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 Une simple discussion d'affaire ? ▽ Jewel

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MessageSujet: Une simple discussion d'affaire ? ▽ Jewel   Une simple discussion d'affaire ? ▽ Jewel Empty06.03.16 1:32

Une simple discussion d'affaire ?


Une voiture filait à vive allure dans les rues de Washington, se faufilant avec adresse jusqu'à la maison blanche. Retirant ses lunettes soleils et les déposant dans sa voiture, Charles regardait l'imposante bâtisse. C'était la première fois qu'il se trouvait en ce lieu riche en histoire et en pouvoir. Validant son identité et la raison de sa visite au troisième garde-du-corps qu'il croisait depuis son entrée sur le terrain, on lui autorisa finalement l'accès.  L'homme passa devant lui et le guida de couloir en couloir. Il avait beau ne jamais y être entré et par le fait même ne pas avoir de véritable comparatif, mais il ne pouvait s'empêcher d'être convaincu que les mesures de sécurités avaient décuplés avec tout ce qui déchirait le pays présentement. L'homme s'arrêta finalement et lui désigna un fauteuil dans lequel il pouvait s'asseoir en attendant.

« Madame Da Silva vous recevra sous peu. »

Le membre de la sécurité attendit qu'il s'assoit puis il quitta son champ de vision. Charles fut au départ surpris de voir qu'il ne restait pas, mais il remarqua bien vite que la sécurité de Jewel Da Silva était sous une autre responsabilité. Un peu plus loin, d'autres hommes étaient à l'affut. Cette vision ne put faire autre chose que de lui retirer un soupir. Il ne comprenait pas cette guerre ridicule qui semblait vouloir se dessiner à l'horizon. Il y avait des bons, comme des mauvais dans chaque groupe qu'ils soient sorciers ou moldus et l haine qui les divisait était, la plupart du temps dû à leur ignorance. Charles avait accordé beaucoup d'importance à sa neutralité, acceptant de vendre des armes et des armures uniquement à ceux qui ne comptaient pas les utiliser pour assouvir. Sa relation avec le Nouveau-Monde était chancelante entre ses sentiments passés pour la femme du leader déchu qu'il avait été forcés de refouler et d'oublier et son malaise de devoir faire affaire avec le fils aîné de ces derniers. Il savait qu'il devait prendre ses distances et bien qu'il ne comptait pas mettre fin à leur entente d'affaire, il devait assurer ses arrières. Ce n'était pourtant pas uniquement une rencontre de "business". S'il était là, c'était également parce qu'il était touché par l'horreur qui se déroulait présentement au Nouveau-Mexique. Il devait faire quelque chose, agir afin de protéger les gens pacifiques qui habitent toujours cet état des extrémistes aveugles qui les mettait en danger jour après jour. Ce n'était pas la première fois qu'il vendait des armes au gouvernement moldu, mais c'était la première fois qu'il comptait conclure un aussi grand marché avec eux.

Sa rencontre avait au départ été prévue avec Barry Marshall lui-même, mais l'horaire de travail surbookée du Président avait fait en sorte qu'il lui demande de plutôt prendre rendez-vous avec la Chef de cabinet adjoint de la Maison-Blanche, Jewel Da Silva. Ce n'était pas sa première rencontre avec la charmante politicienne et le PDG devait avouer être bien heureux de pouvoir la croiser à nouveau. C'est d'ailleurs lorsque cette pensée traversait son esprit que la porte s'ouvrit et qu'il la vu apparaitre.

« Madame Da Silva. C'est un plaisir de vous revoir. »

Disait-il tout en se levant de sa chaise et en s'approchant d'elle afin de lui serrer la main. Il la suivi vers l'intérieur de son bureau et pris place dans le fauteuil qu'elle lui indiquait.

« Comment allez-vous ? »

Formule de politesse, bien entendu, mais pas seulement. Charles avait réellement intérêt à connaître la réponse et espérait qu'elle soit sincèrement positive. L'homme ne s'attardait d'ailleurs pas trop sur la question, ignorant à quel point l'agenda de la politicienne était chargé aujourd'hui, il rentra dans le vif du sujet.

« Je suppose que le président Marshall vous a expliqué les raisons de ma visite ? Je viens pour finaliser cet accord que nous avions commencé à élaborer il y a quelques jours. Nous souhaitons tous la même chose, protéger les innocents et éliminer la menace. C'est pourquoi j'ai surtout élaborer au sujet des dispositif de défense que nous possédons, mais notre gamme d'arme vous est tout aussi accessible. »

Il lui remis le document qu'il avait préparé. Le nombre et le montants avaient auparavant été discutés avec le Président et le ministre de la défense, mais l'entente n'avait pas encore été confirmé et ils n'avaient toujours pas discuté des conditions et de l'annonce de la nouvelle à la population.

lumos maxima
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MessageSujet: Re: Une simple discussion d'affaire ? ▽ Jewel   Une simple discussion d'affaire ? ▽ Jewel Empty16.03.16 1:02


   

Une simple discussion d'affaire



Normalement ce n'était pas son rôle de recevoir la personne qui allait sous peu, être dans son bureau, mais Dorian le lui avait demandé comme une faveur. Elle n'avait pas pu refuser. Jewel s'était dis que ça ne serait pas facile. Elle était partisane d'une solution pacifique et diplomatique pour sortir le pays du bourbier dans lequel il était. Malheureusement, ce n'était pas l'avis de tous et dans la Maison Blanche, on entendait de plus en plus de voix parler de proposer une alternative plus musclée. Les derniers événements qui avaient ébranlés le pays, n'avaient pas aidé à faire changer ces personnes d'avis. Tout le monde réclamait de l'action et le Président les avait entendus. Jewel avait bien essayé de faire avancer son option, mais on ne voulait pas écouter ce qu'elle avait à dire à ce sujet. La politicienne était clairement en infériorité numérique dès qu'il était question de l'armement plus important. Comme si le budget de l'armée ne crevait pas déjà le plafond avec ses nombreuses dépenses. Jewel craignait que cela ne fasse qu'empirer les choses et que ce soit l'escalade dans le pays. Si on commençait à utiliser la force, les gens, en face, ne comprendrait plus que ce message et ils utiliseraient aussi la force pour répondre. Jewel soupira à cette pensée. Elle qui avait fait l'armée, en avait été dégoutté au plus profond d'elle-même. On pourrait s'étonner de l'entendre le dire, alors même qu'elle restait dans l'armée réserviste du pays. Elle l'avait fait uniquement parce qu'elle possédait un savoir qu'on ne pouvait pas perdre, mais les conflits et la violence étaient une chose qu'elle répugnait, au plus profond d'elle-même. La politicienne rêvait d'un monde où l'on aurait plus besoin de se servir d'une arme ou d'un bouclier pour vivre en paix. Cependant, cela relevait du fantasme que d'imaginer que cela puisse arrive vite dans ce pays. Que ce soit les sorciers ou les non-sorciers, les moldus comme les appelaient justement les sorciers, il n'y avait pas un pour rattraper l'autre. Elle finissait de remplir quelques papiers, quand sa secrétaire rentra dans le bureau pour la prévenir que son rendez-vous était arrivé. Jewel la remercia et rangea ses dossiers avant de sortir de son bureau pour accueillir la personne qu'elle allait rencontrer.

Il était là, assis dans un siège en train d'attendre. Ce n'était pas une personne inconnue. Jewel avait déjà eu l'occasion de rencontrer Charles Jagger Jr. Il faisait régulièrement affaire avec la Maison Blanche et elle l'avait croisé dans quelques événements mondains. Cependant, la dernière fois, qu'ils s'étaient croisés, c'était lors de la Conférence pour la Paix, qui avait été un véritable désastre. On en était loin de cette paix. Ce n'est pas comme si c'était, dès le départ, une entreprise vouée à l'échec, que d'essayer de réunir toutes les factions dans une seule pièce, en les empêchant de s'étriper. Malgré tout, beaucoup de personnes s'y était rendu avec l'espoir de voir quelque chose de bien, sortir de tout cela. Ils avaient tous, été déçu, au plus au point. Victor Yaxley avait révélé des secrets, qui auraient mieux fait de rester enfouis, au plus profond des mémoires. Depuis, les choses n'avaient fait que s'empirer. Charles Jagger Jr était l'héritier d'un empire fondé sur l'armement et la défense. Jagger&Co était l'entreprise qui était le plus grand concurrent des fournisseurs officiels des Inquisiteurs. La première fois que Jewel avait fait la connaissant de Charles Jagger Jr, elle n'avait pas été certaine qu'elle pourrait l'apprécier, du fait de sa profession. Mal lui prit de juger un livre sur sa couverture. L'homme était plus que le simple dirigeant d'une entreprise qui fournissait de l'armement et de la défense. Elle avait été agréablement surprise de voir qu'il était quelqu'un d'intéressant et pas uniquement un de ces vautours qui basaient leur fortune sur la souffrance et la mort. Jewel avait appris à apprécier le peu qu'elle avait découvert sur l'homme. Ils ne se fréquentaient pas tant que cela. On pouvait dire qu'ils avaient des relations cordiales, qui pouvaient s'améliorer ou se dégrader, selon ce que l'avenir leur réservait. Elle se dirigea vers lui avec un sourire plaisant. Jewel savait qu'elle appréciait l'homme. Il fut le premier à parler en la voyant, tout en lui tendant la main.

« De même, monsieur Jagger. Bienvenue à la Maison Blanche. J'espère que le voyage jusqu'à Washington s'est passé sans encombre. » Fit la latino en lui serrant la main. « Désolé pour l'attente, mais on croule sous le travail, ici et je ne sais plus où donner de la tête. » S'excusa Jewel. « Allons, dans mon bureau, nous y serons plus à l'aise. »

Ils se dirigèrent tout deux vers la pièce et elle désigna un siège à Charles Jaggers Jr, pour qu'il s'assoit. Elle prit place derrière son bureau, en face de lui. C'était un cérémonial, qu'elle avait pû répéter de nombreuses fois. Ce bureau, elle y passait une grande partie de son temps. C'ets pourquoi, elle l'avait décoré avec goût pour qu'il puisse être aussi confortable que possible. Pas de mobilier petit prix. Elle avait mis le meilleur de ce qu'elle pouvait trouver. Il était bien éclairé pour qu'elle puisse travaille jusque tard, le soir. Ce qui arrivait presque à chaque fois. Pendant queqlues temps, elle avait même envisagé de trouver un moyen de garder Amber à ses côtés le soir, mais ce n'était pas professionnel, alors elle avait abandonné l'idée. A la place, elle lui avait trouvé une nourrice pour s'occuper d'elle, quand elle ne pouvait pas le faire. Au centre de la pièce, trônait le bureau en bois massif, qui en imposait grandement, dans la pièce. Il croulait sous la multitude de dossiers et la paperasse habituelle. On y trouvait deux écrans d'ordinateurs, qui étaient rarement éteints, un jeu de stylo, de la papeterie classique et quelques cadres photos avec le portait de sa fille, des jumeaux et de sa mère décédée. On n'y trouvait pas celui de son père, depuis sa dernière lubie, d'installer sa maîtresse dans un appartement au centre de Santa Fe. Il avait perdu le droit de se trouver près du cadre, où l'on pouvait voir le visage souriant d'Esperenza De Silva, sa mère. Cela devait vraiment être difficile pour Amanda Cast, la seconde femme de son père. Cette dernière aurait pu demander le divorce, mais Jewel la soupçonnait de rester pour le bien être des jumeaux, qu'elle avait élevé comme ses propres enfants. Elle repoussa ses pensées à propos de sa famille et se concentra sur ce que lui disait son interlocuteur. Charles lui posa lui posa la question que tous font pour être poli et qui consistait à savoir comment elle allait.

« Je dirai que je vais bien, mais ce n'est pas le cas du pays et comme je travaille pour la nation, je dois dire que je suis affecté, d'une certaine manière. Cependant, nous le sommes tous, à notre niveau, même si tous ne travaillent pas pour la Maison Blanche. » Répondit-elle. « Et vous même ? » S'enquit-elle avec politesse.

Ce qu'elle apprécia c'est qu'il ne tourna pas autour du pot pendant cent-sept ans, mais que au contraire, il plongea dans le vif du sujet, rapidement. Il lui demanda si elle était au courant des projets du Président au sujet de leur rencontre. Ce qui était, bien entendu, le cas. Elle aurait préféré, ne pas le savoir, mais ce n'était pas son genre de faire l'autruche. Elle regrettait que le Président ait agis dans son coin et qu'il n'est pas fait part de sa décision à l'ensemble de son staff. Cela lui avait donné l'impression d'être mise de côté. Ce qui arrivait un peu trop régulièrement, dernièrement, à son goût. Jewel ne comprenait pas pourquoi et quand elle avait fait part de ses doutes à Dorian, il les avait écartés d'un grand geste. La politicienne n'était pas d'une nature particulièrement soupçonneuse, mais depuis qu'il y avait eu des découvertes que dans le personnel de la Maison Blanche, se trouvait des taupes pour les groupuscules, les gens faisaient un peu preuve de paranoïa. Elle se demandait si cette affaire n'était pas là pour la mettre à l'épreuve. Jewel espérait que ce n'était pas le cas. Elle ne comprenait pas qu'on puisse la soupçonner de quoi que ce soit avec les groupuscules. Déjà que la presse, lui prêtait trop d'amitié avec les Inquisiteurs. De toute façon, elle savait qu'elle n'avait rien à se reprocher. Elle servait son pays avec honneur et honnêteté. Il n'y avait aucun intérêt pour la politicienne de se tourner vers des groupes aux actions terroristes qui se sentaient investis d'une mission. Charles parla du fait qu'il était question plutôt d'un dispositif de défense et cela plut à la latino. Elle n'avait rien contre la défense, au contraire. C'était plaisant de savoir que le Président envisageait davantage la défense que l'attaque. Dans la notion de défense, on retrouvait l'idée de protection, plutôt que celle de violence qui semblait résonnait de pair avec l'attaque.

« Le Président m'en a parlé vaguement. Disons que c'est mon supérieur John Dorian Darlan, qui m'a fait passer son message. Comme vous le savez, le Président est plutôt occupé, ces derniers temps. Personnellement, je dois dire que je suis contente d'entendre dire que le Président avait la défense en tête, principalement. La protection de la population est une priorité. On a pu le voir récemment avce les événements. On ne m'a rien dit à propos de l'armement et je pense qu'ils savent tous mon sentiment à ce sujet. » Dit-elle avec plus d'acidité qu'elle ne l'aurait voulue.

Elle jeta un coup d'œil au papier que lui avait tendu Charles et le contempla rapidement. Elle n'était pas une experte, mais elle comprenait la plupart des choses qu'elle lisait.

« Vous pouvez me décrire le dispositif qui est prévu en quelques lignes ? Il faudra que l'on prépare un communiqué pour la presse et le grand public. Samuel va avoir besoin de toutes les explications que vous pourrez me fournir. Je ne sais pas s'il y a une bonne manière de le présenter. »

Elle espérait que oui, parce que c'était la voie qu'avait choisi de suivre la Maison Blanche pour répondre à ceux qui disait qu'elle ne faisait rien pour la population.

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MessageSujet: Re: Une simple discussion d'affaire ? ▽ Jewel   Une simple discussion d'affaire ? ▽ Jewel Empty29.07.16 23:03

Une simple discussion d'affaire ?

Charles ne doutait pas un seul instant du fait que Jewel était débordée. Toutes ses tensions devaient être terriblement préoccupantes pour la maison Blanche et il souhaitait que suite à cette discussion, il puisse les aider à alléger un peu le poids qui pèse sur leurs épaules.
 
« Il s'est très bien déroulé, je vous remercie. Ne vous inquiétez surtout pas pour l'attente, le contraire m'aurait d'avantage inquiété. »

Ajouta-t-il d'un ton léger avec un sourire amusé au visage tout en la suivant en direction de son bureau. Naturellement, elle prit place dans le siège situé face à elle, n'ayant même plus à réfléchir tant ce geste était devenu inné chez eux. Jewel Da Silva dégageait une aura particulière, elle était bien plus qu'une magnifique femme et le professionnalisme dont elle faisait preuve aurait pu être déstabilisant s'il en était à sa première rencontre avec le monde politique. C'est d'ailleurs une réponse de politicienne qu'il obtenu ce qui passa bien près de lui tirer un sourire amusé
 
« Je vais également bien, merci. Vous avez raison, ces temps troubles nous affectent tous. »

C'est d'ailleurs pourquoi ils n'avaient pas le temps pour tourner autour du pot et parler de la température pendant de longues minutes. Vu la situation sérieuse qui les préoccupaient tous, il valait mieux ne pas gaspiller de temps précieux. Charles commença par confirmer que Jewel connaissait déjà ce qui l'amenait ici et ce même s'il se doutait très fortement que c'était le cas. Plusieurs choses devaient être discuter et bien que les documents qu'il avait préparés étaient précis sur tous les points, il était nécessaire qu'il confirme le tout avec la chef du cabinet adjoint de la maison blanche. L'homme hochait d'ailleurs la tête alors qu'elle l'informait avoir été mise au courant par son supérieur et non par le président lui-même chose qui ne le surpris guerre et qui dans les fait ne changeait rien à ce qu'il avait l'intention de lui dire. Il ne put d'ailleurs pas retenir un léger sourire en l'entendant lui préciser de manière des plus explicites ce que les armes provoquaient chez elle.

« J'espère alors pouvoir vous rassurée d'avantage dans les prochaines minutes. Cette proposition d'affaire contient principalement de l'équipement de défense et simplement quelques armes d'appoints. J'ignore si c'est parce que le Président partage votre avis ou si c'est parce que vous avez su le convaincre, mais il m'a seulement demandé de l'armement pouvait être utile en cas de dernier recours.  »

Lui tendant les documents, il n'hésitait pas un seul instant à hocher la tête alors qu'elle lui demandait s'il pouvait lui expliquer ce que tout cela signifiait. Il ne doutait pas un seul instant de parvenir à simplifier tout ce qui était écrit dans ce document comme dans les prochains et il avait confiance que la population se sente rassurée. Après tout, ces équipements n'avaient pas entièrement été songé par lui, il y avait également plusieurs employés autant sorcier que moldus qui avaient travailler ensemble pour concevoir des dispositifs permettant d'éloigner la menace de leur famille et des gens qui leurs étaient chers.

« Le principal dispositif en est un particulièrement efficace, c'est une véritable innovation, malheureusement elle est particulièrement couteuse. J'ai précisé à notre Président que s'il était intéressé par un tel dispositif, il valait mieux l'utiliser dans des endroits stratégique où en cas d'urgence plusieurs citoyens pouvaient trouver refuges et malheureusement celui-ci n'aura aucun effet sur les parties du territoire des Inquisiteurs qui sont anti-magie. Je vous monte. »

Sortant son téléphone de sa poche, il vint sélectionner une vidéo et la tendit à Jewel.

« Ce dispositif est un parfait mélange entre sorcellerie et armement régulier. Comme vous pouvez voir, il s'agit d'une boîte en apparence assez banale qui doit être réglée manuellement par l'un de nos spécialistes afin de couvrir la superficie exacte de la bâtisse que vous souhaitez protéger. Elle agit comme une veste par-balle et possède plusieurs options. Principalement conçue pour défendre de la menace extérieur et il est impossible de le faire exploser où d'y créer une quelconque brèche.. du moins avec les armement que nous connaissons aujourd'hui. Une fois le mode urgence enclenché, il ne peut y entrer ou en sortir. Une copie de cette vidéo peut d'ailleurs vous êtes fournie. Comme vous pouvez voir, c'est un moyen de défense assez imposant, mais nous avons aussi quelque chose de beaucoup plus abordable pour la population générale. »

Attrapant une deuxième document, Charles prit le temps de chercher la page résumant l'utilisation de ce système d'alerte pouvait être configuré par secteur, ville, état... Bref en fonction de ce que les dirigeants trouveraient le plus convenable.

« Je vous averti à l'avance, il est bien loin d'être aussi sophistiqué de l'autre, mais nous tenions à offrir un système permettant de se protéger à faible coût. Il agit en quelque sorte comme un système d'alarme, l'autorité en charge pour ce secteur peur l'activer à distance, avisant ainsi immédiatement les occupants d'un danger. En activant le bouton prévu sur le dessus du dispositif, une bulle de 4 mètres de diamètre se forme et un sortilège de protection enveloppe les occupants les rendant invisible à l'oeil de ceux se trouvant à l'extérieur et les protégeant de certains projectiles et sorts... C'est très loin d'être aussi efficace que le premier, mais je crois fermement que cela aiderait à rassurer la population et à l'aider à se protéger. »

Se taisant, il laissa à Jewel le loisir de commenter ses nouveautés que ce soit positivement ou négativement. Charles n'avait pas la prétention de croire qu'il pouvait mettre fin à ce conflit et il continuait jour après jour de perfectionner les armes qu'il fournissait déjà au gouvernement, mais c'est deux grandes nouveautés étaient l'incarnation même de la fusion entre la sorcellerie et l'ingénierie moldue et il était confiant que cela pouvait sauver des vies.

lumos maxima
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MessageSujet: Re: Une simple discussion d'affaire ? ▽ Jewel   Une simple discussion d'affaire ? ▽ Jewel Empty20.08.16 1:35


 

Une simple discussion d'affaire



La vie à la Maison Blanche n'était pas de tout repos. Jewel se demandait parfois comment faisait certains de ses « collègues » pour passer leur vie entière entre ses murs. La politicienne aimait à penser qu'elle puisse être capable de changer les choses et de venir en aide à ses concitoyens. Pourtant, plus le mandat de Barry Marshall avançait, plus elle sentait que c'était une tâche difficile. Elle était entrée dans la politique avec beaucoup d'espoir surtout après avoir quitté le milieu gangrené et autoritaire de l'armée. Cependant, cet espoir c'était petit à petit émoussé et avec la maladie, elle avait l'impression de porter un regard un peu plus cynique. Heureusement Amber était là et sans sa fille, elle serait devenue un peu amer. Elle était la lumière de sa vie et Jewel avait parfois l'impression qu'elle seule la poussait à avancer. C'était pour elle qu'elle continuait à se battre pour espérer qu'elle puisse grandir dans un monde meilleur où elle ne risquerait rien. Peu importe si sa fille resterait une personne sans magie ou si elle finissait par se découvrir être une sorcière. Le gène magique était quelque part dans sa famille, autrement Jasper n'en aurait jamais hérité. Jewel voulait un monde en paix pour son ange.  Cependant, le dernier projet du Président, semblait un peu absurde vis-à-vis de cette idée de paix qu'elle défendait. Il lui avait demandé de s'occuper de son dernier projet et elle sentait que c'était une forme de punition pour avoir plus d'une fois contredit les dernières décisions prises par la Maison Blanche. Son entretien avec le jeune Cyrius Fernandes, l'avait un peu retourné. Elle l'avait reprise et un peu réprimandéen quelque sorte, mais elle devait lui reconnaître d'avoir bien mise en avant la frustration et la peur des citoyens du pays. Les actions prises par le gouvernement des États-Unis devraient montrer à population qu'il avait son bien-être à cœur et cela devait concerner tous les citoyens. C'est ainsi qu'elle se trouvait à discuter avec l'entrepreneur Charles Jagger.

Jewel avait déjà eu l'occasion de le rencontrer. Il faut dire qu'il était l'héritier d'une des plus grosses entreprises du pays. Le gouvernement tenait à rester dans les bonnes grâces des gros industriels du pays pour de nombreuses raisons qui pouvaient aller de la création d'emploi, à la signature de gros contrat jusqu'aux financements de campagnes politiques. La politicienne était d'une grande famille politique du pays et à ce titre-là, elle avait grandi dans des cercles privilégiés et avait pu fréquenter de loin la famille Jagger. Elle n'avait jamais été amie avec Charles, lorsqu'elle était plus jeune. Quand elle avait épousé Dai Yong, elle s'était retrouvée sur un territoire qui avait ses grands partisans comme ses plus gros détracteurs. Les relations qu'elle avait pu avoir dans le passé s'étaient parfois refroidis avec certaines personnes qui l'avait soupçonné de trahir le fait d'être une Indépendante. Heureusement, il y avait eu Margaery qui lui était resté fidèle et quelques autres qu'elle n'oubliait pas. Il avait fallu attendre qu'elle quitte Dai Yong et qu'elle parte s'installer à Washington pour renouer d'ancien contact. C'est ainsi qu'elle avait revu, des années plus tard, à la cinquième édition de la convention pour la paix, l'aînée des Jagger. Jewel n'avait que de vagues souvenirs de soirées de charités où elle avait croisé le visage du garçon qu'il était. Aujourd'hui, il n'était plus un enfant, c'était un bel homme et un de ceux qu'il fallait prendre en compte. Tiana, lui avait dit que le passé ne resurgissait jamais pour rien et qu'il y avait toujours une bonne raison. Son amie, avait tendance à être un peu mystique. Après tout, elle travaillait à la rubrique du coeur de nombreux journaux, étant pigiste, elle offrait ses services à plus d'un journal. Jewel trouvait que Tiana laissait trop souvent son travail empiété sur son raisonnement, mais c'était probablement parce qu'elle ne voulait pas l'écouter.

Alors qu'ils se dirigeaient vers son bureau, Charles Jr lui affirma qu'il avait fait bon voyage et qu'il comprenait qu'elle ait beaucoup de travail. Si seulement, les hommes qu'elle rencontrait pour un dîner pouvaient être aussi compréhensifs, mais certains avaient un peu de mal avec le carriérisme chez les femmes. Cela faisait un bon point pour le fils Jagger. Alors qu'elle s'asseyait par habitude dans son siège, elle eut une pensée fugace et un peu stupide, se demandant s'il se souvenait qu'enfants, ils s'étaient croisés. La vie semblait plus simple, mais déjà les germes du trouble existaient dans le pays. Elle avait eu six ans quand la révélation avait eu lieu. Son enfance n'avait pourtant été troublée que par la mort de sa mère. C'était elle qui faisait tous ses galas de charité pour financer sa fondation pour les survivants de la Grande Catastrophe. Son père n'y voyait qu'un moyen d'asseoir son pouvoir politique et quand cette dernière avait arrêté, il s'était contenté de faire les choses pour son propre intérêt, ne prétendant même pas que c'était pour le bénéfice des autres. Jewel savait qu'il avait aimé sa mère, mais son amour et son honneur semblaient avoir trouvé la mort en même temps que Marisol De Silva. Une fois les formules de politesse échangées sur le voyage et sur comment ils se sentaient respectivement, ils s'engagèrent directement dans le vif du sujet en abordant la raison de la visite de Charles à la Maison Blanche. Il fut question d'un système de défense, mais quand le mot armement fut prononcé, cela irisa un peu la politicienne qui trouvait ce projet inutile voir dangereux. L'entrepreneur qu'était Charles la rassura rapidement à ce sujet-là.

« J'ignore vraiment si le Président écoute quelqu'un, ces derniers temps, mais je sais que les paroles de ses conseillers ne tombent pas dans l'oreille d'un sourd et ce que vous me dites me rassure, en effet. » Avoua Jewel avec un petit sourire, bien plus détendu. « Je reste persuadée que de nous doter de davantage d'armes ne fait que montrer notre faiblesse et notre incapacité à gérer une situation de crise par la diplomatie. On ne tient pas à se retrouve avec une nouvelle guerre de sécession sur les bras. Les conséquences en seraient désastreuses, même si nous ne sommes pas loin d'une guerre civile au point où les choses vont. » Dit-elle, son sourire disparu.

Elle avait ensuite prit son document, l'avait parcouru rapidement et lui avait demandé de lui en expliquer les grandes lignes. Il commença par lui parler d'un premier dispositif. Quand elle entendut le mot « coûteux » elle se dit que John allait lui-même être surpris des choix du président. En effet, son supérieur avait horreur de dépenser trop d'argent. Il disait que ça ne faisait que contenter les républicains et agacer les contribuables. Comme si le gouvernement des États-Unis ne gaspillait pas depuis toujours des sommes astronomiques dans l'armé et la défense. La prochaine réunion du staff promettait d'être rock'n'roll ! Jewel n'était pas mesquine, mais elle savait d'avance que ça allait encore engendrer des débats à n'en plus finir et elle aimerait, au moins une fois, rentrer à la maison avant deux heures du matin et pouvoir coucher sa fille et la regarder s'endormir. S'il pouvait y avoir des bras aimants dans le scénario, elle ne pourrait rien demander de plus. Cependant, tout cela restait du domaine du fantasme. Le produit dont lui parlait Charles, semblait très important et imposant. Elle comprenait mieux pourquoi il avait insisté sur le fait de le placer à des endroits stratégiques. Évidemment, si le congrès votait pour débloquer des fonds afin d'acheter ce genre de produits, il serait certain que ce serait principalement utilisé pour défendre Washington et quelques points importants appartenant principalement au gouvernement. Ca coûterait cher et ça ne servirait pas à la population. Elle pouvait comprendre que ces messiers-dames du congrès veuillent aussi vivre, mais ils avaient le pouvoir de faire passer leurs besoins avant ceux de la population et c'était justement ce qu'on leur reprochait. En contemplant la vidéo, elle ne pouvait s'empêcher de dire que c'était un dispositif incroyable. Ce qu'elle ne manqua pas de faire savoir.

« C'est assez impressionnant. Il est donc presque indestructible… mais pas pratique d'utilisation pour le plus grand nombre et avec une somme conséquente. » Résuma Jewel. « Ne m'en veuillez pas de le souligner, mais je connais ces vieux grigous du congrès. Ils vont en faire des gorgés chaudes et voter peu pour un budget ce qui va limiter l'utilisation de votre projet. Cependant, vous ne mentiez pas, c'est un dispositif de protection très attractif. » Dit-elle pour le rassurer afin qu'il ne prenne pas ses paroles dans le mauvais sens. « La vidéo sera un plus définitif pour Samuel afin qu'il puisse l'utiliser pour le service de communication de la Maison Blanche, si les fonds sont votés. »

Il fut ensuite question d'un autre projet plus abordable, mais bien moins sophistiqué que le précédent et avec le désavantage de sembler bien moins indestructible que le premier. Cependant, elle était presque certaine que ce serait celui-là qui serait choisi. Jewel n'était pas voyante, mais c'était l'expérience qui parlait et elle commençait à bien les connaître, les grippes-sous du gouvernement. Ils préféraient s'équiper d'armes que de protection, surtout si cela leur permettait de payer moins cher. Elle était certaine qu'ils allaient essayer de voir s'ils pouvaient voter un dispositif de bonus pour les personnes qui s'équiperaient de ce dispositif, voir d'avoir le monopole de la vente du produit. La politique avait parfois tendance à oublier qu'il y avait des vies humaines en jeu. Il y avait les partisans d'une frappe forte et d'une intimidation et les partisans du laisser aller. Aucun d'entre eux n'avaient raison, selon la politicienne. Elle restait persuadé que si un conseil des factions et des créatures magiques avaient été crée avec un réel pouvoir politique, les choses ne seraient pas aussi mal. Il fallait en plus tenter de coper avec la folie de certains qui se détachaient même des groupes déjà formés. Ce n'était que la manifestation d'un mal être dans la population de ce pays. Il y avait des personnes qui se sentaient laissé par rapport aux autres, des innocents et des manipulables qui se laissaient avoir par leurs frustrations, leurs peurs et leurs chagrins. Jewel n'était pas psy, mais elle avait appris quelque petites choses en rendant visite à la sienne, la pupille du docteur Rogers, mademoiselle Rachel NightStar. Aucune solution ne semblait pouvoir avoir un résultat immédiat pour soulager la population. Il fallait du temps et c'était justement ce dont ils manquaient, tous, cruellement.

« Vous venez de prononcer le mot magique qui va vous mettre aux pieds le congrès. L'argent reste la dénomination qui peut tout faire changer. Personnellement, je comprends les limites de votre deuxième produit, qui bien qu'impressionnant, présentent moins d'intérêt que le premier. S'il ne tenait qu'à moi de faire ce choix, je voterai pour le premier. N'y a-t-il aucun moyen de faire du premier une version de votre second ? » L'interrogea Jewel. « Je vous demande ça avec toute la curiosité d'une néophyte dans ce domaine. » Ajouta-t-elle rapidement, comme s'il avait peur qu'elle dédaigne le travail qu'avait dû représenter la création de ces deux produits.

Jewel ne connaissait pas ce Charles. Elle n'avait que de vagues souvenirs du garçon qu'il était, plus jeune. Les informations qu'elle avait sur l'aîné des Jagger lui avait été rapporté par les services de renseignements. Il était l'aîné d'une fratrie de quatre enfants dont l'un d'eux était le fils illégitime de Charles Sr avec une autre femme que la sienne. La seule fille de la famille avait quitté en mauvais termes les siens pour travailler pour les Inquisiteurs. Ils avaient tous hérités d'un don particulier dans un domaine de la recherche et de la création. Charles Jr avait été mariés deux fois avec des femmes bien différentes : une Inquisitrice, cette garce d'Elizabeth (elle n'avait jamais pu s'entendre avec celle-là) et une Mage Fondatrice, Tabatha Sanders. On ne comptait plus ses conquêtes amoureuses et de nombreuses rumeurs prétendaient qu'il était affreusement proche des femmes qui n'étaient pas faîtes pour lui. Cela leur faisait un point en commun : elle avait toujours été avec des hommes qui n'étaient pas fait pour elle. Il y avait d'abord eu Dai Yong, qui était passé de pompier à soldat de l'armée inquisitoriale, puis Connor qui l'avait abandonné pour partir servir l'héritier Yaxley. Qui sait, le prochain se révélerait probablement du Cercle ou des pro-moldus, avec la chance qu'elle avait en matière de relations amoureuses. Heureusement, il restait le travail ! Son travail ne l'avait jamais déçu ou abandonner et elle était certaine qu'elle était maîtresse de la situation quand elle se retrouvait derrière son bureau. Tout n'aboutissait pas toujours, mais elle pouvait donner le meilleur d'elle-même. En ce moment-même son travail consistait à trouver une solution pour protéger les citoyens de ce pays et accessoirement d'aider le président à remonter sa côte de popularité au plus bas.

« En toute honnêteté, oubliez un instant que vous avez travaillé à la création de ces deux projets et mettez-vous dans la peau d'un citoyen lambda. Lequel de ses projets vous rassurerez et pensez-vous que ça servira à quelque chose ? Auriez-vous mieux confiance en votre pays si l'un de ses dispositifs étaient à votre porté ? » Lui demande curieuse la politicienne.

L'idée de lui poser la question lui était venue comme ça, parce qu'elle avait peur de devoir lui demander de lui expliquer les fameuses armes possibles aussi. Elle savait que c'était la solution favorisée dans la plupart des instances gouvernementales. Bien sûr, il y avait des partisans d'une solution diplomatique, mais la diplomatie avait échoué à adhérer de nouvelles personnes face aux récents événements.


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MessageSujet: Re: Une simple discussion d'affaire ? ▽ Jewel   Une simple discussion d'affaire ? ▽ Jewel Empty16.11.16 2:08

Une simple discussion d'affaire ?

Depuis son plus jeune âge, Charles s'était intéressé à ce grande entreprise que possédait son père. Malgré l’ampleur des installations et des employés déjà à l'époque, aucun d'entre eux ne pouvait prétendre ne jamais avoir vu le jeune garçons s'y promener et tenter d'en apprendre d'avantage. Il n'était qu'un gamin quand il a fait ses premières suggestions qui, avouons le, n'étaient pas encore réalisable à l'époque, mais qui n'avaient pas manquées d'amuser son père. Puis il avait avancé en âge et avait obtenu un premier emploi bien loin d'être aussi noble que celui qu'il avait aujourd'hui, mais qui lui permettait de continuer son apprentissage. Les années avaient passées et son expérience avait augmenté, jamais il n'aurait cru qu'il devrait aussi rapidement prendre des décisions, mais la maladie de son père le propulsait dirigeant. Il s'était au départ senti peu compétant et sans doute n'y serait-il jamais parvenu s'il n'avait pas eux tous ses brillants et loyaux employés prêt à l'aider et à l'épauler. C'était grâce à eux que Jagger&Co était aussi importante qu'elle l'était aujourd'hui et il ne s'était pas gêné pour le souligner de multiples façon au fil des années. Les armements d'attaque et de défense étaient à ses yeux des équipements nécessaires et ce même si on espérait toujours ne pas avoir à les utiliser. Il ne partageait peut-être pas la réticence de la charmante politicienne face aux armes, mais il comprenait néanmoins pourquoi elle les voyait de cette façon et il partageait entièrement ses craintes. Voyant son sourire disparaitre, un sourire compatissant apparu pour sa part sur ses lèvres.

« Mademoiselle De Silva, les armes, même celles d'attaque, ne servent pas uniquement à détruire, mais aussi à protéger. Elles peuvent être dangereuse je vous l'accorde parfaitement lorsque mise dans les mains de mauvaises personnes, mais quand ceux qui en sont dignes les détiennent, elles sont incontournables car nos ennemis ne se gènes pas toujours pour en venir à la force. Je vous souhaite de tout coeur de parvenir à régler les choses par diplomatie et je ne doute pas un instant que vous ferez tout pour y arriver tant et aussi longtemps que l'autre parti démontre également une certaine ouverture à la discussion. »

Il ne savait pas si c'est paroles allait la rassurée d'une quel qu’once façon, mais il l'espérait car c'était à la femme et non à la politicienne qu'il s'adressait. Après tout, son but aujourd'hui n'était pas de vendre des armes d'attaques ni même de défendre leur utilité. Il ne cherchait psa à la convaincre après tout ce n'était pas un secret, il aimait les femmes n'ayant pas peur d'avoir des opinions et de les défendre. Il voulait simplement lui permettre de voir autrement leur utilité et ainsi espérer apaiser sa crainte de l’éclatement d'un grande conflit. Se concentrant à nouveau sur les raisons qui l'amenaient à la base dans ce charmant bureau, il la regarda feuilleter le document tout en lui expliquant de façon résumée les dispositif qu'il venait lui présenter. Les deux étaient bien nouveaux et étaient une preuve que le savoir faire sorcier et moldu pouvait merveilleusement bien se marier. Le regard de Charles brilla légèrement entendant Jewel qualifier son travail d’impressionnant. Il aimait la façon qu'elle avait de venter une chose sans en oublier qu'elle n'était pas parfaite. Ce n'était pas un commentaire fait pour flatter ou pour médire, c'était d'une sincérité des plus pures.

« Exactement. Ce dispositif n'est pas parfait et il mériterait qu'on si penche d'avantage, mais vu les délais c'est véritablement le mieux que nous pouvons offrir. Vous n'avez pas à peser vos mots avec moi, j'aime votre honnêteté et vos remarques sont on ne peut plus justes. »

Il était conscient qu'avec le temps ils parviendraient à trouver des solutions moins couteuse et plus facilitantes, mais le besoin était urgent et ils ne pouvaient pas s'y pencher pour le moment. Il ne misait d'ailleurs pas toutes ses cartes dans ce dispositif aujourd'hui, après tout, ce n'était pas la première fois qu'il faisait affaire avec le gouvernement et ils savaient qu'ils ne dépensaient pas leur argent aussi facilement. Il leur offraient néanmoins le produit à l'efficacité la plus prouvée, leur laissant le soin de décider par la suite s'ils le voulaient maintenant ou non. Se concentrant sur l'autre qui était ce qu'ils avaient trouvé de plus accessible à concevoir en grande quantité rapidement et avec les capacités de défenses les plus élevés possible pour le faible coût de préparation, il avait pleinement confiance que celui-ci saurait en charmer plus d'un. Devant l'interrogation judicieuse de Jewel, le visage de Charles se tordait dans une très légère grimasse, un mimique qu'il faisait sans même véritablement le réaliser lorsqu'il savait que sa réponse ne serait sans doute pas à la hauteur des attentes de la personne qui lui faisait face. Il aurait aimé lui répondre que oui et pas seulement parce qu'il ne pouvait s'empêcher d'avoir envie de l'impressionner pour des raisons tout sauf professionnelle.

« En un tant aussi court et pour un prix similaire... Malheureusement non, du moins pour le moment. Mais soyez assuré que cette option sera observée avec le temps. Il s'agit encore de la première version de ces deux dispositifs et bien qu'ils soient révolutionnaires, il y a toujours place à l'amélioration. »

La question que lui posa par la suite Jewel le prit au dépourvu et songeur, il se passait une main au visage tout en s'adossant un peu plus dans son fauteuil.

« C'est à mon tour d'être néophyte dans le domaine car je ne sais pas si je peux prétendre avoir une idée de ce qui se passe véritablement dans la tête des citoyens, mais une chose est certaine à mes yeux, si on veut qu'on citoyen soit confient... il faut que le pays et son gouvernement le soit aussi. Un gouvernement prenant des mesures sérieuses et assumées tout en gardant son calme est sans aucun doute ce qu'ils ont le plus besoin et il est vrai que cela passe par les mesures de défenses. Mon opinion n'est sans doute pas réalisable par le gouvernement car je parle sans aucune connaissance des chiffres et des statistiques, mais je crois que les citoyens auront besoin des deux. Il est insensé de croire que l'on peut installer le premier dans tous les foyer, mais d'en acquérir quelques uns et de les placers dans des endroits stratégiques où les gens sont conscients qu'ils peuvent aller se réfugier à tout moment leur apporterait surement une sensation de sécurité. Le deuxième pourrait lui aussi en rassuré plus d'un, du moins je le crois mais, il ne leur assurera pas la sécurité. Je crois qu'ils auront besoin de plus... »

Charles ne savait pas s'il s'était exprimé clairement à ce propos, il avait l'habitude des discours au sujet de ses dispositifs et de leur fonctionnement ou encore de ceux qu'il faisait devant ses employées, mais de parler de son impression première concernant la vision des habitants avait été bien plus difficile qu'il ne l'aurait cru.

« Écoutez je... je ne veux pas vous causer le moindre embarras, mais il y a un point qu'il serait important de débattre si vous en avez l'occasion et l'envie. Pour que mes armes et mes dispositifs soient le plus efficaces possibles, il faut qu'ils soient conçus de façon plus ciblée. Si vous apprenez que des ennemis visent les habitants des États-Unis d'une certaine façon, il faudrait m'en faire part afin que je puisse trouve un moyen efficace de contrer cette attaque car les moyens de défenses varient en fonction des attaques choisirent. Il n'y a aucun dispositif pouvait protéger de tout. Il faut les choisir et les concevoir avec soins. Je ne demande pas qu'ils acceptent de me communiquer des secrets liés à la défense. » Se dépêchait-il de préciser. « Mais il est important de prendre ses menaces au sérieux de toute faire pour les contrer si on ne veut pas se réveiller un matin et qu'il soit trop tard. Pardonnez-moi si mon opinion est déplacée Mademoiselle De Silva. »



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MessageSujet: Re: Une simple discussion d'affaire ? ▽ Jewel   Une simple discussion d'affaire ? ▽ Jewel Empty21.11.16 23:54



Une simple discussion d'affaire



Jewel ne croyait pas au second amendement qui protège, soi-disant, le droit à un individu de porter et posséder une arme. Elle était davantage une partisane d'une régulation des armes afin d'en éviter les conséquences désastreuses que pouvait être la possibilité pour tous d'en avoir et donc que les effets négatifs associés à son utilisation. Bien sûr, elle n'était pas donc particulièrement apprécié de la NRA ou de ses membres, puisqu'elle avait déjà fait plusieurs déclarations pour dire qu'elle ne croyait pas au pouvoir dissuasif de la possession d'une arme. Le groupe de pression rappelait sans cesse que les armes permettaient de se protéger et que donc il fallait garantir à toutes les possibilités de pouvoir s'en procurer pour être capable de se défendre dans certain cas. Il insistait aussi sur le fait que les sorciers avaient la possibilité d'avoir, sans cesse, sur eux, leurs baguettes magiques ou le dispositif alternatif fait de technologie et magie. Certes, c'était une partie essentielle de leur nature, mais elle leur permettait aussi de s'en servir à des mauvaises fins. Si on voulait vraiment imposer des limites restrictives aux armes à feux et armes blanches, ils souhaitaient que les sorciers soient limités dans leur utilisation de leurs baguettes et autres dispositifs alternatifs. C'était un vrai casse-tête politique et social. Voilà, pourquoi, depuis la grande révélation, les politiciens évitaient de trop s'impliquer dans la restriction des armes à feux, parce que cela risquerait de créer un ressentit important envers les sorciers et il n'y avait pas besoin de faire ça, surtout en ce moment où l'on voyait des groupes comme les pro-moldus surgirent du néant. Il y avait déjà les Inquisiteurs pour imposer une certaine violence à l'encontre des sorciers. Pas la peine d'en ajouter d'autres. Un groupuscule et une faction à gérer c'était déjà beaucoup.

Charles pensait sincèrement que les armes pouvaient être un moyen de protéger. Elle le voyait à son visage souriant. Elle n'était pas d'accord à ce sujet, mais elle pouvait comprendre qu'il le croit. Après tout c'était son domaine de travail, il était normal qu'il soit en adéquation avec sa profession. Il ne semblait pas qu'il se forçait à le faire. Jewel savait que certain pensait que la diplomatie avait ses limites et qu'il était difficile de toujours pouvoir en faire usage pour s'en sortir. Elle savait que nombreux pensaient de cette manière. Après tout, cela faisait presque 30 ans que la diplomatie avait montré ses limites : les attaques entre faction, les tueurs en séries d'un camp comme de l'autre, des personnes qui se retrouvaient dénués de leur nature profonde… Tout cela pouvait venir à bout du moral du plus grand optimiste, mais Jewel De Silva restait une idéaliste. Elle croyait profondément que la politique justement mené pouvait changer les choses. Elle se rappelait lorsqu'elle était encore à Princeton avoir fait la rencontre de Lucia Bovero, l'actuelle sénatrice de New York qui lui avait donné envie de croire que la politique c'était mieux que ce qu'elle avait vu faire de la part de son père ou de son grand-père. La sénatrice Bovero, encore étudiante à cette époque, affirmait que les fonctions offertes pour travailler à la Maison Blanche étaient pour les personnes qui en veulent et qui s'accrochent. Il fallait penser que la destiné vous a choisi pour pouvoir assurer chaque jour à des potes à hautes responsabilités. Si vous n'y croyez pas ou doutez de vous, alors il serait impossible pour vous de faire la moindre décision pouvant affecter l'avenir et la vie des citoyens de ce pays. Comment pourriez-vous tenir ce pouvoir dans la main si vous ne pensez pas être fait pour ça ?! Cette question, elle la gardait en mémoire dès qu'elle devait prendre une décision importante dans sa profession.

« Je vois ce que vous voulez dire. J'affirme même que je le comprends, mais il m'est difficile d'aller à l'encontre de mes convictions. Cependant, ma position dans cette Maison ne me permet pas d'imposer mon point de vue. Le président pense comme vous et je me dois de tenir sa position puisque c'est lui qui m'a mit au poste que j'occupe actuellement. Mon avis ne sera pas donné à la presse, à moins que celle-ci me le demande, mais les journalistes politiques connaissent mon sentiment à ce propos. J'aimerais que la diplomatie soit « l'arme » la plus utilisée, mais en vérité, elle ne l'est pas et le président ainsi que la plupart de ses conseillers pensent comme vous. » Finit par répondre prudemment la politicienne.

Peut-être était-ce parce qu'elle était mère, mais elle ne voulait pas léguer à sa fille, le monde tel qu'il était. D'autant plus qu'il semblait que sa fille puisse très bien être de l'autre côté de la barrière. Après tout, Jasper s'était révélé être un sorcier à l'aube de ses dix ans. Cela voulait dire que le géne magique se trouvait dans la famille De Silva. Il pouvait très bien avoir été transmit à Amber. Jewel n'osait imaginer ce que cela ferait à son ex-mari. Déjà qu'il n'arrivait pas à pouvoir parler à sa propre fille après ce qu'il avait subi. Nul doute que si cette dernière se révélait être une sorcière, il serait incapable de la rencontrer. Selon elle, les Inquisiteurs devraient insister pour lui faire parler à June. Elle seule pourrait être capable de permettre à Dai Yong de se remettre de ce qu'il avait subi ou au moins d'aller de l'avant et d'essayer de se reconstruire. Ce monde chaotique faisait de ses enfants, des êtres blessés et cassés par les conflits de plus en plus violents que l'on voyait surgir dans le pays. Elle aurait aimé pouvoir penser à des choses plus positives. Après tout, elle était en compagnie d'un homme particulièrement brillant et attrayant. Pourquoi les seuls hommes qu'elle rencontrait ses derniers temps n'étaient là que pour le travail ? Margaery lui dirait qu'elle devrait sortir davantage si elle voulait rencontrer quelqu'un, mais il était difficile de s'octroyer du temps libre quand il y avait tant à faire ici. Hors de question, aussi, de sortir avec la moindre personne qui travaille à la Maison Blanche. Ce n'était peut-être pas bien visible, mais cet endroit était un véritable repère de commères et de pipelettes. Il n'était pas utile de leur donner du grain à moudre en faisant cette bêtise. Tout le monde, parlait encore des rendez-vous, supposé discret de Dorian avec une attachée du service de la communication.

Charles prit avec philosophie son résumé de son dispositif. Elle ne tenait pas se le mettre à dos, après tout, elle remarquait le travail qu'il y avait derrière. Jewel savait ce que c'était que de travailler avec des politiciens. Ils veulent toujours quelques choses, mais c'est mieux si c'est à un prix faible. L'argent gouvernait le peuple, encore plus que la politique. C'était triste à admettre, mais il fallait parfois faire preuve de réalisme. Heureusement pour elle, il semblait ne pas prendre mal son honnêteté. C'était bête à dire, mais elle était tellement habituée à faire attention à ce qu'elle disait, dans un but diplomatique, qu'elle en oubliait de dire les choses telles quelles lui venaient à l'esprit. Ce n'était pas qu'elle jugeait les gens incapables de comprendre la vérité, mais plutôt que tous étaient susceptibles et qu'il fallait faire attention à ne pas toucher une corde sensible. Les seules personnes qui arrivaient encore à la faire sortir de ses gongs et l'empêcher de faire attention à leur sensibilité, c'était encore les journalistes. Elle avait une sainte horreur d'eux. Ils avaient fait de son adolescence un enfer et de sa vie actuelle une farce parfois risible. Nombreux d'entre eux avaient découvert qu'elle avait été mariée à un Inquisiteur, ce qui relevait pour eux de la pire de traîtrise. On lui prêtait des allégeances tournées vers les Inquisiteurs, alors qu'elle n'avait jamais donné à quiconque la prétention de croire qu'elle se rallierait à une faction plus qu'une autre. Elle aimait être indépendante et ne se voyait nulle part ailleurs. Bien sûr, elle ne pouvait nier qu'elle avait quelques amitiés obtenues chez les Inquisiteurs. Elle pensait principalement à James ou June par exemple. Il était difficilement cependant de cautionner les actes des Inquisiteurs quand elle-même probait un monde en paix. Elle interrogea Charles à propos de ses deux dispositifs et de la possibilité de faire du second, le premier. Elle n'y connaissait rien alors elle n'hésita pas à l'ajouter pour qu'il comprenne bien, qu'elle posait cette question en toute innocence. La réponse qu'il lui offrit fut à peu près celle à laquelle elle s'était attendue.

« Vous m'en voyez désolé, mais je me doutais un peu de votre réponse. Je suis certaine que vous avez fait au mieux dans un délai aussi court. Il est vrai que les récents événements nous ont tous forcé à faire au plus vite. »

Par la suite, elle se décida à l'interroger sur le sentiment de protection qu'il pourrait ressentir face à ses dispositifs, s'il n'en était pas le créateur, mais un simple citoyen. Est-ce qu'il aurait l'impression que le pays lui donnait la possibilité de se protéger au mieux ? Il semblait, qu'elle l'avait pris au dépourvu. Il est vrai qu'il n'avait pas dû s'attendre à une telle question. Elle le vit se passer la main sur le visage. De toute évidence et sans se prétendre un expert, Charles pensait que les citoyens auraient confiance dans un gouvernement qui savait ce qu'il faisait et qui le montrait par des actions concrètes. Le besoin des citoyens, de se sentir en sécurité, était compréhensif, tant que ça ne devienne pas une obsession chez certain. C'était Baraïd, un psychologue français qui avait dit que la liberté est menacée par le besoin de sécurité et la sécurité elle-même est menacée par le souci obsédant qu'on en a. Il fallait éviter de devenir dingue de la sécurité au risque de perdre sa liberté. Mais est-ce que quelqu'un qui à peur de subir les attaques des groupuscules ou des factions adverses, pense ainsi ? Elle en doutait. Il était plus probable que la population pense comme Charles. Tout le monde, à la Maison Blanche, semblait penser que ce serait à la fois une mesure préventive, une preuve de son travail associé à une redoutable efficacité, mais aussi un sacré coup de comm pour redorer le blason du gouvernement, mise à mal par son inactivité et sa réactivité trop lente à de nombreux problèmes. Pour ne citer que les récents, on pouvait parler de la séquestration de Zachary Heel, la perte de la magie de Saevus Yaxley, qui pouvait s'apparenter à une forme de torture, selon certains lobbys et les attentats à Santa Fe.

Elle allait répliquer, mais Charles vint ajouter quelques affirmations supplémentaires et elle ne voulut pas l'interrompre. Selon lui, pour que son armement soit véritablement efficaces, il fallait qu'il soit utilisé de façon ciblé et pas à l'aveuglette. Pour ce faire, il tenait à être tenu au courant si jamais le gouvernement venait à apprendre des informations sur de possibles attaques sur le territoire. Ainsi, il serait capable de réagir correctement, mais aussi de faire usage du meilleur dispositif. Il gardait la tête froide en affirmant qu'aucun dispositif n'était à cent pourcent sûr. Cependant, on pouvait éviter le pire en faisant les bons choix. Bien sûr, il savait que le gouvernement ne pouvait pas lui fournir des renseignements secrets. Pour cela il fallait une accréditation des services chargés de la défense et du renseignement et même elle n'y avait pas forcément accès. Il insistait cependant sur la gravité des menaces et de les prendre au sérieux. Il s'excusa aussi et elle trouva ça presque mignon. C'était tellement rare de voir quelqu'un s'excuser entre ses murs et de le penser. Il n'avait pas tort, mais elle n'était pas certaine de la réponse à lui donner. Jewel ne voulait pas s'avancer et par la suite devoir le décevoir parce qu'elle n'avait pas été capable de tenir sa parole. C'était une de ses plus grandes peurs en politique : de paraître incapable de tenir sa parole. Il ne faudrait pas non plus qu'elle passe pour une girouette. Elle avait une posture politique à garder et conserver, d'autant que cela comptait autant pour la femme que pour la politicienne. Il lui fallut quelques minutes pour se décider avant d'écrire une note et de faire sonner Brianna, sa secrétaire. Cette note était destinée à Dorian pour qu'il puisse lui permettre de donner une réponse concrète à Charles sans se parjurer ou parjurer ce gouvernement pour lequel elle travaillait.

« Je comprends parfaitement votre position et je suis d'accord qu'il va falloir vous inclure d'une manière ou d'une autre. Je ne peux pas me permettre de vous donner les informations moi-même sans en avoir l'autorisation, pour des raisons de sécurité. Par contre, mon boss lui en a la possibilité. C'est pourquoi Brianne, qui se trouve derrière vous, va aller lui porter ce message. » Entre temps la secrétaire était entrée et s'avança pour prendre la note que lui tendit Jewel « J'espère pouvoir vous donner les informations nécessaires pour que ces dispositifs que le gouvernement souhaite acheté, puisse être utilisé à bon escient. Vous allez certainement avoir une tonne de paperasses confidentielles à signer, mais vous aurez un petit aperçu de mon travail. » Ajouta-t-elle avec une note d'humour dans la voix. « Il ne nous reste plus qu'à attendre que Brianne revienne avec la réponse de Dorian ou du Président si celui-ci est sorti de sa réunion. Est-ce que vous voulez quelques choses en attendant qu'elle revienne ? Je meurs d'envie d'un café serré, depuis ce matin, mais impossible de s'arrêter. Vous m'offrez un répit inespéré. »

La latino se leva de son siège, après avoir entendu la réponse de Charles pour se diriger vers la droite du bureau où trônait sur une petite table la dernière innovation en matière de cafetière. C'était un cadeau de la part de Simon. Probablement parce qu'il en avait marre de la voir piller sa propre réserve personnel. Il faut dire que Simon recevait son café du Brésil lui-même et qu'il était réputé pour avoir le meilleur de la Maison Blanche. Elle n'avait pas exactement la même chose à proposer, mais ce n'était pas du jus de chaussette, c'était certain. Elle prit ce qu'il fallait et le déposa sur le bureau. Une gorgée du breuvage lui rendit un peu des couleurs. Jewel décida qu'après ça, elle aurait besoin d'un moment privilégié avec sa fille et probablement une sortie entre filles. En autre terme, un moment sympa qui n'ait aucun rapport avec la gouvernance de ce pays.

« Comment va votre famille ? Si je peux me permettre cette question. Autrefois, vos parents venaient souvent assister aux galas de charité que la mienne faisait lorsqu'elle était encore là. Je me souviens même qu'elle vous y avait traîné de force, vos frères et votre sœurs étaient aussi de la partie. J'ai appris que votre père était souffrant... »

Jewel ne savait pas trop pourquoi elle avait entamé un sujet aussi personnel alors qu'il y a peu, ils discutaient de politique, d'armement et de défense du pays. Elle ne voulait pas laisser le silence s'épaissirent dans son bureau en attendant la réponse que Brianne allait ramener. Le silence n'avait jamais été quelque chose qu'elle aimait particulièrement. Ce n’était pas une bavarde invétéré, mais la politicienne trouvait que les silences avaient tendance à devenir très gênant à la Maison Blanche.

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MessageSujet: Re: Une simple discussion d'affaire ? ▽ Jewel   Une simple discussion d'affaire ? ▽ Jewel Empty03.01.17 16:09

Une simple discussion d'affaire ?

 Charles savait que la proposition qu'il faisait à Jewel était risqué et il se doutait fort bien que la réponse serait négative, néanmoins il n'avait pu s'empêcher de la poser quand même parce qu'au fond de lui il avait confiance en elle et il espérait qu'elle n'aurait aucun mal à voir qu'il était conscient que tout ceci était inhabituel et qu'elle ne devait pas ressentir le moindre malaise à refuser sans même devoir s'expliquer. Son regard porté vers elle, il restait met dans l'attente de sa réponse et passa bien près de lui dire d'oublier tout ça, craignant de l'avoir mis malgré lui dans une situation provoquant chez elle un quelconque embarras. Voyant qu'elle se mettait en mouvement, Charles attendit avant d'ajouter quoi que ce soit et lorsqu'il l'entendit lui confirmer que son idée n'était pas complètement insensée et qu'elle allait même demander l'avis de son supérieur, il lui adressa un regard reconnaissant puis se tourna en direction de la secrétaire afin de la saluer à nouveau avec politesse.

« C'est très aimable à vous, je vous remercie. Je comprends bien entendu que ma proposition n'est pas habituelle et si l'idée venait à être acceptée dans une certaine mesure, il est évident que je me plierais à toute la procédure. Et puis si j'ai des questions vous serez là pour m'aider. »

Ajouta-t-il afin de répondre, non pas sans humour, à sa remarque sur les similitudes qu'auraient cet exercice avec une partie de son travail. Charles avait bien l'intention d'être patient, après tout, si son idée venait à être acceptée ne serait-ce que partiellement, cela lui permettrait de sauver un temps fou par la suite car il n'aurait pas à tourner en rond et à créer des dispositifs qui seraient s'en utiliser... ou encore pire, à ne pas avoir assez des éléments essentiels à leur défense. N'osant pas lui demander quoi que ce soit, Charles allait refuser poliment sa proposition, mais lorsqu'elle lui fit par de son envie personnelle il ne put résister à cette idée. Il appréciait parler affaire avec la plus que charmante chef de cabinet adjoint et il savait se montrer d'un parfait professionnalisme, mais l'homme derrière la valise avait également terriblement envie d'apprendre à connaître davantage la femme magnifique et intelligente qu'il avait devant lui.

« Ce serait avec grand plaisir. »  Le regardant se lever et se diriger vers la machine à café avant de revenir vers lui, le sourire de Charles s'agrandit et il tendit la main afin de prendre la tasse. «  Je vous remercie »  

Soufflant légèrement sur le liquide bien chaud, Charles abaissa légèrement la tasse et y trempa ses lèvres avant d'en prendre une véritable gorgée. Il avait beau ne pas en avoir ressenti le besoin d'ici là, maintenant qu'il l'avait, il trouvait sa chaleur absolument réconfortante. Déposant la tasse contre la petite table face à lui, il se tourna vers Jewel alors qu'elle lui demandait des nouvelles de sa famille et son sourire ne fit que s'agrandir quand elle éveilla en lui dès souvenir qu'il avait presque oublié.

« Oui je m'en souviens aussi. » Son sourire diminuait et son regard s'assombrissait légèrement alors qu'il pensait à son père. « Oui... Les médecins s'accordent malheureusement pour dire qu'il ne sera plus des nôtre d'ici le nouvel an, mais il se sera battu jusqu'à la fin. J'ai toujours su que ma mère était une sainte, mais... Elle le prouve encore une fois à quel point. Malgré tout ce qu'il a fait des regrettables et qui aurait mérité qu'elle le quitte, elle s'est battu pour leur amour et maintenant elle l'aide à se battre pour la vie. Mes frères vont assez bien vu les circonstances quant à ma soeur malheureusement je ne saurais vous dire car nous n'avons eu qu'un contact depuis des années. »

Loin de lui l'envie de l'ennuyer avec ses histoires de famille, il avait tenté de résumé la situation le plus brièvement possible. Chaque membre de sa famille - du moins ceux qu'il connaissait car il ne pouvait s'empêcher d'être convaincue qu'il devait avoir d'autres frères et soeur ailleurs - semblait être dévoué à une vie compliquée et la communication entre eux étaient loin d'être l'un de leur point fort. Quand à Ivy... il préférait ne même pas y penser. La maladie de son père les forçaient tous à se voir plus souvent et Charles ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine culpabilité à l'idée de passer autant d'heure au bureau plutôt qu'au chevet de son père, mais il n'avait pas le choix. Trop de vie dépendait de leur armement. Prenant sa tasse pour en prendre une nouvelle gorgée, il souhaita que les choses soient différentes pour Jewel.

« Et vous comment se porte votre famille ? Je sais que vous avez la chance d'être maman, quel âge a-t-elle ? »

Charles était d'ailleurs surpris de voir à quel point la conversation coulait bien car même s'il avait l'impression de la connaître, la vérité était qu'ils ne s'étaient vu que très peu souvent et n'avaient jamais vraiment prit le temps de faire connaissance avant aujourd'hui. L'homme était d'ailleurs bien heureux que l'occasion se présente enfin.

« Elle doit être très fière de sa maman d'ailleurs. Vous avez beaucoup de chance, je vous avoue que c'est l'un de mes regrets... de ne pas avoir d'enfant. Mais enfin, peut-être un jour sait-on jamais. »

Il trouvait qu'il commençait à se faire tard, non pas qu'il croyait être trop vieux, certains homme le faisait bien plus tardivement, mais il voulait que sa mère ait la chance de connaître ses petits enfants. Malheureusement, sa malchance amoureuse avait jusqu'alors rendu tout ça très compliqué.

« Elle est déjà venue ici ? »

Charles se rappelait l'excitation qu'il ressentait étant enfant que son père le trainait à l'entreprise. C'était des souvenirs qu'il n'oublierait jamais et il espérait que ce petit bonheur était possible à partager même lorsqu'on avait un poste aussi haut gradé pour le gouvernement.




lumos maxima
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MessageSujet: Re: Une simple discussion d'affaire ? ▽ Jewel   Une simple discussion d'affaire ? ▽ Jewel Empty31.01.17 12:22



Une simple discussion d'affaire



Charles était décidément un homme tout à fait complaisant. Jewel adorait que tous les membres du Congrès des États-Unis soient aussi complaisant, cela lui faciliterait la tâche, à elle, comme aux autres membres de l'aile ouest. Malheureusement, les choses étaient mal faites et ça ne se passait absolument pas comme cela. D'autant plus, que Barry Marshall n'avait pas la chance d'avoir un congrès démocrates pour appuyer toutes ses décisions. Les Républicains conservateurs par excellence avait tendance à rejeter la plupart d'entre eux, donnant ainsi d'autant plus de travail à Dorian, Jewel et tous les autres membres de l'équipe du Président. L'héritier des Jagger, voulait connaître des informations qu'elle ne pouvait lui donner sans en avoir eu l'autorisation et c'était pour cela qu'elle avait fait donner un mémo à secrétaire pour qu'elle aille le donner à son supérieur ou au Président. Il semblait reconnaissant à y voir son sourire. Nul doute, qu'il était le genre d'homme consciencieux qui ne s'arrête que lorsqu'il est certain que le travail était bien fait. C'était une bonne qualité pour un chef d'entreprise. Même si Jagger&Co avait été fondé par le père de Charles, plus personne ne pouvait nier qu'il était celui qui en assumait toutes les charges à présent et qu'il avait fait prospérer l'entreprise familiale avec brio. C'était exactement le genre d'homme que le père de Jewel admirait. Non pas parce qu'il était impressionné par eux, mais parce qu'il pensait en retirer quelque chose. C'est sûr qu'il avait été déçu par le choix de Jewel d'épouser Dai Yong, parce qu'il n'était qu'un simple pompier et pas un homme riche ou un politicien. Jewel se demanda tout d'un coup pourquoi une telle pensée venait de lui venir à l'esprit. Charles quant à lui venait de lui assurer qu'il n'aurait aucun problème à se plier aux procédures nécessaires et qu'il savait pouvoir compter sur elle s'il avait la moindre question. Soudain, Jewel comprit pourquoi elle avait eu une pensée pour son ex-mari. C'était parce qu'à bien des égards, ils avaient un petit quelque chose en commun : ils étaient sérieux dans leur travail et intègre à leurs valeurs.

« Je suis toujours prête à répondre aux question et je suis certaine que Dorian me demandera d'être votre contact à la Maison Blanche si votre proposition est accepté. » Répondit la politicienne avec un sourire.

Puisque Brianne était partie et qu'ils ne pouvaient rien faire de plus par rapport au travail, Jewel trouvait que le moment était parfait pour s'autoriser un petit café qu'elle désirait depuis un moment maintenant, mais qu'elle n'avait guère pu s'offrir jusqu'à présent. Elle proposa à Charles de prendre quelque chose, s'il le souhaitait aussi. Celui-ci accepta avec plaisir et Jewel se leva pour aller leur servir du café. Une fois que les tasses furent remplies, elle se redirigea vers le bureau où l'attendait Charles avec un grand sourire. Il la remercia et Jewel retourna s'asseoir pour goûter enfin une gorgée du breuvage qu'elle avait attendu de goûter depuis un moment. Quel plaisir de pouvoir enfin sentir le goût du café sur la langue. Finalement, Jewel était ravie de ce petit interlude. Peut-être était-ce parce qu'elle se sentait bien, qu'elle avait fini par tourner la conversation vers un sujet plus personnel en évoquant de vieux souvenirs qu'elle avait en commun avec Charles. Ces souvenirs ne lui était revenu que lorsque Dorian lui avait annoncé qu'elle devrait prendre le rendez-vous avec Charles, puisque le Président ou lui-même ne pouvait s'en charger. Jewel faisait toujours un petit mémo des informations importantes à se rappeler avant un entretien. Ce n'était pas tellement parce qu'elle voulait fouiller dans la vie des personnes qu'elle rencontrait, mais plutôt pour être prête à gérer la moindre information qui pourrait influencer le rendez-vous. Ainsi, le souvenir des galas de charité de sa mère lui était revenu en tête, et elle se rappela que les parents Jagger y avaient fait une apparition ainsi que leurs enfants. De toute évidence, elle n'était pas la seule puisque lorsqu'elle y fit mention à Charles, celui-ci lui avoua que lui-même s'en souvenait. Enfin, elle aborda le sujet qui pouvait fâcher : la santé fragile du patriarche Jagger. De toute évidence, il n'en avait plus pour beaucoup et tous dans la famille semblait se préparer à cette éventualité. Charles ajouta que ces frères allaient bien et qu'il n'avait aucune nouvelle de sa sœur.

Il est vrai que ce n'était pas un secret que la seule fille de la famille Jagger, avait décidé de tourner le dos à sa famille et qu'elle avait choisi de rejoindre les Inquisiteurs. Cela pouvait être difficile à accepter. Jewel pouvait parfaitement le comprendre. En effet, elle même avait une demi-sœur et un demi-frère, résultat du second mariage de son père. C'était des jumeaux. Si Esmeralda était une jeune femme posée qui promettait énormément, Jasper, quant à lui, était une vraie bombe à retardement. Il faut dire qu'il avait toujours été un partisan de la cause des Inquisiteurs… Il faut dire que la seconde femme du père de Jewel, n'avait jamais caché qu'elle avait des affinités avec les Inquisiteurs. Jewel n'avait jamais compris comment son père avait pu passer de sa mère, une partisane du nouveau monde, à une femme qui pensait que les sorciers n'avaient pas vraiment leur place dans ce monde, ou du moins pas la même place que les non-sorciers. D'autant plus que son père était le gouverneur de l'état du Nouveau-Mexique qui se trouvait à cheval entre trois factions et qu'il se réclamait Indépendant. Jasper avait donc grandi influencé par les idées de sa mère, mais c'était avant de découvrir qu'il n'était pas un non-sorcier. Depuis, il était en vrai crise existentielle, depuis ses douze ans. C'était un vrai problème pour la famille. Il refusait de contrôler ses pouvoirs magiques et Jewel savait que c'était une très mauvaise idée. Elle n'était pas sorcière, mais ces soupçons avaient été confirmés, lors de la Conférence pour la paix quand elle avait enfin pu poser la question à Amélia Poppins. Depuis, Esmeralda et elle, essayaient de convaincre Jasper de rejoindre la Maison de L'hippogriffe. Ainsi, elle comprenait parfaitement la situation de Charles à son niveau.

« Je suis désolé d'entendre cela à propos de votre père. Ce n'est jamais facile de perdre un membre de sa famille. La douleur reste présente pendant un moment… » Les yeux de Jewel se brouillèrent un peu en pensant à la perte qu'elle avait ressentit quand sa mère était morte d’éclampsie. « Le temps fini un peu par cicatriser cela, mais les souvenirs restent toujours. » Avoua finalement la politicienne.

Jewel n'osa pas dire plus de choses sur le reste de la famille de Charles, d'une part parce que cela ne la regardait pas vraiment et d'autres part, parce qu'elle ne pouvait tout comprendre. Elle préféra ne rien ajouter d'autre. La conversation commençait à vraiment devenir personnelle. Peut-être était-ce parce que les souvenirs de sa mère lui était remontré à l'esprit qu'elle se sentait tout d'un coup plutôt vulnérable. Jewel adorait sa mère. Elle restait pour elle une femme d'une extrême bonté et d'une grande gentillesse qui était parti trop tôt. Aujourd'hui, encore, elle lui manquait beaucoup. La mère de Jasper et Esmeralda, malgré ses idées politiques totalement différentes des siens, avaient fait en sorte d'essayer de l'aimer autant que peu le faire une belle-mère. Elle n'y était pas toujours arrivée, mais Jewel était assez mature pour se rendre compte des efforts qu'elle avait faits. La latino l'appréciait assez, sans avoir pour elle la même affection qu'elle avait eu pour sa mère biologique. Aujourd'hui, elle avait même un peu de pitié pour elle. Il faut dire que son père, après la mort de sa mère, était devenu un vrai imbécile qui vivait mal de vieillir et courrait après sa jeunesse, en fréquentant des jeunes femmes trop jeunes pour lui alors même qu'il était marié. Sa seconde femme faisait bonne figure alors même que la mère de Jewel lui aurait fait une scène depuis bien longtemps. Jewel n'aimait pas ce qu'était devenu son père et elle ne voulait pas de cette ambiance familiale pour sa propre petite famille. Pour le moment, elle devait déjà apprendre à se réajuster à la nouvelle que son ex-mari et le père de son enfant, soit toujours en vie, mais drôlement ébranlé parce qu'il avait vécu pendant qu'il était porté disparu. Il n'était absolument pas prêt à rencontrer sa fille. Bien que cette dernière ait toujours su que son père était « parti », elle avait été très attachée à Connor et avait du mal à accepter qu'il soit lui aussi « parti ». Alors qu'elle pensait à Amber, Charles lui demanda d'ailleurs comment se portait sa famille et quel âge avait sa fille. Dès qu'elle visionnait l'image de sa fille, Jewel retrouvait le sourire.

« Ma famille va plutôt bien. Mon père a bien du mal à gérer la crise de son état. Le Nouveau-Mexique a été durement touché par les pro-moldus et le Cercle. Quant à ma demi-sœur, elle va entrer à l'université de Santa Fe alors même que son frère se tourne les pouces, mais c'est le soucis principal de ma belle-mère. » Répondit Jewel en commençant par donner des nouvelles de sa famille avant de répondre à la questions sur sa fille. « Ma petite Amber a fêté ses cinq ans cette année. C'est une enfant plein de vie. » Elle prit le cadre photo sur son bureau et le montra à Charles, fièrement. « La voilà! »

Le compliment que Charles lui fit la toucha énormément. Elle avait toujours peu de ne pas être une assez bonne mère pour sa fille. En effet, c'était difficile pour une femme qui travaillait de gérer à la fois sa carrière et sa famille. De plus, elle était, d'une certaine manière, mère célibataire. Ce qui était loin d'être simple même avec la meilleure volonté. Son interlocuteur lui avoua que de ne pas avoir d'enfant était son plus grand regret. Il gardait cependant l'espoir d'en avoir, un jour. Jewel était d'accord que la naissance de son enfant avait tout changé pour elle. En vérité, quand elle avait appris qu'elle était enceinte, elle s'était rendu compte, à cette époque, qu'elle ne pouvait plus rester vivre sur le territoire des Inquisiteurs. Elle aimait Dai Yong, mais les idéaux qu'il défendait et les gens qui les entouraient n'avaient pas le même état d'esprit que Jewel. La politicienne en devenir c'était rendu compte que la vie qu'elle menait n'était pas juste et elle était en désaccord avec ses propres valeurs. C'est pourquoi, elle avait préféré partir et divorcer, parce qu'elle ne pouvait plus l'accepter et que cela lui pesait de plus en plus. Jewel ne pourrait jamais croire que les non-sorciers étaient meilleurs que les sorciers et inversement. Il y avait des imbéciles partout et c'est pourquoi elle était une indépendante et qu'elle avait décidé d'agir en se lançant dans la politique. Ce n'était pas un métier facile, mais elle ne regrettait pas son choix. Bien sûr, elle s'était un peu sentit coupable quand elle avait appris la disparition de son ex-mari, mais elle ne regrettait pas d'avoir choisi de se tourner vers un autre chemin. En effet, la latino n'aurait pas voulu que sa fille grandisse dans un environnement toxique et à ses yeux, Bâton-Rouge en était un. Amber avait la chance de grandir avec le choix : elle pourrait décider d'elle-même ce en quoi elle voulait croire et ce qu'elle voudrait défendre. Sa fille était toute sa joie.

« Je vous remercie. Je pense qu'elle est encore un peu jeune pour s'en rendre compte et j'avoue que parfois je regrette de ne pas pouvoir passer plus de temps avec elle. Il n'est jamais trop tard pour avoir des enfants. J'aimerais bien qu'Amber ne soit pas fille unique parce que j'ai aimé avoir un frère et une sœur. » Admis Jewel. « Par contre, je ne peux que conseiller une relation saine pour en avoir. J'avoue que sur ce point, je ne me suis pas vraiment distingué. » Dit-elle avec un rire nerveux.

La presse en avait suffisamment fait ses choux gras, pour qu'elle accepte le fait qu'être un personnage public avait dévoilé un peu trop de sa vie personnelle à tous, sans qu'elle le décide réellement. Bien sûr, elle n'avait jamais aimé cela, mais elle ne pouvait rien y changer. Il fallait vivre avec. Charles lui demanda si sa fille était déjà venue ici. En vérité, elle n'avait jamais pensé faire venir Amber à la Maison Blanche. Jewel avait une règle d'or : ne jamais mêler le travail et la vie privée. Elle avait déjà été à l'encontre de cette règle une fois. C'était lorsqu'elle avait eu Connor comme garde du corps et qu'entre eux c'était développé plus qu'une amitié. Malheureusement, cela ne l'avait pas retenu à ses côtés et ce malgré qu'il fut absolument adorable avec sa petite fille. Cela l'avait désolé à l'époque. Aujourd'hui, elle l'acceptait beaucoup mieux et ils étaient restés de simples amis. En fait, c'était plutôt Amber qui le prenait le plus mal. Elle réclamait régulièrement de pouvoir avoir Connor au téléphone pour pouvoir lui parler. C'était compréhensible, car il avait été presque un père pour elle… la seule figure paternelle qu'elle avait jamais connu, en vérité. Jewel pensait qu'avec le temps, sa fille finirait par accepter la réalité, elle aussi. Une autre raison pour laquelle Jewel évitait de faire venir sa fille à la Maison Blanche, c'est parce que c'était un lieu où elle était suffisamment en situation de stress pour ne pas se sentir à l'aise de montrer cela à son Amber. Ce n'était pas la place pour une enfant. Peut-être avait-elle tord, mais elle ne gardait pas de bons souvenirs des campagnes et meetings de son père où elle avait été traînée enfant. La politique était un milieu rempli d'adultes et de vieilles personnes, ce qui était loin d'être un endroit sympathique pour un enfant. Jewel s'était senti bien seule pendant les exercices politiques de son père et il fallait être patient et sage, sourire aux photographes et dire quelques paroles mignonnes pour prouver que sa famille était un modèle à suivre… Rien de bien amusant ou même d'agréable.

« Non, ma fille n'est jamais venue ici. Je ne me sens pas à l'aise de la faire venir. Ne le répétez pas, mais les gens montrent souvent le pire d'eux-même ici et même ceux qui ont les meilleures intentions du monde, ne peuvent s'empêcher de craquer à un moment ou un autre. Je préfère qu'elle grandisse encore un peu avant de voir le côté sombre du travail ou même de la politique, plus généralement. Il est certain que si j'étais créatrice de composants robotiques et mécaniques, ce serait un lieu fascinant pour une enfant, alors que la Maison Blanche est rempli d'adultes trop préoccupés par eux-même pour accorder un instant à une jeune fille. »

Elle goûta une nouvelle gorgée de son café et alla ajouter quelque chose quand soudain un coup se fit entendre contre la porte avant que Brianne ne fasse son apparition avec la réponse à la main. Elle alla rejoindre Jewel et lui souffla quelques mots à l'oreille, avant de quitter la pièce avec rapidité et précision. La politicienne ouvrit le message et prit connaissance de ce qui était écris à l'intérieur.

« Il semble que le Président accepte vos conditions, monsieur Jagger. Vous aurez donc la possibilité de connaître les informations nécessaires pour permettre aux villes ou aux agents concernés de mieux effectuer leur travail. Les félicitations sont de rigueur, mais il semble que le Président vous accorde sa confiance. Ce qui n'est pas si facile que cela à avoir, ces derniers mois » Expliqua la latino en tendant le message qu'elle avait rapidement résumé à Charles. « Je vais devoir vous faire signer des papiers de confidentialités. Il y aura probablement un dossier à fournir au département de la défense intérieure qui sera complété avec les informations que la NSA a pu collectionner à votre sujet. Cela sort un peu de ma juridiction, mais je peux prendre un peu de temps pour vous amener jusqu'aux bureaux nécessaires, si vous le souhaitez. J'espère que vous avez prévu la journée pour nous voir, car cela risque de prendre quelques heures. Par ailleurs, vous aurez une ligne sécurisée qui vous informera dès que les institutions gouvernementales auront les données nécessaires en main ayant un rapport avec votre activité. »

Elle sortit un dossier du fond de son tiroir, qu'elle gardait et le tendit à Charles. C'était une liasse de papier expliquant les conditions de confidentialité et les risques encourus pour transgressions à ces conditions. Ils étaient en trois exemplaires, parce que l'administration adorait ce genre de paperasseries.

« Je vous laisse le temps de les lire, et si vous acceptez de les signer, je vous donnerai personnellement les premières informations recueillies par nos services de renseignements qui vont vous faire travailler rapidement. Le Président jure qu'il fera le nécessaire pour convaincre la levée de fond nécessaire au Congrès. Après tout, il est le chef des armées de ce pays et il semble que c'est ce dont nous avons besoin en ce moment avec les agissements des groupuscules. » Commenta Jewel.

La conversation était redevenu strictement professionnel. C'était dommage, parce que c'était probablement le dernier moment en date qu'elle avait passé avec un homme charmant, depuis fort longtemps.

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MessageSujet: Re: Une simple discussion d'affaire ? ▽ Jewel   Une simple discussion d'affaire ? ▽ Jewel Empty27.03.17 0:52

Une simple discussion d'affaire ?


Un hochement de tête et un petit sourire avaient beau avoir été la seule réponse de Charles en entendant les excuses de Jewel car il ne fallait pas être un fin psychologue pour voir que ses paroles étaient sincères et sans aucun doute portée par une situation vécue. La famille était un sujet qui semblait leur être sensible à tous les deux et ce même si ce n'était sans doute pas pour les mêmes raisons. Un sujet qui fut assez rapidement laissé de côté car il s'agissait après tout de l'une de leurs premières discussions plus personnelles et que le sérieux de celle-ci ne permettait pas vraiment un approfondissement, mais il y avait quelque chose dans ces brèves paroles et le naturel du moment qu'il l'avait marqué. L'intérêt de Charles pour la magnifique politicienne était certain, mais vu les fonctions qu'ils occupaient présentement il tentait de ne rien en laisser paraître, pourtant pendant ce moment, elle n'avait fait que lui prouve à quel point elle n'était pas uniquement dotée d'une beauté à couper le souffle. Apprendre à la connaître d'avantage lui plaisait et c'est pourquoi il déviait cette discussion familiale dans une direction beaucoup plus joyeuse et vu l'effet immédiat qu'elle avait eu sur le sourire de Jewel, il avait su qu'il avait bien fait. Attrapant le cadre qu'elle lui tendait, il ne put s'empêcher de sourire en voyant cette mignonne enfant aux milles et une bouclettes.  

« Elle est adorable. »

Peut-être était-ce le visage comblée qu'avait la petite fille sur la photo où le souvenir qu'il se gardait de l'époque où enfant il regardait des étoiles plein les yeux son père travailler, mais il ne put s'empêcher de faire le rapprochement. Jewel était véritablement un exemple à suivre et il ne disait pas ça uniquement parce qu'il n'était pas insensible à son charme naturel. C'était un fait et le bon nombres d'articles à son sujet le prouvaient autant pour son cheminement que pour ses actions passées et présentes. Elle était un modèle pour les femmes et elle devait l'être encore plus pour celle qui partageait sa chaire et son sang.

« Elle doit le ressentir, elle ne sait peut-être pas encore ce que ça représente exactement, mais peu importe l'âge ce genre de chose ça se ressent. »

Il parlait de vécu car même s'il ne savait pas à quel âge exactement il avait développé ce sentiment envers on père, il était certains d'une chose et c'était que depuis son plus vieux souvenirs il le faisait. Le commentaire de la femme à propos des enfants le fit d'ailleurs sourire, d'abord parce qu'il ne pouvait s'empêcher de trouver cela intéressant, mais surtout parce que la suite ne fit que lui confirmer à nouveau à quel point ils avaient des points en commun.

« Alors là, si c'était du champagne et non du café je trinquerais avec vous pour espérer nous défaire de cette malédiction. »

Il ne pouvait résister à la tentation de savoir si elle avait pu apporter avec elle sa fille dans cet imposant besoin. Si Charles voyait ça avec une légèretés surement cause par ses propres souvenirs, il fut légèrement surpris face à ce revers de la médaille qu'il devait avouer ne pas connaître.

« Je comprends parfaitement, il est vrai que je n'y avais pas songé. Vous avez entièrement raison, il vaut mieux la laisser voir le plus belles facettes encore et profiter de son enfance. »

Il serait resté ici à discuter avec elle encore longtemps lorsqu'ils furent interrompu par une courte série de coups contre la porte. Silencieux, il adressa un sourire à la jeune femme et attendit patiemment de connaître la suite du côté plus professionnel qui l'avait mené jusqu'ici aujourd'hui. Charles haussa légèrement les sourcils de surprise en entendant Jewel lui confirmer que le président lui-même approuvait la demande un peu particulière qu'il avait fait. Il avait beau avoir été confiant que c'était terriblement important pour pouvoir protéger convenablement la population, il devait avouer qu'il avait cru pendant un moment qu'il demandait quelque chose d'impossible.

« Je vous remercie. Je ferai en sorte qu'il ne le regrette pas. Il s'agit véritablement de l'option la plus efficace. »

Charles hochait la tête devant les explications de Jewel, il était plus que conscient qu'il devrait s'impliquer avec sérieux dans ce processus et agir avec la plus grande des honnêtetés et des transparence, mais cela ne le dérangeait pas, il n'avait rien à cacher ou du moins, son seul penchant sombre n'était connu d'aucune agence gouvernementale... jusqu'à maintenant. Charles avait effectivement d'autre rendez-vous, mais il téléphonerais pour les annuler en se dirigeant vers le bureau en question en compagnie de cette charmante femme dont l’intéressante proposition venait d'être faite.

« Ce serait très aimable de votre part. J'ai beau ne pas en être à ma première visite, je crains de me perdre sans votre aide. »

Tendant les mains dans la direction de l'imposante pile de papier, Charles dû reconnaître qu'il aurait préféré une version plus brève et dynamique, mais il connaissait assez la buraucratie pour savoir que c'était malheureusement impossible. Ne passant d'ailleurs pas la moindre remarquer à Jewel à ce sujet conscient qu'elle n'était pas celle ayant rédigé ce somnifère de grande importance, il se contentait de hocher la tête à quelques reprises pendant sa prise de parole.

« Je m'y met immédiatement alors. Je crois sincèrement que c'est la meilleure chose à faire pour agir avec des moyens efficaces en prévoyance plutôt qu'une fois qu'il est déjà trop tard.»

Se dirigeant de nouveau vers le fauteuil, Charles se m'y sérieux à la lecture du document. Avouons le, la moindre page était une véritable torture à lire tant les tournures de phrases et les répétions étaient douloureuses, mais il y portait sincèrement attention car il savait l'importance qu'avaient ses lignes. S'il ne voulait pas risquer de contrevenir à une règle, il devait bien les connaître et surtout il devait s'assurer qu'il n'aurait aucun préjudice sérieux pouvant en découler. Il ignore combien de temps dura ce moment assez pénible il fallait l'admettre, mais il termina enfin et se leva pour aller rejoindre Jewel prêt à le signer.

« Ils ont dû remporter un prix littéraire pour ça. » Blaguait-il tout en sortant le stylo qu'il gardait continuellement sur lui pour venir signer les trois exemplaires. « Voilà qui est officiel. »

Laissant à Jewel l'opportunité de tout lui expliquer pour ensuite le reconduire en direction de cette mystérieuse salle où il n'avait pas encore eu l'opportunité de s'y rendre, il prenait bien note de la moindre de ses indications même si secrètement, il regrettait de ne trouver aucune occasion de l'inviter à passer un moment ensemble loin du monde professionnel. La regardant avec un certain regret s'éloigner une fois qu'elle l'ait conduit à destination, il se promit de trouver un moyen de saisir la prochaine occasion qui se présentera à lui.
 

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