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 veuillez attacher votre ceinture nous traversons une zone de turbulence ▬ james

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MessageSujet: veuillez attacher votre ceinture nous traversons une zone de turbulence ▬ james   veuillez attacher votre ceinture nous traversons une zone de turbulence ▬ james Empty20.10.16 18:10

La journée avait été plutôt bonne. J'avais clôturé des dossiers, j'avais eu des réunions... En fait ça avait été une journée des plus classiques sauf qu'une opération était en cours. Peu de personnes étaient au courant de l'opération mais bien entendu la maison l'était et mon service également. J'avais appris en fin de journée que l'opération avait été un succès. Tout le monde était heureux, moi la première. J'avais pensé à un moment à proposer un verre à quelqu'un histoire de fêter cela mais je n'étais pas proche de beaucoup de personne et Ethan n'étant pas là je m'étais ravisée. Malgré tout, je ne voulais pas perdre ma bonne humeur alors j'étais rentrée à mon appartement, j'avais fait livrer mon repas, je m'étais ouverte une bouteille de vin et j'avais pris un de mes livres préférés. Je passerai une soirée certes à la maison mais ça serait une bonne soirée. Je ne m'en ferai plus. Pendant quelques heures je n'aurai plus de crainte en moi. J'avais déballé mon repas et m'étais servi un verre de vin. Installée au fond de mon fauteuil, je buvais, mangeais et lisais. La soirée ne pouvait être plus parfaite. Enfin si elle le pouvait pas ce n'était pas important. Rien ne pouvait entacher ma soirée. Perdu entre deux phrases de Richard à Buckingham, j'entendis mon téléphone sonner. Que se passait-il encore ? Je déposais mon verre sur la table et je passais de la position semi-allongée à une position assise.

Citation :
Salut Jess,
Un petit message pour t'avertir que les factions sont parvenus à mettre en déroute les attentats prévus par les Pro-moldus, toutefois Elijah a été blessé par balle durant l'action. Tu penses que Washington peut se passer de toi pour te permettre de te rendre au chevet de ton mari ?

Mon sang ne fit qu'un tour se bloquant quelques secondes sur le message de Cyrius. Mes doigts cependant se mirent à pianoter rapidement sans m'en rendre compte exigeant de la part du cousin de mon époux des nouvelles. N'attendant pas sa réponse, je me levais du canapé, bousculant la table du salon et reversant mon verre de vin qui se brisa. Je soupirai un peu et je ramassais les morceaux de verre mais dans la précipitation j'arrivais quand même à me couper. Je levais les yeux au ciel puis j'allais dans la salle de bain d'une part pour me soigner rapidement et d'autre part pour préparer ma valise. Je me précipitais dans ma chambre, attrapant un maximum de vêtement en un temps record. J'avais fait ma valise en moins de trente minutes. J'avais même commandé un taxi pour me rendre à l'aéroport. Il était évidant que j'allais me rendre à Chicago sur le champ. Je ne pouvais pas faire autrement. Même si nous étions en froid avec Elijah je ne pouvais pas le laisser seul quand il était blessé. Il ne le ferait pas pour moi alors je ne le ferai pas pour lui. La main enroulée dans un foulard, je descendais les escaliers en n'ayant même pas pris la peine de nettoyer le vin. J'allais retrouver mon appartement avec une odeur des plus désagréables en rentrant... Enfin je m'en fichais. Je dis au conducteur de taxi que je voulais me rendre à l'aéroport. Je n'avais pas encore de billet d'avion. Je verrai sur place. J'achèterai un billet là-bas et je me rendrais à l'hôpital tout simplement.

Le trajet en taxi me parut extrêmement long surtout que je continuais à converser avec Cyrius et il ne me rassurait en rien. Au contraire, il attisait ma peur. Arrivée à l'aéroport, je payais le taxi et je m'engouffrais dans le bâtiment. J'allais voir immédiatement une hôtesse qui me dit qu'un avion en direction de Chicago partirait dans quatre heures. Parfait. Je prenais un billet et j'allais m'asseoir. Étrangement maintenant que j'étais au sein de l'aéroport j'étais sereine. Les heures passèrent lentement. Dès que je le pus, j'allais faire les enregistrements et j'allais dans la salle d'embarquement. Je regardais autour de moi et il y avait tellement d'insouciance. Des enfants courraient autour de bagages à main. Des parents riaient. Des adolescents parlaient de leur voyage et de leur aspiration pour leur vie future. Je souriais un peu. On avait beau tout prévoir, on n'était jamais prêt. Je n'avais pas été prête quand j'étais partie pour mes études à New-York. Je n'avais pas été prête non plus quand j'avais perdu notre bébé ou quand Elijah ne m'avait pas rejoint à New-York. Non en fait nous n'étions jamais prêt. Mon regard perdu dans le vague je ne me reconnectais à la réalité que pour répondre à Cyrius. Sauf que nous avions fini notre conversation depuis quelques minutes déjà. C'est une petite fille qui me ramena à la réalité.

« Madame ! Pourquoi tu pleures ? »

Je lui souriais et je lui dis que c'était parce que j'étais contente de rentrer chez moi. Elle me sourit et me dit qu'elle allait voir sa mamie. C'était assez rassurant de voir autant d'insouciance chez quelqu'un. Cela me rappelait qu'il y avait encore de l'espoir pour ce monde de fou. Quand notre avion fut appelé je me levais. J'attendais patiemment et je rentrais dans l'avion quand se fut mon tour. J'avais choisi une place côté couloir pour être tranquille. Je pourrai me lever plus facilement sans déranger personne. Une fois installée, j'attrapais mon téléphone et je l'éteignais. Je poussais un long soupire. L'avion décolla.

En vol j'étais assez sereine malgré une main qui me lançait. Maintenant que j'étais sûre d'arriver à destination, l'adrénaline quittait peu à peu mes veines laissant place à une coupure qui me brûlait et qui me lançait. Enfin ce n'était pas important. Dans quelques heures je serais auprès de Elijah. Je souriais un peu et je me détachais dès qu'on nous en donna l'autorisation. Je baissais la tablette et j'enlevais même le pansement pour observer ma plaie une minute avant de la recouvrir à  nouveau parce qu'elle n'était pas belle. Je m'enfonçais un peu dans mon siège me disant qu'il serait bien que je dorme un peu. Je devais quand même avoir une mine de déterrer.

« Est-ce que vous aurez besoin de vous lever ? Parce que je voudrais dormir un peu et je ne voudrai pas vous gêner. »

J'avais quand même poser la question à mon unique voisin. Le vol n'était visiblement pas complet. Je souriais à mon voisin attendant une réponse de sa part avant que je ne m'endorme, enfin si j'arrivais à trouver le sommeil bien entendu.

Spoiler:
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James A. Wilkerson
James A. Wilkerson

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ϟ Métier : soldat ϟ Âge : 30 ans ϟ Race et sang : moldu ϟ Particularité : tireur d'élite ϟ Statut civil : Célibataire

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ϟ Messages : 413 ϟ Date d'inscription : 01/08/2015 ϟ Disponibilité RP : 1x/semaine ϟ Célébrité : Bradley James ϟ Crédits : PresleyCash

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MessageSujet: Re: veuillez attacher votre ceinture nous traversons une zone de turbulence ▬ james   veuillez attacher votre ceinture nous traversons une zone de turbulence ▬ james Empty27.10.16 13:06


   

James & Jessy



   
Pourquoi fallait-il toujours qu'elle n'en fasse qu'à sa tête ? Pourquoi ne l'avait-elle donc pas averti qu'elle partait pour Chicago avec Grayson et Reyes ?! Bien évidemment elle n'était plus une petite fille. Bien évidemment son travail était important. Bien évidemment elle avait passé l'âge d'avoir un chaperon, encore que ça, ça pouvait se discuter. Et bien évidemment, on aurait besoin d'elle mais bordel, il y avait d'autres médecins dans ce foutu pays ! Pourquoi avait-elle ce besoin de foncer au devant du danger depuis quelques temps ?! Tout ça, c'était depuis qu'il avait entendu parler de ces fameuses rumeurs entre elle et Septimus. Elle n'avait ni nié ni démentit ses accusations quand il avait exigé des explications, Lilian lui-même n'était au courant de rien. Au début, il en avait fortement douté, après tout les commérages c'est ce qui se faisait de mieux au Bastion. Il n'était pas sans ignorer qu'ils s'étaient vus à l'hôpital à cause de ce sorcier qui était toujours détenu au Bastion mais de là à voir naître une romance entre ces deux-là c'était un pas qu'il n'aurait jamais franchit. Hopkins avait beau être la seconde figure emblématique de l'inquisition, il restait un cracmol, un sorcier quoi qu'on en dise et sa cousine détestait les sorciers au moins autant que lui. De plus, il était beaucoup trop vieux pour elle, qu'est-ce qu'elle pouvait bien lui trouver ?!! La simple idée de les imaginer ensemble l'écoeurait au plus haut point, il imaginait bien les repas de famille avec Septimus face à son père pour partager la dinde de Thanksgiving. Cette idée idiote le fit glousser stupidement bien malgré lui, non décidément c'était vraiment pas possible.

Qu'il y ait eu ou non une relation entre Hopkins et Arizona, et quelle qu'en soit la nature, elle avait rapidement tourné court. On ne les voyait plus se fréquenter et Arizona avait décidé de partir à Santa Fe pour diriger son dispensaire afin de venir en aide aux victimes des attentats des différents groupes terroristes. Une attitude honorable certes, mais qui pour James n'était en réalité qu'une fuite en avant. Elle avait des problèmes, elle s'enfuyait et se plongeait dans son travail, c'était du Ari tout craché ! Guère rassuré de ne plus la savoir en sécurité au Bastion mais en première ligne dans un Etat mis à feu et à sang depuis ces dernières semaines par deux groupuscules terroristes, James était parvenu à prendre une permission de quelques jours pour aller la voir. Ce n'était pas vraiment le moment idéale en ce moment de quitter le Bastion, puisque depuis sa dernière esclandre pendant la petite sauterie dédié à Yong, il y avait eut quelques retombés. Ainsi, Rivers, Wagner et quelques autres personnes de valeurs identifiés comme étant des partisans de son père, avaient été éloigné du Bastion pour remplir une mission visiblement très dangereuse et top secrète. C'était Micah, dont personne ne soupçonnait réellement l'amitié qu'il avait pour Rearden qui l'avait averti. Autant dire que cette révélation n'avait guère amélioré ses relations avec son père qui lui avait remonté les bretelles non seulement comme s'il n'était qu'un petit garçon désobéissant mais en plus devant Micah. Comme de coutume, James avait riposté arguant avec justesse que cette altercation était parfaitement justifiée et que loin de leur nouire, elle avait poussé certaines personnes à réfléchir quand à la légitimité plus que douteuse de Camila au poste de Leader. Elle n'était qu'une gamine incompétente et tous pouvait enfin le voir. Cet échange qu'elle avait passé avec les Mages Fondateurs pour récupérer son meilleur ami était une grossière erreur, et elle avait beau prétendre le contraire il n'était pas dupe, elle n'aurait jamais agit de la sorte si le prisonnier en question n'avait pas été l'un de ses proches.

Pensait-elle réellement empêcher les gens de réfléchir et de se réunir en éloignant tous les partisans connus de son père ? Elle était ridicule, les gens n'étaient pas stupides et voyaient bien son petit jeu. Barbosa tout comme Hopkins voulait régner seule et sans partage sur un territoire qu'elle était incapable de gérer. Pour vaincre les sorciers et toutes ces maudites créatures magiques, ce n'était pas d'une gamine capricieuse qu'ils avaient besoin mais d'un véritable leader, un homme d'expérience et déterminé comme son père, qui ne craint pas de prendre des décisions aux mesures radicale, de cela, il en était convaincu.

S'éloigner du Bastion n'était peut-être pas le moment idéale, surtout sans Rivers dans les parages mais son père pouvait très bien se débrouiller tout seul et en cas de besoin James savait qu'il pourrait compter sur le soutient de Micah. Pour sa part, lui avait eut besoin de s'éloigner, et de partir quelques jour loin de toute cette tension, c'est pourquoi il s'était rendu à Santa Fe pour rendre visite à sa cousine et voir comment elle était installée, comme il le lui avait promis, mais également, plus officieusement afin de s'assurer qu'elle ne risquait rien dans ce dispensaire inquisitorial qui pourrait très aisément devenir une cible privilégié du Cercle. Heureusement les mesures de protections de ce dernier n'étaient pas négligeables et avait su le rassurer...

Et alors qu'il commençait à être serein, il découvrait que sa cousine lui avait laissé les clés de son appartement pour se rendre à Chicago avec Grayson. Elle ne lui en avait pas dis plus, c'est en surfant sur internet qu'il avait découvert tout ce qui se tramait à Chicago et qu'il avait sauté dans le premier avion en partance pour la rejoindre. Un avion qui avait du être détourné à cause des attentats et qui avait fait un arrêt aussi inutile que frustrant de deux heures à Washington, avant de finalement reprendre son envole pour sa destination initiale. Ce petit intermède lui avait fait perdre un temps prodigieusement agacement alors qu'il aurait déjà du se trouver sur place. Bon sang mais quel besoin avait-elle eut de se rendre à Chicago ? La plupart des victimes seraient des sorciers de toute manière, ça ne valait vraiment pas la peine qu'elle risque sa vie aussi inutilement ! Mais on ne disait pas à sa cousine ce qu'elle devait ou ne pas faire.

Lâchant un soupir, il perdit son regard sur l'aéroport qui était plongé dans l'obscurité de la nuit, mais illuminé par les lumières artificielles qui lui conférait un certain charme. Ce fut sa voisine de gauche qui le tira de ses pensées et qui l'incita à se tourner dans sa direction.

- Pardon ? Ah non, je ne me lèverais pas, lui assura-t-il

Ce ne fut qu'après lui avoir répondu qu'il observa plus attentivement sa nouvelle voisine. Elle était très jolie, peut-être la trentaine comme lui, son métissage lui donnait un charme certain et elle devait être très jolie quand elle souriait, ce qui n'était pas le cas actuellement. Elle paraissait très fatigué et avait les traits tirés, une sorte de lassitude émanait d'elle. Elle portait un tailleur, et ressemblait à une femme d'affaire, ou du moins une cadre d'un groupe important.

- Dure journée ? Lui demanda-t-il avant de se présenter. Je m'appelle James, et… j'aimerai que cet avion décolle à présent ! C'était le vol direct pour Chicago mais allez savoir pourquoi on a fait une escale imprévu de 2h à Washington ! Enfin je vais pas m'en plaindre ! Vous êtes beaucoup plus agréable que mon voisin précédent…

Le blond s'interrompit soudainement, et l'observa l'oeil critique en songeant à ce dernier

- Rassurez-moi, vous ne ronflez pas ? Lui demanda-t-il en plaisantant à moitié avant de reprendre son sérieux. Vous avez eut plus d'info concernant ce qui se passe à Chicago ? Je veux parler de la prise d'otage… Vous avez du en entendre parler, les choses évolues vite dans ce genre de situation et nous dans cet avion on était un peu coupé du monde, lui expliqua-t-il un peu confus.





   
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MessageSujet: Re: veuillez attacher votre ceinture nous traversons une zone de turbulence ▬ james   veuillez attacher votre ceinture nous traversons une zone de turbulence ▬ james Empty12.11.16 0:07

Je n'avais pas enregistré de bagage en soute. Je ne comptais pas rester longtemps à Chicago. Je n'avais pas le temps de toutes les façons. Mon travail m'attendait et je n'avais pas le droit de faillir à ma tâche tout comme je ne pouvais pas faillir à mon rôle d'épouse. Par moment j'aurai voulu que mon ambition ancienne ne soit pas aussi puissante. J'aurai voulu qu'elle ne me rende pas aussi fière et autoritaire pour faire que mon cœur accepte de quitter l'homme que j'aimais depuis tellement d'années. Ensuite cette ambition avait laissé place à une fierté mal placée, me refusant de voir que j'étais malheureuse. Elle attendait simplement le bon moment pour me frapper en pleine figure sans que je ne puisse faire quoi que se soit contre. De ce fait j'avais pleuré, j'avais crié, hurlé même et elle elle avait rit à gorge déployée face à la médiocrité dont j'avais fait preuve.

Donc je n'avais qu'un bagage à main et ça avait été folklorique pour le mettre dans le casier juste au dessus de ma place. Déjà j'avais mis tout mais surtout n'importe quoi dans cette valise du coup elle était lourde et j'avais eu du mal à la soulever. La fatigue en plus du poids n'avaient pas aidé à ce que je réussisse dans ma tâche. Heureusement pour moi un stewart est venu m'aider et j'avais enfin pu m'installer à ma place. Pour essayer de ne pas avoir l'air trop fatiguée, je voulais dormir un peu et c'était donc tout naturellement que je demandais à mon voisin de droite s'il ne voulait pas se lever. Je préférais qu'il le fasse maintenant et qu'il me laisse dormir après. Je détestais être réveillée en sursaut du coup je prenais les devants. Cependant, j'avais l'impression de l'avoir sorti de sa rêverie puisqu'il mit bien une minute avant de me répondre.

« Pardon ? Ah non, je ne me lèverais pas. »

Je souriais. Il me semblait que j'avais sorti de sa rêverie mon voisin. Je souriais en soin en le détaillant de la tête aux pieds. Blond, visiblement jeune peut être mon âge, il ne semblait pas vraiment à l'aise dans cet avion chose que je pouvais comprendre. Maintenant j'avais l'habitude de prendre l'avion mais avant je stressais énormément. J'avais toujours pensé que les moyens de transports sorciers auraient été bien plus efficaces mais surtout moins dangereux. Enfin maintenant j'avais vaincu ma peur de l'avion et ça me faisait toujours sourire quand je voyais quelqu'un de mal à l'aise.

« Dure journée ?  »

J'avais donc une tête aussi affreuse que cela. Je souriais un peu en coin avant de m'étirer dans mon siège, m'enfonçant un peu plus dedans. Fermant les yeux je me demandais pourquoi je faisais tout cela. Au final, Elijah ne voudrait sûrement pas me voir enfin pas dans cet état là. Je ne pourrais pas rester de toutes les façons longtemps à cause de mon travail. Je soupirais un peu et je tournais mon visage vers l'homme et rouvrant les yeux je lui répondis dans un sourire chaleureux :

« Oui très dure. »

Et elle n'était pas finie. J'avais encore quelques heures de vol et quelques minutes de trajets en taxi pour retrouver mon époux. Bien que Cyrius m'ait assuré que Elijah allait bien je ne pourrais me sentir mieux qu'une fois l'avoir vu. J'étais souvent excessive dans mes sentiments qu'ils soient négatifs ou positifs. En l'occurrence la peur qui m'habitait là me faisait prendre un peu pied. J'avais déjà gribouillé le livre que j'avais pris. J'en avais même déchiré des morceaux de page. J'avais réduit en miette un papier se trouvant dans mon sac à main. Je m'enfonçais un peu plus dans le siège priant intérieurement que l'avion décolle rapidement.

« Je m'appelle James, et… j'aimerai que cet avion décolle à présent ! C'était le vol direct pour Chicago mais allez savoir pourquoi on a fait une escale imprévu de 2h à Washington ! Enfin je vais pas m'en plaindre ! Vous êtes beaucoup plus agréable que mon voisin précédent... »

Je me redressais quand il commença à me parler. Je ne pouvais pas paraître déplaisante loin de là c'était pour cela d'ailleurs que je me tournais un peu vers lui et que dans un sourire je lui répondis le plus simplement du monde :

« Je m'appelle Jessica. Je suis enchantée de vous rencontrer et je vous remercie du compliment. »

Il était vrai que je recevais souvent des compliments et à chaque fois je remerciais les hommes ou les femmes qui me les faisaient. Bien entendu ça me plaisait d'en recevoir. Après tout, j'étais une femme et quelle femme n'aime pas les compliments ? Je souriais un peu plus ne voulant pas paraître grossière malgré la fatigue qui se lisait dans mes yeux. Il semblait vouloir parler et j'avais décidé de m'ouvrir plus aux autres personnes du coup je l'écouterai et je dormirai après, ou alors dans le taxi ou bien encore à l'hôpital – oui il était hors de question que je quitte mon époux cette nuit, aucun médecin ne m'interdirait de rester dormir la nuit.

« Rassurez-moi, vous ne ronflez pas ? Vous avez eut plus d'info concernant ce qui se passe à Chicago ? Je veux parler de la prise d'otage… Vous avez du en entendre parler, les choses évolues vite dans ce genre de situation et nous dans cet avion on était un peu coupé du monde. »

Je riais un peu. On ne me l'avait jamais faite celle-ci ! J'aime beaucoup ce jeune homme. Il a de l'audace et de la réparti. Par contre, il ne cache pas très bien son anxiété et étrangement je me dis que je pourrais peut être le rassurer ou encore plus l'affoler ça se peut ça aussi.

« A priori non je ne ronfle pas ! Je ne dérange pas mon époux du moins. »

Je souriais tandis que machinalement mon index droit alla caresser mon alliance. Cela faisait un moment que Elijah et moi ne dormions plus ensemble mais il ne s'en était jamais plaint que nous vivions ensemble. Peut être que ça serait différent quand nous nous retrouverions. Enfin si nous arrivions à nous retrouver bien entendu. Je souriais au jeune homme dans air rassurant. Du moins j'essayais de l'être afin de répondre à la seconde partie de sa question.

« Visiblement c'est terminé. Je me rends justement à Chicago pour voir un blessé. »

Ce n'était peut être pas le bon moyen de rassurer une personne que de parler de blesser. Je suis vraiment un boulet par moment quand je m'y mets. Enfin je lui souriais encore plus et j'ajoutais rapidement espérant qu'il ne relèverait pas la première partie de ma réponse.

« Enfin je ne veux pas vous ennuyer ! Vous vous rendiez à Chicago pour quelle raison sans indiscrétion ? »

Après tout, il commençait à m'intriguer et comme il avait entamé le question réponse il devrait lui aussi s'y plier. Je posais ma tête sur l'appui tête de mon siège et je me tournais un peu dans mon siège me retrouvant sur la tranche pour pourvoir le regarder tandis que nous parlions avide d'en apprendre un peu plus sur lui. Ce voyage ne serait peut être pas aussi long que je l'aurai pensé au départ.
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James A. Wilkerson
James A. Wilkerson

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MessageSujet: Re: veuillez attacher votre ceinture nous traversons une zone de turbulence ▬ james   veuillez attacher votre ceinture nous traversons une zone de turbulence ▬ james Empty21.11.16 21:19



Jessy James




Perdu dans ses pensées, James n'avait absolument pas fait attention à tout ce qui se passait autour de lui. Le va-et-vient des passagers lors de cette escale imprévue, l'avait laissé complétement indifférent, du moins jusqu'à ce que sa charmante nouvelle voisine ne lui adresse la parole et s'inquiète de savoir s'il était le genre de voisin à déranger continuellement la personne qui se trouvait à ses cotés en s'étirant ou en se levant sans arrêt pour marcher ou aller aux toilettes. Une situation de vécu de toute évidence. A vrai dire, rien n'agaçait plus James que ce genre de personnes qui avaient continuellement la bougeotte, c'était la raison pour laquelle quelque soit ses déplacements lorsqu'il était contraint de prendre un transport public, il choisissait toujours le coté fenêtre pour ne pas être dérangé. Après avoir rassuré sa charmante voisine, James fit un peu plus attention à elle et la détailla de la tête aux pieds. La jeune femme possédait cette beauté si caractéristique et particulier qui était du à son métissage. Elle était très jolie, du moins à son goût, et aurait très bien pu être mannequin du moins de son point de vu mais bien qu'elle portait des vêtements qui ne provenait pas du supermarché du coin, il y avait en elle une éducation et une réserve qu'il ne se conciliait absolument pas avec les reines du podium. Il lui était impossible de lui donner un âge, mais elle devait avoir entre 27 et 33 ans grand maximum, ce qu'il avait très rapidement remarqué par contre c'est que la belle était déjà prise à en juger par l'alliance à son doigt, ce qui n'avait rien de surprenant, ce qui l'était davantage c'était les traits tirés et fatigués qui marquaient son visage. Elle semblait ne pas avoir dormi depuis longtemps, de toute évidence trop occupé à pleurer à en juger par ses yeux rougis. James espérait au fond de lui qu'il ne venait pas de tomber sur l'une de ces personnes insupportable qui vous tenait continuellement la patte pour vous saouler avec leurs innombrables malheurs, ce n'était cependant pas l'impression qu'elle lui donnait à en juger par le véritable sourire qu'elle lui adressa en se présentant à son tour

James ne pu retenir un sourire amusé en l'entendant évoquer subtilement son époux. L'avait-elle prise pour l'un de ces dragueurs insupportables qui avait besoin d'être gentiment recadré ? Bon c'était de bonne guerre puisque lui-même l'avait prise pour une pleurnicheuse, et puis, il ne pouvait pas dire qu'il qu'elle avait totalement tort le concernant. Il aurait surement cherché à faire plus ample connaissance avec elle dans un but certain si elle n'avait pas porté d'alliance. Les femmes mariés, c'était très peu pour lui, ça apportait beaucoup trop de complications pour des choses qui n'en valaient vraiment pas la peine. S'il avait choisit d'entamer la conversation avec elle c'était uniquement parce qu'elle l'intriguait. Quel genre de malheur pouvait accabler une personne comme elle qui semblait pourtant tout avoir ? Et puis il espérait qu'en sa compagnie le temps passerait beaucoup plus vite quand écoutant les différentes pistes musicales de son MP4.

Et s'il souriait de l'entendre rire à sa remarque son visage devint cependant plus sérieux lorsqu'elle évoqua les raisons de son déplacement, qui lui firent presque aussitôt comprendre le pourquoi de ses larmes et de son visage défait, et son explication n'avait absolument rien de futile. Tout comme lui, et probablement d'autres personnes encore présentes dans cet avion, si elle se rendait à Chicago c'était uniquement à cause de cette prise d'otage. Et s'il avait été soulagé d'apprendre de sa bouche qu'elle était enfin terminée, il fit preuve de sympathie en découvrant que l'un de ses proches avait été blessé

- Je suis sincèrement désolé, est-ce que vous savez si son état grave ?


Il ne connaissait pas cette personne mais il espérait de tout coeur, ne serait-ce que pour sa charmante voisine, qu'elle s'en sortirait.

- Vous inquiétez pas, ils ont des médecins très compétents là-bas. Je suis sur qu'il se trouve entre de bonnes mains.

Sa cousine était sur place, et la connaissant elle devait agir comme un véritable petit soldat, gérant son petit monde tel un chef d'orchestre qui ne permettait pas la moindre note dissonante. Arizona était ainsi, que ce soit avec sa famille ou le personnel hospitalier qui se trouvait sous sa responsabilité, elle exigeait le meilleur de chacun d'entre eux. Les tirs aux flancs et les incompétents n'avaient pas leurs places à ses cotés mais elle n'était pas la seule, c'était une caractéristique familiale, son père étant probablement le pire puisqu'à moins de s'appeler Micah ou Rivers, rien de ce que les autres faisaient n'était jamais assez bien, et surtout pas lui. Plus d'une fois il avait éprouvé cette jalousie ridicule à l'égard de Rivers qui avait gagné le respect de son paternel avec une facilité déconcertante. James avait parfois l'impression que Jed était ce fils que son père aurait préféré avoir, pas de chance pour lui, il n'était pas Jedediah et ne le serait jamais, ce qui provoquait en lui un certain ressentiment vis-à-vis de cet ancien mercenaire qu'il n'appréciait pas des masses, même s'il était le premier à reconnaître sa valeur et sa détermination, une détermination qui paraissait parfois lui faire défaut, mais il y avait des situations extrêmes et des agissements qu'il ne pouvait pas soutenir.
Peut-être était-ce parce qu'il semblait perdu dans les méandres de ses pensées, mais Jessica se fourvoya complétement lorsqu'elle s'inquiéta de l'ennuyer avec ses problèmes

- Non, non, la rassura-t-il, vous ne m'ennuyez pas du tout, j'étais juste entrain de penser à quelque chose, en fait je me rend à Chicago pour un peu près les mêmes raisons que vous. Ma cousine est partie là-bas, elle est médecin. C'est plus fort qu'elle, dès qu'il y a du danger il faut qu'elle court au-devant des ennuis. Elle a quitté une place sur et sans danger pour courir officier à Santa Fe juste après les attentats dont l'Etat du nouveau-Mexique a été victime et à présent que les attentats se déplacent dans un autre Etat devinez où elle court ? Je vous l'donne dans le mille : à Chicago, soupira-t-il. Je sais que son boulot c'est de sauver des vies, mais elle n'est peut-etre pas obligé de le faire dans chaque ville où des attentats se produisent, rajouta-t-il avec lassitude.

Il ne comprenait pas ce goût du danger qui animait Arizona ces derniers temps. Se sentait-elle plus vivante ainsi ? A quoi jouait-elle exactement ? Il appellerait Lilian quand il serait installé à Chicago et qu'il aurait vu Ari pour en discuter avec lui et connaître son opinion à ce sujet.

- Arizona est un peu comme une grande soeur pour moi, bon pour être franc on se dispute beaucoup et il faut pas qu'on se fréquente trop parce que ça explose très vite mais ça n'empêche qu'on s'aime beaucoup quand même, même si elle a le don de me rendre chèvre. Vous avez des frères ou des soeurs ? Moi je suis fils unique et par moment c'est un vrai soulagement, par d'autres, je suis content d'avoir mes cousins

Etre le fils de Rearden Wilkerson n'était pas toujours facile et il aurait adoré avoir un frère ou une soeur avec qui partager ses craintes, ses doutes, son ressentiment, ou encore ses joies mais pleurer sur ce que l'on ne possédait pas n'avançait à rien, la meilleure attitude à avoir c'était de se concentrer sur ce qu'il avait et il avait Arizona et Lilian dans sa vie. Ils étaient peut-être ses cousins mais pour lui ils se rapprochaient bien plus d'une grande soeur et d'un petit frère. Et puis les enfants uniques avaient souvent le défaut d'idéaliser les relations entre frère et soeur alors que lorsque l'on écoutait ceux qui en avaient c'était loin d'être aussi idéale que ça le paraissait. Rivalité, bigarre, chamaillerie, jalousie... et ça H24 pendant au moins 18 ans. Pas possible de se dire que chacun rentrerait chez soi et qu'ils ne se verraient plus avant la prochaine réunion familiale. Quand il y réfléchissait il se disait qu'au final c'était pas plus mal comme ça finalement. Chassant ces réflexions sommes toutes on ne peut plus futiles il leva son regard sur sa jolie voisine pour en revenir à des considérations plus terre à terre.

- Est-ce qu'ils ont pu communiquer un premier bilan des victimes de ces nouveaux attentats ? *


____________

* Alors il n'y a eut aucune victime parmi les civiles. Les quelques morts à déplorés sont du coté des terroristes et de quelques agents des forces de l'ordre. Il y a eut des blessés mais aucune estimation. Après, tu peux très bien ne pas avoir entendu de bonnes informations ou ne rien savoir du tout, après tout, la prise d'otage c'est seulement terminé du coup les informations ne sont pas forcément fiables, mais ça c'est toi qui voit







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MessageSujet: Re: veuillez attacher votre ceinture nous traversons une zone de turbulence ▬ james   veuillez attacher votre ceinture nous traversons une zone de turbulence ▬ james Empty24.11.16 17:05

Je ne savais pas pourquoi je m'étais mise à lui parler. Il n'était pas rare que je parle à des inconnus déjà du fait de mon métier mais de là à parler à un inconnu de mes peurs. Peut être que ma thérapie avait trop d'effet mais en tout cas je me sentais un peu plus à l'aise dans ce maudit transport en commun moldu depuis que je lui parlais. Je lui avouais alors que j'allais voir une personne blessée. Je ne précisais pas qu'il s'agissait de mon mari. A vrai dire, nous étions encore mariés avec Elijah mais tout était tellement obscure que je ne savais pas vraiment comment appeler notre relation.

« Je suis sincèrement désolé, est-ce que vous savez si son état grave ? »

Mon voisin était visiblement empathique et ça me fit chaud au cœur.  Si j'en croyais mon cousin mon époux n'était pas dans un état pitoyable mais je me méfiais toujours de ce que disait Cyrius. Non pas parce qu'il pourrait me mentir mais je le soupçonnais de vouloir me ménager s'il le fallait tout comme je le ferais au besoin. Du coup j'avais peur de retrouver mon époux dans un état assez critique.

« D'après ce qu'on m'a dit il n'est blessé qu'à l'épaule mais je me sentirais mieux une fois que je l'aurais vu. Je suis tellement inquiète. »

Et je n'arrivais pas à m'enlever ce sentiment de culpabilité, ce sentiment d'avoir perdu des années pour rien. C'était l’électrochoc qui m'avait poussé à vouloir faire des efforts pour Elijah. Je m'étais promis de le recontacter et de le voir pour mettre les choses à plat et pourquoi pas sauver ce qu'il restait de notre couple. Je caressais mon alliance, mon regard perdu au loin.

« Vous inquiétez pas, ils ont des médecins très compétents là-bas. Je suis sur qu'il se trouve entre de bonnes mains. »

Je souriais un peu tristement. Cyrius m'avait dit que Elijah allait bien mais j'avais toujours cette peur de recevoir à mon arrivée à l'aéroport un appel de mon cousin par alliance m'annonçant la mort de mon mari. Je ne pouvais pas le perdre. Pas maintenant alors que j'avais enfin pris mon courage à deux mains. Ce n'était pas possible. Je répondais dans un soupire à son encouragement.

« J'espère. »

Il n'y avait pas grand chose à dire de plus alors je le priais de m'excuser de l'embêter. Quand j'avais peur j'avais soit tendance à trop parler soit à me taire. Visiblement j'avais décidé de parler. Je souriais un peu à mon interlocuteur d'un air désolé.

« Non, non. Vous ne m'ennuyez pas du tout, j'étais juste entrain de penser à quelque chose, en fait je me rend à Chicago pour un peu près les mêmes raisons que vous. Ma cousine est partie là-bas, elle est médecin. C'est plus fort qu'elle, dès qu'il y a du danger il faut qu'elle court au-devant des ennuis. Elle a quitté une place sur et sans danger pour courir officier à Santa Fe juste après les attentats dont l'Etat du nouveau-Mexique a été victime et à présent que les attentats se déplacent dans un autre Etat devinez où elle court ? Je vous l'donne dans le mille : à Chicago. Je sais que son boulot c'est de sauver des vies, mais elle n'est peut-etre pas obligé de le faire dans chaque ville où des attentats se produisent. »
« Mon mari est marshal et je ne comprends pas non plus pourquoi il va toujours dans les endroits dangereux. Enfin si c'est son travail mais je suis certaine qu'il aime cela. Et nous on s'inquiète. Vous pour votre cousine et moi pour mon idiot de mari. »

Je ne comprenais pas pourquoi il avait besoin d'être au cœur de l'action mais je ne voulais pas lui empêcher de vivre cela. Il était heureux de faire ce travail et je ne pouvais pas l'en empêcher même si par moment j'avais envie de lui tordre le cou notamment quand il est sur un lit d'hôpital comme maintenant. Je détestais qu'on me dise qu'il soit arrivé quelque chose à mon époux. Même si nous ne nous étions par parlé d'un moment, je m'informais régulièrement de son état de santé. Je tournais ma tête vers lui pour l'écouter me parler. Il semblait vraiment anxieux. Ça me faisait un peu de peine de le voir ainsi.

« Arizona est un peu comme une grande soeur pour moi, bon pour être franc on se dispute beaucoup et il faut pas qu'on se fréquente trop parce que ça explose très vite mais ça n'empêche qu'on s'aime beaucoup quand même, même si elle a le don de me rendre chèvre. Vous avez des frères ou des soeurs ? Moi je suis fils unique et par moment c'est un vrai soulagement, par d'autres, je suis content d'avoir mes cousins. »

Je comprenais. Quand je l'entendais parler j'avais l'impression d'entendre la relation de Elijah et Cyrius ou de Elijah et de Vanessa. Je souriais avec tendresse alors que je me rappelais les moments où j'étais heureuse auprès de ma famille. C'était il y a tellement longtemps mais je m'en souvenais comme si c'était hier. Je n'avais jamais été aussi heureuse qu'avec eux autour de moi. A contrario c'était aussi l'étouffement que j'avais ressenti quand j'étais plus jeune. Je devais toujours bien me tenir face à la famille d'Elijah et ça avait été une pression beaucoup trop importante pour mes épaules. Cependant, maintenant je regrettais de ne pas avoir fait plus d'effort. Peut être que je pourrais un jour de me rattraper auprès d'eux.

« Fille unique également. Je n'ai contrairement à vous pas de cousin ni de cousine mais j'ai le cousin de mon mari qui me donne un avant goût de ce j'ai perdu. On souffre quand on est seule mais encore plus quand on tient à quelqu'un. »

Ce n'était peut être que la famille de Elijah mais je me sentais proche de Cyrius. Je savais très bien que s'il lui arrivait quelque chose je serais malheureuse. Peut être pas autant que la famille de Cyrius mais je serais malheureuse. C'est pourquoi mon beau-cousin allait se prendre une ronfler lui aussi quand je le verrais. Elijah serait sûrement sous morphine quand j'arriverais donc il ne pourrait pas subir mes reproches ni mes inquiétudes alors Cyrius allait passer à la casserole. Je souriais un peu alors que cette idée prenait de plus en plus de place dans ma tête. Je tournais mon visage vers lui et j'écoutais sa nouvelle question :

« Est-ce qu'ils ont pu communiquer un premier bilan des victimes de ces nouveaux attentats ? »

Je regardais l'homme à côté de moi. Il semblait assez inquiet et je comprenais aisément pourquoi. Après tout, il venait de me dire qu'il avait un proche là-bas. J'avais reçu un communiqué de la maison blanche juste avant de monter dans l'avion. J'avais un bilan provisoire à cause de ma position à la maison blanche. Je pouvais peut être donné une information à cet homme pour le détendre.  

« a priori, il n'y pas de victimes parmi les civils. Cela devrait déjà vous rassure. »

Je lui souriais et je posais ma main sur la sienne en signe de réconfort. Il était gentil avec moi alors je pouvais peut être lui donner une bonne nouvelle.

« Vous aussi vous allez crier sur votre cousine ? Je compte passer un savon à mon mari. Il me fait trop peur. »

Je souriais un peu tout en n'arrivant pas à cacher que j'étais anxieuse. Il était vrai que je ne pouvais pas être totalement sereine à cet instant mais savoir que je n'étais pas la seule à être angoissée par un être aimé m'aidait à garder les pieds sur terre.

▬▬▬▬▬

merci pour les explications de l'intrigue :bril:


Dernière édition par Jessica Fernandes le 18.12.16 23:18, édité 1 fois
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James A. Wilkerson
James A. Wilkerson

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MessageSujet: Re: veuillez attacher votre ceinture nous traversons une zone de turbulence ▬ james   veuillez attacher votre ceinture nous traversons une zone de turbulence ▬ james Empty17.12.16 18:18


 

James & Jessy



  James écoutait sa voisine lui faire part des raisons qui la poussaient à se rendre à Chicago. Il n'était nulle question d'un voyage d'affaire ou de plaisir, ni même de rendre un quelconque hommage à des disparus restés de l'autre coté du Dôme. Jessica était un peu comme lui, elle s'inquiétait pour une personne qui se trouvait dans cette ville devenue la nouvelle cible de ces terroristes qui, loin de servir leur cause ne faisait que ternir l'image des Inquisiteurs. Certes, ils n'étaient pas accoquinés de prêt ou de loin à ce groupe extrémiste, du moins pas à ce qu'il sache, mais il y avait toujours des personnes prêt à faire l’amalgame entre eux et ces criminels. Toutefois, leur apparition ne faisait que confirmer ce qu'il savait déjà, que Camila Barbosa n'était pas à sa place en tant que Leader. Si son père avait pris les commandes de l'inquisition ce genre de groupe n'aurait jamais été obligé d’émerger pour se faire entendre et les non-mages se sentiraient suffisamment en sécurité pour ne pas avoir à se sentir obligé d'intervenir eux-mêmes. Camila n'était qu'une belle vitrine mais ça s'arrêtait là ! Elle n'avait pas les épaules assez large ni l'intelligence (tactique ou non) nécessaire que devait posséder un véritable Leader, elle n’était qu’une gamine qui agissait par caprice et impulsion sans réfléchir aux conséquences. D'ailleurs si elle était un véritable leader elle réunirait sans peine tout le monde sous son égide et il n'y aurait pas de telles dissensions au sein même de leur communauté comme c’était le cas en ce moment. Mais tout ceci n'était plus qu'une question de temps avant qu'un véritable leader ne prenne enfin les rennes de leur parti et que les choses bougent enfin en leur faveur, car de plus en plus de personnes prenaient conscience qu’elle n’était pas faite pour ça. Bientôt Camila Barbosa ne serait plus qu’un souvenir qui appartiendrait au passé sans être jamais parvenue à sortir de l’ombre de sa mère, feu Cécilia Barbosa, l’instigatrice de leur parti. Elle et toute sa clique : Hopkins, Hasting, Thalya…. Allaient devoir céder leurs places à de véritables dirigeants et à de véritables décisionnaires, à des personnes enfin capables de les sortir de ce marasme gluant dans lequel ils les avaient embourbé depuis la prise de pouvoir.

Des personnes comme Jessica n’auraient plus à s’inquiéter pour leurs époux, leurs enfants ou leurs proches. L’espace d’un instant, James fut pris d’un doute, le mari de Jessica était-il sorcier ? Beaucoup de personnes mages et non-mages, se rendaient à Chicago pour cette commémoration. Bien que située dans un territoire appartenant aux Mages Fondateurs, la ville de Chicago et cette cérémonie en particulier, était ouverte à toutes les communautés, le mari de Jessica n’était donc pas forcément un sorcier, pourtant le doute commençait à s’insinuer en lui lorsqu’elle répondit d’elle-même à la question silencieuse qu’il venait de se poser en lui révélant que ce dernier était Marshall. Marshall ! Un sourire admiratif se dessina sur ses lèvres alors que toutes ses craintes s’envolèrent. Les Marshall étaient des personnes normales puisque les sorciers étaient désignés sous les appellations ridicules d’Auror ou de brigade magiques

- Votre mari est Marshall ? Ouaaaahhh vous devez être fière de lui, mais à mon avis vous n’avez pas fini de vous inquiéter. Ça fait longtemps que vous êtes mariés ?

Vu l’inquiétude qui se peignait sur son visage, sa manière de jouer avec son alliance qu’elle ne quittait pas du regard et cette angoisse qui semblait ne pas vouloir la quitter, James était prêt à parier qu’ils étaient de tout jeunes mariés, peut-être 1 ou 2 ans de mariage grand maximum.
C’était agréable de pouvoir parler avec elle qui était si bien placée pour comprendre l’inquiétude qu’il ressentait pour une personne de sa famille qui par l’exercice de ses fonctions, mettait sa vie en danger pour sauver celle des autres

- C’est vrai vous avez raison, on souffre forcément quand on aime les gens, parce que l’on ne peut pas rester indifférent au sort des personnes que l’on aime, mais si on n’avait personne à aimer je trouve que ce serait plus terrifiant encore. En tout cas, ce que fait votre mari est admirable, il a toute mon admiration, il faudrait plus d’hommes comme lui si vous voulez mon avis.

Des hommes prêt à se battre pour protéger les gens qui n’étaient pas capables de se défendre il n’y a en avait pas tant que ça, mais il comprenait mieux pourquoi Jessica était si inquiète, ce n’était déjà pas un métier bien banal que son époux exerçait mais faire une intervention pour affronter un groupe de terroristes c’était encore une autre paire de manche. James ne put s’empêcher de sourire en l’entendant lui confirmer qu’elle aussi était fille unique et que bien que n’ayant aucun cousin elle considérait le cousin de son mari, dont elle paraissait très proche à sa manière de l’évoquer, comme tel. Plus il lui parlait et plus il se trouvait des points communs avec elle, il n’aurait pas pu rêver plus agréable compagnie le temps de ce vol

Alors qu’il lui avait demandé sans trop y croire et encore moins attendre de réponse de sa part, si des nouvelles avaient depuis été communiqué concernant la prise d’otages, cette dernière lui assura avec certitude qu’il n’y avait aucune victimes à déplorer parmi les otages. Si cette nouvelle avait de quoi le rassurer il n’en demeurait pas moins, qu’au même titre qu’elle, il ne serait réellement soulagé que lorsqu’il verrait Arizona en pleine forme, saine et sauve. Ce qui l’intriguait cependant c’était l’aplomb avec laquelle elle lui avait dit ça, elle semblait ne pas douter le moins du monde de la fiabilité de ses sources. Il était vrai que les informations circulaient très vite, surtout dans des situations comme celle-ci, mais c’était justement ça le problème. Les journalistes donnaient des premiers bilans pour être certain d’avoir la primeur de l’information sans prendre le temps de vérifier la fiabilité de leurs renseignements et les gens prenaient pour argent comptant tout ce qu’ils entendaient et surtout qui les arrangeaient

- Comme toi, je ne serais vraiment soulagé que lorsque je la verrais de mes propres yeux. On se tutoies ? Lui proposa-t-il avant de rire légèrement amusé, et non, je ne compte pas passer de savon à Ari, ça serait inutile elle fait ce qu’elle veut de toute façon, je n’ai pas à lui dire ce qu’elle a à faire même si ses décisions ne me plaisent pas forcément. On doit apprendre à les accepter tels qu’ils sont. Et puis je crois qu’elle aura bien besoin d’autre chose que d’entendre quelqu’un lui crier dessus, si je fais ça, crois moi qu’elle me fichera direct dans l’avion de retour. Soit pas trop dur avec ton mari, il a probablement sauvé des vies aujourd’hui et en plus, rajouta-t-il sur un ton espiègle, vois le bon coté des choses, tu vas pouvoir jouer à l’infirmière avec lui. D’ailleurs, tu ne m’as pas dit, tu fois quoi comme boulot ? Non attends laisse-moi deviner. Tu es très belle et tu t’habilles avec des marques ce qui signifie que tu gagnes bien ta vie et que tu prends soin de ton apparence. Mais tu n’es pas superficielle comme pourrait l’etre un mannequin…. Je te verrais bien…. Réfléchit-il…. Mmh attachée de presse ! Non ? Bon laisse-moi une autre chance…. Créatrice de bijoux ? Non plus ? Styliste ? Ça commence à se corser… critique culinaire ? Ou non mieux de Oenologue ? Toujours ? Bon très bien... tu travailles....  dans les assurances ? Je sais !!! Dans une galerie d’art ! Ça t’irais bien ça aussi ! Quoi ? Non plus ? Bon vas-y j’abandonne, révèle-moi ton secret au lieu de te moquer de moi

Le regard espiègle et le sourire aux lèvres il attendit qu’elle lui réponde, curieux de découvrir le métier que la belle métisse assise à côté de lui exerçait. Quelle genre de femmes épousait lun flic  ?


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De rien pour les explications ^_<


 
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MessageSujet: Re: veuillez attacher votre ceinture nous traversons une zone de turbulence ▬ james   veuillez attacher votre ceinture nous traversons une zone de turbulence ▬ james Empty29.12.16 20:42

Elijah faisait un métier dangereux qui m'avait toujours fait peur concernant sa santé. Malgré tout, je n'avais jamais pu le lui interdire déjà parce que je m'occupais plus de ma carrière que de la sienne. J'avais eu énormément de choses à faire pour en arriver là où j'en suis tout comme Elijah d'ailleurs c'est pourquoi je ne pouvais pas lui en vouloir de se donner à fond dans son métier. De plus il ne faisait jamais les choses à moitié, je peux le confirmer.

« Votre mari est Marshall ? Ouaaaahhh vous devez être fière de lui, mais à mon avis vous n’avez pas fini de vous inquiéter. Ça fait longtemps que vous êtes mariés ? »

Oui bien trop longtemps mais au final nous n'avions été vraiment mari et femme que pendant quelques années, trois tout au plus. C'était désolant comme situation et j'espérais arranger les choses en faisant un pas vers lui à ce moment là. Je n'avais pas envie que notre histoire se finisse en divorce. Je voulais au contraire que nous puissions repartir sur de bonne base. Si James me regardait, il pourrait voir que j'étais triste l'espace de quelques secondes, juste avant que je ne me reprenne comme je le faisais toujours.

« Oui il est marshall et je suis fière de lui... Cela fait presque vingt ans que nous sommes mariés et j'ai toujours peur pour lui comme au premier jour. »

C'était affolant de me rendre compte à quel point je pouvais tenir à lui mais à quel point je ne savais pas le lui dire ou même le lui montrer. Il aurait été tellement plus simple que je ne sois pas une avocate et encore plus simple que je n'ai pas ce caractère la con qui m'avait fait m'éloigner de mon époux pendant des années, creusant un fossé immense que j'avais du mal à pouvoir sauter. Je confiais à l'inconnu assis à côté de moi toute la peine que je pouvais avoir quand je savais que mon époux était blessé et surtout à quel point je ne pouvais pas être rassurée. Il n'y aurait que le fait de voir Elijah réveillé et en vie qui me permettrait de me calmer cette peur. Malgré tout je savais qu'il se prendrait un savon.

« C’est vrai vous avez raison, on souffre forcément quand on aime les gens, parce que l’on ne peut pas rester indifférent au sort des personnes que l’on aime, mais si on n’avait personne à aimer je trouve que ce serait plus terrifiant encore. En tout cas, ce que fait votre mari est admirable, il a toute mon admiration, il faudrait plus d’hommes comme lui si vous voulez mon avis. »

Il n'avait pas tord mais en même temps c'était assez idéaliste comme façon de penser et je ne pouvais plus me permettre de l'être. Cela n'avait jouer de nombreux tours par le passé. Malgré tout je ne pouvais pas ne pas être d'accord avec lui.

« Vous vous avez sûrement raison. »

Oui il fallait des optimistes dans ce monde de fou et visiblement il en était un. C'était incroyable de voir à quel point nous étions tous différents les uns des autres. C'était aussi plaisant de trouver un interlocuteur qui comprenne ma peine et ma peur. J'aurai pu en parler à Cyrius mais malheureusement il aurait été peut être moins compréhensif parce que Cyrius savait que j'avais fait énormément de mal à mon époux mais il ignorait à quel point cela pouvait me peser.

« Comme toi, je ne serais vraiment soulagé que lorsque je la verrais de mes propres yeux. On se tutoies ? Et non, je ne compte pas passer de savon à Ari, ça serait inutile elle fait ce qu’elle veut de toute façon, je n’ai pas à lui dire ce qu’elle a à faire même si ses décisions ne me plaisent pas forcément. On doit apprendre à les accepter tels qu’ils sont. Et puis je crois qu’elle aura bien besoin d’autre chose que d’entendre quelqu’un lui crier dessus, si je fais ça, crois moi qu’elle me fichera direct dans l’avion de retour. Soit pas trop dur avec ton mari, il a probablement sauvé des vies aujourd’hui et en plus,  vois le bon coté des choses, tu vas pouvoir jouer à l’infirmière avec lui. D’ailleurs, tu ne m’as pas dit, tu fois quoi comme boulot ? Non attends laisse-moi deviner. Tu es très belle et tu t’habilles avec des marques ce qui signifie que tu gagnes bien ta vie et que tu prends soin de ton apparence. Mais tu n’es pas superficielle comme pourrait l’etre un mannequin…. Je te verrais bien…. Mmh attachée de presse ! Non ? Bon laisse-moi une autre chance…. Créatrice de bijoux ? Non plus ? Styliste ? Ça commence à se corser… critique culinaire ? Ou non mieux de Oenologue ? Toujours ? Bon très bien... tu travailles.... dans les assurances ? Je sais !!! Dans une galerie d’art ! Ça t’irais bien ça aussi ! Quoi ? Non plus ? Bon vas-y j’abandonne, révèle-moi ton secret au lieu de te moquer de moi »

Je l'écoutais parler et je riais. Il avait au moins réussi à me redonner le sourire mais il était complètement à côté de la plaque. Je n'étais pas du tout dans les branches qu'il disait. Cependant je trouvais ça plaisant de ne pas avoir d'étiquette. Au final je pouvais être n'importe qui ou n'importe quoi.

« Raté sur toute la ligne... Je suis avocate. »

Je lui souriais, mon coude prenant place sur l'accoudoir et ma main se calant sous mon menton, j'ajoutais d'un air espiègle.

« Et je ne pense pas que j'arriverai à me contrôler. J'ai plus envie de lui crier dessus mais en même temps j'ai envie de lui sauter au cou. Je l'aime mais il me fait peur et je déteste quand il fait cela. A croire qu'il le fait exprès. »

Oui à croire qu'il voulait attirer mon attention ! Je souriais et j'ajoutais alors rapidement :

"A mon tour ! Alors que pourrais-tu bien faire ? Pilote peut être ? Non tu ne serais pas là mais dans le cockpit de l'avion... Acteur peut être ? Non je t'aurais sûrement vu déjà à la télévision... Hum commercial ? Oui ça t'irait bien !"

Je devais être à côté de la plaque mais au moins je passais un bon moment.
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James A. Wilkerson
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MessageSujet: Re: veuillez attacher votre ceinture nous traversons une zone de turbulence ▬ james   veuillez attacher votre ceinture nous traversons une zone de turbulence ▬ james Empty05.02.17 11:49



James & Jessy




20 ans ?! L'expression de stupeur qui s'affichait sur son visage ne laissait aucun doute quand à sa surprise que celle qui pensait n'être mariée que depuis 2 ou 3 ans grand maximum avait déjà 20 ans de mariage au compteur. Mais le sourire de James revint très rapidement orner son visage, cette fois, il regardait sa voisine très différemment avec un sincère respect. Très peu de gens restaient mariés aussi longtemps d'autant plus lorsque l'on se mariait non pas sur le tard mais aussi jeune. Il n'était pas un spécialiste des mariages, loin de là, mais il lui suffisait de regarder autour de lui pour avoir une preuve du constat affligeant concernant la pérennité des couples et particulièrement des couples mariés. Blue était le parfait exemple pour illustrer ses propos. Avec Matt aux yeux de tous, ils formaient le plus beau et le plus solide des couples que rien ne pourrait jamais séparer, et il ne faisait pas exceptions, du moins, jusqu'à ce qu'il découvre la vérité. Il ne savait pas encore ce que Blue avait décidé concernant son avenir mais elle ne pouvait pas rester avec un tricheur doublé d'un menteur qui s'était amusé à ses dépends. Robinson était une sale ordure et il était bien curieux de savoir s'il aurait les couilles de se soumettre, comme il le prétendait, au même traitement que Yaxley afin qu'on lui retire définitivement la magie qui empoisonnait son corps, ou si comme il le croyait, il s'agissait une fois de plus, que de belles paroles vides de sens, ce que James était prêt à parier.
La situation de Jessica n'avait rien à voir avec celle de Blue, bien au contraire, et s'était réconfortant en un sens. Il était même prêt à parier que jamais son mari ne lui avait fait verser la moindre larmes, si ce n'était de joie. Il y avait quelque chose de terriblement touchant et précieux dans sa manière non pas d'évoquer son mari mais de regarder et de toucher son alliance avec une certaine adoration comme si cet anneau qui était le symbole de leurs voeux, représentait ce qu'elle avait de plus précieux en ce monde. Les années qui s'étaient écoulées semblaient n'avoir en rien altéré leurs sentiments, bien au contraire, ils étaient parvenus à préserver la beauté et l' innocence de leurs sentiments de leurs jeunes années.

- Vous avez du vous marier extrêmement jeune dis donc,
fit-il remarquer

Lui qui la prenait pour une petite jeunette d'une trentaine d'année à peine, il se trompait lourdement puisqu'elle devait s'approcher de la quarantaine. Elle devait avoir entre 37 et 38 ans grand maximum au moins. Jamais il ne lui aurait donné autant mais il se garda bien de le lui faire remarquer, car même si c'était un compliment, après tout elle faisait bien plus jeune que son âge, il savait par expérience que les femmes étaient très tatillonnes lorsqu'il était question de leurs poids ou de leur âges.

- Vous avez des enfants ? Questionna-t-il

Avec 20 ans de mariage au compteur, ils devaient bien en avoir 2 voir même 3 qui sait, dont l'ainé était probablement en pleine crise d'adolescence. Cela aurait du être le cheminement logique après tant d'années de mariage pourtant il découvrit une fois de plus que rien n'était jamais aussi évident que ça le devrait. Comprenant qu'il avait accidentellement abordé un sujet sensible, James bifurqua sur un autre sujet qui cette fois eut le mérite de tirer un ravissant sourire à sa compagne de voyage avant de la faire franchement rire avec gaieté au fil de ses suggestions. Tenter de deviner la profession qu'elle exerçait était une tâche ardue, pour ne pas dire impossible car après tout, même si ce crétin de Grayson prétendait le contraire, on ne pouvait pas affirmer tout connaître d'une personne en se contentant simplement de l'observer et de discuter avec elle. Ezekiel se jouait des gens qui étaient bien trop naïfs pour le croire et gober toutes ses histoires de mentaliste. Grayson n'était rien d'autre qu'un insupportable charlatant qui faisait croire à qui voulait l'entendre qu'il savait tout au sujet de tout le monde, que personne ne pouvait rien lui cacher, alors qu'en réalité tout ceci n'était que de l'esbroufe. Il prêchait le faux pour connaître le vrai avec plus au moins de pertinence, il devait bien lui reconnaitre au moins ça, et c'était là, que ce jouait toute la différence avec tous les autres.
Cela faisait d'ailleurs bien longtemps qu'il n'avait pas vu sa sale gueule de fouine mais il n'allait pas s'en plaindre. L'enquête des factions que Barbosa lui avait confié, encore une idée ridicule de son point de vu et preuve supplémentaire s'il en fallait de ses prises de positions pour le moins discutables, avait au moins le mérite de le tenir éloigné du Bastion. C'était là le seule avantage qu'il pouvait observer à cette nomination ridicule. Ainsi, non seulement il n'était plus obligé de croiser sa sale trombine aussi régulièrement que par le passé, mais en plus, il emmerdait d'autres personnes qui elles, ne l'avait pas volé : Des idéalistes issus du nouveau monde qui vivaient hors de la réalité, dans un monde utopique en s'imaginant que tout le monde était libres et égaux, une saloperie de sorcier issu des fondateurs et un crétin beau gosse qui n'avait aucune personnalité ou si peu d'opinion qu'il avait choisi de rallier le rang des indépendants !
Oubliant Grayson, ses nouvelles victimes et son nouveau terrain de jeu qu'était devenu Santa Fe, James préféra reporter toute son attention sur la jeune femme qui se trouvait à ses cotés. Ainsi donc elle était avocate, un sifflement admiratif s'échappa de ses lèvres en découvrant le métier qu'elle exerçait. Belle, et intelligente, il n'y avait pas à dire cette profession lui allait comme un gant. Il ne réagit cependant pas immédiatement préférant la laisser continuer sur sa lancée et l'écouter lui parler du tiraillement qu'elle éprouvait à l'encontre de son mari, déchirée entre l'envie de le tuer et celui de l'embrasser ce qui le fit glousser d'amusement.

- Ben faites les deux, lui conseilla-t-il avec espièglerie. Remontez-lui les bretelles pour la frayeur qu'il vous à causé, pour ensuite mieux faire la paix. C'est connu, ce qu'il y a de mieux dans les disputes entre amoureux ce sont les traités de paix, fit-il en haussant les sourcils à plusieurs reprises d'un air filou. Ainsi donc vous êtes avocate... j'aurais jamais deviné avoua-t-il, mais ça vous va à la perfection. De quoi avoir envie de voir le taux de criminalité avoir encore de beaux jours devant lui rien que pour le plaisir de vous voir monter à la barre et défendre vos clients. Est-ce que vous avez une carte de visite sur vous ? C'est toujours bon d'avoir un avocat dans ses connaissances et comme ça en cas de problème, je saurais vers qui me tourner, rajouta-t-il dans un sourire.

A son tour, prise dans ce jeu des devinettes, Jessica entrepris de deviner sa profession. En prenant un faux air à la fois supérieur et moqueur, il s'amusa à lui prédire qu'elle ne trouverait jamais quelle était son métier mais il devait avouer qu'il était assez curieux de découvrir en quoi elle l'imaginait. Quelle image reflétait-il aux yeux de personnes qui ne le connaissait pas ? Il n'allait pas tarder à le découvrir... A son tour, il se mit à glousser, puis à rire franchement au rythme de se propositions, flatté qu'elle ait pu penser qu'il puisse être acteur ou pilote, ou affichant une grimace amusé à l'idée qu'il puisse faire penser à l'un de ces pompeux commerciaux qui passaient leurs journées assis derrière un bureau. Et le pire c'est qu'elle trouvait que ça lui allait bien

- Pitié non pas ça, ria-t-il.

Puis arborant un faux air compatissant, il posant sa main sur son épaule et d'un ton faussement navré, il fit tomber sa sentence.

- Jess, je suis au regret de te l'avouer mais... tu n'es pas plus douée que moi à ce petit jeu, maaaaiiiis tu as frôlé la bonne réponse. Quand j'étais gamin, je voulais devenir pilote de chasse, oui comme tous les garçons qui ont vu "Top Gun" et qui se sont pris pour Pete Maverick avoua-t-il. Bon, au final je ne suis pas devenu pilote de chasse mais tireur d'élite. Je suis dans l'armée ma bonne dame, mais je n'ai pas encore trouvé ma Charlie et je ne me suis jamais ridiculisé en chantant dans un bar pour séduire une fille. Mon père était sheriff puis il est entré dans l'armée, j'ai suivi ses traces alors que j'avais juré les grands dieux que jamais je ne ferais comme lui, se moqua-t-il avec une certaine nostalgie en y repensant. Comme quoi... Tu as de la famille qui exerce dans ta branche ? Qu'est-ce qui t'a poussé à étudier le droit ? Sans être sexiste, j'imagine que cela ne doit pas être évident d'exercer cette profession pour une femme non ?



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veuillez attacher votre ceinture nous traversons une zone de turbulence ▬ james Empty
MessageSujet: Re: veuillez attacher votre ceinture nous traversons une zone de turbulence ▬ james   veuillez attacher votre ceinture nous traversons une zone de turbulence ▬ james Empty10.02.17 23:06

Je parlais de mon parcours amoureux avec facilité vu que j'occultais toutes les années de doute et de tristesse. J'avais beau vouloir que ça recolle entre Elijah et moi j’avais toujours cette peur au fond de moi, cette peur qu'il ne veuille pas car je jouais gros en venant le voir. Il est mon tout. Je parlais facilement à James. Je lui montrais que tout allait bien alors qu'au fond de mon cœur ce n'était pas bon. Ce n'était pas forcément quelque chose d'heureux qui habitait mon cœur. Mais cela me faisait du bien de repenser à Elijah qu'en positif. Oublier qu'il est une tête brûlée. Oublier qu'il m'a abandonné. Me souvenir que je le trouve sexy. Me souvenir que je l'aime tout simplement.

« Vous avez du vous marier extrêmement jeune dis donc »

Oh oui tellement jeune. On a tellement fait hurler nos parents avec cette histoire. Je me souviens encore de la crise qu'a piqué mon père quand je lui ai annoncé mon mariage avec Elijah. Papa n'a jamais aimé Elijah. Il ne l'a jamais trouvé à la hauteur. Je pense que la mère de Elijah pense la même chose à mon propos. Pourtant j'avais fait des efforts pour eux. Je n'utilisais jamais la magie devant eux, j'avais même appris l'espagnol... Bon cette dernière chose ils ne le savent pas et c'est ce qui m'a permis de savoir exactement ce que ma belle-famille pense de moi... et ce n'était pas folichon.

« A la sortie du lycée pratiquement. »

Je souriais toujours et j'avais les yeux qui pétillaient. J'avais appris avec le temps à ne pas laisser mes émotions prendre le dessus sur ce qui doit être vraiment montré. Puis vient la question qui fâche. Enfin, mes yeux perdirent un peu de leur éclat. C'était sûrement mon plus grand regret : ne pas avoir d'enfant avec Elijah. Mais l'orgueil m'avait toujours interdit d'en réclamer à mon époux.

« Vous avez des enfants ? »

Je lui souriais un peu tristement mais je lui répondis quand même d'un ton que je voulais enjoué :

« Malheureusement non mais ça viendra peut être ! »

Oui peut être ou peut être pas mais ce n'était pas la question du moment. Je déviais le sujet sur mon stresse et ma colère. Je ne voulais pas que mon mari prenne mal ma colère envers lui parce qu'au final c'était plus de la peur que la haine. J'avais eu vraiment peur pour lui et je ne pouvais pas compter sur Cyrius pour m'annoncer les choses avec douceur. Non mon beau-cousin avait toujours l'art et la manière pour annoncer les mauvaises choses.

« Ben faites les deux. Remontez-lui les bretelles pour la frayeur qu'il vous à causé, pour ensuite mieux faire la paix. C'est connu, ce qu'il y a de mieux dans les disputes entre amoureux ce sont les traités de paix. Ainsi donc vous êtes avocate... j'aurais jamais deviné mais ça vous va à la perfection. De quoi avoir envie de voir le taux de criminalité avoir encore de beaux jours devant lui rien que pour le plaisir de vous voir monter à la barre et défendre vos clients. Est-ce que vous avez une carte de visite sur vous ? C'est toujours bon d'avoir un avocat dans ses connaissances et comme ça en cas de problème, je saurais vers qui me tourner. »

Je lui souriais. Je ne le connaissais pas mais il me comprenait ou du moins il arrivait à calmer mes angoisses. Peut être que ma coach de vie avait raison. En s'ouvrant aux autres on devient vraiment plus serein et c'était le cas. Je souriais en coin tout en repensant à ce qu'il m'avait dit. Les réconciliations sur l'oreiller... Nous étions spécialistes avec Elijah.

« J'avoue que les réconciliations sur l'oreiller sont les meilleures. »

Oh oui je pouvais en attester et mes yeux qui pétillaient bien plus qu'auparavant. Puis je repensais à ce qu'il m'avait demandé alors je me mis ma main dans la poche de mon manteau.

« Je dois avoir une carte oui attendez... »

J'avais toujours des cartes sur moi il suffisait juste que je mette la main dessus. Quand j'arrivais enfin à en sortir une je la lui montrais comme si je venais de trouver le Graal.

« Tenez ! J'espère cependant que vous n'en aurez jamais besoin. »

Je souriais. J'espérais sincèrement qu'il n'en ai pas besoin mais à vrai dire il me donnait une bonne impression alors je me disais qu'il n'en aurait pas besoin et que je ne risquais pas grand chose en lui donnant mon téléphone... Tiens d'ailleurs, je n'étais pas certaine que Elijah apprécierait que j'ai donné mon numéro de téléphone à un homme bien que ça soit mon téléphone professionnel. Je détournais mes pensées pour tenter de deviner dans quoi il bossait.

« Pitié non pas ça. »

Et pourquoi pas ! Il ne pouvait pas me refuser cela de toutes les façons.

« Et pourquoi pas ! Tu as eu le droit toi ! »

Je riais avant de faire mes suppositions. Visiblement je n'étais pas douée pour trouver son métier tout comme il n'avait pas été doué pour trouver le mien. Je riais en me rendant compte à sa tête et aux grimaces qu'il faisait que j'avais tout faux.

« Jess, je suis au regret de te l'avouer mais... tu n'es pas plus douée que moi à ce petit jeu, maaaaiiiis tu as frôlé la bonne réponse. Quand j'étais gamin, je voulais devenir pilote de chasse, oui comme tous les garçons qui ont vu "Top Gun" et qui se sont pris pour Pete Maverick. Bon, au final je ne suis pas devenu pilote de chasse mais tireur d'élite. Je suis dans l'armée ma bonne dame, mais je n'ai pas encore trouvé ma Charlie et je ne me suis jamais ridiculisé en chantant dans un bar pour séduire une fille. Mon père était sheriff puis il est entré dans l'armée, j'ai suivi ses traces alors que j'avais juré les grands dieux que jamais je ne ferais comme lui. Comme quoi... Tu as de la famille qui exerce dans ta branche ? Qu'est-ce qui t'a poussé à étudier le droit ? Sans être sexiste, j'imagine que cela ne doit pas être évident d'exercer cette profession pour une femme non ? »

Je réfléchissais. Non ça n'avait pas été facile mais j'avais réussi et c'était le principal ! De toutes les façons je ne voulais pas qu'on me plaigne. J'étais et serais toujours une battante. Je crois en mes convictions et personne ne peut me retourner le cerveau.

« Et bien visiblement je ne suis pas douée pour devenir les métiers des autres ou du moins te concernant ! »

Je riais. Le voyage se passait bien et je n'étais plus du tout fatiguée pour le coup. Cela tombait bien comme ça je pourrais encore plus passer de temps avec mon époux. Il me tardait de le voir. Il me tardait de le serrer dans mes bras.

« Dans l'armée alors toi aussi tu protèges la population ! C'est super ! Bon tu dois bien faire criser ta copine quand tu pars en mission à mon avis ! »

Je lui faisais un clin d'oeil. Ce n'était pas évident de rester en arrière et d'attendre. On a toujours peur de recevoir l'appel qui changera notre vie. J'avais aussi fuit cette vie pendant des années ne prenant que ce que Elijah était capable de me donner les rares fois où nous nous étions vus. Il n'y avait pas grand chose de plus à dire. J'étais passé à côté de nombreux moments qu'on ne pourrait jamais rattraper à moins d'avoir un retourneur de temps assez puissant capable de me faire remonter le temps pour que je puisse tarter mon ancienne moi.

« Non je n'ai d'avocat dans ma famille. Mon père est... »

J'allais lui dire que mon père était un auror et ma mère une potionniste mais une annonce changea à jamais le court de cette entrevue.

« Mesdames et Messieurs, veuillez attacher vos ceintures nous allons attérir dans quelques minutes.... La température au sol est de... »

Je souriais largement. J'étais heureuse que le voyage soit fini mais j'étais quand même un peu déçue de ne pas avoir pu finir cette conversation. Peut être que dans un venir proche nous pourrions nous revoir pour discuter.

« Et bien ça sera passé plus vite que je l'aurai cru. Merci de m'avoir tenu compagnie James ! »

Je lui souriais tout simplement heureuse. C'était peut être la première fois depuis dix ans que j'étais pleinement heureuse. Il n'y avait aucun nuage noir dans mon ciel.
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