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 love me, hate me Say what you want about me ▬ papa ♥

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MessageSujet: Re: love me, hate me Say what you want about me ▬ papa ♥   love me, hate me Say what you want about me ▬ papa ♥ - Page 2 Empty05.02.17 0:47

J'étais étonnée de voir mon père dans ma chambre. Il devrait dormir et il avait besoin de se reposer. Je frottais un peu mes yeux avant de poser mes yeux sur l'horloge de ma chambre. Je m'étirais et je ramenais mes jambes contre moi, croisant mes bras autour de mes bras et le regardant. Je lui demandais ce qu'il faisait là.

« J'aimerai que nous terminions la conversation que nous avons débuté hier soir. »

Je fermais les yeux et j'expirais profondément. Je n'avais pas envie de continuer cette conservation. Je voulais juste oublier ce qu'il m'avait dit la veille mais je ne pouvais pas aller contre l'avis de mon père alors je répondis simplement :

« Si tu veux. »

Il pouvait voir que je n'avais pas forcément envie de reprendre la conversation mais je savais que mon père ne se déplaçait jamais si ce n'était pas important et visiblement mon mal-être était important pour lui et ça me touchait.

« Tu es ma fille Ilaria. Et en aucun cas je ne désire te faire du mal. Est-ce que tu comprends ? »

Je comprenais et en même temps non. Je ne comprenais pas qu'il veuille à ce point me couver. Il était mon tout, je ne ferais jamais rien pour lui déplaire au contraire ! Je faisais tout pour arriver à lui plaire sans grand succès jusqu'à présent.

« Tu me fais pourtant du mal en me prenant pour une enfant... Non attend le terme exact c'est une humaine oui c'est ça. En me prenant pour une humaine faible. Même pas comme une sorcière non comme ces moldus incapables. A tes yeux je ne suis pas mieux qu'eux et ça c'est le pire qu'un père puisse faire comprendre à sa fille. »

Je soupirais.

« Je sais que tu ne me veux pas me faire de mal papa. C'est juste que parfois je ne sais pas comment faire pour que tu sois fier de moi. »

Ouais ou tout simplement que tu me montres que tu tiens à moi. Ce n'est pas en me mettant de côté qu'il arrivera à me protéger. C'est en étouffant quelqu'un qu'il cherche à se défaire de l'emprise qu'il subit et par moment j'avais l'impression d'être une prisonnière tout simplement.

« Il me semble que tu ne t'ajustes pas très bien au fait d'être entourée de vampires. »

Pardon ? Je ne comprenais pas ce qu'il voulait dire par là. Je me levais alors de mon lit pour enfiler ma robe de chambre en satin. Je me rasseyais sur mon lit le regardant simplement, l'écoutant.

« Je sais que tu traverses une période difficile où tu te cherches. C'est pareil pour tous les jeunes de ton âge. Il faut parvenir à s'accepter tel que nous sommes. Toi, tu as un travail à faire en plus que les autres.  »

Je levais les yeux au ciel. Il pensait savoir ce que je pensais et pourtant il n'en avait aucune idée.

« N'essaie de voir le chaos qui est dans ma tête. Vous ne vous rendez même pas compte que mon monde s'effondre. J'ai tout perdu. Je ne sais plus quoi croire, qui croire, à qui faire confiance. Vous voulez que tout aille bien mais tout va mal. IL peut venir me chercher à n'importe quel moment et qui l'empêchera de me prendre ? Personne ne le pourra et ça m'angoisse surtout quand je vois que tu ne vois pas plus loin que ma vie me concernant. »

Je passais ma main dans mes cheveux. Mes angoisses je les gardais presque toujours pour moi mais quand on me poussait dans mes retranchements comme cela je commençais à partir.

« Tu dois apprendre à accepter le fait que tu es une humaine. Et ce n'est pas une insulte à ce que tu es lorsque je désire te protéger. L'humain est plus faible qu'un vampire. C'est scientifique. »

Scientifique mais totalement inapproprié. Il ne me voyait que comme une humaine. Je soupirais une nouvelle fois tout en me laissant retomber contre les coussins de mon lit.

« Je ne veux pas être qu'une humaine papa. Je veux plus. Et je veux te rendre fier d'avoir une fille même si je vais mourir. »

Il ne se rendait pas compte de ce que je voulais. J'avais mûrement réfléchi ma décision. Cela faisait vingt et un ans que je travaillais à être prête pour le changement et malgré tout mes efforts, il ne voyait en moi qu'une humaine.

« Tu sais, ce n'est pas parce que ton corps est faible que ton esprit l'est.  »

A la bonheur ! Il se fichait de moi. Il m'avait quand même refusé une chose la veille et maintenant il me disait cela.

« Pourtant tu refuses que je te montre de quoi je suis capable. Tu m'empêches de te montrer de quoi je suis capable. »

C'était un fait qu'il ne pouvait nier tout simplement. Maintenant s'il pensait réellement ce qu'il venait de dire il devrait me donner ma chance.
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Jaroslav E. Andropov
Jaroslav E. Andropov

ϟ Messages : 149 ϟ Date d'inscription : 22/05/2015 ϟ Disponibilité RP : Souvent ϟ Célébrité : Alexander Skarsgard ϟ Crédits : PresleyCash

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MessageSujet: Re: love me, hate me Say what you want about me ▬ papa ♥   love me, hate me Say what you want about me ▬ papa ♥ - Page 2 Empty06.02.17 13:03

Ily & Jaroslav

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Jaroslav était venu parler à sa fille "à coeur ouvert" s'il pouvait utiliser cette expression humaine. Mais le monarque voyait très bien que Ilaria n'avait aucune envie de continuer la discussion de la veille. Pourtant, elle lui accorda un semblant de patience et d'écoute. C'était déjà ça.
Calmement et aussi simplement que possible, il lui expliqua qu'il y aura toujours une différence entre eux. C'était un fait qu'il fallait accepter et qu'elle avait bien du mal à le faire.
La suite de la conversation le lui prouva une nouvelle fois. Elle brûlait d'envie de reconnaissance et si elle ne surmontait pas cela, ça allait tout bonnement la détruire.
Réfléchissant aux mots à employer, le Roi des vampires craint un instant qu'elle ne puisse jamais comprendre son point de vue et c'était légèrement agaçant.

-Je suis déjà fier de toi ma fille, déclara-t-il distinctement en plongeant son regard dans le sien. Mais à t'entendre parler je me demande... je pense que c'est toi, bien plus que moi, qui méprise la race humaine.

La Roi Andropov respectait ceux-ci. Même s'il pouvait les tuer dans un clignement de paupières. Il avait toujours fallu composer avec les humains. Avant même la grande révélation. La communauté vampirique n'avait pas attendu cet affront pour nouer des liens et des alliances avec des sorciers connaissant leur existence et respectant leur volonté de rester cachés. Aujourd'hui, alors que les moldus avaient pris connaissance du monde magique, de fidèles humains, qu'il considérait presque comme ses propres sujets tant leur volonté de lui plaire était grande, avaient oeuvré pour lui, en aidant les siens à masquer leur nature à la communauté non magique.
Jaroslav avait traversé les années et n'était pas idiot. Une grande communauté n'existait pas sans liens avec le monde extérieur. Et c'est donc pour cette raison, qu'il se devait de respecter les humains.
Ily ne semblait pas comprendre cela. Il est vrai qu'elle était encore bien jeune.

Cependant lorsqu'elle reprit la parole, Jaroslav ne put s'empêcher de froncer les sourcils.
De quoi parlait-elle ? Qu'avait-elle perdu ? Est-ce qu le vampire était réellement aveugle aux soucis de sa propre fille ?

-Qu'as-tu perdu ? Et qui veut venir te chercher ?

Son angoisse semblait se décupler et Jaroslav avait hâte qu'elle lui en dise plus pour pouvoir la soulager. Il se dit qu'il devrait ordonner un tour de garde de vampire même la journée. Qu'ils se cachent des rayons. Qu'ils fassent une tournante. Mais qu'ils protègent son enfant. Il était insupportable qu'elle craigne de la sorte pour sa vie alors qu'elle était sa princesse.
Alors qu'elle lui avoua vouloir être plus qu'une humaine, il laissa passer la remarque sans réagir alors qu'au fond de lui, une petite lumière venait de s'allumer. Il devait d'urgence en parler avec son épouse. Il n'avait aucune idée de ce que Régina pensait d'une éventuelle transformation mais quelque soit sa volonté, il se devait de la respecter car c'est ce qu'ils avaient conclu en se mariant l'un à l'autre.

Réfléchissant toujours très vite, Jaroslav observa Ilaria d'un regard perçant. Toujours en gardant son habituel ton froid et distant, il se lança dans un petit monologue pourtant bien personnel.

-Ilaria. Tu es une observatrice privilégiée de la communauté vampirique. Tu sais comment nous fonctionnons. Tu as remarqué que nous sommes...plus calme que les humains. Notre éternité nous permet de faire un pas de recul et d'observer la situation d'un regard neutre. Lorsque un humain est transformé en vampire, il perd non seulement ses pouvoirs mais son humanité. Les émotions nous quittent. Mais reviennent doucement avec les années.

Il ne la quittait pas du regard et il continua sur le même ton.

-Lorsque ta mère t'a présenté à moi, j'ai ressenti des choses enfuies depuis longtemps.

Il ne pouvait pas être plus clair. C'était peut-être la plus jolies déclaration d'amour qu'il puisse lui faire. Et il le lui disait froidement, sans aucune émotion apparente. Car avec les siècles, il était capable de prendre du recul non seulement sur le monde, mais sur lui-même. Il pouvait analyser son comportement avec précision.

-Je suis ton père. Mais je suis également un vampire avant même d'être un souverain. Éprouver de la fierté pour nous, est quelque chose d'extrêmement rare. Et c'est pourtant ce que j'éprouve en te regardant.

Elle attendait simplement top de lui, il le comprenait enfin. Il n'était pas capable de lui offrir cet amour paternel qu'elle désirait tant.

-Ce n'est pas parce que je te protège que je refuse de voir de quoi tu es capable Ilaria. Tu auras d'autres occasions mais il est vrai que celle que tu désires présentement, je te la refuse.

Ily n'avait rien à faire de plus avec ses bourreaux. Cette nuit, les siens les avait d'ailleurs déjà retrouvé et ils croupissaient en ce moment même dans une pièce cachée du manoir. Jaroslav voulait les terrifier avant de s'amuser un peu avec eux. Ils ne seront plus de ce monde la nuit prochaine.
Sa fille aura d'autre occasion, moins dangereuse, pour lui "prouver de quoi elle était capable". Il allait lui en trouver.


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MessageSujet: Re: love me, hate me Say what you want about me ▬ papa ♥   love me, hate me Say what you want about me ▬ papa ♥ - Page 2 Empty10.02.17 23:07

Il ne fallait pas grand chose pour m'apaiser ou pour me faire basculer. Il ne fallait que quelques paroles pour arriver à me calmer. Il suffisait de peser le poids de chacun de mes mots. Je ne disais pas souvent ce que j'avais sur le cœur et il était tout simplement trop plein. À ce moment là je me sentais vraiment mal. J'avais besoin de réconfort, une chose que Jaroslav est tout simplement incapable de me donner.

« Je suis déjà fier de toi ma fille. Mais à t'entendre parler je me demande... je pense que c'est toi, bien plus que moi, qui méprise la race humaine. »

La phrase commençait pourtant bien mais au lieu de m'aider à m'apaiser elle m'enfonça encore plus. Je ne savais pas ce que je voulais réellement. J'avais besoin de liberté et pourtant je m'accrochais à cette famille qui m'étouffait, qui m'empêchait de vivre et de respirer pleinement.

« Je méprise le fait qu'on me prenne pour une moins que rien. »

C'était quelque chose que je ne pouvais pas accepter et je sentais un poids lourd sur mon cœur. Je soufflais lentement à plusieurs reprises alors que mon cœur lui ne voulait plus fonctionner normalement. J'avais mal et personne ne le voyait. Cela passait inaperçu aux yeux de tous et je restais droite. Là encore devant mon père je ne faiblissais pas. Il voyait que je n'étais pas bien mais il n'avait aucune raison de faire un geste vers moi. Je ne lui en laissais pas l'occasion de toutes les façons.

« Qu'as-tu perdu ? Et qui veut venir te chercher ? »

C'était pourtant évident. Qui serait assez fou pour vouloir me retirer à ma famille ? Qui serait assez fou pour vouloir me sauver en quelque sorte de cet état de mort continu ?

« Je suis en train de perdre ma famille. Il va venir me chercher et vous ne pourrez rien y faire. Je n'ai rien demandé mais je subis tout. »

J'ai toujours subi l'ensemble des décisions de ma famille à commencer par celles de ma mère, celles de mon grand-père, celles de mon père adoptif. C'était trop à supporter. C'était pesant et totalement épuisant moralement mais aussi physiquement.

« Ilaria. Tu es une observatrice privilégiée de la communauté vampirique. Tu sais comment nous fonctionnons. Tu as remarqué que nous sommes...plus calme que les humains. Notre éternité nous permet de faire un pas de recul et d'observer la situation d'un regard neutre. Lorsque un humain est transformé en vampire, il perd non seulement ses pouvoirs mais son humanité. Les émotions nous quittent. Mais reviennent doucement avec les années. »

Cela ne me concernait pas mais j'écoutais quand même attentivement ce que mon père venait de dire. Les vampires n'avaient pas que des bons côtés mais ça j'avais pu en attester plusieurs fois depuis ma naissance. J'avais eu de longues conversations avec mon confident et ami. Il m'a aidé à ouvrir les yeux et à accepter ce qu'il se passait dans ce manoir alors que je n'étais qu'une enfant qui avait peur des cris la nuit. Il m'avait appris beaucoup de choses et notamment sur les comportements des rois. Mon père respectait totalement les règles que Richars m'avait énoncé il y a des années.

« Lorsque ta mère t'a présenté à moi, j'ai ressenti des choses enfuies depuis longtemps. »

Je soupirais. Cela devrait me faire plaisir et pourtant même si mon cœur s'emballait signe que j'étais contente mon esprit me sommait de rester sur mes gardes que c'était bien trop beau pour y croire.

« Moi aussi je t'aime papa. »

Je lui disais simplement ces mots parce que je les avais toujours pensé. Ce n'était pas quelque chose que j'exprimais toujours parce que ce n'était pas monnaie courante au sein des vampires. Je soupirais une nouvelle fois tout en croisant mes bras sous ma poitrine.

« Je suis ton père. Mais je suis également un vampire avant même d'être un souverain. Éprouver de la fierté pour nous, est quelque chose d'extrêmement rare. Et c'est pourtant ce que j'éprouve en te regardant. »

C'était la deuxième fois qu'il me disait cela en peu de temps alors peut être qu'il fallait que je commence par le croire pourtant au fond de mon esprit il y avait toujours cette voix qui me disait de ne pas le croire totalement qu'il faisait cela juste pour m'endormir.

« D'accord. »

Je lui souriais un peu tout de même mais il n'y avait pas d'explosion de joie. Je devais rester sur la retenue. Je devais retenir mes élans de joie.

« Ce n'est pas parce que je te protège que je refuse de voir de quoi tu es capable Ilaria. Tu auras d'autres occasions mais il est vrai que celle que tu désires présentement, je te la refuse.  »

Oui donc en fait nous en étions au même point. Tout ces beaux discours pour cela. Au final il ne reviendrait jamais sur une décision même si ça le mettait en mauvaise posture vis à vis de moi.

« Soit. »

Il n'y avait rien à ajouter visiblement. Je n'étais qu'un bébé à ses yeux et je le serais aussi longtemps que je vivrais.
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Jaroslav E. Andropov
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MessageSujet: Re: love me, hate me Say what you want about me ▬ papa ♥   love me, hate me Say what you want about me ▬ papa ♥ - Page 2 Empty16.02.17 15:22

Ily & Jaroslav

Becoming more and more human



Malgré la vingtaine d'années de cohabitation avec des femelles humaines, Jaroslav avait encore un peu de mal à se plier à leur psychologie. Dans sa communauté, les femelles ressemblaient aux mâles à ce niveau, à quelques points près évidemment mais l'éternité gommait souvent les grosses différences.
Ily était non seulement une humaine, mais elle était également une toute jeune femme. Sa manière de penser n'était pas encore satisfaisante à ses yeux : elle ne parvenait pas encore - mais Jaroslav savait qu'elle y parviendrait avec encore quelques années en plus - à observer une vue d'ensemble et se contentait seulement de son propre point de vue. Les humains, qui n'étaient sur terre qu'une bonne soixantaine d'années, avaient toujours plus de mal à le faire que les vampires. Sa fille avait pourtant grandit autour des siens et il était dommage pour elle qu'elle ne puisse comprendre.
Sa réponse concernant l'observation de son père sur son mépris de la race humaine lui prouvait une chose : elle ne prit pas le temps de réfléchir à la remarque et répliqua sur son propre mal-être.

Toujours aussi calme et neutre, Jaroslav parla doucement.

-Tu devrais réfléchir à ce que je viens de te dire. Et tu comprendras sûrement que personne ne te méprise dans ce manoir, loin de là.

Cette phrase dite par un humain aurait été totalement dénué de tact. Mais elle venait d'être prononcée par un vampire. Vampire que, malgré ses petits caprices, Ilaria connaissait très bien. Ce n'était après tout pas la première conversation "sérieuse" qu'ils avaient tous les deux.
Était-ce un reste d'adolescence que ce côté "rebelle" ? Cette envie de liberté, ce besoin de reconnaissance ?

La monarque fronça les sourcils en l'entendant affirmer qu'elle était en train de perdre sa famille. Masi surtout lorsqu'elle ne lui confirma pas de qui elle parlait. Jaroslav n'en avait toujours pas l'habitude. Les siens allaient souvent à l'essentiel et ne jouaient pas à tourner autour du pot. Il était agacant de voir des humains se comporter de la sorte alors qu'ils avaient tellement peu d'années à vivre. Le temps perdu était inimaginable.

La conversation qu'il avait pensé pouvoir terminé ce matin allait prendre bien plus de temps que prévu. Et nécessiterait certainement bon nombre d'autres conversations, peut-être avec même d'autres interlocuteurs. Ilaria devait comprendre certaines choses, ces choses que Jaroslav pensait - à tors - lui avoir instruit dans son enfance. Qui pouvait lui mettre des pensées aussi absurdes en tête ? Ses amis ? Elle n'en avait pas tellement.

-Tu ne perdras jamais ta famille, sauf si tu décides toi-même de t'en éloigner. J'aimerai que tu m'expliques ce qui ne te plait pas ici. De la sorte, je pourrai faire en sorte d'améliorer ta vie. C'est au fond, pour cela que je suis ici. Je veux que tu sois heureuse.

Il ne mentionna plus "cet inconnu" qui voulait l'enlever. Si elle voulait lui en dire plus, elle le ferait. Par contre, si elle désirait qu'il se comporte comme un humain têtu en continuant à la questionner sur le sujet, elle avait clairement oublié en face de qui elle était.
Parlant toujours très calmement et de façon très lente pour qu'elle s'imprègne bien de son discours, il lui offrit la plus jolie déclaration d'amour paternel dont il était capable.
Ce n'était pas grand chose mais c'est tout ce qu'il pouvait faire et il voyait bien qu'elle en avait grandement besoin.
Et puis, il ne mentait pas et ce n'était pas difficile à admettre : le simple fait  de penser à elle comme à sa propre fille, bien plus que l'enfant de son épouse humaine, était une preuve de réelle affection.


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MessageSujet: Re: love me, hate me Say what you want about me ▬ papa ♥   love me, hate me Say what you want about me ▬ papa ♥ - Page 2 Empty16.02.17 22:47

C'était un discours de sourd que nous menions mon père et moi même. Il semblait pourtant vouloir me remonter le moral, chose qui semblait assez étrange surtout venant de Jarosalv. Je lui répondais que je détestais qu'on me prenne pour une fille faible et pourtant il ne semblait pas l'entendre. Il ne semblait pas comprendre que ce mal-être était présent depuis très longtemps... Depuis mon enfance même.

« Tu devrais réfléchir à ce que je viens de te dire. Et tu comprendras sûrement que personne ne te méprise dans ce manoir, loin de là. »

Il ne comprenait pas. Il n'arrivait pas à voir ce que moi je voyais. Il n'arrivait pas à comprendre que lui même me mettait parfois en situation périlleuse. Il me rappelait chaque jour que je n'étais qu'une moins que rien et que je n'aurai jamais la valeur que je voulais. Il y avait beaucoup de chose que je voulais que mon père comprenne mais à croire que les années enfermaient les vampires dans leur idée sans qu'ils ne puissent comprendre les sentiments des autres.

« Me prendre encore pour une enfant est une forme de mépris papa. »

C'était la pire des formes de mépris à mes yeux. Il me faisait beaucoup de peine. Il me brisait encore un peu plus en faisant cela. Je tournais la tête à l'opposé de lui afin qu'il ne voit pas mon regard empli de tristesse mais surtout de déception. Je n'aurai jamais cru que mon père me décevrait autant. Je me levais de mon lit pour faire quelques pas. Je n'avais pas envie de continuer cette conversation qui tournait en rond. Je tentais de lui faire comprendre mon mal-être mais il ne le voyait pas. Il ne voyait même pas à quel point il me blessait, à quel point il m'enfonçait.

« Tu ne perdras jamais ta famille, sauf si tu décides toi-même de t'en éloigner. J'aimerai que tu m'expliques ce qui ne te plait pas ici. De la sorte, je pourrai faire en sorte d'améliorer ta vie. C'est au fond, pour cela que je suis ici. Je veux que tu sois heureuse. »

Je lâchais un rire. Il voulait que je sois heureuse et pourtant ce n'était pas le cas. Enfin, ce n'était pas le cas tout le temps et en ce moment j'étais plus souvent malheureuse.

« Qu'est-ce qui ne me plait pas ici ? Par où commencer ! »

Je soupirais avant de me retourner vers mon père. Je ne voulais pas être désobligeante mais je n'avais pas pu m'empêcher d'utiliser l'ironie dans ma réponse à mon père.

« Je... Je me sens étouffée ici et partout où je vais d'ailleurs ! Tu crois que je ne sais pas que tu paies des gardes du corps pour me suivre tout le temps, toute la journée et quand ce n'est pas la nuit par tes vampires. Tu crois que ça ça me rend heureuse ? »

Ma voix ne changeait pas de ton. J'énonçais tout simplement ce que je ressentais :

« Maman m'a menti pendant vingt et un ans et ne me dit pas que c'était pour me protéger je le sais très bien mais je me sens quand même trahie. Elle n'aurait jamais dû me donner des mauvaises informations parce que maintenant je me fais des idées. J'imagine qu'il va venir m'enlever à vous et que vous ne pourrez rien y faire. »

Je détournais le regard un instant.

« Je ne me sens pas libre ici. Je sais que j'ai des responsabilités, que je dois être une bonne fille et ce n'est pas du tout le comportement qu'une bonne fille adopte... Mais c'est ce que je ressens. Je me sens épiée, étriquée, surveillée, mais en même temps je suis mise de côté, couvée, limite emprisonnée. Par moment j'étouffe. Oui c'est le mot. »

Je me rasseyais sur le lit tout en soupirant. Je me sentais vidée de toute énergie. J'avais l'impression de ne plus être moi même depuis l'annonce que ma mère m'avait fait. J'avais l'impression de me perdre.

« Anton me dit que je dois arrêter de me poser toutes ses questions et de vouloir à tout prix montrer ma valeur que malgré mes efforts ça ne changera pas votre regard sur moi... Que je me sentirais mieux si j'arrêtais de vouloir à tout prix être une fille modèle. »

Je lui tournais délibérément le dos. Mon regard se perdait au loin sur la porte de ma chambre. Je ne savais pas ce qu'il m'arrivait si j'entrais dans une forme de dépression ou je ne sais pas quoi d'autre. Je savais juste que je me sentais affreusement seule et démunie.
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Jaroslav E. Andropov
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MessageSujet: Re: love me, hate me Say what you want about me ▬ papa ♥   love me, hate me Say what you want about me ▬ papa ♥ - Page 2 Empty17.02.17 12:26

Ily & Jaroslav

Becoming more and more human



Jaroslav n'avait clairement pas assez parlé avec sa fille ces derniers temps. L'avait-il réellement négligé ? Pas de son point de vue. Non, il avait une communauté à s'occuper et il avait cru qu'une jeune adulte aurait besoin de moins d'attention qu'une petite fille. Il y croyait encore mais apparemment, ce n'était pas réellement le cas.
Alors qu'elle rebondissait une nouvelle fois sur la notion de mépris, un semblant de déception envahit les parcelles de son corps. Elle ne comprenait pas et ne voulait pas comprendre. Du moins pas en cet instant. Peut-être qu'une fois seule, elle pourra réfléchir au concept et à ce qu'il lui avait dit.
Car à présent, Jaroslav en était presque certain : sa fille méprisait la race humaine, ce qui était d'autant plsu regrettable puisqu'elle en faisait partie.
Il ne montra en rien ce qu'il pensait de tout ça et décida de ne plus revenir là dessus. Elle ne voulait rien entendre alors il se concentra sur ce qu'elle tentait de lui dire dans cette discussion creuse : elle pensait qu'il la méprisait. Qu'il la prenait pour une enfant et c'était là la source de son mal-être.
Il ne répondit rien. Une fois seul avant d'aller dormir, il allait s'analyser et voir s'il devait réellement se remettre en question.

Calmement, il lui demanda doucement plus amples explications. Si elle était si malheureuse que ça, il aimerait en connaitre les raisons.
Elle débuta par du sarcasme ce qui fit froncer les sourcils du monarque. C'était un manque de respect certain et il le lui fit comprendre par son regard dur. Les humains pouvaient évidemment utiliser l'ironie avec lui, c'était même parfois amusant de voir leurs jeux de mots et présence d'esprit. Mais il n'acceptait pas le sarcasme et certainement pas lorsqu'il venait de sa fille.
Le respect était fondamental pour le Roi. Et un enfant devait respecter son père.
Il ne fit rien de plus que ce regard mécontent car il savait qu'elle allait se mettre à parler. Enfin.

Ilaria énuméra ce qu'elle ressentait et, avec une précision mathématique, Jaroslav les nota dans son esprit :
-sentiment d'étouffement
-gardes du corps inefficaces et pas discrets
-le secret de son père biologique
-sentiment de trahison
-peur de Yaxley
-retour du sentiment d'étouffement, preuve que ce sentiment la détruit
-le bon-à-rien d'Anton qui lui monte la tête
-volonté d'être une fille modèle

Bien. Analysant un à un ces points, une forme de satisfaction saisit le monarque qui, enfin, avait des mots sur les ressentis de sa fille. Ily n'allait pas bien mais était tout de même capable de lui décrire tout ça.
Elle lui tournait le dos et, très vite, Jaroslav se releva et se retrouva dans son champ de vision en un clignement de paupière.

-Je suis satisfait que tu t'ouvres à moi. Soyons donc méthodique : les gardes du corps font partie de ton impression d'étouffement. Cependant, ils sont indispensables et, maintenant qu'ils ne devront plus se cacher de toi, je vais enfin pouvoir engager des hommes bien plus compétents. Je te prie de m'excuser de ces erreurs. Non seulement mes hommes t'ont fait te sentir étouffée mais en plus ils ont été inefficaces.

Jaroslav n'était pas un vampire qui s'excusait à tout va. Cependant, dans ce cas précis, ses excuses étaient indispensables car ses mauvais choix avaient résulté sur un harcèlement physique.
Il s'excusait mais restait ferme sur sa volonté qu'elle soit protégée.

-Je te propose un marché sur cette protection. Tu pourras avoir ton mot à dire dans le choix de ton garde du corps.

Ca non plus ce n'était pas dans les habitudes du souverain. Il ne marchandait pas, il exigeait. Mais Ily n'allait pas bien et il fallait donc trouver des mesures concrètes pour qu'elle se sente concernée par son propre destin. Bien sûr, le monarque fera une pré sélection avant toute chose mais il était décidé à lui laisser choisir parmi les recrues dignes d'intérêt. Dans un sens, le monarque gardait la main mise sur la décision vu qu'il ne lui laisserait le choix que devant des postulants déjà positivement jugé par ses soins.

-Concernant ta mère...

A lui aussi elle lui avait menti. Il avait cru pendant longtemps connaitre l'identité du père biologique alors qu'il n'en était rien.

-Je pense qu'il est naturel que tu te sentes trahie. Mais ta mère a fait ce qu'elle a fait pour te protéger. Pour le moment, puisque c'est encore assez récent, c'est le sentiment de trahison qui prime sur ta compréhension de ses actes. Mais avec le temps, cette balance s'inversera, crois moi.

Ne l'avait-il déjà pas lui-même pardonné ?

-Ton père biologique ne t'enlèvera jamais. Je suis là pour y veiller. De toute façon, il n'en est plus capable.

D'abord, politiquement parlant, il ne pouvait se permettre de déclarer une guerre ouverte aux Mages Fondateurs. Ensuite parce qu'il était marié et qu'un nouveau scandale ne serait pas bon pour lui. Et surtout avant toute autre chose, parce que l'état misérable dans lequel les inquisiteurs l'avaient rendu faisait de lui une menace inexistante. Il avait disparu de la surface du pays, se terrant dans un trou, trop honteux de ce qu'il était devenu. Il devait l'avouer que cette idée était plutôt jouissive.

-Enfin, Anton pense que tes effort ne changeront jamais notre regard sur toi. Mais comment décrirais-tu notre regard sur toi ?

Jaroslav était curieux. Elle pensait déjà qu'il la méprisait. Que croyait-elle d'autre ?

© Chieuze

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MessageSujet: Re: love me, hate me Say what you want about me ▬ papa ♥   love me, hate me Say what you want about me ▬ papa ♥ - Page 2 Empty21.02.17 22:31

Cela n'avait pas été facile pour moi de me dévoiler à mon père. J'avais peur qu'il me juge une nouvelle fois comme une enfant alors que c'était l'inverse que je désirais le plus au monde. Je ne savais pas si j'avais trouvé les bons mots mais je voyais que mon père était en pleine réflexion. Peut être que j'avais finalement réussi à toucher mon père afin qu'il se rende vraiment compte que je n'étais pas bien depuis un moment.

« Je suis satisfait que tu t'ouvres à moi. Soyons donc méthodique : les gardes du corps font partie de ton impression d'étouffement. Cependant, ils sont indispensables et, maintenant qu'ils ne devront plus se cacher de toi, je vais enfin pouvoir engager des hommes bien plus compétents. Je te prie de m'excuser de ces erreurs. Non seulement mes hommes t'ont fait te sentir étouffée mais en plus ils ont été inefficaces. »

J'acquiesçais. Je savais que Jaroslav n'était pas du genre à s'excuser comme cela et j'étais vraiment heureuse qu'il le fasse.

« Merci. »

Je lui souriais un peu. C'était important pour moi de constater qu'il était prêt à faire des efforts pour moi. Ça me faisait plaisir. Je l'écoutais avec attention, j'étais beaucoup plus réceptive à ses paroles depuis qu'il faisait l'effort de se mettre à ma place.

« Je te propose un marché sur cette protection. Tu pourras avoir ton mot à dire dans le choix de ton garde du corps. »

Ce n'était pas une mauvaise idée.

« D'accord. Mais si je dis non pour quelqu'un ça sera non n'est-ce pas ? Et puis-je moi aussi chercher quelqu'un et te le soumettre ? »

Bon il me dirait non même si la personne était la plus compétente mais je gardais quand même un espoir. On parla ensuite de maman et je sentais que la conversation allait se durcir mais c'était peut être juste un pressentiment.

« Concernant ta mère... »

Je craignais le pire. Je pensais qu'il allait lui donner raison. J'avais un peu peur qu'il défende ma mère bec et ongle....

« Je pense qu'il est naturel que tu te sentes trahie. Mais ta mère a fait ce qu'elle a fait pour te protéger. Pour le moment, puisque c'est encore assez récent, c'est le sentiment de trahison qui prime sur ta compréhension de ses actes. Mais avec le temps, cette balance s'inversera, crois moi. »

Mais ce n'était pas le cas et ça me faisait plaisir d'avoir l'impression d'être compreise. Je croyais en lui alors j'acquiesçais.

« D'accord, je laisserais du temps au temps alors. »

Je souriais. Je retrouve un peu foi en lui. J'avais toujours fait confiance à mon père et il ne m'avait jamais trahi. Je pouvais quand même lui laisser le bénéfice du doute.

« Ton père biologique ne t'enlèvera jamais. Je suis là pour y veiller. De toute façon, il n'en est plus capable. »

Je relevais mon regard vers lui. Je me fichais de la fin de sa phrase.

« Tu l'en empêcheras hein papa ? »

Je me levais du lit pour me placer sur ses genoux et le serrer dans mes bras. Je n'étais pas tactile avec lui habituellement mais là en me faisant cette promesse il déclenchait quelque chose en moi. Il me donnait plus de courage pour affronter tout cela. Si je savais qu'il me protégeait de l'ombre que je sentais sur mes épaules, je pourrais aller beaucoup mieux.

« Enfin, Anton pense que tes effort ne changeront jamais notre regard sur toi. Mais comment décrirais-tu notre regard sur toi ? »

Il avait relevé pour Anton et je ne savais pas si c'était une bonne chose au non mais je me devais d'être honnête avec lui. Je ne pouvais pas tourner autour du pot.

« Parfois j'ai l'impression que si je n'étais pas là, vous seriez mieux. Je pense aussi que vous ne me voyez que comme une enfant et non pas comme une femme. J'ai l'impression que vous vous moquez un peu de ce que je fais mais que vous voulais quand même avoir le contrôle. Parfios j'ai l'impression que vous voulez m'isoler de toute fréquentation que vous n'auriez pas choisi pour moi. Je n'existe pas en tant que personne propre... Tu sais comment m'ont appelé mes agresseurs ? « la fille des vampires ». Je suis insignifiante et inexistante. »

Je soupirais un peu. Je pensais qu'il mettrait cela que ma jeunesse ou mon état actuel pourtant je le pensais depuis un moment. Il y avait beaucoup de choses qu'ils ignoraient sur moi. Enfin pas autant que je le pensais.

« J'aimerai pouvoir dire que ce n'est qu'un état passager mais je ne sais pas si ce n'est que ça... »

Je relevais mon regard vers mon père.

« Tu sais papa je me confie beaucoup à Anton et... Je ne veux pas que tu enquêtes sur lui ou que tu le fasses suivre ou que tu le tues. Il ne sais pas qui je suis. Pour lui je suis juste Ilaria. Je ne suis pas la fille des vampires. Je suis juste une sorcière qui lit dans les pensées et qui d'après lui est généreuse mais bon je ne le crois pas quand il dit ça. »

Et j'avais besoin de n'être qu'une fille, de ne pas être une personne importante. Je ne savais pas si mon père le comprendrait mais j'avais quand même espoir qu'il ne ferait rien pour me rendre malheureuse.
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Jaroslav E. Andropov
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MessageSujet: Re: love me, hate me Say what you want about me ▬ papa ♥   love me, hate me Say what you want about me ▬ papa ♥ - Page 2 Empty06.03.17 17:00

Ily & Jaroslav

Becoming more and more human



La jeune femme le remercia pour ses excuses plates, froides, mais sincères. Bien, elle n'avait pas oublié qu'il était un vampire qui ne s'excusait pas souvent. Durant leur conversation la veille et celle-ci ce matin, Jaroslav avait réalisé avec un certain agacement que les valeurs qu'il lui pensait acquises - comme le fait qu'il ne soit pas un humain et par conséquent qu'il n'agirait jamais comme tel, pas même avec son humaine adoptive - n'avaient en réalité jamais été bien ancrée chez elle.
Il fallait donc la jouer fine. Ce n'était pas de la manipulation aux yeux du monarque car il appréciait sincèrement Ily. Il devait juste dire les choses de manière différente pour se faire bien comprendre, tout en lui proposant des alternatives à la vie qu'elle menait, comme avoir un mot à dire dans le choix de son futur garde du corps.

-Si tu dis non, en effet, je renverrai le candidat. Tu pourras également soumettre toi-même des noms.

Mais Jaroslav ferait alors mener la vie dur au candidat pour que celui-ci puisse lui prouver sa valeur alors qu'il connaissait mieux la valeur de ceux qu'il avait lui-même choisis.
Peut-être plus sereine et apte de l'écouter vraiment, elle n'hurla pas son désaccord lorsqu'il lui expliqua qu'il fallait laisser le temps pour qu'elle puisse pardonner à sa mère, qui n'avait fait ce qu'elle avait fait dans l'unique raison de la protéger.
Alors qu'il lui affirma que Yaxley ne pourra pas l'enlever, son visage redevint celui d'une enfant et elle vint se blottir dans ses bras. Peu tactile avec elle depuis son plus jeune âge - pour des raisons pratiques surtout car il ne voulait pas qu'elle ne prenne froid - sa réaction le surpris.
Jaroslav la serra brièvement dans ses bras et lui murmura un "Bien sûr" rassurant avant de la soulever et de la faire se rasseoir à ses côtés.

Une foule d'informations se déversa de nouveau de la bouche de l'humaine alors qu'il lui demanda ce qu'Anton lui avait mit en tête.
De nouveau, son esprit cartésien rassembla ses mots en différents sujets :
-Impression d'être invisible et non indispensable
-Volonté d'être vue comme une femme et non plus comme une petite fille
-Besoin de ne plus se sentir "contrôlée" mais besoin vitale également de voir qu'on s'intéresse à ce qu'elle fait
-Impression de ne pas avoir sa propre identité
-Demande de protéger son Anton.

Ce qu'elle tentait de lui expliquer restait très confus dans sa propre bouche. Ca devait également l'être dans sa tête car beaucoup des choses qu'elle ressentait était paradoxale.

-Rationnellement Ily, si tu te sens tellement étouffée, comment peux-tu ne serait-ce qu'un instant penser que tu es insignifiante à nos yeux ?

Le monarque laissa quelques secondes pour que ces propos résonnent dans son crâne avant de poursuivre. Sa question était rhétorique et ne demandait pas de réponse mais une profonde réflexion de sa part. Si elle ne faisait pas elle-même une mise au point, la communication entre elle et ses parents serait impossible.

-Quand à tes fréquentations, il me semble que nous ne t'avons jamais privé de qui que ce soit. La preuve est que tu as un ami, cet Anton, que nous ne connaissons pas.

Il ne lui promit rien le concernant. Car bien sûr qu'il allait enquêter sur lui. Mais pourquoi pensait-elle que les siens étaient des êtres si badauds, incapables de discrétion ? N'avait-elle pas remarqué qu'elle avait été suivie par des humains la journée ? Il respecterait son choix et son envie de cacher son identité mais il était hors de question qu'à présent qu'il savait qu'elle fréquentait un crétin de ce genre, il ne se renseigne pas un minimum sur lui.

-S'il te fait du bien, je ne t'en éloignerai pas.

Là était toute la nuance de la chose. Il devait d'abord vérifier qu'il faisait du bien à sa fille et non qu'il lui construisait une illusion magique où tout était beau et simple.

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MessageSujet: Re: love me, hate me Say what you want about me ▬ papa ♥   love me, hate me Say what you want about me ▬ papa ♥ - Page 2 Empty12.03.17 22:21

Je ne pouvais pas aller contre l’avis de mon père mais je pouvais tout de même essayer d’avoir mon mot à dire. Je n’avais pas particulièrement envie d’avoir un garde du corps tout le temps avec moi mais je me rendais compte qu’au vu de ce qu’il s’était passé aujourd’hui je n’aurais pas le choix. Déjà que j’en avais eu avant je n’espérais pas échapper à cela maintenant.

« Si tu dis non, en effet, je renverrai le candidat. Tu pourras également soumettre toi-même des noms. »

J’acquiesçais. Enfin on trouvait un compromis avec mon père et enfin j’avais l’impression que ma voix comptait dans cette famille plus qu’étrange. J’aimais à la folie les miens, sorciers et vampires. J’étais capable de beaucoup de choses pour eux mais j’avais souvent l’impression que malgré cela, on ne croyait pas en moi. Je n’avais certes jamais eu à faire mes preuves jusqu’à présent mais je ne demandais qu’à les faire. Maintenant que ma crainte de me faire éjecter de ma famille était partie je comptais bien les faire.

« Bien sûr. »

Je soupirais de contentement. Il ne pouvait pas plus me rassurer qu’en disant cela. Jaroslav n’avait surement pas l’impression d’être un père mais il l’était bien assez pour moi. Sauf quand il me prenait encore pour un bébé chose que je n’étais plus depuis un moment mais dont il avait du mal à accepter.

« Rationnellement Ily, si tu te sens tellement étouffée, comment peux-tu ne serait-ce qu'un instant penser que tu es insignifiante à nos yeux ? »

C’était pourtant simple. On peut étouffer quelqu’un sans la considérer et c’était actuellement ce que je pensais. On me voulait à une place sûre, on voulait contrôler ma vie sans que j’ai mon mot à dire et surtout en m’imposant des choix comme si j’étais incapable de les faire moi-même. Contrôler quelqu’un n’a jamais été une preuve quand à la valeur de celle-ci.

« Maintenir quelqu’un à soit ne veut pas dire qu’on le considère papa. On peut vouloir une choix à soit mais pas forcément parce qu’on tient à elle ou parce qu’elle a de l’importance. Je ne remets pas en cause ce que vous ressentez pour moi. Je remarque juste que je suis insignifiante dans le sens où vous vous moquez de mon opinion. Vous pensez savoir ce qui est le mieux pour moi comme quand j’étais enfant. Comme si je ne pouvais pas réfléchir par moi-même. »

C’était ça le fond du problème. Je voulais avoir une place maintenant dans cette famille.

« Je veux une place. Je ne veux pas être juste la fille de. Je voudrais participer moi aussi pour le bien de ma famille qui je te le rappelle se compose de sorciers mais aussi de vampires. »

Je me sentais membre des deux communautés tout simplement. J’avais grandi auprès des vampires mais également des sorciers à Salem. Anton était un sorcier et il comptait beaucoup pour moi. Je voulais avoir des droits dans les deux clans parce que même si je ne suis pas vampire parce que je n’ai pas eu de transformation, je me sens proche d’eux. Certes je suis peut être plus faible qu’eux mais je peux me défendre aussi. Je regardais mon père et je posais mes doigts sur mes tempes.

« Je peux te montrer si tu veux. »

J’attendais qu’il me dise oui pour pénétrer son esprit. Ce n’était pas une chose agréable pour moi parce que mon père avait des milliers et des milliers de pensées et d’années de vie. Je lui montrais l’image que j’avais fait de ma représentation pour eux : une fillette de quatre ans fragile enchaînée mais je transformais cette image en moi, quelqu’un de plus fort, de plus déterminé et de libre ce que je voulais devenir à leurs yeux. Peut être qu’il comprendrait maintenant ce que je voulais lui dire. Je ne disais rien de plus détournant mon regard et mon esprit de lui.

« Quand à tes fréquentations, il me semble que nous ne t'avons jamais privé de qui que ce soit. La preuve est que tu as un ami, cet Anton, que nous ne connaissons pas. »

En effet, ils ne le connaissaient pas et c’était une très bonne chose. Je ne voulais pas qu’ils lui fassent peur. Enfin surtout mon père que je soupçonnais de vouloir me garder vierge et sans amoureux jusqu’à la fin de mes jours.

« Je vous l’ai caché. Je ne voulais pas qu’on me l’enlève. C’est mon seul véritable ami en dehors des gens que je connais depuis mon enfance. Il travaille avec moi. Il est avocat à l’Orphelinat et il est gentil. Il prend bien soin de moi mais si tu veux le rencontrer je peux organiser cela. Il ne sera pas contre et si ça peut te rassurer quant à ses intentions envers moi. »

Je faisais une chose que je n’aurai jamais fait avant notre discussion. Je le laissais pouvoir avoir du pouvoir sur moi en me refusant une relation ou non. Jaroslav n’avait jamais rencontré – du moins je le pensais – mes anciens petits amis. Avant j’avais peur qu’il les tue maintenant je n’avais plus peur. J’avais compris qu’il voulait m’aider et non pas me séquestrer.

« S'il te fait du bien, je ne t'en éloignerai pas. »

Je souriais et mon regard se perdit un peu au loin. Un sourire s’afficha sur mon visage. Anton était un garçon formidable. Bon clairement on s’engueulait souvent mais nous étions heureux parce que nous n’avions besoin de personnes d’autres. Il me montrait des choses que je ne connaissais pas et il m’aidait à prendre confiance en moi.

« Il me fait du bien papa. »

Je tournais alors mon regard vers Jaroslav en souriant. C’était une évidence. Il me faisait du bien oui et je n’étais clairement pas prête à le laisser filer entre mes doigts.
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Jaroslav E. Andropov
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MessageSujet: Re: love me, hate me Say what you want about me ▬ papa ♥   love me, hate me Say what you want about me ▬ papa ♥ - Page 2 Empty22.03.17 10:45

Ily & Jaroslav

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Jaroslav écoutait son humaine prendre un ton de condescendant avec lui sans broncher, bien qu'il n'appréciait vraiment pas qu'une humaine d'une vingtaine d'années à peine pense pouvoir lui expliquer certaines choses.

-Si tu veux ta place Ily, il faut que tu t'acceptes toi-même. Peut-être est-ce que nous te protégeons comme nous le faisons parce que nous sentons que tu n'es pas encore très assurée dans ce monde.

Le monarque ne voulait absolument pas la vexer en lui disant cela. Il se contentait d'être sincère avec elle, ce qui était la preuve ultime qu'il la considérait justement comme une personne "pouvant réfléchir par elle-même".
Elle s'approcha alors de lui et plaça ses doigts sur sa tempe pour lui montrer la vision d'une petite fille enchaînée et ensuite celle d'une femme forte et libre.
Triste était de constater qu'elle était loin de l'image qu'elle voulait devenir. Le monarque parvenait à comprendre que c'était des émotions et non des faits qu'elle lui montrait là. Cependant, lui si cartésien, ne parvenait pas vraiment à accepter cette vision - très enfantine pour lui - de ce qu'elle éprouvait.
Pour lui, si elle se sentait comme une petite fille, c'était parce qu'elle agissait comme telle.

-Je t'aiderai à ce que tu deviennes cette femme forte. Mais le plus gros du travail doit d'abord se faire sur toi même. C'est le plus long des cheminements.

Il plongea ses yeux dans les siens et lui fit un de ses rares petits sourires. Soucieux de rester le plus sincère du monde avec sa fille adoptive, il continua.

-Je pense cependant ne pas être particulièrement utile pour toi dans ce processus : je suis un vampire et un homme. Je sais que ce que peut traverser une femme est complètement différent de ce que les mâles traversent. Ta mère ou ta tante pourraient peut-être mieux t'aider dans ce domaine là.

Il avait l'impression que sa belle soeur n'avait pas encore terminé ce processus. Elle lui paraissait bien fragile et oh combien tellement plus faible que Régina. Jaroslav avait beau connaitre son histoire d'abus sexuel avec Hopkins mais il ne l'avait jamais véritablement considéré jusqu'alors.
Ily allait devoir pardonner à sa mère si elle voulait avancer dans la vie. C'était vital.

Par la suite, elle lui parla un peu de ce crétin d'Anton. Par principe, le monarque ne l'aimait pas mais il écouta avec attention ce qu'elle lui disait de lui.
Il était avocat dans l'orphelinat où Ilaria travaillait.

-J'aimerai en effet le rencontrer.

Par la suite, Ily lui affirma que oui, il lui faisait du bien. Un doux sourire s'afficha sur ses lèvres alors que son regard se perdait au loin. Elle ne lui avait jamais semblé plus adulte qu'à cet instant.


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J'espère que tu pardonneras à ton papounet du retard !!
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MessageSujet: Re: love me, hate me Say what you want about me ▬ papa ♥   love me, hate me Say what you want about me ▬ papa ♥ - Page 2 Empty30.03.17 19:56

La solitude pesait mon cœur malgré tout l'amour qu'avait ma famille envers moi. Je ne me sentais pas accepter. Peut être étais-je la source de ce problème. Peut être devrais-je un peu plus m'affirmer mais entre une mère au conseil et un père roi comment arriver à faire sa propre place ? C'était une question qui restait pour le moment sans réponse. Un jour je la trouverais et sûrement plus rapidement que je le pensais.

« Si tu veux ta place Ily, il faut que tu t'acceptes toi-même. Peut-être est-ce que nous te protégeons comme nous le faisons parce que nous sentons que tu n'es pas encore très assurée dans ce monde. »

Et c'est une raison suffisante pour ne pas donner sa chance ? Non en fait ce n'était pas recevable de ma part mais je ne relèverais pas comme j'avais pu le faire auparavant. Mon père n'était clairement pas capable d'entendre mon point de vu. Tant pis j'irais me plaindre à Anton. Lui même s'il n'est pas d'accord avec moi il a compris qu'il ne fallait pas me contredire.

« Il faut me laisser faire mes preuves comme avec l'Orphelinat ou plutôt il faut me donner des occasions d'en faire. »

Je n'en démordais pas. Si on ne me donnait pas l'occasion de faire mes preuves je ne pourrais jamais en faire. En plus, comment tenter de faire une chose sans que mes parents le sachent alors que j'étais suivie tout le temps ? Il y avait bien eu la légilimencie mais mon père s'en fichait très clairement ce qui ne me poussait pas à vouloir aller encore plus loin.

« Je t'aiderai à ce que tu deviennes cette femme forte. Mais le plus gros du travail doit d'abord se faire sur toi même. C'est le plus long des cheminements. »

Je me retenais de lever les yeux au ciel mais je le fis intérieurement. Encore une fois démerde toi...

« Anton m'aide sur ça déjà. Je me pose moins de question c'est plus clair là-dedans. »

Je posais mes doigts sur mes temps. Heureusement que Anton était là. S'il n'était pas là, il y aurait des problèmes. Je pense que j'aurais claquer la porte du manoir il y a bien longtemps. Bon j'aurai pas claqué pour partir mais juste pour montrer mon mécontentement. Au moins avec Anton, je pouvais aller dans son appartement casser des trucs. Ça avait le don de me détendre.

« Je pense cependant ne pas être particulièrement utile pour toi dans ce processus : je suis un vampire et un homme. Je sais que ce que peut traverser une femme est complètement différent de ce que les mâles traversent. Ta mère ou ta tante pourraient peut-être mieux t'aider dans ce domaine là. »

Je soupirais. Ma mère ne pourrait pas m'aider elle ne comprendrait jamais ce que je ressentais. Elle penserait que je fais ma gamine gâtée au lieu de voir qu'il y a réellement un problème. Quand à ma tante... Je pouvais toujours dire à mon père que je verrai avec elle mais je ne pensais pas lui en parler. Elle pourrait très facilement le répéter à maman et je ne voulais pas cela.

« Je ne sais pas. Maman ne me comprendra. Elle fera comme toi. Elle pensera avoir raison tout le temps... Peut être qu'avec Tati ça sera plus simple en effet. »

Je souriais mais je savais que je ne le ferais pas. Enfin je verrais cela plus tard. On abordait un sujet qui me plaisait beaucoup plus. Anton.

« J'aimerai en effet le rencontrer. »

Je souriais en coin et je me mordais même la lèvre inférieure. Il fallait voir le bon côté des choses, il ne parlait pas de le décapiter directement.

« Je peux lui envoyer un hibou si tu veux et il viendra quand tu veux... Mais peut être devrais tu aller te reposer maintenant... »

Je lui souriais un peu gentiment. Je ne voulais pas la congédier mais les minutes défilées et je savais que le sommeil était important pour les vampires. Je me souviens encore des sermons de Richard à ce sujet.
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Jaroslav E. Andropov
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MessageSujet: Re: love me, hate me Say what you want about me ▬ papa ♥   love me, hate me Say what you want about me ▬ papa ♥ - Page 2 Empty05.04.17 19:56

Ily & Jaroslav

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C'est avec une froide déception (interne bien évidemment, son visage restait toujours aussi impassible) qu'il accueillit ses propos d'enfant. Oui, d'enfant. Elle n'avait donc rien retenu de ce qu'il venait de lui dire ? N'avait rien compris ? S'en était presque agaçant.
Jaroslav n'en montrait rien de toute évidence.
Ce besoin inassouvi de faire ses preuves étaient typiquement adolescent. Il était évident qu'un adulte voulait par moment lui aussi prouver des choses mais c'était bien plus souvent se prouver des choses à lui-même. Pas au reste du monde. Car lorsqu'on était bien avec soit-même, ça se voyait et ça forçait le respect. C'était aussi simple que ça et c'est ce que le monarque avait pu observer durant sa longue existence. Les humains étaient d'excellents sujets d'observation tant leur complexité était immense.

-Et si ta frustration envers nous, nous qui ne te donnons pas l'opportunité de faire tes preuves étaiten réalité un moyen de faire tes preuves ?


Le vampire n'attendait pas de réponse. Cette question était une énième invitation à une profonde réflexion pour sa fille adoptive.
Il savait qu'elle serait un jour capable de comprendre. De passer outre tous ses petits tracas d'écolier pour devenir la femme forte et solide qu'elle était censée être. A l'image de sa mère.
D'ailleurs, Jaroslav ramena son épouse et sa soeur au centre de la conversation, persuadé que le mâle qu'il était ne pourrait pas complètement aider la jeune femme qui tentait de sortir tant bien que mal du corps de cette petite fille en colère.
Comme c'était à prévoir, Ily se débarrassa vite fait de l'idée de confronter sa mère - il ne releva pas le "elle ne m'écoutera pas, comme toi. Elle pensera avoir toujours raison" - au profit de Katherine.
Est-ce que la tante était si proche de sa nièce ? Le monarque n'en était pas certain. Kate semblait trop effacée pour pouvoir intéresser une adolescente comme Ily. C'était dommage dans un sens. En cette période tendue familiale, c'était elle qui aurait pu au mieux lui faire entendre raison.

La conversation se terminait doucement et c'était Anton qui en était devenu le sujet. Sa fille proposa sans tarder d'envoyer un hibou à cet "ami".

-D'accord mais ta mère sera à mes côtés.

Il aurait été indécent d'organiser une rencontre dans son dos. Ily remarqua avec tact qu'il serait peut-être temps qu'il aille se coucher. Elle avait raison, la fatigue commençait à se faire sentir. Les nuits étaient longues et les journées bien courtes pour pouvoir bien récupérer.

-Oui, je vais y aller. Mais n'oublie pas que ma porte t'est toujours ouverte si tu as encore besoin de discuter. Bonne journée ma fille.


Et il se leva en l'embrassant sur le front.
Peut-être qu'au fond, elle avait besoin de temps pour ingurgiter tout ce qu'il venait de lui dire. Peut-être que dans quelques jours, avec l'aide de Katherine et peut-être de Régina - si Ily acceptait de lui faire la paix - la jeune femme allait enfin pouvoir comprendre certaines choses. Vitales.


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Fin ? :)
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