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 Under the sheets ღ Abigor

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MessageSujet: Under the sheets ღ Abigor   Under the sheets ღ Abigor Empty29.09.16 19:24

Under the sheets

   Abigor & Séraphine
   
La nuit était tombée depuis longtemps déjà lorsqu'elle repoussait la dernière copie d'examen en un soupir de soulagement. Derrière elle, quelques sacs n'attendaient que d'être empoignés afin de quitter les murs de cette maison qu'ils n'avaient pas quittés depuis trop longtemps. Passant sa main contre sa nuque, Seraphine se massait doucement. Toutes ses heures penchées ainsi par dessus les parchemins de ses élèves lui avaient causées quelques raideurs et elle savait qu'elle ferait surement mieux d'aller au lit et de profiter de quelques heures de sommeil, mais elle n'en avait pas envie. Pas alors qu'elle avait mieux à faire. Chargeant sa chouette de délivrer les précieuses copies d'examen à Salem, elle faisait un dernier tour de sa résidence pour s'assurer de n'avoir rien oublié et quittait cette dernière, s'assurant de la verrouiller avant de tranplaner. La distance était grande et elle dû faire plusieurs arrêts. Sa fatigue empirait lors de se long trajet, mais elle ne changeait pas ses plan. Elle avait bien l'intention d'arriver à Santa Fe avant l'aube.

Un grand soulagement se propagea en elle alors qu'elle arrivait enfin face à l'immeuble qu'habitait Abigor. Légèrement nerveuse, elle ne pouvait s'empêcher de se demander dans quel état elle allait le trouver. Son visage ne trahissait rien des émotions qui l'envahissait, consciente qu'elle ne ferait que nuire d'avantage à l'homme si elle se laissait également sombre dans l'incertitude. Grimpant les escalier, elle suivit le chemin qu'elle connaissait par coeur, curieuse de savoir s'il avait finalement trouvé sommeil. Le connaissant assez pour être convaincue que non, elle frappait quelques coups contre la porte, attendant qu'il vienne lui ouvrir, mais prête à utiliser sa baguette si finalement il s'était assoupi pour s'y faufiler et aller le rejoindre sous la couette. Ainsi face à la porte à attendre de voir si cette dernière allait s'ouvrir, elle continuait de s'inquiéter pour lui. Abigor avait été honnête avec elle lors de leur échange et lui avait avouer ne pas être en pleine possession de ses moyens, elle espérait sincèrement pouvoir l'aider à reprendre le contrôle de lui-même, à retrouver cette force qu'il lui avait semblé avoir perdu bien qu'elle se sache pas encore à quel point.

 
Un sourire naissait contre son visage au même rythme que la porte s'ouvrait. Délaissait ses sacs qui flottaient toujours derrière elle, elle s'approchait de lui, blottissant son corps contre le sien, posant sa tête contre son épaule dans même prendre le temps de le regarder droit dans les yeux. Séraphine savait que dès l'instant où elle croisait son regard, elle saurait comme il se sentait et elle avait envie d'attendre un peu avant d'avoir cette réponse et de plutôt profiter de ce moment de retrouvaille.

« Abigor... Tu m'as manqué. J'espère que tu ne m'en veux pas d'arriver à une telle heure, je ne pouvais pas attendre jusqu'à l'aube. »

Passant sa main dans ses cheveux, elle se reculait enfin. Prenant le temps de le regarder, elle faufilait sa main dans la sienne, la caressant elle ne pouvait s'empêcher de constater les tremblements qui l'habitaient bel et bien. Le détaillant, elle était soulagée de voir qu'elle ait craint bien pire. Caressant sa joue de sa main libre, elle reprit possession de sa baguette et fit entrer ses légers bagage, les déposant près de la porte afin qu'il puisse la refermer. Elle avait bien l'intention de ne pas le quitter tant qu'elle ne serait pas certaine qu'il se sente bien.

« Je t'ai apporté quelques surprises, dont celle que tu m'as demandé. N'en prend pas une habitude par contre, il y a d'autres moyens pour te sentir mieux qui sont bien plus efficaces et moins dommageable que la drogue et l'alcool. Mais comme j'apprécie tes efforts...  »

Sortant de son sac à main une boîte dans laquelle elle avait dissimulé tout ce dont il aurait besoin, elle lui tendit et déposa ensuite son sac un peu plus loin. Son regard n'arrivait pas à quitter cet homme spécial à ses yeux qui lui démontrait à quel point la nature était magnifique et qui lui donnait envie d'en faire de même. Laissant ses chaussures près de la porte, elle retirait la longue veste qu'elle avait enfiler, dévoilant sous cette dernière une robe légère qui ne laissait que bien peu de place à l'imagination et qui de toute façon finirait très bientôt posée sur une commode.

« Et si on allait s'installer confortablement sous la couette. Il y a tant de choses dont j'ai envie de te parler... Et je crois qu'il y a un joli film que tu souhaites me montrer ? »

Séraphine connaissait parfaitement le chemin qui y menait, mais elle avait envie de se laisser guider par lui. Sa fatigue semblait être complètement disparue et elle était bien heureuse d'avoir laissé le sommeil de côté. Ils auraient amplement de temps demain pour dormir, mais avant, il y avait tant de chose à se dire et elle avait envie de se blottir tout contre lui après tout ce temps passé éloignés.

   
black pumpkin

   

   
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Abigor Crawley
Abigor Crawley

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ϟ Métier : Prof de philo ϟ Âge : 48 ans ϟ Race et sang : Sorcier partisan du Néo Cercle ϟ Particularité : Drag en cavale ϟ Statut civil : Libre comme l'air

ϟ Messages : 165 ϟ Date d'inscription : 29/06/2016 ϟ Disponibilité RP : 1 / semaine ϟ Célébrité : Rufus Sewell ϟ Crédits : -

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MessageSujet: Re: Under the sheets ღ Abigor   Under the sheets ღ Abigor Empty02.10.16 7:58


   

Turn out the lights





Tout le monde sur terre est à peut près d'accord pour reconnaître qu'une pièce à deux faces, ce qui est également le cas de la plupart des gens. Le véritable mystère non élucidé à ce jour, restera quand même : « Comment l'honorable Séraphine Sourcelle arrive t elle à voir autre chose qu'un immonde connard dégoûtant en la personne d'Abigor Crawley ? » Sujet aussi vaste qu'effrayant, que nous n'essayerons pas de développer ici. A moins que vous ayez quatre heures ?

Le professeur Crawley était certainement le plus bel exemple de fils de pute que cette terre ait portée, titre que de nombreux hommes s'estiment être en droit de posséder, jusqu'au jour où ils finissent pas rencontrer le dit professeur. Et ça c'est quelque chose que son voisin du dessous avait bien comprit. Il était bruyant, mal aimable, grossier, et en particulier bruyant. Le terme peut être répété deux fois, car les faits étaient accablants. Et si un jour le Cercle finissait sur l’échafaud, ça serait sûrement parce que tout aurait commencé par une bête histoire de tapage nocturne.
Ou pour atteinte à la pudeur, on ne sait pas.

Bref, cette nuit comme tout les autres nuits, à l'heure où les cobayes de laboratoire tentent de gouverner le monde, Abigor Crawley lui n'arrivait pas à dormir. Du coup par effet papillon, son malheureux voisin non plus. Le brave homme excédé, fini par sortir sur le palier en pyjama, quand il aperçu la silhouette d'une jeune femme monter l'escalier. Là haut il n'y avait qu'un autre appartement, alors il n'y avait pas vraiment de mystères quant au lieu où elle se rendait.


« Hé vous ! Dites lui de baissez la musique ! Y'a des gens qui bossent demain ! »

Et de fermer sa porte avec autant d'amabilité qu'escompté. Vraiment était il possible pour ce brave monsieur de retrouver le sommeil cette nuit ? Question ouverte.

Séraphine donc, grimpa quatre à quatre les marches qui la séparaient du duplex, avec la même impatience qu'une petite fille au matin de Noël qui sait qu'elle va avoir droit à un beau joujou. Derrière elles flottaient ses valises, car, et ça tout le monde le sait, un femme n'a jamais assez d'affaires. Lingerie affriolante ? Décolletés sexy ? Déshabillés suggestifs ou bas couture ? L'imagination de votre serviteur n'est pas assez vaste pour envisager toutes les milles possibilités avec lesquelles une amante ingénue peut remplir ses valises.

Au fur et à mesure qu'elle montait les marches, la musique résonnait de plus en plus fort et les grondements sourds des basses faisaient vibrer la rampe d'escalier. La charmante enfant frappa à la porte comme il convient de le faire entre gens civilisés, et aussitôt, et pourrait presque t on dire, par miracle, on vint lui ouvrir. Son cœur innocent bondit dans sa poitrine quand elle aperçu l'homme de ses rêves tout drapé de l'élégance qui lui était propre ; C'est à dire en tee shirt / chaussettes / caleçon, le combo des vainqueurs, la joue mal rasée et une jolie petite Fender noire en bandoulière, dont le larsen insupportable fendait l'air d'une note suraiguë. A l'intérieur de l'appartement, Death to all but Metal résonnait comme une invitation à voir ce monde brûler, et bien entendu à l'y aider un peu.

Un sourire radieux illumina le visage de la jeune femme qui se jeta dans ses bras, telle une petite groupie en rut en présence de son idole.


« Who who ! Doucement la guitare ho ! »
Dit il en essayant de se dégager pour retirer la bandoulière qui lui sanglait l'épaule, avant d'arracher le jack d'un geste vif qui fit hurler le haut parleur. Il posa l'instrument contre le battant de la porte, certainement histoire de garder son manche à porter de main, diraient les esprits mal placés. Puis il enlaça le corps gracile de Séraphine contre lui, s'attardant à respirer le parfum de ses cheveux et de la peau. Elle même, si le ciel lui avait fait le don de l'odorat, pouvait apprécier une vague odeur de tabac froid, de sueur et de renfermé.

A voix basse, enfin sans doute était ce l'idée, mais au vu du volume sonore pouvait on réellement parler à voix basse ? La douce ingénue lui confia son impatience de le retrouver, le cœur battant et la lèvre purpurine.


« Quoi ?? Putain j'entends rien ! Hier je suis allé à un concert et depuis j'entends que dalle ! »
Hurla t il en désignant son oreille. « Mais ouais grave ! C'est mal ! Tu sera fessée avec une verge en bois élève Sourcelle ! »

Sans doute réalisa t il par cette élégante invitation, qu'ils étaient encore sur le paillasson. Et sans doute que personnellement, il y était en calbut, car il l’entraîna à l'intérieur du duplex en la tirant par sa petite main qu'elle avait glissée l'air de rien dans la sienne. Certes il tremblait, comme toujours d'ailleurs, et ça donnait franchement un glow assez insupportable sur les cordes de métal de la malheureuse Fender. Il avait toujours été comme ça, mais par moment ça s'accentuaient, le pliant sous d'inquiétants frissons nerveux. Son besoin de bouger en permanence, résultait en partie de cette bizarre pathologie. Et en autre partie du fait qu'il était un cinglé d'hyperactif, mais ça tout le monde l'avait comprit.

Abigor observa les courbes harmonieuses de son visage féminin, et pas que, ce qui lui faisait battre le cœur et le submergeait de joie. Enfin elle était là, et il n'était plus près de la lâcher. D'ailleurs visiblement l'avait elle comprit, car il assista interdit au grand défilé de toutes ses valises qui venaient se ranger dans le couloir.


« Hé ! Ici on est dans une maison honnête mademoiselle ! La moindre des choses est de respecter ses règles. On y vit nu, il va falloir t'y faire... mais putain pourquoi t'as besoin d'autant de fringues ? »


Au vu de son tee shirt noir élimé et de son caleçon rayé qui demandait grâce, il était certain qu'il ne pouvait pas le comprendre. Certes il ne manquait pas de style, mais cela résidait davantage dans son verbe que dans ses apparats. Et puis il n'y voyait aucun mal à ça. Il adorait ce tee shirt, le portait à la fac, pour dormir ou n'importe où ailleurs. Et il n'y avait aucun doute qu'il finirait certainement enterré avec, les deux mains posées sur sa poitrine à la manière des pharaons, cajolant pour l'éternité le visage juvénile et cornu du légendaire Angus Young.

Saluant militairement du plat de la main la dernière valise du défilé, il ferma la porte d'entrée et la verrouilla à double tour. Séraphine lui affirma qu'elle lui avait apportée ce qu'il lui avait demandé, ce qui provoqua aussitôt un immense sourire de satisfaction.


« Owh ! Cooool ! J'espère que c'est la grosse valise là qui est remplit d'herbe ! … Ah non visiblement... » Se reprit il en la voyant sortant une petite boite de son sac à main. Ce qui ne l'empêcha cependant pas de se saisir de l'intéressant paquet en poussant un gloussement ravi. Comme d'ordinaire l'échange se retrouva assortit d'une série de remarques désagréables de femmes sur la responsabilités blablabla. Ne pas en prendre habitude ? Lui ? Mais enfin, qui êtes vous madame ? Et qu'avez vous fait de Séraphine ? Elle même savait à quel point ça faisait des années que ce petit jeu durait. Il s’esclaffa en l'entendant lui conseiller de se trouver des moyens de se détendre autres que l'alcool ou la fumette.

« Ah oui ? Comme quoi par exemple ? J'ai essayé la religion, les bons sentiments et même les mots croisés, et... j'ai vomi. Échec ! Cuisant échec même ! Mais c'est gentil d'apprécier mes efforts, tu es mignonne. »


En même temps qu'il parlait, il jetait un œil curieux au contenu de la boite, s'extasiant de voir à quel point sa complice dans le crime le connaissait bien. Pouvait on faire plus belle preuve d'amour franchement ? Quelle femme adorable. C'était maintenant à son tour d'être en mode matin de Noël, quand soudain il perçu comme un froissement de tissus derrière lui, et en se retournant tomba sur l'affriolante image de Séraphine dans une robe nude satiné, qui avait le mérite de la présenter sous un jour à la fois très avantageux et très cru.


« Owh !... Sweet child O' mine... »

Il en manqua presque de lâcher sa boite, mais comme tout camé qui se respect, il s'accrochait durement à ce qui comptait vraiment. La proposition de Séraphine ne laissait pas la place à l’ambiguïté, et il sentit un sursaut dans sa poitrine lui indiquer qu'il avait encore un cœur. Certes il lui écrivait toujours beaucoup de conneries, mais il ne s'attendait pas vraiment à ce qu'elle les suive à la lettre. Qu'est ce qui pouvait de passer à Boston quand il n'était pas près d'elle ? Est ce qu'elle le désirait en lisant les cochonneries qui s'échangeaient ? Ou est ce que tout simplement cet emportement soudain ne cachait-il pas une vague de culpabilité ? De l'avoir laissé livré à lui même ? Ou bien de le tromper honteusement avec tout ce qui avait un pénis dans Boston ? C'était beaucoup trop facile ce coup ci, et ça ne lui plaisait pas. Trop suspect ! D'habitude il galérait plus que ça. Mais en même temps c'est vrai que ça faisait un moment qu'ils ne s'étaient pas revu. C'était peut être normal après tout qu'elle ait le feu au cul ?

En tout cas, et peut importe les raisons, il serait bien fou de ne pas en profiter.


« Oh Babyface, y'a un tas de films que j'aimerais te montrer... »
Ajouta t il, le regard de biais et l'air ouvertement coquin. Il la tira par la main, et l'attrapant sous les hanches, la souleva sur son épaule comme un gesticulant petit paquet de viande.

« Aller hop en route !  Et cette fois tâchez de vous distinguer  !» L'envie de lui claquer les fesses était on ne peut plus plaisante, et il se laissa aller à son instinct primaire avec grande satisfaction. Il n'avait certes pas beaucoup de forces, mais à défaut il avait du courage à revendre et une grande envie de pécho. Il la porta ainsi à travers le couloir, avant de la relâcher au pied de l'échelle qui menait à la mezzanine, conscient qu'il ne pourrait pas aller plus loin. Déjà parce qu'il ne sentait plus son bras, et parce qu'ils risquaient de se tuer connement en essayant. Il était hors de question que la Révolution s'arrête sur une histoire de banale accident domestique de couple en rut. De même ça le dégoûtait d'offrir un sujet aussi vendeur à des singes de la presse. Il voyait déjà le titre en fait divers du USA Today : « LES AMANTS DIABOLIQUES RETROUVES MORTS EN SOUS VÊTEMENTS ! BICHON ORPHELIN » Mein Gott quel drame !

Donc fou, mais pas con il posa sa King Kong queen au pied de l'échelle et lui indiqua de monter pour un petit geste de la main. Avant de la laisser pour aller chercher son ordinateur. Du coin de l'oeil il essaya de mater le plus longtemps possible la musculature charnue de son séant. Une fois dans le salon par contre il se sentit d'un coup très nerveux. Il n'avait qu'une envie, retrouver ce satané ordi et monter la rejoindre. Mais au vu du bordel dans la pièce il était partit pour bien galérer. La chaîne hifi continuait de pousser à toute balle les hurlements métalliques des guitares démons, couvrant le son de télé qui diffusait à cette heure tardive un innocent reportage sur les requins.

Partout autour de lui c'était le bordel. Des livres, des boites de pizza, des papiers, des cendriers pleins, des cadavres de bouteilles de toutes tailles et formes... Et son ampli qui continuait à crachoter, et qu'il éteignit d'un geste rageur avant de se mettre à fouiller partout. Mais putain pourquoi il l'avait acheté ultra plat ce macintosh de merde ! Il aurait du en prendre un plus solide, orange avec une balise qui clignote ! Remuant ses piles de papiers, il rouspétait des insultes, puis en mettant la main sur une bombe de peinture orange fluo à demi entamée, se rappela qu'il s'était déjà fait cette réflexion précédemment. Il se revoyait très bien marquer d'un grand X le dos de son écran, en plein sur cette petite pomme ridicule qui luisait de façon inquiétante on ne sait pas pourquoi. Il fini par découvrir l'objet peinturluré en charge sous un coussin du canapé, et au passage découvrit qu'il avait encore un canapé, bien qu'il ne l'ai plus vu franchement depuis des mois.

Immédiatement son premier réflexe fut d'ouvrir l'écran et il tomba sur une vidéo pas bien élégante qui était restée en pause. D'un clic décidé il ferma tout les onglets et nettoya du mieux qu'il put son historique internet. Pas question que maman ne mettre ses petites pattes là dedans ! Prenant son macbook sous le bras, il allait remonter quand il se rappela de cette affaire de gâteau. Lui donner tout de suite ? Attendre un peu ? Hum... Il se tâtait encore sur le timing quand il s'avoua qu'il aurait sans doute la rame de redescendre.

Détour par le frigo donc, où attendait dans son plat en verre un gentil gâteau, à base de farine et de noix de coco. Tout satisfait de sa prestation pâtissière, il prit le tourment d'amour et deux cuillères qu'il posa sur son macbook hors de prix comme si c'était un plateau. Puis se faisant la réflexion qu'une déshydratation pouvait toujours arriver même quand on ne s'y attend pas, il empoigna une bouteille de Jack Daniel's à demi entamée. Puis, tenant le tout à bout de bras avec l'habilité qu'on pouvait attendre d'un garçon de café, il monta l'échelle qui le menait à sa chambre en mezzanine.


« J'ai cru comprendre qu'il y avait ici une pauvre fille affamée. » Dit il en lui désignant avec beaucoup d'élégance le dessert à la surface mordorée et bombée, avant de s'asseoir sur le lit à ses côtés.

A chaque fois qu'elle était loin de lui il se sentait écrasé par la peur et la peine, mais dès qu'elle revenait c'était comme si rien ne s'était passé. Ils échangeaient des conneries comme si tout allait bien, alors qu'en réalité ils ne faisaient que s'enfermer dans une bulle. Abigor aurait été bien en peine de le reconnaître ouvertement, mais il savait au fond de lui qu'ils étaient âmes sœurs, et qu'il ne pourrait tenir un seul jour dans ce monde si elle n'y était plus. Il lui devait la vie, et pour ça il lui serait toujours infiniment reconnaissant. A vrai dire ça allait même plus loin qu'une histoire de dette. Elle était son étoile dans la nuit, et le maintenait en permanence à distance du précipice. Souvent il lui parlait mal, et lui disait des choses humiliantes, en partie car il était incapable de s'exprimer autrement. Mais s'il l'avait pu, il lui aurait certainement avoué de façon tendre toute la pureté de son affection.

Glissant sa main dans ses cheveux roux, il l'attira contre lui pour l'embrasser. Il n'arrivait même plus à compter le nombre de fois qu'ils avaient fait ça, mais comme toujours c'était en même temps aussi torride que bizarre. Elle était élégante et désirable, et dénotait tellement à côté d'Abigor que c'était affreusement choquant. Lui n'était qu'un connard et un cinglé, coincé dans sa tête à l'âge de dix sept ans mais avec le droit légal de faire toutes les conneries qui lui passaient par la tête. Séraphine en revanche était son Némésis, avec son poste d'enseignante bien comme il faut, avec son apparence soignée et sa petite vie rangée. Qu'est ce qu'elle venait foutre dans un lit défait qui sentait la weed, et sous le regard ingénu d'une Super Sonico format A3 placardé sur le mur en petite robe de nurse ?  Pourtant elle s'accrochait de toutes ses forces au cou de cet espèce d'anarchiste ignoble, et ensemble ils se perdaient dans les méandres tortueux de leurs perversions, cachées ou assumées.


Dernière édition par Abigor Crawley le 13.01.17 9:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Under the sheets ღ Abigor   Under the sheets ღ Abigor Empty10.10.16 23:18

Under the sheets

  Abigor & Séraphine
 
Il y avait déjà bien longtemps qu'elle ne s'attardait pas trop longuement aux paroles prononcées par Abigor. Cet homme était particulier, unique et loin d'être agacée par la plupart de ses paroles, elle avait eu le don inné de voir au-delà. C'est ainsi qu'elle ignorait simplement l'idée de punissions grossière, mais ayant le mérite d'être originale. Il ne fallait néanmoins pas croire qu'elle acceptait silencieusement toutes les vulgarités possibles, elle choisissait seulement les moments où il valait la peine de le corriger.

« Oh mais j'ai bien l'intention de respecter les règles de la maison... » Un sourire amusé accroché au visage, elle lui adressait un léger clin d'oeil avant de tourner son regard en direction des valises, pas si nombreuses, qui étaient désormais posée. « Et qui a dis que les valises pouvait uniquement contenir des vêtements ? »

Preuve étant faite que parmi les choses qu'elle avait apporté se trouvait un présent et pas des moindres... Un cadeau qu'il était sans aucun doute la seule âme sur cette terre à pouvoir se venter de recevoir d'elle. Elle ne savait pas avec exactitude quoi lui proposer pour se détendre, elle savait qu'il avait besoin d'un passion mais elle ne pouvait pas lui en inventer une. Haussant simplement les épaules, elle le laissait s'amuser à regarder l'une des rares plantes qu'elle méprisait. Profitant de ce moment pour lui démontrer qu'il y avait bel et bien d'autres moyens de se détendre que de consommer, elle dégageait ses épaules de son manteau. Séraphine avait beau ne pas se trouver dans son apparat le plus proche de la nature pour le moment, elle était heureuse d'être enfin loin des tenues prudes qu'elle devait porter lors des cours à Salem. Se laissant attirer par lui, elle s'attendait à blottir à nouveau son corps contre le sien, mais réalisa que trop tard ses réelles attention. Trop tard étant le moment où elle se sentit être soulevée et lancée contre ses épaules. Tentant de se sortir de cette position peu agréable, elle décida d'abdiquer en sentant sa main claquer sa fesse. Elle savait que venant de sa part c'était comparable a un porté digne d'une comédie romantique. Embrassant sa joue à la commissure de ses lèvres une fois la terre ferme retrouvée, elle montait doucement l'échelle jusqu'à aller se glisser dans les draps non sans les regarder d'un œil suspect en se demandant depuis combien de temps ils n'avaient pas été lavés. Quand la musique s'éteignit enfin, une vague de soulagement s'empara d'elle. Il n'était pas surprenant qu'il soit nerveux et n'arrive pas à dormir....

 

Perdue dans son analyse de la salubrité des draps, elle ne put dire combien de minutes s'étaient écoulées jusqu'à l'arrivé d'Abigor près d'elle. Son regard s'illumina en voyant ce qu'il tenait entre les mains.

« Tu m'as réellement cuisiné du gâteau ? Merci.  »
 
Son sourire ne quittant pas ses lèvres, elle étirait les mains alors qu'il tendait le plat et les deux cuillères dans sa direction. Elle avait bien l'intention d'en savourer la moindre miette. Glissant le bout de son doigt dans le glaçage, elle portait ce premier aperçu à ses lèvres et le dégustait lentement, faisant exprès de ne pas quitter le regard du pâtissier. Désirant sincèrement le manger, elle mit néanmoins l’assiette de côté et faisant de la place sur la table de nuit qui se trouvait près d'elle. Elle avait envie d'y gouter correctement, mais une chose l'intéressait encore d'avantage en cet instant et elle se trouvait près de lui sur le lit.

Le laissant faire les premiers pas, elle ne perdait pas de temps pour prolonger ce baiser et glissant sa main contre sa nuque, elle l'entrainait avec elle afin qu'ils se retrouvent au dessus d'elle. Son rythme cardiaque s'emballait rapidement alors que ses mains se glissait sous son ridicule tshirt afin de l'en libérer et de l'inviter à faire de même avec elle. Séraphine désirait plus que tout se retrouver peau contre peau avec lui afin de profiter pleinement de l'une des plus belle et naturelle sensation offerte par mère nature. Savourant cet instant d'humble luxure, elle profitait de cet instant pour offrir et recevoir des plaisirs demeurant dans les limites que ses valeurs lui imposait. Quittant ses lèvres à regret à comptant déjà les minutes qui la séparait du moment où elle pourrait les retrouver, elle porta sa main à sa joue la caressant avec délicatesse.

« Et si on commençait notre moment visionnement et pâtisserie ? Nous auront tout le reste de la nuit pour se caresser jusqu'à ce que tu parvienne à rejoindre les bras de Morphée. »

Se dégageant légèrement afin de s'asseoir à nouveau contre le lit, elle se positionnait confortablement afin qu'elle puisse rester dans ses bras tout le long du visionnement. Elle savait très bien le moment que souhaitait lui montrer Abigor, mais elle avait dû se contenter des nombreux articles et discours qu'on lui avait fait à ce sujet, de voir l'action de ses propres yeux lui serait tellement plus amusant. Le laissant lancer la vidéo, elle étirait son bras afin de saisir l'assiette et les cuillères, en conservant une et tendant l'autre dans la direction de l'homme. Prenant enfin une bouché de ce délice, elle regardait avec attention tout ce que c'est moins que rien de moldus avait fait subir à la starlette. Séraphine avait réellement le plus grand dédain pour ces moins que rien qui avaient agit inconsciemment et leur avaient mis des bâtons dans les roues. Elle était réellement heureuse de s'être débarrassée d'eux car elle avait longtemps craint que ce ne soit pas aussi facile. Heureusement pour elle, l'un de ses favoris était parvenu à gagner le coeur de la population des États-Unis en sauvant la demoiselle en détresse et ça... c'était excellent pour leur cause. C'était seulement dommage que ce dernier ai éveillé son inquiétude également dans la dernière lettre qu'il lui a fait parvenir. Ne souhaitant pas inquiéter sa moitié d'avantage, elle décidait d'aborder le sujet en écoutant son ressentit d'abord. Les yeux toujours fixé sur l'imagine, le héro n'avait pas encore fait son entré en scène.

« J'ai cru comprendre que les choses s'étaient mal déroulé dernièrement avec Ethan ? »


 
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Abigor Crawley
Abigor Crawley

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MessageSujet: Re: Under the sheets ღ Abigor   Under the sheets ღ Abigor Empty22.11.16 12:23


   

Turn out the lights





S'il y a bien une règle intangible dans ce bas monde, c'est que ni les mouches, ni les filles ne s'attrapent avec du vinaigre. Et ça Abigor l'avait bien comprit.

Ces petites créatures folâtres cessaient de tournoyer dès lors qu'il y avait moyen de trempouiller leurs petites pattes poilues dans du bon su-sucre. Alors les petites gourmandes se laissaient engluer, ce qui n'était pas triste car après tout elles l'avaient bien cherchées ces sales petites idiotes. Voilà donc la raison pour laquelle Abigor avait longuement passé son après midi à préparer un doucereux et collant gâteau, à base de farine et de noix de coco.

A moins bien entendu que l'on envisage l'hypothèse folle que cet espèce d'anarchiste immoral et dépourvu de toute compassion, se soit lancé au contraire dans un véritable acte d'amour désintéressé ? Je vous laisse réfléchir à ce qui vous semble le plus probable, mais n'oubliez pas que la cohérence est un concept parfaitement inconnu à ce bel homme que voici.

Pour en revenir à son gâteau, certes il fallait reconnaître qu'il s'était un peu cassé le cul. Mais il quand il découvrit cette étincelle de gourmandise pétiller dans les yeux de sa délicieuse concubine, il se félicita grandement de sa bonne initiative.

Séraphine lui prit la pâtisserie des mains, et y plongea son doigt pour goûter. Qu'est ce que je disais à propos des petites bestioles gourmandes déjà ? Abi laissa échapper un ricanement cynique. Elle cherchait clairement à le chauffer, la vilaine petite coquine que voilà... Certes il n'était pas né de la dernière pluie, et il avait beau voir son petit manège à dix kilomètres, il devait reconnaître que les vieilles ruses marchaient toujours aussi bien.
Se sentant soudain encombrée par le gâteau, elle la posa sur la table de nuit. Là il serait en sécurité et personne ne viendrait rouler dedans, même si leurs galipettes prenaient un tour plus acrobatique.

Abigor s'approcha d'elle pour l'embrasser, et avant même qu'il ne puisse tenter la moindre palpation « accidentelle », les avants bras de Séraphine se refermèrent sur sa nuque et il bascula en avant. Il n'avait rien vu venir de cette bassesse toute féminine, et il laissa échapper un gloussement surprit avant de se mettre à rire de bon cœur. Malgré le fait qu'il ne puisse pas s'empêcher de se comporter comme un vrai con avec elle, Séraphine était une des rares femmes qu'il estimait. Pour dire vrai, parmi tout les êtres humains qui rampaient à la surface de la planète, il n'y avait qu'elle qui comptait vraiment pour lui. Le monde pouvait brûler, et d'ailleurs il devait brûler, il ne s'accrocherait à personne d'autre qu'à elle. Sans ses bons soins ça ferait longtemps qu'il serait dix pieds sous terre. Elle l'avait ramené à la vie, et pour cela il lui serait toujours éternellement reconnaissant.

Il plongea ses yeux dans les siens, et la laissa glisser ses mains sous son tee shirt et le déshabiller. Non seulement d'ici il avait une vue magnifique sur ses seins, ce qui honnêtement n'était déjà pas si mal, mais en plus il la sentait bouger contre son bas ventre, et ses cuisses se serrer contre ses jambes. Une chaleur entêtante s'emparait de lui, et il frissonna au contact de sa peau nue contre la sienne. Elle se blottissait contre lui, l'attirait contre ses lèvres et se laissait toucher. Absolument béat, il profitait de chaque seconde de cet instant privilégié alors qu'une lancinante pensée n'arrêtait pas de lui tourner dans la tête : c'était trop facile. Jamais elle ne s'était laissée complètement abandonner à lui, et maintenait toujours une distance qu'il jugeait ridicule. Non seulement elle le frustrait, mais en plus elle le vexait. Est ce qu'elle pensait vraiment qu'il se livrerait à des brutalités ? Au plus fort de sa colère il se disait qu'elle n'avait pas confiance, même pire, qu'elle jouait et se moquait de lui.

Pourtant cette fois elle ne semblait pas se dérober, et il profitait de cet étourdissement pour caresser sa poitrine et son ventre, pour embrasser sa peau partout où lui le désirait. Alors qu'il commençait sérieusement à croire qu'il y avait un espoir que cette fois soit différente des autres, elle repoussa son baiser et lui caressa gentiment la joue. Sa main était douce, comme de l'eau fraîche sur une brûlure. Et en même temps ce geste tendre n'avait pas d'autre but que de le remettre à sa place, le faisant grimacer. Finalement c'était plus comme un coup de poing sur une brûlure.


« Hum... Tu me demande mon avis mais tu as déjà décidé de toute façon... » Marmonna t il entre les dents.

Il avait beau aimer cette femme du plus profond de son être, il supportait mal le fait qu'elle le mène par le bout de la queue. Sans doute sentit elle qu'il bouillonnait à l'intérieur, car elle lui promis de remettre leurs petites palpations cochonnes à plus tard. Comme toujours elle se défilait, mais cette fois il jura qu'il ne se laisserait pas balader aussi facilement. Il sourit, enfouissant tout au fond de lui le secret espoir de gagner cette guerre qui durait depuis tant d'années. Pour l'instant il n'avait qu'à faire le docile tout en restant à l'affût, attendant son heure.


« Peuh ! Qu'est ce que j'irai faire dans les bras d'un mec ? Quitte à taper dans le mythologique, je préférait être un innocent bébé faon qui dors la tête posé sur la petite poitrine charnue de Diane chasseresse... »


Ne perdant jamais une occasion de mettre ses paroles en application, il posa sa joue sur sa poitrine, et ferma les yeux, prenant une expression imbécile de petit ange endormit. Sauf que l'animal était lourd, et qu'elle le repoussa pour s'asseoir confortablement dans le lit, ajustant les oreillets dans son dos. Il savourait son impertinence, sans pour autant oser en rajouter. Comme ça il n'en n'avait pas l'air, mais il savait parfaitement à quel moment s'arrêter de faire le malin. Il s'installa à ses côtés et ouvrit l'ordinateur sur ses genoux.
Quand à Séraphine, elle se jeta sur sa ration de sucre avec une avidité évidente, avidité qu'il aurait cependant préféré voir dirigée vers son méchant gâteau... Ses doigts glissèrent maladroitement sur le pad. Son cerveau irrémédiablement endommagé provoquait toujours ces tressaillements nerveux, mais cette fois c'était surtout la colère et la frustration qui le faisaient bouillir intérieurement. Il s'y reprit à plusieurs fois avant de réussir à lancer la vidéo, serrant les dents pour se retenir de dire quelque chose qu'il pourrait regretter.

Séraphine posa l'assiette contentant le gâteau sur ses genoux, et lui tendit une cuillère. Il l'ignora pendant quelques longues secondes, sans doute par basse vengeance, avant de se détendre et de placer son bras sur ses épaules pour l'attirer contre lui. La vidéo se lançait, dans une qualité médiocre qui ne faisait que renforcer le caractère glauque des images. Sa compagne avait les yeux rivés sur l'écran, et lui observait les moindres variations de son visage. Cette vidéo il la connaissait par cœur, et l'avait vu et revu un nombre incalculable de fois. Il savait que les images étaient violentes, et les cris de terreur d'Imane dans le crachotis des hauts parleurs collaient des frissons. C'était très dur à regarder, en particulier pour une femme. Immédiatement elles s'identifiaient à la victime, et partageaient l'horreur de sa situation. Pourtant Séraphine ne laissa échapper aucune trace de compassion. Elle se contentait de regarder fixement la vidéo, comme fascinée. Qu'est ce qui pouvait se passer dans sa tête ? Abigor avait abandonné depuis longtemps le projet de comprendre les méandres secrets de sa pensée. C'était comme un labyrinthe tortueux qui le fascinait autant par son danger que par son ingéniosité malsaine.

Il fut tiré de sa rêverie par la voix douce et posée de Séraphine. Visiblement elle aussi avait des raisons de gamberger. Ou plutôt, elle plaçait ses pions comme si de rien n'était.


« Hum... Mouais, on peut dire ça. Mais ce n'est pas la peine d'y faire attention ! Ce n'est qu'un sale petit intriguant qui s'amuse à contester tout mes ordres. Il veut juste jouer à qui a la plus grande avec Père Abi... Mes couilles sur son nez ! T'inquiète Doudou, je l'attend au tournant pour lui rappeler où est sa place. »

Avec la tête de Séraphine posée contre son épaule, il se sentait particulièrement puissant. Il tendit son bras libre pour attraper la bouteille de Jack au pied du lit, et l'ouvrit d'une seule main d'un geste respirant la masculinité. Il bu une gorgée, et par un petit hochement de tête en proposa à sa dame.


« Dit Séra... Maintenant que tu es en vacances, et que je suis aussi en vacances... ça te dirait de t'installer ici ? Après à la rentrée on reprendra nos affaires, mais bon en attendant... Tu veux pas être ma femme ? »


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MessageSujet: Re: Under the sheets ღ Abigor   Under the sheets ღ Abigor Empty23.12.16 19:27

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 Abigor & Séraphine
 
Séraphine s'y était attendu, elle savait qu'elle avait beau le repousser avec le plus de délicatesse possible, Abigor serait dérangé. Elle ne lui en voulait pas, après tout, il ne pouvait pas comprendre. Il avait beau avoir appris de nombreuses choses depuis sa naissance, il ne comprenait pas encore l'importance d'un mode de vie dénué de toutes ces viles tentations. Elle n'était même pas certaine qu'il pourrait un jour le comprendre, après tout, il était avant tout un homme et il avait déjà tant cheminé qu'il était possible qu'il ait atteint le sommet de ce qu'il pouvait apprendre et comprendre. Mais ce n'était pas grave, elle avait accepté depuis longtemps cette idée.

« Je ne compte pas partir demain... Nous aurons amplement le temps de profiter l'un de l'autre. »

Bien qu'elle était souriante et câline, elle portait attention à la réaction qu'il allait avoir suite à cette proposition qu'elle lui faisait. L'entendant protesté à l'évocation de Morphée, Séraphine ne put s'empêcher de rire légèrement tout en accueillant sa tête contre et en se prêtant au jeu l'espace de quelques secondes. Après tout, cette amusante blague prouvait sa culture générale et elle avait toujours trouvé l'intelligence sexy... Il méritait bien un bref instant contre ses seins. Souhaitant mieux respirer et surtout regarder la vidéo des exploits d'Ethan, Séraphine repoussa Abigor qu'il qu'il prenne place à ses côtés. Le voyant allumé, le truc qui allait lui projeter les images, elle se dépêchait d'agripper ce dessert cuisiné spécialement pour elle. Prête à le partager, elle le plaçait de façon stratégique et lui tendit l'instrument dont il aurait besoin, fronçant légèrement les sourcils en le voyant la faire attendre dans cette position la cuillère entre les mains. Il avait eu l'air de bien prendre le fait qu'elle ait mis un terme à ce petit moment de tendresse, mais par ce geste, elle commença à ce dire que non. Conservant cette position, elle attendit qu'il s’exécute enfin et se détendît à son tour lorsqu'il l'attira contre lui. Les yeux rivés à l'écran, elle regardait muette ces raclures à l'ordre. Séraphine connaissait déjà la fin de l'histoire et elle s'en réjouissait, espérant que ces hommes comprendraient amèrement à quel point il était grave de faire ainsi du mal à une femme. C'était surtout ce fait qui la dérangeait et non pas le sort de l'actrice elle-même. Vu tous les pêchés qu'elle représentait, Séraphine trouvait au contraire qu'il devait s'agir d'un moyen pour la justice d'être fait par elle-même et qu'en sacrifiant ainsi une partie d'elle-même, Imane venait racheter tous ses pêchés passés.

 

Posant une question détournée au sujet du héros qui ne tarderait plus à faire son apparition, Séraphine espérait pouvoir en apprendre davantage sans avoir à dévoiler tout de suite les inquiétudes qu'avaient fait naître les dernières lettres échangées avec Ethan. Abigor semblait toutefois être bien loin de l'homme en colère qu'il avait été et bien que ce n'était pas en soit surprenant, c'était terriblement agaçant et ça détruisait complètement la petite manigance qu'elle avait mis en place pour découvrir ce qu'elle souhaitait. Néanmoins, ils étaient du même avis, il était temps qu'il soit remis à sa place... Séraphine attendit avant de répondre, d'abord parce qu'elle s'était attendu à ce qu'il s'emporte, mais surtout parce qu'Ethan venait enfin de faire son apparition et alors qu'il mettait fin à ce scène digne d'un film d'action, le tintement d'une bouteille d'alcool se faisait entendre ce qui lui retira un soupir agacé. Ne pouvait-il pas rester seulement quelques minutes sans boire pour une fois ! Muette devant son offre, le regard qu'elle lui adressait lui ne pouvait pas être plus limpide, Sérieusement ? Ne considérant même pas que cela mérite une réponse, elle allait se dégager de ses bras lorsqu'il commença à lui parler sur un ton qu'elle avait que peu entendu, mais qu'elle ne connaissait que trop. Intriguée, elle suspendait son geste et le regardant. La surprise dans son regard devait d'ailleurs être facilement perceptible alors qu'il lui faisait une proposition à laquelle elle ne s'était clairement pas attendu.

« Tu... Je ne crois pas que ce soit une bonne idée. »

Y avait-elle déjà songé ? Pour être franche, non. Une part d'elle devait reconnaître en avoir assez envie, après tout, elle était bien en sa compagnie et elle savait qu'elle pourrait bien mieux l'aider si elle restait près de lui, mais elle n'était pas certaine d'être prête à renoncer à cette liberté à laquelle elle s'accroche toujours et ce même pour le temps d'une saison. Si elle vivait ici avec lui pendant toutes ces semaines, elle risquait d'être vue et cette optique était bien loin de la rassurer. De plus, la cohabitation ne serait certainement pas facile entre eux, il y avait un monde de différence entre leur domicile respectif et l'homme risquait de ne pas apprécier qu'elle range tout ce fouillis, car ça, il était certain qu'elle allait le faire si elle prolongeait son séjour. Il y avait tant de bonnes raisons de refuser cette offre et de partir, mais en même temps d'autre tout aussi valable lui donnait envie de prendre ce risque. Il y avait des avantages considérables à rester ici, près de lui et bien qu'elle se plait à ce dire qu'elle n'y songeait que pour son propre bien et pour s'assurer que ces soucis de santé s'amenuise, elle continuait de songer à accepter simplement parce qu'elle en avait, au fond d'elle, envie.

« Je doute que tu acceptes que je range et... Je n'ai pas envie que tu me fasses la tête parce que je déambule nue devant toi et que tu ne peux pas me toucher aussi souvent que tu le souhaites. Et même si je suis ici, je vais devoir aller souvent à Boston voir ma mère. Es-tu conscient de tout ça ? »

Elle n'en était pas certaine... Mais en même temps, si elle était ici, ils pourraient régler le problème Ethan tellement plus facile.... Et bien d'autres choses.

« Si c'est véritablement ce que tu souhaites, on peut essayer le temps de régler le problème que nous pose présentement Ethan et voir pas la suite si on prolonge l'expérience au reste de l'été ? En sois ce problème risque de nous prendre du temps, car je commence à douter que sa loyauté envers toi soit sans faille. »

Tant de pours et tant de contres, Séraphine se doutait que d'accepter risquait de les faire éclater. Cela pouvait aussi les souder... Mais le fait de briser à jamais ce lien pourtant très fort qui les unissait en agissant aussi déraisonnablement l'inquiétait. C'est surement cet élan qui lui fit lui parler de ses doutes au sujet de l'un des meilleurs atouts du cercle. Elle savait qu'elle jouait avec le feu, mais elle ne pouvait plus tourner autour du pot comme tout à l'heure. Avec cette demande, elle voyait les choses légèrement différemment.

 
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Abigor Crawley
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MessageSujet: Re: Under the sheets ღ Abigor   Under the sheets ღ Abigor Empty02.01.17 19:03


   

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En lui posant spontanément la question fatidique, Abigor s'était totalement ouvert à elle. Il avait beau être bourru, misogyne et j'en passe, il était éperdument amoureux de Séraphine. L'idée de se marier avec elle était apparu prendre en même temps qu'il avait prit la parole. Ce n'était absolument pas un projet qu'il avait mûrement réfléchi et dont ils avaient déjà discutés. Pour lui tout était beaucoup plus simple. Quant on avait quelque chose à dire on le disait et puis c'est tout. Alors pas une seconde il avait réfléchi à la réaction qu'elle aurait pu avoir.


« Ok pas grave. »

Il avala une gorgée de Jack, l'air faussement détendu. Ce n'était certes pas parce qu'il n'avait pas réfléchi à sa réponse, que maintenant il ne l'avait pas en travers du gosier. Bon sang, maintenant qu'elle lui avait dit non, il se rendait compte à quel point il aurait souhaité qu'elle dise oui. C'était vexant, et ça commençait de plus en plus à l'irriter. Et puis ce vrombissement de paroles ridicules qu'elle n'arrêtait pas de produire pour essayer de limiter la casse. En réalité elle ne faisait que remuer le couteau dans la plaie et c'était horriblement douloureux.


« Laisse tomber tes justifications à deux balles... Non c'est non, fin du débat. Moi je pensais que ça te ferais plaisir, de faire de toi une femme honnête tout ça, tout ça... Mais visiblement non ça te gonfle, OK pas grave ! Moi je m'en tape, je croyais que c'était ton style c'est tout. C'est toi qui aime le old fashion, genre « oh je t'aime, et pour m'assurer que tu ne prenne pas le large je vais demander à l'état d'aliéner ta liberté en écrivant un contrat qui stipule que tu es ma possession désormais mon amour <3 » Voilà ! Officialiser la chose ! Qu'au regard de la loi tu ne sois pas qu'une meuf en petite culotte dans mon lit, mais ma splendide et honorable femme ! Je me suis dit ouais, ça va lui faire plaisir de marquer le coup, on aurait fait la fête tout les deux et ça aurait été très sympa. Mais bon tu veux pas, tu veux pas. Je vais pas ramper par terre pour te convaincre, qu'est ce que je m'en tape... »


Il se laissa retomber sur l'oreiller, lui tournant le dos pour bien lui faire comprendre qu'il n'était plus ouvert à la discussion. Les justifications qu'elle lui donnait étaient toutes plus ridicules les unes que les autres, et la douleur était cuisante.


« Qu'est ce que je m'en cogne que tu range cet appart ? T'as qu'a y foutre le feu ça sera plus vite fait ! Moi je te parle d'amour et toi tu viens me les casser avec des problèmes d'aménagements intérieur. J'aurai pas peur de vivre dans la rue si c'est pour me réveiller tout les matins avec toi... Ouais c'est ça va voir ta mère ! Et déambule à poil devant tout Boston qu'est ce que j'en ai a foutre ! »


Bouillonnant de colère, il ne put rester plus longtemps dans un posture prostré, et se retourna vers elle.

« NON ! NON ! ET NON ! Tu te fout de ma gueule ! Je t'aime comme personne ne t'aimera jamais et toi tu me parles d'expérience ? C'est ça comme que tu me vois depuis le début ! Je le sais ! Et tu sais quoi, j'ai réussi à l'accepter. J'ai accepté tout ce que tu m'as demandé, j'ai fait tout ce que tu voulais ! Tu te rend compte que je n'ai plus personne à part toi ? Je ne suis même pas la moitié d'un homme, mais c'est pas grave, j'avais réussi à m'y faire parce que je savais que c'était important pour toi... Mais putain pourquoi tu me parles tout le temps d'Ethan ?? Sérieux je suis en train de te demander en mariage et toi tout ce que tu trouve à me sortir c'est que ça aurait l'avantage de te permettre de te rapprocher de lui ?! Mais sérieux tu te rend à quel point t'es une pute de me dire ça ? Si c'est lui qui t'excite vas y ! Va te faire trucher le cul par monsieur gueule d'amour ! On verra bien, mais m'est avis que t'arrivera jamais à en faire ta chose comme tu l'as fait avec moi. Et tu sais pourquoi ? Parce que y'a que moi qui suis capable de t'aimer Sera. Y'a que moi ! On est tout les deux tellement niqués que personne d'autre ne pourra jamais vouloir de nous. Pour moi y'a que toi Sera... »

Il avait fini par se calmer à force de vociférer. Sa colère était doucement retombée et il avait la voix chargée de sanglots.

« Je ne sais pas si on survivra à l'été Sera. Je ne parle pas seulement de ma santé, mais aussi du gouvernement. On a grave déconné, et c'est pas noircir le tableau que de se dire qu'on peut se faire toper demain par les flics. Je me méfie de Devaney, c'est une petite pute qui n'attend que le bon moment pour nous dénoncer. Ça fait longtemps que j'ai arrêté de réfléchir à l'avenir, mais s'il te plaît essayons de passer le temps qu'il nous reste ensemble... J'en ai besoin... »


Alors que moins de dix minutes plus tôt il s'était juré sous la colère de ne pas ramper devant elle, à cet instant il avait le cœur tellement broyé qu'il ne pouvait pas s'empêcher de la supplier. Pas une seconde il ne pouvait imaginer sa vie sans elle. Essuyant les larmes qui roulaient sur ses joues, il la saisi dans ses bras et blotti son visage dans sa chevelure rousse. Il n'y avait rien d'exagérer de dire qu'elle était la seule personne qui le reliait à la vie, et que sans elle il n'aurait jamais pu sortir des limbes où sa propre déviance l'avait plongée.

« S'il te plaît... »


Dernière édition par Abigor Crawley le 13.01.17 9:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Under the sheets ღ Abigor   Under the sheets ღ Abigor Empty03.01.17 19:25

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Abigor & Séraphine
La tête légèrement inclinée, elle regardait la réaction d'Abigor qui était un peu trop bonne pour ne pas l'inquiéter et elle savait que ça cachait quelque chose. Ayant terminé de justifier son refus et sa réticence de multiples manières maladroites, elle haussa légèrement les épaules lorsqu'il lui demanda d'arrêter de trouver des mauvaises justifications et à quelque part.. il avait en partie raison. Séraphine était prise au dépourvue, elle ne connaissait rien à ce genre de sentiment humain car Abigor était le seul à les éveiller en elle et dès qu'elle était ainsi surprise, elle agissait par protection. Le rousse restait silencieuse en l'entendant lui dire qu'il avait fait ça pour lui faire plaisir et que pour lui ça n'avait aucune importance, elle n'avait pas envie de le contredire. Elle voyait bien qu'elle venait de lui faire mal et elle s'en voulait pour ça. Sa façon grotesque de résumer le mariage eu au moins l'effet de lui tirer un sourire amusé tant c'était ridicule et pourtant, s'il y avait bien une chose qu'elle savait, c'était qu'ils risquaient de ne jamais pouvoir se marier et ce même si elle décidait qu'elle le souhaitait, mais ça... elle ne pouvait lui dire. Le regardant se coucher et se tourner dos à elle, Séraphine voulu poser sa main contre son dos, mais elle suspendu son geste, incertaine de savoir si elle allait aggraver les choses.

Redéposant sa main contre sa cuisse, elle s'adossait contre la tête de lit et fermait les yeux un moment jusqu'à ce qu'il ne prenne la parole à nouveau. Séraphine ne savait même pas pourquoi elle avait parlé ménage, surement parce qu'elle cherchait une autre raison pour laquelle il était insensé qu'ils songent à vivre ensemble. J'aurai pas peur de vivre dans la rue si c'est pour me réveiller tout les matins avec toi Un sourire triste apparaissait sur son visage et elle faisait la sourde d'oreille sur les bêtises qui suivait cette phrase, elle doutait de bien des choses dans cette vie, mais son amour pour elle jamais et chaque nouvelle preuve la faisait fondre d'avantage.

Elle sursautait légèrement en le voyant se retourner à nouveau brusquement vers elle et déclarer à voix forte qu'elle se foutait de lui. Son coeur se serrait a l'entendre ainsi parler de lui, de cette façon qu'il croyait qu'elle le voyait. Séraphine baissait le regard alors qu'il lui faisait remarquer qu'elle avait parler boulot pendant qu'il lui faisait une demande en mariage, ce n'était pas ça qu'elle voulait dire... Elle s'était cachée derrière le boulot et non pas derrière un homme car s'il y avait bien eu une chose dont il pouvait être certain, c'était qu'il n'avait jamais eu et n'aurais jamais de compétition dans son coeur. Toujours muette, elle attendit qu'il aille au bout de sa pensée avant d'ajouter quoi que ce soit, ignorant les paroles désobligeante car elle savait que c'était sa peine et sa colère qui parlaient.

 Le changement dans son ton suffit à faire fondre son coeur de glace et elle levait à nouveau les yeux vers lui et ouvrant les bras, elle l'accueillait tout contre elle. Il n'avait pas tort... Elle voulait aussi passer son temps avec lui. Embrassant sa tête, elle fermait les yeux en entendant la supplier. Ils ne devraient pas, elle en était convaincue, mais elle en avait aussi envie et de le voir ainsi bouleversé la retournait complètement.

« Mon amour...»

Ses doigts se perdaient dans ses cheveux foncés légèrement bouclés. Il y avait tant de choses qu'elle souhaitait lui dire, mais elle ne pouvait s'empêcher de craindre une nouvelle maladresse.

« Tu es le premier, le seul et tu le sera éternellement. Mon coeur et mon âme t'appartienne déjà, n'est-ce pas ça le plus important. Désolé de t'avoir parlé du travail, Devaney n'est qu'un boulot à mes yeux, à nos yeux.... Jamais aucun autre homme n'a eu la moindre importance pour moi. Tu n'es pas une expérience.... Il y a des années que tu ne l'es plus. Je t'aime mon Abigor, mais ne pouvons nous pas trouver un autre moyen de marquer notre amour ? Le mariage ne représente rien à mes yeux. »

Embrassant doucement sa tête, elle se reculait légèrement afin de pouvoir observer son regard, y plongeant sans attendre. Sa main était à présent contre sa joue qu'elle caressait doucement, sentant sous ses doigts les endroits de sa peau qui étaient légèrement plus frâiche trahissant la présente de larmes passées.

« C'est d'accord pour vivre avec toi si tu le souhaites toujours... On sera bien ensemble dans ce lit, jour après jour jusqu'à ce que la mort nous sépare. »

Lui récitait-elle non pas sans un clin d'oeil au mariage, espérant lui démontrer qu'ils n'avaient pas besoin de ça. Elle n'avait par contre pas l'intention d'attendre leur mort ou encore de les voir être arrêtés et condamnés, ils avaient encore tant de travail à faire... mais cette fois elle se retint bien de le préciser.

« Je vais quand même faire un grand ménage ici. »

Rajoutait-elle sur un ton blagueur qu'elle utilisait peu.

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MessageSujet: Re: Under the sheets ღ Abigor   Under the sheets ღ Abigor Empty13.01.17 9:15


   

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« Mais... »


Parce qu'il y avait toujours un mais. Blotti dans ses bras il la laissait lui caresser doucement les cheveux, écoutant ses paroles tendres qui lui réchauffaient le cœur.


« Mais même si tu me jure que ton âme et ton cœur m'appartiennent, ta personne elle ne sera jamais à moi. Et ça c'est pas juste. Moi je me donne à toi tout entier, et toi tu ose encore te méfier de moi. Ça craint Sera, ça craint grave du cul même. Après toutes ces années... J'aimerais bien savoir ce que je t'ai fait pour que tu te méfie autant de moi. »

Se détachant de son étreinte, il l'écouta lui faire une proposition qui le fit bondir de joie. Finalement Doudou n'était peut être pas mariage tout simplement ? Pourtant il aurait juré que les dragées flonflon et les robes meringues c'était son genre... Romantique et vieux jeu comme elle était...

« Un autre moyen de marquer notre amour ? A quoi tu pense Doudou ? Oh vient on fait péter un truc ! Un truc énorme, que personne ne pourra ignorer. Un truc qu'on déteste tout les deux genre... j'aime pas les gens qui sont payés pour tuer d'autres gens... mais la base militaire on l'a déjà fait... Faudrait un truc aussi cool, mais différent... Oh putain le parlement ! J'ai toujours rêver de faire sauter un parlement. Mais Washington est loin ça me gonfle... T'en pense quoi toi ? »

Tout surexcité, il se laissa néanmoins embrasser sur le front sans rechigner. D'ordinaire il aurait tout fait pour réussi à transformer ce chaste baiser en une opportunité de lui attraper la bouche, mais là après sa petite crise de larmes il ne se sentait pas d'humeur à la pitrerie. De plus elle lui avouait de façon assez solennelle qu'elle acceptait de vivre avec lui, ce qui faisait papillonner son petit cœur aussi noir que le drapeau de la liberté.

« Je ne suis pas de ceux qui meurent dans leur lit madame Crawley. Va falloir vous y faire. » Il l'embrassa tendrement, glissant sa main contre sa joue. « Monsieur votre mari est plutôt du genre à mourir debout, les bottes aux pieds. Et si Dieu le veut, c'est ce qui arrivera... Oups pardon j'ai dit un gros mot ! On ne m'y reprendra plus promis. » Il prit d'un coup une moue faussement surprise, et après avoir bien rit, il lui replaça quelques une de ses mèches rousses rendues légèrement statiques par l'oreiller.

Sans doute la nouvellement nommée madame Crawley fut elle frappé par un éclair d'humour, car elle employa un ton qu'il entendait rarement... pour lui dire hélas quelque chose dont elle n'arrêtait jamais de lui rabattre les oreilles. !

« Mais vas y, fait comme tu veux Doudou. C'est toujours un plaisir de te voir t'amuser ! »



[huuu désolé mini post ! >< ]
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MessageSujet: Re: Under the sheets ღ Abigor   Under the sheets ღ Abigor Empty25.02.17 16:02

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Abigor & Séraphine
J'aimerais bien savoir ce que je t'ai fait pour que tu te méfie autant de moi. Elle ne répondait rien à cette affirmation, elle ne pouvait rien répondre de toute façon. Qu'est-ce qu'il avait fait ? Rien à vrai dire. Abigor ne lui avait jamais donné la moindre raison de douter de lui, de craindre quoi que ce soit. Malgré tout, il y avait toujours quelque chose en arrière plan, une impression qui la tenaillait au plus profond d'elle-même, un pressentiment provenant d'une autre vie. Elle voulait lui changer les idées, lui faire voir tout ça d'un autre angle. Séraphine ne savait pas ce qu'elle pensait exactement du mariage de toute façon, mais les raisons motivant son refus allaient bien au delà. Elle devait trouver un moyen de lui faire comprendre qu'ils pouvaient célébrer leur amour autrement et un sourire satisfait éclairait son visage en voyant à quel point cette idée l'emballait. Elle écoutait toutes ses idées non pas sans rire, pas un rire moqueur, mais un rire amusé de voir à quel point son imagination parlait déjà.

« C'est une excellente idée, réfléchi, prévois ça et je t'y aiderai... On fera ça pendant les prochains jours entre deux séances de câlins. Ça... ça nous ressemble beaucoup plus et ce sera bien plus marquant et amusant qu'une cérémonie. Après il ne te restera qu'à obtenir le feu vert du dirigeant et je vais savourer le spectacle. »

 

Séraphine continuait de croire qu'il n'était peut-être pas bon qu'ils vivent ensemble tout comme elle appréciait peu l'optique qu'ils soient apperçu en compagnie l'un de l'autre. Souvent, les gens qui se cachaient ainsi ne souhaitait pas être vus par leur mari ou encore par leurs autres amants secrets, Séraphine n'en avait pas, les raisons de ce besoin de discrétions étaient bien différente et surtout beaucoup plus complexes . Malgré tout, elle acceptait. D'abord parce qu'une part d'elle avait envie de passer plus de temps avec lui, mais aussi parce qu'ils avaient beaucoup à faire. Séraphine savait qu'elle devrait être discrète, mais elle ne doutait pas d'en être capable. Juste pour voir le pétillement dans son regard alors qu'elle acceptait, elle était heureuse de l'avoir fait. Son coeur était de glace, mais Abigor Crawley était sans aucun doute la seule personne en ce monde à pouvoir se venter de le faire fondre ou encore craquer. Il lui disait qu'il n'était pas prêt de mourir et elle se plaisait à croire qu'ils en auraient encore pour longtemps. Séraphine était à la fois terrorisée et émerveillée par la mort. Un sentiment contradictoire qui allait varier en fonction de ce qu'elle avait accompli lorsqu'elle s’appéterait à rendre son dernier souffle. L'accompagnant dans son rire, elle s'approcha et l'embrassa tendrement. Il était rare qu'elle se montre aussi affectueuse et câline avec lui dans un si court laps de temps, mais c'est qu'il lui avait manqué pendant tout ce temps et qu'elle s'était inquiété. Elle était heureuse de voir qu'il semblait s'être calmé maintenant. Elle ne pouvait le laisser perdre la tête, Abigor était brillant lorsqu'il ne perdait pas trop l'esprit, mais elle savait que s'il se laissait emporter il pourrait devenir un danger pour sa cause ou pour lui-même.

Revenant un moment présent, elle regardait autour d'elle le bazars qui recouvrait chaque parcelle habitable de cet espace. Un fouillis qu'elle comptait bien ranger dès le lendemain, mais elle allait laisser faire ses envie de rangement pour le moment pour se concentrer sur lui.

« Allez.. Je ferai le ménage plus tard... Allons préparer la célébration de notre amour. »


Fin ♥

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