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 FB - je me souviens il me semble des jeux qu'on inventait ensemble... ▬ maman d'amour ♥

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MessageSujet: FB - je me souviens il me semble des jeux qu'on inventait ensemble... ▬ maman d'amour ♥   FB - je me souviens il me semble des jeux qu'on inventait ensemble... ▬ maman d'amour ♥ Empty12.01.17 21:19

Les dernières semaines étaient un calvaire mentalement parlant. J'avais fêté mon anniversaire et je connaissais enfin le nom de mon père et j'étais dans le regret de constater que ma mère m'avait menti tout le temps. Elle ne m'avait jamais dit une chose vraie sur mon père ou alors je ne le voyais pas du tout. Cependant je faisais toujours bonne figure. Je souriais et je participais à la vie de mon monde comme toujours. Il n'y avait que la nuit que je me sentais seule. Je pleurais tous les soirs avant de m'endormir. En fait je m'endormais en pleurant parce que comme ça je ne pensais plus enfin sauf ce soir là. Je m'étais endormie relativement rapidement et sereinement. Cependant mon esprit torturé n'était pas assez calme. Ce soir là je me retrouvais seule dans un couloir qui semblait sans fin. Je marchais et je croisais toutes les personnes que j'aimais. Ma mère. Mon père. Mon frère. Mes amis. Tous sans exception mais il y avait ces deux ombres que je ne connaissais pas et qui pourtant planaient à côté de moi. Alors que je voulais partir, retourner en arrière, une des ombres m'attrapa. C'est ce moment là que ma famille et mes amis choisirent pour me tourner le dos et partir dans la direction opposée. J'avais beau leur hurler de rester avec moi, leur dire que j'avais besoin d'eux ils avançaient dans le sens opposé et les deux ombres maintenant me tiraient à eux. Je ne pouvais rien faire. J'étais juste seule. Je hurlais. Je pleurais. Je tapais. Rien n'y faisait.

C'est un cri que je me réveillais. Je sentais mon cœur être prêt à crever. Ma peau était recouverte de sueur. Je cherchais vainement à calmer mon souffle qui se faisait bien trop rapide et qui ne m'apportait pas assez d'oxygène pour respirer convenablement. Je sentais aussi que j'étais à deux doigts de pleurer. Je recroquevillais mes jambes contre moi, posant mon front contre mes genoux, fermant les yeux fortement pour ne plus rien voir. J'essayais de me calmer tout simplement. C'est alors que j'entendis la porte de ma chambre s'ouvrir. J'avais une grande chambre. Mon lit à baldaquin était comme une estrade il y avait donc quatre marches pour accéder à mon lit. Il y avait également deux grandes fenêtres à l'intérieure. La chambre était décorée avec goût et sur un style victorien. Ma mère connaissait au mieux ma chambre car elle était celle qui m'avait aidé à la décorer.

« Maman. »

Je m'étais redressée dans mon lit et je vis ma mère à la porte de ma chambre. Je l'avais peut être réveillée. Enfin je ne savais pas j'étais encore un peu perdue dans mon flot de pensés. Je frottais mes yeux alors que je sentais ma mère être proche de moi. Je tentais un sourire maladroit et une phrase tout aussi maladroite :

« Je ne voulais pas t'inquiéter. »

Pourtant le cri que j'avais poussé pouvait faire peur à n'importe qui même à l'être le plus courageux du monde. Je voyais mes mains trembler et je m'extirpais de mes draps de soie pour faire quelques pas dans ma chambre. Je détournais le regard vers les fenêtres de ma chambre avant de m'en approcher. J'avais besoin d'air alors j'ouvrais la fenêtre et je me plaçais devant. C'était le meilleur moyen pour moi d'attraper la mort mais je m'en fichais j'avais juste besoin d'air et besoin de calmer ce tremblement qui m'habitait encore.

« Pourquoi me mentir toutes ses années ? Quel était le but de me faire ça ? »

Oui c'était ça le fond du problème. J'avais l'impression qu'elle l'avait fait exprès pour me faire du mal alors que je savais pertinemment que ma mère m'aimait plus que tout au monde et qu'elle ne voudrait jamais me faire du mal. Malgré cela je n'arrivais pas à comprendre pourquoi elle m'avait autant menti. Ma vie de toutes les façons était basée sur un mensonge que j'entretenais encore aujourd'hui. Je soupirais et je me frictionnais les bras tout en restant devant ma fenêtre. Rester droite, fière voilà l'image qu'ils doivent avoir de toi. Ne montre jamais tes faiblesses car tu seras une grande femme. Je me tournais alors vers ma mère. Je ne savais pas si elle me confierait des choses mais j'avais juste besoin de ma mère sans plus de secret sans plus de distance. J'avais juste besoin d'elle, simplement.
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Régina V. Andropova
Régina V. Andropova
Queen of Disaster

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ϟ Métier : Chef de la famille Hopkins & pâtissière. ϟ Âge : 40 ans ϟ Race et sang : Rien n'est plus pur. ϟ Particularité : Métamorphomage ϟ Statut civil : Mariée à Jaroslav Andropov.

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ϟ Messages : 2865 ϟ Date d'inscription : 03/01/2014 ϟ Disponibilité RP : Mp moi ♥ ϟ Célébrité : Rachel McAdams ϟ Pseudo : Presley♥Cash ϟ Crédits : Tennessee & Tumblr

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MessageSujet: Re: FB - je me souviens il me semble des jeux qu'on inventait ensemble... ▬ maman d'amour ♥   FB - je me souviens il me semble des jeux qu'on inventait ensemble... ▬ maman d'amour ♥ Empty14.01.17 15:12

L'esprit préoccupé, Régina s'assurait que le résultat finale de ses potions d'amnésie était impeccable. Elle qui les avait toujours faites uniquement pour que son époux puisse passe du temps agréable dans d'autres bras que les siens sans risquer de l'humilier publiquement le faisait désormais pour son propre bénéfice, parce qu'elle cherchait désespérément à l'oublier. Garder la tête haute et faire comme si rien n'était arrivé lorsqu'elle avait pourtant l'impression que sa vie n'avait plus aucun sens sans lui. Plus d'une fois elle se sentait craquer et quittait le domicile avant qu'il ne soit trop tard. Elle détestait cette impression de voir son monde en entier s'écrouler, elle voulait plus que tout que cette douleur s'éteigne et à chaque fois qu'elle finissait par s’endormir elle souhaitait que la douleur soit moins vive le lendemain et pour l'instant elle ne voyait absolument aucune amélioration. En réalité, c'était lui qu'elle haïssait pour l'avoir plongé dans un tel état, pour l'avoir trahi alors qu'elle venait de se mettre en danger par amour pour lui. C'était officiel... jamais elle ne ferait ce genre de bêtise à nouveau et surtout, jamais elle ne voulait le revoir.

La nuit était tombée, mais elle n'avait pas fatigue. En fait non, elle était complètement épuisée, mais elle n'avait aucune envie de s'endormir seule et c'est pourquoi elle attendait que le retour du soleil s'annonce. Quittant son laboratoire pour aller s'installer sur le balcon de la suite des maîtres, ses pas s'immobilisèrent instinctivement en entendant un cri qui lui donnait immédiatement des sueurs froides car elle savait trop bien à qui il appartenait. Accélérant le pas, elle arrivait enfin à la chambre de sa fille et en ouvrait la porte. Son père était mort, elle était bien placée pour le savoir car c'était elle qui avait personnellement nettoyé ce monde de son exécrable présence, et pourtant elle ne pouvait s'empêcher d'avoir peur de le voir debout au pied du lit. Ouvrant la porte, elle souffla en voyant Ilaria recroquevillée dans son lit, seule. Quelque chose n'allait pas, ça elle en était certaine, mais heureusement il n'y avait personne pour lui faire du mal.

« Tout va bien ma chérie ? »

S'approchant d'elle, Régina voulu s'asseoir sur le lit près d'elle et l'aider à calmer ses tracas ou son cauchemar lorsqu'elle la vit se lever et aller se placer devant la fenêtre, la laissant faire, elle choisit quand même de s'asseoir et d'attendre qu'elle se calme et vienne la rejoindre.

« Tu souhaites m'en parler ? »

La voix de Régina était calme et douce, elle avait beau être bien placée pour savoir que certains rêves semblaient terriblement réels et qu'ils nous marquaient, elle savait aussi qu'il était parfois difficile de passer par dessus. Respectant son silence et lui laissant tout le temps dont elle avait besoin, sa question elle l'a prit néanmoins par surprise. Pourquoi me mentir toutes ses années ? Quel était le but de me faire ça ? Fronçant les sourcils, elle savait exactement ce à quoi elle faisait référence et immédiatement elle mit ça sur le dos du cauchemar qui devait encore la troubler et s'empêcha ainsi de s'énerver. Régina se doutait que la révélation sur son père biologique devait être un choc pour elle et elle aurait certainement préféré lui parler de lui avant qu'il ne devienne l'être vivant qu'elle exécrait le plus, mais ça... elle se devait d'enfouir ça au plus profond d'elle pour ne pas perdre son calme. Régina n'avait pas encore répondu lorsqu'elle vit sa fille se retourner vers elle.

« Viens t'asseoir s'il te plait. » Lui proposait-elle avant d'attendre son choix et de commencer à parler. « Tout ça doit être un choc pour toi Ilaria, je le comprend parfaitement, mais ne crois pas que l'histoire de ta naissance est un mensonge. Tout ce que je t'ai dit à propos de ton père biologique était vrai, chaque information à chacun de tes anniversaires.... J'ai uniquement menti, à toi comme au reste de mes proches, à propos de son nom et c'était pour nous protéger. »

Régina la trouvait injuste de lui reprocher ce mensonge. Elle ne l'avait pas fait par plaisir, mais elle n'était pas le fruit d'un amour possible et permis. Elle devait prendre conscience des conséquences qu'aurait eu la révélation de son véritable père biologique autant à l'époque qu'aujourd'hui. Rares étaient les personnes connaissant sans relation passées avec le leader déchu du nouveau-monde et les choses devaient demeurer ainsi.

« Qu'as-tu besoin de savoir ? »

Parce que malgré qu'elle ne puisse s'empêcher de se sentir vexée, Ilaria restait l'une des seules personnes face à qui elle parvenait à passer à autre chose et à tenter de l'aider quand même par amour. Sa fille était la prunelle de ses yeux et qu'elle voulait essayer de chasses ses cauchemars une bonne fois pour toute.



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MessageSujet: Re: FB - je me souviens il me semble des jeux qu'on inventait ensemble... ▬ maman d'amour ♥   FB - je me souviens il me semble des jeux qu'on inventait ensemble... ▬ maman d'amour ♥ Empty14.01.17 18:45

La nuit c'était encore pire. Mon esprit la journée était occupée et j'arrivais un peu à oublier toute cette histoire mais la nuit. La nuit il n'y avait rien pour m'arrêter de penser. La nuit c'était un cauchemars et je n'arrivais plus à me reposer comme avant. Cela faisait quelques semaines que mes terreurs me réveillaient chaque nuit mais cette fois-ci j'avais visiblement arrivé à alarmer ma mère. Elle semblait vraiment inquiète et je le comprenais parfaitement. Il y avait eu cette histoire avec mon grand-père et mes fiançailles... ça m'avait perturbé aussi mais pas autant qu'avoir appris qui était mon père. De plus j'avais l'impression d'être trahie, humiliée aussi. Comme si je n'avais pas pu être digne de confiance. Je devenais paranoïaque. C'était juste horrible comme sensation pour moi.

« Tout va bien ma chérie ? »

Je secouais la tête de gauche à droite pour lui faire comprendre que non avant de me lever dans le but de faire quelques pas. J'avais besoin d'air. J'ouvrais la fenêtre et je regardais dehors au loin pendant quelques minutes. J'avais juste envie de ne plus avoir cette sensation de vide en moi.

« Tu souhaites m'en parler ? »

Je me retournais vers ma mère et je lui avouais pourquoi je me sentais aussi mal. Je ne voulais pas qu'elle pense que je la dénigrais mais je n'arrivais pas à faire autrement qu'à lui dire ce que j'avais sur le cœur. Je ne voulais pas décevoir ma mère loin de là mais je me sentais tellement mal et j'avais tellement l'impression qu'on ne me faisait pas confiance.

« Viens t'asseoir s'il te plait. »

Je la regardais un instant avant de m'approcher d'elle. Je grimpais sur mon lit et je m'allongeais, posant ma tête sur les genoux de ma mère. Je la laissais me caresser les cheveux comme elle le faisait tout le temps. J'étais un peu plus apaisée même si je sentais mon cœur battre la chamade dans ma poitrine.

« Tout ça doit être un choc pour toi Ilaria, je le comprend parfaitement, mais ne crois pas que l'histoire de ta naissance est un mensonge. Tout ce que je t'ai dit à propos de ton père biologique était vrai, chaque information à chacun de tes anniversaires.... J'ai uniquement menti, à toi comme au reste de mes proches, à propos de son nom et c'était pour nous protéger. »

Je ne comprenais pas cela. Je ne comprenais pas comment on pouvait mentir à son enfant même pour la protéger. Après je ne pouvais pas juger ma mère. Je l'aimais et je n'irais pas contre ses décisions même si je ne les comprenais pas toujours comme maintenant. Elle m'avait prouvé qu'elle voulait me protéger de tout dans ce monde à commencer par mon grand-père.

« Qu'as-tu besoin de savoir ? »

Je ne savais même pas ce que je voulais savoir. En fait j'aurai aimé que ça ne soit qu'un horrible rêve. Pourtant je savais depuis toujours que Jaroslav n'était pas mon père. Je le savais et pourtant j'étais toujours aussi mal.

« Je ne sais pas. Je ne sais plus ce que je veux... J'aurais voulu que père soit mon père. »

Je soupirais et je me recroquevillais un peu avant de tourner mon visage vers ma mère. Je la regardais droit dans les yeux et je lui murmurais :

« J'aurai... J'aurais voulu que ça ne soit qu'un cauchemar. Ne jamais avoir de frère autre que Camille. Au moins lui je le connais. Ma famille c'est eux et... Ce ne sont que des ombres. Des ombres qui veulent m'attraper et m'enlever à vous. »

Je me redressais et je la prenais dans mes bras. J'avais besoin de sentir qu'elle était là pour moi. J'enfouissais mon nez dans son cou, respirant son odeur, me calmant peu à peu grâce à ce présence.

« Je ne voulais pas te décevoir. »

Toujours ce même problème enfouit au fond de moi. Toujours cette peur.
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Régina V. Andropova
Régina V. Andropova
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MessageSujet: Re: FB - je me souviens il me semble des jeux qu'on inventait ensemble... ▬ maman d'amour ♥   FB - je me souviens il me semble des jeux qu'on inventait ensemble... ▬ maman d'amour ♥ Empty25.01.17 23:22

Naturellement, dès l'instant où sa fille posa sa tête contre ses genoux, sa main vint retrouver ses cheveux dans lesquels elle enroulait délicatement ses doigts. Régina était agacée et vexée, mais ses gestes pourtant eux laissait paraître le contraire. La mère savait pourtant que même si elle ne considérait pas mériter de telles remarques de la part de sa fille, elle n'avait néanmoins pas l'intention de quitter cette chambre tant qu'elle n'aurait pas tenté de faire répondre aux questions qui avaient fait naître chez elle une idée aussi saugrenue.

Régina se radoucit aussitôt en entendant sa fille lui faire part de son incertitude. Expirant longuement, Régina retrouva doucement son sourire. Elle pouvait comprendre que cette nouveautés inspire chez elle des sentiments opposés qui viendrait la troubler malgré elle. Régina avait fait un pari risqué en acceptant l'idée d'un mariage avec le Roi des Vampires et en mettant carte ses intentions. Si au départ, elle avait fait ça uniquement pour se protéger et protéger sa fille de son père et ce malgré son dédain qu'elle avait pour les créatures de la nuit, d'apprendre ainsi à connaître Jaroslav l'avait fait le voir d'un oeil bien différent et aujourd'hui elle s'estimait chanceuse. De voir ce lien si particulier qui était né entre son époux et sa fille la touchait car à l'époque elle n'en espérait pas tant.

« Mais si je n'avais pas rencontré ton père biologique... tu ne serais pas là avec nous. Si Jaroslav est celui que tu souhaites considérer comme ton père alors ainsi soit-il, je ne te forcerai jamais à avoir de relation avec Saevus si tu n'en souhaites pas. »

Il ne la méritait pas de toute façon... Croisant son regard, Régina tentait de la rassurer avec un sourire alors que ses doigts eux continuaient de caresser ses cheveux. Les paroles que sa fille lui prononçait par la suite la laissait perplexe et elle ne pouvait s'empêcher de se demander si elle était réellement réveillée où si son rêve la hantait encore.

« Tu sais bien que je ne laisserai jamais rien ni personne t'enlever à moi ma chérie. Allez vient. Calme toi. »

Ouvrant ses bras, elle la laissait s'y blottir et déposait un baiser contre sa tempe.

« Ne dis pas ça... Tu ne me déçois pas. »

Soufflait-elle pendant que ses doigts caressaient son dos, essayant de la calmé. Régina ne pouvait s'empêcher de se demander s'il y avait quelque chose qu'elle ne savait pas qui s'était passé dans la vie de sa fille dernièrement pour qu'elle agisse ainsi. Après tout, il était vrai que son coeur brisé lui avait prit beaucoup de temps et elle se demandait si par sa faute elle avait négligé sa fille.

« Qu'est-ce qui te fait aussi peur ma chérie ? Tu sais bien que tu peux tout me dire. »

Régina ne comprenait pas ce qui se passait et elle espérait que sa fille accepterait de l'éclairer un peu sans quoi elle doutait qu'elle parvienne à l'aider.



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MessageSujet: Re: FB - je me souviens il me semble des jeux qu'on inventait ensemble... ▬ maman d'amour ♥   FB - je me souviens il me semble des jeux qu'on inventait ensemble... ▬ maman d'amour ♥ Empty05.02.17 0:46

Je ne voulais pas de ce père que je ne connaissais. Je n'avais jamais voulu qu'on me mente. Je n'avais jamais voulu cette situation et pourtant j'en étais une victime. J'avais tout d'abord dû accepter que mon père ne soit pas mon vrai père. Ensuite, j'avais eu des indices qui m'avaient orienté vers une mauvaise personne et enfin la révélation qui avait réduit toute ma conception familiale à néant. J'avouais à ma mère que j'aurai préféré que Jaroslav soit mon père. En quelque sorte c'était comme si j'avouais que j'aurais préféré ne pas subir tout cela.

« Mais si je n'avais pas rencontré ton père biologique... tu ne serais pas là avec nous. Si Jaroslav est celui que tu souhaites considérer comme ton père alors ainsi soit-il, je ne te forcerai jamais à avoir de relation avec Saevus si tu n'en souhaites pas. »

Je frissonnais quand elle prononça son nom. Je ne voulais pas l'entendre et dans une attitude totalement enfantine je posais mes mains sur mes oreilles et je secouais ma tête en signe de négation comme si je voulais effacer ce nom de mon esprit.

« Ne prononce pas son nom s'il-te-plait Maman. Ça le rend trop réel et je ne veux pas qu'il soit réel. »

Je ne le voulais pas comme père. Je ne le voulais plus qu'elle prononce son  nom devant moi. Je ne voulais pas qu'il existe. Je ne voulais pas qu'il soit quelqu'un pour moi qu'il ait un visage ou même un nom. Je ne voulais rien de lui.

« Tu sais bien que je ne laisserai jamais rien ni personne t'enlever à moi ma chérie. Allez vient. Calme toi. »

Je me calais dans ses bras mais je n'arrivais pas à calmer mes tremblements. Je ne voulais pas les contrôler à vrai dire. J'avais plus envie de me terrer sous terre et de ne pas en ressortir tant que tout ne se sera pas calmé.

« Et s'Il veut me voir et me prendre avec lui ? Il pourrait et je n'aurai rien à dire et je serai loin de toi et de Camille et de papa. Je ne le supporterais pas. »

Elle ne pourrait rien faire ou rien dire. S'il me voulait il me prendrait surtout qu'il pourrait faire un scandale ou je ne sais pas quoi d'autre. Elle ne savait pas ce que j'avais dans ma tête. Elle ne savait pas le chaos qui y règne.

«  Ne dis pas ça... Tu ne me déçois pas. »

Si je décevais tout le monde de toutes les façons. Bien que plus calme, je sentais toujours mes mains trembler. J'avais toujours cette peur constante au fond de moi. Comment arriver à me calmer.

« Pourtant il y a de quoi. »

Je n'avais jamais rendu fière mes parents. Ils m'aimaient mais ils me voyaient comme une enfant et pas comme la nouvelle adulte que j'étais. Ils dirigeaient ma vie et je le supportais bien sauf qu'il y avait des moments où je me sentais prisonnière.

« Qu'est-ce qui te fait aussi peur ma chérie ? Tu sais bien que tu peux tout me dire. »  »

Je ne savais pas non. Je ne savais plus. Je remettais tout en question depuis que je savais. Je n'avais plus autant confiance en ma famille. J'avais l'impression d'avoir été trahie par tout le monde.

« Je ne veux pas perdre papa ou toi ou Camille ou Richard. Je voudrais qu'on soit une vraie famille. Parfois j'aimerais juste arrêter de me sentir si... incompétente... non. Si humaine. »

Il y avait des choses que je ne pouvais pas accepter comme par exemple mon incompétence. Je voulais être parfaite. J'avais le devoir de l'être. Je devais toujours garder la tête haute. C'est pourquoi je me relevais et j'essuyais mes yeux qui avait fuité. Mon visage se ferma ne laissant plus rien transparaître. Être et paraître. Être et paraître... Vivre ou survivre ?
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Régina V. Andropova
Régina V. Andropova
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MessageSujet: Re: FB - je me souviens il me semble des jeux qu'on inventait ensemble... ▬ maman d'amour ♥   FB - je me souviens il me semble des jeux qu'on inventait ensemble... ▬ maman d'amour ♥ Empty05.02.17 1:41

Régina ne pouvait s'empêcher de laisser échapper un soupir en entendant sa fille dire qu'elle refusait la seule évoquation du nom de celui qui était à l'origine de sa naissance. La mère s’était toujours fait violence pour ne jamais perdre de sa fausse douceur en présence de sa fille et des sbires de son époux, mais il y avait des moments où elle ne pouvait s'empêcher de parler.

« Il est réel Ilaria, c'est à toi de choisir si tu lui accordes de l'importance ou non, mais tu ne peux pas faire comme si un problème n'existait pas. La vie ne fonctionne pas comme ça. »

Ce n'était pas ainsi qu'on grandissait. Elle avait eu envie de le faire quand elle était enfant et que les mains de son père glissait contre ses cuisses et même adultes quand lors de ses premières nuits dans le lit du Roi, elle étouffait ses sanglots en imaginant le mal que devait faire son père à sa soeur. Saevus avait de nombreux défauts et elle le détestait, mais elle refusait de voir sa fille gérer ainsi ses problèmes. Si elle aurait agit ainsi, Charles serait toujours en vie aujourd'hui et il serait sans aucun doute marié à Ilaria... et quant à elle... Elle serait sans doute morte et enterrée. Regagnant son calme, Régina continuait ses caresses dans les cheveux de sa fille. Elle avait déjà tant fait de choses pour elle, elle ne devait pas douter un seul instant qu'elle laisserait le moindre mal lui arriver. Avec délicatesse, la mère faisait de son mieux pour lui permettre de retrouver ses esprits et d'endormir ses démons. Entendant les craintes de sa fille concernant Saevus dépassait le simple mauvais rêve, Régina haussait un sourcil.

« Cela n'arrivera pas Ilaria. Tu es ma fille, tu appartiens à cette famille. Saevus voudra peut-être te rencontrer un jour, mais il me le demandera avant et si tu ne veux pas il ne te forcera pas... Il a sa famille aussi, ses obligations. Où as-tu bien pu pêcher toutes ses idées ? »

Régina ne comprenait pas le raisonnement de sa fille. Saevus était un homme sensé, elle le détestait certes et il ne valait plus rien, mais elle le connaissait comme personne et jamais il n'agirait ainsi et quand bien même il tenterait, il serait mort avant d'avoir le temps de simplement les approcher. Voyant la vision sombre que sa fille avait d'elle-même ce soir, Régina n'ajouta rien craignant que ses paroles dures, mais sincères ne la trouble trop. Il y avait quelque chose qu'elle ne comprenait pas, un détail qui lui manquait pour assembler toutes les pièces de se puzzle et c'est pourquoi elle lui posait cette fameuse question afin de savoir ce qui la tracassait autant. Régina allait lui répondre avec douceur qu'elle était sauf incompétente lorsqu'un petit mot lui fit froid dans le dos. Humaine Elle venait véritablement de lui dire qu'elle en avait assez d'être humaine ? Les doigts de Régina arrêtait leurs mouvement et elle fermait les yeux afin de ne pas exploser et dire des choses qu'elle regretterait un jour. Vivre avec des morts vivants lui avait-il à ce point perverti l'esprit ? Régina avait beau avoir toujours respecté son devoir, elle avait passé des années à seulement les tolérer et les respecter puis, elle avait même apprit à en apprécier certain d'entre eux. Elle venait à peine de véritablement souhaiter s'impliquer pour eux et s'il était vrai que l'envie de devenir l'un d'eux lui passait quelques fois par la tête parce qu'elle avait envie d'être éternelle, de ne plus vieillir et qu'elle se sentait doucement s'attacher d'une nouvelle façon à son époux, la seule idée que sa fille puisse souhaiter le devenir alors qu'elle est au début de la vingtaine et qu'elle avait encore toute sa jeunesse devant elle provoquait chez elle une colère de plus en plus difficile à contenir. Il n'y avait aucun doute qu'elle discuterait de cette lubie avec Jaroslav car peu importe le respect qu'elle avait pour lui, s'il autorisait ça, elle déclarerait la guerre aux vampires et trouverait certainement le moyen d'avoir l'appuie des autres conseiller.

« Être humaine est une faiblesse a tes yeux ? »

Parvenait-elle uniquement à dire sans perde complètement son calme. Il y avait tant de choses qui se bousculait dans sa tête... mais elle ne pouvait pas craquer.

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MessageSujet: Re: FB - je me souviens il me semble des jeux qu'on inventait ensemble... ▬ maman d'amour ♥   FB - je me souviens il me semble des jeux qu'on inventait ensemble... ▬ maman d'amour ♥ Empty05.02.17 21:04

Il y avait beaucoup de choses que je ne comprenais pas dans ma vie. J'avais été élevée avec une mère et un père aimant. J'avais un frère. Tout devrait aller bien dans ma vie et pourtant ce n'était pas le cas.

« Il est réel Ilaria, c'est à toi de choisir si tu lui accordes de l'importance ou non, mais tu ne peux pas faire comme si un problème n'existait pas. La vie ne fonctionne pas comme ça. »

Pourtant il y a des moments où ça serait une bonne chose que la vie soit plus facile à vivre. Je souriais un peu à ma mère et je lui dis d'un air désolé.

« Je ne veux rien savoir de lui parce que pour moi il n'est personne. Je ne veux pas qu'il devienne quelqu'un à mes yeux. J'ai déjà un père. »

C'était simple. Je voulais que mon père soit Jaroslav et personne d'autre. J'aimais mon père bien que je ne le lui disait jamais et j'avais peur qu'on m'enlève à ma famille. Je ne voulais pas qu'on m'enlève à eux. Je n'y survivrais pas.

« Cela n'arrivera pas Ilaria. Tu es ma fille, tu appartiens à cette famille. Saevus voudra peut-être te rencontrer un jour, mais il me le demandera avant et si tu ne veux pas il ne te forcera pas... Il a sa famille aussi, ses obligations. Où as-tu bien pu pêcher toutes ses idées ? »

Je soupirais. Elle me rassurait un peu en disant tout cela. Je me sentais un peu apaiser bien que j'avais toujours peur. Je fermais les yeux et je reniflais un peu réfléchissant à la réponse que j'allais donner à ma mère.

« Les histoires des orphelins me sont peut être montées à la tête. Je ne veux pas le voir. Je ne veux pas le rencontrer. Je ne veaux pas lui accorder de l'importance. Je ne sais pas votre histoire et je ne veux pas la savoir. Je veux juste ne pas être un dommage collatéral. »

Je voulais juste que cette histoire reste une histoire. Je ne voulais pas être une actrice de cette tragédie. Je n'avais jamais demandé à naître, je n'avais jamais demandé à subir tout cela depuis mon enfance. C'était peut être égoïste de penser comme cela mais j'étais une victime de cette histoire et je ne voulais pas subir les conséquences ou du moins le moins possible.

« Être humaine est une faiblesse à tes yeux ? »

Cela pouvait l'être oui. Parce qu'un humain visiblement ressent tout en exponentiel. J'avais demandé à Richard qu'il m'explique tout cela et lui aussi m'avait dit que ce n'était pas une faiblesse mais notre force. Cependant ce soir je me sentais lasse et faible. Je répondais rapidement à la question de ma mère. C'était une réponse spontanée et pourtant pleines de sens.

« Parfois oui. Quand nos sentiments sont emmêlés comme maintenant c'est une faiblesse. Je ne sais quoi penser quoi ressentir dans cette situation et j'ai tellement l'impression d'être seule et je suis continuellement triste. Je... Il y a des moments où je ne voudrais plus ressentir tout cela. »

J'avais cette fois-ci les larmes aux yeux. J'étais tout simplement une jeune femme perdue qui ne savait plus où elle en était. Je me sentais tellement seule et pourtant il y avait toujours cette fourmilière autour de moi constamment. Je savais ce qu'elle allait me répondre. Elle me dirait que je ne suis pas seule et que avoir des sentiments étaient nobles mais j'étais très fatiguée.

« Maman... Comment apaiser ma peine ? Comment faire en sorte que je n'ai plus cette peur au fond de mon cœur ? Maman... Je vous aime tellement... Papa, Camille et toi si vous saviez. »

Je la regardais droit dans les yeux. J'avais besoin de soutien et de temps. Cependant j'avais toujours l'impression de ne pas avoir ce temps nécessaire, de ne pas pouvoir faillir.
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Régina V. Andropova
Régina V. Andropova
Queen of Disaster

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MessageSujet: Re: FB - je me souviens il me semble des jeux qu'on inventait ensemble... ▬ maman d'amour ♥   FB - je me souviens il me semble des jeux qu'on inventait ensemble... ▬ maman d'amour ♥ Empty17.02.17 14:30

La réponse de sa fille la calmait légèrement. Si elle considérait avoir déjà un père en Jaroslav, cela lui convenant parfaitement. Après tout, Régina avait porté des oeillères pendant de nombreuses années afin de conserver l'importance de Saevus dans la vie de sa fille, mais les choses étaient différentes désormais. Il l'avait tellement déçu et elle trouvait que de ne pas avoir la moindre considération de la part de sa fille biologique était tout simplement un retour du destin.

« Si c'est ce que tu souhaites il n'a pas à être personne alors. Ne lui accorde pas la moindre importance, mais ne fait pas comme s'il n'existait pas. Ça semble peut-être être la même chose pour toi, mais c'est différent. »

Il fallait dire que Jaroslav avait fait un travail exceptionnel, bien meilleur qu'elle l'avait souhaité et espéré. Tout ce que Régina souhaitait c'était que sa fille ait conscience de la réalité : Elle ne pouvait pas se faire croire que Saevus n'existait pas, il existait, mais elle avait le droit de ne lui accorder aucune importance. Elle devait être consciente dans ses paroles que Jaroslav ne pouvait être son seul père pour la simple et bonne raison qu'il ne pouvait enfanter, mais il pouvait être le seul qu'elle aime et qu'elle considère comme telle. Elle était encore si jeune et Régina mettait ses paroles sur le dos de l'inexpérience, un jour elle comprendrait.

La peur d'Ilaria concernant un possible enlèvement de Saevus était complètement injustifiée à ses yeux et elle ne comprenait pas où elle pouvait bien aller pêcher tout ça, mais Régina tentait tant bien que mal de ne pas laisser transparaitre cette impression ce qui n'était pas une complète réussite. Régina hochait la tête en l'entendant parler des orphelins dont elle s'occupait, Régina était très fière que sa fille est choisit une oeuvre aussi louable que celle-là, elle ne devait pourtant pas se mettre dans leur peau car elle n'avait absolument rien à voir avec eux.

« Tu n'as pas a avoir une telle crainte Ilaria. Si tu ne veux pas en entendre parler ou le rencontrer ça n'arrivera tout simplement pas et si notre histoire ne t’intéresse pas alors je ne vais pas te forcer à l'entendre non plus, mais tu dois arrêter de te voir comme un dommage collatéral car les seuls dommage dont tu es présentement victime sont ceux que tu t'infliges à toi-même. »

Ilaria ne pouvait pas comprendre parce qu'elle n'avait jamais vécu pire. Peut-être était-ce parce qu'elle l'avait toujours trop couvé et protégé du danger qu'elle voyait les choses de façon aussi exponentiel où peut-être était-ce tout simplement parce que elle même ne pouvait pas véritablement comprendre ce que vivait sa fille. Elle ne lui avait pourtant jamais menti sauf sur un nom et quand elle se mettait à sa place, elle savait qu'elle aurait été ravie d'être le fruit d'un amour sincère entre sa mère et un homme au sang aussi glorieux que celui des Yaxley, mais Régina ne pouvait pas comparer leur vie. Ilaria avait eu un peur fabuleux alors que pour sa part elle ne gardait aucun bon souvenir de son père. Elle ne pouvait pas se mettre à sa place.

Si Régina gardait un certain contrôle sur ses émotions, d'entendre Ilaria parler de façon aussi péjorative de l'humanité fit gronder en elle une colère qu'elle parvenait difficilement à contrôler. Heureusement, Ilaria ne mettait pas de temps avant de préciser son idée ce qui empêchait la mère d’amplifier sa rage.

« Et tu crois que de ne rien ressentir du tout ferait de toi une personne plus forte ? Tu te trompes Ilaria. Tu es jeune et tu découvres ce qu'est la vie, c'est normal d'être déboussolée, mais de te l'enlever n'est pas et ne sera jamais une solution. »

Les larmes qu'elle vit dans les yeux d'Ilaria furent sans doute ce qui la sauva de dire des choses qu'elle pourrait regretter. Naturellement, Régina parvenait à s'oublier pour se concentrer sur celle qu'elle aimait plus que tout au monde. Soupirant, elle posait sa main contre la joue de sa fille et y essuyait une larme qui y avait coulée.

« Tu es la seule qui peut y parvenir Ilaria. Tu dois travailler sur toi et tu es la seule qui peut y arriver. Je serai toujours là pour t'écouter et de conseiller, mais c'est toi qui est la mieux placée pour comprendre ta douleur et travailler afin de la transformer en force. C'est difficile et crois-moi il y a des moments où on croit qu'on y parviendra jamais. »

Régina avait tellement eu mal lorsque Saevus l'avait laissé pour retrouver sa véritable famille après tout ce qu'elle avait fait et risqué pour lui. Elle avait souffert, pleurer et tenter de noyer sa douleur de nombreuses façons sans succès. Aujourd'hui, ça commençait à cicatriser et plutôt que de tenter d'oublier sa peine, elle se concentrait sur autre chose et voyait le positif de sa vie plutôt que le négatif de ce moment. On ne mettait pas un trait facilement sur plus de vingt ans de relation intense et passionnelle, mais on y parvenait et si elle s'en sortait, elle croyait que sa fille le pourrait aussi.

« Je te l'ai dis, tu n'as absolument rien à craindre de Saevus, mais tu es la seule qui peut parvenir à y croire et à l'accepter. Je ne peux pas te forcer à le faire sinon crois-moi ce serait déjà fait. »

Précisait-elle en riant légèrement.

« Tu t'en sortiras grandit Ilaria, il faut seulement être prête à mettre les efforts. »


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MessageSujet: Re: FB - je me souviens il me semble des jeux qu'on inventait ensemble... ▬ maman d'amour ♥   FB - je me souviens il me semble des jeux qu'on inventait ensemble... ▬ maman d'amour ♥ Empty21.02.17 21:24

Ce nouvel homme dans ma vie je n'en voulais pas. Je n'avais pas envie de le connaître je ne voulais qu'il ait de l'importance ni qu'il existe. Je n'avais pas à souffrir pour un homme qui n'en avait jamais rien eu à foutre de ma gueule. Il n'était qu'un mensonge. Je ne pouvais pas vivre dans le mensonge. Je ne pouvais plus accepter qu'on me cache des choses. J'avais toujours été respectueuse avec mes parents et ma famille en ne rentrant jamais dans leur esprit mais à force de me cacher des choses je ne pourrais pas résister longtemps à la tentation de trouver les réponses à mes questions à la source.

« Si c'est ce que tu souhaites il n'a pas à être personne alors. Ne lui accorde pas la moindre importance, mais ne fait pas comme s'il n'existait pas. Ça semble peut-être être la même chose pour toi, mais c'est différent. »

Je fermais les yeux histoire de contenir la vague de colère qui transperçait mon cœur. Elle m'avait menti tout au long de ma vie. La seule personne en qui je devrais avoir totalement confiance c'était elle et pourtant maintenant j'avais l'impression de ne pas avoir assez de valeur à ses yeux pour qu'elle soit honnête.

« Il n'est que mensonge. Même si tu me dis que tout ce que tu m'as dit est vrai il n'en reste pas moins un mensonge à mes yeux. »

Un mensonge horrible que je devais porter sur les épaules le reste de ma vie. Je soupirais et je confiais ma crainte de devoir quitter ma famille. Je savais qu'elle ne comprendrait pas. Elle ne pouvait pas se mettre à ma place. Elle avait vécu de mauvaises choses avec mon grand-père je le savais je le sentais mais elle ne pouvait pas comparer ma situation avec la sienne. Pour moi c'était juste quelque chose d'horrible. On m'a toujours demandé d'être honnête alors qu'on ne l'a pas été totalement avec moi.

« Tu n'as pas a avoir une telle crainte Ilaria. Si tu ne veux pas en entendre parler ou le rencontrer ça n'arrivera tout simplement pas et si notre histoire ne t’intéresse pas alors je ne vais pas te forcer à l'entendre non plus, mais tu dois arrêter de te voir comme un dommage collatéral car les seuls dommage dont tu es présentement victime sont ceux que tu t'infliges à toi-même. »

Je soupirais. Effectivement elle rejetais la faute sur moi. C'était moi qui me faisait des idées et soit disant j'étais libre de faire mes propres choix mais ça encore c'était un mensonge. Elle savait très bien que je n'étais pas libre de mes mouvements et je ne le serais jamais que ça soit auprès des vampires ou des mages fondateurs. J'avais accepté cela depuis longtemps mais je n'acceptais pas qu'on me mente ou qu'on rejete la faute sur moi.

« Il n'y a pas de fumée sans feu. »

J'avais juste murmurer cela. Il n'y avait rien à ajouter de plus. Je n'étais pas assez forte pour parler plus ce soir là. J'avais besoin qu'on me laisse tranquille et qu'on arrête de vouloir que j'aille mieux. Je n'irais pas mieux tant que je ne l'aurai pas choisi et je n'avais pas envie de leur donner cette satisfaction. J'avais envie qu'ils comprennent que je n'étais pas bien à cause d'eux. C'était égoiste mais j'avais aussi besoin d'être un peu le centre de l'attention.

« Et tu crois que de ne rien ressentir du tout ferait de toi une personne plus forte ? Tu te trompes Ilaria. Tu es jeune et tu découvres ce qu'est la vie, c'est normal d'être déboussolée, mais de te l'enlever n'est pas et ne sera jamais une solution. »

Je haussais les épaules. Je n'étais pas tout à fait d'accord avec elle. Avoir des choses oubliés ou des sentiments oubliés seraient bénéfiques. Pas pour tout bien sur mais pour certaines choses oui.

« Cela rend plus fort oui de ressentir mais pas tout le temps. Et arrête de dire que je suis jeune. Je le sais on me rappelle assez souvent que je suis qu'une gamine mais je ne vous en veux pas après tout ça montre que vous m'aimez. »

Je lui adressais un petit sourire triste. Cela me blessait beaucoup qu'on me prenne pour une enfant. Certes j'étais jeune mais j'avais aussi le droit de faire mes propres choix. Ils l'oubliaient juste souvent et c'était pesant. La question de comment arriver à continuer à vivre avec une déception se posa. Je ne pensais pas que ma mère comprit que c'était en partie d'elle que je parlais et ça me convenait. La déception passera avec le temps sûrement.

« Tu es la seule qui peut y parvenir Ilaria. Tu dois travailler sur toi et tu es la seule qui peut y arriver. Je serai toujours là pour t'écouter et de conseiller, mais c'est toi qui est la mieux placée pour comprendre ta douleur et travailler afin de la transformer en force. C'est difficile et crois-moi il y a des moments où on croit qu'on y parviendra jamais. »

Je posais mes mains sur mon visage pour me cacher de son regard et pour remettre en place mes pensées, chose qui ne se révéla pas aisé.

« Pourquoi transformer en force une chose que je ne veux pas. Parfois j'ai honte tout simplement. »

J'avais honte de beaucoup de choses : de ma naissance, de mon incapacité à diriger les choses seules, de mon moi parfois... Cependant j'avais trouvé une oreille attentive depuis peu de temps et peut être que je devrais me sentir plus heureuse.

« Je te l'ai dis, tu n'as absolument rien à craindre de Saevus, mais tu es la seule qui peut parvenir à y croire et à l'accepter. Je ne peux pas te forcer à le faire sinon crois-moi ce serait déjà fait. »

Je soupirais. Elle n'avait pas tord mais je n'avais pas confiance en lui...

« Tu as peut être confiance en lui mais pas moi. J'ai confiance en toi maman même si je n'en donne pas l'impression... Mes pensées tournent en rond je sais. »

Moi même j'arrivais à me perdre. Tout était encore trop fouillis dans ma tête

« Tu t'en sortiras grandit Ilaria, il faut seulement être prête à mettre les efforts. »

Je ne savais pas si j'étais prête à faire des efforts mais je pouvais toujours essayer du moins donné l'impression d'en faire.

« Tu sais que Anton m'a dit la même chose hier soir. Peut être que je devrais commencer à vous croire. »

Anton. Penser à lui étira sur mon visage mes lèvres en un sourire apaisant. C'était bien la première fois que j'évoquais cet homme à ma mère et pourtant nous nous connaissions depuis des mois maintenant. J'avais juste envie de changer de sujet. Mes joues avaient légèrement rougies quand j'avais évoqué mon nouvel ami.
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Régina V. Andropova
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MessageSujet: Re: FB - je me souviens il me semble des jeux qu'on inventait ensemble... ▬ maman d'amour ♥   FB - je me souviens il me semble des jeux qu'on inventait ensemble... ▬ maman d'amour ♥ Empty20.05.17 21:24

Régina préférait abandonner le sujet de Saevus et de tout ce que cet homme impliquait. D'abord parce que cette discussion réveillait chez elle des souvenirs qui, malgré tout, étaient toujours douloureux, mais surtout parce qu'elle avait l'impression que ça ne servirait à rien. Sa fille s'était construire une bulle et n'était pas prête à voir la réalité en face, il n'y avait rien qu'elle pouvait faire pour empêcher ça, elle seule pouvait grandir. Ilaria lui reprochait d'agir avec elle comme avec une enfant et Régina savait au fond d'elle qu'il était vrai qu'elle couvait beaucoup sa fille, son trésor. Néanmoins, au yeux de la mère les choses étaient claire : si elle pouvait être traité en adulte, elle allait devoir se comporter comme tel.

« Et tu crois qu'en vivant dans le déni cette honte disparaitra ? Il y a des choses dont j'ai honte aussi Ilaria... Et c'est difficile, mais il faut l'accepter et passer par dessus. Souvent ça prend du temps, mais de simplement baisser les bras et faire comme si ça n'existait pas ne servira jamais à rien. »

Régina était dure avec elle ce soir, mais elle aimait sa fille plus tout. Elle avait beau ressentir cette déception légèrement amère de ne pas la voir réagir exactement comme elle l'imaginait être capable de le faire, mais devant la fragilité de sa fille elle ne pouvait s'empêcher de se radoucir. L'encourageant à nouveau, Régina dût se retenir pour ne pas grimacer en entendant parler d'un certain Anton. Non pas qu'elle avait un dent particulière contre le jeune homme jusqu'alors inconnu, mais elle ne l'avait encore jamais rencontré et tant que ce n'était pas fait, elle ne parvenait pas à apprécier l'idée qu'un inconnu tourne ainsi autour de sa fille. Elle ne connaissait pas sa valeur.. elle allait sans doute avoir à faire quelques vérifications pour le découvrir.

« Anton ? Un nouvel ami ? »

Régina n'était pas idiote et elle ne vivait pas dans une désillusion quand à une vie amoureuse à venir pour sa fille. Rares étaient les personnes faisant le même choix qu'elle avait fait de resté vierge jusqu'au mariage... un choix qu'elle n'avait pas respecté même si elle aimait considérer le contraire. Elle n'avait pas l'intention d'enfermer sa fille dans sa chambre et de l'empêcher de rencontrer des gens, mais il était certain qu'elle ne la laisserait pas trainer avec une sous-espère. Aucun moldu n'allait pouvoir la toucher sans risque de disparaitre mystérieusement si elle l'apprenait.

« Et bien nous avons le même avis sur ce sujet. Vous semblez assez proche pour que tu te confie. Parles-moi un peu de lui, je le connais ? »

Par cette question elle cherchait subtilement à connaître son statut sur le sol fondateur, un statut dont elle doutait car le prénom ne lui éveillait absolument rien, mais elle ne connaissait pas la population entière non plus.

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MessageSujet: Re: FB - je me souviens il me semble des jeux qu'on inventait ensemble... ▬ maman d'amour ♥   FB - je me souviens il me semble des jeux qu'on inventait ensemble... ▬ maman d'amour ♥ Empty21.05.17 18:46

Je savais que ma mère n'était pas contente. Je sentais ses muscles se raffermirent et pourtant je ne bougeais pas. J'avais toujours été très proche de ma mère et du coup je ne lui cachais pas mes émotions ni même mes pensées. Pourtant il y avait une chose qu'elle ne savait pas sur moi. Elle ne savait pas que je pouvais lire dans les pensées des gens. Je l'avais caché à ma famille et maintenant je ne savais pas trop comment l'avouer. Je trouverais bien un moyen mais peut être pas ce soir. Il fallait d'abord que j'assimile tout ce qui était dit.

« Et tu crois qu'en vivant dans le déni cette honte disparaitra ? Il y a des choses dont j'ai honte aussi Ilaria... Et c'est difficile, mais il faut l'accepter et passer par dessus. Souvent ça prend du temps, mais de simplement baisser les bras et faire comme si ça n'existait pas ne servira jamais à rien. »

C'était épuisant de chercher à faire entendre un point de vu sans y arriver bien que j'avais l'impression que ma mère arrivait un petit peu à me comprendre. Oui c'était forcément immature de sa vision comme comportement mais en même temps elle s'attendait à quoi ? Avait-elle vraiment pensé que je pourrais prendre cette traîtrise avec le sourire ? Je ne pensais pas qu'elle aurait apprécié si elle avait été à ma place mais je pouvais quand même tenter de la comprendre.

« Non bien sur maman. Cependant pour le moment c'est la seule chose qui ne me fait pas exploser. »

C'était la seule chose qui me permettait de ne pas restée enfermer dans ma chambre le temps de digérer la nouvelle. Tout le monde me disait qu'avec le temps tout irait mieux mais je ne le croyais pas, du moins pour le moment j'étais trop meurtrie pour le croire. Avec le temps oui ça irait mieux. J'enchaînais alors en parlant de Anton à ma mère. J'avais dit le nom de mon ami sans m'en rendre compte peut être parce que je me sentais toujours plus sereine quand je pensais à lui.

« Anton ? Un nouvel ami ? »

Je souriais puis je me tournais pour la regarder. Je me sentais mieux et j'avais enfin un sujet dans lequel je ne me sentais pas enchainée.

« Oui maman. »

Je souriais. Anton était un ami. Bon lui disait que nous sortions ensemble mais je n'en étais pas certaine. Il était vrai que nous passions de plus en plus de temps ensemble mais je détestais son côté trop sûr de lui. Bon il était vrai que j'adorais aussi ce côté de sa personnalité.

« Et bien nous avons le même avis sur ce sujet. Vous semblez assez proche pour que tu te confie. Parles-moi un peu de lui, je le connais ? »

Je réfléchissais. Il ne me semblait pas qu'elle le connaisse. Je ne voyais pas où ma mère aurait pu rencontrer mon Anton.

« Je ne pense pas que tu le connaisses. Il travaille avec moi à l'Orphelinat. Enfin, il est l'avocat en charge des dossiers de l'orphelinat. »

Je souriais et je réfléchissais à ce que je pouvais bien lui dire mais

« Que veux-tu savoir sur lui maman ? »

ça serait sûrement plus simple qu'elle me pose des questions. Je saurais lui répondre avec je l'espérais précision. J'espère surtout qu'elle puisse l'apprécier parce que je ne voulais pas qu'elle m'interdise de le revoir. Je ne savais pas si je pourrais me faire à l'idée de ne plus le voir.

« Oh si je sais ! C'est un legilimens et du coup nous... »

Je détournais les yeux. C'était peut être le moment de lui dire.

« Je voulais garder cela secret jusqu'à ce que je sois très performante mais... Il se peut que... Non fait je... Je suis moi aussi legilimens. »

J'avais fini ma phrase dans un souffle ne sachant pas si d'une part ma mère était au courant – elle aurait pu l'apprendre par n'importe qui – ou si elle allait bien le prendre.

Hors Jeu : Regina peut avoir appris que sa fille est legilimens si tu veux ça ne me pose pas de soucis :l:
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