Une pièce secrète ? Comme s’était intéressant. Décidément, aujourd’hui était la journée ou plutôt la nuit des révélations. Sa curiosité était piquée à vif. Oui, il aimerait bien aller jeter d’œil dans cette salle si bien gardée par son épouse. Il lui fit un petit sourire en coin, content que leur relation soit toujours aussi pleine de rebondissement même après toutes ses années. Malgré tout, il gardait une part d’inquiétude au fond de lui quant à ses intérêts politiques. Cette crainte fut cependant bien vite apaisée avec ce que lui révéla son épouse. Dans tous les cas, ses vampires et lui même étaient gagnant dans l’histoire, il ne pouvait qu’être heureux. Et puis, Ilaria aurait une bonne place dans la société, c’était tout ce qui l’importait. Avec un peu de chance, elle oublierait cette idée saugrenue de vouloir épouser Benjamin Heel. Il chassa cette sombre pensée d’un geste de la main et se reconcentra sur son épouse adorée.

Malgré ses sens beaucoup plus aiguisés que la normale, le Roi des Vampires n’avait même pas remarqué que sa femme était venue s’asseoir sur ses genoux. Il était préoccupé et toutes ses révélations l’avaient plongé dans une réflexion encore plus profonde qu’avant l’arrivée de Régina. Ce n’est qu’à l’instant où il sentit sa langue venir laper la goutte de sang présente sur sa lèvre qu’il se réveilla. Il ferma les yeux sous la sensation de bien être qui l’avait envahi. Oui, Régina avait toujours su le détendre. Même si la sorcière ne le savait pas vraiment son mari était vraiment tendu et cette marque d’affection lui faisait le plus grand bien. Il répondit donc au baiser avec passion, l’installant plus confortablement sur ses jambes. Il aimait se laisser aller de cette façon, ne plus penser à rien et s’occuper seulement de l’instant présent. Laisser son esprit vagabonder et son corps ressentir du plaisir. Mais trop rapidement à son goût, Régina stoppa le baiser lui ayant permis de penser à autre chose pendant une dizaine de seconde. Elle était de nouveau entrain de parler, lui faisant remarquer qu’il était distant en ce moment. Il n’y avait même pas fait attention tellement il était focalisé sur ses histoires politiques. Il ne peut s’empêcher de s’excuser de son comportement.

-« Excuse moi Régina, je ne sais pas où j’avais la tête. Je suis assez soucieux en ce moment avec toute cette histoire de trafic de sang et touti quanti. Je ne m’étais même pas rendu compte que j’étais distant. » s’excusa t-il d’une voix chaude et douce

Il baissa légèrement la tête, les sourcils fronçaient. Il fallait vraiment qu’il mette un terme à ces histoires rapidement, ça ne pouvait pas continuer ainsi. Il souffla un grand coup avant de tenter d’embrasser son épouse une nouvelle fois, mais elle avait déjà de nouveau ouvert la bouche pour parler. Peut-être si il avait su la douche froide qu’il allait prendre, il aurait essayer de l’empêcher de parler, l’embrassant de force mais malheureusement il ne l’avait pas fait. Pourquoi donc venait-elle donc lui parler de son si précieux amant maintenant ? Une jalousie sourde refaisait surface, le mettant dans une rage sans nom, qu’il essaya pourtant de contrôler. Il déteste parler de cet autre homme avec qui il devait partager sa femme. Lui qui était possessif au possible ne le vivait vraiment pas bien. Après tout, c’était avec lui qu’elle était mariée non ? Mais ne voulant pas gâcher les choses, il se retint de dire quoi que ce soit. Enfin, il allait savoir le nom de ce petit humain misérable. Depuis, le temps qu’il voulait savoir.

-« Très bien, dis moi. Qui est t-il ? » Sa voix était redevenue froide et cassante sans qu’il ne puisse malheureusement s’en empêcher. Il s’était aussi lever de sa chaise, pour se réfugier à vitesse vampirique à l’autre bout de la pièce près de sa carafe de liquide précieux. Il avait essayé de déplacer Régina de ses genoux avec le plus de douceur mais ça avait du être une expérience assez étrange pour son épouse. Cependant, il ne savait pas si il parviendrait à rester calme si il restait près d’elle alors qu’elle parlait de son amant.

(c) AMIANTE

Alors elle n’avait pas toujours été honnête avec lui ? C’était intéressant tout ça. La conversation n’allait peut-être pas être aussi inutile qu’il l’avait pensé. Jaroslav s’était toujours plutôt bien entendu avec le haut conseiller et ça le dérangeait grandement de devoir stopper ses relations avec lui. Un de ses principales venait de se résoudre en quelques instants. Il sourit intérieurement avant de se renfrogner. Un autre souci venait de voir le jour. Pourquoi sa femme lui avait-elle mentit ?

Le roi des vampires stoppa de pianoter le bureau en bois de chêne sombre, faisant fonctionner ses neurones à plein régime. Il but une autre gorgée de son verre de sang savourant le gout métallique du liquide ambré. Il restait impassible attendant que son épouse continue ses révélations. Mais si on le regardait bien, on pouvait remarquer que ses sourcils s’étaient légèrement forcés.

Il écouta attentivement tout ce qu’elle lui avait dit mais à la fin de son monologue, la seule phrase qui lui restait gravé en tête était : c'est moi qui l'ai tué. Le suzerain l’entendait en boucle dans son cerveau cherchant à assimiler la découverte qu’il venait de faire. Il se mordilla légérement la lèvre essayant de rester calme. Mais sans savoir pourquoi il se sentait énervé. Etait-ce parce qu’elle lui avait menti ou parce qu’elle avait tué l’une de ses principales relations professionnelles et politiques ? Ou encore à cause de ce qui avait failli arriver à sa petite fille chérie ? Oui car même si Ilaria n’était pas de lui, il l’aimait comme sa propre chair et son propre sang.

Il poussa un soupir quasiment inaudible pour une simple oreille humaine avant d’ouvrir la bouche pour répondre à Régina. Il avait choisi ses mots avec précaution, ne souhaitant pas montrer son agacement.

-« Ne t’inquietes pas, ce secret est en sécurité avec moi »

Il hésita à ajouter qu’il l’emporterait dans la tombe mais il n’était pas sûr que ça soit le moment de faire de l’humour. Il passa sa langue sur ses lèvres pour enlever une goutte de sang qui avait coulé avant d’ajouter.

-Mais et toi ? Qui s’est qui t’as fait ça ? Lui ? Où tu t’es blessée seule ?

Sa question pouvait sembler bizarre mais Jaroslav avait vu de nombreuses choses étranges dans sa vie. Il était tout à fait possible qu’elle se soit infligée ça elle même pour se couvrir et ainsi ne pas être suspecter par les aurors et la justice.

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Joraslav eut un petit sourire en coin face à l’emportement de sa femme. Ces humains, ils n’avaient jamais su garder leur calme. Lui qui était toujours inexpressif et garder son calme en toute circonstance avait beaucoup de mal à comprendre. Si seulement ils savaient mieux contrôler leurs sentiments beaucoup de choses ne se seraient certainement jamais passé. Cependant, son épouse avait toujours été une personne capable de se contrôler et très vite, elle retrouva son calme. Néanmoins, il se sentit obligé de se justifier ne souhaitant pas qu’elle garde une certaine rancœur contre lui. Malgré tout, il était attaché à elle.

« Je ne voulais pas te froisser Régina. Mais au cours de ma longue vie, j’ai assisté à de nombreuses guerres, complots et assassinats. J’ai vu des choses que tu n’oserais même pas imaginer. Alors pardonnes moi de te poser une tel question. »

Il finit son verre en une gorgée avant de se relever pour aller se resservir. Il se remplit un grand verre. D’ordinaire, il ne s’en autorisait qu’un par jour pour ne pas abuser de sa réserve mais aujourd’hui était un jour particulier. Il ajouta tout en se servant :

-« Tu étais peut-être prête à mourir mais je suis quand même heureux d’être arrivé à temps. Ilaria a encore besoin de sa mère. Et puis, tu n’as pas à me remercie, tu es ma femme, je te dois protection. »

Il arrivait parfois que Joraslav soit légèrement vieux jeu mais il avait parfois du mal à s’adapter à toutes les nouvelles générations qu’il avait vu défiler au cours de sa longue vie dans un corps éternellement jeune.
« Je dois dire que je suis impressionné Régina, je ne t’imaginai pas capable d’assassiner quelqu’un de sang froid. Et d’une manière plutôt cruel, tu l’as bien amoché. »

Il allait retourner s’asseoir mais se retint. L’estime qu’il ressentait pour sa femme venait de grimper en flèche. Jamais il n’aurait cru ça d’elle. Les choses pouvaient devenir intéressantes, peut-être qu’il pourrait lui parler de quelques uns de ses problèmes.

-« Puis je te proposer quelque chose à boire ? J’ai quelques boissons humaines en réserve ».

Il lui fit un petit sourire avant de lui montrer les options qu’elle avait.

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Jaroslav prit donc la bouteille de son meilleur whisky. Il l’avait depuis au moins 100 ans, depuis les années 1930. Lors de la grande inquisition, Jaroslav s’était improvisé fabricant d’alcool et avait décanté ses propres boissons pendant quelques mois. Le plus étonnant était que le vampire s’était révélé doué pour fabriquer des boissons alcoolisées. Il versa le précieux liquide dans un verre en cristal savamment ornementé avant de le tendre à son épouse. Il ne sortait la dernière bouteille que pour des grandes occasions mais aujourd’hui était un jour exceptionnel. Jamais il n’aurait cru sa possible de son épouse, il l’avait toujours vu comme une femme fragile utilisant sa magie que pour faire de la pâtisserie. Elle jouait vraiment bien son jeu vu que même lui avait été berné. Et Dieu seul savait, combien Jaroslav était doué pour percer les secrets des Hommes. Il lisait en eux comme dans un livre ouvert la plupart du temps.

Cependant, les paroles de son épouse que venait de prononcer son épouse le dérangeait légèrement. Il avait froncé les sourcils et retourna rapidement s’asseoir à son bureau, se déplaçant à une vitesse surhumaine. Il n’avait pas réalisé sur le coup la portée des actions de son épouse. Elle essayait de faire porter le chapeau à Théodorus et de lui prendre son siège. Mais en réalité, ça n’arrangeait pas vraiment ses affaires. Jaroslav s’était toujours bien entendu avec le haut conseiller et il ne voulait pas que cela change. Ils avaient quelques affaires en cours de la plus haute importance qui ne devaient pas être mise à jour pour le moment. Il réfléchissait à toute vitesse, que devait-il faire ou répondre ? Car d’un autre côté, si son épouse venait à détrôner Théodorus, il aurait les pleins pouvoirs au travers de sa chère Régina. Il décida de prendre les choses avec tact.

-« Alors comme ça, très chère Régina, d’après ce que je comprends, tu n’as pas seulement tué ton père mais aussi d’autre personne ? Pourquoi as tu attendu si longtemps avant de me révéler cette part sombre qui sommeille en toi ? Je dois dire que je suis impressionné et que notre relation aurait pu devenir plus intéressante d’un point de vue politique depuis beaucoup plus longtemps. »

Jaroslav n’avait jamais vraiment mêlé sa femme à sa politique ou à sa façon de diriger. Pour lui, ils étaient amis, parfois confident mais faisait leur vie chacun de leurs côtés avec leurs amants et maîtresses respectifs

« Je ne savais même pas que tu avais des envies de pouvoir. J’ai néanmoins une petite question à te poser.. Que penses tu faire une fois à la tête du conseil ? Et moi, en tant que Roi des vampires et donc représentant de mon espèce, je gagne quoi pour mon peuple ? »

Il fallait être sérieux deux minutes. Régina sur le trône était beaucoup plus avantageux pour lui que le haut conseiller actuel mais seulement si elle comptait faire quelques choses pour ses vampires. Car, après tout, elle pouvait très bien décider de ne pas s’en occuper ou pire empirer leurs conditions de vies. Même s’il en doutait, il devait penser à son peuple en premier. C’était le plus important.

(c) AMIANTE

Une pièce secrète ? Comme s’était intéressant. Décidément, aujourd’hui était la journée ou plutôt la nuit des révélations. Sa curiosité était piquée à vif. Oui, il aimerait bien aller jeter d’œil dans cette salle si bien gardée par son épouse. Il lui fit un petit sourire en coin, content que leur relation soit toujours aussi pleine de rebondissement même après toutes ses années. Malgré tout, il gardait une part d’inquiétude au fond de lui quant à ses intérêts politiques. Cette crainte fut cependant bien vite apaisée avec ce que lui révéla son épouse. Dans tous les cas, ses vampires et lui même étaient gagnant dans l’histoire, il ne pouvait qu’être heureux. Et puis, Ilaria aurait une bonne place dans la société, c’était tout ce qui l’importait. Avec un peu de chance, elle oublierait cette idée saugrenue de vouloir épouser Benjamin Heel. Il chassa cette sombre pensée d’un geste de la main et se reconcentra sur son épouse adorée.

Malgré ses sens beaucoup plus aiguisés que la normale, le Roi des Vampires n’avait même pas remarqué que sa femme était venue s’asseoir sur ses genoux. Il était préoccupé et toutes ses révélations l’avaient plongé dans une réflexion encore plus profonde qu’avant l’arrivée de Régina. Ce n’est qu’à l’instant où il sentit sa langue venir laper la goutte de sang présente sur sa lèvre qu’il se réveilla. Il ferma les yeux sous la sensation de bien être qui l’avait envahi. Oui, Régina avait toujours su le détendre. Même si la sorcière ne le savait pas vraiment son mari était vraiment tendu et cette marque d’affection lui faisait le plus grand bien. Il répondit donc au baiser avec passion, l’installant plus confortablement sur ses jambes. Il aimait se laisser aller de cette façon, ne plus penser à rien et s’occuper seulement de l’instant présent. Laisser son esprit vagabonder et son corps ressentir du plaisir. Mais trop rapidement à son goût, Régina stoppa le baiser lui ayant permis de penser à autre chose pendant une dizaine de seconde. Elle était de nouveau entrain de parler, lui faisant remarquer qu’il était distant en ce moment. Il n’y avait même pas fait attention tellement il était focalisé sur ses histoires politiques. Il ne peut s’empêcher de s’excuser de son comportement.

-« Excuse moi Régina, je ne sais pas où j’avais la tête. Je suis assez soucieux en ce moment avec toute cette histoire de trafic de sang et touti quanti. Je ne m’étais même pas rendu compte que j’étais distant. » s’excusa t-il d’une voix chaude et douce

Il baissa légèrement la tête, les sourcils fronçaient. Il fallait vraiment qu’il mette un terme à ces histoires rapidement, ça ne pouvait pas continuer ainsi. Il souffla un grand coup avant de tenter d’embrasser son épouse une nouvelle fois, mais elle avait déjà de nouveau ouvert la bouche pour parler. Peut-être si il avait su la douche froide qu’il allait prendre, il aurait essayer de l’empêcher de parler, l’embrassant de force mais malheureusement il ne l’avait pas fait. Pourquoi donc venait-elle donc lui parler de son si précieux amant maintenant ? Une jalousie sourde refaisait surface, le mettant dans une rage sans nom, qu’il essaya pourtant de contrôler. Il déteste parler de cet autre homme avec qui il devait partager sa femme. Lui qui était possessif au possible ne le vivait vraiment pas bien. Après tout, c’était avec lui qu’elle était mariée non ? Mais ne voulant pas gâcher les choses, il se retint de dire quoi que ce soit. Enfin, il allait savoir le nom de ce petit humain misérable. Depuis, le temps qu’il voulait savoir.

-« Très bien, dis moi. Qui est t-il ? » Sa voix était redevenue froide et cassante sans qu’il ne puisse malheureusement s’en empêcher. Il s’était aussi lever de sa chaise, pour se réfugier à vitesse vampirique à l’autre bout de la pièce près de sa carafe de liquide précieux. Il avait essayé de déplacer Régina de ses genoux avec le plus de douceur mais ça avait du être une expérience assez étrange pour son épouse. Cependant, il ne savait pas si il parviendrait à rester calme si il restait près d’elle alors qu’elle parlait de son amant.

(c) AMIANTE

Pourquoi lui racontait-elle tout ça ? Il voulait juste que savoir ce qu’il attendait depuis longtemps. Il sentait le stress monter en lui. Jaroslav serra les dents et les poings attendant l’instant fatidique. Mais non, Régina ne semblait pas décider à lui avouer tout de suite. Elle lui parlait de sa grossesse qui avait eu lieu 19 ans plus tôt. Il se rappelait très bien quand elle lui avait annoncé qu’elle était enceinte même si il n’avait rien dit, il était entré dans une rage noire intérieurement et il avait fait un massacre. Oui, il s’était fait un plaisir de massacrer deux ou trois moldus. Le roi des vampires essayait la plupart du temps de se contrôler et de laisser ses victimes en vie mais parfois lorsqu’il était dans un grand état de colère, il ne pouvait pas se contrôler et redevenait le sadique et sanguinaire vampire qu’il avait été dans sa jeunesse. Jaroslav se retourna regardant le mur, puis se prit la tête entre les mains. Il déteste quand elle remettait sur le tapis ce sujet. Lui qui avait toujours voulu avoir des enfants et qui n’avait jamais pu. Bien sûr, il pouvait faire des infants mais ce n’était pas pareil. Ce n’était pas la chair de sa chair, le sang de son sang. Il prit son verre et le vida d’un coup.  Il n’était pas sûr d’être capable d’entendre la suite. Sa colère augmenta quand il apprit qu’il était le dernier au courant de l’identité de cet amant. Il prit sa carafe bien décidé à boire encore, il savait qu’il était entrain d’abuser mais il s’en fichait. Au pire, il aurait une bonne gueule de bois mais la il en avait besoin. Et la vérité explosa. « Saevus Yaxley ». Jaroslav ouvrit grand les yeux, il voyait rouge. Il serra tellement fort sa main que la carafe explosa. Des morceaux de verre se plantèrent dans sa main. Son sang se mélangea à celui que contenait le récipient quelques instants auparavant, se répandant sur son magnifique tapis. Il entendait ce nom de malheur en boucle dans sa tête, amplifiant sa rage à chaque fois. Et il explosa. Le buffet contenant ses réserves de sang et d’alcool vola à travers la pièce et tout ce qui lui tombait sous la main.

« Saevus Yaxley ? Saevus Yaxley ? Non mais tu te fous de moi là c’est ça ? » Hurla t-il avant de partir dans un rire nerveux. Il ressemblait à un fou à cet instant. Il ne pouvait plus se contrôler. Il semblait illuminer par une aura de puissance et de colère. Il avait même perdu son calme légendaire et il s'en fichait de ne pas être poli.

« De tous ces crétins de mortel qui peuple la planète, il a fallu que tu te prennes pour amant, cet incapable de Yaxley ! C’est le chef des partisans du Nouveau-Monde ! Nos ennemis ! Est-ce que tu te rends compte ? » Vociféra t-il. Il essayait de retenir les mots violents et purulents de sortir de sa bouche mais c’était très dur, ils sortaient tranchants comme des lames de rasoir. Il n’arrivait pas à se remettre de la nouvelle ! Il avait envie de démolir son bureau mais il se retenait ne voulant pas blesser sa femme. Il envoya cependant valdinguer un fauteuil qui passa par la fenêtre, brisant le carreau en mille morceaux de verre. Il ne faisait même pas attention à sa main blessée. Il s’en fichait. Il avait juste envie de mettre son épouse dehors.

(c) AMIANTE

Mais à quoi jouait-elle ? Elle venait l’embrasser alors qu’il était dans état d’énervement qui dépassait l’entendement et ce n’était vraiment pas une bonne idée. Il se laissa faire quelques secondes sans pour autant vraiment répondre à son baiser. Il se contrôler pour le pas la mordre. Il ne voulait pas lui faire de mal, mais entendre son cœur, voir sa jugulaire battre sur la peau de son cou le rendait complétement fou.  Il vint embrasser la base de son cou.

« Tu sais que je pourrais te mordre à cet instant ? Que je pourrais te faire mal en moins d’une seconde ? » Avoua t-il d’une voix froide et menaçante.

Il  sentait l’adrénaline que lui influer la rage circuler dans la moindre veine de son corps. Il était entrain de perdre totalement la maitrise de lui-même. Faisant totalement abstraction de ce qu'elle lui avait dit, il recula rapidement vers la porte.

« Je ne veux plus te voir Régina » dit-il avant de s’éclipser dehors.

Il ferma la porte de toute sa force, la faisant claquer. Puis, il s’appuya contre le mur, la tête entre les mains, essayant de se calmer. Il était heureux que ce couloir soit privé, ne souhaitant pas qu’un de ses sujets ne voient ainsi. Jaroslav savait qu’il n’aurait pas du sortir de son bureau, que c’était à elle de partir. Mais il n’aurait pas pu supporter d’être en sa présence une seconde de plus. Il regarda sa main et retira les derniers morceaux de verres restants. Pourquoi avait-il réagit ainsi ? Lui qui été toujours si calme, si posé, lui qui savait gérer ses émotions et sa colère mieux que personne. Il n’en avait pas la moindre idée mais en cet instant il était vraiment dans une rage noire. Il respira fortement plusieurs fois, pour intérioriser son énervement. Quelques secondes plus tard, il avait retrouvé son calme légendaire même si au fond de lui, il bouillait et hurlait.

Il se releva et entra de nouveau dans la pièce pour essayer de mettre au clair cette situation. Ça faisait des dizaines d’années qu’elle le trompait avec lui et il n’y avait jamais eu aucun problème d’ordre politique. Peut-être pourrait-il accepter sa relation. Il regarda son épouse. Non, il ne pourrait pas. Il continuerait simplement de faire comme il avait toujours fait. Ses yeux se remplirent d’un éclat sauvage, devenant noir de désir. Il s’approcha de sa femme avec une démarche féline et la fit rapidement reculer contre le mur le plus proche. Le choc avec la surface en béton fût assez brutal, Jaroslav n’avait pas ménagé sa force. Il se mordilla la lèvre continuant à la contempler son désir toujours plus grand. Et il fonça sur sa bouche. Les lèvres du Roi des Vampires rencontrèrent celle de Régina. La baiser qu’il était entrain de lui donner n’avait rien de doux. Il était bestial, passionnel et faisait ressortir un besoin de possession. Il prit la cuisse de son épouse, la faisant remonter autour de ses hanches et la caressant avec sensualité. Il stoppa le baiser un instant.

« Tu es à moi Régina, tu m’appartiens », susurra t-il en se penchant prés de son oreille avant de reprendre son baiser.

La possessivité du Vampire venait de ressortir de plus profond de ses entrailles. Il ne pouvait pas la réprimer. Il avait eu ce besoin de l’avouer.  

(c) AMIANTE