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 Les battements d'aile d'un papillon [PV Ernie]

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MessageSujet: Re: Les battements d'aile d'un papillon [PV Ernie]   Les battements d'aile d'un papillon [PV Ernie] - Page 2 Empty01.04.15 13:32

Ernie Beller lui était tombé du ciel, au moment même où elle se demandait comment faire tomber en disgrâce le roi des vampires et se débarrasser de la politique bien trop timoré de Cécil. Elle avait quelques idées depuis quelques temps, mais rien de particulièrement aboutit, et puis Ernie était arrivé, tel un signe du destin, disposé à répondre à toutes ses interrogations et à lui fournir les renseignements qui lui manquaient sur la confection des baguettes magiques où plutôt sur la confection de baguettes jumelles. Aveuglé par sa passion, et elle n'en doutait pas une seule minute,, par son charme, l'homme n'était guère avare en confidence, malheureusement ce qu'il lui révélait , même si elle n'en montrait rien, n'était pas vraiment pour l'arranger. Elle avait besoin qu'on lui confectionne une baguette similaire à celle de Regina Andropova mais de toute évidence c'était impossible. Que faire ? Revoir tout son plan à zéro ? Si elle n'avait pas d'autres choix, elle y serait bien obligée, il fallait que son plan soit infaillible...

Encouragé par ses questions, le sorcier se mit à lui en poser à son tour, mais contrairement à ce à quoi elle aurait pu s'attendre il ne s'était pas montré indiscret. Il cherchait simplement à la connaître sans pour autant poser des questions déplacées auquel cas, elle aurait eut tôt fait de lui répondre en le remettant à sa place. Au contraire, ses questions restèrent d'ordre général, elle s'était même surprise à lui révéler comment elle en était venue à la photographie, en se maudissant intérieurement après coup en se disant qu'il allait trouvait sa ridicule, mais il n'en fut rien, bien au contraire.
Ainsi avait-il commencé par lui demander vers qui les indépendants se tourneraient si jamais on devait les obliger à prendre parti dans cette guerre qui menaçait d'éclater d'un instant à l'autre, mais qui malheureusement, pour son plus grand désarroi, n'éclatait toujours pas.

- Et bien je ne peux pas parler pour les autres mais personnellement je n'ai toujours eut qu'un seul parti : le mien !

Réponse égoïste elle en était parfaitement consciente, mais c'était la sienne. Elle s'était toujours fait passer avant les autres et ce n'était pas aujourd'hui que cela allait changer bien au contraire. Elle ne se sentait d'aucune affinité avec aucun des partis en présence. Son regard glissa sur le fabricant lorsque ce dernier fit preuve d'une perspicacité qu'elle ne lui aurait pas cru. Elle n'avait pas l'impression d'avoir laissé sous-entendre qu'elle détestait les Mages Fondateurs plus qu'un autre parti, et pourtant il l'avait deviné, allant même jusqu'à lui en demander la raison.

- C'est l'impression que je vous ai donné ? S'étonna-t-elle. Pourtant vous faites erreurs, je n'ai pas plus ni moins d'affinités pour le parti des Mages Fondateurs que pour ceux du Nouveau-Monde

Réponse diplomate qui devrait normalement couper court à ses interrogations sur le sujet. Elle ne put s'empêcher de sourire lorsqu'il lui révéla avoir déjà entendu parler du cinéma via un neveu qui vivait sur le territoire du Nouveau-Monde. Bien, l'homme n'avait ni femme ni enfants, mais il avait un neveu, c'était toujours intéressant à savoir.

- Un neveu partisan du Nouveau-Monde ? Et vous ne l'avez pas renié ? Plaisanta-t-elle. C'est rare. D'ordinaire lorsque des sorciers ont de la famille dans des partis opposés au leur c'est que généralement les deux branches de cette même famille ne se parlent plus depuis longtemps, mais pas vous. Vous parlez de lui avec affection. C'est dans votre nature ou est-ce que votre neveu a droit à un traitement de faveur ? Lui demanda-t-elle dans un sourire.

Ernie qu'elle n'avait d'abord vu que comme un pion qui allait servir ses intérêts s'était montré contre toute attente, un homme intéressant et curieusement pour un sorcier qui épousait les idéaux des Mages Fondateurs, étonnement ouvert. Alors qu'un autre aurait pu se moquer de cette histoire de film, lui avait compris. Disait-il cela par politesse ou était-il sincère ? Peu importait de toute manière qu'il lui mente ou non n'avait aucune espèce d'importance à ses yeux, il n'était qu'un pion dont elle comptait bien se servir et ce qu'il pouvait bien penser d'elle ne l'affectait aucunement, elle ne pouvait néanmoins nier que sa compagnie était agréable. Sa gentillesse, mais aussi sa timidité et sa maladresse, lui conférait un charme certain, bien différent de ces hommes débordant d'assurance, si sur d'eux et de leur pouvoir de séduction. Un large sourire fendit son visage lorsqu'il sembla être très surprit par sa fonction, et elle décida de rebondir sur cette remarque pour ignorer son étonnement concernant sa famille de chasseur.

- Oui, beaucoup, mon patron y est pour beaucoup. C'est un homme intelligent et très compétent dans son domaine et surtout, il me fait confiance, et jusqu'à aujourd'hui, il n'a jamais eut à le regretter

Sa relation avec Charles, strictement professionnelle, était une de ses relations les plus forte qu'elle n'ait jamais entretenu avec quiconque hors de la meute. Bien sur, elle ne lui livrait pas le fond de ses pensées concernant Cécil ou ses envies de changement ou de guerre, elle restait en général très neutre et très diplomate avec lui concernant ces sujets, mais pour le reste, elle se montrait assez honnête avec lui. Quand à parler de Cécil, elle aimait autant éviter. Etre un loup-garou n'était jamais très bien vu, et elle n'avait aucune envie de voir Ernie s'enfuir en courant, elle avait encore besoin de lui

Leurs bavardages prirent fin lorsqu'ils arrivèrent au bout de leur quête, ou du moins au bout de la quête du fabricant de baguette. Ce dernier lui expliqua ce qu'il comptait faire et Sofia ne releva pas lorsqu'il employa le "je" plutôt que le "nous". Il n'avait jamais été dans ses intentions de l'aider dans sa quête ce qui tombait plutôt bien, par contre, elle était curieuse de le voir à l'oeuvre. Elle sourcilla à peine lorsqu'il lui révéla qu'il n'avait qu'une minute pour agir, ce qui lui paru extrêmement court mais pourquoi pas, visiblement il avait l'habitude de se débrouiller. Accroupit dans les hautes herbes qui la dissimulaient, son appareil photo en main, elle ne quitta pas Ernie du regard. Derrière son objectif, elle l'observa se faufiler en douce jusqu'à l'arbre désiré, prélever l'écorce dont il avait besoin avant de filer aussi vite que ses jambes le lui permettaient.

Pendant ce très court laps de temps, Sofia l'avait observé et surtout, elle n'avait eut de cesse de prendre des clichés de lui en pleine action. Ernie, de dos, avançant avec prudence parmi les hautes herbes, puis, occupé à récolter consciencieusement sa récolte, avant de détaler comme un lapin. Toute à sa concentration, Sofia n'avait pas vu cette créature velu, à huit pattes qui grimpait rapidement sur son pantalon. Ce n'est que lorsqu'elle abaissa son appareil photo pour regarder ses clichés qu'elle prit conscience de cette chose ignoble qui était entrain de grimper sur elle. Sofia ne craignait pas grand chose dans la vie, si ce n'était les araignées. Elle les détestait, surtout depuis qu'elle avait été prise en chasse par de gigantesques acromentules dans son adolescence. Quelques soient leurs tailles, ces créatures la terrifiaient. Dans un geste stupide et inutile de recul, Sofia perdit l'équilibre et tomba en arrière. Lâchant son appareil photo elle chercha à se rattraper en prenant appuie sur sa main droite malheureusement non seulement elle était mal tombée et s'était mal réceptionnée sur son poignet, lui arrachant en plus d'un cri de terreur une grimace douloureuse. Comme si ça ne suffisait pas, la paume de sa main avait heurté au sang un maudit rocher mais pire que tout, la tarentule était toujours sur elle...
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Ernie Beller
Ernie Beller

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ϟ Métier : Fabricant de baguettes ϟ Âge : 40 ans ϟ Race et sang : Sang-pur ϟ Messages : 1600 ϟ Date d'inscription : 19/06/2014 ϟ Disponibilité RP : Une fois semaine minimum ϟ Célébrité : Matthew Perry ϟ Crédits : PresleyCash

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MessageSujet: Re: Les battements d'aile d'un papillon [PV Ernie]   Les battements d'aile d'un papillon [PV Ernie] - Page 2 Empty02.04.15 16:24

"Je n'ai toujours eu qu'un seul parti : le mien !"

En voilà une phrase étrange pour une jeune femme. Ernie ne pouvait comprendre ce genre de propos. Pour lui, il lui était impossible de rester neutre avec les temps actuels. Peut-être à l'époque de sa grand-mère cela aurait été possible mais de nos jours...Comment pouvait-elle prétendre à ne pas pencher vers un camp ?

-Et que voudriez vous ? Demanda simplement le fabricant. Je veux dire, est-ce que la situation actuelle vous plait ? Ou voulez vous des changements quelconque dans notre monde ?

C'était beaucoup de questions, il s'en était rendu compte trop tard mais la jeune femme venait de lui faire un réponse si étrange pour lui qu'il n'avait pu résister.

-Je suis désolé pour ce trop plein de questions mais votre réponse m'intrigue. Et oui, il m'a semblé que vous étiez plutôt contre nous que Saevus Yaxley. Simplement à cause du ton que vous employé quand vous parlez d'une chose ou d'une autre. Mais apparemment, je me trompais, ajouta t'il avec un sourire involontairement charmeur.

Lorsqu'elle s'intéressa à Zachary, le coeur du fabricant se réchauffa inexplicablement. Le gamin était entré dans sa vie de manière spontanée et à présent, il représentait la seule famille qu'il avait dans ce monde. Alors pourquoi l'aurait-il renié ? Non, Ernie n'était pas ainsi.
Cependant Sofia avait raison et elle pointa quelque chose qu'il n'avait jusqu'alors jamais réellement remarqué : ils faisaient figure d'exception.

-Vous avez raison, d'habitude cela ne se passe pas aussi bien... En réalité, je viens de découvrir ce neveu. Avant lui, je n'avais plus personne comme famille. Alors nous ne parlons pas politique. Le gamin est assez grand pour penser tout seul. Je pense que c'est parce que nous avons un lien de sang qui m'a permis à accepter ses croyances et qu'à présent seulement, je suis plus...ouvert.

Le jeune homme avait même essayé de lui apprendre quelque trucs sur ses tablettes et autre mais Ernie avait été un élève obstinément têtu, ne voulant simplement pas comprendre cette technologie qui lui semblait toujours dangereuse.
Les temps politiques troubles noircissaient le ciel du monde mais jamais cela ne troublerait les liens qu'il avait avec le gamin. Tous deux faisaient abstraction de la politique en présence de l'autre et ca marchait très bien jusque là.

-Je suis donc heureux pour vous ainsi, déclara t'il en souriant.

Oui, il n'arrivait pas à l'imaginer dans un bureau avec ces cheveux flottant doucement sous la brise du vent, mais elle semblait satisfaite de sa position ce qui était beaucoup pour lui. Ernie n'aimait pas voir des personnes coincées dans un job qu'ils n'aimaient pas mais qui payait le loyer. Il avait l'impression que ces personnes passaient à côté de leur vie et ça le déprimait lui qui vivait tant bien que mal de sa passion.

Leur conversation s'interrompit alors qu'ils arrivaient à destination. Ernie parvint à récupérer l'écorce du tronc mais lorsqu'il revint auprès de Sofia, celle ci était à terre, le visage défait par la terreur.
Le fabricant se précipita auprès d'elle, cherchant la source de son effroi. Il ne le vit pas tout de suite car ce qui effrayait en réalité la demoiselle était une araignée grimpant le long de sa jambe. C'est vrai qu'elle était plus grosse que ses comparses mais ce n'était pas non plus une acromentule.
Rapidement, il s'agenouilla et d'un geste presque tendre, s'empara de la créature.
Il s'éloigna de quelques pas de la jeune femme pour libérer "la vilaine" et revint auprès d'elle, s'agenouillant de nouveau à ses côtés.
C'est à cet instant seulement qu'il remarqua sa main en sang.

-Ca va ? Demanda t-il d'une voix douce. Vous saignez, laissez moi voir ça.

Il se saisit de sa main et le contact physique le fit frissonner. Essayant de ne pas montrer son trouble, il désinfecta la plaie, tenant délicatement la paume de Sofia dans la sienne, le coeur battant, l'esprit tordu se moquant de lui-même et des pulsions cardiaques plus rapides que lui infligeaient une simple main féminine mais aussi, la proximité de leurs deux corps là, sur le sol rugueux d'un territoire neutre.

Il s'éclaircit la gorge et dit après lui avoir fait un aussi beau pansement qu'il le pouvait (pas très esthétique mais néanmoins efficace).

-Il vaut mieux que nous bougions de cet endroit avant que notre ami ne revienne.

Il se leva et lui tendit la main pour l'aider à en faire de même.
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MessageSujet: Re: Les battements d'aile d'un papillon [PV Ernie]   Les battements d'aile d'un papillon [PV Ernie] - Page 2 Empty08.04.15 22:23


Sofia était complétement tétanisée devant cette horrible créature. Les araignée, c'était sa phobie. Si par le passé elle les trouvait juste repoussante, aujourd'hui, elle en avait une peur bleue, et ce quelque soit leur taille. Plus rien ne comptait si ce n'était cette horrible créature qui montait le long de sa jambe, ce n'est que lorsqu'elle aperçut les mains d'Ernie prendre l'araignée avec délicatesse dans le creux de ses mains qu'elle réalisa qu'il était de retour. Grimaçant d'horreur et de dégout, elle le vit s'éloigner avec "ça", avant de s'agenouiller au sol pour la libérer et la... il la laissait repartir ?!!!! Elle lui jeta un regard ampli d'incompréhension lorsqu'il revint vers elle mais il ne s'en préoccupa pas et s'inquiéta plutôt de savoir comment elle allait.

Comment elle allait ? Son amour propre venant d'en prendre un sérieux coup. Elle était morte de honte et se sentait complétement ridicule d'avoir paniqué devant lui à la vue d'une si petite bestiole car s'il y avait bien quelque chose qu'elle haïssait plus que tout c'était de se sentir en position de faiblesse. Même s'il n'en montrait rien derrière sa gentillesse apparente, il devait bien rire intérieurement face à un comportement aussi grotesque. Se sentant suffisamment sotte dans cette position, Sofia voulu se relever mais la fabricant de baguette lui fit alors remarquer qu'elle s'était blessée en tombant. Elle ne l'avait pas remarqué mais à présent qu'il le mentionnait c'était on ne peut plus flagrant. Il ne manquait plus que ça ! Décidément, elle se maudissait.

Elle voulu l'empêcher de regarder en retirant sa main, mais il fut plus rapide qu'elle, et lorsqu'il s'en empara avec douceur, elle leva son regard sur lui avec surprise. Elle avait perçut son trouble pourtant, loin d'essayer de profiter de la situation, il s'occupa de désinfecter sa plaie. Le sorcier était prévoyant, il connaissait les sorts nécessaires pour ce genre d'égratignure et avait visiblement tout ce qu'il fallait sur lui. Sans un mot, Sofia le regarda faire, tout en songeant à leur discussion avant que tout ceci n'arrive, alors qu'ils s'avançaient parmi les hautes herbes de cette clairière...

Le sorcier s'était montré très intrigué par ses paroles et elle l'avait regardé sans faillir lorsqu'il lui avait posé toutes ces questions qui visaient à lui faire dire quel parti elle choisirait si elle était contrainte d'en choisir un. Pour le sorcier, il n'y avait que trois choix possibles soit elle rejoignait le camps des Mages Fondateurs, soit celui des Partisans du Nouveau-Monde, ou alors, plus hautement improbable, celui des Inquisiteurs. Il ne lui venait pas à l'esprit qu'il puisse exister un quatrième choix. Elle s'était arrêtée pour l'écouter s'excuser quand à ce flot de questions mais il se justifia en lui expliquant que sa réponse l'intriguait énormément.

- Je me trompe ou vous semblez soulagé que je n'ai pas de préférence pour les Partisans du Nouveau-Monde ? Lui avait-elle demandé en répondant à son sourire.

Elle avait délibérément choisit de ne pas répondre à la question qu'il se posait concernant son parti pris car il était certain qu'il n'apprécierait pas sa réponse. Hors, elle n'avait eut aucune envie de se mettre le gentil fabricant de baguette à dos pour le moment, ce qui ne tarderait pas à arriver si elle partageait avec lui le fond de ses véritables pensées. Elle souhaitait en savoir plus sur lui et sur sa vie, et c'est ainsi qu'elle découvrit qu'il avait un neveu qui était désormais sa seule famille. A voir comment il parlait de lui, il était évident qu'il tenait énormément à lui. Voilà qui était intéressant.

- Il a de la chance, vous semblez déborder d'affection à son égard. C'est important la famille, on a parfois tendance à l'oublier...

Qu'il soit question de la famille comme on l'entendait traditionnellement, à savoir celle qui nous unissait par les liens du sang comme c'était le cas pour Ernie et son neveu, ou de la famille que l'on se choisissait comme ça l'était dans son cas, on n'était rien sans ses proches. C'était très important de ne jamais perdre de vu ce qui était essentiel. Pour les siens elle donnerait tout, et Ernie semblait être pareil avec son neveu

Elle le regarda faire lorsqu'il lui banda la main maladroitement, il y mettait du coeur. Qu'attendait-il en retour ? De la reconnaissance ? Qu'elle lui tombe dans les bras ? A cette idée, la jeune femme fronça les sourcils, les hommes ne faisaient jamais rien gratuitement, ils avaient toujours une idée derrière la tête. Pourtant, Ernie semblait à part. Elle se souvenait parfaitement avec quel gentillesse il lui avait dit être heureux pour elle de savoir qu'elle avait un travail qui lui plaisait et dans lequel elle s'épanouissait. Il était sincère...

- Pourquoi faites-vous tout cela ?

Elle était un peu perdue, agir par désintérêt uniquement par gentillesse sans avoir la moindre idée derrière la tête... ça n'existait pas. Lorsqu'il lui tendit sa main pour l'aider à se relever, Sofia hésita à la prendre. Par fierté, son premier réflexe fut de se lever toute seule, sans l'aide de personne, pourtant, elle finit par accepter la main tendue. Une main qu'il lui avait tendue pour la première et dernière fois. Une fois qu'elle fut face à lui, elle se dirigea vers le lieu où le fabricant de baguette avait déposé l'araignée. Elle n'eut pas beaucoup de pas à faire car la créature revenait déjà vers eux. En la voyant avancer, Sofia eut un mouvement de recule, puis le regard noir, elle tendit sa main d'où du feu se mit à jaillir et brula vif la responsable de sa chute et de sa blessure.

- Elle ne reviendra plus à présent ! Fit-elle durement tout en revenant sur ses pas.

Une fois qu'elle fut à la hauteur d'Ernie, elle se planta devant lui, le regard froid. Elle était en colère contre elle-même, elle était furieuse de s'être laissée aller à un comportement aussi ridicule devant le fabricant de baguette, et réduire en cendre cette maudite créature n'y changeait rien. Il aurait été aisé de le séduire pour obtenir ce qu'elle désirait, mais elle n'en ferait rien. Elle n'avait aucune envie qu'il s'attache à elle, parce qu'il n'était pas le genre d'hommes dont elle avait envie de se jouer. Elle préférait qu'il la craigne et que le moment venu, il lui obéisse sous la contrainte. Mais pour se faire, il devait rester un pion, et pas une personne à laquelle elle pourrait finir par s'attacher.

- Tout à l'heure vous m'avez demandé, si la situation actuelle me convenait ou si au contraire je souhaitais voir des changements dans notre monde, je vais vous répondre. Vous montez à cheval Ernie ? Moi oui, et je suis plutôt bonne cavalière, mais lorsqu'un cheval se blesse, et qu'il se met à boiter, pour le soulager, il faut l'abattre. A mes yeux, le monde est un cheval boiteux

Tout détruire pour mieux reconstruire, voilà ce qu'elle attendait de cette guerre imminente qui tardait à venir. Voilà pourquoi Cecil devait également disparaître, parce que l'heure était au changement et que ce changement ne pouvait survenir que dans un bain de sang.

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Ernie Beller
Ernie Beller

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ϟ Métier : Fabricant de baguettes ϟ Âge : 40 ans ϟ Race et sang : Sang-pur ϟ Messages : 1600 ϟ Date d'inscription : 19/06/2014 ϟ Disponibilité RP : Une fois semaine minimum ϟ Célébrité : Matthew Perry ϟ Crédits : PresleyCash

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MessageSujet: Re: Les battements d'aile d'un papillon [PV Ernie]   Les battements d'aile d'un papillon [PV Ernie] - Page 2 Empty10.04.15 0:18

La jeune femme avait semblé complètement paniquée par la petite bête qui lui était grimpé sur la jambe. Et même s'il ne l'avait pas montré - malgré tout ce qu'on pouvait croire de lui, il avait encore un peu de tact avec les femmes ! - il s'en était un rien amusé.
Alors qu'il s'affairait sur son bandage, il lui répondit aux questions qu'il lui avait posé tout en le questionnant lui-même.
Concentré sur sa tâche, il lui répondit sans la regarder.

-Disons que je trouve leur idéologie dangereuse mais j'accepte ceux qui y croient.


Il avait dit ça en pensant à Zach évidemment. D'ailleurs il revint à lui, comme intrigué que des liens familiaux entre deux personnes radicalement opposées en politique puissent être possible et même puissent être chaleureux.

-Comme je vous l'ai dit, je viens à peine de le retrouver. Mais c'est vrai que je suis plutôt un homme...comment dire ? Familial.

Il s'était senti tellement seul au monde suite au décès de sa grand-mère, un an après celui de son père ! Retrouver Zach avait été comme se reconstruire un bouclier protecteur contre la dépression. Ernie se savait chanceux. Après tout, si le hasard n'avait pas bien fait les choses, il aurait put rater son neveu et ne jamais l'avoir croisé ce jour là à la réserve...
La jeune femme le tira de ses pensées en lui demandant pourquoi il faisait tout ça.
Perplexe, il releva la tête vers elle.
Pourquoi faisait-il quoi ? Lui faire cet affreux bandage ? Il n'allait pas la laisser saigner quand il avait tout ce qu'il fallait dans son sac...

-Et pourquoi pas ? Remarqua t'il, toujours aussi surpris de la voir poser cette question alors qu'elle acceptait son aide pour se relever.

Sofia fit quelques pas et Ernie observa son dos, curieux. Elle ne devait pas avoir connu des gens aimables autour d'elle pour qu'elle puisse sincèrement croire qu'il avait des arrières pensées. Certes le fait qu'elle était jolie l'aidait dans ses amabilités mais même si elel avait été hideuse, le fabricant ne l'aurait pas laissé se vider de son sang...
Soudain, des flammes surgir vers la terre.
Lorsqu'elle lança avec une certaine méchanceté dans la voix qu'il trouvait déplaisant qu'ainsi "elle ne reviendra plus", il comprit qu'il venait de griller l'araignée.
Ce n'était pas tant d'avoir tué la créature qui venait de choquer le fabricant mais la manière de l'avoir fait. Elle ne s'était pas contenter de l'écraser discrètement, non, elle l'avait brûlé vive avec un plaisir évident.

Elle revint vers lui, le regard froid comme au début.
Un peu perdu, Ernie écouta son petit monologue, clignant des yeux quelques fois pas certain d'avoir compris ce qu'elle était en train de lui dire. "Le monde est un cheval boiteux" qu'il fallait donc abattre.

-Est-ce que vous parlez sérieusement ?

Ernie se sentait mal à l'aise. Il était littéralement tombé sous le charme de cette jeune femme qui avait en elle une réelle méchanceté, quelque chose comme de la haine envers le monde autour d'elle.
Il ne comprenait pas cette soudaine tournure des évènements. Avait-été seulement sa peur face à l'araignée qui venait de la rendre si agressive ? Oui, elle venait peut-être de se sentir honteuse elle qui semblait être très fière... Mais des paroles comme celles là c'était ses véritables convictions qui ressortaient.

-Pourquoi réagissez-vous de manière si...virulente ?

Il y avait quelque chose qu'il ne comportait pas dans le comportement de cette femme. Froideur, conversation passionnante, sadisme et puis retour à la froideur.

-Je pense personnellement qu'une guerre, votre cheval boiteux à abattre donc, n'apporterait rien de très bon pour chaque parti.


Oui une guerre serait de très mauvaise augure. Pour lui. Pour tous les sorciers. Pour Zach qui sera plus difficile à voir. Pour toutes les innocentes victimes qui allaient constituer des dommages collatérales...
Sofia agissait sans logique à ses yeux et il n'aimait pas ne pas savoir cerner quelqu'un. Pourtant il était bien obligé d'admettre qu'il ne comprenait rien au tourbillon devant lui. Et même, à présent, elle le mettait presque mal à l'aise.
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MessageSujet: Re: Les battements d'aile d'un papillon [PV Ernie]   Les battements d'aile d'un papillon [PV Ernie] - Page 2 Empty26.04.15 15:59

On pouvait lire en Ernie comme dans un livre ouvert. Le sorcier n'était ni un tricheur ni un dissimulateur, c'était un homme très facile à cerner et actuellement, la stupeur se lisait sur son visage. Et pour cause, le fabricant de baguette avait été totalement décontenancé par sa réaction. Mais que s'imaginait-il au juste ? Il était plus que temps qu'il redescende de son petit nuage, et la chute semblait quelque peu douloureuse et si pleine de désillusion ! Mais de cela, Ernie ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même, c'était lui qui s'était fait des idées sur son compte. Il pensait sincèrement la connaître parce qu'ils avaient échangé quelques banalités ? Des banalités qui ne l'était pas tant que ça puisque Sofia avait ainsi obtenu, sans en avoir l'air, des informations qui l'intéressait. Des informations très précieuses sur la conceptions des baguettes magiques qui allait l'obliger à revoir son plan mais également sur l'homme qui lui faisait face. Elle n'avait désormais plus besoin de porter le masque de l'amabilité face à lui et pouvait se montrer telle qu'elle était réellement.
La seule phrase que Ernie parvint a prononcer après un petit moment d'hébétude fut pour lui demander si elle était réellement sérieuse. De toute évidence il ne pouvait croire qu'elle pensait réellement ce qu'elle disait. S'il savait, il était si loin du compte encore...

- Ai-je l'air de plaisanter ? Lui répondit-elle sèchement tout en le fixant de son regard glaciale

Elle le sentait, Ernie était de plus en plus mal à l'aise en sa présence. Lui qui s'était sentit pousser des ailes quelques minutes plus tôt, était entrain de se liquéfier sur place. Il s'était terriblement trompé sur son compte et commençait seulement à le réaliser.
Pourquoi réagissait-elle de cette manière ? Un petit sourire amusée apparut sur ses lèvres bien dessinées à la formulation de cette question posé si naïvement que s'en était presque touchant de se trouver face à un homme qui possédait encore en lui tant de candeur et d'innocence.

- Et vous, pourquoi réagissez-vous de la sorte ? Parce que les gens ne veulent voir que ce qui les arrange, et vous ne faites pas exception à la règle Mr Beller, mais la réalité elle, est très souvent différente de ce à quoi ils s'attendaient, vous en êtes un très bel exemple. Vous portez des œillères, comme la plupart des sorciers du reste. Vous menez une petite vie tranquille en espérant que rien ne viendra la troubler. Vous regardez ce qui se passe dans le monde depuis votre fauteuil persuadé que les choses seront toujours ainsi, immuables, qu'elles ne vous toucheront jamais directement. Vous compatissez cinq minutes, vous vous forgez opinion sur les événements en fonction de votre sensibilité politique puis vous éteignez votre radio et continuez de mener votre petit train de vie sans vous soucier du lendemain. Mon cheval boiteux n'est pas la guerre monsieur Beller, mais bien le monde dans lequel nous vivons. Les hommes, qu'ils soient sorciers ou moldus sont égoïstes, machiavéliques, tout ce qui leur importe c'est de se faire la guerre et d'asservir l'autre. Les Sorciers ne veulent surtout pas voir les moldus se mélanger à eux parce qu'ils ne les jugent pas dignes d'eux, comme toutes les autres créatures du reste. S'ils pouvaient disparaitre ce seraient encore mieux, les sorciers sont tellement imbus d'eux-mêmes ! Quand aux moldus, ils ne sont guère plus tolérants, ils veulent éradiquer les sorciers parce qu'ils les envient de posséder des pouvoirs qu'eux n'auront jamais. Ils prétendent vouloir se protéger de nous ? Tout cela n'est que mensonge, en réalité, tout ce que veulent les inquisiteurs c'est uniquement détruire ce qu'ils ne peuvent posséder, et ne me dites pas le contraire, la nature humaine est ainsi. Que l'on soit moldus ou sorcier peu importe du reste, les hommes aiment se faire la guerre : pour des questions de races, de religion ou de magie tout est prétexte à se battre. Les différences font peur et de la peur jaillit la haine. Cela dit, vous avez raison sur un point : une guerre n'apportera rien de bon pour aucun des partis, personne ne s'en remettra mais contrairement à vous, je ne vois pas cela comme une calamité mais bien comme une nécessité. Les hommes veulent se faire la guerre, se détruire, pourquoi les en empêcher ? C'est un spectacle qui pourrait être très intéressant à observer et lorsqu'ils seront enfin tous exsangues, et qu'il y aura eut suffisamment de morts il sera toujours temps de tout reconstruire, s'il on en est encore capable. Voyez le bon coté des choses Ernie, les affaires seront fleurissantes pour vous, les sorciers auront besoin de tout votre savoir faire.

Sofia tourna son visage dans la direction du corps calcinée de l'araignée, puis se retourna vers Ernie avec cette manière de faire qui était si imbue d'elle-même.

- Cela vous a choqué n'est-ce pas ? Ce n'était pourtant qu'une misérable créature complétement inutile auquel vous n'étiez absolument pas attaché... Vous devriez vous y habituer, des êtres chers vous allez en perdre beaucoup et vous aurez beau faire, vous ne pourrez pas tous les protéger. Apprenez à vous endurcir tant qu'il en est encore temps

Elle passa devant Ernie, le dépassa et s'abaissa légèrement pour attraper la lanière de son sac qu'elle avait fait tomber en chutant. Après l'avoir placé sur son épaule, elle jeta un sortilège d'attraction sur son appareil photo et se tourna vers lui pour lui faire face. Sa froideur avait disparu mais elle avait repris de l'assurance, et dans son regard se lisait beaucoup de suffisance.

- Vous n'êtes pas obligé d'être d'accord avec moi, cela ne m'empêchera pas de dormir, mais au final vous vous rendrez très vite compte que j'avais raison. Je suppose que nos chemins se séparent ici à présent, je ne doute cependant pas que nous nous reverrons très bientôt. Et... merci fit-elle en levant sa main bandée. J'ai apprécié notre discussion, c'était.... elle s'interrompit un instant pour chercher ses mots avant de reprendre visiblement satisfaite, très constructif
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