Sean H. Brown ϟ Métier : Professeur de potions ϟ Âge : 56 ans ϟ Race et sang : Sorcier sang pur ϟ Statut civil : Marié ϟ Messages : 314 ϟ Date d'inscription : 05/02/2016 ϟ Disponibilité RP : Présente ϟ Célébrité : Tom Hanks ϟ Crédits : Presley♥Cash | Sujet: Je suis là - ft Ethan 05.05.18 19:10 | |
| Je suis là Ethan & Sean Lorsque Sean apprit la mort de Thémis, il se trouvait dans sa classe, à Salem. Aussitôt, il envoya un Patronus parlant à son épouse, l'informant de la nouvelle et lui précisant qu'il se rendait sur le champ voir Ethan. Cet homme, qu'il considérait comme son troisième fils venait de perdre la femme qu'il aimait. Le professeur en avait connu des deuils dans sa vie. Mais jamais il n'avait du affronter la mort brutale de son âme sœur. Un frisson d'horreur le parcouru et il ne parvint plus à chasser de son esprit la pensée d'une vie sans Elisabeth. Comment allait le fils de son défunt ami ? Dans quel état se trouvait-il ? Sean craignait le pire. S'il se fiait à ce qu'il ferait à sa place, Merlin l'en préserve, la pensée du suicide le frôlerait. Et il avait deux enfants, bientôt trois. Serait-il capable d'être assez fort pour eux sans Eli? Ce dilemme n'était heureusement pas le sien. Elisabeth était bien en vie et portait même une autre vie en elle. En ce moment, il fallait se montrer fort pour Ethan. Présent. A l'écoute à chacun de ses besoins. Comme il tentait toujours de le faire pour Colin malgré sa culpabilité et son chagrin. Depuis quand le monde était-il devenu si dangereux ? Qui avait tué la jeune femme ? Était-ce vraiment le Cercle ? Ou une machination de vulgaires moldus ?
Sean transplana donc à Washington et, sur les conseils de son épouse, s'arrêta pour acheter quelque chose à manger. Il était probable qu'Ethan n'ait rien avalé depuis l'annonce. Le professeur acheta quelque chose pouvant rester froid et qu'il pourrait manger plus tard (du pain, des cookies et des pâtes froides toutes préparées, emballées dans un plastique qui ne donnaient pas envie lorsqu'on connaissait les miracles que pouvait effectuer Elisabeth devant les fourneaux). Un instant, il faillit acheter de l'alcool aussi, non pour avoir l'air de fêter l'événement mais pour rendre hommage à la défunte. Ne sachant pas si Ethan serait prêt à ça, il préféra s'abstenir, se souvenant par ailleurs de son bar personnel bien fourni qu'ils pourraient utiliser si besoin...Et si il ne l'avait pas déjà vidé. Plus il s'approchait de son loft, plus Sean angoissait. Il se dépêcha de franchir les derniers mètres le séparant de la grande maison où se trouvait l'appartement d'Ethan au dernier étage et profita de la sortie de la veille sorcière propriétaire de la demeure principale pour entrer dans l'immeuble. Elle l'avait déjà vu et ne s'offusqua pas de son comportement. Au contraire, elle lui offrit un petit sourire triste, lui confirmant d'un regard qu'il était là. C'était déjà ça de gagné. Sean n'aurait pas à parcourir la ville et ses environs pour le retrouver.
Il monta quatre à quatre les marches, son sac de provisions collé contre sa poitrine, regrettant de ne pas être accompagné par son épouse qui savait toujours trouver les mots justes. Puis, il prit une profonde inspiration une fois arrivé devant sa porte d'entrée. D'abord pour se donner du courage mais surtout, pour reprendre son souffle. Il n'était plus un jeune homme et l'urgence de la situation le lui avait fait oublier. Il frappa quelques coups contre le bois, sans obtenir de réponse. Il s'en était douté et il tenta au petit bonheur la chance de tourner la poignée. Celle-ci était déverrouillée et il pénétra à l'intérieur. Il déposa les provisions sur le sol et signala sa présence.
-Ethan ? Ethan, c'est Sean.
Celui-ci était debout et le visage qu'il lui offrit en se retournant vers lui lui fendit le coeur. Sean franchit les mètres qui les séparaient et serra l'homme dans ses bras. Il voulait lui montrer tout son amour dans cette étreinte et tout son soutien.
-Je suis désolé...Murmura-t-il, ému en posant sa main sur l'arrière de son crâne, comme un père à l'habitude de faire avec ses fils.
Au début, il n'y avait pas grand chose à dire. Il fallait juste être présent, fort et droit, prêt à accueillir tout le chagrin du monde contre sa poitrine.
|
|