer. Il se tourna à nouveau vers la cible et la fléchette vint enfin se planter dans la bulle rouge.  Il dû se retenir de pousser le cri de la victoire. Priscus se tourna, à nouveau vers Jordan avec le sourire aux lèvres. Le jeune homme y était enfin arrivé. Il comptait bien gagner. Cela lui ferrait oublier le début de cette soirée de merde. Si seulement, elle savait qu’elle était de jouer librement et sans soucis avec un Partisan du Nouveau Monde. Pire que cela, il était le fils du leader omni et détesté de tous. Il faudrait vraiment qu’il apprécie davantage le fait d’être peu reconnu de tous. Enfin ça c’était parce qu’il restait rarement assez longtemps à la maison. Contrairement à ce que sa famille pensait, cela pouvait se révéler une bonne chose.
Bloody Storm
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