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 NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia]

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MessageSujet: NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia]   NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia] Empty05.08.14 0:32

Le poids de l'hérédité
Héres
feat.
Virginia


 

 



 

 

She's lost in the darkness, fading away. I'm still around here screaming her name. She's haunting my dreamworld trying to survive. My heart is frozen, I'm losing my mind • Within Temptation


Lorsque Virginia se réveilla ce jour là, elle prit le temps d'observer sa chambre grâce à la douce lumière qui traversait les rideaux blanc. La pièce avait toujours été la même, d'aussi loin qu'elle s'en souvienne, mais, au fut et à mesure des années, les fresques roses et les poupées de la petite fille avait laissé place à des murs crèmes couverts de livres en tout genre. Virginia adorait lire, elle passait ses journées à dévorer les différents ouvrages qu'elle pouvait trouver. Néanmoins, plus le temps passait, moins cette activité la comblait. Elle se redressa, les cheveux en bataille, et repoussa l'épaisse couette pour laisser ses jambes glissées vers le sol. Se trainant jusqu'à son armoire, elle choisit une tenue sobre n'ayant pas prévu de sortir, un chemisier et une petite jupe qu'elle enfila après une rapide douche. Elle finis enfin par sortir de sa chambre et, étonnée par le silence régnant dans le manoir, ne put s'empêcher de partir à la recherche d'âme qui vive. Après dix minutes à explorer toutes les pièces des 3 étages de la villa, Virginia baissa les bras, se rendant à l'évidence qu'il n'y avait personne aujourd'hui, hormis une jeune femme au service des Rookwood qui venait quelques heures par jours pour faire un brin de ménage. La saluant poliment, elle l'informa qu'elle allait passer sans doute la journée dans la bibliothèque et qu'elle n'entendrait sans doute rien si on l'appelait. Elle profita d'être au rez-de-chaussée pour se faire une bonne tasse de thé et se rendit au premier étage où elle pénétra dans la bibliothèque en silence. C'était une grande pièce très lumineuse que Virginia connaissait comme sa poche pour y avoir passé beaucoup de temps enfant. Remplis de plusieurs centaines de livre, c'était sans nul doute, la pièce préféré de la rousse, mais surtout, dans un coin, trônait un piano. Héra avait souvent insisté pour que sa fille pratique d'un instrument, trouvant cela socialement bien vu. Enfant Virignia se souvenait avoir vu son parrain jouer un après midi, alors qu'elle avait un gros chagrin: trouvant cela très beau, elle avait accepté d'apprendre le piano. Depuis, elle ne s'en lassait pas. Elle déposa sa tasse sur un petit guéridon et s'installa sur le banc, laissant ses doigts courir sur les touches blanche de l'instrument. Elle inspira profondément et commença à jouer un air qui lui trottait dans la tête: un simple Twinkle Twinkle Little Star qui lui permit de repenser à ces derniers jours. En effet, peu auparavant, elle avait eut sa première "rencontre officielle" avec son fiancé, Héres Yaxley. Bien évidement, ils se connaissaient déjà, mais pour la première fois, ils n'avaient pas eut à se cacher dans une pièce vide du manoir, ou de l'appartement du jeune homme. En repensant au brun, la mélodie qu'elle jouait changea soudain.


« War leaves its trail in moonlight so pale
Its shadows, they flow in rivers, in rivers
So put on my mask, I’ll go where they ask
So I might one again see the roses of May
»

Elle se mit à rougir brusquement alors qu'elle prenait conscience qu'Héres l'inspirait. Retirant ses mains du clavier, elle soupira et repensa à leur dernière rencontre, à la façon dont il l'avait rassuré, à la façon dont la situation avait évolué en quelques heures, parfait reflet de ce qu'il s'était passé entre eux en quelques années. Elle ne pouvait nier qu'Héres était vraiment très attirant et qu'il remplissait toutes les conditions du fiancé parfait, pourtant, elle avait encore douté. Elle savait que tout cela n'était qu'un mariage arrangé par leurs parents, qu'il ne l'aimait pas et que, sans doute, elle non plus, mais il était indéniable qu'elle s'attachait de plus en plus à lui. Son coeur menaçait de craquer à chaque fois qu'il la prenait dans ses bras et elle se sentait fondre dès qu'il la regardait. Tout cela était fort étrange aux yeux de la jeune femme qui connaissait le brun depuis l'enfance, bien qu'ils n'aient réellement fait connaissance qu'avec la nouvelle du mariage. Elle attrapa sa tasse pour boire quelques gorgée du liquide chaud et la reposa pour se concentrer sur les partitions qui se tenaient devant elle: si la rousse n'avait pas de métier à proprement parler ou bien d'entreprise familiale à hériter, elle avait tout de même un nom. Et elle se devait de l'honorer. Elle travaillait sur des partitions pour une soirée mondaine à laquelle elle avait promis de jouer publiquement et ne souhaitait absolument pas faire de faux pas. Il y avait tant de gens qu'elle ne voulait pas décevoir ...

© Gasmask




Dernière édition par Virginia L. Rookwood le 20.08.14 22:46, édité 2 fois
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Héres S. Yaxley
Héres S. Yaxley

ϟ Âge : 25 ans ϟ Messages : 331 ϟ Date d'inscription : 01/07/2014 ϟ Disponibilité RP : A votre service ! ϟ Célébrité : Gaspard Ulliel ϟ Crédits : Presley♥Cash

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MessageSujet: Re: NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia]   NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia] Empty08.08.14 21:45


Héres avait extrêmement mal dormi cette nuit là. La potion calmante l'avait tenu tranquil durant quelques heures mais quand il s'était retrouvé seul, ca n'avait pas loupé, tout lui était revenu en pleine tronche : le discours fanatique de l'inquisiteur, le danger, le sang de son père, la poudre de cheminette, la panique de Cyrius, les paroles du leader et la chute de ce dernier soufflé par l'explosion...
Les attentats...Oui il connaissait les dates des anciennes attaques par coeur avec le nombre de victime et l'ordre des explosions. Mais c'était bien différent lorsqu'on en vivait une.
Bien sur, il savait qu'il avait survécu à une attaque lorsqu'il était encore bien trop petit que pour s'en souvenir. C'était donc sa deuxième en vingt quatre ans...
C'était son devoir de diriger, son destin, son avenir. Jamais il n'avait pour autant pleinement réaliser les risques qu'il affrontait en position d'héritier.
Est ce que son pere avait eut aussi peur que lui ? Comment faisait-il pour rester de marbre face aux menaces, face au danger ? Comment rester inébranlable tel un rocher rassurant un peuple entier ?
Rempli de doutes, d'images plus affreuses les unes que les autres et de scénarios catastrophes, il s'était tourné et retourné dans ses draps.
Levé aux aurores, il avait fait les cent pas, n'ayant pas faim, s'asseyant et se relevant en se disant qu'il ne fallait pas abuser des potions pour les nerfs...Il prit même deux douches alors qu'il s'était lavé la veille au soir.
Ca n'allait pas, il fallait qu'il se vide l'esprit et qu'il se soulage partiellement de ses craintes.
Alors une seule figure était apparue devant ses yeux : Virginia.

C'était indéniable : plus il la voyait plus il se réjouissait de l'avoir officiellement aupres de lui. Il y avait chez elle ce côté rassurant et terriblement attachant.
Il aimait son visage, la couleur et la douceur de sa peau, ses longs cheveux roux, ses yeux timides mais qui gardaient cette petite flamme lorsqu'ils croisaient les siens... Et puis, il aimait sentir ses petits ongles lui griffer le dos lorsqu'ils ne faisaient plus qu'un, tout comme leurs chastes baisers. Ce contraste entre ces deux mondes était terriblement excitant et il faut dire qu'Héres adorait ca.
Oui, c'est elle qu'il voulait voir et personne d'autre.
Le simple fait de savoir qu'elle lui convenait tellement bien malgré que ce mariage était une décision des parents le calmait doucement : il était fait pour succéder à son père et le destin lui avait envoyé le pilier parfait.

Quand il sonna à la grandiose porte d'entrée du manoir des Rookwood, c'est la gouvernante qui vint lui ouvrir.
L'inondant de "Monsieur Héres" elle qui l'avait grondé parce qu'il mettait ses doigts dans la pâte d'un gâteau d'un cuisinier le regardait à présent avec un respect mêlé d'une grande fierté de savoir que sa maitresse allait épouser un personnage si important pour la communauté du Nouveau Monde.

-Mlle se trouve dans la bibliothèque Monsieur Héres.

-Merci Maria (toujours connaitre le nom des personnes travaillant pour lui et pour son entourage, leçon numéro 3421) mais ne vous dérangez pas je connais le chemin.

A l'entendre on pourrait croire qu'il connaissait la cartographie du manoir par coeur, or c'était loin d'être le cas. Il ne savait son chemin que pour aller dans la chambre de sa promise ou dans cette bibliothèque, ornée d'un magnifique piano dont Virginia aimait jouer. Entouré ainsi de musiciens, l'héritier regrettait souvent de n'avoir aucun talent pour la musique.
Marchant d'un pas vif, il s'arrêta devant la porte, souriant en entendant les notes venant de la pièce. Oubliant les politesses enivré par la mélodie, il ouvrit doucement la porte.

Elle était là, plongée dans une partition, une petit pli de concentration sur son front, une mèche de cheveux devant ses yeux. Elle jouait quelques fois en assemblées et Héres savait qu'elle aimait celà malgré le stress intense que cela lui inspirait. La jeune femme avait tellement peur de décevoir...
Se glissant dans l'entrebaillement, il resta dans l'ombre, l'observant avec un plaisir évident, rassénéré par le simple fait de se trouver dans la même pièce qu'elle.
Oui, oui, elle était parfaite pour devenir son épouse.

Lorsqu'elle remarqua sa présence, il s'avança dans la lumière pour ne pas l'effrayer.

-Bonjour Virginia. Je suis désolé de ne pas m'être annoncé.

Les angoisses sourdes qui l'avaient menés ici refirent surface brutalement : les attentas, son père, la guerre, les inquisiteurs, son devoir...
Alors il ajouta simplement d'une voix neutre mais qui faisait office d'aveu pour ceux le connaissant.

-J'avais envie de te voir.
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MessageSujet: Re: NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia]   NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia] Empty12.08.14 13:41

Le poids de l'hérédité
Héres
feat.
Virginia


 

 



 

 


She's lost in the darkness, fading away. I'm still around here screaming her name. She's haunting my dreamworld trying to survive. My heart is frozen, I'm losing my mind • Within Temptation


Elle sursauta en attendant un bruissement de tissus non loin d'elle. Persuadée d'être seule toute la journée, elle n'avait pas imaginé recevoir de visite, trop concentrée pour entendre l'entrée d'un hypothétique inconnu, elle ne put empêcher un petit cri de sortir de sa gorge avant de soupirer de soulagement en découvrant que son mystérieux inconnu n'était autre qu'Héres. Elle se remit à rougir, embarrassée de savoir qu'à peine quelques minutes plus tôt, elle pensait déjà à lui. « Bonjour Virginia. Je suis désolé de ne pas m'être annoncé. » Elle eut un petit rire et se leva pour accueillir son fiancé. Elle n'arrivait pas à croire qu'il se trouvait là, devant elle, dans cette pièce alors qu'ils n'avaient pas prévu de se voir. Rares étaient les moments où elle recevait sa visite spontanément: généralement, c'était elle qui se rendait à la Tour. Que ce soit sur la demande d'Héres ou de son propre chef, elle préférait éviter de le voir se déplacer, ne désirant pas devenir un poids pour lui. La plupart du temps, quand Héres venait au manoir, c'était lors de réceptions, de soirées mondaines organisées par Héra et Invictus Rookwood: depuis l'annonce de leurs fiançailles, les deux jeunes gens étaient censés s'afficher plus ou moins ensemble, il était donc normal qu'il soit invité aux mondanités de sa future belle-famille. D'autre fois, il accompagnait juste son père, lorsque celui-ci rendait visite à son associé et ami. Dans ce dernier cas, il n'était pas rare que le brun s'éclipse discrètement pour venir saluer sa promise. « Héres ! Je ... Je suis toujours très heureuse de te voir tu sais ? » Virginia n'avait pas la prétention de croire qu'elle était la personne possédant le plus de confiance en elle, mais suffisamment pour avoir une réputation de demoiselle bornée au sein de la communauté de New-Phoenix. Pourtant, la présence de son fiancé suffisait à lui faire perdre tous ses moyens et elle avait l'impression de toujours être cette adolescente qu'elle avait été lorsqu'elle avait vraiment fait sa connaissance. « J'avais envie de te voir. » Elle fut surprise du ton qu'il employa. Les yeux écarquillés devant la vision d'un Héres tourmentée, Virginia se dit qu'au final, ils n'étaient encore que de jeunes adultes. Elle fut touchée de voir que, sous ses airs sérieux et formels, se cachaient encore une personnalité capable de la surprendre. Néanmoins, le voir ainsi lui brisa le coeur, s'il tentait de rester le plus neutre possible, la rousse voyait bien que quelque chose n'allait pas.  « Tout va bien ? » lui demanda-t-elle avec un regard inquiet. N'attendant pas de réponse immédiate, elle prit la main du jeune homme dans la sienne et se dirigea vers le piano, Héres sur ses pas. Elle l'invita à s'assoir près d'elle et ordonna les partitions qui ornait les touches du clavier pour les poser sur le guéridon accueillant déjà sa tasse de thé.

Elle attendrait le temps nécessaire, laissant à Héres le choix de se confier à elle, ou non. Intriguée, néanmoins, pas l'attitude soudaine de son fiancé, la jeune femme décida de détendre l'atmosphère en prenant sa tasse sur la table d'appoint avant d'en boire une gorgée. « Désires-tu quelque chose ? Je peux faire monter du thé si tu as envie ... » Elle ignorait quoi dire pour le faire sourire et se contenta d'attendre patiemment sa réponse, les doigts de sa main droite effleurant les touches du piano sans pour autant le faire chanter.

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Dernière édition par Virginia L. Rookwood le 20.08.14 22:49, édité 1 fois
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Héres S. Yaxley
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ϟ Âge : 25 ans ϟ Messages : 331 ϟ Date d'inscription : 01/07/2014 ϟ Disponibilité RP : A votre service ! ϟ Célébrité : Gaspard Ulliel ϟ Crédits : Presley♥Cash

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MessageSujet: Re: NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia]   NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia] Empty12.08.14 22:13


Il sourit lorsqu'elle lui avoua qu'elle était toujours heureuse de le voir. Sa fierté masculine gonfla et il s'avança un peu vers elle. Fort de ce qu'elle venait de lui dire, il l'embrassa sur la bouche pour lui dire bonjour, baiser rapide mais dont l'hésitation ne faisait plus partie.

Lorsqu'elle lui demanda si tout allait bien, une ombre passa dans ses yeux. Parce que oui, elle avait remarqué, évidemment. Il ne lui rendait presque jamais visite spontanément. Mais celà se voyait-il dans son regard ?
Il pensa à son père et essaya d'enfermer ses peurs au plus profond de lui.
Du moins pour l'instant. Il savait qu'il ne résisterait pas bien longtemsp à la tentation de se confier à une créature si délicate qu'était Virginia.

-Non. Non pas vraiment. Mais ca ira mieux.

Voilà. Rester évasif, ne pas l'embêter avec ses craintes et ses doutes. Ne pas paraitre faible à ses yeux.
Elle l'entraina par la main pour qu'ils s'asseyent au piano.
Et bonté divine, cette si douce Virginia ne l'embêta pas avec des questions en embrayant directement sur sujet plus léger. Elle savait qu'il parlerait de lui-même ou qu'il se tairait.

-Non, je te remercie. Mais si tu as soif, je peux t'accompagner.

Ben oui, on ne laisse jamais boire une femme seule.
Il observa son visage proche du sien.
Et pour la première fois, il réalisa que s'il pouvait craindre pour sa vie dans un futur aussi proche que lointain, la femme qui deviendrait la sienne serait soumise aux mêmes menaces. Tout comme l'enfant qu'elle porterait dans son ventre...
Etait-elle consciente de ce facteur risque non négligeable ? Surement comme lui avant de vivre un attentat raté aux premières loges. Pas vraiment en somme. Il faut avoir vu le danger pour savoir à quoi il ressemble.

-Virginia...Es-tu consciente de l'engagement que tu prends en m'épousant ? Es-tu consciente des risques que celà engendera pour toi ?

Son ton était des plus sérieux et son regard plongé dans le sien.
Elle allait dire oui, qu'elle était prête, évidemment. Comment lui faire prendre conscience de la brutalité et de l'immensité du danger ?

-Je veux dire que des attentats seront inévitablement dirigés contre moi et...toi. Et notre future famille. J'aimerai que tu ne regrettes pas ce choix crucial. Il y aura beaucoup de poids sur nos épaules. L'acceptes-tu ?

Dans la solennité de sa question, il se cru un instant à une cérémonie. Une cérémonie privée, la leur à eux seuls, comme un pré-mariage, comme un début d'union.
Car tout pouvait toujours s'annuler même si celà créerait plus que des tensions. Ca serait compliqué, horriblement compliqué mais il voulait qu'elle ait toutes les cartes en main.
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MessageSujet: Re: NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia]   NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia] Empty15.08.14 1:41

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She's lost in the darkness, fading away. I'm still around here screaming her name. She's haunting my dreamworld trying to survive. My heart is frozen, I'm losing my mind • Within Temptation


La situation était toute nouvelle pour la jeune Virginia qui se contentait, la plupart du temps, de se tenir convenablement et de rester silencieuse. Pour la première fois, elle avait une vision de ce qui pourrait être leur avenir, de l'importance qu'aurait son rôle d'épouse. Elle était très honorée de voir qu'Héres prenait le temps de venir la voir, même s'il semblait aller mal, qu'il avait ses gestes tendres envers elle alors que rien ne l'y obligeait. Plus le temps passait et plus Virginia s'attachait à son fiancé. Ce n'était qu'une question de temps, de certitude à avoir avant qu'elle ne lâche prise et ne s'abandonne à l'aimer, lui. « Non, je te remercie. Mais si tu as soif, je peux t'accompagner » Elle lui sourit, montra sa tasse de la tête avant de répondre « C'est gentil, mais je pense que je vais rester au thé pour le moment ... » Ils auraient tout le temps de faire la fête plus tard. Quand il aurait vidé son sac, car la rousse en était certaine, ce qu'Héres avait besoin c'était d'une bonne cuite et d'un vrai moment de lâcher prise. Une idée peu catholique lui traversa l'esprit et elle se sentie rougir avant de reprendre son sérieux. S'envoyer en l'air dans la bibliothèque n'était définitivement pas une bonne idée. Pas qu'elle n'aimait pas le petit côté risqué de se faire surprendre par la gouvernante, ils avaient déjà fait bien pire, mais ce n'était pas le moment ! Elle se fit, néanmoins, intérieurement la promesse d'user de ses charmes si elle ne parvenait pas à lui redonner le sourire. Il lui avait manqué. Sur tous les plans. Pendant que Virginia était aux prises avec ses pensées perverses, elle ne remarqua pas le silence qui avait investit la maison. Lorsqu'elle se tourna vers lui, elle fut surprise de voir son visage si proche du sien, il la fixait avec une intensité déroutante et pourtant, son regard semblait ailleurs. Reposant sa main sur celle d'Héres, elle tenta d'attirer son attention, d'essayer de le sortir de ses pensées qui semblait l'occuper plus qu'autre chose. C'est alors qu'il reprit la parole, brisant ce silence devenue pesant. « Virginia...Es-tu consciente de l'engagement que tu prends en m'épousant ? Es-tu consciente des risques que celà engendera pour toi ? » La jeune femme ne sut quoi dire. Elle ne comprenait pas où il voulait en venir. Ne voulait-il plus d'elle ? Cherchait-il à la tester ? Elle restait sans voix pendant quelques instants qui lui parurent une éternité.

Cette éternité, Virginia la passa à réfléchir, à toute vitesse, à ce qui lui demandait le brun. Le mariage n'était pas un engagement à prendre à la légère: de plus, celui ci avait été arrangé par Invictus Rookwood et Saevus Yaxley bien des années avant qu'eux même ne soit en âge de comprendre de quoi il s'agissait. Pourtant, avec les années et les moments passés en sa compagnie, elle s'était sentie vraiment bien auprès d'Héres: cela lui paraissait, aujourd'hui, presque naturel. Elle était loin, l'adolescente révoltée, bien loin la Virginia de 17 ans qui découvrait, par le biais d'une lettre qui ne lui était pas destiné, qu'elle était fiancé à un garçon qu'elle ne connaissait pas vraiment. Même si elle refusait encore de l'admettre, Virginia ne pouvait pas se résoudre à s'imaginer sans lui: il était devenue une part de son univers, sa bouffée d'air frais dans ce monde guindé et superficiel, c'était son refuge, son point de repère. Et aujourd'hui, il lui demandait de remettre en question tout ce à quoi elle avait finit pas s'habituer. Elle ne comprenait pas. « Je veux dire que des attentats seront inévitablement dirigés contre moi et...toi. Et notre future famille. J'aimerai que tu ne regrettes pas ce choix crucial. Il y aura beaucoup de poids sur nos épaules. L'acceptes-tu ? » Lorsqu'il parla de famille, la rousse passa inconsciemment la main sur son abdomen. Jamais elle n'avait pensé à ... Ça. Elle se doutait bien qu'on attendrait d'eux qu'ils honorent leur obligation conjugal, mais Virginia n'avait jamais pensé à la famille qu'ils formeraient dans quelques années. « Je ... Je ... » Elle ne savait pas quoi dire, les larmes aux bords des yeux. Que s'était-il passer ? Que voulait-il lui faire comprendre. Elle se releva soudainement, s'éloignant du piano et, par la même occasion, de lui. Lui tournant le dos, elle tenta de calmer son coeur affolé, elle ne voulait pas qu'il la voit ainsi. Pas aussi fragile. Pas dépendante de lui. « Tu ignores tout ce que je serai capable de faire pour toi ... » Sa voix était calme, froide et claire. Tout le contraire de ce qu'il se passait dans sa tête et dans son coeur à l'heure actuelle. Il ne pouvait pas parler de porter son enfant et de la possibilité de rompre leurs fiançailles dans la même phrase. Se recomposant un visage, Virginia se retourna « Ce choix, je ne l'ai pas fait. On me l'a imposé. » Elle était blessée. Peut être pour de mauvaises raisons, peut être qu'elle l'avait mal compris. Mais elle était blessée. Et elle aussi savait taper là où ça faisait mal. Elle avait conscience que cette phrase allait lui faire du mal. Elle ne le voulait pas. Aussi, elle se radoucie, s'adossant à une bibliothèque, loin de lui. « Mais aujourd'hui tu voudrais me donner le choix ? Toi ou ma liberté ? Pourquoi ? Tu aurais put me dire ce genre de chose il y a bien longtemps mais tu as choisis aujourd'hui, pourquoi ? » Ses angoisses de la dernière fois refirent surface: avait-il rencontré quelqu'un d'autre ? Ne la supportait-il plus ? Elle ne voulait pas qu'il sache combien tout cela lui faisait mal. Elle ne voulait pas qu'il sache combien elle avait besoin de lui dans sa vie, combien il lui était impossible de s'imaginer sans sa présence. Elle ne voulait pas qu'il la touche, elle ne voulait pas craquer. Elle ne voulait pas lui dire qu'elle était certaine de vouloir devenir sa femme. Pas par obligation, pas par choix, mais par envie d'être à ses côtés pour le restant de ses jours.

© Gasmask




Dernière édition par Virginia L. Rookwood le 20.08.14 22:50, édité 1 fois
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Héres S. Yaxley
Héres S. Yaxley

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MessageSujet: Re: NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia]   NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia] Empty15.08.14 11:57

Héres ne s'était pas attendu à celà : le besoin de s'éloigner de lui. Il avait prévu un regard horrifié mais...mais pas cette distance entre eux. Fixant son dos, il se sentit tomber dans un gouffre sans fond.
Les phrases de la jeune femme étaient contradictoires. Ou peut-être avait-il mal entendu son "Tu ignores tout ce que je serai capable de faire pour toi ... " précédant le terrible "Ce choix, je ne l'ai pas fait. On me l'a imposé."
Avait-il eu tors d'être venu lui parler ? Non, non il la respectait trop pour ça.
Mais à présent en regardant sa nuque, il comprit qu'il n'accepterait pas qu'ils rompent leur fiancaille ici, dans cette bibiliothèque. Si au début, il n'avait accepté ce mariage que pour faire plaisir à son père, à présent il y avait quelque chose de plus. La colère et la déception terrible de leurs parents ne seraient rien comparé au vide qu'il ressentait.

Il se leva à son tour, respectant néanmoins la distance qu'elle lui avait imposé.
Un désir violent le saisit brutalement. Il la voulait comme épouse. Mais il la voulait aussi simplement là. Ici. Maintenant.
Etait-ce la menace de la perdre qui lui donnait cette idée folle ?

Déglutissant, il s'approcha d'elle et vint se poster juste derrière, devant se faire violent pour ne pas la frôler, ennivré par son parfum.
Les premiers mots furent dit avec une voix brisée et chaude qui trahissaient le coup que lui avait porté sa dernière parole. Mais il reprit vite le controle de sa voix.

-Virginia, tu le sais, tu es libre avec moi.

Que lui arrivait-il ? S'il n'avait pas eu autant de controle sur lui-même, il l'aurait brutalement retourné pour coller son corps au sien.
Il frissona. De peur ou de désir ? Peu importe.

-Je suis désolé, ca aussi tu le sais. Je suis désolé que tu n'aies pas eu le choix. Mais je croyais que...que nous avions dépassé celà et que nous ... nous nous apprécions mutuellement.

Quelle hypocrisie dans ses paroles lui qui voulait prendre possession de ses lèvres comme jamais il ne l'avait voulu!
Non, non il n'aimait pas Virginia. Mais il savait qu'il finirait par le faire, alors c'était tout comme.

-Pourquoi aujourd'hui ?

Ne pouvant résister, il lui frôla doucement le dos avant d'avancer d'un pas, se placant à se côté, le regard dans la même direction qu'elle.

-Je te fais confiance. Je te fais confiance et c'est pour celà que je vais te révéler ce que je m'apprete à te dire.

Doucement il balanca son bras droit, touchant la paume de la main de la jeune fille. Il sentit un réticence et il cru bon de se dépêcher de lui avouer ce qu'il avait en tête.

-Père et moi venons d'échapper à la mort. Il fait tout pour étouffer l'affaire, personne n'est au courant.

Il se saisit de sa main, serrant ses petits doigts dans les siens. Pour la rassurer. Pour la retenir. Pour qu'elle ne s'éloigne pas. Pour qu'elle reste et qu'elle se tourne vers lui...

-Je veux que tu saches ce que tu fais en me disant oui.

Son bras fut parcouru d'un tremblement ou était-ce celui de Virginia ?

-Nous serons en danger oui. Mais égoistement, j'aimerai que tu acceptes ce danger. Pour moi.

Jamais il ne s'était autant livré. Une urgence lui consumait les entrailles. Il pouvait mourir demain, pourquoi dès lors attendre et ne pas faire comprendre aux personnes ce qu'il voulait d'eux ?
Oui il allait la convaincre de rester. Oui il allait lui promettre sécurité et bohneur même s'il ne pouvait pas garantir réellement celà.
Virginia était son avenir. A lui de la convaincre qu'il était le sien.

hrpg : haha oui c'est trop cool ! Je suis décue de mon post, j'avais écris un génial mais j'ai perdu ma connexion et je n'avais pas fait copié collé ce qui fait que ce n'est qu'une pâle copie de l'orignale... Masi bon j'espère que celà te plaira tout de même !
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MessageSujet: Re: NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia]   NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia] Empty18.08.14 12:07

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Virginia


 

 



 

 


She's lost in the darkness, fading away. I'm still around here screaming her name. She's haunting my dreamworld trying to survive. My heart is frozen, I'm losing my mind • Within Temptation


Elle avait eut l'impression que sa vie s'écroulait soudainement: tout ce qu'elle connaissait, tout ce qui lui servait de repère dans ce monde semblait vouloir céder d'un moment à l'autre. C'était avec beaucoup de difficulté qu'elle s'était avoué qu'elle fréquentait Héres parce qu'elle l'appréciait et non plus parce qu'elle y était obligé. Comprendre, aujourd'hui, qu'il ne partageait pas ce sentiment avec elle lui brisait le coeur. Elle étouffa un sanglot dans sa main, tentant de se faire le plus silencieuse possible. Elle entendit du mouvement derrière elle, il quittait, lui aussi, le banc sur lequel ils étaient assis avant qu'il ne lâche sa "bombe". Elle entendit des bruits de pas dans son dos et commença à trembler ignorant si elle voulait qu'il la prenne dans ses bras ou si elle ne voulait pas qu'il la touche. « Virginia, tu le sais, tu es libre avec moi. » Elle ne savait plus quoi penser: ses certitudes avaient été violemment ébranlées et la rousse se sentait comme paralysée. « Je suis désolé, ca aussi tu le sais. Je suis désolé que tu n'aies pas eu le choix. Mais je croyais que...que nous avions dépassé celà et que nous ... nous nous apprécions mutuellement. » Elle savait qu'elle n'aurait pas dut lui dire ça: ça avait été purement méchant. Après tout, elle aimait bien la relation qu'ils avaient: en dehors de leur fiançailles, ils avaient appris à se connaitre et aujourd'hui, elle n'imaginait pas sa vie sans lui. Enfin, le croyait-elle ? La dernière phrase du brun la rendit dingue. Elle avait envie d'exploser, de lui dire qu'elle avait toujours été sincère avec lui, qu'elle l'appréciait bien plus qu'elle ne le devrait ...  « Mutuellement ? Evidemment que je t'apprécies ! Merde ! Héres ! Tu vois pas que ça me rend malade tout ça ... » C'était le mot. Malade. Elle était malade de jalousie  à l'idée qu'il puisse éprouver quoi que ce soit pour une autre. Elle était malade de tristesse rien qu'à imaginer qu'il ne veuille plus d'elle. Elle se sentait trahie, trompée par celui à qui elle avait tout donné. « Pourquoi aujourd'hui ? Je te fais confiance. Je te fais confiance et c'est pour celà que je vais te révéler ce que je m'apprete à te dire. » Elle sentit sa main effleurer la sienne, elle avait la sensation d'être à la fois plus proche de lui qu'elle ne l'avait jamais été et en même temps, cette semi-dispute lui donnait l'impression qu'Héres lui serait toujours inaccessible. Les doigts du jeune homme touchèrent les siens, elle se dégagea brusquement, ne bougeant cependant pas.


« Père et moi venons d'échapper à la mort. Il fait tout pour étouffer l'affaire, personne n'est au courant.  » Elle resta paralysée alors que les mots montaient à son esprit. Echapper à la mort. Il avait faillit ... La main d'Héres serra doucement la sienne et la jeune femme se retourna pour lui faire face. Il aurait put ne pas être là. L'idée même qu'il ne puisse plus être près d'elle, qu'elle ne ressente plus la chaleur de son corps contre le sien, qu'elle ne puisse plus profiter de son étreinte rassurante lui était insupportable. « Je veux que tu saches ce que tu fais en me disant oui. Nous serons en danger oui. Mais égoistement, j'aimerai que tu acceptes ce danger. Pour moi. » Elle leva les yeux vers lui, ignorant encore quoi faire. Les yeux encore pleins de larmes, elle passa ses bras autour de la taille du jeune homme, se lovant contre lui, heureuse de savoir qu'il n'y avait qu'elle dans la vie d'Héres. « Pourquoi tu n'as pas commencé par ça ... Tu m'as fais tellement peur. » Elle ne voulait pas qu'il s'éloigne, elle voulait l'avoir rien qu'à elle. Elle avait faillit le perdre deux fois: la première dans cet attentat qu'elle venait de découvrir et la seconde à l'instant. Cette sensation de vide qu'elle avait soudainement ressentie, elle ne voulait plus la vivre. « Je ... Je n'imagine pas ... Être sans toi. Je me fiches bien de ce qui pourrait bien m'arriver ... Tant que je suis avec toi. » Son discours était très fleur bleue mais il représentait vraiment ce qu'elle ressentait. Elle n'avait pas eut peur pour elle, lorsqu'il lui avait parlé de l'attentat, elle n'avait pas craint que cela lui arrive. Elle aurait put pourtant: elle était l'héritière d'une grande famille de New Phoenix, elle était seule la plupart du temps ... Elle était une cible facile. Elle n'avait pas craint pour elle, mais pour lui. Qu'aurait-elle fait si ce n'était pas Héres mais quelqu'un d'autre qui était venue lui rendre visite ? Que serait-elle devenue si elle avait apprit la mort de son fiancé, de celui qui prenait de plus en plus de place dans son coeur ? « Je t'interdis de mourir ! Tu m'entends ? » Une tentative désespérée de détendre l'atmosphère. Elle resserra sa prise sur la taille du brun, se répétant mentalement qu'il était à elle, rien qu'à elle et qu'il n'y avait qu'elle pour le tuer ! Elle ne laisserait personne lui piquer sa place !
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Héres S. Yaxley
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MessageSujet: Re: NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia]   NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia] Empty18.08.14 22:43


Hausser les deux sourcils est souvent une expression qui amplifie la vérité. On hausse beaucoup un sourcil, ou deux mais ce n'es jamais flagrant.
En entendant pourtant la réaction de sa fiancée, les sourcils d'Héres s'envolèrent vers ses mèches de cheveux.
Il avait, enfin, comprit que leur première "dispute" était basé sur un malentendu. Et il avait aussi comprit qu'elle l'aimait. Qu'elle l'aimait vraiment. Ho, peut-être qu'il le savait depuis quelque temps déjà mais qu'il avait du mal à l'admettre, de peur de prendre ses rêves pour la réalité. Mais en cet instant c'était flagrant.

Elle se tourna vers lui à l'annonce de cette bombe. (c'était le cas de le dire ouhou)
Elle l'aimait. Elle l'aimait pour de bon alors qu'il n'avait rien fait pour si ce n'est suivre le chemin tracé par son père ... La vénération pour ce dernier à ce moment crucial était à son comble. Comment avait-il réussit à lui trouver une femme parfaite ?
Pas si dur, il était aller regarder la fille de son meilleur ami, mais...tout de même !

Les yeux de Virginia était encore plen de larmes et son coeur se serra.
Elle se lova contre lui à la manière tendre d'un chat et elle dû sentir sa bosse dans son pantalon.
Elle sentit vraiment un lien avec elle, comme s'ils étaient déjà un couple marié et ca lui fit du bien.
Elle était à lui, à lui seul.

-J'aurai peut-être du, c'est vrai, admit-il en penchant légèrement la tête, léger geste qu'il avait toujours lorsqu'il écoutait attentivement.

Il écouta son petit discours et sourit lorsqu'elle lui interdit de mourir. C'est calin et rieur qu'il lui dit

-Mlle...dit-il en lui embrassant une joue. On ne...(il lui embrassa l'autre) ...m'interdit rien...(ce fut le nez) à moi (et enfin la bouche).

Lorsqu'enfin il eut prit possession de ses lèvres, son désir explosa en lui.
Dans un balet de langue toujours plus passioné, il la dirigea vers le piano.
Carressant son corps le long de son chemisier, il la souleva pour la poser dessus, ce qu'il avait toujours voulu faire un jour.
Pas de passion entre eux ? Cette journée devait tout changer. Du moins pour Héres. Le feu brulait en lui, jamas il ne l'avait désiré comme maintenant.

Commencant à glisser sa main sous sa jupe, il lui susurra ses mots à l'oreille.

-Moi non plus je ne m'imagine plus sans toi...

Mais n'oublions pas qu'Héres avait reçu la meilleure des éducations.
Alors qu'il était sur le point de lui retirer sa culotte, il arrêta ses baisers pour plonger son regard dans le sien.
Elle, elle pouvait lire en lui la terrible envie qui le dévorait littéralement. Néanmoins, il trouverait la force de s'arrêter s'il ne trouvait pas la même chose dans ses yeux à elle.
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MessageSujet: Re: NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia]   NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia] Empty20.08.14 0:26

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Elle se sentait tellement bien dans ses bras, tellement bien depuis qu'elle savait que tout cela n'était qu'un malheureux malentendu. Soudain, plus rien n'existait: rien d'autre qu'Héres qui la prenait dans ses bras, rien d'autre que sa voix qu'elle n'écoutait qu'à moitié, désireuse de se perdre dans cette étreinte. Ils ne s'étaient jamais disputés. Virginia avait toujours pensé que c'était parce qu'ils ne se voyaient pas assez souvent pour avoir des sujets de discorde, mais, plus le temps passait et plus la jeune femme tombait sous le charme de son fiancé: possessive au possible, elle supportait mal les membres du fan-club du jeune homme et ne se faisait pas prier pour s'afficher le plus souvent avec lui. Mais cette dispute avait eut un avantage:  confrontée à la peur de perdre Héres, Virginia prenait conscience de la place effrayante que le brun avait put se faire dans sa vie et dans son coeur. Car oui, même si elle refusait de l'admettre, elle tenait bien plus à lui qu'elle ne voulait l'admettre. Elle refusait l'idée de reconnaitre ses sentiments pour lui. Elle ne voulait pas avouer qu'elle l'aimait. Elle ne voulait pas parce qu'elle ignorait ce qui lui ressentait. Elle ne voulait pas car elle craignait ses sentiments à lui, elle ne voulait pas faire face à un mur. Elle ne voulait pas être celle qui aimerait le plus. Elle avait tant rêvé du prince charmant, tant imaginer se faire enlever de ce manoir, de cette ville, de ce pays, par l'homme de sa vie. Et aujourd'hui, ses rêves d'enfants s'envolaient pour laisser place à quelque chose d'adulte. Alors qu'elle se laissait bercer contre lui, elle finit par l'admettre. Oui, il aura fallut dix ans, mais Virignia était tombée amoureuse d'Héres. « Mademoiselle. » Il embrassa sa joue. « On ne. » Il embrassa l'autre « M'interdit rien. » Son coeur s'envola une fois de plus alors qu'il embrassait le bout de son nez « À moi. » Elle eut juste le temps de marmonner un « Espèce de sale gamin gâté » avant qu'il ne l'embrasse. Les choses prenaient soudainement une tournure bien différente alors que leur baiser devenait de plus en plus passionné.

Elle se sentit poussée contre un meuble: sa grande connaissance de la pièce lui permit de savoir qu'il s'agissait du piano. Elle se sentit sourire contre ses lèvre alors qu'il la soulevait pour la poser sur le meuble. Il était bien loin, le temps où elle rougissait à la simple idée d'embrasser quelqu'un, pour l'heure, elle était assise sur son piano chéri, embrassant son fiancé comme s'il n'y avait pas de lendemain. Elle sentait les mains d'Héres sur tout son corps et elle se sentit frissonner lorsqu'il les remonta le long de ses cuisses. « Moi non plus je ne m'imagine plus sans toi... » Elle resta sans voix. Elle avait toujours désiré qu'il lui dise ce genre de chose. Elle lui offrit un sourire avant reprendre leurs baisers. Alors qu'elle se laissait glisser sur la surface de verni noir de son piano, elle sentit Héres arrêter ses caresses. Elle releva la tête, le regardant avec un haussement de sourcil interrogatif. Il le faisait à chaque fois: il attendait son accord, sauf lorsque c'était elle qui se jetait sur lui, généralement après de longues semaines sans le voir. Elle sourit, se redressa et attrapa sa nuque pour plaquer ses lèvres contre les siennes. Elle s'assit juste au bord, cherchant le contact de son corps contre le sien, la chaleur d'Héres qui lui faisait perdre tout ses moyens et, alors que leur baiser devenait plus passionné qu'il ne l'avait jamais été, elle laissa ses mains glisser sur son torse pour aller jouer avec la ceinture de son pantalon. Soudain, elle stoppa tout ce qu'elle faisait, ses mains toujours sur la boucle de la ceinture d'Héres, elle le regarda dans les yeux, tentant de calmer sa brusque envie de lui. « Héres ... Epouse moi pour moi.  » C'était sortit tout seul et elle savait que ce n'était sans doute pas le moment, mais elle voulait qu'il la désire elle et pas ce qu'elle représentait. Elle voulait qu'il épouse celle avec qui il avait une relation de plus en plus poussée, qu'il avait apprit à connaitre et pas la fille choisie par son père, pas l'héritière de la grande famille Rookwood. Virignia voulait qu'il l'épouse pour ce qu'elle était, et pas par obligation tout comme elle voulait épouser Héres et non pas le fils du leader du Nouveau-Monde.
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Dernière édition par Virginia L. Rookwood le 20.08.14 22:54, édité 1 fois
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Héres S. Yaxley
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ϟ Âge : 25 ans ϟ Messages : 331 ϟ Date d'inscription : 01/07/2014 ϟ Disponibilité RP : A votre service ! ϟ Célébrité : Gaspard Ulliel ϟ Crédits : Presley♥Cash

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MessageSujet: Re: NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia]   NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia] Empty20.08.14 22:22


Si Héres ne devait sélectionner qu'une expression chez sa promise, ce serait celle ci : son regard coquin l'autorisant à aller plus loin.
Sentant ses mains dans sa nuque, il était en train de raffoler de leur proximité comme jamais il ne l'avait fait auparavant.
Il avait cru la perdre. Oui il l'avait vraiment cru. Tandis que les deux corps se tendaient, il se dit que jamais il ne laisserait une telle chose se produire.
Oui, on les avait poussé l'un vers l'autre. Pour le meilleur et pour le pire, les deux amants prenaient peu à peu conscience qu'ils n'en auraient pas fait autrement si on les avait laissé libre de leur choix.
Mais vraiment ? Est ce que sans leur père respectif ils se seraient regardé ? La petite fille pleurnicharde de ses souvenirs l'aurait-il séduit ? Héres se disait que oui même si sa raison lui disait le contraire. Non. Non, ce trésor, il le devait de nouveau à son paternel.
Et justement, il était en train de défaire son emballage alors qu'elle s'attaquait à la boucle de sa ceinture.

Soudainement, elle se stoppa. Contrarié était bel et bien l'état du jeune homme qui recula un peu à regret en fronçant les sourcils.

"Héres ... Epouse moi pour moi."
Le sourire qui éclairait le visage de l'héritier en disait long sur ce que lui avait procurer cette drole de demande.
Fixant son joli visage entouré de sa chevelure rousse, il remarqua pour la première fois le double emploi d'une boucle d'oreille...
Délicatement, mais en ayant tout de même un peu de mal, il détacha la boucle de l'oreille droite de Virginia.
Espiègle, il lui tendit.

-Je vous en prie Mlle, je suis un Yaxley. Et nous n'acceptons que les demandes en bonnes et dues formes.

Il plaisantait mais son coeur battait à tout rompre.
Oui, dans cette mise en scène, il se mettait à la place de la fille. Mais face à la jeune femme, ce n'était pas bien grave. Il savait qu'elle serait la dernière à le voir perdre sa virilité puisqu'ils s'étaient déjà unis quelques fois...
Alors qu'elle ne parvenait qu'à glisser l'anneau de fortune sur deux cm de son petit doigt, il lui fit relever la tête en prenant son menton entre deux doigts.

-Si j'avais eut le choix, il se serait porté sur toi.

Cette déclaration le rendant encore plus fougueux, il reprit possession de ses lèvres et ferma les yeux, tandis que sa main se refermait sur cette minuscule boucle d'oreille, désormais symbole d'un futur qu'ils avaient décidé.


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MessageSujet: Re: NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia]   NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia] Empty21.08.14 15:40

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A marcher sous la pluie, cinq minutes avec toi, et regarder les gens tant qu'y'en a. Et entendre ton rire qui lézarde les murs, qui sait surtout guérir mes blessures • Mistral Gagnant


C'était une étrange situation que la leur. En d'autre circonstance, elle aurait put s'amuser de ce qui se passerait si on les surprenait là, maintenant. Après tout, elle devait avoir fière allure avec ses cheveux dans tous les sens et ses vêtements froissés mais un coup d'oeil à Héres la rassura: elle n'était pas la seule et sa fierté de fils parfait en prendrait certainement un coup si la gouvernante venait à ouvrir la porte. Dire qu'ils avaient toujours été plus ou moins discret ... Ce petit côté secret qui habitait leurs séances d'étreinte clandestine lui plaisait bien: elle appréciait lorsqu'il la surprenait, la kidnappant au détour d'un couloir lors d'une quelconque soirée mondaine à laquelle ils étaient invités pour réclamer sa dose d'attention. Ca avait commencé par un jeu. Un stupide jeu du type "surprend moi si tu peux". Et aujourd'hui les voilà tous les deux dans sa bibliothèque, à des centaines de lieues de ce qu'ils avaient imaginer. Néanmoins, alors qu'elle même venait de lancer sa propre bombe, elle craignait qu'il ne la rejette, qu'il ne lui confesse que leur mariage n'était et ne serait toujours que le fruit d'un contrat ... Ce fut pourtant le plus beau de tous les sourires qui accueillit ces quelques mots, emprisonnant le coeur de Virginia dans ce regard heureux qu'il posait sur elle. Elle le regarda, pleine d'incompréhension alors qu'il venait détacher l'une de ses boucles d'oreille, se demandant ce qu'il comptait en faire avant qu'il ne reprenne la parole. « Je vous en prie Mlle, je suis un Yaxley. Et nous n'acceptons que les demandes en bonnes et dues formes. » Elle se mit à rire devant cet inversion soudaine des rôles, étonnée que le brun mette, exceptionnellement, de côté sa fierté pour lui tendre la boucle d'un air autoritaire. Elle se souvenait d'un jour où elle s'était moqué de lui, plus jeune, en le comparant à une diva timide mais capricieuse: il avait boudé pendant deux semaines: elle avait 19 ans. Néanmoins, trop émue par le moment qu'ils vivaient, elle décida de ne pas relever, de ne rien dire pour ne pas briser la magie du moment. Elle laissa ses doigts se poser sur ce qui avait été, autrefois, sa boucle d'oreille pour se concentrer sur les mots, les bons mots à dire en cet instant. « Je ... Enfin ... Je veux prendre le risque. Je veux prendre le risque de vivre une vie dangereuse où chaque sortie pourrait m'être fatale, si c'est pour être avec toi. Alors ... Si je suis prête à prendre ce risque pour toi, j'espère que tu voudras bien en faire de même. » Il ne dit rien, ne bougea pas alors que, tremblotante, elle approchait sa "bague improvisée" de la main de son fiancé. L'anneau était minuscule mais elle lui trouva une place et ce fut plus souriante que jamais qu'elle observa le jeune homme.

La donne venait de changer: ils n'avaient plus à subir une union décidée par leurs parents, même si tout cela resterait, bien sur, officieux, Virginia avait l'impression que cela venait d'eux. Soudain, elle n'eut plus envie d'attendre les quelques mois les séparant du grand jour, elle ne voulait plus de ce gros mariage que sa mère mettait sur pied. Elle avait juste envie de s'enfuir quelques heures, avec Héres, pour profiter encore de ce moment rien qu'à eux et se marier dans la plus grande intimité. « Si j'avais eut le choix, il se serait porté sur toi. » Elle sourit. Elle en doutait fortement: lorsqu'ils avaient été fiancé, ils n'étaient pas en âge de comprendre. Elle ne se souvenait pas d'avoir passé beaucoup de temps avec lui lorsqu'ils étaient enfants: ils s'étaient vu, deux-trois fois lorsque les Rookwood invitaient leurs amis ... Tout avait changé lorsque Virginia avait apprit qu'elle était engagée envers Héres, lorsqu'elle avait débarqué à la Tour Yaxley en criant comme une folle et lorsqu'elle avait, finalement, accepté d'apprendre à le connaitre. « Moui ... Tu aurais choisis celle qui a essayé de te tuer il y a dix ans ? » Elle se mit à rire en se souvenant de ses tentatives de meurtres sur le brun: pendant des mois, elle lui avait mené la vie dure ... Prise d'une soudaine impulsion, elle retira sa seconde boucle d'oreille et la tendit à Héres avant de l'enlacer. Ses lèvres cherchèrent celle du brun, ses mains retrouvèrent leur place, glissant sous le haut d'Héres alors que leurs baisers gagnaient en intensité. Caressant doucement le bas de son dos, Virginia se colla un peu plus contre lui, désireuse de combler le peu d'espace qu'il y avait encore entre eux.
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MessageSujet: Re: NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia]   NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia] Empty21.08.14 22:25


Le doute dans ses yeux le fit rire lorsqu'il affirma qu'il l'aurait choisi.

-Non, non, définitivement pas cette petite enfant capricieuse... Mais à force de se croiser lors de diners, on se serait découvert...

Le jeune homme se souvenait de l'adolescente qu'elle avait été, en plein rebellion contre lui. Elle avait seulement deux ans de plus que lui mais à cet âge là, c'est une véritable éternité. Héres ne se souvenait plus de la transition dans ses yeux mais en tout cas, un jour, elle avait prit le temps de s'interresser au boulet auquel on l'attachait et elle ne l'avait plus regardé comme un petit garçon.
Il imagina déjà une petite fille capricieuse et une ado insuportable...La leur... Et bizarrement s'il imaginait un garçon, il voyait un mini Priscus, insolent et ingrat.
Ces images lui réchauffa l'intérieur. Aussi capricieux que seront leurs futurs enfants, ils seront tout de même parfaits. Leur mère était magnifique et leur père...Et bien, il n'était pas si mal non plus.

Leurs lèvres se retrouvèrent subitement et après quelques brefs combats avec les dernières barrières séparant encore leurs corps, Héres pénétra en elle. Là, comme ca, sur le piano.
Grognant de plaisir et il fit disparaitre à jamais l'image qu'elle avait de lui comme "petit garçon" en accélérant la cadence, alors que ses lèvres ne quittaient pas sa peau.
Ses petits cris de plaisir, il les faisait taire par de nouveaux baisers.

Mais alors que l'orgasme allait pointer le bout de son nez pour le jeune homme, un cri offusqué retentit et leurs lèvres se quittèrent avec grand bruit.
Les yeux ronds, Madame Rookwood en personne venait apparement de rentrer plus tôt que prévu.
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MessageSujet: Re: NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia]   NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia] Empty22.08.14 23:05

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. « Non, non, définitivement pas cette petite enfant capricieuse... Mais à force de se croiser lors de diners, on se serait découvert... » Elle se mit à rire: il n'avait pas tort. En y pensant, c'était déjà un peu comme ça qu'il avait réussit à lui faire changer d'avis, qu'il lui avait donner envie d'apprendre à se connaître. Mais ses pensées furent perturbées par une série de caresse et de baiser. Encore une fois, tout c'était emballé et Virginia n'avait pas sut résister aux charmes de son fiancé, et à vrai dire, elle n'en avait eut aucunement envie. Alors qu'ils s'adonnaient à leurs jeux préférés, Virginia tenta de ne pas faire de bruit, elle ne voulait pas alerter la gouvernante qui devait déjà se poser des questions depuis qu'Héres était arrivé. Mais plus les minutes passaient et moins elle arrivait à se retenir: leur relation prenait un nouveau relief et le fait de voir les choses différemment changeait la donne pour elle. Elle en était arrivé à tout oublié: le lieu où ils se trouvaient, la présence de la gouvernante dans la maison, le fait que ce ne soit peut être pas le bon moment, ... Avec du recul, elle se dit qu'elle aurait peut être dut. Un petit cri surprit vint refroidir ses ardeurs: il ne venait pas d'elle. Instinctivement, Héres et elle regardèrent dans la même direction: celle de la porte de la bibliothèque. Ce fut au tour de Virginia de crier en voyant sa mère dans l'entrebâillement de la porte. « Maman ?! » Elle se redressa subitement, se cachant derrière Héres alors qu'Héra Rookwood les regardait avec ce qui ressemblait à un mélange de surprise et de stupeur. Droite comme un i, Virginia observa sa mère faire demi-tour et quitter la pièce comme si elle y avait vu un fantôme. Les yeux de la rousse s'ancrèrent dans ceux d'Héres. « Et maintenant ? On fait quoi ? »

Ils s'étaient fait prendre. Virginia n'en revenait pas. Elle n'avait jamais eut aussi honte de toute sa vie: se faire chopper dans la bibliothèque par sa propre mère avait quelque chose de terriblement dérangeant. Ils finirent par s'écarter et Virginia descendit du piano et ré-ajusta son chemisier et sa jupe. Elle passa les doigts dans ses cheveux, tentant de se redonner une allure convenable avant de faire face à l'intrus responsable de sa frustration. Elle se retourna vers le brun, lui aussi en train de se rhabiller et ne put empêcher un sourire coquin de venir se loger sur ses lèvres. Profitant qu'il lui tourne le dos, elle se colla à lui, glissant ses mains sur sa taille, les repassant sous son haut, posant sa joue contre le dos du jeune homme. Elle se sentait bien. Elle aurait presque put oublier qu'ils venaient de se faire prendre. « Qu'est-ce qu'on va faire ... ? » Elle avait chuchoté. Bien sur, elle savait que certaines personne devait se douter de quelque chose: mais Virginia savait, après avoir vu sa mère, qu'entre se douter et le voir ... Il y avait un monde !
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Héres S. Yaxley
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MessageSujet: Re: NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia]   NC-17 | Le poids de l'hérédité [Hérenia] Empty23.08.14 18:11

Horrifié, Héres s'écarta de la jeune femme et tous deux descendirent du piano pour remettre de l'ordre dans leurs vêtements.
Virginia le prti par surprise en venant se coller derrière lui et il eut un gout d'inachevé. Mais il était évidemment hors de question que de reprendre là où ils l'avaient laissé avec Madame Rookwood en train de tourner en rond dans la pièce à côté !
Ou avait-il sa tête ?
Il ne voulait en rien offusqué sa belle famille, en plus encore sa belle-mère qu'il aimait bien malgré ses côtés parfois un peu ...dédaigneuse. Chaque enfant préfère toujours au fond sa propre mère et ce n'était pas une exception pour le jeune homme qui s'éloignait pourtant de sa maman depuis plus de quelques années à présent. IL y avait chez Lyra quelque chose de doux qu'il ne retrouvait pas chez Héra. Mais bon, il n'avait pas non plus vraiment eu l'occasion d'affiner leur lien...Dorénavent, ils seraient toujours beaucoup plus proche qu'il ne l'avait un jour imaginé !

-Je pense que le mieux serait de...s'excuser rapidement. Et puis de faire comme si de rien n'était.

Dans sa voix se dessinait son sourire. Après tout, la situation l'amusait un peu. Maintenant qu'il savait que Virginia sera à jamais là, le reste avait un peu moins d'importance. Car si la jeune femme l'aimait, il était moins important de faire la cours à la mère pas vrai ?
Audacieux, il lui jeta un petit regard complice et lui prit la main.
Ensemble ils sortirent de la bibliothèque et durent prendre une minute supplémentaire devant la porte derrière laquelle se trouvait la pauvre maman pour calmer leur rire nerveux.
Dès qu'ils rentrèrent dans la pièce cependant, c'est elle qui prit la parole, plongée dans des papiers.

-Virginia, le fleuriste a appelé il aimerait te demander notre avis sur les couronnes de fleurs à poser dans l'entrée.

Echangeant un regard interdit avec la jeune femme, Héres se racla la gorge.

-Madame Rookwood. Je tenais à m'excuser pour...tout à l'heure.

Elle daigna enfin lever les yeux et son regard se fixa instantanément sur leurs mains liées.

-Héres, je vous apprécie. Sincérement. Mais...pas autant.

Un malaise arriva dans le corps de l'héritier qui, perdu, regarda de nouveau Vriginia. Mais sa mère n'avait pas finit.

-Je vous prierai de faire plus attention que celà à ma fille.

Cette fois ca y était, Héres était mortifié. Ce qu'il avait pensé il y a quelques minutes sur le fait que de plaire à sa belle mère n'était plus si important maintenant qu'il était certain des sentiments de Virginia à son égard, c'était bien vite envolé !
Mais son coeur se fit plus léger lorsqu'il vit l'ombre d'un sourire sur ses lèvres.

-Allez, disparaissez!

Sans rajouter autre chose, les deux jeunes gens sortirent.
Il entraina sa promise dehors, malgré le froid de fin janvier et là, ils rirent à gorge déployée.
En lui jetant des regards volés, Héres réalisa qu'à partir d'aujourd'hui, il serait plus fort.
Car après tout, il avait à présent sa propre maison.
Avec elle.


Code:
HRPG : Ne t'inquiète aps ma réponse n'était pas très longue ^^ Sinon, Fin rp ?
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