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 INTRIGUE : La nuit du Marshall

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MessageSujet: INTRIGUE : La nuit du Marshall   INTRIGUE : La nuit du Marshall Empty05.05.17 20:33

Lorsqu'elle avait apprit pour cette demande particulière venant du numéro un, Séraphine n'avait pu s'empêcher d'être surprise. Elle n'avait pas eu besoin de poser de questions pour comprendre que cette demande venait avant tout de plus bas que lui, et de plus bas d'eux. Séraphine savait le besoin et le désir qu'avait Ethan de discuter avec celui qui était derrière tout ça, mais elle ne pensait réellement pas qu'il lui donnerait la moindre satisfaction. Elle était agacée de cette situation, mais elle tentait de ne pas le laisser paraître. Elle savait que si cette situation l'agaçait, ça n'était rien à comparé de ce qu'Abigor devait ressentir et elle ne voulait surtout pas que d'être ainsi vexé provoque chez lui la moindre perte de contrôle. Pas alors qu'ils avaient de si beaux projets devant eux. Non, la dessus elle devait jouer de finesse et faire en sorte que cet homme qui partageait intimement sa vie soit d'avantage intéressé par la perspective de ce qui les attendait que par cet ordre bénéfique pour Ethan qu'il venait de recevoir. Quittant le petit sanctuaire qu'elle s'était aménagée, elle allait rejoindre Abigor qui était assis un peu plus loin, se blottissant contre ses dos, elle laissait ses mains glisser contre son torse.

« Cette tenue me va bien ? »

Elle parlait avec un certain sarcasme car cette tenue de femme de chambre était des plus horrible et inconfortable, mais elle n'avait pas d'autres choix si elle souhaitait atteindre son but. Toujours aussi sournoise et mielleuse, elle déposait un baiser à la jonction entre son cou et son lobe d'oreille.

« Je vais aller tout mettre en place. Je te rejoins dans le noir... Tu vas pouvoir t'amuser. »

S'éloignant de lui, Séraphine agrippait une bouteille posée contre la table avant de la glisser dans son sac ensorcelé qui contenait déjà des draps aux doux effluves de muguet. La petite bouteille en question contenait du polynectar avec les cheveux de la véritable femme de chambre qu'elle avait mis hors d'état de nuire pour le moment. Rien de bien méchant... elle se croyait simplement en vacance pendant qu'il n'en était rien. Séraphine avait eu tout le temps nécessaire pour apprendre ses mimiques et maintenant, elle était prête à la personnifier à la perfection le temps de faire les tâches ménagère dans les chambres des enquêteurs. Si les premières se firent rapidement et avouons le, de façon plutôt négliger - elle avait déjà assez d'Abigor à entretenir, elle avait son quota de ménage - lorsqu'elle arriva à la chambre du Marshall Fernandes, la femme se sentit sourire en sortant les draps soyeux qui n'attendaient que de recouvrir son matelas. Avalant la potion lui permettant de ne pas être empoisonnée par son propre art, elle utilisait sa baguette pour remplacer les draps et regardait le résultat avec satisfaction. Elijah Fernandes allait bien faire d'horribles rêves dont il n'allait pas complètement se réveiller et tout ça grâce à ce poison qui recouvrait la moindre parcelle de se tissus et qui allait s'immiscer sournoisement sous sa peau. Fernandes ne serait bientôt qu'un corps incapable de réagir correctement et il ne resterait qu'à son Abigor de faire sa partie du travail. Quittant cette chambre et continua sa tournée afin de ne pas éveiller le moindre soupçons, Séraphine était soulagée de voir que l'heure de quitter arriva assez rapidement. S'éloignant de la scène, mais restant en périphérie. Elle changeait sa tenue pour une robe noir dont les détails de la robe volant aux vents ressemblaient à un plumage noire d'encre.

Bientôt, Elijah Fernandes allait regagner le confort de son lit. Bientôt, la corneille allait de nouveau frapper, encerclant dans son plumage la conscience du Marshall qui se retrouverait dans un cauchemar éveillé duquel son corps l'empêcherait de s'échapper.
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Abigor Crawley
Abigor Crawley

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ϟ Métier : Prof de philo ϟ Âge : 48 ans ϟ Race et sang : Sorcier partisan du Néo Cercle ϟ Particularité : Drag en cavale ϟ Statut civil : Libre comme l'air

ϟ Messages : 165 ϟ Date d'inscription : 29/06/2016 ϟ Disponibilité RP : 1 / semaine ϟ Célébrité : Rufus Sewell ϟ Crédits : -

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MessageSujet: Re: INTRIGUE : La nuit du Marshall   INTRIGUE : La nuit du Marshall Empty06.05.17 15:45


   

La nuit du Marshall






De façon générale, tout le monde s'accordait à dire qu'Abigor était d'une nature imprévisible. Pourtant avec du temps et beaucoup de patience, Séraphine avait réussi globalement à le cerner. De même qu'elle ne se trompait pas quand elle redoutait des crises de colères, suite à l'ordre qu'on leur avait donné. Voyant que ses requêtes auprès d'Abigor n'aboutissaient pas, Ethan avait trouvé malin de cours circuiter la hiérarchie en s'adressant au dessus. Et se faire écraser comme ça n'était pas quelque chose que l'ego légendaire du professeur Crawley pouvait facilement accepter.
Après plusieurs accès de colère à crier et à pester, il s'était mit à réfléchir. Comment cette petite fouine encravatée s'y était elle prise pour avoir des contacts aussi hauts ? Forcément quelqu'un l'y avait aidé ! Et sans rien dire il soupçonnait déjà Séraphine d'avoir eut un rôle à jouer dans cette odieuse humiliation. C'était des accusations en l'air car il n'avait bien entendu pas l'ombre d'une preuve, mais son esprit paranoïaque se suffisait à lui même.

Pour l'instant il était fatigué de hurler, et il s'était résigné. Affalé dans le canapé avec son ordinateur sur les genoux, il regardait des vidéo débiles d'un œil morne. Bref le professeur Crawley boudait dans son coin comme un gros bébé vexé, ce qu'il était naturellement.
Profitant de l’accalmie entre deux orages, Séraphine sortie de la chambre pour faire admirer sa nouvelle tenue à son amant. Celui ci leva les yeux de son écran, et un sourire à la fois amusé et coquin se dessina sur son visage. Pour dire la vérité, cette blouse de femme de chambre n'avait rien de franchement sexy. Informe et large, taillée dans un coton épais blanc et bleu, fermé sur le devant pas une série de boutons pression... Non vraiment on était à mille kilomètres d'un oufit aguicheur de soubrette coquine. C'était un vêtement de travail, simple et fonctionnel avec ses grandes poches tabliers sur le devant. Séraphine était toujours très bien habillée en temps normal, et c'était surprenant de la voir dans autre chose qu'une jolie petite robe cintrée. En fait c'était même drôle de la voir fagotée comme ça.


« T'es toute maigre, on peut en mettre deux comme toi là dedans... Fais voir ce que tu as en dessous... ? »

Il allait pour toucher son col quand elle se dégagea, ne lui donnant rien de plus qu'un baiser sous l'oreille. Quelle allumeuse quand même... Il lui jeta un regard noir, visiblement vexé de ne pas pouvoir la peloter un peu.

« En tout cas ça te va mieux qu'à moi. »


Il éclata de rire. Ça avait été évident pour tout le monde que Séraphine était la plus apte à s'occuper de la partie subtile du plan. Lui après tout, n'était bon que pour le boulot crade et musclé. Mais pendant un court instant il avait tenu l'argumentation insensée qu'après tout lui aussi ferait une femme de chambre très crédible, et avait même essayé la blouse pour le prouver. Bien sur il n'avait fait ça que pour déconner, mais la réaction à la fois choquée et contrit de Séraphine avait été absolument priceless, et rien que ça ça valait le coup.

Elle prit un sac qui contenait les draps qui sentaient aussi bon qu'ils étaient empoisonnés. Sera avait un don pour ça, et pas ça je n'entend pas faire la lessive. Les toxines c'était vraiment son truc. Elle savait mieux que personne quel dosage respecter pour faire planer un homme ou l'envoyer ad patres. Abi admirait beaucoup son savoir faire, et il l'observait toujours réaliser ses préparations avec une curiosité évidente. Ils lui posaient mille questions, souvent énervantes ou saugrenues. Comme par exemple est ce que fumer les draps pouvait provoquer des hallu ? Bien sur Sera lui avait jeté un regard noir et n'avait pas répondu. Pourtant c'était bien loin d'être une question absurde ! Après tout il comptait bien faire disparaître toutes les preuves de leur méfait en les brûlant, et c'était tout à fait légitime de demander si la fumée risquait de lui faire voir des leprechauns violets qui twerkent avec des salades ! Mais bon à défaut de réponse, il essayerait et verrait bien ce qui se passe.

Avant de partir elle prit congé de lui, et malgré toute la colère et la frustration qu'il avait envers elle, il la regarda avec amour. C'était une bonne petite après tout, bien courageuse.


« Ça marche, fait quand même attention à toi. »

Et avant qu'elle ne claque la porte il envoya à la volée :

« Et si tu veux vraiment que je m'amuse dans le noir avec toi, garde la blouse Doudou steu plait ! »

La journée qui suivit n'était pas bien différente des autres, et il la passa globalement à glander avec son chien à la dégaine tordue et à boire des bières dans son canapé. Bref il tuait le temps en attendant la nuit.


Et quand la nuit était calme, que tout les enquêteurs étaient endormis dans leurs lits douillets fait au carré par les mains blanches de Séraphine, alors le boogie man sortit du placard.

Accompagné de trois autres comparses du Cercle, Abigor conduisit jusqu'au Rosewood Inn et gara son 4x4 dans les alentours. Il était sous le coup de trois heures du matin, et les rues étaient désertes. Ils allèrent jusqu'à l'entrée des cuisines, où un agent de la sécurité les attendait. Cet endroit était sans doute le plus surveillé du Nouveau Mexique en ce moment. Et ils y entrèrent avec une facilité déconcertante qui amusa beaucoup Abigor. Comme il était bon d'avoir des amis partout ! Car cet agent bien amical n'était pas qu'un pion isolé, mais un membre d'un réseau bien plus vaste qu'on ne pouvait l'imaginer. Comme ça quand on voyait Abigor, ce n'était pas la gloire. Un mec infirme, à moitié défoncé qui déblatéraient des thèses complotistes et prônant le passage à un autre système politique franchement utopiste. Parfois ses propos pouvaient avoir du sens, mais son allure et son agressivité faisaient qu'il passait au mieux pour un idéaliste, au pire pour un fou furieux. Donc oui, quand on regardait Abigor Crawley s'exprimer sur la mort du Grand Capital, le Cercle n'avait pas une image des plus reluisantes, ni des plus sérieuses. Et pourtant ce n'était qu'une fausse impression, bien pratique. Après tout quoi de plus efficace que de se faire passer pour une bande d'anarchistes désorganisés et impulsifs pour cacher sa vraie nature ? A l'heure actuelle, personne ne pouvait envisager que la vérité était ailleurs.

Accompagné de ses hommes et de quelques agents de surveillances qui les escortèrent, il prit la direction de la chambre indiquée comme étant celle d'Elijah. C'était presque de la triche quand on a le personnel à son service dans le fond. Ils lui ouvrirent la porte pendant qu'il enfilait une paire de gants noirs en caoutchouc. Mettre des empreintes aurait été idiot certes, mais pas plus idiot que de toucher du poison et aller dire bonjour aux leprechauns.

Ils avancèrent dans la pièce, et après avoir bien fermé la porte ils allumèrent la lumière crue du plafonnier. La chambre était luxueuse, comme tout le reste de l'hôtel. Allongée dans son lit, la silhouette du marshall Elijah se détachait des draps blancs. Le pauvre homme transpirait et grelottait en même temps, comme saisi d'une forte fièvre. Il n'était pas plongée dans l'inconscience, mais on voyait bien qu'il n'était plus maître de lui. Abigor s'agenouilla au pied du lit, posant ses coudes sur le matelas. Il le regarda longuement, sans ciller. Pendant ce temps là ces acolytes sortaient leur matériel. C'était toujours étonnant de voir un homme sous influence au point d'en perdre sa maîtrise de soi. Il avait l'air si vulnérable et malade. Il y avait quelque chose de passionnant, et même de beau dans la souffrance et la fébrilité qui se dégageaient de lui. Les hommes du Cercle se saisir de lui et lui lièrent les poignets avec un serre câble. Même s'il lui prenait l'envie de se débattre, l'attache autobloquante ne pouvait que se serrer davantage. Alors oui ça faisait mauvais genre, mais c'était une technique testée et approuvée par toutes les plus grandes mafia du monde. Le corps du marshall était comme une poupée de chiffon, et il fallut lui soutenir la tête pour qu'il ne se fasse pas mal. Les agents du Cercle n'était pas spécialement tendres avec lui, mais ils ne le brutalisaient pas non plus sans raison. Néanmoins quand ils le soulevèrent du lit, Abigor tiqua sur un détail.


« Sérieusement, il aurait pu mettre un froc... La prochaine fois on envoi un mot pour dire aux gens de s'habiller quand on passe ! Je vous jure... Bon démerdez vous avec lui moi je touche pas au cul d'un flic ! Question de principe... »

Il les regarda soulever le corps de l'homme inconscient et le déposer dans un grand sac mortuaire qu'ils ne fermèrent pas complètement au niveau du visage. Ça serait bête que notre cher marshall finisse par étouffer. Pendant ce temps là Abigor tiraient les draps empoisonnés et les roulaient en boule dans un grand sac poubelle. Ils collectèrent toutes les preuves afin de les détruire, et remplacèrent le linge de lit manquant par un autre identique appartenant à l'hôtel. C'était plutôt propre comme nettoyage, alors ça se passa très vite. Il n'y avait ni sang, ni poudre, ni rien de trop compromettant. Ouvrant les armoires, Abigor et d'autres hommes prirent quelques affaires appartenant à Elijah et sa valise. Quelques fringues, son téléphone, son ordinateur et d'autres choses. Notre cher petit marshall allait faire une balade au Mexique, ça le changerait d'air.  


Dans le silence le plus total, et couvert par la sécurité et quelques membres du personnel de l'hôtel bien placés, ils emportèrent tout ce qu'ils étaient venus chercher, et conduisirent ce malheureux Elijah vers une destination qu'évidemment nous ne nommeront pas.
La seule chose qui est certaine, c'est qu'au petit matin personne ne le trouva dans sa chambre, et que désormais il allait passer quelques jours dans une piaule bien moins confortable et chaleureuse que celle du luxueux Rosewood Inn.
Le sol était en béton brut, ou tout du moins c'était l'impression que l'on en avait au toucher. Car l'obscurité était totale, pas une lumière, pas une fenêtre ou une lampe. Rien d'autre que les ténèbres opaques qui entouraient le marshall encore en proie aux substances toxiques et hallucinogènes de la Corneille. Il régnait dans cette pièce un froid mordant, et une humidité certaine qui faisaient grelotter jusqu'au sang. Pas un souffle d'air, pas un repère pour s'orienter dans cette pièce aux dimensions inconnues. C'était une prison pour le corps comme pour l'esprit, enfermé dans une cave aux allures de tombeau. Seul avec le silence et l'obscurité.


(et sans doute des leprechauns violets qui twerk avec des salades haha !)
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MessageSujet: Re: INTRIGUE : La nuit du Marshall   INTRIGUE : La nuit du Marshall Empty20.05.17 20:41


La nuit du Marshall




Elijah avait une nouvelle poste dans l'affaire qui avait réussi à réunir les membres des factions du pays pourtant rivales. En temps normal, Elijah n'enquêtait pas seul. Il avait appris qu'il valait mieux être deux ; surtout en cas de coup dur. Il n'oublierait jamais ma leçon qu'il avait apprise avec la mort de Shun. Cela n'avait pas été une leçon facile à accepter, mais il n'y avait que les imbéciles (ou les suicidaires dans le cadre de son travail) qui ne changeaient pas d'avis. Or Elijah n'estimait pas en être un . Pourtant, les habitudes sont dures à faire plier. Paige, avec un sérieux parfois effrayant lui avait rappelé que son défaut le plus important était d'être extrêmement méfiant. La confiance chez Elijah était difficile à obtenir, d'autant plus lorsqu'il était question de son travail. Thémis et lui avaient pourtant déjà exploré cette piste ensemble, plus tôt dans la journée. Cependant, le marshal s'était senti presque obligé, par une force qui le dépassait, d'y retourner par lui-même. Il avait eu comme un doute et ne pouvait le faire taire, sans revenir sur ses pas. Ce n'était pas qu'il refusait de reconnaître les capacités d'enquêtrice de Thémis, bien au contraire. C'était simplement une vieille habitude qui l'avait fait agir en solo. Il semblait que son instinct de flic n'était pas que de la paranoïa pure, car il avait trouvé quelque chose. Sur le chemin du retour, Elijah ne cessa de songer à ce qu'il avait découvert. Enfin quelque chose de sérieux. Il avait encore un peu de mal à le croire. Le Cercle avait sû se cacher un peu mieux que les pro-moldu. Pourtant, la vérité trouvait toujours un moyen de se dévoiler. Peut-être allaient-ils avoir une conclusion aux événements d'extrême violence qui avaient secoué le pays et qui avaient été causés par des groupuscules aux motifs plus que discutables. Bien sûr, même après leurs disparitions, les dissensions entre les citoyens américains n'allaient pas s'arrêter pour autant. Il y avait trente ans maintenant que les américains étaient séparés en quatre grands blocs mus par des intérêts divergents. Il semblait impossible pour le moment de les voir imploser pour revenir à ce qu'il y avait dans le passé. Au moins les factions vivaient dans une sorte de guerre froide, que le Cercle et les pro-moldus étaient venu perturber. Le statu-quo avait été brisé (bien qu'il avait été, à de nombreuses fois, sur le point de le faire avec la bataille de Boston ou la capture des sorciers par les Inquisiteurs). Le résultat avait été que pour la première fois les quatre factions avaient décidés de travailler main dans la main. Bien sûr, chacun traînait un peu des pieds mais ils avaient fait ce qu'il fallait faire pour mettre à mal les pro-moldus et ils en feraiebt de même contre le Cercle.

Elijah n'était pas certain de pouvoir compter sur Grayson et le professeur. Ce n'étaient pas des combattants et ils avaient chacun leur propre mission particulière à accomplir. Cependant, le marshal fédéral tenait à faire part de ses récentes découvertes avec Thémis. Il pouvait se reposer sur elle sans crainte. Elle avait plus d'une fois prouvé ses capacités et il était convaincu qu'elle saurait quoi faire de ces informations. Il était déjà tard quand il rejoignit l'hôtel dans lequel logeait les enquêteurs. Tout ce luxe, c'était un peu trop pour lui. Bien qu'il n'est jamais grandi dans la misère, il avait grandi dans une famille aux revenus moyens et en grandissant il avait accordé plus d'intérêt à la loyauté et l'amitié qu'à l'argent. Le marshal avait du mal à comprendre pourquoi le gouvernement les avait placés ici. C'était un lieu trop grand pour assurer une bonne protection et ils avaient déjà été attaqué ici par la Corneille. Il était difficile de s'y sentir à l'aise malgré l'opulence et le confort fournis par l'hôtel. Il ne perdit pas trop de temps avant d'aller frapper à la porte de la chambre de Thémis. Elle lui ouvrit malgré l'heure tardive et la vue de son visage lui montra qu'il venait de réveiller. Un coup d'œil lui permit de s'assurer une nouvelle fois que personne ne le verrait et il entra dans la chambre de la policière. Il en sortit une heure plus tard tout aussi discrètement et alla rejoindre sa propre chambre. Il posa sur la poignée de porte le fameux petit panneau « ne pas déranger » et il fila à la salle de bain pour prendre une douche brûlante. Thémis et lui avaient décidé qu'ils agiraient demain, pour le moment Elijah ne rêvait que de rejoindre le lit. Il sortit de la douche simplement vêtu d'une serviette à la taille. Le marshal se servit d'une autre plus petite pour sécher ses cheveux mouillés. Une fois qu'il eut terminé, il repoussa d'un geste a buée qui s'était installé sur le miroir et son reflet ne vint que le confirmer une fois de plus qu'il était temps d'aller dormir. Il posa les deux serviettes sur le sèche-serviette et rejoignit les draps de son lit dans le plus simple appareil. Il avait toujours dormi nu, car il aimait être libre de ses mouvements. Cela aurait dû être une bonne nuit de sommeil, mais la réalité fut toute autre. Épuisé, il s'était endormi rapidement. Cependant, il replongea dans le souvenir le plus horrible qu'il n'avait jamais eu à vivre…

***

Le soleil était à son zénith et le jardin semblait encore plus beau, sous toute cette lumière. On avait comme l'impression de se balader dans un océan de fleurs dont les senteurs variées flottaient tout autour de vous. C'était comme cela que l'avait voulu Rosaline Marguerite Deslieux. Elle avait toujours souhaité un beau jardin de toutes les couleurs avec de nombreuses fleurs. La vue du lieu procurait toujours de nombreuses phrases admiratives de la part de ceux qui le visitaient. Ils étaient toujours impressionnés par ce qu'elle pouvait faire pousser. Personne ne pouvait contester que Rosaline avait la main verte. Cela ne venait qu'être un aspect de plus à son allure de fée. Certain s'amusait à dire qu'elle semblait émerger d'un conte et qu'elle devait avoir un moyen de communiquer avec la nature. Ce n'était que des plaisanteries, mais elle faisait toujours mouche. Il est vrai que la petite taille de Rosaline, sa longue chevelure et ses manières lui donnaient l'aspect de ses créatures éthérés des bois. Même l'âge ne semblait pas avoir trop de prise sur elle. Elle restait une de ces femmes intrigantes qu'on ne peut s'empêcher de vouloir connaître tous les secrets. Elias ne pouvait que confirmer ses propos. Il pouvait passer des heures à regarder sa grand-mère faire pousser ses plantes et s'occuper de son jardin. C'était un spectacle fascinant. Voilà pourquoi il était toujours ravi de passer les vacances à Sacramento chez ses grands-parents. Cette fois-ci il avait dû s'y rendre plus tôt. En effet, ses parents avaient décidé qu'il était temps de déménager de Las Vegas. Son père voulait vivre plus près de sa famille et s'installer à New Phoenix, tandis que sa mère espérait refaire décoller un peu sa carrière d'actrice qui était au point mort. Afin de pouvoir se consacrer entièrement au déménagement, ses parents avaient décidé de l'envoyer chez les parents de sa mère. Cela ne l'avait pas dérangé outre mesure. Il adorait la maison de ses grands-parents et c'était à chaque fois un véritable amusement. D'autant plus qu'il avait du mal à comprendre toutes les raisons d'un déménagement à New Phoenix. Il aimait bien Las Vegas. Mais on lui avait promis tout un tas d'amis, une nouvelle école et même une plus grande chambre. Tout cela contentait suffisamment l'enfant qu'était Eliàs.

Le repas avait été terminé quelques instants plus tôt et Rosaline était partie faire une limonade dans la cuisine. Eliàs était resté avec son grand-père. Henri Matthieu Deslieux était un homme immense. On le qualifiait souvent de géant. Il portait de grosses lunettes rondes et aimaient collectionner les livres. L'homme adorait les histoires de toutes sortes. Il avait prit l'habitude d'en raconter à son petit fils qui l'écoutait toujours avec attention, mais même avant la venue du petit garçon au monde, il prenait plaisir à partager ses histoires avec tous ceux qui étaient prêts à l'écouter. Les histoires d'Henri étaient toujours remplis d'aventures qui donnaient à Eliàs l'impression de voyager à des lieux de là où il était. Aujourd'hui les choses n'étaient pas différentes. Il faisait si beau et ils avaient décidé de rester dehors. Henri était allé chercher le dernier livre qu'ils avaient ouvert et s'était installé dans le fauteuil en osier sur la terrasse. Pour sa part, Eliàs était allongé sur la terrasse , posé sur le ventre, un cousin sous son bras pour le soutenir, qu'il avait subtilisé dans le salon pendant que son grand-père était allé chercher le livre. Rosaline n'allait pas être ravis, mais ils avaient tendance à passer pas mal de choses à leur unique petit-fils. Eliàs n'était pas un garçon turbulent et ils appréciaient son sérieux et sa curiosité. Henri fouilla un instant, avant de retrouver la bonne page. Le marque page qu'il avait mis la dernière fois était tombé, ce qui expliquait pourquoi il prenait un peu de temps pour trouver la bonne page. Pendant ce temps-là, Eliàs regardait le ciel en rêvassant à de nouvelles aventures. Tout était parfait. On ne pouvait imaginer meilleur instant. C'est pourquoi quand le sol se mit à trembler, rien ne parut plus incongru que cet événement aux yeux de l'enfant. Son grand-père se figea dans sa rechercher quand il sentit les premières secousses. Il voulut se lever, mais il n'y parvint jamais. Eliàs n'aurait jamais pu imaginer ce qui se déroula devant ses yeux, même avec beaucoup d'imagination. Il entendit les cris de sa grand-mère, mais il n'arriva pas à bouger. Il n'était plus capable de quoi que ce soit : ni bouger, ni même émettre le moindre son. Il se souvient parfaitement d'avoir vu son grand-père essayer de se lever, mais il ne le vit pas mourir. Par contre, il fut aux premières loges pour apercevoir sa grand-mère passer de vie à trépas dans la cuisine qui s'effondra sur elle. La maison n'avait pas supporté les secousses de plus en plus fortes. Eliàs essaya de rouler, mais ses jambes furent prises dans les gravats et il n'arriva pas à les repousser de ses petites mains. La panique semblait le prendre de plus en plus, tandis que le sol continuait à bouger avec force. Plus il essayait de se dégager, plus il se sentait prisonnier et incapable de s'en sortir. Il tenta encore et encore de bouger, mais rien n'y faisait. Un bruit se fit entendre au-dessus de sa tête et lorsqu'il le va les yeux, il eut a peine le temps de remarquer que quelque chose lui tombait sur la tête. Le soleil n'était plus visible, ce fut la pensée complètement irrationnelle qui le traversa avant qu'il ne plonge dans l'obscurité la plus totale avec cette panique toujours aussi présente en lui et impossible de s'en débarrasser…


***

Elijah n'avait rien vu venir… Quand il ouvrit les yeux, il se sentait encore prisonnier de son rêve. Le petit Eliàs prisonnier de la tourmente de la Grande Catastrophe continuait à l'habiter. Il avait l'impression de suffoquer, comme s'il était toujours pris dans les gravats. Peu importait combien il respirait fort, il semblait toujours prit dans l'obscurité. Le marshal ignorait encore qu'il ne se trouvait plus dans sa chambre d'hôtel. Il ne prenait pas conscience de son environnement dans sa tête, il avait à nouveau huit ans et il risquait de finir enseveli sous la maison de ses grands-parents. Pourtant, il aurait dû sentir le béton ou le froid de la pièce dans laquelle son corps se trouvait à présent. Ce qui s'était passé pendant son déplacement, Elijah ne devrait jamais sans souvenir. Cependant, le silence était le même que lorsqu'il avait vu ses grands-parents mourir. Ce silence assourdissant qui semblait arriver lorsque vous vous trouviez dans une situation particulièrement difficile et que votre esprit commandait à votre corps de rester sourd à tous les bruits autour de vous, pour vous protéger. Il semblait incapable de crier, mais il avait mal à la gorge comme s'il n'avait cessé de le faire pendant des heures. Le marshal ne saurait expliquer à quel moment il parvint à distinguer le rêve de la réalité, mais ce qui était certain c'était qu'il reste groggy, éprouvé par l'épreuve qu'il venait de revivre. Un événement qui continuait de la hanter, mais dont les répétitions mentales n'avaient jamais été aussi forte et aussi tangible. Il pouvait presque encore sentir l'odeur de la terre et de la poussière autour de lui. Un terrible sentiment vint étreindre son cœur et les larmes coulèrent d'elle-même sur son visage. Il venait de revoir mourir à nouveau Rosaline et Henri. Quand on revoit des morts qu'on a chéris, on espère pouvoir leur dire qu'on les a tellement aimé et qu'ils nous manquent, mais pas de les revoir partir à nouveau dans un événement atroce. La sueur de son corps se figea, comme si ce dernier venait de se rendre compte de la température de la pièce. Son corps lui semblait meurtrie, mais c'était peut-être l'effet qu'il devait ressentir parce que son esprit avait été prisonnier de la Grande Catastrophe pour la seconde fois dans un presque réalisme effrayant. Que se passait-il ?

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MessageSujet: Re: INTRIGUE : La nuit du Marshall   INTRIGUE : La nuit du Marshall Empty23.05.17 16:50



La nuit du Marshall

Quatre jours. Quatre jours pendant lesquels Elijah Fernandes avait été tenu attaché dans un vide sanitaire. Martelés de nombreux coups, son corps n'avait pas était victime de sévices irréparable. Physiquement, le Mashall n'aurait besoin que de jours de repos et d'une bonne réhydratation. La souffrance vécue par l'homme était beaucoup plus psychologique. Les cauchemars incessants avaient troublés son esprit y laissant des marques qui allaient le hanter à long terme.

La disparition du Marshall avait été remarquée dès le lendemain matin et dans l'instant même, les enquêteurs s'étaient lancés à sa recherche, certain y tenant plus sincèrement que d'autres. Tout avait été fait sans laisser de traces, il n'y avait pas la moindre marque de violence et les vidéos de surveillance ne laissait rien apparaître. C'était comme si Elijah c'était seulement évaporé. Cet enlèvement ne fut pas porté aux élèves des médias, seul les gens très proches d'Elijah comme son épouse furent prévenus avec un avertissement très sérieux à propos de l'importance de garder le secret pour ne pas nuire à l'enquête. Quatre jours plus tard, toujours aucune piste sérieuse à propos d'Elijah. Aucune, sauf une note anonyme qui parvint jusqu'à eux avec des coordonnées géographiques.

Thémis Baldwin s'y était élancée sans même laissé le temps à quelqu'un de l'accompagner. C'est elle qui l'a découvert en premier, sans connaissance et gravement déshydrater dans une voiture à la frontière de la Mexique. Une ridicule bouteille de Téquila à moitié pleine dans les mains. Les secours étaient arrivés à sa suite et avaient pris en charge Elijah, la voiture elle était conservée soigneusement ainsi que tout ce qui l'entourait afin de servir à l'enquête.


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